Rencontres Nationales 2022 - 1ére journée - La Super Ferme (17) - Robin Perry

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Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (22 mai 2023) - - Durée : 23 minutes

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. A l'issue de ces rencontres, plusieurs intervenants ont pu présenter leur fermes. Robin Perry, installé sur 2 ha en Charente-Maritime, nous parle de son bail rural avec la ville de Périgny.


La page Facebook de la ferme :

https://www.facebook.com/maraichagebioperigny

Transcriptions

cette intervention c'est celle de Robin

Perry
qui vient donc maraîcher à La Rochelle
bonjour merci Guillaume pour la
présentation je vais faire lien avec la
Savoie puisque je viens de là-bas mais
que maintenant
j'habite
elle va se mettre toute seule la
présentation

Afficher la suite

ok tout simplement

merci
du coup je suis installé à Périgny je
m'appelle Romain Perry c'est la ferme
est juste à côté de La Rochelle donc on
est vraiment à côté d'un gros centre
urbain
d'environ cent mille habitants
je suis installé depuis 2020 sur des
techniques de ma chasse solvant avec
zéro travail du sol
beaucoup de paillages du broyat des
feuilles tout ce que je peux trouver
pour apporter à manger ouvert de terre
et donc c'est ma troisième année je vais
je voulais tout d'abord remercier tout
le réseau maréchal vivant parce que moi
je me suis formé en 2016 chez Vincent
Levavasseur qui m'a ouvert les portes et
ça m'a permis de découvrir tous réseaux
là qui est franchement super de super
qualité donc merci pour la réalisation
des rencontres chaque année et puis chez
Honoré aussi comme Guillaume de
présenter du coup ma ferme devant vous
aujourd'hui
et je voulais vraiment
redire que ouais ce réseau là il est je
trouve super intéressant sûrement que
pour ça vous êtes là mais sur au fait sa
capacité de redonner le pouvoir et de
l'autonomie aux agriculteurs parce que
bah on a libre accès à des connaissances
à des formations gratuitement en ligne
ou en présentiel mais ça ça nous permet
de faire nos propres choix quand on est
maraîcher et qu'on est à fond dans le
boulot voilà on a vraiment une base
solide pour pour s'appuyer et retrouver
de l'autonomie
donc
ça dépasse
erreur de débutant
je vais vous présenter ma ferme
rapidement puis ensuite je vais insister
sur trois points qui m'enlèvent plus
important à expliquer devant vous donc
voilà c'est c'est un espace assez boisé
donc je me retrouve avec un demi hectare
cultivable avec 1000 mètres carrés
sous-abri du plein champ
un futur verger la spécificité de la
ferme c'est que je suis sur la commune
de Périgny c'est un bail rural
environnemental auprès de la ville de
Périgny donc voilà ça a des avantages et
des défis mais
ça c'est un point important on sur la
ferme on a tout de suite aussi créer en
fait une association qui permet
justement de faire le lien avec les
habitants
j'en reparlerai mais ça c'est très
habitant quand on se retrouve en plein
centre-ville
d'une ville comme Périgny
à droite sur la partie droite un peu
coupée c'est un peu mes choix en fait
que je vais vous présenter c'est quel
choix j'ai fait pour que ça ma ferme
corresponde aux valeurs que je voulais y
mettre et donc vous voyez il y a cette
notion qui est chère à mSv c'est notions
déficience de temps de travail et du
coup rechercher la meilleure
optimisation donc au final je suis amené
à faire des semaines qui me laissent
beaucoup de temps en dehors de mon
activité professionnelle ça c'était
vraiment ma une de mes un de mes choix
forts et
deuxième choix fort bah c'est
effectivement le respect maximum de la
vie des sols donc il y a aucun travail
des sols effectué je sais pas mécanisé
