Marc André Sélosse, De la biodiversité du champ au microbiote & conclusion de la journée

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (24 mars 2020) - Marc-André Sélosse - Durée : 74 minutes

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Pendant deux semaines, on vous propose de (re)découvrir la journée agroécologie au Salon de l'Agriculture 2020 !


Transcriptions

alors on va attaquer la dernière table

ronde de la journée dont le sujet
justement la biodiversité parce que on a
quand on parle de biodiversité on a
tendance à penser à la biodiversité dans
les champs tout ce qu'on a vu ce matin
les oiseaux les papillons les insectes
et à l'autre bout de la chaîne c'est la
biodiversité alimentaire ça va être la
question par exemple des semences de pas

Afficher la suite

forcément manger une seule variété de

tomate mais de manière beaucoup plus
large et l'idée aujourd'hui c'est 2
voilà par rapport à ce qui nous
intéresse l'agricole et l'alimentaire
c'est de faire ce sur cette table ronde
qu'on va on va démarrer c'était ce lien
holistique globale du sol tout ce qu'on
a vu ce matin jusqu'au microbiote voilà
et le voir avec différents intervenants
qui sont là qui éclaireront ce point de
vue ce point de vue de l'or de l'or
de leur endroit on va dire alors pour
cette table ronde je vais appeler du
coup sophie durand de microbiome
foundation qui je crois est de l'autre
côté dans la porte est pas entré dans la
salle on à marc-andré c'est l'os qui est
pareil l'extérieur pierre-marie brise ou
alors bienvenue à les y monter sur scène
et puis monsieur jean christophe badi
qui nous vient du du gers
voilà avec qui qui agriculteurs sur des
sols vivants dans des systèmes de
biodiversité et qui travaillent sur des
avec des semences anciennes
alors merci déjà à vous d'être sur scène
je vous donnais un troisième micro les
hits monsieur professeur c'est l'os
madame durand alors j'ai fait cette
petite introduction pour dire que
aujourd'hui on a essayé de traiter cette
question de la biodiversité de manière
assez assez holistique assez globale et
est aujourd'hui on a deux champs de
recherche qui qui sont assez nouveau
c'est de connaître ce qu'il ya dans un
sol toute cette microbiologiques ya dans
le sol et puis de l'autre côté de la
chaîne se ses recherches du microbiote
qui tous les jours on en apprend un peu
plus sur cette flore intestinale
notamment qui est qui doit être qui doit
être entretenu maintenu et puis
et puis qui doit appelle à une certaine
diversité
alors peut-être pour commencer une
question à marc andré ça se peut nous
faire un petit point sur toutes les
avancées en matière de biodiversité dans
les sols de microbiologie je crois que
c'est fait quand même tu as ta grande
spécialité aujourd'hui c'est vrai qu'on
a quand même vu depuis ce matin les
pratiques agricoles qui permettent de
favoriser cette biodiversité déjà dans
les sols c'est le va dire le ferment
premier de cette biodiversité
ou alors il nous est arrivé une double
histoire malheureuse dans dans la
période disons dans les deux derniers
siècles
c'est que d'abord on est trop gros on
n'a pas vu que le monde était fait de
microbes et que sur un océan de microbes
flottille quelques cours aux animaux ou
quelques plantes le monde microbien ça
c'était pas intuitif
la deuxième chose c'est qu'on a fait à
propos de la plante exactement la même
erreur que celle qu'on a fait à propos
de nos sociétés on les a conçus comme
des objets en eux mêmes d'ailleurs on a
ces notions d'organismes ou de société
qui implique une sorte de clôture
opérationnel c'est à dire c'est des
choses qui se régule de l'intérieur qui
sauverait de l'intérieur et on n'a pas
du tout vu qu'en réalité ces choses
étaient profondément liés par de
multiples façons un environnement qui
non seulement lui imposer des limites
mais aussi lui donner peut-être aussi
les façons d'agir
bon alors pour nos sociétés ça s'appelle
la crise écologique moderne pour la
plante c'est juste ce qu'on a fait c'est
tenait la plante sont arrivés besoin est
les malades va on va tuer tous les
microbes qui sont dessus elle a besoin
d'être fausse at on va le lui donner et
on l'a complètement leye que
historiquement tristement je veux dire
je parle de millions d'années ou de
centaines de millions d'années la chute
dans l'histoire biologique de ce système
ces fonctions là étaient remplis bon
alors d'une façon pas parfaite mais
d'une façon qui est appuyée sur des
microbes et donc effectivement que
c'était la vie microbienne du sol qui
était d'abord le vecteur des produits
bruts par exemple les autres qui dans le
sol il vient microbes deuxièmement lâche
mineurs le le pourvoyeur de la racine
lasser les champions qui font des
mycorhizes et puis quand même temps tous
ces microbes qui sont là on avait un
intérêt vital à la santé de la plante
ce qui en fait la plante il en mange une
partie y mange des exumas il mange des
cellules mortes
il manque des produits qu'ils soient
acheminés de la plante vers le sol et
donc qu'ils sont indépendants sorte à la
plante non plus la plante est en bonne
santé plus eux mêmes ils en bonne santé
donc ils sont sélectionnés mécaniquement
pour améliorer la santé de la plante et
en particulier pour faire obstacle aux
toxiques du sol je pense au calcium par
exemple la plupart des plantes
calcicoles ne supporte pas le calcium
s'ils n'ont pas de champignons
mycorhiziens ou aux pathogènes et donc
finalement aujourd'hui on se retrouve
avec ce constat qui est bien établie en
recherche qui vient microbiote végétales
et qui a un microbiote du sol qui sont
responsables de la production végétale
et on se re on a couramment des
pratiques qu'il honnit en agriculture en
particulier et donc le tout l'enjeu
c'est d'arriver retrouver ça sans
acheter les premières poutres pas l'un
peint pas venu dans le commerce qui vous
propose de remplir ce ce projet un
l'idée s'est lâché des choses qui
marchent ou en fait de rien acheter il
retrouvé les gestes qui marche et là je
pense je vois quelques personnes dans la
salle qui ont déjà dû vous parlez d'un
ensemble de gestes qui marche et du coup
peut-être à l'autre bout de la chaîne
hors jeu je m'adresse plus tôt un assaut
figurants de microbiome fondation
comparer on assez ces nouvelles
connaissances sur le sur le microbiote
comme un parallèle où d'un côté on va
voir des pratiques agronomiques qui vont
nous faire avancer vers plus de santé
sur les sols les productions et du coup
quelques ailes en ou en est-on par
rapport aux microbiote et peut-être
représenter la microbiome foundation
aussi au passage
bonjour alors un microbiome farm est
jeune c'est une fondation qui s'occupe
de financer la recherche sur le
microbiome et en même temps de
sensibiliser le grand public sur
l'importance de
de la préservation de ce microbiote et
s'il vous plaît parlez plus près du
micro le maître au menton comme ça
d'accord et donc aujourd'hui on se rend
compte qu'il ya beaucoup de recherches
sur le microbiome et qui est à même de
faire comprendre que nos trains
diversité interne a été appauvrie
de la même façon que l'écosystème
planétaire et cette recherche l'un est
très importante pour nous pour faire
comprendre qu'il faut préserver et
retrouver cette diversité interne donc
la recherche sur microbiote c'est une
recherche qui a 10 ans aujourd'hui
donc il ya encore dans son enfance qui
comme on disait marc andré a beaucoup
encore à se développer
et on constate que avec tout
l'environnement tout la façon dont
l'environnement a été ces dernières
années a perturbé et l'écosystème de
notre planète et notre écosystème
interne
on a une très grande un très grand
appauvrissement de cette micro biot
interne et que avec cela s'est développé
un terreau fertile à l'émergence de tout
un tas de pathologies donc notre combat
là microbiome fin des choses c'est de
dire que fondamentalement aujourd'hui
notre état de santé il est lié à ce
microbiome et que on peut prendre un
certain nombre d'actions très importante
pour le préserver et ainsi préserver
notre capital santé
donc la microbiologie des sols à deux
actions principales la première c'est de
financer la recherche académique les
recherches cliniques et les recherches
fondamentales sur le microbiome pour
soutenir des travaux qui permettent de
comprendre comment est-ce qu'on passe de
cet état de perturbations d'une
microbiome qu'on appelle la dce jose
à l'émergence de maladies chroniques et
on en parlait tout à l'heure avec
marc-andré il ne vous a pas échappé que
dans les années
20e siècle un certain nombre de siècle
auparavant
l'homme était soumis à beaucoup de
maladies infectieuses qu'il avait du mal
à combattre avec l'avènement de
l'antibiothérapie et d'un arsenal
thérapeutique tout à fait important on a
réussi à combattre ces maladies
infectieuses mais on a ouvert le champ à
l'émergence de maladies chroniques et
ses maladies chroniques sont liés
d'après le consensus scientifique a à
notre environnement
or aujourd'hui la microbiome foundation
a donc vocation à financer cette
recherche pour comprendre comment on
passe de cette perturbation du
