Agro-éco-climatologie : un printemps en hiver version courte, par Cédric Cabrol

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Agroécologie & climatologie, ou l’art de ressusciter les équilibres symbio-chimico-physiques locaux pour résister à la dérive climatique & l’art de prédire le futur des équilibres physico-chimiques globaux, ont des frontières si intriquées qu'à un moment donné, cela nous amène à se poser cette question de la pertinence du recours à un seul prisme que l'on pourra peut être nommer Agroécoclimatologie?


Venez redécouvrir la question des équilibres terrestres globaux, les ordres de grandeur, le pourquoi des dynamiques et des difficultés de diagnostic.


Deux formules sont disponibles au travers d’un survol de 40 minutes, ou d’un voyage de 2h45 où l’on prend le temps d’illustrer, décrire et contempler la complexité de LA question.

(Vous pouvez aussi opter pour un menu à la carte, rendu possible par une indexation quasi commune.)

“Un printemps dans l’hiver” -version courte: 40 min https://youtu.be/GTul3peWo-E

“Un printemps dans l’hiver” -version longue: 165 min https://youtu.be/bhcRV7AYQIk


Pour prendre plus prendre plus de temps voici un format 3* 3 heures, d'une discussion autour de la vidéo 2h45, avec Simon Ricard, Charlène Descollonges et Samuel Bonvoisin:


Episode 1 : https://youtu.be/EWxIY_XvMoA


Episode 2 : https://youtu.be/b-68sLint3s


Episode 3 : https://youtu.be/n7v8iXcA6ps




00:00:00 Présentation


00:00:55 Pas de climato scepticisme ici!


00:01:23 Hétérogénéité du réchauffement


00:01:30 Paradoxe de la surchauffe européenne


00:01:50 Des projections dépassées


00:02:12 Vite des projections spécifiques à la France


00:02:21 Des projections périmées en 12 mois?


00:03:01 Poids des gaz effet de serre en France


00:03:40 Une dérive exponentielle?


00:04:10 Les courbes qui font peur


00:05:01 Vers un autre point de vue


00:05:54 Waouh, régénérer les nuages!


00:06:14 Nos sécheresses dans le temps


00:06:34 Impact de la sécheresse sur les températures


00:07:11 Ce qui doit être intégré


00:07:30 Puissance de l'évapotranspiration


00:08:27 Plus de végétation plus de climatisation


00:09:15 Effet du sol sur les nuages


00:09:33 Il ne pleut que sur les sols froids


00:09:37 Régime des pluies d'une l'île semi désertique


00:09:46 Fondement de la brutalité du décrochage


00:10:09 Érosion brutale des pluies sur Toulouse 2022


00:10:33 Erosion spatiale des pluies Françaises


00:10:48 Détails des leviers des agroécologues


00:11:22 Végétations ET capacité à faire tomber la pluie


00:11:53 Végétation pérenne OU sécheresse


00:12:11 Humidité relative atmosphérique Française


00:12:40 Les choix agronomiques sont politiques


00:12:53 Réchauffement non modélisés et politiques


00:14:10 Réservoirs et racines du climat


00:16:04 Dans les pas des sauropodes


00:17:20 Capacités d'infiltration des sols


00:18:57 Des sols au banc d'essai


00:20:06 Faire du vide par la condensation


00:20:35 Le paysage fabrique des dépressions


00:21:34 Où tombe la pluie en Bretagne?


00:23:21 De bilan carbone à bilan d'impact climatique


00:23:43 Réversibilité relative du climat en Irlande


00:24:14 Parallèle France/Irlande


00:24:35 Whaouh, un interville climatique en Inde!


00:25:01 Comment ressusciter un mécanisme oublié


00:25:50 Wahou, inverser la hausse de CO2!


00:26:15 Agroécolimatologie?


00:26:39 Aie! Nos réservoirs climatiques?!?!


00:27:07 Part des pluies qui n'hydratent plus les sols


00:27:41 Étude sur le bilan hydrique national


00:27:53 Dynamique annuelle de l'humidité des sols


00:28:18 Rendement d'infiltration des sols Français


00:29:12 Décrochage printanier


00:29:26 Des pluies de Mai déterminantes


00:29:39 Un escalier dont il manque deux marches


00:31:21 Des sols en état de sur-humidité?


00:31:38 Effet du travail du sol sous l’œil du satellite


00:34:19 Des humidités de sols erronées?


00:35:08 Du bon réglage des amortisseurs climatiques


00:36:18 Mise en mouvement de l'air par le paysage


00:36:42 Conclusion: Les vecteurs de l'emballement


00:38:13 Mot de la fin


00:39:40 Nouveau départ

Transcriptions

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
merci d'avoir cliqué sur le lien de
cette vidéo un printemps dans l'hiver
nous allons parler climat et je me
présente je m'appelle Cédric Cabrol je
suis issu du monde agricole j'ai
travaillé 22 ans dans un centre de