et on a donc après de la vente directe
sur la ferme avec un gros
avec deux jours de vente sur la ferme et
à la MAP et puis à la vente du Jeudi
aussi où il y a 20 personnes qui
viennent chaque semaine et je condense
mes ventes de juin à décembre j'en
reparlerai à la fin
donc un premier point fort qui que je
voulais aborder c'est le fait d'être en
centre-ville donc là on devine
l'agglomération roche les eaux au fond
mais on est en déjà en plein coeur de
périnée qui fait où il y a déjà 10 000
habitants donc ça c'est vraiment un
point fort pour moi et j'ai vraiment
voulu
consolider ce point fort donc faire que
de la vente directe sur la ferme donc là
c'est 95% de mon chiffre d'affaires ou
ça me permet de valoriser au mieux ma
marchandise parce que j'étais pris de
vente plus intéressant pour moi et
ensuite c'est
c'est aussi le temps de travail en fait
qui se trouverait de lui parce que je
fais deux ventes semaines ça me prend
5h30 de temps d'ouverture de la boutique
et ça me fait gagner beaucoup de temps
donc là j'optimise là dessus
il y a un deuxième point fort en fait
qu'on se trouve au centre d'une
agglomération c'est qu'il y a beaucoup
d'acteurs qui sont engagés et du coup il
y a vraiment la notion de réseau qui est
pour moi très importante et qu'il faut
valoriser
un réseau il va être là il va permettre
plein d'opportunités il va pouvoir
apporter des coups de main par exemple à
Périgny il y a une association de
recyclage de matière de bois et ils sont
venus faire un bâtiment sur la ferme
gratuitement quand j'avais besoin d'un
sans me faire payer la main d'oeuvre
pour le pour le forage j'ai une asso qui
peut venir récolter toutes les tomates
quand je prends quelques jours en août
ça c'est c'est super de s'appuyer sur ce
réseau là de être moins seul parce que
moi je suis seul sur la ferme j'ai pas
précisé mais ça permet d'avoir comme ça
du temps avec aussi les gens de la map
qui peuvent venir le week-end ouvrir la
serre arroser
on n'est pas là mais ça permet vraiment
d'appuyer sur une bonne base de d'aide
troisième point du coup quand on se
retrouve en plein centre-ville on n'a
pas forcément choisi mais on a beaucoup
de voisins qui tournent autour de la
ferme donc il y a en fait une relation
qui doit se faire qui est assez
obligatoire pour que les gens à la fois
connaissent ce qu'on fait comment on le
fait nos valeurs et puis c'est ses
habitants là ils sont importants parce
que c'est eux qui vont adhérer ou pas au
projet et quand on se retrouve comme ça
sur une terre de la d'une commune et bah
c'est important que les gens ils vous
soutiennent ils montrent à la commune
que ce que vous faites c'est intéressant
et que ça vaut le coup de continuer à
nous encourager donc après c'est plus
avantageux discuter avec la mairie de
pouvoir dire bon bah il y a un paquet de
gens qui qui sont contents de ce que
vous avez fait par rapport à
l'installation il faut continuer de
d'être bien en lien avec nous
et
voilà c'est ces gens là aussi c'est la
volonté d'ouvrir les portes pour leur
montrer qu'est-ce que le maréchal sur le
vivant pourquoi c'est important d'ouvrir
de protéger les sols et du coup il y a
aussi beaucoup d'assaut des écoles ou
des structures jeunesse qui viennent sur
la ferme faire des visites ou des petits
chantiers voilà et ça c'était rendu
possible car on a créé une association
directement sur place pour pouvoir
accueillir des gens sur les terres qui
appartiennent finalement à une
entreprise mais c'est possible de le
faire
bon j'en viens au défi plutôt il y a des
avantages d'être en ville et après ça
peu importe moi je me suis retrouvé avec
ce terrain là donc une jachère pour la
partie là c'est la partie où je cultive