microbiome à cause de la perturbation
liée à notre environnement
jusqu'à l'émergence de toutes ces
maladies chroniques
c'est le premier axe fondamental
deuxième axe fondamental c'est de
pouvoir faire oeuvre de transmission de
ces savoirs la auprès du grand public
sur l'importance de la préservation de
ce microbiote et ce au travers d'un
levier quotidien qui celui de
l'alimentation d'alimentation
c'est un levier qu'on est tous au jour
le jour qui est très puissant et qui
permet de moduler ce micro bio mans et
en le modulant on a des ressources donc
quotidiennes pour pouvoir atteindre
peut-être pas une harmonie totale du
microbiote mais restaurer autant que
possible l'harmonie qui est vital à
notre bon état de santé
donc ce sont les deux axes voilà de
cette fondation et des sujets qui nous
passionne beaucoup parce qu'ils sont
très et les raisonnements avec les
questions de la biodiversité de nos sols
et de la biodiversité au niveau
planétaire
j'en profite pour passer la parole à
monsieur bah dis donc vous qui êtes
agriculteur dans le gers et et vous
faites la biodiversité c'est vraiment le
moteur de votre production des sols
vous avez des en agroforesterie vous
avez des ruches et c'est enfin vous êtes
dans un système qui est
peut-être le plus qu un des plus complet
qui soit et vous travaillez aussi sur
des semences anciennes et je sais avec
par exemple
roland feuillas ce qui fait sa démarche
de pain santé 1
voilà donc comment vous vous inscrivez
quand dans ce maillon de la chaîne et
aussi sur ses commandes un petit peu à
dire plus spécial pour arriver à un
aliment qui qui produisent de la santé
bonjour déjà merci de le recevoir
c'est marrant ce que vous disiez parce
que les battles et bactéries qu on
trouve sur la langue
on les retrouve sur le premier
centimètres de sol ce qui pousse à dire
que le le sol est un tube digestif
donc l'histoire des variétés anciennes
ça a été un choix parce que quand on
part sur un sol vivant quand on y met
des graines justement moderne
elles sont pas habitués à ça on a juste
oublié que les graines les variétés
anciennes c'était des graines accueille
des jeunes et qui ont connu des climats
enfin plusieurs climats et qui sont le
mieux adapté le plus rustique et le plus
résistant donc un semences et graines
ça a commencé au tout début avec les
céréales parce que justement elle avait
elle produisait beaucoup de païens qu'on
pouvait restituer au sol notamment
beaucoup de carbone
donc c'est ça a commencé avec ça et
cette capacité à s'adapter
justement un sol vivant qu'on ne va pas
retrouver sur des graines moderne
donc c'est double intérêt et l avantage
de ces plantes là on peut les faire à
pâturer on peut les agresser on peut et
justement va avoir cette faculté à
toujours améliorer leur enracinement et
pouvoir aller puiser dans le sol des
minéraux que nous on a besoin des
vitamines acides aminés oligo-éléments
tout ça s'est planté là sont justement
habitué à ça le connaît
et du coup par exemple votre lien avec
la fabrication de pain derrière parce
que c'est tout un
une grande chaîne qui s'organise oui
alors l'avantagé qu'on a avec ce partage
ce partenariat avec roland feuillas
c'est que on analyse on regardait les
valeurs nutritives et on se rend compte
que une même graine de variétés
anciennes sur un sol vivant et sur le
travail et ce n'est pas du tout le même
résultat
donc il ya une corrélation entre le sol
et la plante et si on veut vraiment
avoir voilà une qualité nutritionnelle
il faut aller dans ces deux sens là et
on parle de biodiversité elle doit être
partout la biodiversité
elle est dans le sol dans les variétés
dans des cultures associées
elle est dans les auxiliaires ont parlé
des arbres ont parlé d voilà la
biodiversité elle doit être partout
comme elle l'est chez les êtres humains
et d'ailleurs je vois que vous avez des
systèmes de culture on est à peu près à
cette variété sur une même parcelle qui
pousse qui poussent ensemble
oui mais l'intérêt c'est que il faut
donner à manger à tout le monde pour pas
déséquilibrer la chaîne alimentaire et
sur un champ de blé ça va être dur de
nourrir des abeilles ou des insectes
pollinisateurs
non justement langues on va associer des
plantes et mes différents c'est toujours
pareil on essaye de déséquilibrer le
moins possible on va dire que cette
agriculture alors la paix l'agroécologie
on appelle tous les noms qu'on veut
c'est simplement l'agriculture paysanne
a qu'eux qui se faisait autrefois
et voilà essayer de moins de perturber
et on va dire que c'est une agriculture
de compromis voilà qu'est ce que je
commence je peux intervenir sans trop
perturber
parce que automatiquement dès qu'on
intervienne ont perturbé
pierre-marie brise ou du coup vous êtes
de chez blédina
donc on connaît très bien les les le
programme à terme d'agriculture et
génératrice et sait comment vous vous
saisissiez de ce juste sujet de la
biodiversité au sein de du coup de
danone et de médine en particulier alors
je sais pas forcément sur les pratiques
agricoles donc aller vers plus d'amour
écologie mais aussi une diversification
de dés des variétés qui sont mises dans
vos productions
bonjour a tous déjà donc merci d'avoir
habité
déjà moi j'ai ressenti beaucoup de
fierté à l'intervention précédente
en entendant le nom danone site et sur
ce qu'on vient de publier donc je merci
à la personne qui l'a qu'il l'a
mentionné moi ça me fait du bien
pour répondre à votre question
en fait chez danone on a un programme
qui s'appelle une planète et une santé
donc en anglais one planet owens est en
fait moi en vivant sa de l'intérieur
j'ai l'impression qu'il ya deux deux
mondes qui travaillent sans se parler
donc on a des gens qui travaillent sur
la planète et moi c'est plutôt mon cas
sur la partie à moins gricole on va dire
la plaie la santé et on a plutôt nos
équipes de r&d nutrition et voilà chacun
a ses plans d'actions chacun avance et
voilà honnêtement je découvre ces sujets
biodiversité ça m'intéresse beaucoup
mais on va dire c'est pas mal je suis
pas un spécialiste
en fait je crois beaucoup que la
biodiversité peut nous permettre de
rejoindre ces deux mondes par le sol par
les semences et donc le microbiote du
sol et le microbiote intestinal et en
fait j'ai eu le déclic ya quelques
semaines en disant en fait ça fait deux
ans que je parle d'un mois gricole aéré
dénutrition est en fait personne ne
m'écoute voilà ça c'est dit
donc là je pense en tout cas moi je
conseille être convaincu que j'ai un
sujet en tout cas un terrain sur lequel
on va pouvoir ouvrir une discussion
après je fais un aparté le manque de
biodiversité les uns du ciel on en est
responsable
ça fait vingt trente quarante ans qu'on
a standardisé qu'on a mis les cahiers
des charges
on a pour moi c'est la mangue rigole
s'adapte à l'industrie je pense qu'on a
que c'est ça qu'il faut qu'on revisite
cette année on avait un projet sur la
paix sur les pommes on utilise 100 % de
pommes golden dans nos petits pots parce
que c'est la meilleure pomme la plus
sucrée celle qui convient mieux aux
pieds de bébé bien sûr ça c'est l'airé
de nutrition mais moi je leur dis mais
en fait des vérités on a des milliers
donc on aurait un projet de mettre de la
pomme gala ou
c'est du lourd voilà c'est la première
étape c'est du changement le changement
de là c'est une prise de conscience et
ensuite on fait des actions donc là on a
mis les actions va dire petit mais déjà
c'est une révolution pour nous de mettre
de la gala dans nos recettes
mohamed de l'opal de la gold rush sur le
bio mais ouais je vous montre aussi d'où
on vient c'est à dire qu on a vingt
trente ans de personnes aussi combes et
quand on baignait dans ce monde et qui
ont été habitués à recevoir une carotte
là même toute l'année une seule variété
et assure qu'elle a le même goût toute
l'année on a des dégustations et des
experts de la dégustation en interne qui
sont capables de refuser des lots parce
que la carotte n'est pas c'est sucré
c'est pour vous poser aussi d'où on
vient
je pense la prise de conscience chez
d'un homme en là et voilà notre pdg très
engagée sur le sujet et biodiversité
c'est un combat donc on mois et en tout
cas en tant que blédina et en tant que
mes convictions j'ai envie d'ouvrir ce
sujet la partie variété des armes est
également toute la partie se vend sur
légumes
on a un gros sujet à ouvrir donc on a
plutôt en train d'explorer le sujet de
se faire aussi des convictions parce que
les coûts de lysekil expertise on
l'apprend en interne
en tout cas moi j'y vois vraiment un
moyen de reconnecter les deux mondes
deux planètes et santé un merci à
peut-être marc-andré quand on a beaucoup
parlé de sol de transformation au niveau
des parcelles
comment on fait pour garder ses toutes
ces valeurs qui sont créés et quand on
est sur des systèmes de sols vivants
pourrait garder un peu plus loin dans la
chaîne alimentaire notamment jusqu'à la
transformation une réponse mais j'ai
peur de pas avoir beaucoup de réponses
intelligentes a donné à saper sa me
intra dire que je ne sais pas ce qui est
un peu mon métier mais il ya quand même
une chose ou deux que j'ai repéré et la
