Le sol vivant en serres chauffées et en climat méditerranéen, par François Mulet

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (23 août 2021) - François Mulet - Durée : 30 minutes

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Transcriptions

donc oui effectivement on m'a demandé de

présenter quelque chose un peu en lien
avec le climat méditerranéen donc je
voulais vous faire part un petit peu de
nos réflexions aujourd'hui sur
différents projets et est ce que je vais
vous présenter là en fait c'est une
courte introduction d'une d'une
formation plus longue en fait que je
suis en train de développer sur la

Afficher la suite

variabilité de l'intensité du cycle de

la fertilité en fonction du contexte et
de climatique c'est à dire que jusqu'à
présent on avait dans la démarche seules
vivant et notamment maraîchage salivant
essayer de dimensionner l'intensité de
ce site de la fertilité est donc en fait
l'intensité de la ration du sol en
travaillant différentes bibliographie en
faisant différentes et ses différents
essais et on en était arrivé à l'idée
que le cycle de la fertilité
ça devait représenter à peu près 30
tonnes de matière sèche par hectare et
par an en moyenne qui devait sous
différentes formes revenir au sol pour
nourrir l'ensemble du réseau trophique
du sol la biodiversité du sol dont nos
fameux ver de terre mais en fait on
parle bien d'une moyenne
on parle bien d'une moyenne de des
contextes pédoclimatiques européen et
dans les faits on a quand même beaucoup
de variabilité de ce contexte si on est
par exemple en bretagne océanie où il
gèle quasiment jamais c'est tout le
temps très humide on va quand même en
fait avoir in fine et une production de
biomasse une minéralisation plus
importante plus longue plus étalé dans
le temps
peut-être pas en intensité puisque c'est
pas des climats très chaud mais en tout
cas et est allé beaucoup plus dans le
temps et donc au final sur l'ensemble
d'une année on va avoir un potentiel de
production de biomasse est donc ainsi
que de la fertilité est donc une ration
du sol qui vont être un peu plus
importante que dans d'autres contextes
peut-être des idées contexte continental
froid ou c'est pas simplement entre ici
la normandie où je suis où l'hiver est
quand même assez long et la bretagne le
bord de mer qui n'est pas si loin à 550
km
on a quand même et des variations
contexte pédoclimatiques qui vont
fortement impactés l'intensité du
contexte pédoclimatiques alors quand je
parle de d'impact et cette intensité on
parle pas de changements d'ordre de
grandeur c'est à dire que ont produit
pas 15 tonnes de fonte normandie et 700
tonnes en bretagne on est toujours dans
le même ordre de grandeur
c'est un ordre de grandeur de quelques
dizaines de tonnes quelques dizaines de
tonnes mais néanmoins il ya quand même
des variations qui sont significatives
et on se rend compte qu'il faut en tenir
compte dans la construction de nos
systèmes sol vivant si on est par
exemple aussi en serres chauffées en
serre froide en tunnel fraisiers ou en
plein champ en fait à connaux crc serbe
assez à faire varier justement ce
contexte pédoclimatiques et notamment la
chaleur alors pas forcément
l'enseignement mais on peut faire varier
la chaleur et l'irrigation notamment
j'aborde aussi ce sujet là puisque
aujourd'hui j'ai un projet en mauritanie
de production de fourrage et donc la
mauritanie basses et entre 25 et 40
degrés toute l'année avec très peu d'eau
et donc la question de comment mettre en
oeuvre ce cycle de la fertilité combien
dont il va falloir mettre pour exploiter
le plein potentiel de la luminosité
toutes ces questions j'ai dû me les
poser et aujourd'hui ben en fait il faut
le savoir en raisonnant les chefs
seulement on a aussi des des pionniers
un peu partout sur la planète
il y en a au maroc qui en nouvelle
calédonie en algérie il y en a au brésil
en argentine
j'en connais mexique et donc tous ces
contextes là aujourd'hui qui veulent
reprendre notre logique vont pouvoir le
faire mais il va bien falloir un petit
peu rebouger tous les petits curseur et
