Pommes de terres en non labour et couverts végétaux, résultats d'essais pluriannuels, T. Sergheraert

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-10-01) - Théo Sergheraert - Durée : 64 minutes

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Merci à Théo Sergheraert pour cet entretien. Pour en savoir plus sur GreenSol, c'est par ici : https://www.greensol.fr/


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Chapitres :

00:00 Introduction

00:47 Cultures industrielles et agriculture régénérative

07:42 Semer des couverts tôt pour maximiser la production de biomasse

10:05 La place des légumineuses dans les couverts

13:32 Gestion des résidus

21:05 Exemple de gestion de couverts

33:24 Pomme de terre et réduction du travail du sol - retour d'essais

50:40 Conclusion des essais

55:20 Présentation de GreenSol

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Transcriptions

et les trois gros points positifs selon

moi c'est vraiment une meilleure
dynamique de lever des plantes un gain
de productivité de rentabilité qui est
pas du tout négligeable et en plus un
gain de temps on n'arrête pas de dire
que l'agriculture a moins en moins de
temps et qu'on a de plus en plus de
chauffage à gérer et bien en travaillant
différemment on arrive à gagner à gagner

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du temps du temps là tu vois

diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre-production s'engage pour la
transition agro-écologique
donc bonjour donc je m'appelle Théo
sergueurer donc je suis le fondateur et
directeur de la société le Greensol donc
greenshot est une société de conseils
indépendante en agronomie Martin avait
parlé moi ce que je te propose c'est que
on puisse parler un peu plus de culture
industrielle et de d'agriculture
régénératrice
c'est un peu c'est un peu différent
entre guillemets des cultures
céréalières parce que on a des critères
de qualité à avoir qui sont très précis
de parler les industriels
on doit quand même travailler un minimum
le sol et on est quand même dans un
contexte particulier et donc on va parce
que je propose c'est de te présenter un
peu notre réflexion et qu'après on
puisse vous présenter des résultats
d'essai sur la pomme de terre notamment
juste pour rappel donc comme je disais
on travaille donc beaucoup sur les
cultures industrielles on est on va dire
sur la moitié nord de France
avec des sols en majorité limoneux à
limono argileux ça veut dire que je vais
dire que les 80 %, 4 allée 75 80 % des
sols de ces régions là sont des sols
entre 70 et 75% et on va de 10% d'argile
à une vingtaine 25 à peu près et après
on a quelques autres types de terre qui
sont plutôt des billets facile ex ou
d'autres typologies de sol mais en
majorité on est sur des sols limoneux
donc ce qui est plutôt cool parce que ce
sont des sols avec des très bons
potentiels de production on sait qu'on
peut bien minéraliser etc par contre
clairement comme je vous montre sur ces
photos là donc c'est des photos qui
avait été prises par Philippe rudié donc
qui est un photographe aérien donc c'est
en 2018 de mémoire suite à des gros
orages printaniers voilà ce sont des
sols qui sont très très sensibles à la
battance le voir sur le blé juste en
dessous qu'on avait passé la bourre
audative pour pour écrouter au mois de
février
sans cible abattant sensible à l'érosion
mais également très sensible au
tassement
donc il pose beaucoup de problèmes
clairement on a en plus des épisodes
climatiques qui sont plus en plus
marqués depuis on va dire 3 à 5 ans
alors soit très chaud soit beaucoup
d'eau d'un coup soit très sec et ce qui
pose des grosses problématiques sur des
cultures à cycle court notamment comme
les légumes des petits pois que vous
pouvez manger grosso modo c'est 46 jours
entre le semis et la récolte et donc il
suffit qu'on tombe dans des mauvaises
périodes qu'on ait des mauvaises
enracinements quoi que ce soit et ben
c'est un fort impact en fait sur le
rendement est-ce du coup sur la
rentabilité de ces cultures là pour les
pour les agriculteurs
et on est également dans un contexte où
bon bah clairement les cultures
industrielles sont vraiment au centre
des systèmes de production c'est ce qui
fait la rentabilité des exploitations
clairement
et malheureusement aujourd'hui
ce sont des systèmes de production qui
sont encore trop intensifs de par le
travail du sol de par selon moi le
manque d'agronomie mais il y a des
moyens de changer on va voir ça ensemble
mais voilà un peu pour reposer le
contexte dans lequel dans lequel on
évolue quoi et donc nous j'ai Grimm sol
on essaie d'avoir une approche qui est
vraiment centrée sur l'activité
racinaire
vous allez le voir en fait je suis pas
du tout mon petit travail du sol par
contre je suis anti travail du sol
inutile et pour pouvoir réduire ce
travail du sol on va vraiment de voir
remettre du végétal à 2000% dans nos
rotations et donc clairement voilà les
couleurs végétaux c'est c'est notre joie
d'entrée bon j'ai remis quelques petits
points mais c'est entre guillemets des
banalités mais nous les couverts étaux
ils vont surtout nous servir à vraiment
structurer nos sols je l'ai dit on est
sur des sols fragiles des sols très
sédimentaires et
on a besoin vraiment de pouvoir
stabiliser les sols grâce à ses couverts
là pendant toute la période hivernale on
a découvert qu'il peut rester en place
huit mois de l'année alors que on a des
cultures qui sont en place de moi quoi
donc c'est vraiment c'est vraiment
essentiel de travailler sur sur cet
aspect là
pour expliquer comment comment on
fonctionne on va commencer à travailler
la culture 9 mois 8 mois 9 mois avant de
par les couverts végétaux donc en fait
osse moisson des céréales parce qu'on se
font du blé généralement et on réalise
vraiment beaucoup de diagnostics de
structure l'objectif étant en fait de se
dire est-ce que j'ai besoin de fissurer
ou pas et de pouvoir faire en fait tout
le travail de fond sur la période
estivale qui est généralement août pour
nous ce qu'on finit les moissons on va
dire entre le 25 juillet et le 5 août
dans le Nord et en fait de pouvoir
vraiment venir restructurer à ces
moments là si c'est nécessaire pour au
printemps en fait d'avoir plus qu'à
préparer juste un litre semences pour
implanter les cultures les cultures de
rente
alors j'utilise cette slide souvent en
formation mais clairement il racine
c'est pas un marteau-piqueur ne nous
vend des radis comme des radis
structurateurs il y a que le nom j'aime
bien dire cette phrase là il y a que le
nom qui est structurateur une racine
c'est pas un marteau-piqueur l'exploite
une fissure mais fissure pas quoi donc
comme on peut le voir là sur certaines
photos lorsqu'on a des problématiques de
contactage soit lié à des anciens
labours soit liés à des placements par
des récoltes à l'automne de pommes de
terre ou de betteraves par exemple il
faut vraiment venir restructurer
mécaniquement et semer le couvert dans
la foulée en fait pour pouvoir
maintenir cette structure dans le temps
mais éviter d'avoir des problématiques
derrière
donc voilà un peu notre raisonnement et
l'idée étant de pouvoir vraiment avoir
une rapidité entre les interventions
alors sur les semis de couvert j'entends
j'ai pas forcément mis de photos de
semis direct on a un petit peu mais nous
dans le Nord voilà ce que je disais
juste avant c'est que souvent on a quand
même des sous structures qu'il faut
venir remettre en place et le semis
direct est peu adapté puisque direct
fait dans des mauvaises conditions vaut
mieux rien faire en tout cas selon moi
par contre on l'a dit on a des étés de
plus en plus secs des étaient de plus en
plus chauds et donc il faut vraiment
qu'on arrive à garder cette fraîcheur
donc oui on est dans le Pas-de-Calais
oui on est dans le Nord et on est
peut-être pas dans le sud de la France
mais n'empêche que on s'aime de plus en
plus dans la poussière l'été et donc
c'est important de lorsqu'on vient semer
