Botrytis sur tabac
Champignon pathogène responsable de la pourriture grise qui se conserve dans les sols, résidus de cultures et semences. Favorisé par une forte hygrométrie et des températures comprises entre 18°C et 20°C. Ponctuation brun chocolat de 1 à 2mm pouvant évoluer en pourriture brun-gris.
Symptômes sur le tabac
Sur semis et jeunes plantules : chancres et taches de couleur marron, sur collets, tiges et feuilles sénescentes.
Tiges et collet : mycélium formant un chancre de moisissure grise, pouvant ceinturer.
Feuilles : jaunissement des vieilles sénescentes et présence de larges taches nécrosées humides et brunes dans un premier temps puis plus clair.
Inflorescences : lésions et développement de la moisissure grise
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Conditions favorables : T°C comprises entre 17°C et 23°C avec humidité à 85%.
Conseils de gestion technique et agronomique
Diversifier et allonger la rotation, favoriser un délai de retour entre une culture sensible et/ou hôte > 5 ans (légumineuses comme féverole, pois, lentille, lupin… ou encore lin, chanvre et tournesol)
Plants sains
En serres : aérations régulières pour abaisser l’hygrométrie ambiante.
Au champ : en cas de chancre au collet, un buttage peut favoriser la formation de racines adventives complémentaires.
Eviter de laisser les débris au sol
Raisonner la fertilisation et l’irrigation
Méthode d’observation
Parcourir la parcelle et sur 10 placettes bien séparées, observer 10 plantes. On note la présence ou non de taches sur les plantes.
Niveau de pression
Faible : Moins de 1 pied sur 10 présente des tâches sur les feuilles et les tiges. Les tâches font 2-3 mm de diamètre.
Moyen : 10 à 20% des plantes présentent des symptômes sur feuilles, ou tiges, avec présence de feuilles qui se nécrosent et commencent à chuter.
Fort : Plus de 2 pieds sur 10 présentent des symptômes sur les feuilles et les tiges. Plus de la moitié des feuilles sont nécrosées
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.