il va falloir aller un petit peu plus
loin que simplement dire le style de la
fertilité ses trente tonnes de matière
sèche par hectare et par an parce que
c'est vrai mais ça n'est qu'une moyenne
j'ai aussi un projet là qu'on développe
depuis bientôt deux ans avec des
producteurs de tomates sous serre donc
j'en avais déjà parlé à plusieurs
occasions dans des cas pas louer pour
des conférences et là disons voilà après
une année et demie de décès production
on commence à voir des très bons
résultats et donc pareil pour réussir à
construire un système en sol vivant sous
serre chauffée mais il a bien fallu on
retravaille cette question de
l'intensité du cycle de la fertilité
donc je vais vous partagez
mon écran c'est bon pour vous ça va être
bon ça arriverait c'est bon c'est
parfait c'est parfait on est bon merci
voilà donc le contexte pédoclimatiques
ckoi bas c'est avant tout de l'eau et du
soleil comme d'habitude on va pas
changer les versets qui gagne si on a
trop nos bas effectivement les systèmes
agricoles tels qu'on les connaît ne
peuvent pas être développée donc ça ne
concerne pas trop s'il n'y a pas du tout
assez de soleil et qui fait froid ça va
donner un désert fois et donc ça va pas
pouvoir produire si on a trop de soleil
et pas assez d'eau ça c'est la
mauritanie bas on va obtenir un désert
alors pour obtenir un désert on peut
aussi regarder contexte qui s'y prête
mais avant une activité humaine qui
créent des déserts ça c'est possible
surpâturage la déforestation etc
mais avec assez d'eau est assez de
soleil donc ça va pousser tout seul et
donc toute la question à essayer de
résoudre ces de quantifier de d'avoir
une idée des ordres de grandeur de cette
variation du contexte pédoclimatiques à
la fois en intensité solaire à la fois
aux besoins en eau et il va falloir
aussi adapter la génétique il va falloir
adopter la génétique
ce questionnement sur l'intensité delà
du cycle la fertilité il va être aussi
importants ont déjà pour s'adapter dans
tous les contextes du monde essaie de
développer un petit peu tous nos
stratégies l'agroécologie partout mais
même d'un point de vue franco français
il va être assez important pour
travailler sur les stratégies de couvert
permanent
ça fait quelques années qu'on en parle
aujourd'hui on a surtout une approche
jusqu'à présent où on allait compenser
le manque de production de biomasse des
légumes par des apports en matières
organiques mais on voit arriver dans le
réseau géré beaucoup de producteurs qui
maîtrise suffisamment l'irrigation qui
sont à ses fins techniquement et qui ont
envie en plus d'aller vers ces
stratégies là parce qu'on considère que
à terme mais c'est possible qu'elle soit
assez économique quand même et donc je
vois j'ai beaucoup de retours terrain
j'en avais parlé aux dernières
rencontres maraîchage survivants mais
j'ai l'âge est de plus en plus de
retours terrain sur des producteurs qui
développent des stratégies de couvert
permanent que ce soit en et barbe
courjault fin toutes les grosses plantes
mais aussi en semi donnions des choses
comme ça j'ai quelques producteurs qui
se danse et la question de la du couvert
permanent lé vis-à-vis de cette question
des relations du sol et un lien très
fort c'est à dire que si on veut réussir
à s'appuyer sur le couvert permanent
pour réussir à maintenir tout seul comme
un grand le site de la fertilité et ben
il va bien falloir trouver la bonne
génétique pour que ce couvert permanent
arrive in fine et à produire des ordres
de grandeur de biomasse qu'ils soient
suffisantes pour nourrir le sol et
danser couvert permanent on va réussir
peut-être à mettre nos légumes
c'est important parce qu'en fait aussi
qu'on va implanter des légumes dans un
couvert permanent on va devoir gérer la
concurrence
donc on va devoir être très vigilant sur
l'eau il faudra donc qu'on ait une
quantité d'eau mise dans les systèmes
qu'ils soient particulièrement adaptés
alors pour pouvoir nourrir le légume et
pour pouvoir aller on a abreuvé aussi le
couvert permanent et quand on va vouloir
implanter des légumes dans un couvert
permanent
