Évolution historique de la gestion forestière durable et pistes d'avenir, Florent Nonon, PIM 2023

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Vidéos - Ver de Terre production (2023-08-24) - - Durée : 38 minutes

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Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
alors moi donc je me présente rapidement
parce que il y a des gens que j'ai vu ce
matin en forêt mais pas tout le monde il
y avait pas tous Mandela donc je suis
Florent donnant je suis conseiller
forestier au centre régional de la

Afficher la suite

propriété forestière d'Occitanie donc

qui est un établissement public à
caractère administratif et qui a pour
mission de pour faire simple de
conseiller les propriétaires privés qui
sont en majorité sur l'ensemble de la
France puisque en France 75% de la
surface de la forêt appartient à des
propriétaires privés et dans le Gers on
monte même à 95%
donc ça fait du monde ce sont des des
gens comme vous je pense que dans la
salle il y a un certain nombre de
propriétaires forestiers de plus ou
moins grande forêt et donc contrairement
à des agriculteurs ou c'est leur métier
ils organisant quand même une formation
ils servent un peu ce qu'ils font les
propriétaires forestiers très souvent
n'ont pas du tout de ou très peu c'est
très diversifié il y a des gens qui
connaissent très bien mais il énormément
de personnes qui ne savent pas quoi
faire dans leur forêt ils héritent d'une
forêt du grand-père du jour au lendemain
il se retrouve avec deux trois hectares
au fin fond du Gers par exemple en X
parcelle donc c'est toujours délicat
donc nous là on intervient donc nous on
ne fait pas d'opération de gestion on
fait que du conseil et on essaie de
mettre en place un certain nombre de
documents de gestion durable j'y
reviendrai plus tard dans mon exposé
donc on m'a demandé de venir pour parler
de la forêt du futur et notamment par
rapport au réchauffement climatique moi
il m'a semblé que c'était intéressant
avant de parler de la forêt du futur de
refaire un grand retour en arrière assez
rapide puisque toute façon vu le temps
qu'il nous imparti ça va ça sera comme
ça
pour voir comment ça s'est passé au
niveau franco français moi je vais pas
aller à Kobe je vais rester très local
voilà donc
voilà on voit un certain nombre de vues
avec si on remonte assez loin donc la
forêt ressemblait pas du tout à ce
qu'elle est aujourd'hui si on remonte à
l'air tertiaire où on avait un climat
déjà qui était très chaud on avait des
essences forestières qui n'étaient pas
tout à fait celles qu'on a aujourd'hui
par exemple pour ceux qui connaissent il
y a des il y a des il y a un site
paléontologique du côté de Samson donc
sans sens entre Masseube et hoche où on
a trouvé des restes de dinosaures et au
niveau de la flore il a été relevé
notamment la présence de micocouliers
pour ceux qui connaissent donc c'est un
arbre qui est complètement méditerranéen
donc on voit que voilà donc à ces
périodes là
déjà on avait une flore qui était un peu
différente ensuite si on revient plus
proche de chez nous - 2 millions
d'années avant Jésus-Christ on a eu une
période du Quaternaire où se sont
succédé des périodes glaciaires un
certain nombre de périodes glaciaires
qui sont succédées dans la plus la plus
puissante c'était la période du vurme
qui est venu qui vient à peu près
jusqu'à moins 20.000 ans avant
Jésus-Christ où on avait quasiment toute
la la couverture toute la France était
couverte de glace et de neige il n'y
avait quasiment plus de forêt il
subsistait quelque part quelques boulots
mais on avait une on avait quasiment
plus d'arbres et les essences
forestières ont trouvé des zones refuges
dans le sud de l'Europe en Espagne en
Italie sur les Balkans et ensuite voilà
lorsqu'on se rapproche de l'an 0 en l'an
15000 en 12000 donc je vais essayer de
passer la japou si ça veut bien marcher
ça marche voilà donc là on a une frise
de 15 millions d'histoire forestière je
vais vous l'expliquer un peu donc -13000
ans c'est là que démarre cette frise on
a la période de réchauffement climatique
a déjà à l'époque voilà et donc là il y
a une recolonisation forestière du
territoire et notamment de la France et
il y avait une avancée des par
régénération naturelle quand on a estimé
environ à 400 mètres par an
donc si vous faites le calcul sur 1000
ans ça peut faire
là voilà
donc 500 mètres de recolonisation par an
par exemple
ce qu'on connaît très bien c'est les des
refuges pour l'échelle il y a des
populations de chênes qui sont réfugiés
donc en Espagne en Italie en Balkans et
au fur et à mesure de la remontée ce
sont des populations distinctes
finalement qui se sont retrouvées à un
certain moment un certain endroit en
France et ce qui a généré notamment des
phénomènes d'hybridation ce qui est
super intéressant notamment par rapport
au réchauffement climatique donc des