une jachère avec beaucoup de frênes et
de ronces donc c'était assez compliqué
de se projeter dans ma tête j'avais les
belles prairies normandes ou le petit
coup de Binche suffisait là c'était un
beau défi donc
j'ai fait pas mal d'essais depuis le
début depuis 3 ans je vais je vais pas
les détailler on pourra en reparler mais
finalement bah en première année on le
voit là j'ai tout fait broyer j'ai
installé des bâches
ensuite j'ai installé les serres et puis
j'ai commencé à cultiver
le bâchage pour la ronce c'est pas
suffisant un bâchage long ça fait que
quand j'ai débâché
là on est en train de planter des
patates sur des racines de ronces donc
c'était un peu délicat il y avait des
zones à ça ça a été puis d'autres un peu
moins mais en fait si j'ai fait d'autres
choix par la suite en 2021 j'ai fait un
semi d'engrais verts à la volée ça
c'était pas suffisant c'était pas assez
dense pour pour lutter
et en fait j'en viens au fait que cette
année là je parle du plein champ on a
des zones j'ai des zones sur la ferme ou
mon terrain la pression des ronces a
fortement diminué grâce à
un bachage mais aussi c'est là que j'ai
fait toujours mais cultures très
couvrantes donc il y avait de la courge
patate douce pastèque melon et ses
cultures elles ont permis d'aider la
bâche en fait à
jouer son rôle d'occultation
et par contre j'ai des zones où j'ai
fait tout le reste oignons bulbes pommes
de terre et les choux et là j'ai pas du
tout d'amélioration par rapport à
présenterons ou de liaison là c'est voir
pire parce qu'on enlève un peu toutes
les autres herbes avec un bâche et puis
on il y a toute la place pour le tissu
racinaire du liseron de la ONCE donc en
fait c'est j'en reviens pour l'an
prochain à faire des rotations entre
cultures couvrante culture en moins non
couvrante et ça je pense ça va me
permettre
davantage réaliser de meilleures
cultures sur shop pomme de terre etc
voilà ça c'est pour la
ce que j'ai pu observer en plein champ
après en sous serre il y a quand même
possibilité moi vu que je fais pas de
culture l'hiver il y a possibilité de
faire des gros engrais verts avec une
une densité assez importante ça fait que
au mois d'avril je me retrouve avec un
mètre 50 environ là c'est quasiment que
de la féverole que je peux venir coucher
à la au pied à la main et au pied c'est
30 minutes par serre pour coucher un
engrais vert comme ça ça va comme très
vite
et sous serre voilà la pression des
ronces c'est diminué mais j'ai dû faire
des choix je fais toutes mes cultures de
légumes d'été à travers bâche et pas à
travers paille parce que sinon c'est
quand même il y a une pression trop
forte
et
voilà c'est un exemple de d'installation
sur ronce ça demande aussi à faire des
choix on peut pas faire beaucoup de
semis direct on fait beaucoup de semis
dans la dans la pépinière qu'on vient
piquer
donc là faut faire des choix dès le
départ faut savoir qu'on peut pas faire
tous les petits légumes c'est plus
dangereux les radis tout ça ça
c'est plus risqué de se mettre à fond
là-dedans faut mieux essayer de
valoriser à fond
les légumes plus simples à planter à
travers bâche
et du coup
dernière partie je voulais revenir un
peu sur sur les choix en fait qu'on peut
faire à l'installation et petit à petit
avec les années bah on découvre un peu
qu'est-ce qui est vraiment important
pour nous et quel choix technique on
peut mettre en place pour justement
arriver à suivre un peu nos valeurs et
donc trois valeurs de il y avait trois
valeurs qui m'a habité c'était le
respect maximal de la vie des sols donc
ça faut juste faire du mSv c'est facile
ensuite il y avait vraiment cette notion
comme disait Guillaume d'être seul sur
la ferme de besoin d'avoir du temps pour
récupérer