on va probablement très souvent est
obligé d'abîmer le couvert permanent qui
ont malgré tout favoriser l'enracinement
des légumes est donc enfin se poser la
question
toutes ces périodes dans l'itinéraire
technique dans la production où je vais
empêcher le couvert permanent de
produire de la biomasse
parce que je veux favoriser mon légumes
à ce moment là est ce que mon cou rs que
le le manque de production de biomasse
découvert permanent
il est significatif ou pas parce que je
les calmer momentanément avec une fauche
une tonte un roulage et c'est pour
favoriser monde et donc voilà il va
falloir adapter la ration du sol adapté
l'eau la quantité d'eau adapté la plante
est en fait notamment avec les tomates y
est on s'est aussi rendu compte qu'il
allait falloir adapter l'activité
biologique du sol et ça c'est un point
important puisque jusqu'à présent
aujourd'hui on se contentait je dirais
peut-être simplement de laisser
l'activité biologique du sol se
redévelopper et là je me rends compte
qu'en fait on a peut-être des leviers
aujourd'hui où on va amener une
biodiversité spéciale on va amener des
organismes spéciaux qui vont se
développer plus vite etc qui seront
mieux adaptés au contexte
donc ça va être assez court je veux
surtout parler de sorte de grandeur de
production de biomasse
on va pas partir dans les calculs au
d'ensoleillement
et sur l'eau on va donner quelques
ordres de grandeur et ça suffira bien
parce que sinon ça va nous prendre
évidemment de tout le temps donc on
avait tendance à dire que dans un
contexte pédoclimatiques français on
avait un besoin de nutrition du sol qui
a été un ordre de grandeur entre 20 et
40 tonnes de matière sèche par hectare
et par an et ce que je vois moi
aujourd'hui c'est les deux chiffres que
j'ai mis en dessous c'est notamment sous
serres chauffées par don sous serres
chauffées se serre froide et sous serres
chauffées en fait le besoin en matière
organique du sol il va plutôt être d'un
ordre de grandeur entre 150 et entre 50
et 150 tonnes de matière sèche par
hectare et par an 50 ça va plus le taux
est je dirais une chapelle avec une
serre chapelle assez efficace avec des
mouvements automatiques etc dans lequel
on voit quand même réussir à maintenir
des conditions de chaleur et de
l'humidité pendant une assez grande
partie de l'année et 150 tonnes de
matière sèche par hectare et par an ben
en fait ça va plutôt correspondre à des
serres chauffées et éclairées ou en fait
on va avoir une très forte
minéralisation parce que le système est
tout le temps chaud il ya tout un
activité biologique et surtout dans une
serre chauffée éclairé on a tout le
temps des plantes qui poussent et donc
on va avoir un gros besoins en
minéralisation pour pouvoir nourrir nos
plantes et avoir des très fortes
productions de berlin donc je vous dis
qu'on n'a pas un changement d'ordre de
grandeur mais on a un changement des
calmes quand même assez significatif il
proche du changement de l'heure de
bordères malgré tout puisque on se rend
compte que ben on va passer d'une
trentaine de tonnes de matière sèche par
hectare et par an en gros une synthèse
donc on va multiplier par 3 par quatre
par 5 et jeudi je me dis là en serres
chauffées et éclairées
j'ai plutôt l'impression que l'ordre de
grandeur il va de france il va devoir
revoir le pousser jusqu'à environ 150
tonnes de matière sèche par hectare et
par an alors une fois de plus 150 tonnes
de matière sèche par hectare et par
hectare et par an ça peut être toutes
sortes de matières organiques
après ça c'est un autre sujet
voilà qu'est ce que je voulais ajouter
là dessus on dira que suivante donc les
capacités de production en fait de tous
nos systèmes donc sont régulés par la
température et l'eau et dont l'or là
c'est un exemple dans un premier temps
serres chauffées en serre chauffée en
fait malgré tout en france on va être
limité par la quantité d'ensoleillement
c'est pour ça qu'on finit par éclairer
les serres même si in fine et on n'a
quand même pas un éclairage qui est
aussi efficace que le que la lumière du
soleil
mais non on peut réussir en fait
