Rencontres Nationales 2022 - 1ére journée - Maxime Lienard - Retour Essais GIEE MSV Normandie

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Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (22 juin 2023) - Maxime Lienard - Durée : 41 minutes

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. Maxime Lienard nous fais part des essais menés dans le cadre du GIEE "Qualité gustative" mené par MSV Normandie. Les résultats suivants sont présentés :


1) Variabilité du gout et de la qualité des variétés de tomates. Evolution du Brix.

2) Dégustation publique de tomates. L'objectif est de comparer des tomates produites en MSV et des tomates issues de circuits long.

Transcriptions

du coup je vais vous présenter le GIE

mSv qualité nutritionnelle des légumes
donc de l'association mSv Normandie je
vais faire un petit point sur le
sommaire donc je vais vous présenter
l'asso mSv Normandie un petit point sur
le groupe G2E et ce qu'on fait
exactement et puis ensuite je vais vous
présenter un ou deux essais en
particulier

Afficher la suite

donc l'association MSN Normandie elle a

été fondée en 2016
actuellement on est deux salariés à
l'association
on suit une trentaine de fermes grâce à
trois groupes giee donc il y a une
dizaine de producteurs productrices par
par groupe de gi2e on a un gi2e sur la
qualité nutritionnelle des légumes je
l'ai déjà dit un autre sur l'autonomie
en matière organique donc dans lequel il
travaille beaucoup sur les engrais verts
et un gi2e 10-0 désherbage ou là l'idée
de travailler sur la limitation de
l'enerbement
on a rédigé donc le guide du mSv qu'on
que vous pouvez trouver sur le stand de
mSv Normandie donc il suit d'un travail
de plusieurs années
on a mis un petit moment à le sortir
certains l'attendaient et donc il est là
il est disponible gratuitement sur le
site mSv Normandie et vous pouvez aussi
l'acheter
au format format livre voilà si vous le
souhaitez
et donc on participe aussi effectivement
la rencontre enfin l'animation de la des
rencontres nationales voilà
je sais pas si vous voyez très bien si
oui ça se voit bien donc la carte des
des fermes qu'on suit donc on a une
trentaine de fermes recoupées sur les
trois trois GI 2e donc on a pas mal de
monde dans l'Orne l'heure et puis en
Seine-Maritime et puis on a quelques
quelques membres aussi dans la Manche
donc c'est assez éclaté on a un
territoire qui est assez vaste
finalement à l'échelle d'une région
alors qu'on était plus à l'échelle
départementale pour les groupes
présentés précédemment ce qui me pose
parfois un peu de soucis parce que ben
on a l'éloignement géographique et donc
pour se réunir c'est pas toujours très
très simple
en ce qui concerne le groupe gi2e
qualité nutritionnelle des légumes donc
on a huit membres actifs
la thématique de travail donc la qualité
nutritionnelle et gustative aussi on a
élargi la qualité gustative des légumes
l'objectif était de en fait de mieux
connaître un peu les facteurs qui
influencent la qualité nutritionnelle et
gustative des légumes d'essayer de
déterminer si les pratiques culturelles
faisaient partie de ces facteurs
d'influence et notamment si les
pratiques liées à la conservation des
sols et au sol vivant pouvait avoir un
affluence positive sur la qualité des
légumes et on souhaite également
comparer la qualité de ses légumes donc
produit en mSv avec des légumes
issus donc des circuits longs de
supermarché
assez rapidement on a décidé de
travailler uniquement sur la tomate
parce que c'était compliqué de
travailler sur plusieurs légumes avec
les moyens qu'on avait donc on s'est
focalisé sur la tomate parce que c'est
un légume un peu phare voilà de pas mal
de ferme et puis que qui aussi a attendu
par le consommateur et qui a une attente
en termes de qualité gustative également
sur ce produit
là c'est le groupe donc
j'ai eu sur la qualité donc vous voyez
on est donc à 8 fermes donc le groupe
est assez éclaté géographiquement
parlant on a quatre fermes qui sont dans
la Manche plutôt plutôt à l'ouest et 4
fermes qui sont plutôt à l'Est
ce qui nous complique un petit peu la
tâche en termes de regroupement et
d'animation de groupe mais on fait avec
on a mené plusieurs essais jusqu'à
présent donc là on est dans on est en
fin de deuxième année du groupe la
deuxième la troisième et dernière année
sera l'année prochaine on a mené des
essais sur la variabilité du goût et de
la qualité
des tomates en fonction de de la variété
on a essayé de tester un peu pas mal de
variétés voir ce qu'ils pouvaient
changer en fonction des unes et des
autres donc on a mis un essai en place
là dessus un autre plus sur l'aspect
gustatif avec des dégustations grand
public des dégustations à l'aveugle donc
on a fait goûter pas mal de tomates à
pas mal de gens lors de nos visites pour
essayer de déterminer un petit peu si on
voyait des différences notamment entre
des tomates issues du supermarché et les
tomates des producteurs chez qui on
faisait les visites
on a fait des essais un peu plus
spécifiques sur rose de Berne et black