vraiment que ce soit des chaumées que ce
soit fissuré vraiment se met dans la
foulée alors soit le jour même soit le
lendemain pour vraiment garder cette
fraîcheur on se rend compte que c'est ce
qui fait la réussite de nos de nos
couverts
et alors ouais un petit tips là c'est
pour ceux qui s'aiment avec des des
chômeurs à disques ou Adam d'ailleurs et
avec des éclateurs on s'est rendu compte
qu'en changeant le sens des éclats ça
veut dire que en jetant le flux de terre
plutôt dans le flux de graines pardon
dans les disques plutôt que dans le
rouleau on avait des meilleurs tirages
de grains et en fait du coup des
meilleures réussites sur les
l'homogénéité des levés de couverts
un peu plus de données de Data je
voulais dire on fait pas mal
d'expérimentations
on a compilé la sur ce graphique
l'ensemble des données de mesure de
biomasse que l'on a faite entre au cours
de l'année 2021 et au cours de l'année
2022 pour rappel l'année 2022 année très
sèche année 2021 le 13 humide et en fait
on s'est rendu compte c'est que plus on
sent tard moi en fait biomasse
alors la date de semis explique la
réussite du couvert elle l'explique pas
à 100% ça veut dire qu'on n'est pas on
n'est pas bête on sait qu'il y a
d'autres facteurs qui influencent la
réussite comme le mode de semis comme la
pluviométrie comme la disponibilité en
azote mais dans tous les cas plus vous
se met tard moins vous ferez de biomasse
et donc ce qui est vraiment essentiel en
fait de pouvoir favoriser en tout cas de
vraiment travailler sur sur mon balai je
me bouge un petit peu pour pouvoir bien
réussir ses couverts végétaux
et généralement ce qu'on se rend compte
c'est que nos meilleurs biomasse sont
faites autour du 15 15 18 août puisque
je vous ai dit on finit les moissons
début août le temps de ramasser la
paille pour certains agriculteurs et
prendre des organiques on est dans ce
dans ce créneau là de date de semis là
c'est pesant a été fait à quel date à
peu près alors tu veux voir nous en fait
généralement on fait les pesées de
biomasse lorsque les couverts sont
arrivés en fleurs
j'expliquerai à peu près notre stratégie
de gestion des résidus etc mais vous
pouvez en fleur c'est un couvert qui est
ouverte qui a fini sa croissance et qui
va pas aller chercher plus de biomasse
et donc en fait lorsqu'on a une majorité
qui en fleur on va réaliser les pesées
donc souvent on est on va dire entre
octobre novembre décembre plutôt
novembre décembre
et donc alors c'est fait grâce à la
méthode merci qui peut être critiquable
ou pas mais dans tous les cas on sait
que avec cette méthode là donc on a des
mesures de biomasse mais on a également
une estimation de l'azote restituée et
donc en fait on a on s'est dit bah on va
aller on va compiler c'est même data et
on va regarder entre la quantité de
biomasse produit et la quantité d'azote
restituer s'il y avait voilà une
corrélation et clairement il y a une
vraie corrélation à plus de 80% ou en
fait on se rend compte que plus on
produit de biomasse plus on va restituer
de l'azote donc les points verts sont
les couverts où il y a eu des
légumineuses et les points rouges sont
découverts où il y avait pas de
légumineuses et donc ce qui est vraiment
intéressant puisque
si vous remet ça de avec une valeur
économique qui ont alors là on avait
pris un prix de l'azote à 1,50 €
l'unité on se rend compte que dès qu'on
va dépasser les 4 tonnes de matière
sèches qui pour moi est l'objectif à
atteindre clairement on a un couvert qui
peut restituer à plus de 50 euros de
valeur de valeur ajoutée à l'hectare et
donc le retour sur investissement par
rapport au coût de semences peut être
peut être intéressant sachant qu'on n'a
pas compté ici il faut se faire potasse
et tout ce qui est matière organique etc
et donc ça c'est notre super équipe de
stagiaires cette année qui s'est
intéressé également à regarder s'il y
avait des différences donc vous l'avez
vu on a découvert avec légumineuses et
des couverts sans légumineuses et de
voir s'il y avait une différence alors
que ce soit sur la quantité d'azote
restituer mais également sur la biomasse
et est-ce qu'ils ont pu remarquer donc
c'est donc au lieu là il y a 94 et 9 il
y a plus d'une centaine de data
ce qu'ils ont pu remarquer c'est qu'il y
a vraiment une différence qui est
significativement différente c'est à
dire que
lorsqu'on a introduire des légumineuses
dans le couverts on rate clairement des
suit plus d'azote alors ça peut paraître
un peu un peu con de le dire comme ça
c'est évident mais on a tendance c'est
vraiment significatif mais ce qui est
surtout intéressant c'est que dès que
vous mettez des légumineuses dans vos
couverts et bah vous allez aller
chercher plus de biomasse
et donc c'est on va le voir nous c'est
vraiment notre gros conseil c'est à dire
que on blinde on blinde les couverts en
légumineuses et pas en kilos en nombre
de faut arrêter de parler de kilos ouais
j'ai mis j'ai mis 80 kg de révoles ouais
super 80 kilos de féverole c'est 17h en
mètre carré c'est pas beaucoup et donc
vraiment travailler sur sur des
quantités de grains des quantités de
grains au mètre carré et on voit que
c'est quand même pas rien parce que tu
passes de une tonne 9 à 2 tonnes
quasiment donc c'est significatif mais
pas que dans la tête quoi significative
vraiment sur le terrain
tout à fait tout à fait donc tu vois
c'est c'est alors en terme de nucléose
c'est pas beaucoup c'est ça fait quoi là
ça fait ça fait 5 unités c'est pas
énorme mais en fait ce qui est
intéressant c'est surtout la biomasse
quand tu vas produire plus d'une tonne
de matière sèche à l'hectare
bah c'est c'est la nourriture en plus
pour pour tous les tous les potes
lombrics etc c'est de la structuration
et c'est toutes ces choses là et ça
c'est super important
et si on parle un peu couvert nous
globalement aujourd'hui les couverts
qu'on conseille c'est souvent découvert
entre 300 350 grammes par mètre carré en
tout cas pas moins de 300 et avec des
proportions de légumineuses
entre 30 et 40% et donc quand je parle
de proportion je le redis mais c'est
vraiment les c'est 30 à 40% des grains
semés qui soient des grains de
l'aiguille
et après on fait un peu toujours la
tambouille que le que l'on veut on en
parlera après moi je suis pas trop pour
les graminer dans les dans les mélanges
mais voilà il y a plusieurs plusieurs
moyens de réfléchir mais en tout cas
faut retenir 300 350 g par mètre carré
qu'est-ce qu'il faut pas aller aller en
dessous pourquoi parce que déjà on sait
que on n'a pas 100 % de réussite à laver
et parce que en plus plus vous allez se
met tard plus vous allez perdre
donc il faut aller chercher du monde
pour faire pour faire de la biomasse et
de l'activité racinaire donc pour les
producteurs de légumes ou en tout cas de
culture industrie ils doivent aider à
leur écran et de se dire il est bien
gentil Théo il nous dit de faire de la
biomasse mais moi de la biomasse j'en
veux pas parce que ça bourde en ce
moment à betterave ça me fait des
défauts de qualité de l'eau sur mes
pommes de terre ça m'apporte de la
mouche du semis ou des assises sur mes
lin ou sur mes ou sur mes poids et donc
il est moque au contraire moins j'en ai
mieux je me porte c'est beaucoup de
retour qu'on a d'agriculteurs quand on
leur dit pourquoi tu sèmes tard parce
que je veux pas trop de biomasse pour
pas être emmerdé lors de lors des
implantations au printemps
et c'est tout à fait vrai c'est
clairement vrai en culture industrie on
veut le moins de résidus possible pour
autant il faut il faut produire le plus
de biomasse possible donc en fait la
question elle va être de se dire bah il
faut qu'on arrive à produire la bonne
biomasse et qu'est-ce que c'est que la
bonne biomasse bon on va en parler un
petit peu
la bonne biomasse en fait tu vois c'est
pour ça quand tu me disais quand est-ce
que vous faites vous peser une méthode
merci plus on avance dans le temps et
plus en fait on se rend compte que