deux chaînes qui s'y brides ils prennent
le caractère de l'un et de l'autre
espèce un chêne puescent avec un chêne
Cécile par exemple et donc ça fait ça
fait des hybrides qui seront peut-être
plus résistant la sécheresse donc ça ça
fait déjà je crois qu'il fallait il va
falloir tout utiliser à l'avenir pour
essayer de de faire que la forêt
s'adapte et les l'hybridation naturelle
et on est déjà un bel exemple donc sur
la frise c'est assez facile à lire vous
avez la courbe verte
qui monte et qui descend ça ça retrace
la surface forestière en France avec un
maximum qui
juste avant l'arrivée avant à la période
gallo-romaine donc on est à
la surface de la France fait un peu plus
de 50 millions d'hectares donc là on est
à 40 46 47 donc on est à 80 % de taux de
boisement ce qui était fort et lorsqu'on
a cette courbe qui est en vert foncé on
va être dans une phase d'expansion de la
surface forestière lorsqu'on est dans
une phase un peu jaunâtre vert jaunâtre
on est dans une phase de décroissance de
la surface forestière
et vous avez en parallèle une courbe
noire qui retrace l'évolution de la
démographie les sorts des populations
on s'aperçoit à part bon en début
jusqu'à la période des défrichements
gallo-romains qu'ensuite il va y avoir
une corrélation entre la courbe
forestière et la courbe de la
démographie qui inversement quoi à
chaque fois que les populations vont
vont se développer quand les
civilisations vont reconnaître un essor
des progrès c'est la forêt qui va
trinquer pour diverses raisons on va les
expliquer et lorsqu'on a au contraire
des périodes où par exemple ici on a des
crises démographiques la peste noire la
guerre de Cent Ans ça devait être des
périodes qui étaient pas très sympas la
forêt avait tendance à reprendre à
partir du moment où l'homme s'occupe
plus d'elle la forêt recolonise les
territoires voilà donc lorsque au niveau
Jules César est arrivé pour pour nous
envahir
il est arrivé au niveau de la Gaule il a
appelé ça la Gaule chevelu ça veut dire
ce que ça veut dire c'est que la Gaule
elle était recouverte de forêt
d'ailleurs le terme goal ça vient du
Celtes Gaël qui fait référence à la
forêt au bois
donc la civilisation romaine avait pour
s'installer d'abord dans un premier
temps dans le midi de la France ensuite
prospérer à traverser la France pour
aller jusqu'en Allemagne à créer des
routes à créer des des villages
installés des installés des légionnaires
qui sont installés qui ont créé des
domus ça a été le début des grands
défrichements la forêt pour eux ça
représentait finalement des dangers
puisque c'était le lieu où se réfugiés
pour eux pour eux ce qu'ils appelaient
les barbares et voilà qui faisaient des
des
guet-apens voilà donc ce qu'il faut
retenir là vraiment c'est que dès que la
population augmente la forêt train
qu'ensuite a eu l'installation des
moines les défrichements
voilà donc je voulais montrer quelques
dates je reviendrai à la frise voilà
dans quelques dates par rapport à
puisqu'on parle de gestion forestière
quelques dates importantes on monte un
peu dans le temps
un des premiers à Philippe le Bel en
dehors en 13ème siècle à 13e siècle il a
pas seulement fait du mal au Templiers
il a il a aussi pris conscience que on a
commencé à prendre conscience que les
forêts quand même à ces époques là les
forêts appartenaient à tout le monde un
peu à tout le monde les les habitants se
servir en fonction des besoins pour
faire des constructions pour faire de
l'énergie pour faire
voilà donc pour et donc il rentrait dans
la forêt il coupait au fur et à mesure
de l'avancement en fonction des besoins
il y avait vraiment pas de notion de
gestion donc lui à cette époque là il
avait commencé à créer un corps des Eaux
et Forêts bon qui au début n'a pas été
forcément très efficace parce qu'en plus
ils avaient pas forcément l'autorité sur
l'ensemble du pays de la France
c'était pas toujours facile donc ensuite
en 1346 il y a Philippe de Valois qui a
fait une ordonnance où on commençait à
parler de possibilités donc une
possibilité au niveau d'une forêt c'est
quoi bah c'est
chaque forêt un accroissement naturel
une forêt chaque année en moyenne
produit tant de mètre cube par hectare
et par an voilà c'est ce qu'on appelle
l'accroissement naturel on peut appeler
ça aussi une possibilité et dès lors que
dans les exploitations régulières en
exploitent plus que cette possibilité ça
veut dire que ben ça va être en défaveur
de la forêt il va y avoir une régression
voilà par exemple aujourd'hui en France
l'accroissement naturel de la forêt est
largement sous exploité alors ça veut
pas dire que localement il peut pas y
avoir des surexploitation mais
globalement on a un taux de prélèvement
aujourd'hui qui à peine à 50% des
accroissements naturels donc au jour
d'aujourd'hui on n'a jamais eu une forêt
aussi capitaliser voilà parce qu'on dit
