Rencontres Nationales 2022 - 1ére journée - Amandine Foris - Retour Essais GIEE MSV Drome - Ardèche

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Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (19 juin 2023) - Amandine Foris - Durée : 26 minutes

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. Amandine Foris, animatrice du réseau MSV Drome - Ardèche nous fais part des résultats de plusieurs essais :


1) Couvert végétaux d'hiver : mélanges, méthodes de semis, modes de destruction

2) Couvert permanent associé

3) Essais comparatifs "système" (avec et sans travail du sol, avec et sans paillage, avec et sans apports massifs) : tomate et melon

4) Modes fertilisation sur persil sans travail du sol avec compost de déchets verts et toile tissée

5) Papier ISITOP sur épinards et carottes

6) Semis de carottes en poquets sur toile tissée

7) Modes de tuteurage des tomates

8) Paillage sur ail

Transcriptions

bonjour

Alors moi je vais vous présenter du coup
les résultats du G2E
et donc la DAF on accompagne des
agriculteurs donc dans la mise en place
de projets en agroforesterie mais aussi
en semi sous couvert végétal en maréchal
sur sol vivant
verger maraîcher etc et on organise des
formations

Afficher la suite

avec Viva notamment et donc sur toutes

ces thématiques là et toutes les
thématiques en lien avec l'agroécologie
donc si vous voulez en savoir plus je
vous encourage à venir à notre stand on
organise des formations sur le mSv
notamment en novembre
voilà et donc à côté de ça
on m'a également en place des projets de
recherche et développement sur toutes
ces thématiques là
donc je vais vous présenter rapidement
le giemsv de Drôme Ardèche donc il a
émergé en 2019-2020 et on a une
reconnaissance jusqu'à 2023 il comprend
11 ferme
qui sont tout en bio et elles sont très
diverses en termes de surface il y a
entre 3000 m² et 20 hectares cultivés et
il y a différents niveaux dans la mise
en place du mSv de on commence tout
juste à on a un système bien abouti la
différence ici c'est que en parallèle de
gi2e les maraîchers et maraîchers du
groupe sont impliqués dans des projets
de recherche et développement qu'on mène
en parallèle donc le projet cause agro
qui vise du coup à
mettre en place à évaluer des pratiques
agroécologiques et donc c'est ce qui
fait qu'on peut aller un peu plus loin
dans la mise en place des essais dans le
suivi
là je vous ai mis les objectifs de ce
groupe donc c'était de diminuer les
impacts négatifs du travail du sol sur
les sols d'améliorer les rendements avec
une fertilité meilleure de diminuer les
besoins en eau et d'améliorer la gestion
du travail et la pénibilité
du coup pour ça comme dans le gi2e qui a
présenté Sophie on met en place des
rencontres des visites bout de champ
mais en place des journées techniques
des formations et des essais
là je vais vous parler un peu des essais
qu'on met en place donc j'appelle ça des
expérimentations paysannes parce que
elles sont bien différentes de ce qu'on
a l'habitude de voir dans les inrats ou
dans les stations expérimentales
donc en fait la démarche pour mettre en
place un essai chez nous donc on
se rend compte souvent parce qu'on est
un i2e donc déjà en réunion
chacun évoque sa problématique
et ensuite moi avec chacun des
maraîchers on va travailler sur cette
problématique là donc on va voir quels
sont les choses qui veulent mettre en
place qu'est-ce qui se fait par ailleurs
on va faire un peu de recherche si
nécessaire et ensuite on va mettre en
place ce qu'on appelle de marnière un
peu barbare un dispositif expérimental
mais l'idée c'est simplement de définir
l'itinéraire technique qui veut tester
avec différentes modalités parfois
donc et le calendrier technique et puis
on va on se pose la question qu'est-ce
qui te permet de savoir que ta technique
elle marche toi en tant que maraîcher ou
maraîchère et on va ainsi choisir les
indicateurs qu'on veut suivre
et par la suite on a un calendrier on se
dit bah moi ce qui m'importe c'est la
vigueur disons en mai dans ce cas on va
aller mesurer la vigueur en mai
donc on a une partie qui a des données