cherry donc qui sont des variétés de
tomates qui étaient disponibles chez
tous les maraîchers du groupe donc là
l'idée était de faire des analyses
laboratoires
sur ces deux variétés et d'essayer de
voir si on pouvait déterminer des
différences notamment avec des variétés
avec des tomates des mêmes variétés
issues du supermarché et voir s'il y
avait des différences entre les entre
les fermes aussi on a fait un essai
qu'on appelle essai paillage ou là
l'idée était de voir s'il y avait une
influence des paillages différents types
de paillages donc sur bâches sur toile
sur sur paille sur herbes de tonte donc
voilà voir s'il y avait une influence du
paillage sur la qualité nutritionnelle
ou gustative des tomates
je vais pas tout vous présenter mais je
pense qu'on va finir un petit peu en
avance donc s'il faut on pourra évoquer
un peu plus certains essais on pourra
discuter
sur la variabilité du goût et de la
qualité
des tomates en fonction des variétés
donc l'objectif était de rendre compte
voilà de cette variabilité parce que la
variabilité est assez importante en fait
et l'idée c'était d'échanger autour des
variétés qui fonctionnent et celles qui
fonctionnent moins bien dans un contexte
pédoclimatique assez restreint créer de
l'échange autour de ça avec les
producteurs
on a réalisé près de 150 mesures alors
ce qu'on mesurait c'était le Brix donc
le brique c'est le grosso modo c'est la
concentration d'éléments solubles dans
une solution principalement les sucres
mais ça mesure aussi tous les composés
secondaires métaboliques produits par la
plante on peut pas mesurer précisément
mais ça nous donne une indication et
donc plus le Brix est élevé plus la
tomate est sucrée en général et plus
elle produit aussi de métabolites
secondaires
et on a fait une notation sur le goût
c'est à dire qu'à chaque fois qu'il y
avait une mesure de brique il y avait
aussi une mesure de goût donc en fait
c'est simplement un test on goûte la
tomate et on met une note de 0 à 0 à 10
ça a été réalisé directement par les
producteurs au cours de la saison donc
cette année au cours la saison 2022 on a
testé 21 variétés au total et on a fait
ça de juin à septembre 2022
donc là j'ai quelques résultats déjà
disponibles
en termes donc de variété donc les
tomates enfin c'est les diagrammes qui
sont en rouge sont en fait des variétés
de tomates cerises en bleu charnu je
sais pas si vous voyez très bien la
différence de là où vous êtes entre le
bleu et le vert et en vert les tomates
rondes donc on a quelques tomates rondes
donc ici une belle qui est une F1 la
précause de Quimper et ici la matinale
donc
ici vous avez les résultats en détail
entre donc le Brix ici en degré et la
note de goût ici
ce qu'on peut voir globalement c'est que
on a les variétés dites tomates cerises
qui ont du Brix qui sont plus élevés de
manière générale que les autres types de
variétés et après on a quand même une
belle une belle variabilité donc de 4 on
commence à 4 pour certaines et on monte
jusqu'à 10 presque 17000 pour d'autres à
savoir que dans la littérature on estime
qu'une tomate commence à être bonne à
partir de 4 sachant qu'ils font souvent
des tests sur des tomates
tomates F1 en hydrogonie et plutôt sur
les tomates rondes ou tomates charnues
et donc c'est normal que pour les
tomates cerises on est des briques c'est
beaucoup plus élevés puisque clairement
on cherche on cherche à valoriser le
goût sur ses tomates et elles sont plus
petites aussi et donc elles sont plus
concentrées donc ce qui est ce qui est
normal
ici c'est le même diagramme mais qui
présente l'évolution donc des notes de
goût donné donnés par les producteurs
donc ce qu'on remarque c'est que on a
quand même des variétés enfin des
variétés dites tomates cerises qui sont
qui sont dans le haut du tableau mais
pas autant que que par rapport au Brix
une des hypothèses c'est que en fait
quand on fait les dégustations
les les ceux qui testent en fait les
tomates ne connaissent pas forcément la
variété mais on voit que c'est une
tomate cerise en fait on fait pas de
tests les yeux bandés donc en fait on a
une attente pour une tomate cerise qui
est supérieure à une tomate ronde ou une
tomate charnue et donc les notes
s'en ressentent et donc on va noter plus
sévèrement une tomate cerise qu'une
tomate charnue une tomate ronde ce qu'on
voit c'est qu'on a aussi une variabilité
en termes de goût mais qui est quand
même un peu moins un peu moindre que
pour la la répartition du Brix
donc là je vous ai remis les mêmes types
de graphiques mais pour des variétés où
on avait pas mal de répétitions parce
que pour les variétés précédentes ici on
n'avait pas forcément beaucoup de
répétitions pour toutes les variétés
donc là c'est des résultats qui sont un
peu plus robustes mais ça ce qu'on voit
c'est que en terme de goût donc le le
graphique que vous avez ici en dessous
comme précédemment un peu pressenti on a
quand même une variabilité qui est un
peu moins de en termes de briques donc
le palais est quand même un peu moins