YouTube beaucoup de mal sur la forêt
ceci cela la forêt aujourd'hui elle est
largement capitalisée et énormément
aussi en forêt privée parce que j'y
reviendrai plus tard
donc les premiers finalement les
premiers vraiment textes qui où il y a
eu une organisation et
des règles pour exploiter les forêts
correctement c'est les ordonnances du
Colbert alors pourquoi Colbert Colbert
c'était un administrateur
et
les inquiétudes au niveau de la forêt de
la disparition de la forêt où l'état des
forêts puisque à ces périodes là il y
avait des exploitants régulières ils
exploitaient les forêts tous les 50 ou
les 7 ans tous les 10 ans donc je pense
que les forêts de l'époque devaient
absolument pas ressembler à ce qu'on
trouve par exemple aujourd'hui dans le
Gers ça devait ressembler plus à des
taillis alors je sais pas si vous
arrivez à définir ce que c'est qu'un Tai
lorsqu'on parle d'un taillis en forêt
c'est un terme qui est technique souvent
c'est un peu utilisé n'importe comment
donc lorsqu'on parle de taillis c'est un
c'est de c'est ce qu'il y a c'est des
bois qui sont issus de multiplication
végétative c'est-à-dire en général c'est
des bois qu'on coupe et ça à partir de
la souche il y a des rejets de souche et
c'est ce qu'on appelle des CP et c'est
ce qui forme du taillis
le deuxième type de peuplement qu'on
rencontre c'est de la futé donc la futé
ce sont des peuplements forestiers qui
sont issus de graines voilà en général
on a des arbres de franquier donc en
général en forêt on a soit du taillis
soit de la fuité et souvent on a un
mélange des deux voilà donc à l'époque à
l'époque médiévale où les gens se
servaient en fonction des besoins les
forêts étaient passées régulièrement en
couple et donc je pense qu'il devait pas
y avoir beaucoup de bois à part
peut-être dans les forêts royales qui
étaient un peu plus protégées mais dans
les forêts notamment les bords de cours
d'eau les forêts peut-être pas aussi les
zones de montagne où les gens avaient
peut-être plus de mal à y aller mais
dans les forêts de plaine je pense que
les forêts devaient pas être très très
fortement hyper joli à voir voilà donc
l'ordonnance de Colbert c'était de faire
en sorte que en garde un certain nombre
de balises alors ce qu'on appelle des
bas niveau c'est des sujets qu'on estime
d'avenir qu'on va sélectionner et qu'on
va réserver lorsqu'il y a des passages
en coupe donc dans les textes on trouve
des un certain nombre de balises à
l'époque
tout ça bon après c'était
pour faire respecter ça je pense que les
tout ce qui a été mis en place les
personnels des Eaux et Forêts de
l'époque ça s'appelait pas comme ça à
l'époque mais je pense qu'ils avaient
mal à partir certains d'entre vous
peut-être en déjà entendu parler de la
guerre des demoiselles en arrière je bon
c'est un peu la guerre pour pour
l'approvisionnement en bois parce qu'il
y avait beaucoup de d'utilisateurs qui
avaient besoin de bois donc les gens
pour se chauffer évidemment mais aussi
toutes les industries lorsqu'on va
passer
au XIXe siècle en 1820 1827 vous voyez
qu'il y a des des choses qui se créent
c'est qu'il y avait des énormément
besoin pour le pour faire du bois de
mine pour les chemins de fer pour les
forges les forges étaient énormément
consommatrices de bois donc il y avait
vraiment une grosse concurrence pour
aller chercher du bois aux forêt et ça
posait vraiment des problématiques
donc 1820 1827 c'est des années voilà
donc là où vraiment création d'une
administration forestière d'un code
forestier et aussi et ce qui est
important c'est l'école forestière de
Nancy sa première école forestière qui a
été créée et qui est à partir de là où a
été
a été travaillé à certains noms de
règles sylvicole alors il y a une forte
forte empreinte allemande au début mais
après l'école c'est un peu affranchi et
à ces périodes là nous avions des forêts
qui étaient beaucoup en beaucoup
beaucoup de forêts feuillus il y avait
très peu de résineux en France et donc
les forêts étaient sous un régime de
taillis à mélange de taillis avec des
arbres de fûtées des arbres de réserve
et l'idée de l'école forestière de Nancy
pour avoir pour produire plus de bois
puisque comme il y avait d'énormes
besoins ils étaient énormément
sollicités c'était de transformer ces
taillis sous futés en futé
donc supprimer un peu tout ce qui était
taillis et arriver à voir que des arbres
de fûtées et aller plutôt dans le sens
d'une régularisation de la fuite donc
avoir des futurs régulières c'est-à-dire
que les a les forêts les arbres avaient
sensiblement tous le même âge pourquoi
parce que c'est quelque chose de très
carré c'est plus facile à
gérer à gérer à dans la prescription
dans les dans les prévisionnels voilà
donc dans la foulée c'est Napoléon qui
avait commencé ça il y a eu des périodes
de grand boisement et comme il y avait
des forts besoins en bois on est plutôt