avoir un rythme de travail qui nous
convient pour moi en fait c'est juste
pour vivre de ce métier là mais avoir du
temps à côté
de ma vie professionnelle et pas passer
trop de temps dans son champ
donc je me suis débrouillé pour en fait
venir densifier ma période de vente donc
l'an prochain sera de mai à décembre et
ça me laisse beaucoup de temps de
mi-décembre à mi-mai pour
se reposer plutôt mentalement pour mieux
préparer sa saison
ça fait ça met moins de pression d'avoir
de la vente une ou deux fois par semaine
là on est bien dédié dans sa sert à semi
la préparation des parcelles et
voilà c'est pour autant je trouve
économiquement ça vaut le coup quand
même avec voilà 50 paniers par semaine
et 20 30 personnes qui viennent aussi en
vente au détail donc c'est assez dense
mais ça suit un peu la saison
donc voilà j'en viens quand même à avoir
un temps de travail réduit qui me permet
d'être à mon rythme tout simplement avec
aussi quasiment tous les week-ends
et des congés on peut je peux prendre
deux trois semaines de ma décembre et
puis 5 600 en hiver
voilà donc après vous le voyez
ça marche
on va parler 5 minutes de mes chiffres
ça va être gênant mais
c'est installation en douceur en fait
mes défis c'était vraiment
l'installation sur les ronces qui m'a
beaucoup freiné et puis petit à petit je
me suis amélioré sur la
commercialisation puis sur les cultures
et donc voilà l'objectif que je défends
un peu avec ces chiffres c'est que
demain si on veut installer sur le
territoire plein d'autres jeunes et des
repreneurs faut aussi voilà comme moi je
l'ai vécu quand j'étais en Normandie en
stage c'est ça qui m'a appelé vers ce
métier c'est que finalement ce métier là
il peut être viable il peut être aussi
vivable parce que c'est pas forcément
trop dur et trop d'heures tout le temps
mais
donc voilà j'avais fait un petit calcul
ou là je commence à me payer cette année
puis l'an prochain je pouvais pouvoir me
payer donc 1000 euros donc on n'est pas
encore sur consomme c'est en
construction
mais c'est intéressant je trouve
toujours de ramener
ces chiffres à leur travail et j'avais
calculé que en maraîchage on a été
plutôt sur du 3 à 4 euros de l'heure
parce qu'on est sur des moyennes de
800.000 euros
et il y a beaucoup plus de travailler
donc c'est pour moi c'est vraiment
important de dire au futur au porteurs
de projet puis aux jeunes de dire ben
non aller dans l'agriculture parce que
non on peut faire ce métier là d'une à
sa façon mais en tout cas on peut
arriver à
un petit taux horaire on est pas mal là
on est à 6,50 €, ça fait pas ça fait pas
rêver les jeunes mais ça montre que
potentiellement ça peut ça peut être
plus et c'est pas juste travailler 50 80
heures semaine
juste pour se payer un
bon salaire mais par rapport au nombre
d'heures c'est
c'est clairement de l'exploitation donc
on va essayer de sortir de
l'exploitation du sol et des hommes et
puis faire faire du mieux qu'on peut
bonne continuation merci
[Applaudissements]
merci bien tu peux rester Guillaume si
tu veux recevoir quelques questions
pardon Robin est-ce qu'il y a des
questions dans la salle
bonjour super ça marche merci pour la
présentation j'avais plusieurs questions
donc je l'ai je l'ai balance en vrac et
puis on verra si on a le temps d'y
répondre
déjà je voulais savoir si tu t'étais
installé avec la DJA
si tu
si tu faisais tes plans ou si tu les
achetais on a pas parlé et ensuite au
niveau de la technique du couchage dans
la serre des féveroles je voulais juste
bien comprendre le système donc si tu
peux juste expliquer concrètement
comment tu faisais
et je me posais une question sur ta
commercialisation si tu souhaites
justement le garde enfin
densifier ta commercialisation de mai à