première c'est que finalement on
derrière toutes ces histoires ils se
cachent des mécanismes assez assez
homogène que ce soit dans la physiologie
de la plante celle de l'entrée
alimentation ou dans le maintien et la
qualité par exemple d'un produits
fermentés je passe vous avez réalisé
qu'on nous parle de prébiotiques pour la
santé humaine on nous dit voilà il faut
en manger des fibres bon parce que les
fibres en fait c'est pas des gestes pour
nous c'était juste pour le microbiote et
dans le même temps il a d'autres qui le
dit ça il faut être du carbone dans les
sols oui ben c'est là
c'est le pilotage de la diversité
microbienne en amenant la nourriture
donc il ya quelque part derrière ceux
qui se lèvent là quelque chose qui est
assez simple conceptuellement d'accord
et que maintenant il faut aller creuser
dans dans tout l'est dans tous les
tous les compartiments finalement de la
chaîne de production alimentaire mais si
je vais pas répondre à la question je
vais dire autre chose parce que j'ai
entendu deux formules qui vont
intéresser la première c'est que on
parlait de personnes qui étaient payés
dans un système de pensée qui ne
préparait pas à penser biodiversité et
on parlait de responsabilité des
industriels mais alors je voudrais pas
ne serait pas t'étonner complètement ses
responsabilités et ces personnes là mais
qu'est ce qui s'est passé en fait il
manque juste un truc dans ce
raisonnement un troisième compartiment c
le consommateur n'est ce pas sur le
consommateur final longtemps qu'il a
consommé ce que lui propose industriels
tant qu'il n'a pas réalisé qu'il avait
c'est en son mot à dire sur justement
les types de produits bon bah
effectivement l'industrie ont pu faire
ce qu'ils faisaient
et puis d'ailleurs ces industriels eux
mêmes et ces personnes baigné dans un
certain monde
il était le produit d'une formation
finalement il était sorti de
l'université ou d'une école dans lequel
on leur avait appris à faire comme ça
parce que je suis en train de vous dire
c'est que finalement on peut pas faire
le pôle économie dans notre système
puisqu'on en train dé qu'un dd est
d'augmenter l'écosystème et qu' on est
tous maintenant d'accord que les
microbes sont dedans il va falloir
mettre quelque chose d'autre dans ces
écosystèmes est quand même le prédateur
majeur dans les écosystèmes agricoles
le truc qui mangent l'essentiel de la
biomasse des écosystèmes à l'école c'est
l'homme le consommateur et si on prend
les gens dans la rue des citoyens à
témoins en termes de formation initiale
de ce qui se passe non seulement demain
à faire les consommateurs qui iront avec
une sorte de vigilance par rapport au
produit et qui vient est rond de
réévaluer les pratiques industrielles
ça c'est pour par rapport à la soif d
inscrire l et d'autre part ces gens là
ils viendront un jour des opérateurs et
ils ne perdront plus de la même façon et
finalement y seront baigné dans un autre
monde pour reprendre votre formulées et
ils agiront différemment ce que je suis
en train de dire c'est que là on tourne
désolé de le dire comme ça un petit peu
en rond autour de nous parce que je
pense que la plupart d'entre nous ici
sont sont convaincus le combat c'est le
citoyen et la formation de tous les
citoyens
parce que sans formation il n'est pas de
liberté le temps de liberté de consommer
et de regarder un petit peu
quels sont les produits proposés il est
plus vertueux j'ai répondu à côté mais
c'est ce qui m'ennuie dans toutes les
discussions que que j'ai dans des
cénacles comme cela où je suis
profondément heureux d'être ça c'est pas
le problème mais c'est que il ya cette
idée comme une autre il faut exporter le
combat ailleurs plus loin le combat
c'est la formation initiale biologie
dans les cursus initiaux et et l'éveil
du consommateur qui est la force qui
peut décider de l'agriculture de demain
c'est pas nous qui allons décider et du
coup j'avais cet effort de culture c'est
le même de l'autre côté
peut-être vous pouvez nous dire quelques
mots sur cet effort de culture sur le
microbiote aussi merci marc andré
effectivement c'est bien là la vocation
de la micro d'europe1 des jeunes c'est
de donner quelques clés de compréhension
de ce que sont de ce qu'est une
alimentation qui est favorable aux
microbes yoma alors on sait que la
nutrition c'est un sujet qui est
complexe parce qu'il ya une notion
nutrition personnalisée et de
variabilité par individu de la réaction
aux aliments qu'on ingère malgré tout il
ya un certain nombre de grands concepts
sur lesquels la plupart des
scientifiques aujourd'hui s'accordent ya
un consensus après on sait tous qu'un
consensus à vocation en sciences à être
mise à mal à un moment donné avec
l'avènement de nouvelles informations
mais aujourd'hui il ya un certain nombre
de choses qui est important de savoir
alors je peux les rappeler la rapidement
mais l'alimentation riche en fibres
c'est fondamental et fier pour ce sont
ces l'alimentation de choix des
bactéries qui sont bénéfiques à notre
fonctionnement
or ces bactéries ce qu'il faut
comprendre c'est que en elle-même ce
qu'elles se nourrissent et ce qui est
important c'est ce qu'elle produisait
produit ce qu'on appelle les métabolites
et ses métabolites sont autant de
signaux qui se renvoyaient corps humain
aux différents systèmes au système
immunitaire ou système métabolique au
système nerveux pour qu'il fonctionne de
façon adéquate et dès lors que ces
bactéries ne sont plus nourris avec des
fibres ou avec leur alimentation de
choix les bactéries pathogènes prennent
le dessus je suis assez schématique mais
ça permet de comprendre et donc on n'a
plus les signaux
du pour le bon fonctionnement de ce ou
ces différents systèmes et de ses
organes avec lesquels le microbiote
interagit donc les filles sont très
importantes
parmi ces fibres il ya des films qu'on
appelle plus particulièrement les
prébiotiques et qui sont en fait des
aliments qui permettent
voilà très spécifiquement de nourrir
certains types de bactéries qui
produiront certains signaux très
bénéfique pour pour le corps humain et
puis au delà de cette notion de fibres
la notion de d'aliments non transformé
d'alimentation qui ne sont pas ultra
transformé de l'absence d'additifs est
fondamentale et plus en plus de
recherches aujourd'hui à l'institut
cochin totalement avec des gens comme
benoît chassaing sur le rôle délétère de
cet additif dans dans pour le microbiote
et une fille née pour notre état de
santé général ces additifs ce sont les
émulsifiants les colorants les
conservateurs cetera et cetera qui
évidemment ont des vertus pour conserver
les éléments a longtemps mais qui
malheureusement sont très délétère
parce qu'elles ont en général une action
pro inflammatoire sur le microbiote et
donc sur notre sur notre état de santé
voilà donc il ya un certain nombre de
choses aujourd'hui qu'on peut
effectivement transmettre comme
information au public pour que le public
fasse ensuite des choix en en étant
informés de ce qui est bénéfique pour
son microbiote de ce qui est bénéfique
pour sa santé il ya voilà beaucoup de
beaucoup de gens qui sont engagés dans
ce combat et nous on veut apporter notre
pierre à cet édifice
il faut effectivement qu'on fait naître
beaucoup d'énergie le chemin est encore
long
mais petit à petit les consciences
commencent à changer c'est qu'avec les
consciences qui changer le comportement
du consommateur qui changent que la
demande
que l'offre jeux d'hier aura in fine et
sera sera forcé de s'adapter bien
évidemment jean christophe va dit
peut-être qu'elle est la réception par
rapport à toutes vos pratiques de vos
clients ceux qui viennent vous voir à la
ferme etc
comment comment ils reçoivent tous que
tout ce que vous faites qui est quand
même tu es comme tous ceux qui tous les
agriculteurs qui était aujourd'hui mais
comment comment c'est reçu auprès du
citoyen alors déjà pour pour venir à la
ferme
il sonne dans une démarche importante
parce que né dans un petit village
il faut voilà c'est vraiment un choix un
choix nutritionnels qui est important et
nous on raconte simplement ce le
fonctionnement de la nature et notre
place au sein de ce fonctionnement
j'écoute j'écoute le discours que vous
avez et ce qui est qui frappe et qui est
passionnant c'est que le solde est
l'homme en fonction de pareilles les
plantes qui vont être bonnes pour le sol
on parlait des crucifères on parle on
parle du lien on parle des légumineuses
ces plantes là elles sont aussi bonnes
pour nous donc on parlait des couverts
végétaux le fait d'associer tout ça on
sait qu'on fait du bien aux sols et on
sait que la nourriture derrière va être
bonne
donc les gens qui viennent des personnes
qui viennent et les consommateurs à la
maison le discours est simple on essaye
justement de perturber le moins possible
et voilà ils ont de la nourriture saine
de la nourriture très important c'est
pas des colloïdes on a pu le voir on
travaille avec des cuisiniers avaient
des écoles où c'est que sur les portions
pour les enfants il est dominé par trois
voire quatre pour le même apport donc ça
