Rencontres Nationales 2022 - 1ére journée - Ferme du Marais (01) - Guillaume Fantin

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Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (22 mars 2023) - - Durée : 26 minutes

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. A l'issue de ces rencontres, plusieurs intervenants ont pu présenter leur fermes. Guillaume Fantin, installé non loin d'Aix-les-Bains, nous parle de sa ferme !


Vous pouvez retrouver la localisation de la ferme des marais et une description de la ferme

https://cartesolvivant.gogocarto.fr/annuaire#/fiche/Ferme-agroecologique-du-marais/Cz/

Transcriptions

donc pour la partie suivante on va

passer au témoignage des agriculteurs
les portraits de ferme donc j'invite
Guillaume Fantin à venir présenter sa
ferme donc Guillaume et maraîcher en
Savoie
et bien bonjour à tous merci de m'avoir
convié à cette journée c'est un plaisir
et un honneur c'est
clairement ma ferme a été beaucoup

Afficher la suite

nourrie des nombreuses heures de vidéo

mise en ligne par les différentes
structures précédemment citées donc je
suis content un petit peu aujourd'hui de
montrer ce qu'on fait
donc moi je suis sur La Biolle c'est une
commune de Savoie au nord du lac du
Bourget
je me suis installé en 2016 donc en 2016
le mSv n'était pas arrivé en Savoie
encore
voilà et depuis l'année passée on fait
des ports j'en parlerai un petit peu sur
la fin de sur la fin de présentation et
spécificité on est toute la ferme est en
bio
voilà donc vous présenter un petit peu
le contexte donc là ça voit c'est pas du
tout une terre de ma de maraîchage
on est fort déficitaire en
production de légumes globalement ce qui
se fait chez nous c'est du bovin laitier
pour faire des fromages IGP et de la
vigne pour faire du vin sur les coteaux
par contre on a une zone relativement
dynamique et à pouvoir d'achat assez
important
voilà on a un G2E sur notre sur notre
territoire qui est peut-être le GI des e
le moins dynamique mais voilà on a on a
un vivier notamment de porteurs de
projets qui souhaitent se lancer dans
les mSv et on espère voilà que
revenir dans quelques années et vous
dire non en fait en savoir on a beaucoup
de maraîchers et beaucoup de maraîchers
en maraîchage sur le vivant
avant de vous parler de ma ferme il y a
quelque chose qui a grandement influé
sur le contexte c'est l'évolution de
cette ferme c'est en 2018 j'ai eu un
grave trauma crânien
avec du coma de multiples opérations
en gros cette année 2022 la première
année où je ne fais pas opérer
donc ça a amené à faire des adaptations
sur la ferme parce que à l'hôpital on
n'est pas sur la ferme et le gros du
temps j'avais des capacités physiques
assez réduites
donc ça nous a amené à simplifier le
système vraiment aller droit au but au
but donc tant qu'en termes de
d'itinéraire technique de choix
commercialisation on le verra plus tard
et ça a aussi amené un système avec
globalement peu de culture l'hiver parce
que j'avais besoin de me reposer souvent
de me faire opérer
donc la ferme aujourd'hui elle fait 6
hectares on a un demi hectare qui est
vraiment de la zone humide un peu en
marais donc qui est pas utilisé on a
juste notre notre marre dedans pour
pour l'irrigation dans ces 6 hectares il
y a trois états et demi qui sont du parc
de parcours pour les portes donc
réellement culture on est sur un petit
hectare cette année là on a un petit peu
agrandi on est presque à 1300 mètres
carrés sous abri
depuis 2000 depuis cette année on a
construit un bâtiment donc on a enfin
une chambre froide de quoi stocker le le
matériel donc voilà après 6 ans de
camping
pour l'activité professionnelle on a
enfin un bel outil de travail
jusqu'à maintenant j'étais tout seul sur
la ferme et là ma femme est en processus
pour pour s'installer
un petit mot sur ma commercialisation
donc globalement
ces derniers ces trois dernières années
on faisait entre 30 et 35000 euros de
chiffre d'affaires
avec un niveau de charge
relativement bas donc voilà 90%
par sur une Biocoop que si tu as 2 km de
la ferme et ponctuellement on livre des