intéressant puisqu'on fait
on va quand même être dans un contexte
où on va voir beaucoup beaucoup plus
d'ensoleillement que chez moi en
normandie ou en rond on a déjà 550 jours
de soleil par an on est content voilà et
nous on va se retrouver dans ses serres
grâce à sa teneur soleil mans grâce à
une gestion de l'eau puisque l'on va
l'amener à une production de biomasse
250 tonnes de matière sèche mais là il
va falloir changer aussi les plantes
pour utiliser ce potentiel et c'est pour
ça d'ailleurs que avoir une serre
chauffée éclairé pour faire pousser des
salades
c'est intéressant mais si on fait pas
pousser la même plante on n'aura pas
besoin donc lui d'avoir le même cycle de
la fertilité et ça c'est quelque chose
qui va falloir définir
alors comment on va définir le besoin
fertilité d'une plante pour moi là la
solution elle est assez simple c'est la
production de biomasse de la plante
elle-même qui définit son besoin de
rations du sol plus vous allez avoir une
plante qui va avoir besoin qui va
produire beaucoup de matière organique
plus on peut se douter
en fait son sol devra être fertile et
avoir un cycle de la production de la
fertilité intense et donc il faudra le
nourrir plus intensément donc sous serre
chauffée ba2 exemple très simple si vous
faites pousser des poivrons sous serres
chauffées vous n'avez pas du tout le
même potentiel de production de biomasse
si vous faites pousser des tomates et
des concombres plat par contre vous avez
un potentiel de production de biomasse
qui deux fois deux fois trois donc si on
veut aménager un système sol vivant sous
serre pour des poivrons on va pas avoir
besoin de nourrir autant que si on fait
de la tomate ou les pros en bas à gauche
là je vous ai mis une petite photo c'est
une photo que j'ai prise en mauritanie
alors c'est un peu dommage j'aurais dû
mettre la photo derrière le photographe
puisqu'en fait ici on est sur les bords
du fleuve sénégal dans un bras fort ses
fins un bras forcée du fleuve sénégal
est en face de vous vous avez sur cette
photo des roseaux des tifa qui font
entre 3 à 4 mètres de haut est juste
derrière le photographe en fait c'est le
désert mais vraiment le désert
mauritanie c'est bon ces 107 sahel mais
là ça commence à sembler a vraiment tout
simplement le désert est en fait du
simple fait qu'il y ait de l'eau on
arrive ici à voir des productions de
biomasse qui sont très très importants
il faut imaginer que les roseaux ils
sont à peu près gros comme des cannes de
maïs mais qui sont pas et se passer
comme dans un champ de maïs là ils sont
plutôt espacées de 5 cm
dix centimètres mais c'est vraiment très
très serré un homme peut pas circuler en
fait danser rosa et donc quand j'ai vu
ça je me suis dit mince il ya quand même
incroyable produit potentiel de
production de biomasse et si on veut
réussir à produire des systèmes
agricoles dans ces pays là il va falloir
redéfinir tous ces ordres de grandeur
est donc en cherchant dans la
bibliographie on recoupe en quelques
données et puis 11 ans des observations
terrain comme on a là sur la photo
en fait on se rend compte que le
potentiel de production de biomasse il
est plutôt de 300 400 tonnes de matière
sèche par hectare et par an puisqu'on
est dans un contexte là où ses pas on
n'a pas ici 200 ou 300 jours de soleil
par an on à 360 jours de ça les parents
extrêmement rare qui est des nuages et
il fait tout le temps entre 25 et 40
degrés et donc l'ordre de grandeur on
retrouve là c'est bien d'avoir une tonne
de matière sèche par hectare et par jour
et ça je dirais potentiellement c'est un
peu l'extrême qu'on peut avoir sur terre
à droite j'ai mis une photo de forêt
tropicale humide qui à mon avis doit
produire des dépôts dans ce qui doit
avoir des potentiels de production de
biomasse à peu près similaire voilà
c'était juste pour faire un petit peu un
couvrir tout un éventail de contexte une
petite remarque sur la notion de
biodiversité dansez dansez contexte là
parce qu'on a un peu fatigué avec ça
pendant des formations là j'aimerais
faire une petite remarque sur la notion
de biodiversité dans le sens où très