ça sert à rien de laisser un couvert six
mois s'il est en fleur au bout de deux
mois parce que clairement on va avoir
des impacts forts sur une culture après
on se tire de vraiment des balles dans
le pied lorsqu'on laisse les couverts
monter en ccraine et alors j'ai repris
cette
c'est graphique de même ces perspectives
agricoles qui avait qui avait publié ça
là ici vous avez donc la courbe verte
c'est point d'hiver la courbe orange
c'est la moutarde blanche et la courbe
c'est un mix entre moutarde blanche et
poids d'hiver et vous avez laissé sur
elle qui sont indiquées juste à côté
donc 9 11 et 10 et en fait ce qu'on se
rend compte c'est bon voilà clairement
avec des avec des sessions comme ça on a
des plantes qui sont pas montés à fleurs
on a des sessions qui sont plutôt
faibles et on se rend compte que une
grande partie de l'azote qui est
mobilisée va être vraiment restitué
parce que il y a il y aura pas de risque
de fin d'azote en tout cas
d'immobilisation dans ce dans ce sens là
à l'inverse si on regarde alors
pratiquement la même chose les
expressions changées mais on a toujours
une légumineuse avec sur la courbe verte
sur la courbe orange tout en bas ou une
crucifer en pure et sur la courbe au
milieu un mix un mix des deux et ici en
fait on peut se dire que lorsqu'on voit
un radis fourrager avec un sessuréne à
23 c'est clairement un radis en fait qui
est monté en fleur donc c'est un radis
qui a fini sa croissance qui va alors
Thibault Thibault Desplanches de
célestes sera pas content que je dis ça
mais c'est on va dire que c'est une
plante qui s'est lignée on sait jamais
on sait que la teneur en ligne ne monte
jamais mais en tout cas c'est plutôt la
concentration en tout cas en carbone qui
a augmenté et donc c'est des résidus qui
vont consommer beaucoup d'azote en fait
pour se dégrader
et donc ils vont nous poser plein de
soucis parce que c'est des résidus qui
mettent plus de temps à se dégrader qui
en plus peuvent créer des fins d'azote
et qui peuvent clairement de nous
emmerder nous emmerder au printemps
donc d'où l'importance vraiment d'avoir
des légumineuses et pouvoir gérer nos
résidus en fonction des saturnes et
encore plus dans notre cas lorsqu'on a
des cultures industries ou on sait qu'on
peut le payer le payer très cher et donc
là voilà encore un autre graphe qui
montre un peu la l'importance de prendre
en compte les cessurènes lors de la
destruction ou ici donc c'était Arvalis
qui avait publié ça en 2011 où on se
rend compte que lorsqu'on a des sessions
qui montent au dessus de 20 on a des
immobilisations d'azote qui peuvent être
importantes et pendant très longtemps
puisqu'on voit que sur la courbe verte
on immobilise de l'azote pendant plus
d'un donc en fait quel est notre
objectif en culture industrie je vous le
rappelle on a des sols super sensibles
très sédimentaires on a vraiment besoin
de les stabiliser donc faut qu'on puisse
garder une activité racinaire pendant
longtemps et pourtant je viens de vous
dire que dès que ça servait à rien de
laisser un poubelle pendant six mois si
il était en fleur ou deux mois
et donc en fait quelle stratégie on va
pouvoir mettre en place là
et donc voilà en gros pour vous
expliquer notre raisonnement grosso modo
j'en le redis mais en diagnostic de
sculpture de sol en été restructure si
c'est nécessaire pour pas avoir peur de
le faire
l'idée étant de pouvoir choisir le
mélange vraiment adapté grosse
proportion de légumineuses et on va voir
en fait d'avoir des mélanges c'est
important d'avoir cet aspect mélange et
d'arrêter de raisonner espèce mais
d'aller raisonner
variété ça veut dire qu'on sait que faut
arrêter de dire moi j'ai mis de la veste
on s'en fout tu as mis quoi de la veste
commune de la veste de la Vesse venue de
la veste pour éta Mikel variété est-ce
que c'est une variété précoce que c'est
une variété tardive ça c'est hyper
important lorsqu'on m'intéresse
d'Alexandrie est-ce que on met un
monocou point multi couple on va pas
pouvoir le gérer de la même manière
et lorsque je mets un radis bah je
cherchais le radier plus tardif et pas
le radis le plus précoce qui monte en
fleur au bout de au bout de 50 jours
et en fonction voilà du développement
est-ce qu'on a des fleurs est-ce qu'on a
pas de montée à fleurs est-ce que je
détruis ou est-ce que je détruis
et donc après le challenge de se dire il
faut que je détruise suffisamment tôt
pour pas être emmerdé par les résidus
lors de mes semis de culture mais en
même temps il faut que j'arrive à garder
des sols bien structurés donc des
plantes vivantes donc une activité
racinaire bien présente donc comment je
fais en fait pour trouver un peu ce bon
ce bon compromis ça fait deux ans
maintenant qu'on expérimente trois ans
qu'on expérimente une stratégie en tout
cas on essaye de mettre en place quelque
chose qui est basé un peu sur cette idée
de broyer faire taler et qu'on se met de
couvrir prend cet exemple ici on est sur
un couvert où il y avait tournesol Niger
veste facile et un peu d'avoine de
mémoire
et 19 octobre
on a des cultures qui vont assumer au
mois de mars donc si on prend si on
compte novembre décembre janvier février
mars ça veut dire 5 mois ou si on est
découvert maintenant ce qu'il en fleur
il y a plus rien qui va pousser en tout
cas on a plus d'activité racinaire
donc en fait on essaye de travailler sur
la complémentarité des espèces où là
l'idée étant de pouvoir oui
effectivement mettre des espaces qui
vont monter à fleur rapidement et faire
une grosse biomasse sur la partie début
d'automne comme la facilite ici par
exemple et en fait d'avoir des espèces
qui résistent au Royal
on laisse 10 cm à peu près et on a des
espèces ça peut être ici les la
graminées et Lavoine qui peut être pondu
mais surtout en fait des trêves
d'Alexandrie multicoupes ou des vesses
ou d'effaceries si on leur laisse une
feuille sur le bas de tige ils sont
capables de résister au broyage qui vont
pas forcément faire une biomasse de fou
pendant toute la période hivernale parce
qu'il y a pas beaucoup de degrés jour
mais en tout cas qui vont rester
vivantes et du coup qui vont pouvoir on
le voit sur la petite photo là en bas en
rond ils vont être capable en fait de
maintenir une bonne activité racinaire
jusqu'en sortie d'hiver et donc en fait
on n'a pas une un gros volume de se
situe à gérer en sortie d'hiver puisque
le gros volume on l'a fait en octobre et
on l'a broyé donc il s'est déjà dégradé
pendant tout l'hiver mais on arrive à
garder une activité racinaire bien
présente et qui nous structure bien le
sol pour pour pouvoir faire le travail
du sol minimum pour autant et donc pour
faire un petit un petit retour d'exemple
donc je vous montrer des photos juste
avant je vous en montre d'autres ici
donc on est sur du lin textile donc ici
on a un couvercle avait fait 5,9 tonnes
de matière séchéctar donc qui est très
très recouvert c'est un des un des plus
beaux couverts sur cette année là on
était en 2000
c'était où c'était en 2021 couvercle
avait été semé donc 2020 sur l'univers
2021 2022
donc on avait de la moutarde Debussy la
Vesse du Trèfle de la facilie du Niger
du tournesol et de l'avoine de mémoire
et c'est un couvert qui a été broyé
qui a été broyé je ne sais plus quand
mais on le voit sur la photo tout en bas
tout en bas à droite ou après le broyage
on allait très en fait qui sont qui
étaient très présents ici on est autour
de trois quatre kilos hectares de
mémoire
qui sont tondus et en fait qui repartent
et ce qui fait qu'en fait la biomasse
qu'on a besoin de gérer en sortie
d'hiver c'est une biomasse qui est pas
énorme et en plus c'est une biomasse qui
est faite en majorité par les
légumineuses donc des sessions en bas
donc des dégradations très rapide
et donc en fait sur ce sur cette
dernière technique qu'est-ce qu'on a eu
on a eu un broyage on a eu un Roundup en
sortie d'hiver sur le courant mars de
mémoire et début avril qu'est-ce qu'on a
fait on a semé notre lin et au monde en