restaurants et un petit drive fermier
qui qui vient chez nous chercher des
légumes pour la revente
c'est un mode de commercialisation qui
est relativement atypique pour une
petite structure c'est à dire que on ne
vend pas de légumes en direct
le gros avantage c'est clairement le
temps de commercialisation c'est que
typiquement demain j'ai des légumes
à amener à la Biocoop je les ramasse et
à 9h30 10h je peux faire autre chose
ça nous libère énormément énormément de
temps
autre point fort qu'on a trouvé dans
cette commercialisation c'est que ça
nous permet d'avoir sur des moments de
l'année une variété de légumes assez
faible
parce que sans de la vente directe il
faut quand même la diversité sinon les
gens viennent pas les magasins ont des
centrales pour pouvoir
compléter la gamme donc c'est pas un
souci pour eux si typiquement le
printemps on le ramène
souvent c'est que les salades on leur
fait des gros volumes de salade sur le
printemps et sur le reste de la
production c'est
plus anecdotique mais ça nous permet
d'aller vendre jusqu'à
400 salade semaine
je penserai incapable de faire en vente
directe en vendant que des salades
autre gros point fort c'est la
visibilité sur les volumes les magasins
ils ont ils ont un historique ils savent
globalement
chaque année ce qui vendent donc on peut
repartir un petit peu sur les volumes
des années précédentes
jusqu'à maintenant avec une augmentation
là on
commence à toucher
un espèce de point d'affection qu'on
espère qu'on espère provisoire mais
voilà depuis
peu on est sur des ventes plutôt
stagnante voir en baisse
donc en gros sinon on va aller chercher
du nouveau chiffre d'affaires il va
falloir qu'on diversifie qu'on fasse des
nouveaux légumes ou qu'on essaie de
remplir au mieux
leur vente mais voilà sur
sur les légumes on leur fait tout le
volume on n'a pas de marge de manœuvre
on peut pas augmenter
les ventes on trouve qu'il y a un très
bon rapport volume prix entre on
vendrait en vente directe on vendrait
plus cher mais là on est sur un on n'est
pas non plus sur des tarifs de de
circuit long donc on va quand même mieux
qu'une structure en circuit long donc ça
nous a semblés vraiment un très bon
compromis par contre il faut vraiment
une confiance solide avec le magasin
parce que voilà on a un client unique
qui nous prend 90% de notre marchandises
si pour une raison pour une autre
ça allait il y avait des soucis on
aurait un petit peu du mal à retomber
sur nos pieds sur surtout avec notre
gamme aujourd'hui on l'a diversifié un
petit peu avec les restaurants mais
voilà si demain j'ai pas un magasin pour
prendre les 400 salades semaines
ce serait ce serait difficile mais voilà
c'est on a des des très bons rapports et
nous ont toujours soutenu dans les dans
les moments difficiles et on arrive
vraiment facilement à
ajuster les volumes en fait on est on
est clairement le maraîcher d'un magasin
donc le magasin s'adapte aussi à nous et
si éventuellement on est en
surproduction par rapport à leur vente
et ben on va voir ensemble moi je baisse
un petit peu mon prix eux ils baissent
leur marge et on est capable comme ça de
globalement avoir jamais de perte
clairement sur une année comme 2022
vraiment atypique ou le printemps a été
assez incroyable avec des volumes de
tomates en juillet
qu'on n'avait jamais eu voilà le magasin
s'est adapté à baiser sa marche on était
capable d'absorber un pic de production
qu'on aurait du mal à écouler autrement
et clairement on est content de l'avoir
vendu quand on se prend le mois de
juillet avec des avec le mois d'août
dans la foulée avec des fortes chaleurs
et la productivité qui baisse on est
content d'avoir rien perdu au mois de
juillet
niveau matériel on sait on s'est un peu
cherché on s'était même associé avec
quelqu'un pendant trois ans on a fait du
blé
on faisait beaucoup de pommes de terre
en classique pour le coup
et là on est revenu un système beaucoup
plus simple une mécanisation le plus
simple possible et surtout que
n'importe qui puisse utiliser
mais ces jours à l'hôpital nous ont
