Décompacter un sol en semis direct, Guillaume Chedru

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Notre formation pour se lancer en Agriculture de Conservation des Sols : https://formation.verdeterreprod.fr/courses/se-lancer-en-agriculture-de-conservation-des-sols

Transcriptions

une bonne fissuration s'accompagne de

Racine sinon on fait pire que bien et la
racine amplifie l'effet de fissuration
va beaucoup plus profond et continue le
travail qu'on a fait avec la dent
diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
bon bien bonjour Guillaume bienvenue sur

Afficher la suite

la chaîne de production

bonjour
Aujourd'hui on accueille pour parler
d'un sujet très très important dans les
systèmes type ACS à savoir la
fissuration des sols c'est quelque chose
qu'on a un petit peu oublié les années
passées et pourtant même les pionniers
en parlaient par exemple Lucien Seguy
qui est laissé depuis quelques années
disait bien si un seul est compacté vous
pourrez pas faire du semis direct il y a
besoin d'avoir une porosité et si c'est
compacté il faut envoyer de la ferraille
il faut envoyer de la ferraille parce
que un couvert végétal ça décompte pas
sa structure et donc l'idée c'est
toujours envoyer de la ferraille puis
envoyer les racines pour pouvoir
structurer cette fissuration mécanique
la solidifier pour partir sur une bassen
et avoir des plantes qui se développent
et donc Guillaume t'as pas mal travaillé
sur ce sujet là et donc c'est c'est ça
que tu vas nous parler aujourd'hui
ouais tout à fait donc en fait on va
faire un peu un état des lieux de la
fissuration sans général comment moi je
le conseille
à mes agriculteurs que j'accompagne et
aussi également comment je l'utilise sur
l'exploitation familiale qu'on a en
Seine-Maritime avec mon père
donc moi déjà je me présente Guillaume
schedru je suis agronome et agriculteur
en Seine-Maritime sur la pointe du Havre
agriculteur mon père a démarré depuis
des années
sans labo depuis les années 90 il y a
plus de l'amour les couverts végétaux
ont toujours été mis n'ont pas été vu
comme une contrainte donc il y a des il
y avait des légumineuses il y a toujours
eu une recherche d'avancement depuis des
années 90 en auto-fertilité entre
guillemets des sols du coup des gros
couverts beaucoup de légumineuses
beaucoup de matières organiques avec des
apports exogènes des composts des
fumiers du BRF
voilà ça c'est la partie agriculteur
aujourd'hui on travaille à deux sur la
ferme et la partie agronome moi
aujourd'hui je suis indépendant à mon
compte donc mon entreprise c'est chez le
rue agronomie je j'accompagne une
vingtaine d'agriculteurs
donc dans l'accompagnement personnalisé
individuel ou je valorise le Conseil
terrain je pense que des problématiques
de parcelles se résout pas à distance
j'ai vraiment de me déplacer sur le
terrain donc j'ai beaucoup
d'agriculteurs autour de chez moi
j'essaye j'essaye de faire du de la
proximité
donc voilà donc du terrain et après
l'idée c'est d'accompagner les
agriculteurs vers la réalisation de leur
objectif je suis pas dogmatique si un
agriculteur ne veut pas aller vers le
SMIC direct pour moi c'est pas une fin
en soi là où je veux accompagner
agriculteur c'est l'augmentation de la
matière organique et de la fertilité de
son sol et de la résilience du sol face
aux aléas climatiques donc voilà je suis
différentes cultures je touche à tout de
la production végétale et protection
phytopharmaceutiques fertilité ravageurs
mais mon gros cœur de métier c'est
vraiment l'agronomie et le sol comment
améliorer le sol pour qu'il soit plus
résignant face au climat et même plus
résilience face aux enjeux
environnementaux de voilà ma partie de
conseil je suis aussi
formateur pour la société écosystème
pavv et Earth World enfin je travaille
avec CC3 là et dernièrement je finis
avec ça je suis partenaire avec Novalis
Tera Paul Robert où là c'est plus un
accompagnement collectif qu'on propose
grâce à ce partenariat ou les
agriculteurs qui sont dans mon programme
peuvent bénéficier de la structure de
novastera pour tout ce qui est tour de
plaine collectif
échange plus digital avec des groupes
WhatsApp des visios des mails techniques
donc voilà un petit peu la structure de
conseil plus de ça je me suis entouré
d'une négociations Raisa group c'est les
un groupe de conseillers indépendants
situés un peu dans toute la France
où ça nous permet de créer des sujets
techniques ensemble et aussi surtout
confronter ces idées et s'appuyer sur