enfin permet moins de différencier les
tomates que le prix en tout cas
ici on a un graphique qui nous permet de
enfin qui qui nous montre la corrélation
entre les notes de goût donné et le
degré Brix donc on a ici les degrés
bricks
et ici donc abscisse les notes de goût
ce qu'on va donc on a une
ici une courbe enfin qui est tracée qui
nous donne un peu la corrélation qu'on
pourrait avoir donc grosso modo plus
le la note de goût élevé plus la tomate
avait un degré Brix élevé et inversement
plus la tomate a un degrés plus on va
avoir tendance à lui donner une note de
goût élevé la corrélation est en lassant
mais elle est pas très robuste j'ai pas
calculé les coefficients de corrélation
mais on sent que c'est que c'est pas
forcément très très robuste mais que qui
a quelque chose derrière c'est ce qui
ressort de la bibliographie aussi quand
on fait des recherches c'est que c'est
pas enfin la note de le goût souvent est
corrélé en fait un équilibre entre le
sucré et l'acidité donc entre le degré
Brix et l'acidité titrable
on n'a pas fait de mesure d'acidité
d'hitrap parce que c'est assez long et
fastique enfin assez long et donc on l'a
pas fait
ici grosso modo un résumé de ce que je
vous ai dit en regardant les graphiques
je crois que j'ai à peu près tout dit
on a suivi l'évolution donc du Brix et
des notes de goût au cours du temps donc
là on a du coup le graphique en fonction
du en fonction du temps et donc on a
fait ça notamment sur Black Cherry et
rose de Berne ce qu'on peut voir c'est
que le Brix sur Black Cherry a pas trop
évolué au cours de la saison
alors que ce rose de Berne on a eu une
montée progressive en brique et au
niveau des notes de goût
c'était pas très flagrant non plus
peut-être un petit peu sur la rose de
Berne sur la fin quand le bruit que ça a
vraiment monté la après ce que 8 les
tomates étaient assez ont été jugés
meilleur en tout cas
donc on a une légère corrélation entre
l'avancée dans la saison et la qualité
gustative des tomates
ce qu'on n'arrive pas trop à expliquer
c'est d'où vient parce que de manière
empirique les producteurs nous disent
que les tomates sont meilleurs quand la
saison avance
les consommateurs aussi le disent
là ça se retranscrit un petit peu avec
les résultats qu'on a eu ce qu'on a du
mal à savoir c'est est-ce que ça vient
du fait des conditions climatiques parce
que donc il fait moins moins chaud moins
beau en début de saison et que après en
pleine saison en plein été on a du
soleil on a de la chaleur ou est-ce que
cela vient en fait simplement de du
stade de développement à proprement
parler de la plante est-ce que la plante
n'a pas suffisamment d'énergie en début
de saison pour pouvoir envoyer des
métabolites secondaires qui vont donner
du goût dans les tomates et que la plus
de capacité à le faire en milieu fin de
saison voilà c'est des questions qu'on
se pose encore
parce que en fait cette année on a eu
donc un été assez fin on a eu on a eu
des températures assez importantes du
soleil dès le début de saison et on a
quand même senti cette évolution et
cette montée en puissance du goût alors
qu'on a eu des conditions assez
exceptionnelles dès le début de saison
donc voilà ça nous pose question
un autre essai qu'on a fait donc là
cette fois-ci des dégustations donc là
toujours sur le goût mais grand public
donc là on a fait goûter pas mal de
tomates à pas mal de monde l'idée
c'était de comparer le goût des tomates
produites en mSv donc conditions mSv et
c'est le produit ce qu'on appelle
circuit long supermarché donc qui était
non bio alors que les tomates de nos
producteurs mSv sont sont labellisés bio
on a réalisé 4 dégustations on a eu 58
personnes au total qui ont dégusté nos
tomates donc l'idée c'était de tracer la
même courbe que tout à l'heure d'essayer
de voir s'il y a une corrélation entre
le goût et le degré brique parce qu'à
chaque fois qu'on faisait les
dégustations moi je mesurais aussi le
Brix des tomates pour pour avoir cette
information on retrouve le même genre de
courbe avec une corrélation
compressant mais qui est pas non plus
hyper robuste
et donc des tomates qui arrivaient un
Brix de 4 5 voir 6 sont jugés quand même
à partir de 6 c'est en général très
bonne
voilà ce que j'ai pu en dire et
pour la comparaison entre les tomates
producteurs et les tomates du
supermarché sur la première dégustation
qui était en tout début de saison on n'a
pas eu de enfin les tomates de
supermarché étaient jugées meilleur que
les tomates producteurs c'est drôle
parce que il y en a qui me disait ah là
là on sent que c'est des bonnes tomates
de chez les producteurs sauf qu'ils
savaient pas c'est qu'il y avait des
tomates de supermarché dans l'eau donc
ça il en suit après et par contre c'est
la tendance est totalement inversée sur
les autres sur les autres dégustations
qui ont été un peu plus tard dans la
saison où là globalement les tomates
producteurs mSv étaient jugé bien
meilleur notamment voilà sur la deuxième
dégustation ils étaient bien meilleurs
jugé bien meilleur en tout cas et donc
