Rencontres Nationales 2022 - 2éme journée - De la friche à une zone cultivable

De Triple Performance
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Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (14 juill. 2023) - - Durée : 21 minutes

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. Ariane nous présente sa ferme située en Alsace et son parcours d'installation depuis une friche de prunelier.


Prochaines rencontres Nationales le 4 et 5 Novembre 2023 !

Inscrivez vous ici (prix libre, les inscriptions permettent de nous faciliter la logistique) : https://www.helloasso.com/associations/maraichage-sol-vivant/evenements/rencontres-nationales-msv-2023


Pour encore plus de vidéo MSV, n'hésitez pas a participer aux financement des futurs portraits de ferme : https://www.helloasso.com/associations/maraichage-sol-vivant/formulaires/2

Transcriptions

à me rejoindre en attendant en attendant

qu'il nous rejoigne je rappelle que je
remercie tous nos toutes les personnes
qui sont sur Youtube on a une
cinquantaine de personnes actuellement
sur Youtube on a eu 1600 personnes qui
nous ont suivi depuis hier sur Youtube
donc vous voyez qu'il y a toujours une
très très belle diffusion et que ces
événements évidemment permettent d'avoir

Afficher la suite

des très très beaux contenus à diffuser

pour pour tout le monde et donc j'ai le
plaisir donc d'accueillir Ariane
qui va présenter donc sa ferme donc du
côté de l'Alsace et qui va nous
présenter un peu son parcours
d'installation en démarrant d'une friche
merci
bonjour tout le monde donc moi c'est
Ariane j'arrive du Bas-Rhin on est à peu
près à mi-chemin entre Strasbourg et
Colmar je vous le remontrerai tout à
l'heure juste pour je suis très contente
d'être là et de vous présenter la ferme
j'ai été
il y a deux trois ans maintenant
animatrice du réseau solvant Grand Est
je reviens en étant installé maraîchère
et j'en suis très fier du coup merci et
merci à Julien mon conjoint qui
travaille et grâce à qui moi je suis là
pour vous présenter le jardin
du coup voilà pour vous situer
la ferme à part on est donc grand est on
est dans le Piémont barinois pas du tout
dans la plaine du rite donc qui sont les
terres plus connues pour être maraîchère
nous on est vraiment au milieu du
vignoble sur la route des vins
et donc on est là où vous avez la petite
étoile ce petit jardin là pas loin de la
rivière entouré de quelques villages qui
sont
j'ai noté ça parce qu'on est très peu de
maraîchers dans le coin en fait voilà et
ça fait qu'on a quand même en vente
directe de débouches à nourrir et c'est
assez chouette pour nous
on est installé sur une surface totale
de un hectare 4 sur laquelle on avait
encore 4000 m² en 2022 avec la
spécificité d'être partie d'une friche
ce qui explique qu'on a des zones qui
sont voilà à adapter pour pour mettre en
culture et on est en train d'agrandir un
tout petit peu là et de défricher un
petit peu plus ce qui nous reste comme
place
et quand je dis défricher avec la
discussion qu'on a eu hier on défriche
pas de la grosse forêt pour la petite
histoire on est donc sur un lieu-dit qui
s'appelle chiracur c'était des prêts de
fauche jusque dans les années 70
qui ont été mis qui ont été abandonnés
et puis plus cultivés en fait à l'époque
où les familles sont passées en 100% 20
jusque dans les années 70 tout le monde
dans le village était en polyculture
élevage donc ils avaient leur champ de
betterave de patates de fautes les prêts
de fauche tout ça quand ils sont passés
en 100% en vignes ces zones là qui n'ont
pas été classées en AOC
ben en l'occurrence cette zone là est
repartie en friche parce que plus
entretenu quoi
et plus entretenu vous voyez le
parcellaire c'est un peu pour ça en fait
au cadastre on a pour un hectare 4 on a
une vingtaine de parcelles et une
dizaine de propriétaires beaucoup
d'indivisions là-dedans et s'explique la
difficulté d'entretien
donc tout est parti en 2017 d'un projet
commun entre un vigneron du village et
une entreprise adaptée qui s'appelle
tcherkov environnement avec qui on est
toujours associé qui est une entreprise
adaptée pour personne à reconnaissance
handicap et ils avaient l'envie de créer
un jardin maraîcher avec avec des