qui est collectée à la DAF donc par moi
et par Antoine Mercier qui a fait son
stage chez nous cette année
et une partie qui est collectée par les
agriculteurs du coup donc c'est surtout
des temps de travail des rendements
ensuite on fait un bilan à la fin de les
essais avec eux et puis en réunion en
hiver et ben on en discute avec tout le
groupe
du coup là c'est juste pour avoir un
aperçu global de des essais qu'on mène
en 2022 2023 mais je vais vraiment pas
tout vous présenter vous doutez bien du
coup c'est sur les donc on a testé enfin
test découvert végétaux d'hiver donc
différents mélanges différentes méthodes
de semis et différentes méthodes de
destruction on teste aussi découvert
permanents associés on fait aussi ce
qu'on appelle des essais système donc on
va pas entre les deux modalités on
change pas un seul paramètre mais on va
changer tout le système tout entier donc
là par exemple ce serait un côté travail
du sol avec sans paillage et un côté
sans travail du sol et avec paillage
on teste aussi différente fertilisation
on a aussi testé des semis avec papier
easy top
même des semis de carottes en pocket sur
toile tissé différents modes de tutorage
différents paillages donc tous ces tous
ces résultats là
donc là c'est sur ils sont actuellement
en cours mais il y en a déjà qui sont
disponibles donc sur notre site Internet
vous pouvez voir aussi là dans les
posters dans l'année où il y a les
quelques résultats et puis les résultats
des années précédentes qui sont dans
notre fascicule qui est là à la vente
aussi disponible sur internet sur notre
site de la DAF donc là j'ai juste vous
présenter
deux trois essais donc le premier
c'était des essais de paillage sur
oignon et l'idée là c'était déterminé
quel paillage utiliser foin on compost
et on a voulu comparer ça à un témoin
sur sol nu
donc pour ça il y a eu un apport de
viande de poules
et donc tout ce que vous voyez en vert
c'est ce qui est spécifique à la
modalité foin et en bleu à la modalité
compost donc pour la modalité fin on a
apporté du coup du foin
et donc sur toute la parcelle il y avait
de la phacélie qui a été détruite à la
base d'ensilage donc mi-mars
ensuite il y a eu un apport de compost
de déchets verts sur la modalité compost
en mai puis les oignons qui ont été
plantés c'était des oignons
des oignons plantés c'était pas des
bulbes ils ont été plantés à la
planteuse à poireaux donc ça je vous
invite fortement mercredi à aller
visiter la ferme de Cyril Fatou le temps
des légumes
parce que voilà il a mis en place
d'itinière technique avec la planteuse à
poireaux qui détourne pour pouvoir
planter à travers le meuf et c'est très
intéressant et ça marche plutôt bien
donc ensuite ils ont fait des
désherbages manuels pour les modalités
faut un compost et en traction animale
parce que c'était leur système de base
avant ça
donc je passe donc là vous pouvez voir
un peu les photos à quoi ça ressemble on
avait une planche pour chaque modalité
là on a les données brutes
donc on peut voir globalement que on
avait des rendements bien meilleurs sur
foin
enfin bien meilleur légèrement meilleur
350 kg pour 100 mètres carrés qui était
quand même bien meilleur que sur le sol
nu
en temps de travail on était bien
meilleurs sur froid aussi
parce que notamment on avait un temps de
désherbage beaucoup moins important que
sur sol nu sur seul nous on a passé 14
heures pour 100 m² et sur X 25 heures
25 minutes pardon
on a passé du temps à apporter de la
matière organique
donc plus de temps on compost qu'en foin
parce qu'en fin il déroule en fait la la
balle avec une dérouleuse donc c'est
assez rapide et puis en plantation on
met plus de temps dans des meubles
donc j'ai fait aussi un petit calcul de
bilan unique donc on voit qu'on gagne
beaucoup plus du Muse avec le compost
parce que c'est un matériel qui qui est
très riche en humus
et au niveau des charges la modalité
foin a fait plus de charges puisque ça
coûte plus cher que le compost et bien
sûr plus cher que de rien mettre du tout
mais en fin de compte sur la marge brute
c'est l'itinéraire foin qui est le plus
intéressant parce que il y a eu plus de
rendement