les compétences des autres donc je suis
en Seine-Maritime donc sur la pointe du
Havre après donc dans mon conseil je
couvre toute la scène maritime et le
début de la somme
je fais un petit peu de conseil en
Belgique parce que j'avais des anciens
clients via d'anciens métiers en
Belgique donc je me déplace un petit peu
en Belgique et sinon donc dans l'heure
je peux je peux y aller voilà l'idée
c'est que je vais continuer à augmenter
mon entreprise mais que je reste assez
restreint pour continuer à faire du bon
travail sur la ferme et du bon travail
pour mes clients je veux pas être sous
l'eau et que mes clients se sentent
délaissés parce que j'ai trop de clients
donc là voilà 76 27 vraiment à retenir
donc voilà maintenant la fissuration
comment je la vois
nous elle est venue sur l'exploitation
suite à l'automne 2019 pour ceux qui
s'en souviennent dans le nord de la
France il était très vieux en 4 mois en
a pris 800 mm d'eau et on apprenait
toujours dans les cours que la lecture
de conservation voilà pour la précision
on est déjà en semis direct sur les
colza et blé on est très superficiel
pour les cultures de printemps donc on
n'a pas de travail du sol profond mais
par contre on a des racines on a les
vers de terre on a on a une rotation
équilibrée donc tout le monde nous
disait mais c'est bon il y aura pas de
souci l'eau va drainer vous avez résolu
le problème dit le remorphy sauf que
voilà automne 2019 des gros amados
donc on a retrouvé des zones
d'hydromorphy là c'est un colza de cette
année qui a été récolté en 2023 ou sur
23 hectares on a presque perdu un
hectare au total vous voyez les ronds là
sur les photos d'hydromorphy parce que
l'eau St surface ne s'infiltrerait pas
on prend un pénétromètre on sent une
petite compaction à 30 cm donc
parler un petit peu avec des chercheurs
des techniciens notamment Christian
barneyou qui est maintenant à la
retraite je crois de la de la chambre de
Bourgogne Franche-Comté qui m'expliquait
qu'en fait les mimons de Seine-Maritime
enfin les limons en général pas que
c'est maritime mais nous on a beaucoup
de limon fin c'est un peu d'argile 12%
d'argile 70% de Limoux mais qui se
prennent en masse naturellement on est
quand même à 2000 de matière organique
on s'est dit ça va travailler
naturellement mais non l'élément se
reprenant masse naturellement donc c'est
ce qui s'est passé voilà pour danser
Rhône hydromorphy on a eu des
compactions naturelles créées par les
niveaux donc l'idée c'est que on a un
problème on est une exploitation
agricole faut qu'elle continue de
produire donc faut trouver une solution
donc ça tombait bien en 2019 en plus je
sortais d'une formation avec Monsieur
Barnéoud donc il m'avait déjà parlé de
la fissuration donc voilà on a commencé
à la mettre en place sur l'exploitation
voilà à quoi ressemble
nous l'idée c'est une fois dans la
rotation peut-être que quand on aura
fait le tour de toutes les parcelles on
va l'arrêter donc on a une rotation 7 à
8 ans donc là ça fait déjà trois ou
quatre ans qu'on fissure dans au bout de
8 ans on arrêtera sûrement tant qu'on
n'a pas de ronde d'hydromorphique qui se
crée donc c'est de passer nous on passe
une dent à 35 parce qu'on a senti une
petite compaction à 30
donc voilà on passe une dent à 35 tous
les après le colza avant le blé pour
l'idée c'est que les racines de colza je
vais l'expliquer après continuer de
pousser dans les banques fissuration et
voilà on passe toutes les parcelles à 35
avec cet outil là c'est un outil fait
maison en fait à la base c'est notre
street team voilà il est là où on a
acheté des socs du rond une dent droites
qu'on met à la place des dents de
strip-tease pour vraiment descendre à 35
et faire une sorte de coup de couteau
dans le beurre pas bouleverser les
horizons il y a différents types de
fissures à terre je vais vous expliquer
pourquoi il faut une dent droites donc
on a utilisé cet outil on a commencé à
l'utiliser directement dès l'été 2019 et
on avait des ronds d'hydromorphies dans
certaines parcelles qui commencent à
disparaître aujourd'hui suite au passage
de cet outil donc on a déjà une solution
à l'hydromorphine on est plutôt
satisfait
donc voilà ça fait une dent à 35 qui
vous le faire spalton donc là c'est un
outil fait maison vous avez nombreux
outils fissuateur sur le marché le plus
connu c'est l'acti seul
l'actifud c'est une pointe fine qui peut
descendre à différentes profondeurs on
peut avoir des espaces membres dedans
différentes on a un petit rouleau