partis sur des en résinements c'est là
qu'avec encore été boisé notamment les
Landes le massif des Landes en Sologne
utilisation de pas maritime mais aussi
dans le Massif central dans les zones où
il y avait besoin
période aussi d'importants restauration
de terrain montagne avec des boissements
voilà donc assez période là donc c'est
des périodes où on a fait des en
résinements mais au niveau connaissance
de des besoins des arbres on n'avait pas
forcément les connaissances nécessaires
et par exemple dans ces grands en
résinements il y a eu des en Sologne par
exemple et utilisation de pain maritime
il y a une année des années où il y a eu
des froids très intenses et des pas
maritimes de Sologne sont quasiment tous
disparus voilà donc après on a appris
sur le tard quoi voilà donc si je
reviens à notre période là si tu voilà
donc au niveau surface forestière on est
largement descendu donc voilà on a la
barre des 17 millions d'hectares de 17%
pardon non 100 millions d'hectares oui
17 millions d'hectares donc là c'est la
c'est ce qui en a aujourd'hui on en a
parlé tout à l'heure ça a été cité voilà
donc là vous voyez qu'à un moment donné
au moment de la promulgation du Code
forestier en été à 6 7 millions
d'hectares donc là on était descendus
bien bas donc l'état l'état boisé était
vraiment dans un état pitoyable
donc je repasse tac tac alors ensuite
plus proche de chez nous
dans le 20e siècle il y a eu quelque
chose qui a largement contribué à
refaire de la surface forestière c'est
la création d'un fond forestier national
qui était alimenté par des taxes
forestières et qui a permis de boiser
c'est ce qu'on voit avant je sais pas si
vous voyez bien de vous êtes la petite
histogramme
qui a existé sur 50 ans entre 46 et 2000
grosso modo et il y a eu il y a eu du
boisement de 2 millions virgule 3
hectares donc ce qui est assez
phénoménal sur 50 ans donc
essentiellement du boisement donc
boisement de terre qui était en
délaissés agricoles en friche de l'ordre
de 1 million d'hectares et de
reboisement donc de reboisement de
peuplement jugés pauvres alors je sais
pas si ça a toujours été bien fait dans
les parce que je pense qu'il y a
beaucoup de taillis qui ont été coupés à
blanc pour remettre du résineux
ça a pas toujours forcément été une
bonne idée donc là et énormément
d'utilisation de résineux toujours pour
par rapport à des besoins industriels il
y avait une forte pression pour faire
des bois de mines pour faire du bois de
papier parce qu'il y a eu le papier qui
a énormément consommé de d'arbres voilà
donc doudou aujourd'hui l'idée l'idée
préconçue que utiliser du papier c'est
détruire la forêt donc là il y a un bon
ça fait partie un peu des idées fausses
puisque
utiliser le bois pour faire du papier
souvent c'est du bois aujourd'hui en
tout cas et dans les forêts j'irai
durablement c'est du bois qui provient
d'éclaircisses et des produits
secondaires donc en détruire pas des
forêts pour faire du papier en tout cas
chez nous
donc là beaucoup d'utilisation de
résineux en ayant en faisant confiance à
des essences qu'on pensait miracle
puisqu'on regarde pas trop les stations
forestières les conditions de milieux on
étudier pas vraiment non profondément
on a utilisé énormément par exemple
l'épicéa commun donc il y a un arbre de
montagne qu'on trouve dans les Pyrénées
dans les Vosges dans le Massif Central
et aujourd'hui on le voit avec le
réchauffement climatique qui aggrave les
situations c'est une essence qui est
absolument pas adaptée en pleine et
aujourd'hui on a tous les époquements
d'épicéa des régions où il a été
largement utilisé qui sont en train de
dépérir complètement suite à des
attaques de scolyte parce que les arbres
étant affaiblis donc là aujourd'hui ils
sont trop fragile et ils sont en train
de tous crever donc c'est des gros
erreurs mais le problème en forêt c'est
quand on fait des erreurs à la
plantation on met parfois du temps ça
n'apercevoir
donc en 1963 plus proche de nous il y a
eu anciennement c'était les Eaux et
Forêts c'était un organisme qui
s'occupait de l'ensemble des forêts des
forêts publics mais également qui qui a
porté des conseils aux forêt privé et
donc là en 1963 sous c'était un monsieur
pisanic avec qui a créé ça qui a qui est
vrai pour créer l'Office National des
Forêts d'un côté qui gère les forêts
publics et les CRPF centr régionaux de
la propriété forestière d'un autre côté
qui qui apporte une aide aux
propriétaires forestiers le CRPF ne gère
pas les forêts mais apporte une aide et
en parallèle il a été mis en place un
certain nombre de documents de gestion
durable donc pour les forêts publics ce
sont des documents d'aménagement les
s'il y a des élus qui ont des forêts
soumise au régime
les documents qui qui décrivent la forêt
qui donne des prescriptions de gestion
pour les propriétaires privés c'est le
plan sème de gestion les PSG c'est pas
