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De Triple Performance
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février 24, 2023 +
Les Systèmes de culture sous Couverture Végétale en zone d'élevage divagant, Oumarou Balarabé +
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Vidéos
- Ver de Terre Production (2023- … Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2023-02-24) - User:Oumarou Balarabé - Durée : 25 minutes </br> </br> </br> </br> Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier .</br> Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=aXs59o8AoZc </br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> diffusion du savoir formation agricole </br>accompagnement prestation vidéo vers de </br>terre Production s'engage pour la </br>transition agroécologique </br>donc on va essayer de récapituler plutôt </br>le process par où on est passé qu'est-ce </br>qu'on a pu faire facilement qu'est-ce </br>qu'on a fait avec beaucoup plus de </br>difficultés et les perspectives c'est un </br>petit peu ça le sens de notre</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> présentation en hommage à Lucien et à </br>Hubert qui porte surtout sur le </br>développement des CV en zone d'élevage </br>on va vous expliquer pourquoi l'élevage </br>des wagons a un contexte un petit peu </br>plus contraignant que les autres </br>contextes </br>le il y a une présentation en trois </br>étapes avec d'abord le contexte mais </br>aussi </br>la position entre les innovations </br>techniques et organisationnelles et dire </br>dans quelle mesure est-ce qu'on est dans </br>un contexte un petit peu comme au Laos </br>ou l'innovation organisationnelle peut </br>être aussi si non plus important que </br>l'innovation technique et puis on va on </br>va se focaliser sur les points </br>importants à prendre en compte quand on </br>veut développer des systèmes dans un </br>contexte d'élevage d'élevage </br>contraignant en fait c'est la différence </br>un petit peu avec ce qui va se passer à </br>Mada c'est que il y a un élevage mais il </br>a pas le même niveau de contraintes et </br>c'est ça qu'on va on va développer dans </br>la suite quels sont les étapes qui ont </br>conduit vers les SV un petit peu on va </br>dire en Afrique de l'Ouest et du Centre </br>c'est-à-dire dans dans cette savane </br>cotonnière où il y a des systèmes de </br>culture à la fois basé sur des </br>et des céréales pluvieuses mais aussi en </br>rotation avec du coton et d'autres </br> légumineuses donc les systèmes de </br>culture sont un petit peu appauvris </br>sur les zones pluviales sur les zones </br>cultivées en saison de pluie donc on a </br>un petit peu un petit peu de céréales ça </br>va dépendre de la zone mais beaucoup </br>plus du cotonnier et ce qu'on a la </br>capitalisation qui a été faite c'est </br>entre deux parcours systématiquement le </br>parcours camerounais qui s'est fait </br>entre 2002 et 2012 et puis l'expérience </br>béninoise un petit peu été </br>l'aboutissement conceptuel de tout le </br>processus et ça va être comme ça que ça </br>va être ça va être présenté alors c'est </br>cette photo en fait elle me marque parce </br>que on a toujours l'impression que en </br>zone d'élevage ou on a que trois quatre </br>mois de pluie </br>ça peut être pas très utile ça peut être </br>pas très impactant les SV mais en fait </br>cette photo montre tout ce qu'il faut </br>tout ce qu'il faut comprendre en premier </br>plan vous avez un contenu normal avec </br>sur sol nu avec des buts et avec une </br>production qui peut être équivalent ou </br>moins important que à l'arrière-plan sur </br>une parcelle avec un CV et CV vous avez </br>un seul couvert un cotonnier encore vert </br>alors que les pluies se sont arrêtés un </br>petit peu plus de capsules de cotonie </br>donc c'est c'est tout ça le le l'impact </br>des SLV en zone de en zone cotonnière et </br>surtout sur le coton on agit à la fois </br>sur le rendement du cotonnier mais pas </br>tout le temps mais on agit surtout sur </br>la gestion de la fertilité des sols et </br>c'est un élément à bien noté c'est quels </br>sont les composants d'innovation </br>technique c'est ce qu'on a mis ici dans </br>tout ce qui est innovation technique </br>c'est c'est les prototypes de système de </br>culture créé on peut en avoir de </br>plusieurs générations donc là on