veut dire que il ya une partie
intéressante à faire si on a un
survivant on a tous ces temps là on a
tous à y gagner quoi et voilà quand une
personne vient à la maison déjà dans sa
démarche la moitié du boulot est fait
grand marc andré petit jeu vous de
j'aimerais que tu rebondissent aussi sur
la question à parler des additifs et
c'est peut-être qu'il ya d'autres façons
c'est un spécialiste aussi les aliments
fermentés de la fermentation etc
d'autres façons de conserver les
iman qui peut-être nous faire plus de
bien que d'autres choses qu'on aurait pu
rajouter pour wii ce qui me venait en
fait en écoutant en tête c'est que
finalement il ya ici une autre grande
règle qui émergent qui est celle la
continuité de la vie c'est à dire que on
peut pas laisser un truc non vivent un
moment ça veut dire circuits courts par
exemple ça veut dire que quand on stocke
ya intérêt ce que l'aliment soit
fermenté parce que ça évitera que
n'importe quoi s'installe dessus et puis
toutes les vitamines que l'on perd ce
sont des vitamines microbienne que l'on
aura gagné sans compter qu'en plus
éventuellement ça commença à prédigéré
l'aliment en question et donc ça
augmente la capacité que nous avons nous
ensuite affiné a terminé cette digestion
as exactement comme quand on dit que
effectivement il faut pas laisser un sol
nu et qu'il faut toujours sur ce sol
avoir des cultures intermédiaires ou un
couvert végétal que d'ailleurs également
il ya des partis qui sont pas cultivés
sur lesquels on peut mettre d'autres
plantes ça c'est le mélange des le
mélange des plantes cultivées ça ça nous
envoie vers la présence de est la
présence de l'agroforesterie
je pense qu'il ya cette grande boîte de
continuité de la vie moi je dois avec
eux par contre en terme de qualité là
j'ai encore beaucoup de mal et donc je
le présente comme une ignorance j'ai pas
de conclusion là dessus ne vois pas de
de fait qui montre que quelque chose
produit sur un bon sol est meilleure
pour la santé
alors c'est un peu agaçant comme idée
mais moi je pense que le premier le
premier point en terme de qualité
alimentaire qui est à gérer c'est celui
de l'entrée des pesticides
ça c'est un petit peu c'est pas
complètement indépendant d'ailleurs mais
je pense que c'est moi j'ai plus peur
personnellement pour moi des résultats
et steed que d'un aliment qui venant
d'une terre moins riches
microbiologiquement et dans les costumes
moins riches seraient potentiellement
moins nutritifs parce que je ne vois pas
ça dans les chiffres
en revanche s'il ya une chose que je
vois très bien c'est que plus le plan
alors ça c'est un autre livre que
j'écris sur les tanins bon mais peu
importe ce que je vois trenton pour
monter c'est qu'une plante légèrement
stressée une valeur nutritive meilleur
qu'une plante pas stressé
et notamment une teneur en antioxydants
les fameux tan beaucoup plus élevé c'est
intéressant ce que ça veut dire que
finalement notre agriculteur
conventionnel à penser à déstresser la
plante pour qu'elles produisent au
maximum et peut-être que justement cette
teneur alimentaires là qu'on a avec un
peu de stress on l'a perdu c'est tout ce
que je peux trouver pour aller dans le
sens des questions posées escouade à des
questions dans le public
peut-être oui il ya une chose pareille
pardon excusez moi toujours le monde
viticole
quant aux mesures l'extrait sec c'est à
dire qu'est ce qui en fait comme oligo
éléments notamment dans le
dans 100 g de raisins ou je ne sais pas
il me semble tout de même qu'on a plus
de oligo-éléments dans un fruit qui
vient d'une culture bio ou en biodynamie
que d'un fruit qui vient d'une culture
conventionnelle
alors maintenant ce que c'est lié au
stress est ce que ca lié à la qualité de
sol mais en même temps les
oligo-éléments ils sont a priori qui
viennent du sol
donc c'est quand même oublié et celui
qui cultive sera loupé heures chez lui
s'assure qu'il va pas avoir la même
qualité rien que gustatif d'une tomate
ou d'une courgette ou je ne sais pas
quoi donc je ne sais pas ça me laisse un
peu dubitative de ne pas lier la qualité
du sol à la qualité du produit qui en
sort si vous avez bien entendu vous avez
compris que je mange bio 1
ce que je n'aime pas trop les pesticides
alors je vais peut-être pas ce qu'il
faudrait faire de mieux mais donc je
suis pas ce que je veux dire c'est que
je ne vois pas moi de belles méta
analyse qui nous montrent effectivement
les faits il est à ce niveau là mais il
ya un point est fait d'accord qui 1 qu'
il n'y a pas de résidus de pesticides et
que deux il n'y a pas d'effets
environnementaux délétère qu'on finit
par payer aussi en termes de santé
indirectement oui quand on vit dans un
environnement dégradé
ben effectivement ça finit par se lier
pour l'apprendre de santé
j'ai jusqu'au site et l'ulcère de burili
en guyane qui est une maladie un qui
résultent juste de la déforestation
bah ouais vous massacrez d'écosystèmes
et vous avez un truc qui fait dans les
hautes sphères qui se met à attaquer la
peau et leurs affaires d en fait ça vous
pelle la peau quoi vif donc ce n'est pas
très drôle hein donc il ya eu aussi
cette boucle indirects qui est celle de
la qualité de l'environnement qui elle
va pas être dans l'assiette qui va se
payer en termes de santé et j'attends
quand les méta analyse qui montre
clairement et je les attends ouvert
j'agisse géologie elle n'existe pas être
pour ça que je peux pas conclure je
connais quelques expéditive en deux
raids sens j'en connais d'autres aussi
du coup je n'ai pas encore de conclusion
voilà c'est nous c'est une chose qu'il
faut qu'on élabore ensemble du côté de
platine à comment vous aborder cette
question de la qualité nutritionnelle
notamment soit l'alimentation bébé
enfant c'est
quelque chose de deux centrales ou qui
va arriver en tout cas sur la partie
allô oui
approché le bien du milieu du moment
temps là non pour rebondir sur la partie
qualité des aliments d une
réglementation européenne qui nous dira
encadrent l'alimentation infantile est
le premier rôle de l'alimentation
infantile c'est de donner une
alimentation sans résidus de pesticides
nous répondit tu as le cadre européen
est assez clair là dessus et après on a
la partie métro métaux lourds on hydrate
clora perchlorate et la réglementation
évolue tous les ans en fonction de la
recherche
c'est parti là on est plutôt en tout cas
sur des protégés sur cette partie là et
après la partie
honnêtement qualité nutritionnelle est
vraiment plutôt défini par une eau du
tri sioniste et je pense que le rapport
avec ce qu'on a en termes d'un mois
agricole elle n'est pas du tout fait
aujourd'hui en tout cas je réussisse
vraiment deux mondes qui ne se parlent
pas oui apple a tourné une question mais
bonjour thierry chabrol en fait c'est
pas une question c'est une contribution
à la remarque de monsieur c'est l'os sur
comment sortir de l'entretoit
aujourd'hui à comme une tendance de du
supermarché coopératif qui sont des gens
qui souhaitent quand même reprendre le
pouvoir sur le choix d'achat et il se
trouve que ben il va falloir qu'ils
mangent fait pas une c'est une
association non sens pas et on a un
problème c'est que les gens choisissent
les produits et le choix du choix des
produits les a axés sur le bio bien sûr
le local mais assez peu sur d'autres
critères et là il ya une possibilité d'
éduquer des gens qui sont réceptifs et
de sortir de passes à une autre échelle
voilà voulait rebondir
sinon j'ai juste une chose regarder le
programme de seconde bon c'est le
dernier programme dans lequel on a des
étés pour tous donc c'est une heure et
demie par semaine contre 3 heures
d'histoire-géo alors que les vrais sur
des choses symétrique regardez il ya
vraiment ces questions sont inscrits
alors presque en une heure et demie par
semaine
quand vous voulez vous faire et on
engage les profs mais ça on sait pas si
ils auront vraiment le temps de le faire
à aller visiter des exploitations avec
leurs élèves
donc là on a fait tout ce qu'on pouvait
avec le rien du tout que nous a laissé
le gouvernement en terme d'heures dedans
d'audience je suis à fond pour ses
formes participatives là où le citoyen
finement un lien en amour j'ai posé une
dernière question à sophie dur après
malheureusement vous être obligés de
nous quitter dans quatre minutes
exactement du coup
c'est peut-être sur ce voilà sur les
projets prochain programme de recherche
est ce qu'il ya des choses qui vont
s'ouvrir entre c'est cette connaissance
des sols jusqu'au microbiote et ceux de
manger bio diversifié ce que c'est aussi
alors on a on n'a pas aujourd'hui dans
notre action à la microbiome foundation
de projets de recherche directement liés
à la biodiversité des sols
tout simplement parce que le sujet
auquel on s'attaque est suffisamment
vaste en soi et que malheureusement on
ne peut pas voilà était bien non plus se
paraient la faute de temps et non pas
faute de convictions bien évidemment
j'aurais juste terminée sur une chose
qui est importante dans les dents les
quelques recommandations d'une
alimentation qui préserve le microbiote
j'ai pas été jusque dans tous les