voilà les photos donc là c'est que des
petites photos pour pour voir ce que ça
donne donc globalement c'est ce que je
vous ai dit le ce qui a été choisi
c'était de du coup de rester sur du foin
et voilà on avait 34 fois moins de temps
de désherbage que sur oignon
je vois que le temps file je sais pas si
j'ai le temps de présenter
un autre essai
j'ai peut-être vous présenter un essai
qui a moins bien marché parce que tout
n'est pas merveilleux
donc je vais présenter un essai système
cette année donc on a comparé un système
mSv donc avec des informations des buts
qui ont été formés qui ont été formés en
2020 mais avec arrêt de travail du sol
par la suite
et du paillage le paillage c'est pour
les deux
itiner technique
pour les deux dernières techniques il y
avait un couvert avant c'était pas le
même et donc on a comparé les tomates
Saint-Pierre et carotina dans la partie
classique du coup il y a eu un travail
du sol
qui n'a pas eu dans le mSv il y a eu
pour les deux modalités du fumier de
brebis du tourteau de ricin et et
paillage un tard et intrarent avec
goutte à goutte
ah ouais et là c'est pardon c'est les
mesures qu'on a réalisées donc on a
réalisé quand même pas mal de mesures on
a mesuré la vigueur en début pic et fin
de production le rendement le Brix
les nitrates la structure du sol
l'activité biologique le temps de
travail et le profil racinaire je vais
pas tout vous présenter mais le
principal donc là c'est les photos on
voit en bleu la modalité mSv en début et
en pic de production et en marron la
modalité classique en début en pic de
production également donc on voit déjà
visuellement qu'il y a des différences
et pour ce qui est des mesures donc on
voit qu'il y avait
pour ce qui est de la vigueur la vigueur
était du coup beaucoup moins bonne dans
mSv qu'en classique et les rendements
également surtout à partir du pic de
production
et cette différence de vigueur on
l'explique pas par un manque de d'azote
parce que on voit qu'il y avait plus
d'azote dans la modalité et
donc c'est pour ça qu'on a fait un
profil racinaire on s'est demandé si
elle n'est pas un problème au niveau des
racines et il y a pas de différence
ah oui pour donner quelques chiffres on
avait plus 28% de rendement en moyenne
dans la modalité classique
au début de production et plus 133% en
pic de production
on a du coup regardé la structure la
structure était légèrement meilleure en
classique quand mSv mais pas de grandes
différences en même temps les apports
ils ont été réalisés il y a pas
longtemps donc le sol il est pas encore
il a enfin il est pas il a pas encore
été amélioré et ça fait juste deux ans
quoi donc notre hypothèse principale là
pour expliquer ça c'est que Ben le sol à
moins bien réchauffé bon on n'a pas pu
le vérifier parce qu'on n'a pas à
mesurer la température des sols c'est un
peu le problème avec les essais sur
ferme on peut pas tout mesurer
et voilà donc c'est très courant et ça
peut être plus ou moins dommageable
selon les selon les cultures
si on regarde aussi les temps de travail
on peut voir que le mSv était plus
chronophage par rapport à classique
et on voit que bah c'est parce qu'on a
mis plus de temps pour détruire les
couverts avec la bache qu'avec un outil
on voit que ils sont pas outillés d'un
rouleau FACA par exemple
on a mis
plus de temps à la plantation ça c'est
important c'est quelque chose qui se
retrouve souvent c'est que le seuil il
est plus ferme en surface et donc c'est
plus difficile de planter et pour le
désherbage par contre on a gagné on a
moins désherbé dans la modalité amusée
voilà est-ce que j'ai fini oui je
m'arrête là du coup et je laisse la
place pour les questions
une remarque les nitrates qui
s'accumulent moi je les prendrai comme
accumulation peut-être c'est le système
racinaire qui ne fonctionne pas mais
peut-être qu'il y avait un manque d'eau
une hypothèse une deuxième chose j'ai
été surpris sur les tonnes du musc donc
ça l'exemple précédent
146 tonnes de Muse à l'hectare je sais
pas comment le calcul a été fait
alors pour les muscles
de 0 quelque part ou de division par 100
ou 1000
tonnes de matières sèches de compost