valeurs qui seraient de promotion de la
biodiversité une agriculture qui soit
belle et une belle production légumières
ensemble ils ont réuni tous les
propriétaires de parcelles et le projet
a été lancé
début 2019 avec une première partie de
défrichage
et le défrichage s'est fait en deux
étapes en fait c'est Julien mon conjoint
qui était salarié sur sur ce projet
pendant deux ans donc il a fait la mise
en place de tous ces jardins et moi je
les rejoins l'année dernière et on a
créé l'entreprise l'affaire ma part et
on devient exploitant sur le sur le lieu
voilà il y a eu covid au milieu qui a
fait des grosses baisses au niveau de
formation pour pour tout ce qui était
justement le public le public
d'insertion c'était compliqué il y avait
plus grand monde pour bosser sur le
jardin nous on cherchait à s'installer
il y avait besoin de pérenniser le
jardin donc on a créé la ferme à part et
quand on a l'occasion on forme du monde
sur le jardin c'est en train de
redémarrer la tout juste
voilà donc on en a fait cet endroit là
du coup pour vous montrer un petit peu
comment on part d'une friche parce que
c'est vrai qu'en sol vivant maintenant
on connaît bien les départs prairies je
sais pas si le départ friche s'est voué
être un futur mais je pense qu'il y a
quand même pas mal de terre à l'abandon
quand on est dans des zones où il y a
grosse pression foncière bah c'est ça
qu'on trouve quand on est hors cadre
aussi c'est pas si simple que ça de
débloquer des terres des terres
agricoles en tout cas nous on cherchait
pas 250 hectares et il y avait peu
d'options en face en tout cas
c'est de la friche principalement
prunellier qui avait tout regagné donc
c'était cette densité là de friche qu'il
a fallu sortir
et pour ça il y a eu du coup toute la
coupe toute la coupe de la friche qui a
été faite et on fait venir un broyeur
qui lui nous boit tout le bois et la
première partie par choix a été intégrée
au sol du coup ce même broyeur forestier
rien n'a été dessouché et le broyeur est
venu intégrer ça sur 30-40 cm dans le
sol alors c'est un côté très chouette
c'est qu'on a un stock de carbone qui
est en décomposition pour le moyen long
terme c'est un côté pas chouette du tout
c'est que ce broyeur là vous voyez la
taille des briques qui laissent bosser
dedans c'est très très complexe et du
coup la deuxième partie du jardin elle
on l'a uniquement broyée au petit
broyeur et on a fait des tas de broyat
qui sont en train de se composter
quelque part et ce sera c'est vachement
plus intéressant à bosser pour nous dans
l'immédiat
voilà c'est les deux étapes qui a eu et
donc février 2019 quand ils ont terminé
le 1er défrichage juste pour que vous
voyez on a maintenu les arbres
maintenant j'ai envie de les appeler les
remarquables parce que ils vont le
devenir mais les plus beaux arbres qui
étaient sur place du coup on a des
chaînes des hêtres on a un peu d'érable
de boulot et donc il y a certains nombre
d'arbres qui sont restés et on va
pouvoir voir ce qu'il y a de très bien
de bosser avec eux et puis les
inconvénients qu'il y a aussi
je vous ai mis juste pour avoir une idée
quand même parce que c'est un coup de
défricher et quand on est sur des
installations à bas coût faut aussi le
prendre en compte c'est soit du beaucoup
de temps de travail là en l'occurrence
vu qu'il y avait des équipes il y a
beaucoup qui a été défricher en manuel
mais c'est 500 heures de travail à peu
près j'ai essayé de calculer au nombre
de personnes qui avaient bossé
et puis ensuite la presta de broyage qui
a un certain coût aussi donc c'est des
choses à anticiper
est-ce que qu'est-ce que je
non je reviendrai sur le sujet de bosser
au pied des arbres peut-être après
petite problématique qu'on a nous c'est
l'eau parce que du coup on n'est pas sur
la grande nappe d'Alsace on a pas cette
chance là alors on attrape a priori la
nappe d'accompagnement de la rivière que
vous voulez vous avez vu tout à l'heure
et du coup on a un puits qui a été qui a
été creusé qui descend à 10 mètres de
profondeur et qui a par contre une
tendance à se tarir en été notamment
quand on a là les sécheresses qu'on a
donc on doit être très vigilant avec
l'eau et on essaye de gérer l'eau au
mieux