Afficher la suite


recherche développement en chimie
physique appliquée avec une grosse
expérience
je possède aussi une plateforme privée
en agroécologie où je fais des
régénérations d'écosystèmes assez
pointus on verra tout ça et j'ai pris le
temps de compléter mes connaissances en
faisant une grosse bibliographie en
climatologie et je vous propose de faire
d'autres liens entre les choses dans le
réchauffement climatique et tout de
suite on va quand même être d'accord la
planète chauffe le CO2 est un gaz à
effet de serre et l'homme est
responsable mais dans le graphe qui nous
est proposé ici où j'ai repassé des
éléments liés à la compréhension des
mécanismes de gaz à effet de serre
l'homme a fait des impacts bien avant
ces chefs de temps qui nous amène
aujourd'hui à avoir les problèmes que
l'on a et bien d'autres problèmes seront
à prendre en compte et là-dedans ce qui
peut nous amener à nous interroger c'est
l'hétérogénéité du réchauffement au
niveau de la planète alors qu'on a un
mécanisme homogène normalement et
paradoxalement voilà on va pouvoir voir
que l'Europe chauffe beaucoup plus vite
que les États-Unis alors que voilà il y
a tout un tas de paramètres qui font
qu'on pourrait penser que l'Europe
chauffe moins vite et on peut se poser
la question de quel est le poids de
d'autres sources de réchauffement qui
nous frappent spécifiquement dans nos
repas et aussi on peut se poser la façon
dont elles sont modélisées puisque on
voit que les projections sont assez
régulièrement dépassées et on se
rappelle tous de la météo des lignes
d'héliat ou on nous disait qu'en 2050 on
aurait 26 degrés en Bretagne et ça a été
l'expérience nous a montré cette année
que c'était largement dépassé et pareil
pour l'autre illustration derrière
on peut aussi se poser la question de la
péremption de d'une récente étude qui a
été faite pour la France où on amplifié
la sortie des modèles puisque si on
regarde sur le pire scénario qui est
proposé avec les points ici de
température spécifique pour la France
donc tout au long de la vidéo on
distinguera deux périodes une période
stable et une période de réchauffement
et là tout ce que je suis en train de
vous dire je vais très vite puisqu'en
fait tout est développé en détail dans
une vidéo qui fait deux heures cinquante
et là si je reprends le fil donc sur
fond de ce pire un scénario du GIEC
amplifié et bien on voit que peut-être
on est encore
modélisé en ne modélise pas encore
correctement puisqu'on a 14 points qui
sont au dessus des intervalles de
confiance alors qu'un seul étant dessous
et ça si on regarde un petit peu ce que
peuvent expliquer les gars ça fait de
serre donc en prenant la même la même
type de démarche que ce que peut faire
logique avec la célèbre courbe de cross
de hockey ou la version actualisée
maintenant j'ai fait un petit exercice
où j'ai repris la somme des gaz à effet
de serre et j'ai regardé ce qu'on aurait
pu voir à la fin de la période de
stabilité et on voit que aujourd'hui les
gars ça fait de serre pourrait aurait pu
y expliquer 0,6 degrés conformément la
théorie et qu'on aurait en gros 2,3
degrés qui serait lié à autre chose et
c'est dans ce autre chose qu'on va les
regarder plus en détail et en tout cas
c'est important de bien regarder ça
puisque derrière on a un peu avoir
l'impression qu'une logique de
dérive exponentielle se met en place
donc si on le voit dans le dans la façon
la vitesse à laquelle on bat les records
dans la dynamique des courbes qui
montrent une espèce d'exponentielle se
naître alors pour les gens qui seraient
pas trop matheux c'est on pourrait avoir
quelque chose de furtif qui est en train
de devenir prépondérande de façon
fulgurante
et si on regarde plus en détail les
projections qu'on peut faire et bien on
peut se faire très peur et là il y a pas
mal de temps dans la vidéo principale
mais ce qu'on peut voir c'est que
de quelque chose où on avait les
températures qui passaient au dessus et
en dessous des moyennes maintenant on a
nos températures qui sont situées entre
la moyenne et le maximum et qui nous
indique potentiellement que voilà 2022
c'est pas le hasard et que et que
peut-être 2023 sera pire et en tout cas
on part sur de très mauvaises bases pour
2023
donc voilà et peut-être voilà ce courbe
noir qui se dessine et peut-être la
réalité qui nous attend à plus ou moins
m'avez chez ensemble bon après c'est pas
interdit d'avoir de la chance mais je
pense que la tendance de fond reste
ancrée et on va voir qu'est-ce qui peut
expliquer cette tendance de fond
donc toujours est-il que il faut
vraiment se poser la question de la
cohérence des choses et en tout cas dans
la courbe que je vous ai montré elle
prédit bien notre point de départ
l'arrivée je sais pas mais ce qui est
sûr c'est qu'on a une cassure voilà qui
est confirmée réelle qui est décrite
l'indigographie qui a lieu entre cette
période verte et cette période rouge
avec voilà la disparition de la
variabilité climatique usuelle
du coup si on vous dit qu'on ferait des
liens avec l'agroécologie alors pourquoi
l'agroécologie parce qu'il faut savoir
que localement tous les agroécologues de
la planète
restaure leur climat et pour ça ils
inventent des leviers ils ont pas mal de
ils jouent sur pas mal de leviers et ce
qui savent c'est que ça reste le climat
local et que par contre tous leurs
voisins continuent à actionner les
leviers dans le mauvais sens et que
c'est peut-être pour ça qu'au global
aussi on chauffe donc la prise de
conscience aura pu être celle de mon
frère mais bien notre agricole sûrement
mais je vous montre cette image c'est
que en 2018 pendant la période de
canicule on a pu former un nuage et on
se dit que quelque part en régénéra les
sols et bien on peut régénérer aussi le
climat et c'est ce qu'on voit en détail
dans toute cette vidéo et quels sont les
mécanismes actionnés un des grands axes
