Tomate sur couverts permanents 2 - François Mulet - juin 2023 - Les serres de Marcel

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Vidéos - Ver de Terre production (2023-08-14) - François Mulet - Durée : 135 minutes

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Cette vidéo a été réalisé à l'occasion d'une visite des Serres de Marcel en Juin 2023


Une deuxième journée de restitution des essais de culture d'été sur couvert permanent aux serres de Marcel, 16 Le Renoulet, 27240 Mesnils-sur-Iton est organisée le lundi 21 août à 9h.


Pour s'inscrire :


https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSec_d8KnTWTiJwrcbHkBDAJfcWicWR7ltqdGJu62XMyEKbi7A/viewform?pli=1


Un dispositif d'essai de 1000 m² comprenant une cinquantaine de modalités de couverts et de cultures différentes a été mis en place en 2022 aux Serres de Marcel sur tomates et concombre.

Les résultats ayant été satisfaisant la plupart des cultures d'été ont été installé sur couverts permanents pour la saison 2023 et le dispositif d'essai va faire l'objet d'une campagne de mesure importante en 2023 pour mieux comprendre l'impact des couverts sur le sol, la physiologie de la plante et le l'autofertilité des systèmes.

Les cultures sous couverts permanents, encore peu développé en production légumière, permettent une augmentation importante de la biodiversité et de la photosynthèse globale du système.

La production de biomasse par les couverts permanents doit permettre de construire des systèmes avec des capacités d'auto fertilité et de résilience proches des écosystèmes naturels et permettre à terme de se passer d’intrant en matière organique et de fertilisant sur de

nombreuses cultures.


Nous avons le plaisir de vous proposer aujourd'hui une deuxième vidéo de présentation du dispositif d'essai mis en place aux Serres de Marcel avec François Mulet.


Pourquoi Marcel .....? Parce que Marcel Bouché évidement....Merci Marcel !!!

https://www.verdeterreprod.fr/publications-de-marcel-bouche/


Plus d'informations sur les Serres de Marcel :

https://boutique.serresdemarcel.fr/

https://www.facebook.com/people/Serres-de-Marcel/100020514187385/

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
merci merci
[Applaudissements]
donc bienvenue aux serres de Marcel
donc nous allons visiter quatre serres
aujourd'hui
sur lesquels il y a des essais et des

