Ecophyto Dephy.png

Production maraîchère AB intégrée et diversifiée, conçue pour un débouché circuit long

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
Culture de chou-rave (Crédit photo : B. Perrin, INRA)
Cet article est issu de la base GECO. Cliquez ici pour accéder à la page d’origine : Logo Geco


Cet essai a été conduit sur la station expérimentale INRA Alénya de 2013 à 2018 dans le cadre du projet 4SYSLEG. Ce dernier est axé sur la conception et l'évaluation multicritère de 4 SYStèmes de production intégrée de cultures LEGumières sous abri non chauffé.


Le système testé vise la production de légumes frais dans le respect du cahier des charges AB destinés à l’expédition. La technicité requise pour atteindre les volumes et la qualité demandée par les circuits longs impose souvent une spécialisation des exploitations sur quelques espèces. Dans la plaine du Roussillon, la laitue occupe historiquement une place importante dans les rotations en hiver et laisse place à des solanacées ou des cucurbitacées en été.


Leviers testés


Principaux résultats et ravageurs

Le système permet une bonne maîtrise BioAgresseurs Aériens (BAA) sur laitue, hormis en 2016 du fait d’une pression maladie importante à relier à un climat particulièrement doux. On observe une tendance à l’accroissement de la pression mollusques sur laitue.  Le chou rave est une espèce robuste qui n’a souffert d’aucun BAA. En été, les bioagresseurs aériens les plus problématiques sont l’oïdium (O. neolycopersici) sur tomate ; et l’acarien, les pucerons et le mildiou sur concombre. Sur le melon la maîtrise des BAA est très satisfaisante.


Les INR (Indice de Nécrose Racinaire, allant de 0 à 10,  restent stables et faibles pendant les 5 premières années. Les principaux agents responsables de ces nécroses sont par ordre d’importance décroissante Pyrenochaeta lycopersici, Colletotrichum coccodes et Rhizoctonia solani et des pythiacées. Au vu de cette situation, la maîtrise des BioAgresseurs Telluriques (BAT) est satisfaisante. Cependant, en 2014 et 2015, respectivement 8 % et 9 % des laitues étaient atteintes par le sclérotinia , ce qui a été jugé comme moyennement satisfaisant.


Dans l’ensemble les rendements bruts sont satisfaisants, cependant les rendements commerciaux sont  moyennements satisfaisants, notamment du fait de strress abiotiques.


Globalement, les performances environnementales sont satisfaisantes. Les IFT, calculés en fin de campagne selon les normes en vigueur à chaque campagne sont quasi exclusivement de type biocontrôle (sauf lutte contre mollusques et maladies fongiques aériennes (oïdium et mildiou) sur cultures d'été. 


L’amélioration de ce système repose sur l'occupation du sol : introduction d’engrais vert diversifié qui - en plus de réduire la levée des adventices - devrait permettre de maintenir et d’améliorer les composantes physiques, chimiques et biologiques de la fertilité du sol.


➔ PLUS D'INFOS DANS LA FICHE SYSTÈME DE CULTURE EXPE


Annexes

Leviers évoqués dans ce système

Bioagresseurs évoqués

Auxiliaires évoqués


Partager sur :