clairement poussé à ça c'est que une
récolteuse à pommes de terre avec un
essieu directionnel et tout c'est très
bien mais
ça fait du bon travail ça va vite mais
clairement si
je suis pas là
il y avait personne pour agrandir
donc on est revenu à du simple donc on
fait nos transports en quoi des
remorques le quad il nous sert aussi sur
l'atelier
pour les portes mais voilà le quad c'est
l'avantage n'importe qui ça soit dessus
ton de la clé et peut s'en servir donc
nos matières on les transporte dans une
remorque chez une remorque de voiture
classique on fait toutes nos plantations
avec des tarrières sur visseuses
donc là il y en a deux sur la photo donc
là une carrière de 4 cm de diamètre qui
nous permet de mettre toutes les petites
mottes salades oignons
fenouil enfin toutes les toutes les
petites mottes et on a une tarière plus
grosse
qui fait 8 cm pour courge courgette
tomate aubergine toutes les grosses
mottes
ça a été un outil qui nous a clairement
permis de passer complètement le cap
du mSv au moment de la transition on
avait tendance parfois à gratouiller
parce que le sol était un petit peu trop
dur pour planter on était vraiment trop
lent
en plantation
à s'arracher les doigts clairement
donc voilà c'est un outil qui nous a
vraiment permis de gagner du temps à ce
niveau là et aujourd'hui on plante
90% de nos légumes avec ça
à la limite les cercles qui ont le plus
d'historique en mSv on a même plus
besoin de ça sur le sol et meubles mais
voilà c'est clairement des outils sur un
itinéraire un peu classique du
maraîchage sol vivant
on tire une bâche sur une prairie le sol
est Apple le sol était riche mais après
la plantation elle est difficile on a on
a tâtonné avec des plantoir à bulles
mais c'était très très chronophage ça ça
nous permet de d'aller vraiment très
très vite et on fait la tarière pour la
plantation de salade on est on est à peu
près à 1200 1500 trous par heure
donc
chaque jour notre plantation de de
salade c'est deux heures quoi
donc après on a on a relativement peu de
culture semée mais on a on a un semoir
terre Adonis donc on s'aime globalement
sur des zones où il y a relativement peu
de mulchs après des occultes sur bâches
après classique une débroussailleuse on
fait beaucoup de broyage avec ça on voit
sur la débroussailleuse on utilise
beaucoup cette lame
qui a des coûts à 90 degré qui permet de
de réduire les brins typiquement là on
s'en sert pour pour détruire les résidus
de tomates
ça nous permet de les laisser au sol et
pas qui nous gêne pour la suite
après évidemment on a quelques outils
manuels des fourches et compagnies et
puis on a un tracteur avec chargeur mais
qui aujourd'hui ne nous sert quasiment
plus
pour la culture c'est vraiment un outil
logistique on a un truc lourd à apporter
une palette d'aliments pour les pores
voilà il nous sert pas du tout pour la
culture
voilà donc mon sol on a un sol très
équilibré donc on est vraiment au centre
je sais pas si vous voyez le point rouge
mais
il est juste là on est vraiment sur un
sol
limono-sabla argileux après on n'est pas
en Normandie on n'est pas non plus dans
les plaines de Valence par contre le sol
il aura activement peu profond on a 30
40 cm de bonne terre et après c'est une
couche d'argile
qui se transperce pas
globalement toutes nos cultures c'était
des précédents prairies donc avec des
taux de matière organique assez bons
j'ai pas de j'avais pas fait d'analyse à
l'installation mais maintenant on est
partout entre 5 et 6% de matière
organique
donc depuis 2020
absolument plus aucun travail de sol
dans le dans les serres on en a jamais
fait dehors on avait un petit peu
tendance à en faire surtout qu'on avait
du matériel
pour mettre dans le futur les pommes de
terre donc
quand on a le matériel c'est vite
tentant aujourd'hui on a plu donc ça
permet de pas se poser la question du
travail ou non
on fait livrer du broyat des feuilles
par un élagueur
donc on n'est pas sur des apports
importants on
partait de haut on n'a pas eu besoin de
remonter le taux de matière organique
l'idée c'est vraiment de