vous </br>les a un petit peu récapituler en disant </br>il y a des systèmes de première </br>génération on garde la rotation </br>habituellement faite par l'agriculteur </br>et on introduit une plante de couverture </br>dans le sens de on essaie de faire jouer </br>les trois les trois principes généraux </br>des SV sans faire une grosse </br>modification donc on a la deuxième on a </br>la deuxième génération de système créé </br>où on va aller plus loin en modifiant la </br>rotation donc vous comprenez quand </br>modifiant la rotation on se retrouve </br>dans des dans des des </br>dynamiques un peu plus complexes et </br>difficiles à en termes de la population </br>on peut aller plus loin en s'adaptant à </br>une contrainte nouvelle de type accès </br>aux intrants ou bien dispositif </br>d'encadrement ou qualité de de de des </br>agents donc ça ça relève de la troisième </br>étape et en fait c'est comme ça que la </br>l'innovation technique elle est elle est </br>conçu donc on part d'abord en </br>maintenance que les agriculteurs font on </br>l'habille en CV et puis on va à quelque </br>chose on va avec quelque chose </br>d'optimalement </br>plus rentable c'est à dire soit en </br>termes de gestion de fertilité de </br>rendement ou autre puis après on peut on </br>se limite pas on ouvre toutes les </br>frontières et on essaye d'aller et de </br>répondre spécifiquement aux besoins des </br>exploitations et des contextes c'est </br>comme ça que l'innovation technique a </br>été faite alors que l'innovation </br>organisationnelle elle tourne autour de </br>l'exploitation du terroir de la joie où </br>on a des contraintes qui sont </br>spécifiques à l'échelle du terroir de la </br>joie on a des contraintes liées à la </br>divagation des animaux comme on l'a dit </br>alors qu'à l'échelle de l'exploitation </br>agricole on a une contrainte spécifique </br>aux petites agriculture à la petite </br>agriculture c'est à dire en terme de </br>accès aux ressources financières pour </br>l'exploitant accès aux intrants et accès </br>à et contraintes foncière donc il faut </br>aborder ces deux niveaux de contraintes </br>donc les contraintes liées à </br>l'exploitation les contraintes liées au </br>territoire en même temps qu'on conçoit </br>le système si on conçoit le système </br>avant de revenir sur ces contraintes </br>organisationnelles on va se retrouver en </br>train de reprendre le travail à la femme </br>à la fin de la phase projet alors qu'en </br>réalité dès le départ il faut il faut </br>imbriquer les deux niveaux de </br>composantes pour essayer d'accéder un </br>petit peu plus vite à la population et </br>voilà ce que ça nous donne vous allez </br>voir qu'on va on va vous présenter des </br>rapidement des photos et ce qu'on va ce </br>qu'on va mettre en avant c'est le fait </br>que vous avez les contraintes qui sont </br>dites climatiques donc les contraintes </br>de sol de pluie et tout le reste qu'on </br>ne peut pas faire varier et on voulait </br>montrer ici en vous disant que sur un an </br>on peut concevoir des systèmes qui </br>soient un petit peu plus complexe mais </br>arrête général dans les savants dans les </br>savants d'élevage on a plus une rotation </br>sur deux ans ou sur trois pas plus </br>compliqué avec une seule culture chaque </br>année parce que quatre mois de saison </br>depuis vous ne pouvez que faire mieux </br>sur les parcelles pluviales c'est-à-dire </br>qu'on est en agriculture sans irrigation </br>et on n'est pas sur un bas-fond donc </br>arrête générale on a une rotation sur </br>deux ans et ça nous donne une année de </br>céréales où on essaye d'associer une </br>plante de couverture le choix de cette </br>plante de couverture s'adapte sur les </br>les volontés et les contraintes de </br>l'exploitation donc vous avez là sur </br>l'image à gauche une une gramini qui </br>peut être très contraignante qu'on </br>choisit d'associer plus à du sorgo qui </br>est moins exigeant alors qu'à droite on </br>a une légumineuse c'est le choix qui est </br>assez souvent recommandé parce que il y </br>a moins de moins de moins de concurrence </br>avec avec la avec la culture et puis </br>après vous pouvez aller à quelque chose </br>de plus complexe la légumineuse elle </br>peut être empreinte tout à l'heure vous </br>avez vu qu'on avait une faute à lèvre </br>qui était un légumeineuse érigé cette </br>stratégie facile à contrôler dans le </br>dans le dans l'assolement alors que là </br>vous avez une légumineuse rampante qui </br>peut vous bouffer tout votre céréales si </br>vous l'avez pas récolté plutôt et quel </br>que soit la céréale la pente de culture </br>que vous associez à la céréale vous vous </br>retrouvez en deuxième année avec une un </br>cotonnier sur couverture c'est quoi la </br>couverture c'est les résidus de maïs ou </br>de sorgho c'est-à-dire la culture la </br>céréale principale puis les résidus de </br>la plante de couverture qui couvre le </br>sol afin de permettre que le contenu </br>soit soit conduit sur couvert végétal </br>donc en gros pour résumer c'est que et </br>pour revenir au principe généraux vous </br>avez une culture qui permet de qui une </br>culture qui reçoit plus une </br>je vais dire une couverture vivante </br>c'est à dire qu'il reçoit l'impact de </br>l'association et vous avez un cotonnier </br>modèle qui profite de cet impact de </br>cette association la première année pour </br>essayer de restituer tout ce qui lui a </br>été tout ce qui a été apporté au sol </br>l'année d'avant donc rotation de 2 ans </br>rotation classiques classiques c'est ce </br>que faisait les agriculteurs les </br>agriculteurs habituellement donc vous </br>voyez ce que ça va vous donner donc sur </br>l'image en haut à droite vous avez un </br>cotonnier qui est tout une parcelle qui </br>est tout le temps labouré avec les mêmes </br>rotations sur deux ans en céréales coton </br>céréales coton et avec le temps ce que </br>ça donne c'est que sur la parcelle le </br>droit que vous avez un sol complètement </br>érodé à droite en bas alors que à gauche </br>vous êtes en train de reconstituer ce </br>sol et donc plus la fertilité elle monte </br>et plus le rendement du cotonnier en bas </br>à gauche à gauche aussi il monte plein </br>d'images comme ça ou on peut le faire </br>donc ça c'était ce qu'on a appelé la </br>avec le sien et les séries de première </br>génération on n'a pas fait un gros </br>bouleversement des pratiques des </br>agriculteurs et là on essaie d'arriver à </br>des choses un peu plus complexes donc là </br>sur un an et pourquoi sur un an c'est </br>parce que en deux ans il vous faut faire </br>une association entre une céréale et une </br>plante de couverture et réussir à </br>préserver à l'intérieur saison </br>coupe la biomasse pour pouvoir faire du </br>cotonnier Paillet en fait il y a 4 mois </br>4 à 5 mois de pluie et 7 mois de saison </br>sèche c'est pas gagné avec un élevage </br>des vacances donc on a conçu des SCV de </br>seconde génération avec sur une même </br>année à la fois de la production de de </br>couvertures de la production de biomasse </br>et de la culture donc ça donne un peu </br>c'est un petit peu ce que vous voyez </br>donc une céréale installée en dérobée un </br>peu un petit peu avant la campagne à </br>partir de première pluie et puis du </br>cotonnier qui est installé un petit peu </br>en retard sur les résidus là au sol sur </br>les résidus du de la céréale qui avait </br>été installé en dérobé juste pour </br>produire la biomasse et un cotonnier qui </br>poursuit son cycle même comme il a eu 30 </br>jours de retard ce qui peut être fatale </br>normalement un cotonnier mais en raison </br>de la de la couverture du sol il réussit </br>à boucler son cycle et à donner un </br>rendement équivalent à un cotonnier on </br>va dire conventionnel donc en gros on </br>est passé à d'autres étapes où on essaie </br>de contrôler la divagation du bétail en </br>produisant la même année et la plante de </br>couverture et le cotonnier et c'est un </br>des très ajustements techniques de la </br>création d'un système c'est à dire qu'au </br>lieu de de faire autre chose </br>c'est-à-dire de travailler à l'échelle </br>des terroir on travaille sur le </br>technique et on essaie de trouver une </br>solution qui tienne à la parcelle mais </br>ces solutions que vous l'avez bien </br>imaginé on peut les appliquer que </br>lorsqu'on se retrouve dans les contextes </br>pour la saison des pluies et beaucoup </br>plus proche de 5 mois de pluie que des </br>quatre mois au nord des zones de </br>divagation et et de la même manière on </br>conçoit notre système on varie en </br>introduisant des plantes des plantes </br>fourragères et tout le reste et ça c'est </br>toute