détails y avait évidemment les aliments
fermentés dont parlait marc-andré il ya
une notion qui est très importante c'est
celle de la diversité alors pas la
diversité dans la junk food 1 mais la
diversité dans les fruits et légumes que
l'on apporte aux microbiote pourquoi
parce que tout simplement les bactéries
que nous hébergeons sont très nombreuses
et consomment des sont capables de se
nourrir de d'aliments de fruits de
légumes extrêmement variés pu vous
apportez de diversité à ce microbiote
plus vous favorisez cette richesse du
microbiote qui est un des grands
marqueurs d'un état de santé favorable
du microbiote et par conséquent d'un
état de santé c'est un des grands marqua
aussi d'un état de santé favorable de
l'individu qui hébergent ces bactéries
donc cette notion diversité très
fondamentale on explique dans les
cercles scientifiques une diversité de
20 à 30
fruits et légumes par semaine serait
souhaitable alors je connais peu de gens
qui arrivent assez
quantité l'a simplement parce qu'en
respectant une alimentation locale et de
saison on est parfois un peu limité et
il faut avoir
voilà aussi le temps d'aller fouiner un
peu dans les marchés pour avoir cette
diversité la mémé l'idée y est quand
même c'est que il faut avoir cet homme
cette notion très importante d'apporter
une grand échantillon d'éléments à ce
microbiote et voilà mais pour répondre à
la question pas de lien direct avec
l'alimentation et les recherches sur les
sols dans notre action
j'avais une question avant que vous ne
partiez on nous promet de la nourriture
artificielle au kilomètre la viande
artificielle des labos et autre chose
qu'est ce que vous pensez de cette
approche-là par rapport à ce que nous on
discute là sur le lien entre le sol
microbiote jusqu'à la santé de l'homme
alors on a un problème démographique qui
est évident dans l'est dans les années à
venir sur lequel tout le monde
s'interroge comment faire face à adé à
une croissance de la population que l'on
a jamais connues dans les siècles
précédents
donc il ya plusieurs solutions qui sont
envisagées je ne suis pas spécialiste de
ces différentes
ces différentes solutions sales choses
que je répondrais c'est que il faut
conserver autant que possible dans ces
différentes solutions
une alimentation qui nourrissent non pas
en calories vides mais en nutriments
notre microbiote et par conséquent notre
organisme
donc certaines de ces démarches peuvent
être intéressantes pour fournir en
grande quantité des calories donc
quelque chose qui permet de peut-être
faire avancer la machine si je puis dire
que nous sommes
quelques temps mais à court terme et
certainement pas à moyen et long terme
donc il faut garder bien bien en tête
que on ne peut pas non plus se
s'abstraire de la de ce que notre corps
de ce que ces bactéries nécessite comme
carburant au quotidien qu'ils sont voilà
des fibres et puis des nutriments des
gréements et non pas non pas des choses
parfois un peu trop peu artificiel mais
je ne suis pas encore une fois
spécialistes de ces différentes
les explorations oui bonjour moi aussi
j'avais une petite question alors qui
est peut-être une question un peu bête
mais on parle beaucoup de d'enrichir
justement la machine de nourrir les sols
avec beaucoup de beaucoup de biomasse
etc et donc ça me fait penser aussi à
l'alimentation humaine à nourrir tout ce
microbiote esm ce micro ces
micro-organismes et donc ma question est
la suivante quel est votre
positionnement sur les pratiques de
jeunes qui du coup prive de nourriture
ce microbiote c'est une vraie question
que je me pose alors moi je n'ai pas de
d'études scientifiques très précises sur
ce sujet là donc je ne me prononcerai
pas là dessus parce que à ma
connaissance mais je ne suis pas non
plus au courant de tout ce qui se
pratique mais tu lis énormément d'études
sur microbiote mais le lien entre le
jeune et le microbiote n'est pas un
sujet qui est extrêmement développé et
donc je ne peux malheureusement pas vous
en dire beaucoup plus
voilà est ce que est ce que c'est
délétère est ce que c'est favorable
c'était après une question de
proportions j'imagine et de funding dans
la façon dont les gens peuvent pratiquer
ce type de ce type d' approche
eh bien on vous remercie d'être venus je
vous dis baer raison à d'autres
questions dans le public
oui monsieur oui bonsoir
j'avais une question un petit peu plus
vaste peut-être pour monsieur c'est l'os
on a actuellement retrouver l'importance
du rôle de tous les micro organismes
dans le dans les équilibres de des
cycles de la vie
on a actuellement une époque est
caractérisée par toute une série de
cycle qui sont en très mauvais état
non seulement le cycle du carbone la
biodiversité le cycle de l'eau avant on
avait un environnement qui était régulée
et qui arrivait à retrouver des états d'
équilibre que ce soit pendant les
époques glacière ou les époques
interglaciaire qui étaient des époques
très différent à chaque fois on avait
des équilibres qui sera créé
est ce qu'on peut avoir retrouvé grâce à
la restauration des sols toute une série
de choses qui sont discutées ici une
nouvelle régulation biotique de
l'environnement pour arriver à de
nouveaux équilibres
c'est une question très vagues peut-être
sa vaste pardon il faut préciser lé elle
y va ce quelque chose d'abord je pense
quand l'écologie ne faut jamais penser
équilibre alors ça c'est un truc il faut
peut-être faire un niveau pour ça il n'y
a pas d' équilibre en écologie n'ya pas
l'équilibré
il n'ya pas les équilibres ya palais
qu'il ya des points de fonctionnement
qui sont plus ou moins stable et qu'ils
peuvent ensuite dérivé vers d'autres
points de fonctionnement
en gros tout est chaotique et il ya des
attracteurs étranges pour pour remet ça
dans l'oeuf dans de là
dans un cadre conceptuel qui est loin
d'être claire pour quelqu'un comme moi
par exemple
donc ya pas d'équilibré des points
fonctionnement différent et donc le vrai
problème c'est qu'on veut juste ne
naviguer dans des points de
fonctionnement qui soit assez dur à pour
que l'humanité reste vaillant encore la
peine d'être vécue quoi dans les
générations suivantes 1 c'est plutôt
comme ça qu'il faut le voir on peut pas
rajouter l'homme dans l'écosystème et
nourrir 9 milliards de personnes sans
que ya des échos les échos si elle
change de point de fonctionnement
donc je moi je pense pas qu'on ait perdu
la capacité retrouver des équilibres ce
qu'on appelle en train dans des équipes
mais qui sont en fait des points de
fonctionnement autour du quai en eau
tels que le cil autour d'un point de
façon relativement durable
je pense que c'est tout à fait faisable
simplement il faut vraiment penser
durabilité et notamment penser plutôt en
termes évolutionniste hoyé avoir des
visions
si je fais quelque chose qu'est-ce que
sa seleccion demain en typiquement si je
mets un seul pesticides ça a juste
sélectionné une résistance c'est pas du
tout quelque chose qui est durable
par contre si j'ai emmené trois en même
temps très fort une année peut-être que
j'ai tapé tellement sur la tête du truc
que je le reverrai plus pendant 15 ans
ça s'appelle la trithérapie par exemple
ça ça marche donc les stratégies comme
ça peut-être à envisager que sur les
stratégies des inscrits dans la durée
inutile de dire que les politiques
publiques auxquelles nous sommes
confrontés peuvent être pas du tout et
puis aussi cette logique d'exploitation
qui sont toutes de droit privé ne permet
absolument pas d'envisager de des
perspectives de lutte globale kiki
quelque chose quelque part organise un
les attracteurs étranges donc organise
les points d'équilibré dynamique autour
desquels tournent ray les écosystèmes ça
c'est vraiment très très difficile à
imaginer mais c'est théoriquement
possible oui gérant n'a pas perdu parce
que ça a changé la possibilité que de
retrouver les points de fonctionnement
durable
ok c'est vraiment se retirer cette idée
de la tête aussi que l'âge d'or est
terminée et que maintenant c'est la
merde pour ça ça fait des années qu'on
nous dise haye assad en votant platon
donc ça va il faut vivre d'espoir aussi
donc voila moi j'ai un message positif
par contre l'organisation qui qui mène à
sa reste largement m
j'ai des réactions aussi non ou d'autres
questions dans le public
oui oui je voulais réagir par rapport à
ce que vous avez dit sur le fait qu' il
faudrait agir peut-être sur le levier de
l'enseignement est ce que est ce que
vraiment à l'échelle d'un pays est celle
d'une population entière ce qui va jouer
le plus c'est la culture des gens pas ça
peut jouer sur le fait qu'ils
participent le recyclage etc
mais est-ce que ça restera pas la
principale chose qu'ils vont faire au
jour le jour ce qu'ils vont manger ce
qu'ils vont racheter est-ce que c'est
pas plus leur intérêt personnel par
exemple - famille qui est dans la
précarité de pas forcément pensé au bio
si ça coûte plus cher etc et que
faudrait peut-être rendre le les
aliments bio aussi un peu sexy c'est à
dire que ça se soit aussi dans l'intérêt
personnel des gens de consommer bio
parce que c'est vrai que c'est aussi
dans l'intérêt intérêts personnels mais