fait notre plein directement dedans
puisque les structures sont top et on se
rend compte que quand on regarde comment
le lin a poussé il y a pas un résidu qui
reste derrière et donc ce qui nous
permet vraiment sur cette parcelle qui
est très en pente on avait des gros
problèmes d'érosion de plus avoir ses
soucis là et d'avoir des liens qui sont
très dynamiques
mais tu dis semis direct du lin il y a
pas de problème de il y a quelqu'un qui
préparation de sol non parce que tu vas
avoir des problèmes d'altise avec un
seul un petit peu tu peux trop mouteux
non
tu vois quand je dis ça alors semi
direct on y va on y va directement mais
on sait pas en direct avec un sport
direct et là par exemple sur la photo
vous voyez le milieu on a on a un outil
avec des dents juste devant la rotative
qui nous permet en fait de foisonner un
petit peu le sol sur 10 cm pour pas que
la rotatif dans le dur et écrire le bon
videment si on voit voilà là sur la
photo clairement on est en train de
semer et on voit comment l'état du sol
sur la droite juste avant juste avant
cette gestion de résidus en fait on a on
a un sol qui s'éclate bien parce qu'on a
gardé les racines longtemps donc on n'a
pas de trop trop de problèmes de mode et
en plus on n'a pas beaucoup de problèmes
de résidus parce que on a choisi le
couvert et qu'on l'a géré par le broyage
et cette proviennent de mode tu fais
bien en parler tout à l'heure je vous
disais que j'étais pas j'étais pas
forcément un grand un grand en tout cas
dans moi c'est mon avis perso ça regarde
que moi mais je suis pas un grand grand
fan des graminées dans les mélanges de
couverts pourquoi parce que je trouve
que lorsque on a justement lorsqu'on est
emmerdé par des résidus que ce soit des
modes que ce soit des plateaux de
thalage ou des choses comme ça qui
bourre ou quoi que ce soit c'est tout le
temps tout le temps tout le temps les
graminées
à chaque fois qu'on a été emmerdé dans
nos essais dans nos mises en place etc
dans le conseil de nos producteurs on
est là avec eux il nous appelle on est
avec eux pour voir comment se passe les
semis on est vraiment
l'accompagnement on se rend compte que
c'est toujours lorsqu'on emmerdé c'est
toujours le plateau de plage de la
graminée qui nous a qui nous a posé
souci quoi
et donc c'est pour ça qu'on en met
presque plus ça veut dire que lorsqu'on
est de Lavoine on est entre 5 et 10 kg
hectares grand grand maximum
2020
on est sur une parcelle avant betterave
on avait un couvert
en dessous donc avoine veste vous avez
les quantités qui sont également
indiquées et en fait on a un couvert
donc tu vois là on est sur une pesée qui
a été faite en novembre 2020 qui fait
5,3 tonnes de matière sèche donc ce qui
est ce qui est quand même pas rien qui
restitue soit selon merci 64 unités
d'azote 20 phosphore et 110 de potasse
alors c'est plutôt remobiliser que
restituer mais moi ce que je vais
illustrer avec ça ce qui est surtout
intéressant c'est quand vous regardez la
photo de gauche de droite pardon notre
biomasse
où l'effet en majorité grâce aux
légumineuses puisque on voit bien que
sur ce qu'on a prélevé ce qu'on a pesé
Lavoine elle représente très très peu en
termes de volume de résidus à gérer et
on a plutôt des trèfles et des vestes
donc des légumineuses donc des c'est sur
une bas et donc des études qui se
dégradent relativement rapidement tu as
évoqué le retour sur investissement
peut-être que tu vas dire juste après
est-ce que tu sais combien vous avez
investi pour ce couvert là et pour à la
grosse toucher combien de graines mise
en terre au mètre carré quoi à peu près
en création 2020 on est sur des couverts
qui pour moi aujourd'hui je l'ai
modifierai ça veut dire que la veste
j'irais plutôt mettre 8 kg la facilite
plutôt 3 et la voile je la descendrai à
8 10 grosso modo pour donner un ordre
d'idée pour avoir une bonne densité mais
là 2020 les couverts coûtait moins cher
qu'aujourd'hui il y a une grosse
inflation là-dessus on était autour de
30 euros 30 euros de l'hectare de coup
de semences aujourd'hui sur un couvert
comme ça on sera plutôt autour de 40 40
45 euros de l'hectare
après moi je pars toujours du principe
qu'un couvert tout compris ça coûte 150
euros de l'hectare quand on compte la
main d'oeuvre le gasoil du chômage le
semis le machin la semence
donc mais l'idée étant en fait ouais
faire un petit retour sur investissement
toujours alliés agronomie et économie
j'en ai pas trop parlé jusque là mais on
essaye toujours vraiment de combiner les
deux et donc ça nous donne déjà une idée
de ce que ça peut restituer même si tout
ne sert pas à la betterave après en tout
cas c'est pas perdu
autre exemple sur la même année j'ai un
producteur qui qu'on accompagne tout
juste qui avait pas de suivi nos
conseils sur sur les découverts donc là
c'est un agriculteur qui balançait
Lavoine à la volée donc le 80 kilos
hectares et qui repassait avec son cover
crop et un dollars où il mettait 5 kg
hectares de facilit donc après sur le
même prix c'est-à-dire que tu étais
autour de 30 euros l'hectare de mémoire
et ce qu'on se rend compte c'est que ben
en fait là notre biomasse elle est faite
par Lavoine donc ça veut dire que pour
ceux qui connaissent à peu près les prix
la phacélie aujourd'hui c'est 6 euros le
kilo donc 6 x 5 ça fait ça fait 30 et
l'avoine elle est pas passée chère que
ça puisque c'est celle d'avoine de fer
donc en fait on se rend compte que c'est
la facilité qui coûte cher et au final
elle fait pas de biomasse
elle fait pas de biomasse pourquoi parce
qu'elle est étouffée par la voile et là
on est sur la même hauteur et pour
autant on fait que trois tonnes de
matière sèches et on restitue presque
pas
et donc l'importance en fait vraiment
de bien raisonner une proportion et nos
quantités d'espèces et de travailler
avec de la légumineuse
parce que là la voix en plus selon
comment la détruit etc elle va
clairement nous consommer de l'azote et
elle peut nous emmerder sur sur les
implantations
donc là c'est l'agriculteur dont je vous
présenterai des résultats un des
agriculteurs où je vous présenterai les
résultats de ces pommes de terre à cette
époque là il a mourrait encore
aujourd'hui en 100% mon amour sur
l'ensemble de ces cultures printemps
parce qu'il a clairement vu l'intérêt
donc ce qui est plutôt une bonne
réussite en tout cas pour nous seul on
est très content un gros Gap
et donc oui voilà donc il y a encore
produire la bonne biomasse de l'autre
dit ici 4,4 tonnes de matière sèche et
on se rend compte que c'est vraiment
notre veste
qui qui vont faire la majorité de la
biomasse donc en fait il y a pas de
raison qu'on soit embêter pour pour
gérer cette biomasse là
alors ouais j'ai une dernière question
pour les couverts la méthode merci on
mesure la
biomasse aérienne et que nous a bien dit
que voilà le radis structurateur il est
pas perforateur mais en fait il était
plus structif structuré une pour éviter
déjà faite
et quelle corrélation tu as pu voir
entre le biomasse aérienne plus fort
et une infiltration racinaire plus ou
moins forte quel lien je peux voir entre
racine et biomasse hors du sol
ce qu'on se rend compte c'est que alors
souvent avec les producteurs on fait
également des
diagnostics de structure post-moisson
mais on essaye lorsque c'est possible de
le faire également sur la partie pas
forcément descend mais plutôt sur la
partie janvier février
et d'aller voir un peu du coup les
effets les effets attendus de tout ça on
a pu remarquer c'est que c'est vraiment
la complémentarité des systèmes
racinaires qui fait de la réussite ça
veut dire que avoir un couvercle
d'exclucifère ou un couvert avec que
des systèmes plutôt fasciculés comme de
la phacélie ou des vestes par exemple
bah c'est pas forcément l'élément de
réponse ce qu'on a remarqué c'est
vraiment le fait d'avoir une bonne
complémentarité là-dedans
et d'aller chercher les bonnes les
bonnes les bonnes espèces on parle de
radis nous on leur a dit je suis pas un
grand fan de radis à part dans