des agroécologues c'est de lutter contre
la sécheresse et ici voilà les données
nationales les pourcentages de
sécheresse et avec toujours cette
période de stabilité et d'instabilité et
on voit que d'un coup on est passé de
quelque chose on n'avait pas trop de
sécheresse à plus de sécheresse et c'est
ce qu'on regarde dans des tailles et au
niveau de la sécheresse comment ça peut
avoir un lien sur le climat c'est ce
qu'il faut voir c'est que en fonction de
la réserve à nous qu'on aura dans le sol
et bien on va pouvoir former des nuages
de plus ou moins bonne qualité
c'est-à-dire que les nuages conformes
près du sol vont nous refroidir alors
que ce conforme en haute altitude vont
être réchauffant et toute l'eau qu'on va
emprisonner entre la couche de nuages et
le sol est un gaz à effet de serre et il
faut voir comment voilà régénérer le
climat à un moment donné c'est fermé
cette fenêtre où on fait pas les bonnes
nuages et ça ça se joue en fermant la
fenêtre sur le manque d'eau dans les
sols dans l'année ou dans le
réchauffement climatique
et donc là dedans on voit tous les
mécanismes la façon dont l'eau va jouer
sur le climat il commence qu'elle permet
de refroidir le climat donc elle sert à
fabriquer les nuages mais elle sert
aussi à faire de l'évaporation et elle
sert aussi plusieurs fois sur le
continent et ça c'est quelque chose
qu'il faut intégrer
donc là dedans si on regarde comment ça
marche pour refroidir le comment les
plantes refroidissent le climat avec cet
évapotranspiration alors ça c'est des
choses qui sont connues et mesurées par
satellite on voit que ça mobilise
d'énormes quantités d'énergie et en tout
cas quand on a les valeurs énergétiques
et B on peut essayer de faire un lien de
dire quel est le
en fonction de la quantité d'eau qu'on a
perdu combien ça peut représenter par
rapport au CO2 et ici imaginez les bases
de quelque chose qui pourrait être un
bilan d'impact climatique au lieu
d'avoir un seul bilan d'impact gaz à
effet de serre
et là dedans si on fait le calcul on
trouve que si on perd 44 kg d'eau au
mètre carré tous les ans ou 44 mm on a
autant d'impact que tous les gars ça
avait fait de serre donc derrière ça
c'est bien pratique pour essayer de dans
les pratiques qu'on met en oeuvre
d'essayer de faire un bilan d'impact
climatique complet
ce qui est important aussi de voir c'est
que la végétation conditionne se
refroidissement donc ça c'est une image
satellite en détail sur la pleine case
13 et on voit que sur la montagne on
enlève énormément d'énergie trois fois
plus à peu près ce que ce qu'on nous dit
qu'il faut installer dans une maison
pour la climatiser et on voit que le CO2
mais finalement c'est pas grand chose
par rapport à ça et on peut imaginer que
si on n'avait pas d'effort resté la
plaine aujourd'hui on aurait dû bleu
partout et que du coup le CO2 serait
vraiment négligeable et voilà et ces
données sont issues d'autres données
satellites où on mesure la puissance de
la photosynthèse donc la plus sévère
plus il y a de photosynthèse et on voit
que notre territoire est assez
hétérogène et voilà toujours on peut se
poser la question s'il y avait des
forêts partout comme avant est-ce qu'on
n'aurait pas une image tout le temps
verte
là dedans aussi ce qu'on voit c'est
comment il y a un lien entre le sol et
la qualité des nuages donc en bleu c'est
les nuages qui refroidissent en rouge
c'est les nuages qui chauffent et on
voit que plus sévère plus il y a de
végétation plus les nuages refroidissent
le climat
derrière ce qu'il faut voir aussi c'est
que un seul froid va pouvoir attirer la
pluie et là on prend un exemple d'une
île semi d'exercices où on voit que plus
il est froide est plus il pleut plus on
aura de pluie donc ça ça s'explique
ce qu'on voit aussi derrière et qui peut
expliquer clairement la dérive avec son
ancienne donc le furtif qui devient
prépondérante de façon fulgurante c'est
que quand il fait froid il pleut plus
l'eau permet de faire pousser la
végétation qui nous fait la clim qui
nous refroidit donc derrière on peut
voir que il y a un bouclage et une
espèce de machine folle qui peut se
mettre en place et donc là dedans on
explique comment il faut éviter la panne
et en tout cas pour illustrer je propose
une image de précipic précipitations de
Toulouse en 2022 où on voyait qu'il
était tombé très peu depuis surtout et
que les pluies s'est arrêté d'une façon
assez nette pour ne reprendre que après
le mois de novembre alors qu'à Castres
où on a plus de végétation il y a pas eu
ce problème et pourtant c'est pas très
très loin c'est la même altitude
même au niveau du territoire national on
peut voir qu'on a une érosion des pluies
et ça on voit que plus on s'enfonce dans
le territoire plus on s'éloignent des
mers plus on a perdu de capacités à
faire les bonnes nuages qui nous
refroidissent donc ça dans la vidéo on
voit un peu plus ça en détail pas aussi
vite
et donc vraiment le truc important c'est
d'éviter la panneau sèche pour pouvoir
continuer à fabriquer le climat et là
dedans les agroécologues ont repéré
voilà tout un tas de leviers donc là ici
je voulais liste très rapidement mais on
voit ça plus en détail quand même dans
la vidéo et par contre ce que constate
les agroécologues tout ça c'est de
l'agronomie donc c'est vraiment des
choix qu'on va pouvoir faire de la façon
dont on cultive les plantes et les
agroécologues voient que tout ça
localement c'est perdu donc ce qu'on
regarde aussi dans la vidéo c'est le
lien qui peut y avoir entre la
végétation et la pluie donc la capacité
à faire tomber la pluie qui est la
quantité d'eau qu'on reçoit par rapport
à la quantité d'eau qui a l'atmosphère
voilà si on la trace et qu'on regarde
sur depuis 1950 jusqu'à nos jours
l'allure de cette capacité à faire
tomber la pluie et qu'on essaie de voir
les liens que l'on peut faire à la
végétation et bien on voit qu'on a
