La formation de la grêle
La grêle se caractérise par la précipitation de grêlons d'un diamètre de 5 à 50 mm. La grêle se forme au sein de nuages convectifs de type cumulus. Ces derniers se développent dans des conditions particulières [1]:
- fortes différences de température entre l'air au-dessus du sol et le sommet de la troposphère (vers 12km d'altitude)
- basses couches de l'atmosphère riches en humidité
Au sein de ces nuages, des processus microphysiques vont provoquer la condensation de la vapeur d’eau en grêle. Avec peu de noyaux de congélation dans l’air, les cristaux de glace sont rares et les grêlons ascendants deviennent assez gros pour tomber à grande vitesse jusqu’au sol[1].
Les facteurs favorables à la formation d’orages sont souvent présents l’été[1] :
- air instable du sol jusqu'en altitude,
- humidité relativement élevée dans les bas niveaux,
- air sec en altitude,
- approche d’un front froid ainsi qu’un relief qui génère un courant d'air ascendant (collines, montagnes).
Les cumulonimbus, caractérisés par leur forme d’enclume, génèrent les plus gros grêlons.
En France, les zones géographiques avec un potentiel de grêle s'étendent du Sud-ouest au Nord-est en passant par le Massif Central et la Franche-Comté[2].
Annexes
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Institut Français de la Vigne et du Vin, La grêle et le gel de printemps : comment s’en protéger ?
- ↑ Anelfa, en ligne, Climatologie de la grêle