c'est énorme
à l'hectare et là c'était en matière
sèche mon chiffre il me semble et donc
60% du compost de déchets verts se
transforme en humus il a un coefficient
de d'humification de 0,6 donc j'ai juste
appliqué ce calcul là
normalement les déchets verts entendent
de matière organique
en brutes on est à 250 300 kg par tonne
aux
c'est vrai qu'il est élevé mais on peut
pas appliquer le coefficient sur les 180
tonnes voilà il y a une petite erreur de
calcul si je peux me permettre je vais
pas vous embêter plus parce que tu dis
qu'il faut appliquer quoi comme ratio du
coup
le compost c'est une matière brute et
dans cette matière brute il y a de l'eau
il y a toujours de l'eau
la conversion matière fraîche à matière
brute j'ai appliqué le coefficient sur
la matière brute
transformation en humus
et il y a un calcul à faire mais sachant
que tout n'ira pas en humus quoi oui
c'est du coup c'est seulement 60% donc
c'est enfin voilà j'ai fait le calcul de
bilan et demi qui selon la méthode
énorme Dupuis et enfin vous pouvez
trouver nos fiches qui nous servir les
calculs qui sont sur notre site et si tu
veux regarder et après on peut en
reparler si tu veux
c'est juste pour ne pas induire
certaines erreurs de calcul
et pour ton autre remarque sur le lot en
effet on pense que ça peut être un
problème d'eau j'ai pas mentionné cette
hypothèse c'est pour ça qu'on a
qu'on a fait le profil racinaire on
aurait également dû faire mesurer
l'infiltration de l'eau les maraîchers
ils ont vu que l'eau elle s'infiltrait
pas bien dans cette parcelle
donc ce sera mesurer l'année prochaine
et également aussi je sais pas si vous
avez vu on a fait les nitrates qu'à
partir de juillet du coup ça pourrait
également être un problème de retard de
minéralisation qu'on n'aurait pas pu
mesurer
au début au printemps
oui c'était juste pour savoir en intro
je crois que dans le pool des fermes du
G2E vous avez parlé d'une surface max
d'une ferme de 20 hectares qui est
peut-être un épiphénomène dans le pool
est-ce que du coup en termes de
fermoscopie et de cette ferme-là
qu'elles sont les essais qui sont faits
dans ce gidola vu que ça avait peut-être
très spécifique ou alors c'est juste sur
un lot des 20 hectares qui mis en
comparaison ou
alors du coup
les essais donc il y a aucune obligation
c'est les acteurs ils mettent en place
les essais une année s'ils ont envie et
besoin et pas forcément toutes les
années ils ont pas d'obligation de
surface il se trouve que cette ferme
elle a été moins active dans la mise en
place d'essai parce qu'ils ont plus de
problématiques en lien avec cette
surface qui est importante donc ils
utilisent pas de bâches par exemple
l'accès aux matières organiques est
vachement plus limitée sur une telle
surface là j'ai pas présenté les essais
mais ils ont mis en place des essais
qu'on a beaucoup moins suivis mais qui
sont intéressants aussi avec le
rotoétrie de monocem parce que là on est
plutôt sur des problèmes de mécanisation
et donc c'est plutôt ça qui posait
problème donc ils ont pu tester un
retour et tri qui a été assez
intéressant parce qu'il aura permis de
travailler sur des sols avec des résidus
de couverts et du compost de déchets
verts donc voilà après j'ai pas beaucoup
plus de retour que ça pour l'instant
de s'impliquer dans un gi2e comme ça
qu'est-ce que ça demande en termes de
temps de travail à un maraîcher et
d'investissement aussi parce que faire
des tests qui sont pas concluants du
coup c'est des pertes aussi économiques
oui alors
pour savoir en fait ça dépend de j'ai
deux œufs les plans d'actions ils sont
construits avec les maraîchers donc ça
dépend de chacun et chacune et des
objectifs il y en a qui veulent se
rencontrer souvent d'autres moins
souvent mais il faut quand même être
disponible pour se rencontrer
quelquefois dans l'année la mise en
place d'essai elle est pas nécessaire
nous on la met en place aussi parce
qu'on a un projet de recherche et
développement à côté
pour suivre les essais du coup c'est
volontaire
et c'est un peu l'implication que le
maraîcher veut mettre il faut savoir que
c'est pas nous qui leur demandons de