certaines en intégrant certaines données
mais on peut arriver clairement à
expliquer comment la pluie tombe avec
notamment les surfaces de végétation
pérenne
et derrière assez logiquement si on fait
plus tomber la pluie mais normalement on
doit éviter les sécheresses et ça si on
reprend cette courbe qu'on l'a
repositionne sur les sécheresses et bien
on voit que ça correspond parfaitement
on peut clairement expliquer les
sécheresses avec les taux de végétation
pérenne
donc et là dedans aussi assez
logiquement si on impacte la végétation
donc on impacte l'évaporation donc on va
on impacte la quantité d'eau de
l'atmosphère ça ça se retrouve je le
montre sur ce graphique également et on
voit que on a bien une rupture autour de
l'année 1989 et ça indirectement ça
reflète notre atmosphère et la
composition des nuages comment ils sont
donc indirectement ça peut expliquer le
réchauffement aussi
et donc tout ça aussi ce qu'il faut
comprendre que on a vu c'est de
l'agronomie mais c'est aussi de la
politique et c'est les choix qui sont
dictés par les politiques
agricoles ou agronomiques qui peuvent
avoir un impact sur le climat maintenant
si on regarde un petit peu dans l'écart
qu'il y a entre ce que prévoit les
modèles et ce qu'on a réellement comme
température si on fait la différence des
deux on peut trouver déduire l'erreur
des modèles et donc c'est ce qu'on a en
violet ici sur l'écran et ce qu'on peut
voir ce qui est assez surprenant c'est
que plus on avance dans le temps plus
les modèles font de l'erreur alors qu'on
a amélioré la précision des mesures et
derrière si on analyse dans les détails
et bien on voit qu'il y a des périodes
où il y a pas mal d'erreurs bon la
première on va regarder c'est 1945 et là
vu qu'on parle un peu d'agronomie et de
que les plantes on impact sur le climat
mais on peut
facilement imaginer que on fait pas de
la belle agronomie un grand coup de
bombe ni qu'on respecte vraiment les
végétations et après si on va dans le
détail des choses pour la période
moderne si on relit ça avec les
politiques agricoles qui a eu
quelque part on retrouve une certaine
synchronicité dans les dates et bon là
c'est trop long à développer mais il y a
des choses cohérentes qui se dégagent
dans les choses et en tout cas ce qu'on
peut voir c'est que on a commencé à
créer des dégâts au niveau du climat
quand on touche aller deage avec la
politique des quota laitiers mais c'est
normal parce que derrière on touche aux
prairies et et les prairies sont
importantes pour le climat
donc ça on le regarde plus en détail
dans la vidéo et ça nous amène à une
notion qui est très importante qui est
utilisée par les clignotologues qui est
celle de la notion de réservoir
climatique et si on regarde voilà on est
parti de réservoir qui avait à peu près
ce taille et en fonction de ce qu'on
fait des plantes qu'on plante dedans et
bien on a ses réservoirs qui vont se
réduire de taille pour progressivement
atteindre quelque chose de vraiment
relativement modeste et donc c'est bien
l'eau qui est utilisé pour fabriquer les
nuages donc c'est important d'avoir des
réservoirs qui soient de d'assez grande
surface pour éviter de tomber en panne
et que les pluies puissent continuer à
tomber tout le temps et de pas se
retrouver dans la situation de Toulouse
et ce qu'on voit c'est que quelquefois
les réservoirs peut être très faible de
l'ordre de 25 cm et ça on l'explique on
le mesure on voit on va sur le terrain
pour en prendre conscience dans la
grande vidéo et ce que je peux vous
montrer la rapidement c'est qu'à un
moment donné on peut avoir les racines
qui arrivent plus à percer le une
étanchéité qui est dans le sol même
l'eau ne peut plus passer et ça ça peut
expliquer qu'aujourd'hui on a des
problèmes donc l'eau est perdue elle va
quelquefois même paradoxalement stagnant
surface et ne pas arriver à mouiller le
sol et donc ça tout ça ça s'explique
c'est de l'agronomie
et derrière c'est bien ce qu'on constate
à l'échelle de la France on a des sols
qui sont entraînés et l'eau part à la
mer et c'est notre capacité à générer du
climat qui part à la mer et derrière
aussi là dedans ce qu'il faut prendre
conscience c'est que si on plante des
plantes qui tiennent au sec et même si
un jour il pleut et bien elles vont pas
envoyer plus d'eau que ce qu'elles sont
capables de faire dans le dans
l'atmosphère et du coup elles vont faire
un climat qui sera
celui de d'une stratégie défensive et ce
qu'il faut prendre conscience c'est que
le par exemple le tournesol est une
plante qui vient de l'Arizona et qu'une
plante de l'Arizona fabrique un climat
d'Arizona ou un pois chiche fabrique un
climat du Maroc
là dedans aussi dans les impacts qu'on
peut avoir au niveau des sols dans les
images vous avez vu voir passer des
pneus et ça il faut prendre conscience
qu'il y a une chose grave qui est en
train de se passer c'est que petit à
petit on augmente le poids du matériel
agricole qui devient aussi lourd que des
dinosaures
et cette publication nous montre des
choses assez graves puisqu'en fait dans
le petit graphique là ici vous avez la
profondeur d'impact du poids des
machines dans les sols en fonction du
temps est-ce qu'on voit c'est que depuis
les années 2010 à peu près on a le
l'impact qui passe en dessous des
profondeurs de travail des outils donc
c'est à dire que même quand on pense
réparer le sol et bien il reste des
zones fermées étanches et du coup l'eau
n'arrive plus aux racines des arbres les
arbres ne peuvent plus participer à
faire le climat
et du coup bon la publication va un peu
plus dans le détail on le voit dans la
vidéo mais on obtient un changement
d'état une courbe en saut de potentiel
ou si on la repositionne sur le
graphique de température qu'on a vu tout
à l'heure on peut très bien expliquer
par le poids du matériel la premier saut
de potentiel et le second