l'assiette mais on a on a plutôt arrêté
les radis et depuis 2 ans on travaille
sur la roquette je sais pas si tu
connais mais qui est les critères sont
intéressantes pour remobiliser la
potasse donc il faut réussir à les
mettre par contre les radis nous poser
souci on s'en fout ils m'ont souvent
très vite à fleurs ils font des grosses
carottes ça peut être un peu embêtant
lorsqu'on a des petites graines comme de
la betterave ou des pois assommés alors
qu'à la requête on a remarqué c'est
qu'il y a un système racinaire très
pilotant mais très fin ça veut dire que
on n'a pas des très grosses carottes à
gérer derrière et on trouve que c'est
plutôt le bon le bon compromis
donc donc voilà les observations qu'on a
pu faire je sais pas comment ta question
mais
sans l'avoir quantifié ce qu'on remarque
c'est plus de masse aériennes plus
merci et je le redis on l'a vu ça me
fait penser à un truc c'est
attention à pas sur interpréter ce qu'on
voit en aérien je pense à un agriculteur
chez qui on s'est rendu l'année dernière
donc d'un projet
ou c'est un agriculteur qui se sert donc
sur les étoiles de blé donc en fait il a
des poutres elle est saine alors je sais
pas si vous connaissez mais en gros
c'est une poutre qu'on met juste devant
la rotative du soir et avec des dents
sur vérin qu'on peut faire descendre
plus ou moins profond avec des grandes
ailettes et donc lui il fait ça ça veut
dire qu'en fait il travaille son show
avec juste devant le semoir il descend
pas profond il descend à
des temps que la rotatif t'as pas dans
les étoiles et il avait des fourrières
avec des gros gros gros Lucas azoté et
du coup on avait un couvert qui était
grand qui nous arrivait à la taille ils
m'ont dit hein ça serait super c'est
génial
mais en fait quand tu regardes les
structures bah le couvert il est grand
parce que il y avait à bouffer il y
avait mais quand tu regardes les
structures vu qu'il a pas résolu son
problème de compaction et bah en fait
c'est pas du tout enraciné et donc là
clairement bah au printemps il a dû
retravailler de manière un peu plus
conséquente parce que sinon c'est
légumes ils auraient ils se seraient
jamais bien enracinés et le risque c'est
quand les mois de mars avec un randoré
très desséchant en travaillant un peu
plus profond le risque c'est de laisser
sécher tout son profil de sol quoi donc
c'est pas parce que
les limaces sont élevées qu'on a
forcément de la racine il faut aussi
qu'on est une bonne une bonne porosité
pour qu'il y a un bon racine mot
on le voit d'ailleurs sur certains colza
il est bien il est beau et quand tu vas
voir en fait il est tout enraciné à
l'horizontale parce qu'il a pas su
descendre autour de 10 cm mais vu que tu
lui as mis de l'azote bah oui et il est
beau mais il est mal enraciné quoi
donc voilà un peu un peu pomme de terre
et du coup notamment réduction de
travail du sol et donc on va vous
présenter les résultats de la campagne
2022 alors pour remettre un peu le
contexte de la pomme de terre on a
d'autres cultures mais je vous présente
celle-là pourquoi parce que voilà
aujourd'hui c'est une culture qui
représente pas beaucoup de part de la
surface
d'un saü de région en France c'est
seulement 6% par contre c'est une
culture qui représente 35% du chiffre
d'affaires végétal de la région donc
c'est une culture où il y a vraiment des
très très gros enjeux économiques et
c'est une culture qui
subit de plus en plus le changement
climatique que ce soit sur la qualité
des implantations mais également en fait
la grosse sensibilité aux écarts de
température et aux écarts de pluie donc
donc c'est pour ça qu'on a travaillé
beaucoup sur cette sur cette culture là
et aujourd'hui donc on avait retrouvé ça
dans la source c'est agresse c'est une
des cultures
qui est la moins faite au nom labour
avec la betterave aujourd'hui 80% des
implantations sont faites avec une
technique labour c'est pas 2027 c'est
2017
parce que voilà ça n'existe un grand
volume de terre fine peu de résidus
alors je vous l'avais dit tout à l'heure
qualité de peau les bourrages à la
plantation et également on doit faire
des buts de terre donc forcément qu'on
doit travailler le sol
donc nous dans notre essai on a
travaillé donc sur quatre variétés donc
deux variétés sur l'industrie donc qui
sont les variétés Marquises et amigo et
deux variétés plutôt destinées au marché
du frais donc m'a été Manu tout et la
variété agria
on a sur chaque parcelle donc on a
quatre parcelles et sur chaque parcelle
on a étudié quatre modalités de travail
du sol donc toujours un témoin à la
bourre une modalité non labour donc TCS
soit la fraise soit la rotative selon
comment était équipé les les années
cultures et également deux modalités de
tributage l'automne donc une modalité
prévue
au printemps avec un outil animé donc en
l'occurrence une fraise et un prébutage
d'automne que l'on a pas retravaillé
avec un outil animé mais en fait on est
juste venu
fissurer la butte au printemps pour que
la planteuse puisse passer
et on a étudié plusieurs paramètres mais
moi je vais vous présenter aujourd'hui
donc les résultats sur la vigueur de
levée donc en fait la vitesse
d'émergence des plantes le taux de
tubérisation donc le taux de
cubarisation c'est le nombre de
tubercule produit par un tube virgule
merde donc lorsqu'on a lorsqu'on a
planté un tubercule combien on a produit
les paramètres de rendement et également
on a on s'est intéressé autant de
travail au répartitions du temps dans
l'année puisqu'on a beaucoup de
producteurs qui nous disaient oui mais
moi je préfère labourer ça
parce que ça me prend sinon le nom
l'amour ça me prendra plus de temps au
printemps parce que les sols sont pas
prêts donc je dois aller travailler plus
machin truc etc et le conseiller oui
c'est vrai que c'est louable comme
réflexion donc on a calculé en fonction
de
nos Modalités le temps de travail et
si effectivement on travaille plus à
certaines périodes ou pas
et donc voilà pour rappel nos design
d'essai sont toujours fait en grande
bande là les modalités faisaient 36
mètres pourquoi parce que c'est la
taille plus levée des producteurs et
ça nous permettait de nous dire que si
on avait un problème de désherbage on
pourrait intervenir plus facilement et
les mesures ont été répétées six fois
par modalité
un peu une photo des différents couverts
qui étaient mis en place sur sur les
cultures sur les parcelles pardon tout
ça pour dire que que ce soit en modalité
de labour on labour ou prévutage c'était
le même couvert qui a été semé on n'a
pas fait une différence à ce niveau-là
donc il y a vraiment que le travail du
sol d'un plantation de la pomme de terre
qui est qui a changé
la fertilité dans la même les phytos
étant la même l'irrigation étant la même
lorsqu'il y en a eu
ce qu'on a pu remarquer c'est que on
avait peu d'effets sur la vigueur de
levée des plans hormis en système TCS
où là on a remarqué qu'on avait une une
rapidité une figure d'émergence une
rapidité d'émergence qui était bien
meilleure donc avec 34% de plans levés
en plus versus versus le labour donc on
a un P value alors pour ceux qui
connaissent un peu les stats on a un PV
value de 0,001 qui est très significatif
puisqu'on est significatif à partir de
0,05 de mémoire
et pour préciser 5 on est de plus en
plus significative donc là quand tu as
une PV value bien fire à 0,05 tu es très
très significatif
ouais tout à fait
et en revanche voilà sur l'aspect
prébutage donc on les retravaillé
mécaniquement ou non on a clairement pas
de différences significative et au vu
des pevaliers voilà et vraiment pas du
tout du tout de même si les chiffres
sont un petit peu meilleur c'est pas
statistiquement différent
donc ce qui est plutôt intéressant parce
qu'on pourrait se dire que
nos travails du sol en TCS on les
réchauffe un peu moins vite au printemps
on peut se dire qu'on a moins de
minéralisation du coup moins de vigueur
au contraire peut-être que de par une
meilleure aération du sol le maintien