derrière pour niveler ce que j'ai pas
dit oui aussi sur notre fils sur la
terre on a rajouté des gaufres parce que
le problème de descente des dents comme
ça c'est qu'on peut faire une sorte de
tôle ondulé et quand on est un système
de semis direct si c'est pas niveler si
on a des bosses sur le sol on va avoir
un travail de mauvais qualité mauvaise
qualité donc j'aime bien avoir un outil
derrière qui nivelle la fissuration donc
ici le rouleau étoile sur l'actisol et
nous c'est les disques gaufrés que que
vous voyez là donc voilà il y a
l'actuelle enfin je sais pas si c'est
toutes les marques mais vous pouvez y
avoir de langue qui en font le Terrano
peut être équipé de petits pointes pour
descendre aussi et c'est profond de chez
orge voilà il y a plein de fissures à
terre possibles mais là je vais insister
qui restaurateur attendre droite et
point de fine point de fine pourquoi
parce que sinon vous allez créer des
sortes de cratères dans le sol et vous
voulez pas vous voulez juste un coup de
couteau dans le sol pour essayer de
casser un peu fragmenter ses agrégats et
créer une macroporosité si vous avez des
gros ailerons derrière vos dents et ben
vous allez créer des trois termes dans
le sol des trous qui fait que l'eau va
s'infiltrer là dedans et ça va faire une
belle autoroute là vous le voyez sur le
nôtre on a encore plus on avait déjà les
élans derrière qu'on a encore redécoupé
parce que eux travaillaient trop le sol
et ça peut lisser un peu en condition
unique donc voilà l'acte sol lui c'est
vraiment une petite pointe
ce qu'il faut éviter il faut pas
confondre fissuration et des compactage
voilà ici je vous montre le décompacteur
que tout le monde connaît le
décompacteur à domicile
celui-ci il va aller déplacer des
horizons il va le bouleverser ce qu'on
n'aime pas dans un sol agronomiquement
c'est bouleverser l'organisation
verticale chaque horizon à sa place
chaque mois tu as sa place
on ne veut pas que la motte à 35 cm se
retrouve à 20 15 cm pour pas bouleverser
les vers de terre pas créer de vide dans
le sol donc là voilà le décompacteur à
domicile il a
certes l'avantage de décontacter sur
l'instant T après un arrachage compliqué
de pommes de terre pour un implantage de
blé mais ça va pas être sur du long
terme la fissuration il faut l'imaginer
que vous allez gérer la compaction sur
le long terme avoir du mal à se
réimplanter après la compassion tandis
qu'un à une de Michel vous soulevez les
sols si vous roulez dessus avec un engin
lourd dans les années à venir et bah vu
que le sol a été soulevé il a
directement se recontacter une
fissuration vu qu'on a juste fragmenté
des agrégués en profondeur et je vais y
venir après l'accumulation de Racine qui
va se mettre dans cette fragmentation va
faire que votre sol va
être un petit peu
plus souple dans les profondeurs moins
subir les compactions parce que les
racines vont s'implanter dans les
agrégats frérot fragmentés et il y aura
beaucoup moins de compactions dans les
années à venir par contre si on a la
fissuration va pas régler la compaction
directement après le passage de l'engin
qui a contacté comparé dans Michel mais
voilà c'est décontactage et fissuration
il faut pas des conditions les deux une
d'endroites pas une dent courbée
voilà ce que je disais on va chercher
une organisation verticale ici il a un
profil de l'un vous voyez qu'il y a pas
de rupture en horizontale donc on les
racines descendent bien en verticales
c'est ce qu'on cherche à faire avec les
dents de fissures internes on cherche à
faire une descente verticale pour que
les racines après descente dedans et pas
une orgasciation horizontale la dent
Michel peut bouleverser un peu créer des
villes ici du coup ça fait parfois des
organisations horizontales donc une dent
droites verticale
ensuite c'est comment fissurer pourquoi
fissurer premièrement ce que je dis
toujours c'est comprendre où est la
compaction parce que sinon vous arrivez
dans la parcelle avec l'outil on tape à
20 on tape à 25 on t'a pas 30-35 donc
vous faites un profil de sol ici on le
voit très bien il y a une belle lame due
à une ancienne semaine de la Bourse
c'était chez un client qui était habitué
à Labouret et du coup on retrouve cette
semaine de la bourre il voulait
implanter un lin mais voilà là c'est
très sensible rupture de compaction donc
ici on a une belle bande donc l'idée
c'est que là typiquement la zone est à
30 cm donc c'est de passer la viande
fissurateur 5 cm en dessous de cette