plutôt à long terme c'est à dire que on
parle de choses cancérigènes et c est ce
que vous pensez que la culture peut
quand même dépasser ça et que par
l'enseignement on peut amener les gens à
vraiment à l'échelle d'un pays à
accepter peut-être soit payer plus cher
soit 2 août aller vers le bio alors que
ce n'est pas leur intérêt personnel
directement et de choses mais je pense
que c'est plutôt vous qui allez pouvoir
répondre là dessus je pense qu'on peut
les préparer à des raisonnements comme
par exemple l'intégration dans le prix
du produit de son coût environnemental
voiliers et à ce moment là le bio il est
pas cher même si les traits plus cher en
regardant les formulations de prix
actuels donc voila voila c'est juste ça
mais je crois que c'est pas le c'est pas
la seule bataille à voir et avec vers de
terreau production par exemple il ya
plein plein de vidéos qui sont produites
qui permette aux gens d'aller se
documenter sur internet il ya aussi
d'autres choses à faire que
l'enseignement initial
alors justement voilà la question du
prix
et comment pousser les gens vers
d'autres pratiques c'est une question
pour vous ça ouais j'y reviendrai après
non je voulais répondre justement à ce
que vous disiez on voit aussi que le
consommateur a est en train d'évoluer
très vite et on en a des études qui à ne
sortir comme quoi le consommateur en
termes d'intentions d'achat est prêt à
acheter local en conversion est ensuite
bio est en fait on voit que le
consommateur a aussi envie de d'avoir un
impact sociétal et ça c'est assez
nouveau
donc ça on remet aussi le bio bio
devient aussi un on va dire label un
standard et on voit que le consommateur
il a envie de faire quelque chose de
plus en tout cas
donc c'est assez surprenant de se dire
qu'il a envie de plus d'acheter quelque
chose en conversion quelque chose qui
bio mais ça va ça reflète bien qu'il ya
une une envie en tout cas de bien faire
et le deuxième point pour réagir sur
votre marque précédente j'ai réfléchi
quand même justement sur le je suis
d'accord avec vous c'est j'ai pas parlé
du consommateur mais le consommateur il
est essentiel est en fait moi je vous
parlais de ce que notre plate forme de
barque s'appelle bledi là et blédina
donc on s'occupe de nourrir les enfants
et moi je crois beaucoup à projeter en
fait justement les parents en 2050
en 2050 les enfants d'aujourd'hui ce
seront les parents demain et justement
moi je crois beaucoup au lien
générationnel entre 2020 2050
après c'est aussi de l'émotionnel du de
la com et du marketing mais je me dis
est ce que ces enfants pourront être
parents pourront avoir le même type
d'alimentation est en tout cas moi
j'aimerais beaucoup en tant que notre
marque en tant que blédina qu'on a
engagé beaucoup plus le consommateur est
en effet je crois beaucoup aux
consommateurs choix des marques engagées
et justement faut que derrière ces
marques engager des actions concrètes et
donc là on est on a pris le pari d'être
derrière vraiment l'agriculture donc
c'est derrière ça qu'on va engager le
consommateur en fait je pense qu'il faut
aussi projeté le consommateur et aussi
donner un peu d'espoir parce que c'est
très ambitieux anxiogène ce qu'on est en
train de vivre mais en même temps faut
se dire bah si les gens ont envie de
bouger
ils ont besoin aussi d'un futur
potentiel joyeux c'est ce récit aussi
qui vient depuis vos champs certains on
pense aux petites et pote c'est le
serial de la joie qui est cultivé chez
vous mais du coup comment ça commence à
peu se traduit aussi dans toute cette
chaîne qui va alors après je voudrais
revenir sur dix y aider les familles en
précarité qui n'ont pas accès au bio il
faut savoir que le monde paysan vit dans
la précarité
on en a parlé aujourd'hui mais voilà
c'est nous on se serre les dames pour
vous quelque part donc un moment donné
si on met pas juste prix à la nourriture
qui est la base de la vie faut pas
l'oublier quand même c'est notre premier
médicament on l'a dit aussi c'est
aujourd'hui on est capable de mettre 500
euros dans un portable je sais pas où
est la priorité pour moi elle est pas
dans le portable
voilà donc après il faut savoir que le
travail qu'on fait s'il était payé à sa
juste valeur le bio serait beaucoup
beaucoup plus cher voilà c'est qu'on est
encore dans un système on va dire en
conventionnel qui a fait un copié collé
sur le bio est malheureusement on prend
la même direction
et malheureusement mais il ya du bio qui
va arriver aussi qui sera il sera pas
terrible parce qu'on ne maîtrise pas
toutes les chaînes
je parlerai shell 1 mondial donc voilà
il ya un élan qui est là où c'est que
les agriculteurs et agricultrices vont
dans le sas de bien nourrir les jambes
et ça c'est un coup tout simplement
voilà moi je comptais compléter
justement sur le prix je vous donne un
exemple non a lancé une marque bio baby
foot pour les enfants ils s'appellent
les récoltes au bio il ya un an et demi
donc on était à 0 % sur le marché et en
fait on a pris des engagements forts
dans la marque puisqu'on a posé un
objectif de sourcing 80% français et en
même temps on a mis on a dit également
qu on allait
travaillez donc avec des partenaires
comme la fnab l'itab sur la partie
rémunération est donc un autre avec la
fnab sur la partie qu'est ce que ça veut
dire une rémunération juste pour le
producteur donc là on en train de
travailler où aller pour avoir les
premiers contrats qui vont sortir et en
fait je crois beaucoup à ça de se dire
comment est ce qu'on travaille des
partenaires et comment est-ce qu'on va
signer des contrats y comptera au le
contrat doit être juste pour
l'industriel doit être juste pour le
producteur
et ça on voit qu'aujourd'hui le
consommateur c'est en tout cas en termes
de marques préférées les récoltes au bio
le sort loin devant puisqu'en fait il
reconnaît un l'engagement français local
et de rémunération et à côté de ça on
n'en finance également des
expérimentations sur la partie sol
comment on fait de l'agriculture bio sur
des sols vivants c'est plutôt notre
programme de marque et apprendre à
blédina sur la partie plutôt
conventionnel donc là en train de
réfléchir justement à comment est-ce
qu'on rapatrie des volumes en france et
comment on donne le bon prix en termes
de filières pour que ça soit attractif
pour les producteurs donc c'est les
discussions du moment non on est
persuadé que oui le prix doit être juste
pour le producteur
si on veut maintenir de l'agriculture en
france permet de remettre une certaine
intimité aussi dans la filière c'est
beaucoup plus proche
voilà monsieur
je vais intervenir au niveau de débat du
débat communautaire puisque dans le
débat communautaire vivra des
communications qui seront faites à la
fin du mois de mars sur des stratégies
de de la fourche à la fourchette et
c'est sûr qu'on va rappeler
effectivement qu'on veut une
alimentation saine qu'on veut diminuer
les pesticides qu'on veut augmenter les
pratiques un corps écologique et la
production biologique qu'on veut tenir
compte du bien-être animal qu'on veut
tenir compte aussi de la résistance
antimicrobienne
donc on va rajouter effectivement
beaucoup d'objectifs sur le secteur
agricole et c'est vrai que jusqu'à
maintenant c'est vrai qu'on était dans
une équation ou un compromis social se
dire que la politique agricole commune
c'était la sécurité alimentaire c'était
un garantie ou le revenu aux producteurs
mais en même temps c'était garantir une
alimentation accessibles aux
consommateurs
je pense que c'était quoi ce ne pourra
pas durer si on veut changer les
pratiques agricoles et si on rajoute
pour l'instant c'est les nouvelles
techniques nouvelles pratiques en fait
peut être perçus comme des contraintes
pour les agriculteurs donc il faut que
ce soit une responsabilité sociétale qui
prennent en charge
cet ensemble ce ne sera pas que
l'agriculteur qui pourra le faire
comme disait monsieur le maillot et
l'école est quand même assez fragile bon
il ya une diversité dans le mayo
agricole diversité d'acteurs donc il
faudra quand même que voilà on accepte
qui est un coût social et je pense que
c'est vrai que il est toujours bon
argument de dire oui effectivement il ya
la précarité où la précarité elle existe
c'est peut-être 15% 20% mais il ya quand
même 80 % de partis consommateurs d'où
la précarité ne peut pas servir de
bouclier je dirais pour aller un peu
plus loin sur le plan du coup pour la
consommation
mais enfin bon
oui moi je suis tout à fait d'accord
avec tout ça je je je joue quand même
rappeler deux choses puisqu'on parle du
citoyen du consommateur moi je vais dans
les 20 mai travaux c'est d'aller dans
les collèges et dans les lycées autour
de paris et je vous racontais histoire
amusante c'est l'histoire d'un prof
alors c'est quelqu'un que j'avais formé
à l'agrégation qui est une agrégation
qui est devenu prof pour bien sûr qui a
commencé dans 93 qui emmène ses élèves
dans la ferme modèle qui se trouve au
bois de vincennes il les réunit la
sortie du bus pour fixer un petit peu
les enjeux epic yarn y en a un qui sans
qu'on s'en aperçoive s'échappe rentrer