qui est en cours dans les années
2010 2015 et alors derrière il y a pas
que ça il y a d'autres problématiques et
montre aussi on fait une parallèle entre
le la vitesse de téléchargement et
d'infiltration de l'eau dans les dans
les sols
donc puisque la nature avait inventé en
quelque sorte de très haut débit à
l'image de la 5G puisque un sol peut
infiltré jusqu'à 760 mm/h ou peut
recevoir un quart des précipitations à
un quart d'heure
et si jamais on est dans le cas d'un
seul travaillé et ben on aura plus que
l'équivalent du débit de la 4G donc on a
quand même que à peine 10% des capacités
de d'infiltration par rapport à la
nature et en cas de sol surtravaillée
donc ça c'est dans l'idée où on fait du
désherbage mécanique on va surrailler le
sol on va pouvoir mettre en oeuvre ce
qui est la battance en tout cas la
nature a trouvé les moyens de s'en
préserver avec cette histoire de réseau
donc c'est le réseau du ver de terre ou
des fourmis etc qui fait des trous qui
permet à l'eau de s'infiltrer dans le
sol et le problème qu'on a au niveau des
sols c'est cette battance donc là vous
avez une une image de la croûte vous
voyez que dessus elle est brillante et
ça c'est du à une réorganisation du sol
et avec des feuillets d'argile qui
viennent se mettre dessus comme des
tuiles et qui ferment le sol qui le
rendent détenchent et là l'infiltration
tombe à 1 mm heure et donc ça aussi
c'est très certainement beaucoup présent
sur le territoire et quand on dit avec
le réchauffement climatique il y a
beaucoup plus d'inondations c'est sûr il
y a il pleut plus fort mais il y a une
part
là-dedans qui est liée à la façon dont
on travaille le sol et dont l'homme
modifie le comportement du sol pour dans
sa gestion dynamique de l'eau
et là dedans aussi je vous montre les
performances de ce que peut faire la
biologie donc avec cette petite vidéo où
on voit que
si on trempe si on trempe une une motte
biologique dans de l'eau et là le gars
il en est dans la vidéo il montre au
bout de 16h à la motte reste
parfaitement intacte donc c'est à dire
elle va être capable de rester de
conserver sa porosité et tout ce qui
fait que l'eau peut s'écouler à
l'intérieur et par contre si on
travaille mais voilà ce qu'on obtient on
obtient des scénarios un peu cauchemar
ou toute l'eau ruisselle et paramètres
et une autre façon de voir les choses
c'est dans cette vidéo ou
on montre comment
en simulant la pluie avec différents
sols réels placés au blanc d'essai on
voit qu'un seul travail on va avoir
énormément de ruissellement
alors que et tout ça c'est le réservoir
du ruissellement qui était placé devant
alors que dans un sol qui est couvert
avec des plantes avec un écosystème et
bien toute l'eau va dans les nappes et
alimenter les rivières
donc ensuite aussi ce qu'on voit dans
cette vidéo c'est des notions de
physique qui sont vraiment importantes
de prendre en compte et là je prends le
temps de le développer aussi c'est que
si vous avez un litre de vapeur quand on
va le condenser c'est à dire le
refroidir et faire de l'eau on aura que
l'équivalent de la petite bouteille qui
est posée sur le bouchon donc ça veut
dire tout le contenu de la bouteille va
devenir être va être de la place à
prendre aussi il faut savoir que c'est
pas forcément des idées en l'air c'est
utiliser dans la chimie il y a un
appareil qui utilise ses principes pour
faire du vide et le comment le paysage
va pouvoir exploiter ça alors il y a
tout un tas de paramètres qui sont
peut-être pas pris en compte dans les
modèles ou dans le discours ambiant pour
dire c'est quelque chose de grave le
paysage va être capable de mettre un
mouvement d'aspirer la pluie de mettre
en mouvement de faire du vent de faire
des dépressions parce que si on
additionne les litres et les millilitres
d'eau qu'on condense derrière mais ça
peut mettre un mouvement de très grande
quantité décidé d'atmosphère et
expliquer complètement une autre source
dynamique du climat et ça le problème
c'est que par satellite on mesure pas
forcément combien on a d'ombre sur le
sur le territoire ni même combien on a
de surface qui permettent de déposer les
gouttes de rosée si vous avez un mètre
carré de sol et bien on va poser peu de
rosé si c'est de l'herbe qui pousse
dessous et ben les feuilles vont pouvoir
accrocher beaucoup plus de gouttelettes
donc créer beaucoup plus de vide et
beaucoup plus de mise en mouvement du
climat
et ça je vous propose après de le voir
en Bretagne d'aller voir comment
expliquer que voilà la pluie ne se
dépose pas forcément ne corrèlent pas
exactement avec le relief donc ça c'est
une vision un peu artistique et imagée
mais pour prendre conscience voilà que
que les puits tombent pas forcément sur
le relief et derrière
on voit aussi qu'en Bretagne on a une
tâche là qui apparaît et c'est un
endroit où on a perdu beaucoup de pluie
un peu comme à Toulouse alors qu'il y a
pas forcément de ville et ça
c'est décrit dans les journaux que
Pontivy perd ses pluies j'ai aussi accès
à des données de météo Bretagne pour
vérifier les choses et tout est cohérent
et c'est expliquer dans la vidéo longue
et ensuite aussi donc là il y a toute
une série de méthodes de calcul comment
est-ce qu'on arrive à déterminer cette
part qui est Lio de pluie qu'on voit ici
là la grande enveloppe transparente et
le relief comment on peut expliquer
voilà que il y a plus de pluie à
certains endroits et autres comment on
trace cette comment on calcule cette par
des pluies qui n'est pas lié au relief
et comment après derrière on essaie de
voir quelle corrélation on peut faire
avec le paysage la façon dont le paysage
structuré par rapport à la quantité
d'ombre etc on peut regarder aussi par
rapport au point chaud par rapport aux
populations
voilà et tout ça au final a pas mal de
sens et bon il faut
regarder dans la vidéo longue tout ça
donc le but vraiment c'est d'éviter la