au final on a une autre générale de 6-2
pour les tomates producteurs et de 5,4
pour les tomates supermarché
sachant qu'on était face à des un public
qui est quand même assez expert dans le
sens où la plupart mangent des tomates
toutes les semaines connaissent les
légumes mais aussi
assez influencé influençable dans le
sens où tout le monde était convaincu
que les tomates mSv étaient meilleurs
que les tomates de supermarché donc il y
a quand même des billets et il faut les
avoir en tête quand on analyse ses
résultats voilà
j'en ai fini pour la présentation je
sais pas s'il y a des questions et puis
après on pourra continuer à discuter un
petit peu parce qu'on est un petit peu
en avance on aura une il nous reste 20
minutes une demi-heure
Alexandre avec le micro je sais pas s'il
y a des questions
oui moi je pensais à l'irrigation est-ce
que c'est un paramètre qui était bloqué
parce que c'est vrai que l'irrigation a
un vrai impact sur le la qualité du
produit en fait
ce qui ressort de la bibliot c'est que
le premier impact sur le soit sur le
goût ou la la qualité nutritionnelle
c'est la variété et ensuite notamment
sur le goût c'est l'irrigation enfin
c'est le l'apport en eau ça a pas été
bloqué enfin c'était pas réalisé de la
même manière chez les uns et chez les
autres par contre on a essayé de mesurer
ça en fait le facteur qu'on utilisait
c'était la date de la dernière
irrigation par rapport à la date de la
mesure savoir si une irrigation qui
venait d'être faite la veille le voir le
jour même ou si ça faisait 15 jours ça
avait pas été que ça avait pas été
arrosé
c'est pas forcément très simple à un
suite à analyser derrière avec les
résultats et en tirer des graphiques
parce qu'on n'a pas forcément assez de
répétition et que c'est pas forcément
simple à organiser mais
eux le sentent et clairement pilote leur
irrigation en fonction du en fonction du
goût il me le disent il pourrait en plus
de rendement et arroser plus mais ils
savent que leur tomate sont moins bonnes
on a fait aussi une dégustation une des
dernières dégustations chez un
producteur qui avait fait qui fait
toujours un petit peu de tomates
d'extérieur sans arrosage et c'était de
la tomate c'était de la coeur de bœuf
blanc de mémoire qui sont des tomates
qu'on part en général sont pas réputées
pour avoir un très très un goût très
très prononcé et j'avais jamais mangé
des tomates aussi bonnes de ma vie et
elles étaient dehors sans irrigation et
toutes ces tomates qui étaient dehors
sans irrigation étaient bien meilleurs
que ces tomates qui étaient sous-abris
et qui était arrosé de temps en temps
donc c'est un réel facteur important
est-ce que il y a d'autres outils qui
existent pour calculer la nutrition des
légumes
c'est assez compliqué donc nous on
utilise le Brix parce que c'est un outil
facile à mettre en place c'est un
réfractomètre donc c'est un outil qui
coûte entre 30 et 50 euros je pense de
mémoire que c'est assez facile à
réaliser que c'est rapide ça nous donne
une indication par contre qui est très
générale quoi c'est on a un brique ça
alors il y a quelques abaques qui
existent mais ça fait longtemps qu'il y
a pas beaucoup de monde qui a travaillé
là-dessus donc on a pas d'avaque récente
et c'est le principal outil
l'acidité titrable ça peut se faire mais
ça va être plus encore une fois sur le
enfin ça va être plus sur le gustatif
que sur le nutritionnel sur la qualité
nutritionnelle on est malheureusement
obligé de passer par des analyses
laboratoires on en a fait quelques-unes
je les ai pas à présenter aujourd'hui
parce que j'ai pas fini d'analyser les
résultats on en a fait quelques-unes
mais ça coûte vite très cher même nous
on n'a pas suffisamment de moyens pour
faire suffisamment de mesure pour que ce
soit
des conclusions robustes parce qu'il
nous faudrait plus de répétitions
moi une de mes idées si le groupe veut
continuer à travailler sur cette
thématique la qualité nutritionnelle ça
serait de faire un partenariat dans le
cadre d'un J2 ou autre avec un gros
laboratoire ou alors avec l'INRA au des
gens qui ont en fait des capacités
derrière de mettre en place des analyses
ils utilisent des thésards des
laborantins donc en fait les analyses
quand on passe sur leur projet sont
beaucoup moins cher que si on les fait
en prestation de service et pour nous ça
serait le seul moyen de pouvoir avoir
beaucoup d'analyses et là c'est un peu
la limite de ce gidee on est sur un
sujet où faudrait plus d'argent pour le
traiter comme il faut et puis il
faudrait un peu plus de compétences
aussi enfin de connaissance surtout
théorique parce que c'est quand même
assez pointu et c'est un peu la limite
du du truc
par contre il y a des choses qui sont en
train d'essayer de développer notamment
foot scanner etc je sais pas si j'avais
entendu parler de tout ça c'est des
nouvelles technologies donc notamment
avec de la
les réfractions
donc en gros c'est de la physique mais
donc l'idée c'est d'avoir un appareil ou
on flash le légume et ça nous ressort
des informations du genre taux de