la dimension technique de la </br>conception des SAV qui a été faite les 5 </br>premières années du projet au nord </br>Cameroun et ça a été complété on va dire </br>un petit peu plus récemment au niveau du </br>projet Tasco parce que quand on a </br>démarré le projet au Bénin on était </br>exactement dans le même contexte les </br>mêmes contraintes climatiques les mêmes </br>contraintes que de logique donc on a </br>refait la même chose en rajoutant une </br>autre dimension c'est la dimension de de </br>mécanisation parce qu'en réalité la </br>composante technique c'est pas que la </br>composante économique mais c'est aussi </br>la composante de gestion des systèmes </br>avec la mécanisation parce qu'en réalité </br>à partir du moment où vous changez les </br>pratiques c'est parce que les gens vont </br>vous suivre parce que l'apprentissage </br>est peut être plus ou moins long et donc </br>c'est au Bénin qu'on a qu'on a bouclé </br>comme on va comment je vais dire qu'on a </br>bouclé la boucle de l'innovation </br>technique en allant jusqu'au bout de la </br>conception des de de système en </br>rajoutant cette dimension mécanisation </br>qui permettent de semer des plantes que </br>les agriculteurs ne connaissent pas de </br>semer à des dates où on n'avait pas </br>l'habitude de semer et de semer dans des </br>contextes c'est à dire avec des plans de </br>couverture où on n'était pas habitués à </br>semer sinon on allait avoir de très </br>mauvais résultats donc c'est la </br>composante mécanisation qui permet à la </br>fois de mécaniser des systèmes SV mais </br>aussi de réduire tout l'impact de </br>l'érosion que que l'on appelle </br>d'habitude quand on faisait de la </br>mauvaise mécanisation quand on faisait </br>de la du labour à tout bas c'est une </br>mécanisation qui est qui est ciblée sur </br>l'implantation des cultures sur la </br>gestion des paysages mais qui nous </br>permettent de compenser l'absence de </br>l'amour l'absence de butage et de tout </br>le reste donc la boucle aura été vous </br>plaît au Bénin et donc en termes </br>d'innovation technique ça ça y est donc </br>on l'avait dit c'est plus les </br>innovations techniques c'est plus pour </br>répondre au contrainte climatiques et et </br>agronomique en prenant en compte les </br>besoins de et les contraintes de </br>l'exploitation maintenant qu'est-ce que </br>tu fais la particularité des systèmes </br>d'élevage du vagin c'est premièrement on </br>a des enjeux qui sont complètement </br>différents enjeux très important c'est </br>le niveau d'interaction entre l'élevage </br>et les SV surtout en ce qui concerne la </br>gestion de la biomasse qu'est-ce qu'on </br>choisit de produire comme biomasse </br>quelle quantité va être générée par le </br>système NCV et comment on arrive à gérer </br>cette biomasse c'est-à-dire comment on </br>la répartit entre l'élevage qui a besoin </br>de biomasse et l'agriculture qui en a </br>besoin cette question elle peut être un </br>petit peu complexe parce que il y a des </br>sous questions ça c'est les travaux de </br>Krishna qui l'ont montré c'est de </br>choisir la quantité de biomasse la </br>quantité de biomasse va dépendre du </br>choix de la plante de couverture et </br>finalement de sa gestion est-ce qu'on </br>l'affectueuse ou pas en réalité ça va </br>dépendre de quelle est la valeur pour </br>agir et finalement de qu'est-ce qu'on </br>peut prélever </br>tout en maintenant un niveau de </br>production suffisant un nouvel </br>couverture suffisant du sol donc on a </br>des questions comme ça qu'on se pose en </br>système d'élevage du vagin du coup ça </br>fait que le choix de la plante de </br>couverture doit être raisonnée le choix </br>de la culture doit être raisonné la </br>logique de la seulement doit être </br>résonné c'était le premier challenge à </br>prendre en compte le deuxième le </br>deuxième challenge c'est il faut pas </br>introduire les les semis le semis direct </br>pour avoir un impact négatif des SV et </br>donc dans le choix de système technique </br>il faut plus insister sur le un impact </br>positif de l'élevage et et c'est surtout </br>en faisant un raisonnement en termes de </br>biomasse fourragère de gestion et de </br>retour de des animaux en termes de </br>furieux de fumier afin que le SV et le </br>et l'élevage soit compatible parce que </br>c'est la base si