panne sèche donc il faut prendre voilà
j'espère montrer que l'agronomie c'est
du climat et que les politiques
agronomiques sont les plus impacts au
niveau du climat sachant aussi que voilà
le béton et les points chauds c'est
quand même la pire des agronomies et
voilà ce qui est important c'est de
dépasser la notion de bilan carbone et
de faire un bilan d'impact climatique
complet et d'aller vraiment comprendre
voilà tous ces modes d'impact la façon
dont l'eau infiltré dans les sols la
quantité d'ombre la structuration du
paysage tout ça c'est c'est ça fait
partie aussi ça crée notre climat les
plantes qu'on plante est-ce qu'on met du
tournesol est-ce qu'on met du blé tout
ça ça a de l'impact
et
derrière je vous montre aussi des choses
positives comment en fait le climat
réversible en fonction de la gronomie
qu'on fait donc là il y a un exemple en
Irlande où on voit que
ils avaient une période où ils étaient
assez froid quand ils ont enlevé les
prairies ça chauffait et quand ils sont
remis les prairies ils ont refroidi et
tout ça en fait c'est notions de
prairies font prendre conscience que
c'est bien les vaches qui qui utilisent
les prairies et que chaque fois qu'on
réduit l'élevage et bien on impacte le
piment
et on voit également on peut faire un
parallèle entre le Climat de France
c'est d'Irlande où on voit que la France
ici en rouge
comme comme le haut du drapeau chauffe
alors que l'Irlande refroidit
actuellement et ça c'est lié à une
différence de gestion des prairies on
voit ça plus en détail et ensuite ce
qu'on voit c'est canin dans les idées
ont très bien passé sont très bien passé
ils ont organisé des concours à la télé
pour
faire des manips au niveau de leur
territoire alors là ils ont pas trop les
moyens qu'on a mais les villageois
s'unissent et font des trous dans le sol
pour stocker l'eau et derrière ils
améliorent leurs climat
voilà un peu à quoi ressemble les
chantiers ils améliorent leur climat et
j'ai pu vérifier dans les données météo
j'ai pu vérifier par les données
satellites c'est vrai et là dedans vous
devez vous dire oui mais c'est quand
même une histoire de CO2 et alors là il
y a un moment où on montre
en fonction de la façon dont on utilise
les vaches et les ruminants comment on
les fait pâturer on va avoir de l'impact
sur le stockage de CO2 et c'est des
choses très importantes et tout ça en
fait c'est des vieux mécanismes c'est
lié à la disparition des loups et aux
cloisonnement des des écosystèmes on
empêchait les migrations de troupeau et
c'est ça qui peut avoir un impact sur la
régulation du CO2 alors là c'est de la
biographie émergente j'ai pu reproduire
ces choses là en France sur ma parcelle
et c'est parfaitement reproductible à ce
que faisait les Américains mais le
niveau d'impact de ça et je vais vous
montrer la vidéo
c'est que
on peut imaginer qu'on puisse inverser
la vitesse à laquelle est monté le CO2
on puisse le faire redescendre à la même
vitesse
et les calculs sont corrects et là
dedans les histoires de méthane
deviennent complètement négligeables
voilà le la quantité de CO2 qu'on peut
stocker beaucoup plus importante que le
méthane
et alors ça c'est il y a 10 000 ans
qu'on a des réguler ça et donc du coup
si on intègre tout ça voilà on peut se
mettre à parler peut-être à réfléchir
sous l'angle de l'agro éco climatologie
et bon à ce stade là de la vidéo je dis
que les gens qui en ont assez vu ils
peuvent aller plus loin et des gens qui
vont être besoin d'être convaincus et où
il faut faire des pour qui il faudrait
faire des démonstrations avec des
données satellites il y a une seconde
partie de la vidéo qui fait ça donc là
on regarde une chose qui est assez
interpellante c'est que si on regarde
les par rapport aux précipitations qui
tombent sur le territoire et l'humidité
des sols qu'on a et bien en fait on voit
qu'on a une une période où il y avait
une bonne corrélation et l'eau qui
tombait expliquer l'humidité des sols et
on a une période où il y a une
décorrélation complète et derrière je
propose de creuser un petit peu plus
tout ça
parce que quand même on a décorrélation
atteint d'après les données utilisées à
peu près 400 mm et derrière on voit
qu'on a quand même une bonne corrélation
avec les températures il faut se poser
la question est-ce que les sols sont
plus secs parce qu'il fait plus chaud ou
est-ce que il fait plus chaud parce que
les sols sont plus secs puisqu'on sait
que les vapo transpiration va pouvoir
expliquer une partie du réchauffement et
donc bon je me livre à toute une série
de d'approches basées sur les vapo
transpiration des plantes ou
sur d'autres méthodes de calcul pour
essayer de voir comment on peut cerner
les choses et qu'elle est la meilleure
estimation possible qu'on puisse faire
de cette part d'eau qu'on aurait perdu
dans les sols
donc là j'utilise voilà d'autres données
mais on voit plus en détail tout ça dans
la vidéo bon une petite
une méthode ou en fait je corrige les
unités de sol en fonction de ce qu'on
regardait dans les périodes de stabilité
en fonction au fil des saisons puisque
les températures augmentent dans les
saisons et comme les végétations
poussent en fonction de la température
mais on peut imaginer pouvoir corriger
les données et c'est ce que j'ai fait et
derrière en partant de cette décoration
j'essaie d'estimer voilà la quantité
d'eau qu'on a perdu et au final on
s'aperçoit que cette quantité d'eau
perdue correspond à peu près à la
quantité d'eau qui serait nécessaire
pour expliquer la hausse de température
donc c'est la courbe bleue et la courbe
rouge qui vous voyez ce superpose assez
bien donc tout est expliqué dans la
vidéo et en tout cas ce qui est
intéressant c'est que si on a la
quantité d'eau perdue qu'on arrive à
l'estimer assez bien on peut calculer un
rendement global d'infiltration d'eau au
niveau des sols pour le territoire et
c'est cette courbe qui vient