lycopène taux de taux de polyphénols
Toto le Brix le taux de matière sèche
enfin ce genre d'information et donc là
on pourrait avoir une réelle
cartographie un petit peu du légume et
ça serait intéressant par contre c'est
toujours au stade de développement ça
reste quand même un petit peu compliqué
mais c'est en train de enfin il y a des
gens qui travaillent dessus voilà
j'avais une autre question je pense à
pour tous les trois c'est comment se
fait la construction du j'ai eu c'est
les maraîchers qui commencent à créer un
groupe puis après ils font chercher les
les fonds pour pour embaucher ou vous
travaillez sur la recherche de
financement en amont
après il peut y avoir plusieurs manières
je pense mais l'idée c'est d'avoir un
groupe de producteurs productrice qui
soit suffisamment motivé il faut qu'il y
ait une structure qui accompagne donc
l'idée c'est que s'il y a une structure
à côté déjà qui existe que ce soit des
structures portées sur les mSv ou même
un GAB enfin ce genre de structure
s'il y a une dynamique qui se crée eux
ils ont les capacités derrière d'aller
chercher les financements et de faire
les de répondre aux appels à projets et
du coup derrière de déclencher l'arrivée
des fonds s'il y a pas de structure à
côté il faut créer la structure de
toutes pièces c'est ce qui a été fait au
tout début chez mSv puisque le premier
groupe gi2e était issu de la déjà de la
première association mSv national
ensuite il y a mSv Normandie qui a été
créé et donc en fait au début il y avait
que des que des professionnels que des
maraîchers des maraîchers
et donc ils ont réussi à mettre ça en
place
ils ont réussi ça parce qu'ils avaient
fait des formations avant qui
permettaient d'avoir
récupéré un petit peu d'argent aussi
pour pour commencer à embaucher pour
commencer à mettre en place des choses
mais c'est vrai que c'est pas toujours
simple de se structurer quand on part de
rien du tout ce qu'il faut créer la
dynamique et après soit créé la
structure soit trouver la structure qui
nous accompagne et quand il y a les
structures qui sont déjà existantes nous
voilà on cherche de nouveaux producteurs
et productrices quand on a des nouveaux
G2E si on cherche en créer d'autres ou
pas et à tous les trois ans donc le G2E
est renouvelé donc là on peut il y a des
gens en général qui sortent du groupe on
peut faire rentrer d'autres personnes
donc c'est comme ça aussi que la
dynamique ça maintient mais après c'est
assez dépendant
nous ce qui est intéressant chez nous
c'est qu'on a quatre cinq ans de retard
sur la Normandie on a pris un peu le
même système et moi quand je suis
arrivée sur le début du GIE j'ai trouvé
ça très laborieux de par rapport à
lancer la dynamique et ça met quand même
plus plusieurs années et seulement là
depuis quelques mois c'était des fermes
qui font appel à nous qui ah mais nous
ça nous intéresserait c'est chouette ce
que vous faites et ça commence seulement
maintenant et du coup c'est ça qui est
dur je trouve c'est de lancer la
dynamique et c'est là où il faut
vraiment démarrer chez super motivé et
des animateurs super motivés aussi mais
une fois que c'est lancé j'ai
l'impression que ça va s'auto alimenter
parce que on va réagréger petit à petit
des gens qui qui seront tout nouveau et
qui seront forcément motivés qu'auront
du de l'énergie à mettre là-dedans quoi
mais c'est vrai que le départ est
peut-être difficile mais d'un autre côté
ce qui est intéressant avec nos
structures c'est qu'on est complètement
dédié à cgi2e toi pas complètement mais
c'est vrai que par rapport à des quand
c'est des graves ou des chambres
d'agriculture qui porte les gi2e ils
sont moins dédiés ils sont moins là
uniquement pour leur maraîcher quoi ils
ont plein plein d'autres projets autour
et ce que je trouve intéressant avec nos
petites structures c'est que
on est vraiment très proche d'eux et
puis les initiatives partent toujours du
de l'agriculteur et c'est vraiment dans
cette optique là que si j'ai eu ils ont
été créés au départ et je trouve qu'on
colle vraiment au sujet en fait
peut-être plus que des grosses
structures qui qui prennent ça pour pour
financer leurs animateurs c'est un peu
différent quoi
juste pour ajouter nous c'est vu qu'on
fait des formations c'était pas mal dans
le cadre des formations en fait que il y
a des réseaux qui a commencé à se faire
on a donné beaucoup beaucoup de
formations sur le mSv depuis 2017 il me
semble donc il y avait déjà un petit
noyau et puis comme tu dis après en fait
on ayant lancé un gi2e vu qu'on organise
plein d'événements plein de choses qui
sont ouverts à tous et à toutes c'est ça
qui est bien aussi c'est que c'est pas
fermé bah du coup il y a des personnes
en plus qui veulent s'intégrer quoi
les visites en fait quand on les on les
organise dans le cadre du G2E on a le
financement pour donc il y a les
maraîchers du G2E mais il y a tous les
autres qui viennent en fait et qui qui
ont profitent aussi et c'est là où le
réseau il se fait vraiment quoi
et d'ailleurs en parlant de ça il y a un