c'est pas compatible on </br>met le feu dans la savane il vaut mieux </br>s'assurer qu'on choisit le système qui </br>se peuvent être le plus compatible même </br>si on en prend d'autres qui peuvent être </br>performants donc c'est c'est c'est </br>l'enjeu numéro 3 c'est comment bonifier </br>l'élevage et en faire un levier de Sv il </br>faut que pour que les séries puissent </br>progresser il faut que l'élevage ne soit </br>pas négativement impactés et ça il y a </br>eu beaucoup de travaux qui ont montré </br>que dans la sélection dans le screening </br>des des systèmes techniques on raisonne </br>sur la base de de la de la composition </br>des exploitations de l'organisation du </br>terroir pour accompagner tout le monde </br>s'il y a beaucoup de détails il faut des </br>zones de pâturage il faut densifier ses </br>ondes de pâturage s'il y a beaucoup </br>d'élevage au sein des exploitations il </br>faut appuyer l'exploitant à produire du </br>fourrage parce que sinon on va jamais </br>faire le la transition agroécologique et </br>ça fait des spécificités et on a sorti </br>ici les trois enjeux de Sv en zone </br>d'élevage du matin en gros on a on a on </br>a des questions de trades qui sont </br>abordés toujours au niveau de la </br>biomasse qu'est-ce qu'on exporte et </br>qu'est-ce qu'on laisse au sol mais ce </br>qu'on peut retenir c'est que </br>techniquement il est possible d'intégrer </br>les SV l'élevage et </br>économiquement ça peut aussi être </br>rentable à condition qu'on sache ce </br>qu'on ce qu'on peut faire il y a pas de </br>compatibilité il y a un petit peu plus </br>de réflexion il y a un petit peu plus </br>d' organisation du travail et un petit </br>peu plus de dimensionnement des </br>composants de recherche techniques et </br>organisationnels mais les deux sont </br>compatibles au début c'est juste pour </br>rappeler qu'au début on avait une </br>première solution qui était celle que </br>celle d'installer les haies vives afin </br>de protéger contre l'éleva l'élevage du </br>vacances c'était pas ce qu'il fallait </br>faire donc il y a plusieurs et alors </br>après on s'est rendu compte que non il </br>faut impliquer les populations les </br>amener à dire comment ils voient leurs </br>terroir comment ils voient leur élevage </br>et comment est-ce qu'il pense que cet </br>élevage peut progresser donc c'est c'est </br>les aspects de réflexion de concertation </br>au sein de terroirs de la joie comme ça </br>a été développé par par Florent tout à </br>l'heure avec des entrées qui sont </br>spécifiques à l'Afrique à l'Afrique de </br>savane en fait il faut aborder les </br>questions de feu de brousse parce que la </br>biomasse en fait on s'est rendu compte </br>que il y en a 40 ou 50% qu'on perd plus </br>par les feux il y a les questions de </br>gespace de gestion de l'espace pour dire </br>aux animaux où il reste pendant qu'on </br>veut faire de la couverture il y a des </br>questions de transfert de fertilité </br>c'est celle de savoir comment on fait </br>pour profiter de la présence de </br>l'élevage et bon les systèmes les </br>systèmes de culture de la gestion de la </br>fertilité des sols ça c'est ça c'est une </br>autre entrée et elle est plus elle est </br>plus et les préférable aux autres </br>entrées donc en fait ça part par ça ça </br>utilise ça mobilise des outils de </br>cartographie des outils de cartographie </br>participative avec des éleveurs qui vont </br>faire une représentation de leur de leur </br>tiroir les agriculteurs qui vont faire </br>la même chose afin qu'on arrive à une </br>autre nouvelle répartition de l'espace à </br>la définition de nouvelles règles parce </br>que désormais on va avoir un terroir qui </br>est compartimenté avec des espaces ou </br>les animaux ont accès et d'autres ils </br>n'ont pas accès donc forcément il y a </br>des changements de pratique c'est pour </br>ça qu'il faut cette carte graphie là et </br>et aussi il y a cette perspective de </br>mobiliser de nouveaux outils des jeux de </br>rôle pour amener de manière pédagogique </br>l'ensemble des acteurs du terroir à </br>comprendre aussi bien les acteurs qui </br>qui font de l'agriculture ou de </br>l'élevage que les chefs traditionnels </br>pour comprendre quel est le nouveau rôle </br>qu'on attend de est-ce que c'est c'est </br>pas plus un rôle d'animateur est-ce que </br>c'est