le Paris Saint-Germain c'est nous c'est
le plan sème de gestion
qui a un document qui a été rendu
obligatoire pour tous les propriétaires
forestiques il y avait une forêt à
partir de 25 hectares voilà c'est un
document obligatoire un propriétaire qui
n'a pas ce document qui doit être agréé
par nos services à nous par les CRPF ne
peut pas faire de couple dans sa forêt
officiellement il doit faire une demande
spéciale à l'administration on va c'est
un peu plus compliqué voilà donc ça
c'était la première voilà c'est vraiment
et ça ça énormément c'est servi surtout
pour les forêts privés parce que bon il
faudrait privé
tout se fait en forêt privée donc là ça
a cadré un petit peu la gestion au moins
au niveau des grosses propriétés
ensuite plus proche de chez nous en 1992
et 1993 il y a eu des sommets importants
un sommet international Sommet de la
Terre à Rio qui a mis l'absence sur
l'importance de la gestion durable et
qui a qui a donc il y a eu des reproches
qui ont été faits au pays qui défricher
allègrement
c'est même pays en répondu que bah et
vous dans les pays dans les pays où vous
disaient vers vous vous dites vertueux
est-ce que vous faites vraiment de la
gestion durable faut le prouver etc donc
il a été mis en place un certain nombre
de critères qui ont été définis
notamment la conférence européenne de
Helsinki qui a suivi un certain nombre
de critères de gestion durables qui qui
respectait de la biodiversité
respect des sols
pérennité de la forêt maintien de la
production de la forêt etc il y a six
critères et donc ça ça décliné et ça
débouché notamment sur la création de
label de certification quelques années
plus tard et il y a notamment deux
labels fscve
donc ce sont des labels qui vont
permettre aux consommateurs final qui va
acheter à l'eau de bois chez chez un
magasin un magasin ou acheter des
cahiers en papier que le produit qu'ils
achètent ça des produits qui étaient
fabriqués à partir de forêts qui sont
gérés durablement voilà donc c'est un
système qui repose sur une participation
de tous les acteurs de la filière ça
part des propriétaires forestiers des
transformateurs des exploitants voilà
alors c'est pas la panacée pour
l'instant c'est ce qui existe de sa
repose sur le sur du contrôle donc ça
règle pas tout mais bon c'est quand même
un bon début actuellement c'est ce que
c'est ce qu'on a de mieux
voilà donc au niveau de l'histoire
forestière vous voyez que ça quand même
toujours été perturbé par rapport aux
besoins aux besoins humains mais bon on
y arrive on y arrive et voilà
aujourd'hui la forêt la forêt française
en quelques chiffres à quoi ça ressemble
donc c'est quand même sur la quatrième
forêt d'Europe on est quand même un pays
forestier il y a plus de plus de 130
espèces de d'arbres qu'on peut trouver
dans nos forêts
dont un tiers de résine deux tiers de
feuillus 17 millions d'hectares ça
représente 30% de la surface du pays qui
est couverte de bois et forêt
cette forêt est à 75% privé
donc c'est assez énorme
en plantation on est je pense que
aujourd'hui on doit être un peu plus
parce que là en ce moment il y a un gros
un gros travail de plantation à faire
mais on est en moyenne à 40 000 hectares
par an la forêt en France elle a elle
progresse naturellement de l'ordre de
plusieurs dizaines de milliers
d'hectares par an souvent dans les idées
fausses on dit il y a trop de résineux
en France donc si on voit c'est pas
vraiment le cas ça fait partie des idées
reçues la forêt en danger enfin la forêt
en montagne dans les zones de délaissé
agricoles c'est une forêt naturellement
qui alors après bon c'est sûr qu'il y a
des endroits il y a des routes il y a
des villes qui s'agrandissent à des
endroits où elle perd de la surface
voilà donc
440 000 emplois donc
le volume de bois et a augmenté de plus
45% en 30 ans c'est ce que je vous
disais on a une forêt qui est largement
capitalisée aujourd'hui
voilà donc la récolte est à peine de 50%
bon la faune en forêt française bon là
je vais pas rentrer dans les détails
mais voilà
ça c'est la couverture forestière avec
les essences principales au niveau
forestier donc on voit que donc là c'est
les zones géographiques
avec climatique géoclimatique donc là on
voit très bien la forêt des Landes en
mot avec le pas maritime bon ça déborde
un peu un petit peu sur le Gers pour la
partie manière on voit que dans les
zones montagnes on est plutôt sur des
sapins pectinés épicéa c'est tout ce qui
est en bleu
on voit du vert envers c'est le hêtre
donc il y en a essentiellement dans les
Pyrénées on voit quelques petites taches
par chez nous
Massif central dans les zones de
montagne
le pin sylvestre plutôt dans la partie
centrale voilà donc qu'est-ce qu'on peut
dire et sinon tout le reste on est
plutôt sur du chêne tout ce qui est vert
un peu clair on est plutôt sur des
peuples de chêne alors ces chaînes