groupe voilà qui commence à essayer de
se créer en plutôt grand Ouest autour de
Angers toute cette région là donc c'est
pour le moment c'est un gros WhatsApp
mais ils ont la volonté d'essayer de
monter une structure
c'est pas simple parce qu'il voilà il
faut trouver la motivation il faut
trouver le temps aussi et on sait que
vous êtes toutes et tous déjà bien pris
mais donc voilà là ça tourne autour d'un
groupe WhatsApp ils vont essayer de
mettre les choses en place de créer une
association ça va peut-être prendre
encore pas mal de temps mais ça peut
commencer comme ça par exemple et nous
ça fait partie de notre rôle aussi
maintenant que on a profité de ce que
les autres avaient au départ et de
retransmettre derrière donc
nous en fait on s'appelle Grand Est mais
concrètement on est localisé en Alsace
donc si un groupe dans la Marne qui veut
se créer ça a pas de sens que ce soit
nous qui le fait qu'il portions parce
que c'est à 3 heures de route et donc
l'intérêt c'est de leur dire vous vous
mettez ensemble et nous on va vous aider
à monter tout ce qui a administratif on
vous donne les petits conseils qui vont
bien et c'est en tout cas ça a super
bien marché pour nous donc je pense que
ça peut marcher comme ça de prochain
proche
ouais juste pour compléter j'ai appris
récemment qu'il y avait un projet de
giusemsv Rhône noir il y aura un
rendez-vous à Brignais début décembre
donc s'il y en a qui veulent rejoindre
le truc ça va ça va se faire j'espère
mais voilà la dynamique continue
je vais revenir un petit coup sur les
tomates
juste vous n'aviez pas aller au début
pendant le décès avec différents types
de paillages est-ce que vous avez des
résultats là-dessus déjà ou pas ouais
alors
les résultats c'est que on a pas fait
beaucoup de répétitions donc c'est peu
exploitable mais que globalement on voit
quand même peu de différence en tout cas
sur le Brix et c'est
d'après la bibliographie c'est quand
même compliqué de trouver enfin en fait
il y a très peu d'études sur
l'impact de la qualité de vie du sol sur
la qualité nutritionnelle des légumes
donc on voulait essayer de voir ça et
les dynamiques du sol sont quand même
assez longues à se mettre en place donc
pour que ça puisse se répercuter
derrière sur des analyses sur le Brix ou
sur la qualité des tomates je pense que
ça mettra un certain temps
nous on n'a pas pu voir de choses
réellement là après il y a récemment des
publications qui sont sorties qui sont
assez encourageuses dans ce sens là
qui disent que globalement enfin en tout
cas d'après la publication la dernière
là que j'ai pu lire que dans le cadre de
sol qui sont qui sont
des sols en conservation des sols
comparé à des sols conventionnels
il semblerait que sur quand même pas mal
d'aspects la qualité nutritionnelle soit
meilleure pas forcément surtout ils
avaient un échantillon qui était encore
un peu petit donc ils aimeraient
retranscrire ses résultats avec des
enchantillons plus robustes mais quand
on part de sol qui sont en sol vivant ou
en conservation des sols depuis déjà
plusieurs années et donc encore une fois
on est sur des sols qui sont vraiment en
vie et qui sont comparés à des sols qui
sont qui sont traités de manière
conventionnelle
là on semblait voir une différence mais
nous on n'a rien vu sur les paillages
sur la qualité nutritionnelle en tout
cas gustative
et j'aurai une deuxième question c'est
au niveau donc des comparaisons tomates
producteurs Thomas supermarché est-ce
que vous avez suivi un peu la provenance
des tomates que vous achetez au
supermarché parce que en gros je trouve
ça bizarre que la note est diminuée à ce
point là entre le premier mesure et la
suivante donc est-ce que vous savez
c'était des tomates de la même origine
ou est-ce que l'origine invariée en
fonction de la saison et du coup ça
entraîné peut-être ce décalage alors
tout le temps chercher les tomates au
même magasin la même cagette après
qu'est-ce qu'ils mettent dans la cagette
parce qu'on n'a pas d'infos sur laquelle
c'est tomates ça veol ou c'est les
tomates princes de Bretagne mais et la
variété c'est tomate ancienne rouge
tomate ancienne jaune mais on sait rien
de plus mais en tout cas c'était
j'allais chercher les tomates au même
endroit et c'était les mêmes tomates
anciennes rouges tomate ancienne jaune
j'avais deux variétés que je prenais
tout le temps
donc
je suis pas sûr que du coup elles
échangées et après ça peut venir aussi
du panel parce que c'était pas les mêmes
visites donc pas les mêmes gens donc ça
peut jouer aussi et ça peut jouer aussi
peut-être en fonction des tomates qui
avaient en face parce qu'il pouvait
goûter plusieurs fois toutes les tomates
et donc si en face les automates étaient
bien meilleures tout de suite en
équilibre par rapport à ce qu'on a goûté
avant et donc ça peut faire aussi
baisser les notes dans ce sens là
un témoignage par rapport à une question
qui a été posée cdgi de zoom mettre des
choses en commun il y a j'ai deux œufs
bio ariège-garonne pas qui s'est
transformé en défi aujourd'hui ils