souvent dans les discussions que je peux
avoir et dans les réflexions du monde
agricole où j'ai l'impression qu'on est
tout le monde est en train d'essayer de
rechercher au maximum l'apparition de
biodiversité dans ces systèmes
elle est évidemment importante entre un
système complètement dégradée où il n'y
a jamais de nutrition d'un sol et un
système en sol vivant on sait qu'on a un
le développement de la biodiversité un
rallongement des réseaux trophiques
excès nos diversités elle est utile pour
réussir à maintenir la santé des plantes
mais il ya quand même un facteur
important biodiversité qu'il faut
souligner c'est bien la régularité la
stabilité du contexte pédoclimatiques et
là les deux photos en bas elles sont je
dirais à ses illustres hante ici à
gauche vous êtes en mauritanie et le nid
est en fait là les roseaux si vous lisez
dans les pieds dans l'eau
et le niveau de l'eau est absolument
tout le temps le même donc on est dans
un contexte pédoclimatiques extrêmement
stable avec de l'eau du soleil une
génétique adapter en permanence
et effectivement quand on regarde ces
écosystèmes la de roseaux il n'y a pas
une biodiversité extraordinaire dans ce
système parce que en fait c'est partout
la même plante c'est partout le même
système mais il ya quand même une
certaine biodiversité mais elle n'est
pas aussi développé que dans une forêt
tropicale humide vous allez avoir un
contexte plus complexe avec je ne sais
pas des montagnes des rivières des
pentes des sols différents des tempêtes
qui de temps en temps font tomber des
arbres qui font des trous et dans la
canopée etc etc
donc c'est un point important à
souligner c'est que la biodiversité
elle est née pour obtenir de la
biodiversité c'est nécessaire d'avoir
ainsi que de la fertilité important
néanmoins un autre facteur pour obtenir
de la biodiversité c'est bien d'avoir un
système aussi variés non pas en termes
de contexte et de climatique mais en
termes de micro contexte comme je vous
disais est ce que vous avez une rivière
et c'est un excès et donc c'est pas
parce que les roseaux et les typhas ou
la canne de provence fait légèrement de
baisser la biodiversité localement que
c'est un drame écologique catastrophique
dans les faits des roseaux du miscanthus
ou de la canne de provence
bah ça tient les soldats empêchent
l'érosion ça fait de l'eau propre et ça
produit quand même beaucoup de biomasse
donc c'est quand même très intéressant
c'est un petit aparté donc ça il ya
beaucoup de textes je suis désolé mais
c'est un pas important c'est à dire que
pour réussir à développer ces systèmes
en sol vivant avec des intensités du
cycle de la fertilité des contextes où
le cycle sera plus intense
on s'est posé aussi la question de
quelle devait être l'intensité de
l'activité biologique du sol et comment
la mesurer
et comme vous le savez à ver de terre
production on s'intéresse aux vers de
terre et en prenant le sujet dans tous
les sens je me suis rendu compte que
évidemment on va dire sans doute l'
indicateur de l'intensité du cycle de la
fertilité le plus simple à mesurer le
plus évident est le plus utile au final
le plus représentatif c'était sans doute
les lambris siens
on a repris les chiffres de marcel
bouchez tout simplement c'est des
chiffres on a déjà donné redonner
redonner marcel bouchez nous explique
que donc la population standard de vers
de terre en france et 1,2 tonne donc là
encore une fois de plus ces moyennes moi
de ce que je peux trouver dans la biblio
donc c'est 1,2 tonne de vers de terre
ont besoin d'une nutrition qui est d'un
ordre de grandeur de 30 tonnes de
matière sèche par hectare et par an est
donc sévère aux terres font faire plein
de choses ils vont remuer 1 400 tonnes
de terre parents ils vont creuser des
galeries vont faire énormément de choses
mais ils vont aussi faire un truc
intéressant c'est produire de la zot et
là on a une chance inouïe on doit
remercier une fois de plus marcel
bouchez c'est que marcel gauchet linden
dans toutes ses études un ordre de
grandeur de cette de ce site de la zot
liés aux l'ombrie siens puisque marcel