de maintenir ce site de la fertilité et
puis d'avoir une certaine épaisseur
quand même pour digestion de l'herbe
donc on essaie d'optimiser au maximum et
du coup de faciliter la vie au maximum
pour que l'élagueur ils viennent avec
son camion là où on a besoin
et ça en non mécanisé si ce n'est une
grosse remorque derrière un quad c'est
quelque chose qui nous fait gagner
énormément de temps
je pense qu'on est à peut-être au 2/3
des apports ou les laggers peut aller au
bon endroit
ce qui fait qu'on a qu'à l'étaler
et c'est divisé par 3 ou 4 par rapport à
si on doit charger et
amener donc c'est implique
d'être là pour les lagueurs quand il
appelle lui dire de mettre là et de lui
faciliter la vie
pour pouvoir mettre là où on a envie
4 minutes OK
et après voilà c'est la ferme du Marais
on a quand même des grosses zones
hydromorphes
pas grand chose à en dire
ça nous a pénalisé au début j'en sais
installer vraiment autour de nid de
remorque mais à part on a drainé il y a
des zones qu'on a doucement abandonné
fonctionnement du système globalement on
utilise pas mal de bâches et on a le
terme
culture sur base culture en sol nu
nu dans le sens sans bâche mais
généralement avec un mulch
donc le plus simple possible quand on
est un petit peu limite qu'on manque de
place avec des précédents bâches on fait
de l'occultation c'est clairement l'en
herbement qui pilote nos rotations c'est
à dire que si c'est ça on va faire une
culture sur bâche ou un
ou une autreultation et si c'est propre
on va pouvoir se permettre de faire des
cultures sans bâche
voilà à quoi ça ressemble en ce moment
là c'est une serre qui était en
légumes d'été sur toile tissé
et on retire la on retire la bâche on
plante tout simplement
on plante dans les passes pieds on s'en
fiche clairement on voit il y avait un
passe-pied
à peu près là mais on voit aucune
différence de développement des plantes
que ça a été des zones de passe-pied
précédemment ou pas et comme ça on
remplit les serres au maximum
voilà une photo de courge voilà
l'itinéraire classique
donc c'est un effet qu'on a réussi c'est
on a les courges on les fait dans des
champs non irrigués mais on tient les
bénéfices de notre côté de remords par
endroits ça c'est très bien passé ça
s'est très bien passé cette année
un petit point sur le couvert végétaux
on a beaucoup fait ces dernières années
parce que on avait des grandes zones de
pause donc
on avait le temps donc il y a des
cercles qui ont été conduites légumes
d'été couverts végétaux
donc on voit en fin de saison on a
enlevait les cultures on remettait du
broyat on se met un couvert
arriver le printemps un coup de rouleau
on tirait nos bâches et on
et on faisait nos cultures ça ça
permettait de garder une propreté de
assez incroyable c'est là c'est une
serre ou du coup l'hiver dernier pour la
première fois on n'a pas mis de couvert
on a fait une salade une mâche une
salade sans jamais désherber allez
peut-être
30 minutes sur toute la
sur les trois
sur les trois séries
et du coup dernière dernière atelier
qu'on a lancé donc du coup en 2021 c'est
le tout début on a récupéré trois
hectares et demi de clairière et forêt
juste à côté de juste à côté de notre
ferme on a lancé des pores plein air
avec des races rustiques dans un système
très très extensif
avec globalement de la valorisation de
de Drège d'une microbrasserie
des invendus des
des magasins bio ça nous a permis de
s'installer en production animale avec
un investissement relativement faible en
gros l'investissement c'est les clôtures
et puis après l'avance de trésorerie je
sais des portes qui qui mettent
longtemps à grandir donc là on vient de
tuer les premiers ports on est sur des
ports
quand tu as 18 mois et c'était pour nous
une une
sécurité pour l'installation de ma femme
sur la ferme d'avoir une autre activité
peut-être un petit peu moins dépendante
de de la météo c'était
ce qui nous fallait pour avoir la
sécurité de
que ma femme du coup s'installe
complètement et là je sens son travail à
côté
voilà
et je vous remercie
merci beaucoup Guillaume comme on est
