Mildiou sur lentille
Maladie cryptogamique foliaire due à un champignon présent dans le sol ou sur des débris végétaux. Cycle infectieux très court (3-5 jours) en conditions optimales. Symptômes généralement isolés, en foyers.
Symptômes sur la lentille
Feuilles : Les attaques précoces (contamination primaire) touchent les jeunes plants qui souffrent de nanisme puis de déformation, de décoloration (couverts d’un feutrage gris violacé) et d’un dessèchement de la partie terminale de la plante.
Taches blanches d’aspect poudreuses, épaississement, dessèchement, étiolement, se recroquevillent (vers le haut) et défoliation. Majoritairement en face inférieure, le feutrage peut prendre une teinte violet-gris. Nécrose des taches qui peuvent se parer d’un halo jaune.
Tiges et pétioles : peuvent contenir quelques taches poudreuses
Gousses : les symptômes extérieurs sont des taches vert clair sans sporulation. A l’intérieur, présence d’un mycélium blanc, les grains sont tachés ou absents.
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Champignon actif entre 6°C et 20°C
Conseils de gestion technique et agronomique
Semences saines et sélection variétale
Allonger et diversifier la rotation
Eviter au maximum les phénomènes de stagnation de l’eau
Eviter les excès de fertilisation
Méthode d’observation
A ne pas confondre avec Botrytis sur lentille, aussi responsable d’une pourriture grise.
Observer sur 10 lignes successives de 10 plantes, chacune doit être espacée de quelques dizaines de mètres afin d’obtenir une bonne représentativité de la parcelle. Compter le pourcentage de plantes atteintes.
Niveau de pression
Faible : Nanisme des plantes, déformation et décoloration des tiges et des pétioles observés sur moins de 1 plante sur 10
Moyen : De 1 à 3 pieds sur 10 présentent des symptômes de nanisme avec un dessèchement du bourgeon terminal.
Fort : Plus de 4 plantes sur 10 présentent un nanisme avec un dessèchement du bourgeon terminal
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.