nous explique que vous avez à peu près
70 80 % du site de la zone qui passe par
les l'ombrie siens dont principalement
par les muqueuses du nombril tiens à
m'excuser de l'ombrie sien c'est de la
bave de limaces ni plus ni moins et que
l'ensemble de cette sécrétion azotés qui
a mené aux plantes
ça représente à lui tout seul à peu près
70 % du cycle de l'azoté qui est
absorbée par les plantes de toute la
zone d'absorber donc ce qu'on comprend
c'est que en ordre de grandeur dans un
contexte pédoclimatiques imaginons une
prairie la prairie va absorber
durant l'année il périt assez poussant
doit absorber à peu près 8 sensibilité
d'azoté par hectare et par an que cet
azote à va être sécrétée par à peu près
une tonne de mauriciens qui eux mêmes
auront été nourris avec les racines les
exsudats racinaire les pailles de la
prairie et que toute cette matière et
nick va représenter à peu près 30 tonnes
de matière sèche par hectare et par an
est donc en fait ce que j'ai fait tout
simplement c'est que j'ai pris ces
quelques chiffres et je me suis dis à
chaque fois qu'on va avoir un compte
expédier climatiques un peu plus chaud
longtemps dans l'année un peu plus chaud
en intensité
un peu plus humides ont duré dans
l'année et un peu plus d'une mine en
intensité
eh ben on va multiplier d'autant plus
tous ces chiffres et en les multipliant
ça va finir pas il va falloir qu'on
atteigne une intensité du cycle de la
fertilité
utile suffisante pour faire pousser des
plantes donc un exemple très simple une
tomate très très productive
il va lui falloir à peu près 1500 unités
là zot très souvent nos cultures en fait
en termes de besoins de fertilité en
tout cas dans la guitare classique on
les connaît par leurs besoins en azote
on connaît aussi les autres besoins mais
le premier des besoins on doit remplir
pour réussir à faire pousser la plante
c'est le besoins en azote et donc les
chiffres de mars elles sont intéressants
puisque on peut proportionnée la ration
du sol mesurer la population hongrie 6-1
pour voir si l'activité biologiste et
suffisante et derrière on va s'attendre
à avoir une quantité la zot suffisante
pour faire plus et la culture dont je
vous remets le schéma ici nous aurait
fait reposer et prendre le temps de la
regarder ça c'est alexandre dans votre
équipe qui nous avait fait ça en parlant
que les chiffres de marcel voilà un ver
de terre je leur explique pas à quoi ça
ressemble exactement
donc l'intérêt je vous dis j'ai des
serres chauffées ça je vais passer assez
rapidement c'est qu'on peut contrôler
l'eau pour contrôler la température etc
etc
on va passer taille la calera temps mais
je vais passer quelques mots je voulais
aller directement à la tomate
voilà est donc en fait qu'est ce qu'on a
fait pour réussir dans ces contextes là
à faire pousser des tomates qui sont des
plantes tropicales donc je vous disais
1500 unités d'azoté nécessaire pour
faire pousser une tomate à 50 70 kg au
mètre carré
là on a fait un calcul très simple on
s'est dit à 2508 amazon une tonne de
vers de terre va sécréter 600 à 800 et
donc je vais avoir besoin d'une
population de vers de terre de tonnes 34
tonnes et donc je vous dis ça
aujourd'hui puisque en fait après un an
et demi décès on s'est rendu compte que
les chiffres restent on est vraiment
bien c'est à dire qu'on a pris des
systèmes comme ça on a fait des bagues
des andains fin on a fait des dizaines
de modalités différentes
et en fait on a vu que si dense en juste
une précision tout de même c'est que
dans ces bacs et ça c'est un point
important je vous disais peut-être qu'il
faudra et donc ici vous avez un an d'un
partisan d'un différent des bacs
comment voulez que l'activité biologique
serait développe très rapidement en fait
on a inoculé des vers de terre et pij et
des aînés d es sénia fait-il à et
quelques autres sortent des piges et
puisque c'est vers de terre en fête se
multiplient extrêmement vite et donc
nous on voulait réussir à re développer
une activité biologique très intense
très rapidement dans ses bras et on
arrive aujourd'hui donc à produire des