tester ces choses-là c'est eux qui
veulent les tester pour savoir et vont
d'abord tester sur une petite parcelle
pour savoir s'ils vont mettre ça en
place après sur une autre parcelle donc
c'est peut-être une perte de temps enfin
et même d'argent parce que ça a pas bien
marché là mais c'est moins une perte
parce que ils ont pu le mesurer avant de
le mettre en place à grande échelle et
après on peut réfléchir à qu'est-ce qui
s'est passé est-ce qu'on attend est-ce
qu'on change la rotation etc
mais après en termes de temps de suivi
pour les essais bah voilà ça dépend
enfin souvent leur demande juste entre
guillemets juste de mesurer les
rendements et le temps de travail ce qui
est déjà beaucoup donc voilà ça dépend
si ils sont très bien organisés ou pas
si je peux rebondir sur les pertes
économiques potentielles on est en train
de voir avec mSv Normandy pour les
maraîchers maraîchères bénéficient du
crédit d'impôt recherche il y a une
boîte de conseils donc une boîte de
conseil en optimisation fiscale qui nous
a proposé en fait ce service donc c'est
un service qu'on peut j'imagine me
retrouver ailleurs et donc en fait on
peut faire passer ce temps de travail et
certains investissements certains
salaires même sur le crédit d'impôt
recherche puisqu'en fait ce qui est
réalisé dans ce cadre là c'est
clairement de la recherche et de
l'innovation et donc on travaille
là-dessus alors je de mémoire c'est pas
possible pour les personnes qui sont au
micro ba mais voilà donc il y a des
possibilités aussi là dessus d'essayer
de se faire compenser les pertes
financières
nous on le fait autrement c'est que dans
le cadre du G2E il faut aussi avoir un
complément
d'autofinancement le J2 finance pas tout
et donc nous c'est une Fondation de
France ou Carrasso qui finance le
complément et dans les appels à projets
Carrasso par exemple il y a possibilité
de de
payer les agriculteurs sur le temps qui
passe sur les projets sur lesquels on
leur demande de travailler mais encore
une fois c'est quand même de leur
volonté au départ de travailler sur ces
projets là mais c'est on insiste quand
même de plus en plus sur le fait que
c'est important de les d'avoir un
complément de revenus par rapport aux
pertes qui peuvent avoir quoi et autant
qui passent avec nous
on a de la chance qu'il y a de plus en
plus de projets qui mettent ce qui
inclusa donc du de l'indemnisation pour
les agriculteurs qui mettent en place et
c'est là donc faut en profiter
bonjour moi j'ai une question sur vos
essais de semis de carottes en
mini-motte qui pose souvent problème en
mSv est-ce que vous avez des débuts de
résultats alors c'était pas des semis en
mini-motte c'était des semis sur place
dans les trous de la bâche
donc semi je sais pas si on peut dire
ils ont disposé les graines mis du
compost de déchets verts et voilà et
pour l'instant en réalité les résultats
ils sont plutôt pas mal donc ils vont
apparemment continuer là-dessus mais ça
c'est des résultats tout frais on n'a
pas enfin les essais sont en cours mais
on publiera sur notre site les résultats
quand on les aura
ah oui c'est un rêve juste à ajouter un
truc le propre de l'expérimentation de
paysanne c'est que c'est adapté à une
ferme et que du coup ben c'est pas comme
les essais alinera on peut pas
généraliser à tout et quand c'est
profitable par exemple vous avez vu pour
les oignons c'était vachement plus
profitable pour eux de faire technique
oignon ce sera peut-être pas le cas chez
vous parce que vous êtes peut-être pas
équipé de la avec la bonne manière avec
la bonne machine qui vous permet de
d'apporter le foin rapidement ou avec la
planteuse qui vous permet de planter
bien et donc faut quand même prendre
tous ces résultats avec des pincettes
dans le sens où faut pas oublier le
contexte qui est aussi important que les
résultats
du coup ça fait le lien avec ma question
de savoir si sur certains essais il y a
une approche un peu collective entre les
maraîchers de se dire on est intéressé
par la même problématique et on teste un
petit peu la même chose avec des
modalités peut-être un peu différentes
mais est-ce qu'il y a cette organisation