zone là donc ici 35 et ensuite la règle
il faut pas un espacement dedans
aléatoire il faut se dire la règle c'est
1,5 voilà la profondeur de travail
concrètement vous travaillez à 35 cm il
faut une dent toutes les tous les 50 si
vous avez une compaction du tamiseuse de
patate et une arracheuse à 5 et ben on
va se dire on peut avoir l'actifol qui a
les dents
tous les 35 40 45 voilà on choisit
vraiment l'approfondeur
selon la compaction et l'espacement
dedans selon la profondeur donc voilà
l'idée c'était d'aller fissurer là
mettre là dans là pour fragmenter un
petit peu créer de la porosité et
qu'après des racines ici comme je le dis
cumulé la fissuration avec des racines
c'est après c'est les racines qui vont
les fragmenter le petit passage de
couteau dans le beurre qu'on a fait et
d'autant plus important dans les
secteurs à limon fragile l'immons fin
c'est que vous allez créer un passage de
dents vertical donc un creux dans le sol
généralement ça se fait au mois de
septembre donc avant des fortes pluies
d'octobre novembre ou parfois on peut se
reprendre 800 mm et tous les limons fin
du haut vont descendre dans la bande
fissuration et ça vous voulez surtout
pas ça parce qu'une fois que le limon
est descendu en dessous il va se prendre
en main c'est la fissuration aura servi
à rien ça a même fait pire que bien donc
il faut cumuler avec des racines pour
déjà tenir les lignes enfin de surface
sans créer voilà un chevelure racinaire
de surface mais aussi à les continuer de
fragmenter ce qu'a fait la dent de
fissuration en profondeur là je prends
l'exemple d'une betterave avec un
stripile on le voit bien que ça suit la
dent du streeting mais faut imaginer
qu'une racine par exemple on aura ce
mille Ferrol après une fissuration que
ça va descendre dans la bande
fissurateur et fragmenté de chaque côté
et en plus parfois c'est si on peut
faire l'erreur de fissurer comme ce qui
se faisait un peu cette année mais il
faut quand même fissurer dans des
conditions humides où vous allez
tendance à glisser un peu de chaque côté
de la dent le fait d'avoir une racine va
casser ses petits lissages durant
l'hiver et gérer les compatis en
profondeur
donc voilà une bonne fissuration
s'accompagne de racines sinon on fait
pire que bien et la racine amplifie
l'effet de fissuration va beaucoup plus
profond et continue le travail qu'on a
fait avec la dent c'est en fait la danse
c'est le petit effet starter pour
booster l'organisation verticale du sol
après c'est la racine une fois qu'elle a
son axe vertical elle va se fragmenter
un peu à droite à gauche pour multiplier
les les microfissures dans le sol
voilà un petit peu la gestion théorique
de la fissuration nous comment la Gère
sur la ferme on a une culture qui
compacte c'est la betterave donc voilà
et une culture qui est très sensible au
compaction c'est l'indextile de
printemps donc on s'est dit voilà on
avait la fissuration pour
l'hydromorphines et on s'est dit il faut
quand même la mettre en droit clé pour
qu'elle nous sert à notre culture dure
et pas
pas avant une betterave qu'on sait qu'on
va recontacter après donc voilà on fait
betterave Bay colza on sait que là on a
peut-être des petites zones de
compaction biométrin nous on a choisi de
fissurer après le colza comme ça c'est
les repousses de colza qui poussent dans
le fissurateur et les racines de blé
reprendront le relais comme ça deux ans
après on a le lien qui vient certains
utilisent la fissuration ici avant le
couvert de lin comme ça c'est le couvert
qui va faire les racines et le lin a
quand même une belle structure pour
s'implanter nous c'était plus une
question d'organisation de chantier
qu'on s'est dit on le met ici au mois de
septembre dans les reprises de colza
comme ça on sème le couvert directement
après la moissonneuse
donc voilà comment on fissure je vous ai
montré l'outil et ensuite on a rajouté
un petit plus à la fissuration c'est de
l'injection de 2m les EM c'est des
micro-organismes efficaces qu'on
multiplie nous-mêmes à la ferme l'idée
en fait c'est de réinjecter des
micro-organismes dans le sol toujours
dans l'optique de faire travailler la
vie du sol on est à deux vitres de
matière organique mais on veut pas que
la matière organique stagne donc on
envoie de la vie dans le sol à chaque
fois qu'on passe une fissuration donc la
dose on met 30 litres de m et 3 litres
de mélasse vous l'avez vu avec la cuve
frontale qu'on a à l'avant du fils sur
la terre c'est comme ça qu'on fait au
mois de septembre