les trois espèces de chaînes qui sont
mis dedans donc on a le chêne pédonculé
le chêne Cécile le chêne pubescent ces
trois chaînes qu'on trouve naturellement
sur le département
ça c'est une vue la même vue mais vous
reconnaissez le département donc on est
sur le département du Gers il y a le
Gers il y a un peu plus de 100.000
hectares de forêt
donc ça représente 17% de taux de
boisement alors si certains prennent des
documents prennent des lectures vous
allez voir des des données des données
moindres on entend 11 12 13% aujourd'hui
on est à 17% ce sont les dernières
données de l'inventaire forestier
national voilà donc là qu'est-ce qu'on
peut dire donc là c'est les types de
peuplement par essence ce qu'on peut
voir c'est que les départements où il y
a le les peuplements où il y a le plus
de surface et du chêne on est sur 53000
hectares un mélange de feuillus 22000
hectares
du résineux on s'aperçoit qu'il y en a
très peu les résineux c'est ce qu'il y a
c'est ce qu'il y a là donc vous voyez
mélange de feuillus prépondérant et
conifères 1400 mélange de conifères
prépondérant 830
forêt ouvert de conifères voilà donc
après où est-ce qu'on peut aussi noter
c'est l'importance du peuplier on est un
département où le peuplier on est le
premier département pour pilicone
d'Occitanie en dans le Gers ça y est il
y a un plus de 4000 hectar es de
peupliers parce qu'on a beaucoup de
petites vallées et c'est un arbre qui
pousse bien dans les dans les vallées
voilà donc on voit que
dans la région où on se trouve on est
sur où on a les une géomorphologie avec
des rivières qui s'écoule du plateau de
Lannemezan et qui remonte au nord
à part l'Adour qui repart un peu sur
l'ouest mais sinon on voit très bien les
versants abruptent exposés à l'ouest qui
sont couverts de forêt et puis les
versants un peu plus doux qui qui
tournent vers côté Est qui sont en plus
des côtés agricoles bon après au niveau
du au niveau de l'Armagnac c'est un peu
moins évident et on voit les zones un
peu moins la Lomagne s'adresse où on a
des zones qui ont été largement plus
anthropisée on va dire pour faire de la
pour faire de l'agriculture
donc voilà quelques chiffres la forêt du
Gers on est dans taux de boisement
proche de
17%. c'est une forêt qui est
essentiellement feuillue 96% de feuillus
4% de résineux donc voilà donc les les
essences en alcammembert ce sont les
chaînes on a du chêne à peu près partout
donc en fonction des types de milieux
sur les sur les versions plutôt secs
exposées au sud en or on va voir du
chêne pubescent sur les plateaux les
versants haute plateau et exposés un peu
plus au nord on va avoir plutôt du chêne
Cécile et dans les bases versants dans
les vallées on va avoir du chêne
pédonculée qui est l'espèce la plus
exigeante en humidité en richesse de sol
voilà
j'ai pas du tout au niveau du temps si
je suis bien ou pas bien
donc maintenant voilà tout ça pour nous
amener à réfléchir sur l'avenir parce
que bon voilà donc ça c'était un retour
en arrière c'est quand même bien parce
que ça permet de replacer les choses
donc perspective d'avenir je vais
rebondir un peu sur des sujets c'était
super intéressant les les mycorhistes
parce que les forestiers pendant très
longtemps on n'a pas regardé dans le sol
regardez ce qu'il y avait au dessus ça
fait pas si longtemps que ça qu'on
regarde les systèmes racinaire les sols
les mycorhizes et tout donc c'est ça m'a
super
d'autant plus que je m'intéresse un peu
aux truffes alors quand on parle de
mycorhize on est la truffe est pas loin
on est enectomie corise donc des fortes
contraintes qui vont s'aggraver donc les
changements climatiques on a une
pression qui est énorme on sait pas trop
à quelle sauce on va être manger mais on
sait qu'en fait manger à quelque chose
je sais pas encore quoi mais on sait
qu'on va avoir des problèmes il y a qu'à
voir les orages en ce moment
l'année dernière on a une période de
sécheresse a été compliqué pour les
plantations forestières cette année coup
de chance on a de l'eau mais on a des
dégâts phénoménal en les orages avec de
la grêle des vents sur le Gers ça payait
un très lourd tribu on a des dégâts dans
en vallée de l'Adour sur l'Armagnac dans
le lectorat un peu partout donc c'est
c'est assez problématique et ça fait un
peu peur pour les les propriétaires
forestiers qui veulent investir parce
que une plantation ça coûte cher
on a du coup avec ces réchauffements
climatiques on a des forêts plus
fragiles donc on a des problèmes
sanitaires qui sont dues en partie au
réchauffement climatique mais pas que on
a aussi des problèmes sanitaires on en a
parlé un peu ce matin par rapport à des
transports de marchandises aujourd'hui
on a des marchandises qui circulent dans
tous les sens qui arrive par avion par
bateau et ça nous amène à des choses qui
sont pas forcément désires chez nous le
frelon asiatique pour que tout le monde