d'apparaître en jaune qui est
intéressante puisqu'elle traduit un seau
de potentiel comme on peut l'observer à
un chimie et ce qu'il faut voir aussi
c'est qu'on a une première rupture dans
les années 90 et on aurait une seconde
de rupture en cours donc ça c'est
intéressant et un bon dans la vidéo on
passe beaucoup plus de temps là-dessus
bien sûr et derrière on peut aussi
regarder la dynamique des pluies au
niveau des saisons comment ça se passe
comment ça se passait quand on était
dans la période de stable comment ça se
passe dans la nouvelle période
et comment on voit en fait qu'on a un
glissement autour de la période d'avril
mai
et comment en fait c'est puis d'avrilmé
pour être centrale et en tout cas si on
regarde dans le détail elle reflète
assez bien notre capacité annuelle et a
priori pas mal de choses pourraient se
jouer en mai et ça en fait ce qu'on peut
voir c'est que si on regarde
par rapport au rythme de croissance de
photosynthèse des plantes comme le blé
et par rapport aux plantes comme le maïs
ou le tournesol qui sont surtout
favorisés en ce moment et bien on voit
que quelque part il nous manque on a un
trou dans la photosynthèse et ça ça
pourrait expliquer que potentiellement
on soit en panne et est-ce qu'on voit
c'est que les plantes des prairies
viennent comme les se trou dans les
périodes de photosynthèse et ça l'image
qu'on peut donner c'est que dans la
saison des pluies c'est comme un
escalier où on aurait sorti deux marches
et forcément on peut pas monter
l'escalier s'il manque les deux marches
et derrière ça refait complètement le
lien avec la corrélation et le l'intérêt
de dire les prairies sont importantes
puisque les prairies sont vraiment ces
plantes qui sont dans le montrer dans le
graphique qui viennent boucher le trou
donc c'est la luzerne et les graminées
d'été et qui n'ont vraiment de sens que
pour l'élevage
et aussi dans la cohérence qui a par
rapport aux plantes prairiales c'est que
c'est des plantes qui ont des systèmes
racinaires de 3 mètres et qui vont
pouvoir exploiter des réservoirs des
réservoirs très profonds et c'est aussi
les prairies des choses où on ne va pas
travailler les sols où on va laisser les
vers de terre etc donc vraiment tout ça
a du sens il faut vraiment regarder la
la vidéo globale je pense pour ce
convaincre des choses et de dire que
peut-être il y a des choses qui sont pas
bien prises en compte et là dedans voilà
toujours cette idée que si on est plus
on met la pression sur l'élevage plus on
accélère le réchauffement et c'est ce
qu'on voit aujourd'hui en Bretagne qui
avait pas chauffé dans les années 90 et
qui chauffe maintenant puisqu'elle en
train de dépasser le seuil ou on
commence à avoir des sécheresses et
c'est assez logique que la Bretagne
chauffe très vite en ce moment
et là dedans on voit aussi que on peut
avoir des soucis au niveau de la télé
détection avec les satellites bon ça il
faut l'expliquer mais potentiellement
voilà un satellite qui va regarder
l'humidité de surface si l'eau n'arrive
pas à infiltrer dans le sol et bien il
va avoir un sol plus humide et derrière
et maintenant je pense qu'il faut qu'on
regarde ça c'est très intéressant donc
c'est pour quitter l'abstraction et le
global et voir un peu plus dans le
détail concrètement ce qu'on peut
observer et comparer donc sur une
expérimentation privée la bande TCS
incluse SD du bercheurpentier donc je
vais vous montrer en quoi consiste donc
en fait le TCS c'est une technique
culturale de travail du sol simplifié
donc il y a moins de travail du sol et
c'est inclus dans du SD où il y a plus
du tout de travail du sol et donc ça
c'est une différenciation qui a duré 20
ans donc vous avez une image de la
parcelle donc là tout ça c'est du semis
direct pas de travail du sol et là il y
en a gardé les pratiques que l'on avait
l'habitude de faire et ça fait 20 ans
que c'est comme ça et on peut le
regarder du coup par satellite et voir
pas mal de choses intéressantes donc ce
qui est très intéressant aussi là dedans
le fait que ce soit inclus et vous le
voyez on a des variations à 90 degrés de
cette bande d'incluse qui font que on va
gommer les différences du sol si on
avait mis la parcelle à côté on n'aurait
pas su savoir si si le sol était
différent ou pas là au moins il y a pas
de souci et en plus donc on a vu que si
on a des billets ils seront à la faveur
de cette bande puisque à côté ça va
mieux infiltrer l'eau et ça va pour en
restituer et puis aussi on a
MBA positif qui est celui que la
parcelle va habiter beaucoup plus de
biodiversité d'insectes et notamment on
ne va pouvoir avoir des prédateurs de
ravageurs donc ça c'est intéressant
aussi parce que ça veut dire que
derrière quand on mesure la
photosynthèse on est sûr de ce qu'on
mesure et la bande d'incluse en fait à
20% de photosynthèse en moins
donc ça on peut aussi le voir dans le
temps on peut là vous avez un graphique
qui dure 50 donc on voit que chaque
année déjà en SD on va pouvoir implanter
des plantes entre les cultures et ça
c'est ça va être bon pour protéger le
sol etc pour stocker plus d'eau et aussi
on a pendant les périodes de pousse les
pics d'activité on voit qu'on fait plus
de photosynthèse avec le éliminant le
travail du sol donc ça c'est intéressant
alors
ça peut être aussi derrière 20% des vapo
transpiration en plus et il peut faire
des dégâts donc
voilà potentiellement on a ce 20% de
différence qu'on a trouvées tout à
l'heure à l'échelle de la France et on
retrouve les mêmes choses on a des
publications aussi sur le terrain où on
retrouve les mêmes ordre de grandeur les
mêmes problématiques entre plusieurs
méthodes utilisées en climatologie pour
mesurer les choses et là où c'est très
intéressant c'est qu'en fait on observe
que le TCS paradoxalement on a un sol
plus humide donc ça c'est lié aux
problématique d'infiltration en surface