descendre est-ce que tu perds pas des
clients du coup
régulier qui ont plus de plus de
fournisseurs du coup pour le reste de
l'année voilà comment tu gères ça merci
OK
ouais sur la DJA en fait j'ai fait ma DJ
un peu en décalé je me suis installé du
coup en 2020 puis j'ai fait la DGA fin
d'année dernière il y a un an ça permet
mieux savoir un peu dans quoi on veut
investir donc c'est plus simple de
construire son plan de financement sur 4
ans
donc là j'ai reçu la première somme dans
les 15000 euros pour nous en
Charente-Maritime et ça me permet
consolider mes investissements que j'ai
dû faire là à la suite donc voiture
remorque
tondeuse et puis petit tracteur
peut-être ça c'est en ça c'est à voir
mais sur la ferme osté 40 000 euros
d'investissement à la base donc c'était
vraiment les deux bitsunelles que j'ai
installé direct les 1000 mètres carrés
de serre la clôture l'irrigation dans
les 7 8000 euros la clôture 3000 euros
et
j'en oublie mais la DGA du coup bah de
toute façon elle va venir trop tard par
rapport aux aides à l'installation qu'il
faudrait parce que le temps de faire le
dossier puis de recevoir l'aide on a
déjà installé on a déjà fait au moins
une saison même si on s'y prend assez
tôt donc voilà moi j'avais fait plutôt
un gros de fonding il y a dans notre
coin il y a des clubs d'investisseurs
des particuliers qui soutiennent des
projets avec des prêts à taux zéro ça
s'appelle les cigales
et après c'était les aides du
département qui sont arrivés en premier
puis les ventes en fait qui ont permis
ensuite oui je fais tous mes plans sur
la ferme à 100% j'achète juste des
patates et des bulles à côté oui donc
souvent j'entends que ça demande
beaucoup de temps sur une ferme de
s'occuper de ses plans j'ai pu
travailler avant de m'installer dans une
association pour se faire la main en
fait c'est vraiment important des fois
on fait quelques stages à gauche à
droite puis après il y a une coupure
avant installation puis on perd
confiance mais non on sait faire des
plans en fait faut vraiment avoir des
bonnes conditions dans sa serrage semi
le bon terreau et ça fait que c'est
assez facile
ensuite sur la féverole en fait voilà
c'est comme Guillaume il dit on vient
juste la coucher puis je mets mes bâches
potentiellement directement ou le
lendemain là je marche juste dessus et
je mets une bâche au niveau de la
féverole et puis c'est j'ai de la place
pour planter mes légumes d'été faut
mieux attendre deux semaines un mois ou
à deux semaines au moins pour que la
féverole elle soit un peu plus
décomposée c'est plus facile de venir
entre les tiges pour planter
et sinon bah ouais sur la période de
coupure des ventes en fait j'ai quand
même eu du mal l'an dernier à avoir une
clientèle très très forte à la vente au
détail en fait on a fait un événement
sur la ferme cette année c'était un peu
l'inauguration vu que c'était après on
pouvait accueillir plus de monde donc il
y a là il y a eu 700 personnes sur la
ferme qui sont venus parce qu'on a fait
un petit événement et ça a lancé en fait
la clientèle pour l'année et on a fait
aussi une boutique à l'extérieur et
c'est vrai que sur la commercialisation
c'est sympa d'avoir
la plus belle boutique qu'on peut pour
mieux présenter ses légumes avant
c'était juste un garage qui qui sert de
garage aujourd'hui mais c'est pas très
sexy et du coup les les gens ils suivent
c'est via les la communication aussi
quand on fait un gros événement bah en
fait après dès qu'on fait un post sur
les réseaux
on a aussi beaucoup plus de
répercussions et ça c'est assez fou de
se rendre compte mais c'était surtout
l'événement du début d'année
merci Robin

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