bien dans les temps même un peu on
avance sur le programme on peut
laisser la place à de trois questions
s'il y en a dans la salle qui veulent
poser une question à Guillaume
est-ce qu'il y a une demande il y a des
personnes qui circulent avec les micros
pas de question particulière si là-haut
oui ça marche bonjour je voulais juste
demander si vous voyez l'évolution du
sol et s'il a perceuse est toujours
nécessaire parce que pour planter les
salades sur un seul équilibré à 5% de
matière organique ça m'étonne un petit
peu voilà voir si c'était pour la
transition comme vous l'avez dit aussi
si vous continuez ça dépend clairement
du précédent et des zones après
aujourd'hui on est assez efficace on a
quand même tendance à pas mal le faire
des fois on pourrait s'en passer mais
globalement sur les petites mottes on le
fait tout le temps ça permet de les
enterrer quand même
pour le maintien de l'humidité de la
Motte mais on est on est un peu limite
mais ça a toujours le mérite de
si on n'avait pas la motte si on n'avait
pas le prétro on sera quand même un
petit peu obligé de tirer la terre
là au moins une fois que le trou est
fait c'est Bam Bam Bam Bam Bam on pose
on pose le plan quoi donc je suis pas
convaincu qu'on serait spécialement plus
rapide sur la petite mode comme ça à ne
pas faire de près trou
après par contre sur de la plus grosse
motte quand le sol est très meuble et
que du coup le temps de déplacement est
plus important que le temps de
plantation on s'en affranchi plus
facilement
bonjour
est-ce que rapidement vous pourriez nous
donner deux trois chiffres sur les votre
ateliers port investissement débouchés
et qu'est-ce qui est nécessaire pour
développer notre une autre activité à
côté enfin installer votre femme là en
l'occurrence
investissement on est en gros sur le
gros poste c'est la clôture parce qu'il
y a les normes sont assez drastiques il
y a de la en doit se mettre aux règles
de biosécurité de par rapport à la place
sportive africaine donc là pour trois
hectares et demi on a de la chance et
que c'est un bon rectangle
donc on a dû on en avoir pour à peu près
7000 euros de clôture qu'on a installé
nous donc au-delà du coût financier
c'est un coût temporel et de fatigue
très important
et après voilà c'est surtout la c'est
surtout la trésorerie par rapport au
fait que les pores mettent longtemps à
avant d'être prêt à la vente on en a
vendu que deux aujourd'hui donc j'aurais
du mal à clairement donner des données
économiques clairement on est en train
de
d'affiner sur l'alimentation
après ce qu'on voit c'est que si on
n'était pas capable de récupérer en
partie de l'alimentation gratuite
notamment l'adresse qui est quand même
assez riche
un système comme ça en bio ça
impliquerait des ventes à des prix
exorbitants là on vend
17-18 euros le kilo ce qui est en fait
le prix du port classique à la Biocoop
d'à côté
avec du coup la plus-value d'être sur
une race de meilleure qualité que du
port rose mais
voilà la viabilité du système vient
quand même de la peut-être presque entre
un tiers et la moitié de la ration est
gratuite
bonjour je suis en haut là-bas
merci pour la présentation j'avais une
question sur le votre rapport à la
fertilisation organique parce que du
coup vous utilisez du broyat découvert
végétaux est-ce que vous fertilisez avec
des intrants du commerce ou pas est-ce
que vous avez baissé au cours des
dernières années
aujourd'hui pas du tout
enfin je dis pas du tout j'ai dû acheter
4 sacs dans l'oreille à 3 ans il me
reste un demi
donc non on était vraiment dans un
système
où la volonté était de diminuer les
charges au maximum et de de simplifier
que en gros quoi qui se passe on a eu
peu de charges et et la viabilité venait
de là aujourd'hui on se pose des
questions quand même d'essayer notamment
sur le sur le début de saison on aura
des hivers assez froid de de mettre en
essai avec de notamment de l'azote
organique pour voir si on aura on aurait
probablement un petit peu à gagner
là-dessus
merci Guillaume

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