avaient travaillé les couverts végétaux
ils avaient
en commun décidé après quelques
formations le choix d'un engrais vert
d'un couvert végétal qu'ils ont testé
chez les uns les autres et puis petit à
petit chaque agriculteur a éliminer
certaines espèces dans les mélanges donc
il y a déjà qui peuvent travailler sur
la même thématique en approvision
approvisionnement en commun et puis
après des tests en ce qui concerne les
les essais sur la qualité nutritionnelle
il y a eu un travail colossal il y a une
certaine époque par le feebol comparant
la qualité bien sûr le sol etc entre bio
biodynamie et conventionnelle
et ça c'est juste pour la remarque et à
une époque on utilisait aussi via les
travaux de l'état de l'Institut
technique de la lecture biologique la
cristallisation sensible à ce que vous
êtes rapproché de cette technique ou pas
qui donne une idée globale de la qualité
pas forcément nutritionnelle mais une
sorte de d'équilibre d'énergie de
structure du produit
je connais pas ouais cette technique
cristallisation sans sens sensible
sur le zéro
des herbes de certains essais certains
résultats ouais
alors cette année il y a pas eu beaucoup
d'essai qui ont été mis en place dans ce
groupe il y a une petite perte de
dynamique au sein du groupe c'est ma
collègue qui anime qui anime ce groupe
donc je peux pas non plus en dire
beaucoup
et donc je sais qui travaillait sur les
coûts essayer de voir sur les
itinéraires techniques donc en fonction
des méthodes de du coup enfin en
fonction de l'itinéraire technique mise
en place pour gérer nos herbement
d'essayer de voir quelles étaient les
plus intéressants en termes de coûts de
charge et donc de marge et ils
essayaient de mettre ça en commun et
c'était principalement là-dessus qui
travaillait je pense qu'au niveau
technique finalement ils ont c'est un
groupe qui est quand même assez ancien
enfin avec des marées chez maraîchers
qui sont présentes depuis un petit
moment je pense qu'ils avaient déjà
éprouvé pas mal de choses donc ils
étaient plus là à essayer de chercher ce
qui les intéresse le mieux dans leur
contexte et ce qui permet de valoriser
le mieux leur contexte plutôt en termes
économique plutôt que de chercher des
techniques les plus pertinentes
s'il y a pas d'autres questions même de
manière plus générale puisqu'on a encore
on a encore des petites minutes sinon on
peut aussi s'arrêter là et aller boire
un café si vous le souhaitez voilà
nous on est dispo
j'ai plutôt une question générale
est-ce qu'il y a dans les fermes en
Normandie les femmes qui étaient
conventionnelles qui sont passées en
maraîchage sur sol vivant
moi j'ai pas d'exemple de ce de ce genre
de conversion dans notre groupe enfin
dans nos groupes mais je sais pas si
vous
n'en a pas non plus après on a des on a
des velléités de ferme bio qui sont en
travail du sol qui veulent passer en mSv
et déjà là c'est c'est très compliqué
parce qu'ils ont pas ils ont pas la
mécanisation qui est adéquate ils ont
déjà tout leur système qui qui
fonctionnent leurs clients et tout et du
coup il y a il y a un gros appréhension
pour pour faire la bascule et c'est pas
évident mais de conventionnel à mSv non
nous non plus mais
bon on aimerait bien avoir ce genre de
public aussi pourquoi pas
moi je voulais peut-être rajouter un
truc par rapport à tout à l'heure il y
avait eu des questions sur les essais
carottes sur toile tisser je sais pas si
tu seras là mercredi mais la ferme qui a
mis en place l'essai c'est la ferme des
buis donc tu peux en fait tous les
essais que je vous ai présenté c'est sur
les fermes qui sont en visite mercredi
donc je peux déjà vous spoiler un petit
peu en disant vous pouvez aller voir
l'essai carottes sur toile tissées à la
ferme des buis il y a aussi un essai de
paillage sur high à la ferme le temps
des légumes
et c'est papier easy top c'est à la
ferme d'Emmanuel Giacomazzi et chez
Julien thébergien il y a pas d'essai
cette année mais c'est aussi une ferme
très chouette à aller visiter
je vais bien rajouter un truc aussi donc
j'ai pas parlé on a monté un groupe de
producteurs de semences aussi du coup là
c'était aussi une demande de certains
maraîchers et on a regroupé 12
maraîchers pour les former faire un
réseau aussi sur trois ans pour que
alors déjà il se forme à la production
de semences donc ils sont censés savoir
produire les légumes sur lesquels ils
veulent produire les semences parce que
c'est un préalable indispensable et
ensuite on met en place des des bandes
des sèches justement pour qui commence à
produire les semences sur les légumes
qu'ils ont choisi ils ont choisi 1 2
voir 3 par année on fait le choix tous
ensemble les 12 pour qu'il y ait une un
certain équilibre entre toutes les
espèces choisies et à la fin de l'année
on partage tout et du coup ça c'est des
groupes qui sont assez intéressants
parce que il y a clairement une carotte
à la fin ils vont monter en compétence
pendant les trois ans ils vont pouvoir
s'équiper aussi sur le matériel et ils
vont créer quelque chose ensemble