sachant qu'on est dans on est en
contrebas de la vigne
et donc en hiver on a trop d'eau et on
était on en a pas assez ce qui fait
qu'on a creusé ça ça a démarré 2020 on
avait fait un trou il y avait une pelle
qui était là on lui avait dit bah fait
un trou on va voir comment on arrive à
récupérer ce temps là en hiver et en
fait ça se tient plutôt bien un trou
qu'on n'a pas rendu hermét parce que
justement ce qu'on veut c'est que ce
soit poreux et que ça redistribue
lentement à défaut d'être une réserve
c'est un truc qui redistribue sur notre
jardin et qui repart au sol et comme ça
repart très bien et que très vite ça
reprend vie évidemment enfin et ça
reprend plein de vie les canards
sauvages sont venus dedans l'année
suivante bah du coup là cet hiver on
vient de l'agrandir sur la longueur pour
arriver à peu près à 250 mètres cubes
donc ça ça nous constitue une réserve
haute qui va qui va tamponner un petit
peu l'eau pendant toutes les périodes où
on en a besoin et puis on a fait une
toute petite retenue basse qui elle
récupère le trop-plein avant que ça
s'évacue dans les prés pour l'instant on
en fait pas forcément grand chose mais
pareil c'est un lieu où il y a pas mal
d'animaux qui viennent boire et à terme
on verra ce que ça donnera mais voilà
l'idée c'est de gérer le trodo en hiver
et pas assez en été et comment faire
avec ça quand on est dans des
problématiques directes d'eau quoi
juste pareil je trouve que c'est pas
simple de bosser comme ça mais mine de
rien cet été on a vu pas mal de
maraîcher nous autour de nous qui ont un
accès simple à l'eau très facile et d'un
coup c'est devenu compliqué et il savait
pas quoi faire en face de ça et en fait
nous c'est tellement notre quotidien
qu'on est presque on s'adapte assez bien
en fait à ces problèmes-là c'est pas
parfait n'empêche qu'on n'était pas dans
la panique quand il y avait plus d'eau
parce qu'on n'a pas eu un jour où on
ouvrait la vanne et ça coulait pas en
fait la vanne elle coule très peu de
base donc on est toujours en train de
calculer ça voilà je vous fais vite un
point sur nos sols je vais pas trop
m'attarder mais donc le gros avantage de
travailler sur ce qui était une friche
qui a donc été uniquement de la prière
il faut chez pendant historiquement
pendant très longtemps qui était reparti
en friche on part d'un seul qui est
quand même
très très chouette
avec des taux de matière organique qui
sont vraiment chouettes des cé-sur-es
incroyables beaucoup de enfin voilà on
était on était dans des sols qui
redevenaient forestiers qui sont
vraiment beaux par contre attention
notre sol il est très travailleur il
bosse beaucoup à digérer depuis quatre
ans et du coup nous on essaye quand même
de l'accompagner pour produire nos
légumes dessus c'est à dire que pour
l'instant tout ce qu'on apporte aussi en
matière c'est de la matière directement
disponible à nos légumes parce que lui
il est en train de manger tout ça et
voilà on sait qu'on a une belle réserve
et c'est magnifique et on essaye de
travailler avec lui là dessus
et donc voilà nos sols
j'ai creusé un peu j'ai pas creusé cet
été où il y avait plus personne dedans
j'ai creusé là juste avant de venir et
c'est un petit peu les sols qu'on va
avoir la photo du milieu c'est dans les
zones les plus argileuses et les plus
compliquées de nos sols et après il y
avait comme dans toute petit départ de
forêt des zones de clairière donc voilà
on a quand même quelque chose d'assez
chouette et puis les matières organiques
qu'on apporte nous qu'on voit descendre
et beaucoup beaucoup de vie dans nos
sols beaucoup plein de bestioles de
partout je passe mon temps à les
regarder
voilà retour sur les itinéraires
techniques qui sont un petit peu ceux
qu'on connaît maintenant tous en
sol vivant
on a standardisé nos blocs jardin à 15
ou 30 mètres pareil pour avoir toujours
du matériel qui soit utilisable de
partout pas avoir à chercher les choses
il y a eu beaucoup d'utilisation les
premières années là
comme on est toujours comme on est en
partenariat avec ça entreprises adaptées
qui fait aussi du paysagisme on avait
accès à leurs déchets de tonte et on a
pu utiliser beaucoup de
d'azote vides dispo c'est plus trop le