puisque là c'est de surface mais on
retrouve la même problématique en
profondeur et ça c'est beaucoup plus
inquiétant et ça nous envoie sur le
troisième petit détail qui est celui de
la façon dont on suit l'humidité des
sols au niveau du territoire alors il
utilise deux méthodes mais
potentiellement j'explique là je vais
très vite mais je j'explique comment on
peut avoir les deux méthodes qui sont
affectés par des problèmes spécifiques
et au global ça nous renvoie bien à
l'idée que quand on regarde une carte
quand même vu du ciel quand le sol il
est couleur déserte c'est bien qu'on a
des problèmes des vapeaux transpiration
et donc voilà et le fait que le que les
sondes soient affectées et les capteurs
satellites ça va faire quand il pleut
des sols beaucoup plus mouillés et puis
de suite ils vont sécher assez
rapidement et c'est pas un problème de
réchauffement climatique c'est un
problème de gestion de l'eau par les
sols et voilà
et après un autre détail qui est
vraiment très important c'est que le
fait que le climat soit dynamique
je fais un parallèle entre des
amortisseurs qui puisque le système sol
plante est l'amortisseur du climat dans
l'idée de médiation c'est aussi voilà
une idée d'amortissement et derrière je
fais un parallèle avec des amortisseurs
de compétition donc en amortisseur de
compétitions il y a énormément de
réglages dessus et le
système sont plantes de compétition
c'est un système mycorisé et là dedans
les mycorhizes vont pouvoir expliquer
qu'on est 30% de réserve à nous en plus
et aussi on va pouvoir augmenter les
surfaces d'échanges d'un facteur 80 et
dans l'idée d'avoir un système très
dynamique pour injecter l'eau
massivement pour former les nuages à
basse altitude donc les bonnes nuages
qui nous refroidissent et là je vous
montre un petit peu la petite animation
hop ça allait trop vite voilà si on a
une faible sollicitation et bien qu'on a
un système dynamique ou pas et ben on va
être capable de faire des bons nuages
par contre quand on va augmenter la
sollicitation si on n'a pas un système
dynamique bien réglé et bien comme en
compétition automobile on va pouvoir
faire des sorties de piste et des
sorties de courbes la question qu'il
faut se poser c'est de quelle façon
est-ce qu'on règle nous amortisseurs
climatiques et là voilà une dernière
séquence je vous montre comment la
nuagement la petite bande comme voilà
peut être expliquée comment elle traduit
la force d'aspiration du paysage et il y
a une autre couche de nuages en état
limite et c'est très intéressant je
pense qu'on voit bien les choses
voilà et derrière au final si on reprend
les mécanismes du réchauffement et qu'on
fait un bilan de tout ce qu'on a vu et
bien en fait on voit que la
problématique est beaucoup plus complexe
que la simple utilisation production
d'énergie il y a aussi la façon dont on
utilise l'énergie il y a aussi
très certainement la façon les plantes
que l'on choisit les choix que l'on fait
aussi
au niveau de la de l'organisation du
paysage de sa simplification
c'est-à-dire est-ce qu'on va avoir des
zones d'ombre ou pas
et tout ça ça va pour expliquer voilà le
caractère geste de l'eau le fait qu'il y
a de la grêle les baisses d'hygrométrie
les pertes de nuages les pertes de
précipitation les pertes de rosée perte
de dépression enfin vraiment ça se
climat et derrière voilà on peut se
poser la question de un changement en
mode de production de d'énergie je pense
pas qu'on puisse se fâcher tous les
autres vecteurs de l'emballement
d'origine anthropique et clairement il
faut faire le lien entre la perte de
biodiversité et le qui est la première
source la première cause cause de
réchauffement et se réchauffement a
démarré voilà il y a 5 à 10 000 ans au
moment où on a dérégué les écosystèmes
et là dedans les mycorhizes sont
vraiment très très importantes alors bon
là on a de la biographie émergente mais
les expériences se commencent à être
convergente et on montre très clairement
que on peut avoir ces niveaux d'impact
et et en tout cas comme peu légitimer
complètement de reprendre
une autre façon de voir la problématique
alors je vous invite à aller voir la
vidéo longue parce que c'est un problème
complexe et on peut pas expliquer ça en
demi-heure c'est impossible même en deux
heures cinquante ça va être court et
dans ça et derrière si on veut en rayer
le réchauffement ben ça passe aussi par
de la végétation et il faut aussi
prendre comme science que toutes nos
puits de carbone vont devenir des
fontaines de CO2 si urgemment on ne fait
pas de l'ombre sur le territoire si on
introduit pas de la biodiversité pour
dynamiser l'écosystème améliorer la
fertilité la présence de minéraux tout
ça c'est pour faire revenir la pluie
pour réhydrater les mycories les
champignons
il faut voilà vraiment jouer de la
diversité réintroduire l'élevage qui a
vraiment un rôle central on peut se
poser la question de pourquoi le bousier
et la vache ont été sacrés dans
certaines civilisations c'est que les
gens ont sûrement dû observer ça pareil
aussi le dicton populaire nous dit qu'il
faut pas vouloir passer la charrue avant
les bœufs et c'est peut-être ça aussi
qu'il faut voir c'est que un sol ne peut
produire que lorsqu'il est fertile et
lorsqu'on essaie de produire avec un sol
qui est pas fertile et bien on paie que
des agios et on peut payer très cher
tout ça on peut se déconnecter du climat
on peut se défaire désertifier de façon
subite puisque sinon arbres meurent nous
n'aurons pas des palmiers comme au Maroc
et ça pourrait devenir très triste donc
il y a beaucoup de solutions à imaginer
des solutions simples on développera
tout ça dans les vidéos où il faut se
rapprocher des agroécologues ils savent
tout ce qu'il y est à faire et voilà
merci beaucoup pour votre attention et
voilà n'hésitez pas à regarder la vidéo
longue


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