connaît mais en forêt on a de gros
inquiétudes aujourd'hui on a les frênes
qui sont en train de de connaître une
attaque de ce qu'on appelle la cala rose
du frêne c'est une maladie qui est
arrivée de de l'Europe de l'Est qui a
été amené au niveau d'une pépinière dans
les transports dans les transports de
produits et ça aujourd'hui c'est présent
dans largement dans le Gers ça fait deux
deux trois ans que la cala rose du frêne
est identifiée sur le Gers donc c'est
vrai qu'au jour d'aujourd'hui quand on
voit un propriétaire qui veut faire une
plantation on regarde on fait une
carotte dans le sol
on regarde les espèces forestières qui
peuvent convenir au sol on essaye aussi
de tenir compte on dit il faut un peu de
réserve parce que comme ça va être un
peu plus grave au niveau réchauffement
climatique en prendre la marge et
aujourd'hui j'ai personnellement j'ai du
mal à conseiller un propriétaire
forestier de monter du frêne parce que
si je le dis planter du frêne et au bout
de 10 ans les fraises ils vont tous être
crever à cause de la cala rose
bon il va voir me trouver il va
m'engueuler quoi voilà donc on a un
autre un autre inquiétude une grosse
inquiétude sur les pins peut-être que
vous en avez entendu parler notamment
nos collègues en Aquitaine c'est le
nématod du pain c'est un verre
microscopique qui est transporté par des
coléoptères alors c'est une maladie qui
nous vient des États-Unis enfin
d'Amérique continent américain ça
arrivait dans au Portugal en ce moment
il y a des gros problèmes sur les pins
des des peuplements de parents entier
qui sont en train de crever un petit peu
en Espagne pour l'instant en France on
n'est pas touché mais je pense que ça va
venir malheureusement donc là on a un
programme de surveillance
on a parlé de santé des forêts ce matin
voilà donc on fait un certain nombre de
captures de ces fameuses insectes ce
sont des monocamus ce sont des
coléoptères logicorne avec des très
grandes antennes
voilà donc
là ça on doit avouer que ça nous fait un
peu peur voilà bon il y a pas que ça
mais les deux principaux en tout cas qui
nous inquiète en ce moment donc des
difficultés économiques aussi parce que
actuellement pour l'exploitation des
forêts
c'est un peu compliqué parce que d'un
côté il y a l'intérêt économique alors
si c'est des gens qui sont pas trop
regardants au niveau de leur forêt c'est
pas très grave c'est grave pour la forêt
en elle-même mais les gens qui veulent
gérer de façon raisonner leurs forêt
c'est compliqué aujourd'hui de mettre
des équipes d'exploitants on va
peut-être que certains sont confrontés à
ça et pour faire
les premières choses qui nous disent
mais vous avez vous avez marqué une
coupe mais il y a pas assez de bois dans
votre parcelle c'est pas rentable donc
ils viennent pas avec bon cœur quoi
voilà donc ils mettent la pression pour
qu'on essaie de couper plus d'armes donc
c'est comme
au bout d'un moment voilà en plus pour
trouver de la main d'oeuvre le métier de
Bûcheron c'est un métier qui est
dangereux qui est difficile en plus qui
est souvent super bien payé voilà donc
on a du mal à trouver des équipes il
faut aller chercher des équipes qui
viennent souvent de l'étranger de pays
où ils viennent ici pour des raisons
économiques voilà donc on s'oriente
plutôt sur des exploitations mécaniques
avec des gros engins donc il faut des
sols qui sont porteurs
ça génère un certain nombre de problèmes
alors ça peut ça peut être bien fait
mais il faut des faut vraiment des bons
chauffeurs c'est un peu plus compliqué
donc pénurie de main d'oeuvre je les ai
dit et puis aussi la pression il y a une
certaine pression sociétale que moi
personnellement je l'ai ressenti depuis
un certain nombre d'années alors je dis
pas que c'est forcément un mal que les
gens s'inquiètent que la société
s'inquiète de l'état de sephorie je
trouve que c'est très bien voilà mais je
pense que au niveau des forestiers il va
falloir qu'on communique donc ça me fait
le je bascule sur les chapitre
recommandations donc il va valoir
vraiment parce qu'elle est forestiers on
n'est pas forcément toujours des bons
communicants c'est pour ça que je suis
content d'être là aujourd'hui
on ne communique pas assez on est au fin
fond de nos forêts on est en travail du
mieux qu'on peut et puis voilà donc à
des fois on a un peu du mal à
communiquer mais aussi à former donc il
faut former des des gens aussi bien des
propriétaires forestiers que des que des
apprentis qui sont amenés à travailler
en forêt
après au niveau des peuplements il va
falloir essayer d'adapter les
peuplements aux conditions climatiques
alors ça veut dire quoi ça c'est un
vaste programme on peut donner un
certain nombre de un certain nombre de
de
recommandations
ce qu'il faut éviter aujourd'hui au
maximum ah bah c'est peut-être d'aller
vers les monocultures bon alors après il
y a des cas de figure on peut pas