cas aujourd'hui mais c'est pas trop
grave maintenant on travaille beaucoup
avec du foin en paillage on apporte du
compost pour nos semis direct et puis
engrais vert dès qu'on peut cette année
c'est les premiers engrais verts qu'on
réussit vraiment très bien on est
content on a un bel automne et puis on a
eu l'opportunité de faire ça comme il
faut
deuxième avantage de bosser sous les
arbres ils nous font un
feuillage au sol tout seul la pour la
petite histoire si ça peut intéresser du
monde la première année on a essayé de
pailler nos planches avec les feuilles
on s'est dit tiens on va récupérer les
feuilles on va pas y aller les planches
et puis premier coup de vent tout pardon
les passe-pieds et en fait c'est
couillons il y a rien à faire
ils n'ont pas il les passe-pied tout
seul en fait donc on a toujours des
feuilles de chêne plein les papiers pas
d'en herbement dans les passe-pieds
parce qu'il y a des chaînes
c'est assez agréable
voilà on va beaucoup utiliser les bâches
pour pour gérer nos enerbements avant
implantation de culture aussi on aime
bien comme encore une fois on a peu
d'eau très souvent ce qu'on va faire
c'est qu'on va faire en sorte que le sol
soit mouillé alors soit on est
opportuniste avec les pluies soit on va
mouiller on va bâcher quelques jours
avant la plantation ce qui nous
maintient une belle humidité puis de
sous saturricules et ça donne ce que
vous avez là dans la main ce qui fait
que quand on vient pour planter c'est
juste merveilleux en fait on n'a pas
c'est toujours très chouette de
fonctionner comme ça on essaye de
maintenir cette humidité avant avant
plantation donc les bâches elles vont
être utilisées à ce moment-là elles vont
être utilisées
quand on a besoin de
de désherber et entre deux cultures en
été quand on n'arrive pas à y remettre
un engrais vert ben on va remettre une
bâche pour protéger un maximum
et on fait quelques cultures sous bâche
et courge mais sinon tout le reste c'est
plutôt dans le foin ou sur et ça fait
des beaux légumes voilà
du coup nos semis direct on fait sur
l'île compost avec un semoir monorant
terradonis
on a aussi la chance de faire toutes nos
pépinières nous-mêmes sauf bulbille et
poireaux pour l'instant qu'on achète en
arachi mais on est en train de réfléchir
à ça on travaille chez l'horticulteur du
village et c'est vraiment alors il faut
avoir de très bonnes conditions pour
faire soi-même ses plans parce que oui
c'est du temps et il faut les faire
correctement parce que quand on implante
son légume il faut qu'il soit bien par
contre ça a des énormes avantages
d'abord en coût et
aussi parce que ça nous permet de gérer
le moment où on va amener nos plans au
jardin et ça pour nous c'est primordial
c'est que on sait que à ce moment là on
veut le planter et c'est pas je le
reçois et je fais en fonction de ce que
j'ai eu quoi et ça fait qu'on amène des
choses au jardin qui sont en très bonne
santé et qui sont prêtes à partir
voilà qu'est-ce que d'autres les fausses
mis ça on le fait surtout sur carotte je
l'ai mis les fausses mis par bachage
sur carottes ça fonctionne plutôt bien
là je vous ai mis une photo avec les
rangs de carottes enlever on fait très
très peu de désherbages sur nos carottes
on fait nos fausses on fait on fait
notre semi de carotte on rebâche et on
va leur laisser le temps de germination
on observe et dès qu'on a les premiers
coaching les dons on débâche et on
laisse tout sortir et ça fait qu'on aura
quand même évité une grosse partie
d'adventice très franchement on des
arbres très très peu nos carottes quoi
voilà on utilise de plus en plus je vous
ai mis une autre photo en bas les
associations de culture là on avait fait
un semis direct d'épinard dans lequel on
est venu planter nos Chupa choï là
c'était à l'automne et en fait le temps
que le temps qu'on récolte nos
chupac-choï on laisse la place à
l'épinard de grandir et on vient
récolter notre épinard derrière et
c'était assez chouette et ça fait qu'on
a une belle couverture de sol sur
quelque chose qui était juste du semis
direct sur compost à la base
voilà gestion des ravageurs très
rapidement
filet anti-insectes régulation un
maximum les limaces c'est le seul truc
où on va s'autoriser de mettre de