pas un rôle d'arbitre est-ce que </br>c'est un rôle de sanctionneur donc il y </br>a des nouveaux outils de je dois qui </br>n'existait pas qu'on aurait bien voulu </br>découvrir mais on en parlait déjà avec </br>Lucien il y a de cela une vingtaine </br>d'années maintenant ils existent on peut </br>les mobiliser on peut avancer on peut </br>faire un transfert de compétence et donc </br>ça ça nous range dans le dans de </br>nouvelles dynamiques d'ingénierie de la </br>concertation et les en Asie du Sud-Est </br>ils ont démarré avec nous avec avant </br>nous on a on a pris la la suite de tout </br>ce qui se fait là-bas et on commence à </br>développer en rappelant qu'on est dans </br>un contexte où il y a des contraintes </br>liées à l'agriculture des contraintes </br>techniques parce que le niveau de </br>mécanisation n'est pas le même le niveau </br>d'innovation technique n'est pas le même </br>en Asie du Sud-Est et et on a encore un </br>contexte socio-culturel qui peut être </br>plus rigide d'ailleurs et donc on essaie </br>d'avancer petit à petit en se disant que </br>l'élevage oui c'est les SV en zone </br>d'élevage ça peut être un changement de </br>paradigme mais il faut forcément y aller </br>parce qu'il y a la démographie qui va </br>venir et puis il y a aussi la fertilité </br>des sols qu'il faut gérer et nous ce </br>qu'on a dit c'est un petit peu ce </br>parcours on a démarré c'est que il faut </br>avoir une entrée on veut gérer </br>de la concertation à la c'est à dire que </br>on a en classe une des innovations </br>simples la classe de des innovations qui </br>nécessitent une organisation spécifique </br>mais spécifique à l'exploitant et puis </br>une classe 3 qui nécessite une </br>organisation et une concertation à </br>l'échelle de terroir de la joie en </br>considérant l'ensemble des acteurs et ça </br>nous fait une phase d'apprentissage et </br>de diffusion progressive où on parle des </br>trucs sympas à faire accepter aux </br>agricultures on va des trucs un peu plus </br>complexes et puis les SV c'est </br>l'aboutissement c'est la consécration de </br>l'ensemble de du travail d'innovation </br>technique et d'innovation </br>institutionnelle et ça y va </br>progressivement mais ça y va et ça </br>réussit certainement donc l'élevage </br>n'est pas un contrainte élevage plutôt </br>peut être un levier de développement des </br>SV et c'est ce que l'expérience des 20 </br>ans développée avec Lucien nous a permis </br>de de mettre en évidence moi toute ma </br>toute première mission c'était avec uber </br>et la dernière que j'ai faite avec le </br>sien je me rappelle plus car mais toutes </br>les missions de Lucien c'était et </br>c'était une expérience formidable </br>c'était un apprentissage que </br>Lucien il était parce que c'était le </br>seul qui arrive à prendre quelque chose </br>nous agriculteurs c'est c'est par là que </br>je vais terminer je veux dire merci à </br>tout le monde merci à toute </br>l'organisation à toute l'équipe </br>d'organisation et on est prêt à prendre </br>quelques questions s'il y a encore du </br>temps merci </br>de retard on va prendre quand même le </br>temps quelques questions peut-être moi </br>une question d'avoir peut-être que tu </br>nous précise ton parcours parce que tu </br>as commencé </br>avec une position et puis tu es </br>maintenant dans une autre situation donc </br>c'est aussi intéressant de voir comment </br>tu as pu évoluer à ce niveau là </br>oui oui Olivier en fait moi j'ai </br>commencé en fait ton cadre de projet </br>donc j'étais ingénieur de ingénieur de </br>terrain on travaille sur le terrain et </br>on essaie de développer les systèmes </br>tranquillement concevait modifier on </br>s'amusait avec les agriculteurs et puis </br>on s'est rendu compte qu'il y a d'autres </br>qui avaient d'autres contraintes donc du </br>coup ma carrière en fait reflète un </br>petit peu le l'ensemble du processus de </br>Monsieur arrêté sur les questions </br>agronomiques je suis reparti refaire des </br>travaux de recherche sur des questions </br>de concertation de gestion du sol </br>collectif du sol et tout et puis je suis </br>revenu plutôt comme chercheur donc en </br>fait il y a une deuxième phase de mon de </br>mon parcours où je suis plus chercheur </br>et je ne suis plus agronome et je </br>profite un petit peu de mon expérience </br>agronomie