d'une humidité lorsqu'on a des printemps
secs peuvent nous permettre de d'aller
gagner sur cette sur cette rapidité des
d'émergence
pour rappel 2022 année très très sèche
en revanche sur le taux de tubérisation
donc ça c'est le nombre de tubercule
produit par tubercule planté ce qu'on a
pu remarquer c'est qu'il y avait
vraiment aucun aucun écart signification
on est globalement à la même chose
je l'ai peut-être pas mis juste avant
mais là quand je vous présente ça c'est
l'ensemble des datas des quatre
parcelles confondus donc les quatre
variétés on a tout groupé pour pouvoir
vraiment avoir quelque chose de toute
variété
et donc voilà c'est les deux les deux de
mesures précédentes moi ce que je pense
qu'il va être intéressant c'est aussi de
parler du rendement ce qu'on a pu
remarquer et c'est ce qui est noté ici
c'est que de part
l'ensemble des mesures qu'on a pu
effectuer les rendements TCS donc on
labour sont significativement plus
élevés que lorsqu'on produit en l'amour
on a une pévalue à 0,014 donc on est
bien en dessous des 0,05 donc on est
vraiment sur quelque chose qui est très
très significatif donc
aujourd'hui voilà quand je me disais
qu'on base conseil sur des faits
c'est-à-dire que alors on a recondu les
essais etc mais on peut se permettre
d'aller consoler les producteurs pour
dire que le fait de produire en nous la
bourre attention le fait de produire en
labour avec
toute la stratégie qu'on met en place
c'est à dire restructuration à l'été
couvert végétal adaptée destruction
selon le stade de développement etc
permet d'aller produire plus et du coup
on va le voir après d'être aussi plus
rentable
en revanche sur les prébutages même si
on peut voir que sur le prix du tâche
fraisé on est un petit peu meilleur on
remarque que on a été value à 0,25 et
0,78 on est clairement pas
statistiquement meilleur que labour par
contre ce qui est quand même intéressant
c'est de se dire que
on arrive à faire pareil que la bourse
ça veut dire qu'on est pas forcément
moins bon ça veut dire qu'on fait la
même chose et là il y a plein d'effets
qu'on n'a pas forcément quantifié comme
comme le fait d'aggrader au sol de les
enrichir en matière organique versus une
conduite labour qui pourrait quand même
être quantifiée et donc il y a quand
même des effets positifs même si on va
pas faire plus de rendement
en tout cas on en fait pas moins et ça
c'est quand même intéressant à souligner
il lui avait dit donc on avait des
implantations TCS à la Hertz rotatative
et également à la fraise et donc on
s'est dit bah est-ce que est-ce qu'il y
a une différence aussi à ce niveau là et
donc on a on a comparé les deux et en
fait ce qu'on remarque c'est que le
tstcs fraise ressort vraiment
significativement meilleur que le labour
puisqu'on a un PV value à 0,006 donc le
fait d'implantation d'implanter des TCS
à la fraise nous a vraiment permis de
gagner significativement du rendement
à l'inverse le TCS rotative la
différence n'est pas significative
puisqu'on a un pédalier à 0,07 alors moi
je dis que c'est toujours apprendre avec
des pincettes parce que 0,07 on est
quand même très très proche de 0,05 pour
rappel lorsqu'on se met des seuils à
0,05 c'est en gros notre marge d'erreur
donc là c'est 5 % demain tu te mets une
marche d'erreur à 10% bon en gros
significations ce que je veux dire par
là c'est que
lorsque on continue nos essais juste
avant le fait d'alimenter encore la base
de données ça va permettre de encore
rendre les Data encore plus robuste et
peut-être que on va on aura des chiffres
qui sont significatifs de nous en tout
cas mon temps vraiment à s'approcher
vers vers des résultats qui soit
significatifs de ce qui est plutôt
encourageant et intéressant et donc
voilà moi perso je me permets de valider
que dans tous les cas en TCS que soit
rotative ou fraise on sera meilleur même
si même si sur la rotative voilà c'est
pas significatif
alors là j'ai deux questions pour toi
la première c'est combien de temps tu
laisses
entre la plantation des pommes de terre
et la destruction finale du couvercle
et aussi est-ce que tu mets en garde sur
des risques potentiels de lissage avec
des destructions de couverts à la fraise
alors
la première question donc en gros nous
les plantations sont de terre
ça se situe autour du 10 15 avril
donc voilà et généralement les couverts
on va être en fait sur une destruction
moi j'aime bien aller détruire selon les
conditions météo
et l'état des découvert ne s'adapte à
chaque fois entre fin février
ça veut dire que on se laisse entre
quatre à six semaines
entre la destruction et
la plantation la plantation des pommes
de terre et généralement c'est des
destructions qui sont faites comment
alors soit elles ont été broyées et on
fait juste un Roundup
soit selon comment les agris sont
équipés ça peut être un petit mulchage
au disque est très léger quand je dis
très léger c'est 3 à 5 cm grand max sur
la période début mars soit du rouleau
sur gel avec avec du Roundup pour finir
tout le monde sur février
on est quand même on sécurise quand même
avec vos round-up derrière
et en fait on ne détruit pas du coup on
ne détruit pas à la fraise les couverts
à la fraise est vraiment là en fait ce
qu'on appelle des fraises prébutage
prévuteuses pardon dire que début avril
qu'est-ce qu'on vient faire
généralement moi il était cas que je
trouve pertinent et les amis ils
rigolent parce qu'on leur fait ressortir
leur qui était sous dans un point du
hangar ou sous le talent qui pour moi en
fait sont aujourd'hui les meilleurs
outils un perso on leur fait sortir le
chez elle en tout cas des chômeur Adams
et moi je l'ai fait ouvrir un premier
coup donc deux trois jours avant
plantation un premier coup sur 10 15 cm
de profondeur et un deuxième coup un peu
plus profond et après en fait on a la
fraise ou la rotative qui vient affiner
la terre et créer des prémutes et la
planteuse qui suit derrière
donc on ne détruit pas les couverts à la
fraise et oui attention au lissage et
là les rendements à la fraise sont
meilleurs mais ce qu'on a pu voir on a
fait des projets de racinaire également
c'est que dans les sols a tendance très
limoneuses et avec très peu d'argile
quand je dis très peu d'argile c'est
moins de 15% on est plutôt autour de 10%
même ce qu'on a remarqué c'est que la
fraise avec clairement martelé le fond
de but et avec clairement créé un
lissage et limiter l'enracinement des
pommes de terre
super merci beaucoup ok donc voilà ce
qui est vraiment intéressant c'est que
les implantations dans la bourre avec
toute la stratégie qu'on met en place
tout le process ça nous permet d'être
bien meilleur et ça je pense que c'est
pas négligeable puisque ça permet aussi
de sécuriser de se dire on a des pommes
de terre on pourra en parler avec les
industries de la pomme de terre mais on
a des rendements sont plutôt tendance à
baisser les rendements de moyens
on arrose de plus en plus on est de plus
en plus de charges pour faire le
rendement et donc c'est intéressant de
se dire qu'il y a peut-être d'autres
voix que juste il y a juste mettre plus
d'azote ou entre guillemets
et elle est plutôt travailler sur cet
aspect vraiment végétaliser les sols etc
donc en fait on a calculé donc du smiley
couverts végétaux juste le à la
plantation des pommes de terre puisque
pour qu'on a compté du découvert
végétaux à la plantation c'est parce que
pour les prémutages bah clairement on
passe un butoir en plus donc ça faut
aussi le compter et en fait ce qu'on a
remarqué c'est que globalement on allait
vraiment diminuer le temps de travail à
lecteur donc là voilà vous voyez je peux
les détailler mais on voit que en gros
on va gagner entre 30 minutes et une
heure voire 1h30 pour le prix du Taj non
fraisé à l'hectare ce qui est pas
déconnant alors je reprenais les
chiffres hier pour préparer un peu mais
la superficie moyenne en France d'un
producteur de pommes de terre donc j'ai
pris la totalité des hectares divisé par