dans les tables et ressort en hurlant
terrifiée parce qu'il avait vu une vache
géante
alors en fait il y avait une vache
normal il n'avait jamais réalisé qu'une
vache était plus grande qu'un chien et
il faut quand même réalisé une chose
c'est que si aujourd'hui on peut avoir
des prix qui écrabouille l'agriculteur
ou le producteur c'est qu'en fait les
gens ne le voient plus avec le voit à la
télé mais c'est une abstraction totale
par rapport au geste d'achat faut
souvent de ce cas là on est tous sont
loin des liens au milieu agricole 1 ici
mais c'est pas la norme quoi c'est une
abstraction complète et ça c'est aussi
un lien d'avoir créé un trait à des
questions dans le public
oui moi j'aurai une question pour jean
christophe badi vous avez parlé très
rapidement tout à l'heure de diversité
de semences cause utiliser et notamment
de semences anciennes
est ce que vous trouvez votre bonheur
dans le dans le marché aujourd'hui
est-ce que ce cas est-ce que l'offre est
suffisamment fourni d'un sur ce sur ce
plan là et ce qui peut des choses un peu
à changer dans le 7e rang dans l'offre
de semences aujourd'hui disponible alors
il ya beaucoup de choses à changer
si vous voulez travailler les variétés
anciennes
à la base il faut être jardinier parce
que vous démarrez avec des tout petits
sachets et qu'il faut multiplier
c'est l'avantagé aussi de ce métier là
de paysans c'est à dire comme
multiplient et après on a une semaine ce
qui est adapté à notre sol et à notre
façon de faire et au climat
parce qu'il est tous les ans remet
refait table table rase parce que la
météo n'est jamais la même
or il se trouve que ces graines elles
savaient s'adapter et il faut savoir
qu'on est des contrebandiers sur les
variétés anciennes
on avait un il ya une loi qui était
passé qui nous autorisait à les produire
comme par hasard elle a disparu c'est un
peu dommage parce que cette diversité là
on ne la retrouve pas dans les dents les
variétés modernes on peut prendre
l'exemple de la tomate bon ça on
extrapole on a pas mal de variétés de
tomates on arriva à diversifier les
goûts mais prenez je vais prendre un
exemple tout simple lentille verte en
france il ya une lentille verte
alors là différentes appellations la
lentille du puy
mais la lentille verte que j'ai cb -
2007 la même il se trouve que depuis
2007 je leur enseigne tous les ans hélas
la nature a fait son boulot
j'ai deux dans toutes les couleurs tous
les jeunes se sont exprimés voilà ce que
à l'heure actuelle à l'économie interdit
donc je trouve que c'est dommage on ne
tente pas des risques démesurés non plus
parce que je pense pas que le on va
faire capituler le marché avec avec nos
semences anciennes
enfin voila c'est dommage de se priver
de cette diversité
mais on trouve il ya internet on trouve
des graines maintenant assez facilement
quand même je voudrais bien si ça parce
que il s'est passé quelque chose mais
comme toujours quand ça se passe bien en
europe on n'en parle jamais là le
parlement européen a ouvert la porte
aussi grande que possible sous forme
d'une mesure dérogatoire mais qui en
gros permet de faire tout ce qu'on veut
que les semences paysannes actuellement
alors là où je vous rejoins sait que la
partie n'est pas jouée
la transposition en droit national et en
réglementation reste complètement à
gérer et c'est dans ces détails là que
se cache souvent le diable donc mais
quand même il ya une porte grande
ouverte soit au niveau de la
réglementation européenne
ça y est c'est autorisé alors c'est
vraiment intéressant parce que ce n'est
que citoyens devaient encore mobilisés
pour que ça arrive jusque dans les
exploitations
mais les choses bougent et je crois
beaucoup aux gens en semences paysannes
en fait je vais vous dire une chose il
ya un double combat qui est à deux
combats qui se ressemblent celui pour
les semences paysannes par rapport à des
semences sélectionnées qui sont d'un
rendement plus peut-être prédictible
mais qui n'ont pas le stock de diversité
et qui nous font perdre l'adaptation en
vente au local
c'est le même combat que celui où
j'étais à ce combat là là hier au salon
des fromages pour le les produits au
lait cru ou on a remplacé par une
stérilisation complète et puis ensuite
on met diversité très limité de souche
et on perd complètement les ferments
qu'on avait et qui venait vraiment de
tout les salissures qui avait entre le
pis de la vache et moment aux et le
fromage et là il ya un lien il ya un
combat tout à fait symétrique j'ai prêté
votre attention là dessus entre les
semences paysannes et la défense des
produits au lait cru faire la ferme avec
des fermes en tout venant
bonjour en fait c'est juste un peu pour
donner mon point de vue mais j'ai
l'impression que que là on essaye de
gérer train de faire évoluer une station
mais d'un autre côté on n'a pas
forcément
enfin les instruments encore qu'ils sont
qui permettent de répondre à la hauteur
du problème et ben monsieur il parlait
un petit peu de politique j'ai
l'impression qu'on n'a pas vraiment
répondu à la question politique qui eva
qui effaça nous puisqu'on parle de
questions sociétales
mais en fait au niveau politique en ce
moment je pense qu'il ya une nouvelle
pac en train de demain qui va qui va
avoir lieu et il semble que cette
nouvelle pac
elle n'est pas du tout à la hauteur des
enjeux et quelles plutôt tendance
d'après ce que j'ai compris parce que
samedi j'étais au salon de l'agriculture
alternative qui était dans un petit
cinéma l'entrepôt à paris
et voilà donc il y avait une première
une première présentation par un
journaliste américain du new york times
des deux fois prix pulizer je m'en
rappelle plus son nom et qui avait
étudié la pac est en fait ce qu'on
regardait ce qu'on voyait c'est que bon
le système il est toujours en place et
80 % des subventions pour
20 % d'agriculteurs désolé d'être un peu
long mais qu'en fait l'orientation elle
risque d'être toujours la même et j'ai
l'impression que là on a beau discute et
on on sait pas vraiment comment agir
d'un point de vue politique
on va faire progresser les choses mais
par rapport à la hauteur des enjeux
quand on regarde la diminution des
émissions de gaz à effet de serre tout à
l'heure au dernier débat en parler des
35 euros la tonne enfin ça ne semble pas
grand chose par rapport à ce qu'il faut
afin par rapport à ce qu'il faudrait
pour vraiment diminuer les émissions des
dégâts et fait taire pour répondre à la
hauteur des enjeux quoi donc voilà
j'essaie juste un point de vue mais
c'était déjà un hors jeu de deux
cultures non aussi de se cultiver aussi
beaucoup après moi je voudrais revenir
par rapport au politique
si on attend après e.on va bouger pareil
on fait rien je veux dire on est censé
faire du politique on est censé pouvoir
faire du politique et je sais pas
vraiment comment s'y prendre pour en
faire hélas si on fait à côté je me
demande si on va avoir une réponse à la
hauteur c'est ça ma question en fait moi
et moi mon plan c'est décidé de mettre
les électeurs notre côté c'est à dire de
faire des consommateurs demain qui
auront envie de sabre le problème c'est
que si on attend la prochaine génération
tu n'en es pas sûr que le plan d'action
basé sur l'école et où il va fonctionner
vu que on a le ministère dans le dans
les brefs et bah oui puisque plus de vt
voilà donc il n'y a pas de vraie volonté
de former les citoyens mieux mais de la
première chose c'est ce fort ici tout
est mieux la deuxième chose il faut se
rappeler d'une chose je suis désolé de
rappeler ça il n'ya pas les politiques
et nous il y à nous dans une démocratie
nous sommes les politiques et d'êtres
vivants dans une démocratie c'est pas
juste votée ou décidé de pas voter c'est
si on n'est pas d'accord avec le choix
s'est proposé soit même le choix
alternatif 1
la personne qui vous parle est en train
de nous expliquer c'est son avis en tout
cas que le vote blanc
senor de compréhension sa démocratie et
donc quelque part
voilà il faut peut-être que demain
certains proposent voilà de rejoindre
des parties de les teintes et d'une
autre couleur ou monter les parties mais
c'est faux pas juste dire les politiques
sont pourris on n'a pas de chance non il
faut juste qu'on trouve un moyen de
faire remonter nos nos idées et puis
aussi de faire des électeurs qui vont
avec et pour rebondir je pense que
chacun doit agir sans son périmètre en
tant que citoyen et en tant
qu'entreprise on a on a chacun un cercle
d'influencé sur lequel on doit agir en
tant qu'entreprise ses citoyens et à la
fin c'est les électeurs qui décident et
ben je pense qu'on va s'arrêter là bas
c'est une belle conclusion et
d'invitations à l'ancienne halle a tous
voila merci pourquoi vous à vous trois
[Applaudissements]
il est temps de conclure 7
cette très belle journée je voudrais
remercier tout d'abord vraiment tous les
intervenants qui se sont succédé
aujourd'hui sur la scène
on a eu une succession de témoignages
extrêmement inspirant des agriculteurs
pionniers des scientifiques des
techniciens agronomes des chercheurs des
des témoins des dg des gens qui dans
l'aval prennent leurs responsabilités et