mais je suis plus chercheur en </br>socio-économie en constatation en </br>développement </br>des contextes d'appropriation des SV </br>donc c'est ça le changement et dans les </br>deux et dans les deux phases de ma de ma </br>carrière c'est pareil j'ai toujours eu </br>Lucien à la fois dans mon apprentissage </br>un maximum de terrain en tant </br>qu'ingénieur et puis après dans la phase </br>de chercheurs </br>et puis tu as eu la chance aussi au </br>Cameroun d'avoir l'appui de Lucien et de </br>Hubert les deux venaient régulièrement </br>quand on pouvait pas sauter l'autre qui </br>venait donc c'était </br>absolument c'était c'était vas-y </br>c'était l'émission de Lucien et Hubert </br>en Afrique c'était le dispositif de </br>suivi évaluation des projets quoi c'est </br>quand il passait qu'on se rendait compte </br>que ce qu'on avait fait était bon il </br>était pas suffisamment bon par rapport à </br>l'avant dernier on n'avait pas progressé </br>donc c'était un petit peu les moments </br>d'évaluation la campagne c'est ça </br>pourrait être stressant et tout mais </br>c'était des moments d'apprentissage </br>formidable </br>merci bien je vais répondre à un </br>commentaire de Patrick sécher bonjour </br>Patrick c'est dommage qu'on parle pas </br>des expérimentations menées pendant 15 </br>ans sur les hauts d'ouest de la Réunion </br>la journée déjà bien bien chargée mais </br>comme je disais </br>on va pas s'arrêter là et donc on compte </br>bien faire </br>une deuxième au moins 2e hommage et et </br>on intégrera plus de plus de situations </br>en ce moment-là puis il y a des </br>questions plus sur le sur le charbon qui </br>se décompose plus ou moins vite qu'une </br>litière c'est pas vraiment des voies </br>qu'on utilise sur sur ces charbons enfin </br>donc on va on va peut-être passer on </br>demande si ça se décompose plus vite au </br>moins vite qu'une litière les biochards </br>se décomposent beaucoup plus doucement </br>c'est un moyen de stocker du carbone </br>stable dans les sols mais pas forcément </br>très bon niveau au niveau agronomique </br>par rapport au système qu'on cherche à </br>construire </br>voilà </br>et puis j'ai des questions qui arrivent </br>là une culture sans clôture au Sahel une </br>zone ou 80% des agriculteurs sont </br>éleverses c'est la mort dans le film </br>assuré non la Grande muraille verte en </br>elle triste exemple alors je sais pas </br>on sait justement ça on essaie de lutter </br>contre ça enfin de ne pas arriver à ce </br>genre de situation </br>mais oui oui c'est ça c'est exactement </br>ce que les gens pensent mais en fait la </br>clôture elle va pas être forcément une </br>barrière physique et on met en place des </br>dispositifs de concertation et donc la </br>clôture elle va être psychologique elle </br>va être organisationnelle elle va être </br>ensemble de règles oui il faut envisager </br>que en fait les projets et CV de départ </br>deviennent des projets de de gestion </br>concerté des ressources en sol et donc </br>on a des terroirs autour desquels c'est </br>ça le principe du projet au Bénin c'est </br>qu'en fait la concertation on fait un </br>plan d'occupation des sols vous pouvez </br>avoir des espaces de pâturage des </br>espaces tampons où on peut avoir de </br>l'élevage et de l'agriculture et des </br>espaces agricoles avec conservation </br>stricto sensuelle oui c'est des clôtures </br>mais c'est des clôtures virtuelles ça </br>prend le temps qu'il faut pour expliquer </br>à chacun mais après tout le monde arrive </br>à le comprendre parce que on met en </br>place des sanctions on met en place un </br>accompagnement c'est plus durable </br>d'avoir ces </br>barrières virtuelles que d'avoir des </br>clôtures dans dans des contextes où les </br>exploit elles font pas 50 écrans elles </br>vont faire un hectare et demi deux </br>hectares et c'est pas la même chose donc </br>en gros oui le Sahel est en train de se </br>clôturer mais pas pas avec des barrières </br>physiques et finalement on peut faire </br>autre chose pas forcément les SV mais on </br>arrive à gérer déjà durablement les la </br>fertilité juste parce que on a fait </br>cette concertation au préalable et ça </br>veut dire qu'on a induit à partir de </br>notre technique on a Inuit une dynamique </br>positive </br>un grand merci
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