parfois oui ça arrive
il se trouve que ça a pas été enfin ça a
été mis en place une fois avec des
essais de melon ils ont ils sont
partagés les plans pour avoir vraiment
la variété et tout ça
mais sinon en fait les fermes sont
toutes tellement différentes avec du
matériel différent des problématiques
différentes des sols différents que ils
veulent pas tester forcément la même
chose et que ça aurait pas forcément de
sens d'imposer à l'un d'eux de tester
une modalité qui n'a pas ni l'envie ni
la possibilité de mettre en place à
l'avenir
oui c'est juste pour savoir si il y
avait eu ou s'il y avait des projets de
décès plutôt concentré sur la
problématique ou la la question on va
dire de la dépendance se compost et de
vouloir tester que sur des
protocoles 100% couverts en termes
d'apport
parce qu'il y a ça qui est en cours ou
qui émergerait
oui il y a c'est enfin c'est un peu vu
comme le Graal de faire du semis sous
couvert et de d'être le plus autonome
possible de manière générale soit en
matière organique ou même en utilisation
de fioul pour le tracteur pour l'instant
on fait des essais de couverts mais la
plupart des enfin dans tous les cas la
plupart des parcelles vont quand même
été amandés dans le passé avec du
compost ou du BRF mais la volonté c'est
pas forcément de continuer à faire ses
apports
je parle de manière générale ça dépend
pour qui mais en tout cas il y a
beaucoup de maraîchers qui veulent être
le plus autonome possible dans ce groupe
là en tout cas et mettre en place des
couverts après il y en a aussi qui n'ont
pas la possibilité de mettre en place
des couverts et donc ils vont pas
forcément aller dans cette direction là
mais
sur les deux essais que vous avez
présenté c'est deux essais sur une année
est-ce que vous mettez aussi en place
des essais pluriels sur une rotation sur
une même parcelle et si oui est-ce que
vous avez les résultats
oui alors j'ai pas présenté un des
essais qui était sur deux ans parce que
j'avais pas trop le temps mais ça dépend
en fait ça dépend toujours des
maraîchers
là j'ai pas présenté mais du coup
c'était un itinéraire carotte et donc il
y a eu un essai qui a été fait une année
et puis la deuxième année à chaque fois
il y a quelque chose qui change parce
qu'on apprend quelque chose au bout de 1
an
mais du coup ça permet enfin il y a pas
mal de maraîcher ils disent bah la
technique j'ai la teste deux ans
d'affilée ou trois pour vraiment
l'inclure dans mon système après nous on
suit pas forcément cet essai là parce
qu'en général après c'est plus de
l'optimisation ils ont déjà appris des
choses il y a pas forcément besoin de
faire des mesures poussées dessus mais
voilà après on essaye des fois de suivre
les mêmes parcelles c'est pas toujours
possible non plus
moi j'ai peut-être une dernière question
tu as mentionné l'utilisation de l'zitop
tout à l'heure est-ce que tu aurais un
petit retour en particulier à ce sujet
et je suis les seuls retours que j'ai
c'est que il faut que le sol soit très
aplani et que sinon ça marche pas du
tout parce qu'il faut sinon le balai
gras ne sont pas en contact avec le sol
tout simplement
voilà après avoir là ça répondrait à un
problème de manque de temps
pour le maraîcher et donc ça ça a l'air
d'être adapté pour ça on va voir presque
ça donne sur le rendement le temps de
travail il en est
des résultats à la fin de l'année
prochaine peut-être

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