populations vers de terre suffisante
pour nourrir nos tomates en l'espace de
quatre à six mois donc les calculs ils
ont été très simple c'est qu'on s'est
dit a besoin de 1500 unités résonne pour
ça il va me falloir à peu près trois
fois la population standard trois fois 6
103 700 on va arriver un peu au dessus
de 1500 on va y arriver
et pour ça il va falloir nourrir nos
verres de terre probablement avec une
ration du sol qui sera le triple de ce
qu'on avait deux de ce qu'on me donne
comme chiffres habituellement mais qui
n'est qu'une moyenne et normalement ça
devrait fonctionner et donc c'est ce
qu'on a fait on a mis à peu près un
ordre de grandeur de 100 tonnes de
matière sèche par hectare et par an dans
les bacs ou en plusieurs rapports etc
on va passer les détails mais on a et on
a bien vu se développer une population
des pigeons qui était d'un ordre de
grandeur de 3 à 4 tonne de vers de terre
et à et on a tout d'un coup eu des
tomates qui ont réussi à pousser
qu'avait leurs besoins qui était
pleinement satisfait et on avait nos
rendements et donc c'est vraiment
intéressant parce qu'on se rend compte
que quand les populations gare de terre
quand on les mesure elles sont encore à
une tonne 5 et ben en fait on voit qu'on
a un léger déficit en azote que la
plante est plus moins vite que les
autres
et dès qu'on va augmenter la ration du
sol on va voir une augmentation de la
population vers de terre et là les
tomates vont se mettre un pouce et par
hectare
donc je trouve ça très intéressant
puisque aujourd'hui en fait on observe
dans ses systèmes là qu'on peut régler
l'intensité du site de la fertilité
uniquement en faisant varier donc je
vous disais la ration du sol dans ce
système là on s'est rendu compte que les
piges et est sans doute intéressant
puisqu'il se multiplier très très vite
on va aussi introduire les autres
espèces mais lui se multiplient très
vite donc on part sur des inoculum d'à
peu près 10 kg et on arrive on laisse
pas je vous dis de quatre à six mois
à des populations qui avoisine les 3 4 5
tomes suivants les essais qu'on a fait
je vais vous donner un astuces pour
réussir à multiplier le plus vite
possible les vers de terre est figé
puisque on a vous n'êtes peut-être vu
sur la chaîne youtube on a fait des
vidéos récemment sur la reproduction des
épis g il ya quelque chose qui n'avait
pas été dit qui est très important c'est
que si vous voulez vraiment nourrir
énormément vos verres de terre est figé
et même les gros ver de terre ça a
fonctionné
donc ils se multiplient très vite il ya
un point important c'est la
granulométrie de la nutrition c'est dire
si vous mettez des cards matière
carbonée sur le sol qui ont des morceaux
d'une taille supérieure à 5 et 10 mm et
vers de terre pourront pas les absorber
quand même au dessus du millimètre
au-dessus de 3 millimètres ont du mal à
absorber par contre si vous avez une
matière carbonée qui a des morceaux des
particules inférieures au demi
millimètre là les vers de terre peuvent
gérer sans qu'ils aient besoin de crédit
gestion par les microorganismes du sol
par les champignons les baquets et donc
il ya quelques aliments comme ça qu'on a
trouvé attendait j'en avais des photos
d'un pas je vais pas les retrouver tout
de suite il ya quelques aliments comme
ça qu'on a trouvée pour nourrir
très rapidement les vers de terre donc
c'est déjà tout ce qui est granulés
organique bio vous pouvez trouver ça
aller vers de terre le mans très très
bien
la sueur il absorbe bien et vous avez
aussi je pense l'aliment préféré du ver
de terre c'est le granulé de paille ça
c'est quelque chose dont ils raffolent
et il en revanche des quantités
incroyables et sa salle et multiplient à
une vitesse stratosphérique
voilà voilà qu'est ce que je voulais
rajouter d'autres je crois que mes vingt
minutes commence à avancer donc juste
quelques petites perspectives sur la
suite de toutes ces réflexions
donc on a fait tout ce travail de
fabrication d'un site de la fertilité
dans des bacs grâce aux épis j'ai un
petit commentaire supplémentaire c'est
que là vous voyez sur cette photo en
