Erosion TTool/Création d’une mare tampon ou restauration de zones humides
La mare est une dépression d’origine naturelle ou artificielle de faible profondeur (2 à 3 m maximum) où l’eau peut y être présente de manière temporaire ou permanente. Elle ne comprend pas d’ouvrage de vidange, ce qui la différencie des étangs[1]. Dans le but de limiter l’érosion, la mare est divisée en 2 niveaux : un niveau le plus profond où l’eau est présente en permanence ; un niveau superficiel qui sert à réguler le débit et ne sera rempli que pendant un épisode ruisselant. Il est donc préférable de prévoir un ouvrage de fuite afin d’évacuer le surplus d’eau[2].
Description
Avantages
- Permet d’augmenter la biodiversité.
- Réduit les surfaces inondées et le débit de ruissellement.
- Stock d’eau pour abreuver les animaux d’élevage.
Inconvénients
A l’aval de parcelles très sensibles à l’érosion, la mare se comble très rapidement : la terre doit pouvoir se déposer avant d’arriver dans la mare.
Préconisations
- Toute installation de mare (quelle que soit sa taille) doit faire l’objet d’une déclaration en mairie, auprès de la Mission Inter Service de l’Eau et de la Biodiversité (MISE ou MISEB).
- Il faut respecter les préconisations de règlements sanitaires départementaux (souvent 35 m maximum des points d’eau et 50 m des habitations).
- Les mares doivent être listées dans la déclaration PAC en tant que « particularités topographiques ».
- Il est préférable d’installer une bande enherbée en bordure de la mare, voire même une haie.
- La mare doit être entretenue régulièrement notamment par la pratique du curetage.
Alternatives
Les mouillères. Il s’agit d’une mare particulière qui correspond aux zones les plus humides des champs labourés. Elle peut être définie comme étant une zone humide temporaire.
Annexes
Outil d'aide à la décision