aujourd'hui les retours que l'on a c'est
on a réduit pouvoir supprimer
l'hydromorphines dans les parcelles
j'ai fait un test bêche on a un petit
peu plus de micro porosité je trouve un
petit point que qu'on aime bien dire
c'est que vu qu'on est entre colza et
blé généralement on a pas mal de limace
si on oublie en ce midi direct le fait
de les avoir chatouillé un petit peu
avant au mois de septembre on a moins de
limace on a un blé qui a plus de vigueur
parce que forcément il y a une
minéralisation on a un travail du sol et
voilà on a vraiment créé une
organisation verticale dans le sol et
pour le faire c'est les clients aussi
qui se lancent en semis direct voir
travail très simplifié ça permet
d'accélérer la transition en fait vous
pensez un peu le destin à fragmenter
votre sol vous accélérez avec une dent
après les couverts prennent le relais
les apports de matière organique et
l'organisation verticale est faite ça
permet de passer une étape plus
rapidement et gagner quelques années de
transition
voilà j'en ai fini Martin pour la
présentation
alors j'ai une ou deux questions
est-ce que tu peux me dire à peu près
voilà je fais agriculteur j'ai envie de
m'équiper je suis un peu tendu niveau de
réseau j'ai envie de m'équiper d'un
fissurateur
combien je vais devoir compter en
investissement et combien ça me coûtait
à l'hectare si je décompacte
donc un fissure à terre sur le marché
je l'ai pris actuellement mais c'est
entre 10 et 15000 ans un physicien neuf
après il y a la stratégie de d'acheter
de l'occasion qui vont encore très bien
ou alors d'autoconstruire nous pour vous
dire les dents les intentions qu'on a
acheté chez Bureau bon on avait déjà le
châssis mais tous les étançons ont été
2500 euros donc si on rajoute le châssis
si 7000 euros c'est possible d'avoir un
fils sur la terre de fait maison
OK et en termes de coups à l'hectare si
j'ai une partie de la décontacter après
j'imagine que ça va dépendre du type de
sol c'est plus ou moins tirant mais
exactement là pour vous dire on fait une
ferme à façon où les sols sont ainsi de
matière organique complètement vidée
compactées on a consommé du 30 litres
donc un neurone
on est un bon 30 euros juste de gasoil
le tracteur tout je pense que je dirais
des bêtises j'ai jamais j'ai jamais
chiffré parce qu'on l'a auto construit
et par contre chez nous on consomme du
un petit 20 litres OK et dernière
question pour moi donc nous a parlé de M
est-ce que tu veux nous développer un
peu la recette quand tu dis 30 litres de
M c'est pas des EM pur du bidon tu as
fait une publication en fait ça
coûterait trop cher effectivement de les
mettre pur ça c'est le bilan que je vous
mets en photo c'est un bidon qu'on a
acheté sur internet en Allemagne c'est
une souche de même une souche mère et
nous on le remultive dans des IBC donc
la recette c'est pour 800 à 900 litres
de des solutions à la fin donc on met
500 litres d'eau chaude avec un
chauffe-eau il faut que l'eau soit entre
30 et 34 degrés pour que les
micro-organismes bactéries c'est des
levures des champignons des bactéries ce
multiplie il faut que ce soit 30-34 donc
on met de l'eau chaude avec un
chauffe-eau on met des résistances pour
garder l'eau en chaleur pendant une
dizaine de jours on est un litre de M de
solution mère on met 30 litres de
mélasse parce que le sucre pour nourrir
les micro-organismes et 3 kg de sel de
garantes parce que les micro-organismes
vont se développer à pH assez faible
donc voilà on laisse se multiplier tout
le monde Logan à 30 34 degrés et une
fois que le pH est à 4 4 et demi on
referme le bouchon et la préparation est
prête et à plus qu'à attendre qu'on la
mette dans le sol super et donc là de
cette préparation terminée tu mets 30
litres tu seras une demi-heure tout à
fait et on remet encore trois litres de
M de mélasse pardon
c'est pour dire bah encore une fois on
renouit la vie biologique du sol c'est
des sucres c'est parce qu'on a de la
mélasse c'est jamais c'est jamais perdu
dans le sol après on parle de haine
parce que nous on a vu la simplicité de
la multiplication
on peut faire le rap pour si aussi à
faire des ferments lactiques ça
permettrait toujours dans ce monde c'est
le sol en vie biologique donc les
ferments ou les EM c'est prêt pareil
nous on a préféré les EM pour la
simplicité simplification de
multiplication
ok très clair et bah Guillaume merci
pour tout et ben merci pour ton temps
puis à bientôt merci Martin à bientôt

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