je crois que ce qu'on fait depuis ce
matin c'est de la politique enfin pour
rebondir sur le dernier débat ce que
nous faisons ici c'est de la politique
la politique avec un grand p c'est à
dire c'est la vie de la cité qu'on
organise chacun à sa place chacun prend
sa responsabilité chacun chacun là où il
est et said impacté dans la bonne
direction
donc donc merci a tous je voudrais
remercier aussi l'équipe de paix à des
vergers pas tous les citer mais emmenés
par en trombe signé une équipe
fantastique jeunes brillante qui ne
comptent pas leurs heures leurs efforts
pour animer ce collectif la coopération
c'est génial mais c'est mais c'est
crevant
et je voudrais qu'on les applaudissent
parce que vraiment ils font un super
boulot bien la coopération dans les
livres et puis à la coopération dans le
quotidien
parce qu'on gère déséquilibre parce
qu'on gère beaucoup de contraintes parce
que parce que c'est compliqué parce que
ce qu'on fait n'existe pas au lit 9
on est vraiment dans une approche
complètement nouvelle je pense assez
inédite
quand vous regardez la biodiversité que
vous représentez ici et qu'on représente
à travers tous nos réseaux c'est une
biodiversité qui aujourd'hui ne se
parlent pas et si je devais résumer ce
qu'est pea dv skate cette association
telle qu'on l'a imaginé c'est avant tout
créer des liens et quand on parle de
politique je crois qu'on est aussi là
dessus créer des liens créer des liens
ccc créer des liens entre des
agriculteurs parce que c'est extrêmement
solitaire comme métier donc des
agriculteurs qui se rend compte qu'ils
peuvent échanger ses précieux notamment
au travers du digital etc
c'est créer des liens entre les
agriculteurs et laval et repenser
complètement le cadre de confiance dans
lequel on coopère et s'est pas passé des
heures à discuter les contraint à
discuter les chartes de confiance à
discuter les conditions qui vont
permettre que l'un bouffe pas l'autre
c'est pas ça c'est simplement se mettre
en mouvement ensemble à une échelle
micro parce que quand vous mettez deux
hommes deux femmes dans une salle à un
moment donné ce qui compte c'est des
relations qui secret c'est la confiance
qui serait celle envie de coopérer dans
la durée qui secret c'est l'intérêt des
uns et des autres à s'inscrire dans un
mouvement de long terme
donc au final là je crois que le climat
de confiance c'est pas quelque chose qui
se tait au rize c'est quelque chose qui
se vit là aussi et c'est ce que toute
l'équipe essaye de maintenir jour après
jour
créer des liens entre la recherche
appliquée des agriculteurs pionniers et
la recherche fondamentale
on en a eu des beaux témoignages tout à
l'heure aussi avec jean-pierre de l'inra
et je pense que c'est vraiment un tout
début tout début d'une histoire il faut
que la recherche fondamentale et
marc-andré aussi on est un témoin face
cet effort de se rapprocher de la
recherche appliquée il faut aussi que
les agriculteurs pionniers se détendent
un peu par rapport à la recherche
fondamentale aussi et et que les
oreilles les autres finalement apprécié
ce que ce que ce que tous peuvent
s'apporter mutuellement c'est créer des
liens entre les labels parce que la
tentation est grande de multiplier les
labels et moi honnêtement je trouve ça
super donc on va d'une massification
d'alimentation à un monde beaucoup plus
fragmenté beaucoup plus pluriel et c'est
tant mieux et que chacun ait envie de
raconter une histoire qui soit
différente c'est très bien qu'on aille
vers des agricultures de terroir qui
raconte la singularité de leur terroir
c'est génial donc ne luttons pas contre
la multiplication des labels mais
luttons contre la multiplication des
référentiels notamment agronomique parce
qu'il n'y a pas cinquante agronomie et
donc l'agronomie ccc et on le voit bien
on est au point de départ d'une
redécouverte du vivant l'agronomie c'est
celle qui nous faut tous ensemble
contribuer à comprendre et donc moi je
je je lance un appel vraiment solennel à
ce que chacun là où l'on soit plutôt
qu'attendre quiconque dans les
institutions chacun aux responsabilités
qu'on soit agriculteur conçoit dirigeant
d'un groupe de laval conçoit chercheurs
etc
qu'on vienne se fédérer dans des d'image
dans des démarches de collaboration
conviennent coopérer plutôt que chercher
à privatiser une quelconque démarche
privatif c'est tellement tentant moi
j'ai été dans un groupe de la vallée et
la pression économique la pression du
consommateur est elle la pression de se
différencier de ses concurrents est
telle que c'est super tentant de dire
moi je vais développer mon cahier des
charges qui sera l'agroécologie la
mienne et puis voilà mon agriculture
durable à moi j'oublie que j'achète un
produit dans une ferme quand produit 50
qui devrait en produire 100 et qu'il
faut absolument aller vers une
diversification des filières
aider et des pratiques agricoles et donc
quelque part envisager la ferme dans une
globalité donc un cahier des charges
d'une filière ça n'a pas de sens il faut
absolument que laval acceptent de
considérer que l'avenir de
l'alimentation
c'est un avenir qui se construira sur un
socle agronomique commun et sur ce socle
chacun fera son business chacun
développera ses marques racontera ses
histoires français c'est ses meilleures
recettes possibles et se différenciera
mais de grâce ne nous ne cherchons pas à
nous différencier sur l'agroécologie ne
cherchons pas à nous différencier sur
l'agronome pas sur le vivant c'est trop
grave
il en va de l'avenir de l'humanité c'est
des choses sur lesquelles il faut en
responsabilité qu'on soit extrêmement
grave solennel et tout groupe de laval
moi j'ai été en responsabilité dans un
des groupes et j'ai choisi la voie de la
coopération je salue tous les membres
qui font ce choix et je pense que nous
devons tous cet ambassadeur dans notre
écosystème et et convaincre nos
collègues de venir collaborer et et sur
cette base et plus cette base sera
solide plus au référentiel sera partagée
et plus nous constitueront le socle
d'une profitabilité future pour tous nos
business et chacun fera ses cocktails
chacun fera sa cuisine chacun racontera
ses histoires développera ses propres
marques
ça je crois que c'est vraiment hyper
hyper important je lance aussi un appel
aux agriculteurs parce qu'il ya des
agriculteurs pionniers qui aujourd'hui
considèrent qu'il faut privatiser dans
un petit coin ce qui serait une agréable
écologie a plutôt qu'une agroécologie b
on voit même les bio qu'on construit
quand même une superbe trajectoire
commencé à essayer de distinguer
certains bio d'autres encore une fois ne
créons pas les chapelles
le sujet est beaucoup trop large il faut
que les bio développe des seules vivant
il faut que l'agriculture
conventionnelle se sèvrent de la chimie
il faut que tout le monde converge vers
une agronomie de la fertilité de
l'autonomie
qui développe non seulement une
alimentation saine et durable mais
beaucoup plus profondément moi je crois
à cette agriculture qui devient le pivot
de la société de demain et qui
développent de l'énergie des
biomatériaux des textiles etc
on va remplacer le carbone fossile par
le carbone organique donc le monde
agricole doit se décomplexer d'une
certaine façon sortir d'une forme de
d'isolement créer des écosystèmes de
recherche de collaborations avec toute
une série d'acteurs et nous ce qu'on
souhaite ici créer c'est participer à ce
travail de création de liens qui va
permettre de mettre l'agriculture au
coeur de la refondation notre société
voilà moi je suis vraiment très
enthousiaste parce que on avait fait une
rencontre internationale de
l'agriculture du vison l'an dernier hors
salon cette année nous venons au coeur
du salon de l'agriculture c'est un
premier pas la salle était était blindée
toute la journée je m'en réjouis
l'an prochain je suis sûr qu'on sera
encore plus nombreux et parions sur le
fait que cette dynamique soit une
dynamique la plus viral la plus ouverte
possible
tentons des mains créons des liens ne
cherchons pas à démontrer qu'il
existerait une agro écologie meilleure
qu'une autre on a on a des itinéraires
certainement très très plurielle à
développer ensemble
si ça vous intéresse pour ceux qui ne
seraient pas déjà mmm c'est super simple
d'être membre il faut remplir un petit
formulaire pour l'agriculteur c'est
gratuit pour le partenaire de laval
il ya une cotisation qui est en fait
tout à fait proportionnel à sa taille
et puis derrière c'est surtout
l'occasion une fois que vous avez
quelque part contribué à la plateforme
qui délivre un peu les services
mutualisés
c'est surtout vous mettre en mouvement
c'est vous appuyer sur nos réseaux pour
connecter un maximum de gens dans les
organisations assez dynamique et
multiplier comme les vivants
multipliaient nos actions de façon
complètement chaotique en réseau
systémique
voilà et donc on est au tout début d'une
très longue aventure et vous en êtes
acteur et donc prenez prenez jouer
pleinement votre rôle sans complexe il
ya tant à faire
voilà merci à tous
[Applaudissements]

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