le nombre de producteurs c'est environ
20 hectares et si on remet ça voilà ça
ça veut dire que on peut gagner entre un
jour et demi à deux jours de travail
pour cette culture là
et c'est du temps on peut passer à faire
autre chose
on sait qu'on écoute un salarié on peut
le mettre vraiment à faire autre chose
et valoriser ce temps-là différemment
donc ce qui est pas déconnant selon moi
et lorsqu'on regarde du coup la
répartition dans le temps on se rend
compte que hormis pour les prébutages on
passe un peu plus de temps au moment des
implantations
donc c'est à dire le fait de passer le
butoir c'est vraiment globalement si on
regarde sur tous les TCS qui sont du
coup les meilleurs significations on se
rend compte qu'on passe moins de temps
au global et qu'en plus ça me prend
moins de temps au printemps c'est à dire
la période la plus chargée la période où
on est plutôt très pressé on gagne du
temps à cette période là et ce qui est
pas et ce qui est pas déconnant
donc surtout lié à la destruction des
couverts on était pris en compte ça veut
dire que si vous regardez sur la période
hivernale le temps du Labour est compté
mais on a également compté le temps du
montage le temps du pulvé avec le
Roundup toutes ces choses-là on n'a pas
sur la modalité la modalité là pour
donc si on parle un peu économie je
pense que c'est quand même intéressant
d'en parler parce que
pour avoir des systèmes qui soient qui
soit durer longtemps c'est pas juste
avoir des vers de terre et des papillons
entre guillemets je grossis le trait
mais c'est vrai c'est surtout avoir des
systèmes qui soient rentables une
exploitation
agricole c'est une entreprise c'est les
entreprises il faut que il faut qu'il y
ait du chiffre d'affaires qui soit sorti
de la rentabilité sinon les techniques
sont clairement pas durables elles
pourront pas avoir de pérennité dans le
temps et ce qu'on a pu remarquer c'est
que grosso modo en réduisant le travail
du sol on arrive à diminuer d'environ
30% les charges de mécanisation la main
d'oeuvre est en comprise donc le fixe
sur les barèmes d'entrée de les barèmes
d'entraide agricole pour calculer le
coût des coups de passage des machines
une gazole compris amortissement des
machines compris main d'oeuf comprise
donc ce qui est plutôt pas déconnant
et lorsqu'on remet tout ça sur on va
dire une marge brute globale où on va
compter du coup le rendement
les charges de méca et la tue il
faudrait encore enlever tout ce qui est
charges Phyto engrais parce que on ne
les a pas elles ont pas changé en fait
pour laisser il y a vraiment que la méca
qui a bougé et j'ai pris un prix à 200
euros la tonne de pommes de terre pour
pouvoir réaliser ce calcul est un prix
plutôt médian on se rend compte qu'on
arrive vraiment à augmenter la
rentabilité à l'hectare par où pour les
TCS de à peu près 15%, ce qui est pas du
tout pas du tout négligeant
il est prévu d'âge qui sont pas
significativement différents d'un point
de vue rendement on permet quand même
dans le cas de notre essai sur les
quatre parcelles d'aller gagner une
rentabilité de plus 10% 10% lecteur
un petit peu pour pour ces aisselles je
crois que je suis sur sur la fin
nous la conclusion qu'on donnerait
là-dessus c'est vraiment en fait miser
sur le végétal c'est ce qu'il y a de
plus ce qui a de plus vraiment de plus
important
c'est vraiment notre voix d'entrée on a
des solfragiles on se rend compte qu'on
est beaucoup moins sensible à l'érosion
on a des sortes qui se tiennent mieux on
pourrait se dire je vois les producteurs
pommes de terre arriver avec leur
derrière et me dire oui mais tu es
gentil mais moi si c'est pour faire plus
de starter à la récolte ça veut dire
avoir une terre peut-être plus
structurée mais ramener plus de notes ça
m'intéresse pas et alors on l'a pas
quantité de manière statistique nous
levons en observation chez nos
producteurs on ramène pas plus de terre
au bâtiment puisqu'on a des modes qui
sont peut-être mieux mais elles sont
tellement aéré que en fait sur la chaîne
elle s'éclate et la terre la terre
parce qu'il y a pas de problème
et donc en gros les trois gros points
positifs selon moi c'est vraiment une
meilleure dynamique de lever des plantes
un gain de productivité de rentabilité
qui est pas du tout négligeable et en
plus un gain de temps on n'arrête pas de
dire que l'agriculture a moins en moins
de temps et qu'on a de plus en plus de
choses à gérer et bien en travaillant
différemment on arrive à gagner à gagner
du temps du temps là dessus
donc bien sûr donc voilà nous essayons
poursuivis en 2021 on avait un mémoire
de fin d'études où cette année on avait
que je dise pas
4 parcelles d'essai encore
trois variétés différentes et dont deux
parcelles où on a ajouté un focus sur la
gestion de l'eau ce qui nous paraissait
plutôt intéressant où on a pu réaliser
voilà des mesures de densité apparente
de profil racinaire donc mesures de la
profondeur d'enracinement grâce à des
sous-tensions qu'on appelait également
regarder comment se comporter les
niveaux d'humectation du sol selon si on
était en labour où on labour on a pas
forcément recondu du prébulletage
d'automne on est plutôt sur différentes
modalités de TCS versus du labour et
notre pourquoi on fait ça on pourrait se
dire c'est une boîte de conseils mais en
fait ils font beaucoup de recherches qui
est pas financé il faut oublier que
cette recherche n'avait pas finissait en
l'autofinance
pourquoi on le fait mais parce qu'en
fait les producteurs qu'on accompagne on
a envie de leur donner des des conseils
qui soient vraiment basé sur des faits
et non sur des idées parce que même si
on est convaincu qu'il faut réduire
l'intensité de travail du sol il faut le
prouver par des chiffres
Martin je pense que on a on a fini
là-dessus je sais pas si tu as si tu as
des questions si tu veux qu'on remette
la vidéo ou quoi n'hésite pas
normalement ça me paraissait très clair
et très complet les résultats 2023 bien
sûr sont pas traités mais est-ce que en
première tendance tu vois des tu sens me
voir des choses entre différentes
modalités que tu testes d'un point de
vue de la gestion de l'eau et
est-ce qu'en premier est-ce que il
semble se dessiner des tendances pour
l'instant alors les tendances alors les
parcelles c'est parcelles sont récoltés
sur fin septembre mais ce qu'on a pu
remarquer un peu sur la dynamique d'eau
sur les densités apparent sur les sur
les sur les enracinants etc ce qu'on a
pu remarquer c'est que on avait
significativement plus de racines en
profondeur sur les modalités TCS donc ça
veut dire qu'on a des plantes pommes de
terre qui ont réussi à s'enraciner de
manière significative profondément
et en fait sur la dynamique de l'eau ce
qu'on a pu remarquer c'est que sur des
horizons très superficiels
pas du tout à ça mais en fait on a le
TCS qui se dessèche beaucoup plus
rapidement que le labour
moi je l'explique du fait qu'on est une
porosité un peu plus meilleur porosité
ou en tout cas des buts un peu moins
coûté et du coup de l'air qui circule
bien plus dans le cœur de but
à l'inverse
lorsqu'on regarde le niveau du lactation
des sols en profondeur donc en
profondeur on est on est autour de 60 cm
par rapport le haut de but qu'on
remarque c'est que on arrive à garder de
l'eau plus longtemps dans le temps en
TCS et vu qu'on a des racines qui sont
plus présentes en TTS assez profondeur
là potentiellement des plantes qui sont
beaucoup moins sensibles en fait sur les
grosses périodes de sécheresse après on
attend d'avoir le rendement pour pouvoir
confirmer tout ça
super bah c'est très clair bah en tout
cas Théo je te remercie pour ton temps
puis ben j'ai envie de vraiment les gens
qui veulent aller plus loin bah se
rendre sur ton site web oui pourront
trouver ton contact les informations
complémentaires rapidement juste pour
représenter un petit peu la société donc
comme je le disais on est vraiment basé
dans le nord de la France
j'ai aujourd'hui donc deux
collaborateurs donc Clémence Moret qui