lentilles Lima si vraiment il y a danger
pour la culture on observe quand même
depuis 4 ans qu'on en met de moins en
moins et qu'on sente moins de danger
même si elle elles sont là donc il y a
quand même quelque chose de chouette
dans la maximisation de la biodiversité
et de plus de plus mettre trop de choses
comme ça
et du coup la maximisation de la
biodiversité j'aurais très bien pu le
mettre au milieu puisqu'elle impacte
directement la santé des plantes
évidemment sur laquelle on bosse quand
même pas mal avec nos purins
fermentations et autres trucs nous-mêmes
et qui marche plutôt bien
voilà
matériel équipement très rapidement il y
a peu de matériel chez nous
on a on a que deux petits tunnels comme
ça en fraisiers qui font 4 mètres 50 sur
30 qui sont pas grands mais qui ont
l'avantage d'être déplaçable à deux
assez rapidement et donc le tunnel
primeur puis aubergine poivron qui est
là celui-là il a bougé d'une année sur
l'autre le tomate est restée deux ans on
va le déplacer cette année
on a pas beaucoup de place mais on fait
nos rotations comme ça c'est eux qui
bougent quoi voilà cette année on
s'installe une chambre froide pour nous
ça va être un gros plus parce qu'on a
commencé on n'avait pas de quoi stocker
du coup l'année dernière on n'a pas pu
anticiper de tenir un hiver complet la
cette année on peut le faire donc on va
pouvoir continuer de commercialiser sur
l'hiver avec tout ça
et juste pour quelques chiffres donc
voilà j'ai mis 1,5 UTH
nous on n'est pas au 35 heures sur notre
sur notre jardin le virgule 5 c'est moi
parce que je suis aussi
je travaille moins d'un mi-temps
maintenant mais je suis aussi ouvrière
dans les vignes c'était le temps de
l'installation pour avoir un complément
de revenu ça fait quand même que je
cumule de boulot qui sont physiquement
intéressant
et puis en fait le virgule 5 dans la
réalité enfin on fait énormément
d'heures il faudrait que je fasse le
calcul exact mais on fait énormément
d'heures tous les deux officiellement
1,5 sur le jardin de distribution de
légumes par semaine et quatre
restaurants qu'on livre dans un rayon
très très petit donc c'est chouette pour
nous
voilà on a tous les deux touchés des
aides à l'installation moi la DGA et
Julien qui a plus de 40 ans c'était les
aides région donc ça nous permet aussi
de nous lancer tranquillement en prenant
le temps de faire les choses
et voilà je vous ai mis vite fait des
chiffres réalisés sachant que la
c'est des chiffres comptables en le
réaliser de vente de légumes réels
l'année dernière c'était 30000 euros là
c'est des produits comptables 30000
euros sur 38 semaines ça nous fait quand
même un équivalent de plus de 50 paniers
semaine et on était assez content de les
avoir sortis sur une première année sur
4000 mètres carrés quoi
voilà et puis sinon juste pour terminer
la ferme part c'est aussi de
l'implication dans le local donc moi
j'étais dans le temps animatrice du
réseau Grand Est je suis revenue au
bureau cette année
on a une chouette équipe qui qui essaye
de faire plein de choses aussi donc
c'est bien on est rentré dans le gi2e du
coup de début 2022 là cette année
on a aussi alors ça c'est pas
directement lié à mSv mais mSv en fait
partie un groupe gag qui est le groupe
graine à graines on est une quinzaine de
maraîchers là sur sur la région a essayé
de s'autonomiser dans la production de
semences et donc on apprend à produire
un maximum nos semences et à pouvoir les
partager et à gagner en diversité
génétique pas juste faire chez soi et
voilà et puis voilà on est au milieu de
les autres projets on est au milieu de
vignerons et on essaye de faire un max
sur la vie locale au village et donc
depuis cette année on fait nos patates
dans les parcelles disponibles en fait
les parcelles qui ont été arrachés et on
le fait dans le commun du coup on
travaille main dans la main avec le
vigneron corps a mis sa parcelle à dispo
des collègues qui sont en traction et
c'est des choses qui se font dans le
partage et qui participeront à deux à de
belles dynamiques donc on le fait
évidemment et c'est chouette d'avoir
tout ça
et voilà je vous remercie pour votre
attention
[Applaudissements]

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