à partir des échanges il va il faut
qu'il se fasse confiance sur la qualité
des semences qui sont produites parce
que derrière ça va les impacter sur
leurs production et eux-mêmes il faut
qu'ils
savent que les semences qui produisent
vont être utilisés par les 11 autres et
potentiellement et que du coup voilà ils
ont un ils ont une certaine
responsabilité et là il y a une super
dynamique dans ce groupe là parce que
il y a vraiment quelque chose à aller
chercher derrière quoi de concret
un truc par rapport à ça sur les j'ai eu
des œufs que enfin il y a un G2E qui a
été construit avec des maraîchers qui
est plutôt autour de la
commercialisation enfin en fait il y a
des œufs sur tout plein de thématiques
différentes qui sont pas forcément des
thématiques techniques mais là du coup
c'est pour se répartir les cultures et
commercialiser ensemble voilà c'est pour
vous donner une idée de l'étendue de ce
qui est possible avec ces groupes là
et aussi alors je pense que c'est pareil
dans vos régions mais au niveau grand
est on est assez soutenu par la DRAF au
niveau des animateurs c'est à dire qu'on
on n'est pas tout seul avec notre groupe
au-delà des relations qu'on a ensemble
parce qu'on est du mSv on a aussi des
relations avec les autres gi2e qui sont
qui peuvent être en grande culture en
élevage ou aussi en maraîchage mais
soutenu par par des champs de
l'agriculture et ça c'est important
aussi d'avoir ce réseau là parce qu'on
est tous confrontés au même difficulté
de dynamique ou d'implication et et du
coup il y a soutien là aussi qui fait
pas partie du financement initial mais
qui est super important en tout cas moi
je trouve important
et on a peut-être pas précisé mais si on
est là ensemble sur le même atelier
c'est aussi parce qu'on collabore
ensemble même si on est loin donc on
essaie de d'échanger aussi entre
animateur sur ce qui se passe dans nos
groupes
voilà
est-ce que est-ce que vous pouvez
mesurer aussi aujourd'hui
l'impact que le mSv peut avoir sur
l'agriculture manière générale
et sur les stratégies aussi politiques
qui sont menées actuellement et dans les
années à venir sur le plan France 2030
et agriculture 4.0 moi qui me fait pas
rêver
après nous on fait pas des stats
là-dessus mais
c'est ce que je disais tout à l'heure on
arrive en 2019 on ne regardait en
souriant quoi et de plus en plus on est
intégré aux réflexions globales au
niveau régional et alors je sais pas ce
que ça veut dire au niveau national ou
si c'est pareil dans les autres régions
mais je pense qu'on il y a une écoute
qui avait pas au départ qui est de plus
en plus là après faut pas rêver non plus
on reste une toute petite échelle nous
on est dans une zone maraîchère les
maraîchers ils sont sur 20 30 voire 100
hectares et donc nous représente pas
grand chose par rapport à tout ça mais
enfin j'ai quand même en tête il y a une
exploitation de 100 hectares ou il y a
un des associés qui vient tout le temps
à nos réunions et qui qui cherchent
aussi et alors ils peuvent pas basculer
leur caractère d'un coup mais il y a de
la réflexion et ça c'est pareil c'est
des choses qu'on voyait pas il y a deux
trois ans mais petit à petit
après niveau politique
je sais pas
ouais bah après tout dépend si on parle
maraîchage ou
conservation des sols de manière plus
générale qui est plus utilisée en grande
culture parce que de toute façon le
maraîchage ne pèse pas grand chose pas
grand chose en France
donc de toute façon c'est compliqué pour
le maraîchage de faire changer les
choses politiquement par contre on voit
que c'est un peu
enfin il y a pas mal d'expérimentation
il y a pas mal de choses qui sont
testées en maraîchage et donc d'un point
de vue technique et changement des
mentalités ça peut passer par là parce
qu'on voit que aussi il y a beaucoup de
nouveaux installés qui se lancent plutôt
en maraîchage parce que c'est plus
simple parce que il y a moins besoin de
moins de surface le besoin de moins
d'investissement donc peut-être que le
changement des mentalités donc après
peut-être la politique passera par là
après on agriculture de conservation et
en grande culture on le voit quand même
qu'il y a une dynamique mais c'est
pareil ça reste enfin Alexandre est là
il a peut-être plus de données là-dessus
vu que il travaille sur la formation en
grande culture sur sur l'agriculture de
conservation des sols mais
bien changement qui est là mais c'est
vrai que c'est difficile à mesurer pour
nous savoir si réellement on a un impact
politique derrière je sais pas
ce qui avait d'autres questions j'ai cru
voir une main qui se levait en haut tout
à l'heure mais peut-être que c'est bon
non
et ben merci à vous de nous avoir écouté
d'avoir pris du temps merci et puis il y
a les prochains ateliers qui là on a une
bonne demi-heure de pause si vous voulez
aller voir un café et manger un petit
truc je sais pas s'il reste des brioches
et puis les autres ateliers à partir de
15 de 16 heures 16 heures jusqu'à 17h30
et après 18h la table ronde voilà

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