gère la partie R&D je reviendrai dessus
et Antoine Blériot qui est comme moi
conseillé en agronomie et donc la
spécificité de notre structure c'est
qu'on a trois agriculteurs qui sont
associés ils ne travaillent pas dans la
dans la structure mais ils sont toujours
là en fait
lorsqu'on doit faire des prises de
décision et qu'on a des virages à
prendre entre guillemets pour toujours
garder une vision très agricole de nos
missions et pas et pas tomber dans des
dans des hors sujets ou dans des travers
et donc Greenson je vous le disais on
est une société de conseils indépendante
et en fait notre rôle c'est d'essayer
d'apporter les éléments de réponse à des
problématiques agronomiques qu'on aura
fait ressortir du terrain et on
s'efforce de le faire ben voilà de
manière très objective
concrète et que ce soit personnalisé ça
veut dire que les problématiques des uns
sont pas forcément les problématiques
des autres
et comment on fait ça on fait de deux
manières on le fait m'en apportant des
conseils des conseils techniques aux
agriculteurs sur l'évolution de leur
pratique mais également en expérimentant
l'objectif en fait étant de pouvoir
mesurer ce qu'un changement de pratique
va pouvoir apporter dans les faits et
avoir vraiment une vision très très
objective et pragmatique de ce
changement de pratique quoi alors juste
pour rappel un petit peu notre histoire
qui je vais passer rapidement là-dessus
mais pour expliquer pourquoi greenshol
est arrivé donc moi j'ai créé cette
société en 2020 début 2020 donc juste
avant le covid et pourquoi j'ai créé
cette société en fait je remarquais sur
l'exploitation familiale en Bretagne on
n'avait pas forcément un conseil qui
était indépendant
et un conseil qui était plutôt basé sur
la nutrition des plantes la santé des
plantes mais pas forcément sur comment
comment fonctionne un sol
alors que selon moi c'est quand même le
petit production d'une exploitation
agricole et donc voilà donc cette
société voit le jour
avec un objectif principal qui est
vraiment de pouvoir apporter des
conseils techniques aux agriculteurs sur
le sol et son fonctionnement avec une
idée maîtresse qui est
si les seuls sont en bonne santé les
plantes ne seront aussi et donc à nous
de se débrouiller pour que ça marche
dans ce sens là
2021
la société se développe encore et je
lance en fait un pôle expérimentation
donc avec l'arrivée de clémence et
en fait on se rend compte que les
agriculteurs même si ils sont convaincus
qu'il faut faire évoluer leur pratique
ils sont assez réticents notamment dans
notre secteur on a beaucoup de culture
dans l'industrie on en parlera après
et en fait le besoin de montrer par
l'exemple que que ce changement de
pratique peut marcher et donc le
développement de l'expérimentation en
grandeur nature ça veut dire que nous
nos expérimentations sont faites avec le
matériel agriculteur et sur des tailles
de parcelles réelles ça veut dire que
nos Modalités font rarement moins d'un
hectare voire en fait une parcelle qui
coupait en eau
et donc l'objectif étant de baser notre
conseil sur des faits et non sur des
idées sur des idées préconçues 2022 onze
développe à l'échelle à l'échelle
nationale on accompagne
80 90 agriculteurs sur cette année-là
également des sociétés industrielles
agroalimentaires donc en fait des
sociétés qui lancent des projets reggag
donc d'agriculture régénératrice
et on fait des formations et donc des
projets d'expérimentation qui évoluent
puisqu'on passe à 21 projets
d'expérimentation
et donc aujourd'hui
donc voilà un peu la carte de là où nous
travaillons effectivement on est
beaucoup dans le nord de la France comme
je vous le disais mais on se défonce on
se déplace également ailleurs et est-ce
que si moi je suis agriculteur par
exemple je veux être suivi par Green sol
et que je suis au sud d'Amiens est-ce
que c'est possible il peut être
absolument au nord Damien par exemple
tout à fait aujourd'hui en fait c'est
qu'on a beaucoup d'agriculteurs autour
de nos locaux de nos bureaux qui ont
fait appel à nos services mais on se
déplace on se déplace carrément
carrément il y a pas de problème
super merci
la première qui est vraiment l'apport de
conseils techniques
et j'ai envie de dire que en fait on
accompagne plus qu'on conseille le
conseil c'est j'aime pas trop ce mot là
dans le sens où c'est bah tu sais pas je
sais fais comme je te dis ça va marcher
alors que moi je préfère voilà parler
d'accompagnement ça veut dire que les
producteurs connaissent mieux leur
exploitation que nous on est on est là
depuis moins longtemps entre guillemets
et pour autant en fait on a quand même
un gros bagage derrière nous et l'idée
c'est de les accompagner de faire la
transition ensemble et donc généralement
voilà on met en place un plan d'action
selon selon les axes d'amélioration
qu'on aura pu identifier et donc on est
régulièrement sur les exploitations nous
les exploitations qu'on accompagne
et va être entre j'ai envie de dire
quatre fois par an sur chaque exploit à
une dizaine de fois par an
et donc notre deuxième secteur
d'activité qui est l'expérimentation
terrain donc on est certifié organisme
de recherche là l'objectif va être
vraiment de pouvoir mesurer c'est un
changement de pratique va apporter
mais d'étudier également des nouveaux
itinéraire techniques ou alors des
nouvelles solutions ça veut dire qu'on
travaille sur les couverts végétaux on
travaille sur les modes d'implantation
mais on travaille également sur tout ce
qui va être biostimulant mieux contrôle
on voit bien que tout ce qui est produit
phytosanitaire ont plutôt tendance à
largement diminuer et donc on
s'intéresse à ces nouvelles solutions
pour
voir qu'est-ce qui pourrait être
pertinent ou pas demain dans les sphères
techniques
comme je le disais on est indépendant
donc ça veut dire qu'en fait nous on ne
vend rien donc l'idée de pouvoir tester
ça aussi de manière indépendante c'est
d'avoir vraiment un regard complètement
objectif sur l'intérêt ou non d'une
solution
nos essais sont fait 100% en grande
bande donc à l'échelle réelle
agriculteur et après pour garder quand
même une précision dans nos mesures on
va répéter plusieurs mesures au sein des
modalités pour pouvoir réaliser derrière
des statistiques et avoir une vision la
plus précise possible
je vais passer vite là dessus mais voilà
nos deux activités elles sont vraiment
vraiment liées puisque en fait les
expérimentations vont mettre qu'on va
mettre en place on va pas mettre des
expérimentations pour mettre des
expérimentations on le met parce que
c'est des problématiques qu'on a remonté
du terrain de par le conseil qu'on a pu
apporter à des producteurs et l'idée en
fait étant de pouvoir trouver des
éléments de réponse
et du coup les résultats qu'on va
obtenir nous permettre en fait
d'alimenter notre conseil et comme je
l'avais dit au tout début se baser
vraiment sur des résultats et non sur
des idées on va le voir on va vous
présenter quelques essais notamment sur
la pomme de terre les producteurs qu'on
conseille sur ces sur cette culture là
c'est pas une idée qui nous est venue un
petit matin on se réveillant en disant
bah tiens on va faire du nom labo en
pomme de terre va faire telle manière
c'est parce qu'on l'a testé sur
plusieurs parcelles plusieurs années et
que on peut se dire que oui oui ça
marche
sur mesure mais on fait également du
collectif c'est à dire que dans le cadre
de groupe qu'on est qu'on va qu'on va
accompagner alors soit via des porteurs
de projets soit via les producteurs que
nous on accompagne on va également
réaliser du collectif l'idée étant de
pouvoir soit former soit faire émerger
en fait des idées ou des réflexions de
la part de la part de tout ce temps
c'est des questions j'essaierai
j'essaierai d'y répondre il y a pas de
il y a pas de souci OK et bah Théo bah
merci pour ton temps puis bah je te dis
à bientôt
merci à toi à bientôt salut

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