tellement faire autrement lorsqu'on est
par exemple sur de la peuple pleurer
peut pleurer c'est les peuplements et
alors il y en a qui disent que c'est pas
de la forêt c'est vrai qu'on est un peu
entre l'agriculture et la forêt mais bon
l'avantage du peuplier c'est que c'est
qu'en arrive vite à l'âge
d'exploitabilité dans nos secteurs à 15
saisons on peut exploiter des peupliers
donc on a des chances que ça échappe un
peu mais c'est des essences qui sont
très fragiles aux maladies puisque ce
sont des clones donc ce sont des
individus qui sont clonés qui sont donc
quand il y a une maladie qui arrive en
général il y a tout le peuplement qui
passe voilà donc ça c'est une chose donc
évitez la les monocultures au maximum
alors travailler au maximum pour la
biodiversité
c'est ce que tu disais des fruitiers
forestiers des et dans le Gers on en a
plein on en a plein après moi je vois
des fois des couples qui sont faites ou
les fruitiers forestiers payent à lourd
trébu c'est dommage des fois tout
simplement parce que les ceux qui
coupent ne les reconnaissent pas on a
dans le Gers on a du merisier on a des
des alisiers torminaux
on a des Cormiers on a des poiriers
sauvages alors des fois lorsque il y a
des gens qui vont faire du bois de
chauffage pour faire propre parce qu'il
y a des gens qui aiment bien faire
propre et en forêt le propre on n'aime
pas c'est sympa quand on va s'y balader
mais la forêt elle est mieux quand il y
a une ambiance forestière quand il y a
des sous-étages quand il y a de la ronce
la ronce n'est pas néfaste en forêt
c'est le on dit tout ce que vous avez
tous du genre entendu c'est le berceau
du chêne voilà donc favoriser au maximum
les biodiversités lorsqu'on fait des
coupes garder des gros bois mais ça
après bon je vais pas trop rentrer là
c'est Sophie qui va vous dire tout ça
tout à l'heure
rapport à l'écosystème fonctionnement de
l'écosystème préserver des gros bois
pourquoi et travailler sur
l'irrégularisation des peuplements là
Jacques je pense qu'il va bien bien
parler dessus puisque c'est son c'est
son dada je dirais voilà pourquoi parce
que faire des peuplements qui sont
résistants par exemple à des tempêtes
c'est toujours bon on a beaucoup de
tempête voilà et qui sont résistants
c'est intéressant mais à un moment donné
une tempête ou des maladies d'ailleurs
un moment donné quand la résistance elle
est le phénomène va au-delà de la
résistance le peuplement du coup devient
très très fragile donc ce qui est
important c'est d'avoir des peuplements
qui soient effectivement un peu
résistants mais des peuplements surtout
qu'ils soient résilient résilience ça
veut dire quoi ça veut dire que après
les dommages qui sont causés c'est que
le peuplement va être capable de réagir
assez rapidement pour pour se régénérer
au maximum et il y a là il y a pas mieux
que des peuplements irréguliers parce
que dans un peuplement irrégulier on a
des gros bois on a des bois moyen on a
des petits bois on a des semis naturels
qui cohabitent
ça peut être géré de la main de l'homme
tout ça c'est pas forcément de la forêt
naturelle et donc là un peuplement comme
ça vous avez des gros bois qui tombent
ils vont casser mais vous avez tout de
suite des semis qui sont déjà présents
on appelle ça des sprinteurs qui
attendent qu'un puits de lumière pour se
développer voilà donc après voilà donc
là ça c'est bien c'est de la théorie
c'est ça peut aussi être de la pratique
mais dans les faits moi je vois avec les
propriétaires privés surtout les
propriétaires privés je l'ai pas trop
dit c'est que la forêt privée elle est
très morcelée dans le jerse il y a 35000
propriétaires pour à peu près un peu
moins de 100000 hectares vous faites le
calcul chaque propriétaire environ trois
hectares de forêt 3 hectares de forêt
pas forcément une parcelle ça peut être
en 10 parcelles pas forcément sur la
même commune donc quand vous voulez
faire une opération de coupe dans une
parcelle qui fait un hectare
c'est pas toujours facile d'arriver à
convaincre un exploitant de venir
surtout si vous faites une coupe en de
fusée irrégulière ou en prélève un peu
on passe plus souvent mais en prélève
moins de bois à chaque fois donc c'est
un peu compliqué techniquement voilà
donc biodiversité le respect des
écosystèmes ça c'est quelque chose qu'il
faut absolument préserver et puis
finalement c'est très bien parce que je
crois que je fais la transition pour
pour l'exposé de tout à l'heure moi je
voulais finir sur ben voilà
historiquement on constate que la
disparition des forêts elle est
intimement liée au progrès de la
civilisation donc là dans l'avenir et
c'est un souhait que je fais que un rêve
il y avait Dream faisant progresser
notre civilisation pour conduire à
sauvegarde de la forêt
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des trucs
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