fait qu'il faut bien comprendre que nos
3 4 tonne de vers de terre ils sont
concentrés dans les bacs
c'est bien une moyenne hectares que je
vous donne et ça c'est intéressant c'est
à dire qu'en fait la fertilité on peut
là concentrée
si on avait des bacs sur la totalité de
la surface de la terre en fait on serait
une population gare de terre qui
seraient environ soit 3 donc on serait
plutôt à 12 15 tonnes
deux thèmes donc en commandite
concentration il ya vraiment beaucoup de
vers de terre dans ces bacs
jeudi on est à 3 5 tonnes à l'hectare
dans ses systèmes là notamment sur la
tomate on envisage de s'approcher
doucement de l'auto fertilité
quand on regarde à une tomate une tomate
de créer en fait la production de
biomasse des diables production de
biomasse des feuilles aller non
négligeable pour moi on s'approche
doucement des 40 50 tonnes de matière
sèche par hectare et par an donc on peut
être considéré que culture comme la
tomate elle est à moitié autofertile
quand même et donc là notre stratégie
c'est d'essayer de mettre découvert
permanent pour récupérer les derniers
photons qui sont pas utilisés je vous
disais adapter la génétique la tomate en
fait c'est une plante vivace donc c'est
ce qu'on est en train de tester la cette
année on aura les résultats dans pas
très longtemps d'ailleurs à la fin de
l'été on en a déjà tous les résultats
fille serait bouclé les tomates 1 on est
en train de les mener en qui va sans les
faisans marketés c'est à dire qu'on va
prendre une fois ou deux fois par an les
lianes les remarques étaient dans le sol
coupez la vieille diane le vieux système
racinaire donc on est en train de
surveiller tout ça avec des capteurs
spécifiques et donc probablement qu'on
va réussir à faire en sorte que les
tomates on n'est pas besoin de les
replanter mais qu'en fait pour les
conduisant vivace on se remarque pas en
permanence
on est en train de réfléchir au stade de
la réflexion à développer ça aussi pour
les poivrons les aubergines les
concombres les cons qu'on va faire des
essais rapidement on est aussi en train
de travailler à une stratégie je dirais
qu'il s'adaptera dans d'autres contextes
que ces serres chauffées mais plutôt
pour les serristes en plein champ et
notamment ceux qui ont des problèmes de
nématodes et des agriculteurs qui ont
des gros points de nématodes dans des
systèmes de production classiques et
donc pour essayer de résoudre ce
problème on va travailler non pas sur
des gros seins trop massif comme on a
l'habitude parce que ça coûte un peu
cher
c'est un peu complexe à mettre en oeuvre
et puis si dans la rotation il ya
d'autres cultures ça peut être compliqué
pour ces producteurs
je dirais un niveau d'exigence en termes
de qualité produit qui est très élevé
donc là ce que je suis en train
d'explorer c'est là toutes les pistes
d'intrants terrebonne est donc là ça
fait quelques temps qu'on fait des
dirais-je des intrants sucre
les en amidon l'huile végétale au pied
des tomates pour redévelopper localement
l'activité biologique les réseaux
trophiques dans les racines et essayer
de lutter notamment contre un certain
nombre de maladies fongiques et
notamment les nématodes
on espère que ça a fonctionné et par
dessus on va rajouter tous les
champignons mycorhiziens etc et tous les
champignons qui sont disponibles dans le
commerce
et puis la dernière piste c'est que dans
ce système là il nous reste encore
quelques problèmes de parasites aérien
et donc là on est aussi sur des
réflexions sur comment favoriser
notamment les populations d'arachnides
parce que c'est des systèmes très
verticaux voyez tout ce que tomates
concombres etc
les araignées et peuvent très facilement
se développer et donc on est en train de
réfléchir à comment comment dirais-je
développer élevé des populations
moucheron de petit insecte volant pour
surdéveloppé rallonger les réseaux
trophiques des populations d'arachnides
et peut-être les populations d'autres
insectes pour l'instant je me focalise
un peu surprise à lille mais on verra
par la suite

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