Afficher la suite

productions puisque aujourd'hui on est

plus dans la phase d'été on éclaire
carrément dans la phase production il y
a un certain nombre de choses qui
fonctionnent très bien encore quelques
petits soucis résiduels et donc on va
faire un peu le point sur tout ça
aujourd'hui
donc cette journée vous est proposé
évidemment par les serres de Marcel
avec le soutien de ver de terre
production et de maraîchère solvant en
Normandie
avec le soutien de la région puisque
nous avons des obtenu des financements
pour développer des recherches et
l'expérimentation en couvert permanent
de la région Normandie donc pour refaire
un petit peu l'historique agronomique du
pourquoi du comment on en est arrivé
aujourd'hui à faire des essais en
couvert permanent donc il y a une
dizaine d'années même un peu plus
maintenant le temps passe une quinzaine
d'années
qu'on a commencé à monter le réseau à
mesven national notre première logique
c'était de faire de l'agriculture de
conservation
en maraîchage en production légumière
donc c'était une transposition à
l'époque de ce qui se développait dans
les réseaux céréaliers
derrière le concept d'agriculture de
conservation avec des outils techniques
comme le speedirect par exemple donc une
réduction du travail du sol mais on
était beaucoup plus dans une logique de
conservation des sols alors conservation
agriculture de conservation c'est une
mauvaise traduction de
conservative agriculture qui veut dire
conserver le sol au sens écologique
en français la bonne traduction c'est
préservation dans le sens préservation
de l'environnement
donc l'idée c'était de comprendre les
Américains avaient compris que le
travail du sol détruisait la biologie
des sols détruisaient les sols et qu'en
réduisant le travail du sol on allait
préserver les sols
donc on était bien dans une notion de
préservation et pas forcément dans une
notion de reconstruction biologique de
redéveloppement complet de tous les
services écosystémiques et
d'autofertilités
mais il y avait déjà des très bons
résultats et très vite effectivement la
réduction du travail du sol
permettait de voir revenir les vers de
terre permettait de voir des hausses de
taux de matière organique et donc très
vite on n'est pas resté sur une logique
d'agriculture de conservation on a les
beaucoup plus loin donc comme je
l'évoquais redéveloppé les services
écologiques
et assez rapidement on a commencé à se
poser la question et si et si en fait on
pouvait avoir des systèmes qui poussent
tout seul
où il y a plus besoin de mettre dans le
haut il y a plus besoin de labourer
est-ce que ça serait envisageable voire
même très vite la question s'est posée
est-ce qu'on peut faire mieux que la
nature entre guillemets c'est à dire que
dans les écosystèmes naturels à certains
moments la nature ne produit plus parce
que ça manque d'eau elle ne produit plus
parce qu'il fait trop froid est-ce que
si nous on compense ces manques du
contexte pédoclimatique on peut produire
encore plus de biomasse et on peut aller
encore plus loin donc c'est évidemment
pertinent en maraîchage vu qu'on a
l'irrigation et des serres des serres
chauffés et qu'on fait plein de choses
on a plein d'outils pour modifier notre
contexte pédoclimatique avec en plus la
génétique à la fin où on peut avoir des
plans très bien adaptées à des cycles
plus longs des cycles plus courts voilà
on a toute une gamme de physiologie très
différente dans les légumes
donc en fait on a repris le travail qui
était développé en céréales en
agriculture de conservation d'abord
avec les logiques de
d'intrants en matière organique notre en
matière organique morte
derrière l'outil du derrière la
réflexion du bilan et mix c'est-à-dire
qu'on voyait bien en maraîchage qu'on
avait des sols
particulièrement dégradés en maraîchage
avec un travail du sol beaucoup trop
intensif une irrigation et une activité
biologique du sol assez intense
donc l'activité biologique elle est très
intense en maraîchage parce que comme on
continue d'irriguer en fait l'été quand
il fait très chaud si les sols sont mis
des minéralises donc vos bilan MX sont
particulièrement mauvais en maraîchage
si vos sols sont secs que vous fassiez
vos sol reste humide que vous les
travaillez qui fait chaud et que vous
ramenez pas de matière organique donc on
avait des quand on a fait un peu l'état
des lieux de l'état de nos sols dans le
réseau mSv on s'est rendu compte que
en fait on était quand même assez
souvent pire qu'en céréales
dans beaucoup de contextes et ça
d'ailleurs amené pour son zizi à la fin
à des techniques de production hors sol
puisque les techniques de production
hors sol sont souvent présentées comme
des techniques très abouties
technologiquement comme un aboutissement
de l'agronomie moderne c'est
relativement vrai parce qu'on y a fait
tout un développement technique
incroyable avec des formulations
d'engrais improbables et beaucoup
beaucoup de travail et de développement
technique mais quand on regarde bien sur
le temps long le hors sol c'est quand
même une fuite en avant parce que quand
on discute avec les producteurs qui font
du hors sol dans l'histoire des
structures dans les structures de
production qui font du hors sol
aujourd'hui et qui sont là depuis très
longtemps et qui produisent depuis
longtemps quand on discute avec les
producteurs on se rend compte que s'ils
sont passés hors sol n'était pas parce
que c'était génial le hors sol c'est
parce qu'ils étaient obligés de passer
hors sol parce qu'en fait il
contrôlaient plus la biologie de leur
sol ils avaient plein de pathologies qui
contrôlaient plus
et donc ils sont passés hors sol et moi
c'est quelque chose que j'ai découvert
il y a quelques années
il y avait une volonté assez importante
de beaucoup de producteurs en sol de
retourner au sol parce que depuis
toujours ils savent que
c'est quand même pas tout à fait normal
c'est un peu bizarre d'aller produire
des plantes en dehors du sol et quelque
part c'est quand même un aveu d'échec
d'être obligé de passer au hors sol
parce qu'en fait derrière c'est parce
qu'on maîtrise plus nos sols
donc ça s'est fait particulièrement en
faire chauffer parce que la dégradation
des sols va beaucoup plus vite on s'est
réchauffé tout va beaucoup plus vite et
donc les problèmes sont arrivés plus
vite et donc ça obligé tout le monde
aller de plus en plus tout le monde a
passé hors sol
donc dans l'histoire du réseau
maraîchère chez le vivant donc comme je
disais on a d'abord travaillé sur les
bilans uniques
et dans toute la phase à partir de 2010
jusqu'à 2007-2008 par là on a beaucoup
beaucoup travaillé donc sur le l'idée
d'aller prendre des matières organiques
mortes d'en mettre beaucoup dans les
sols pour essayer de retrouver une
structure au sol et
d'améliorer les bilans émis pourquoi on
a fait ça parce qu'on a bien compris que
de toute façon sur la plupart de nos
légumes
on a les pas réussir avec nos
productions légumières à produire de la
matière organique donc de toute façon on
allait avoir des mauvais bilan uniques
et donc on avait de toute façon pas le
choix que de tricher et de ramener des
matières organiques on s'est beaucoup
appuyé sur le donc le modèle ena Dupuis
avec les coefficients K2 pour faire tous
nos calculs de bilan unique on s'est
beaucoup appuyé sur les travaux du gcbr
donc le groupe de coordination sur les
boire uno fragmentés donc était un
groupe de recherche au Québec qui avait
été mandaté pour travailler sur
l'utilisation donc des branches broyées
diverses et variées en agriculture on
avait là un corpus de publication
scientifique et beaucoup
d'expérimentations qui nous ont beaucoup
aidé à aller vite dans notre démarche si
on n'avait pas eu ça ça aurait été un
peu plus laborieux donc ça ça a été très
utile ces publications vous pouvez les
retrouver sur le site de ver de terre
prod de ver de terre production dans la
rubrique publication je crois qu'on est
les seuls aujourd'hui avoir mis en ligne
encore ses publications
on a beaucoup travaillé là-dessus et
puis on s'est rendu compte
si vous êtes là vous le savez déjà qu'à
un moment donné il manquait encore une
pièce essentielle
un facteur sur déterminant parmi tous
les autres dans la reconstruction de nos
systèmes c'était donc les vers de terre
et donc en 2015 on a fait
alors pour raconter peut-être un peu
plus en détail l'histoire parce qu'elle
est quand même importante
à un moment on s'est rendu compte qu'il
y avait un certain Marcel boucher on se
demande pourquoi on appuie ça les serres
de Marcel d'ailleurs on avait un certain
Marcel boucher qui avait travaillé toute
sa vie
chercheur de l'INRA qui avait travaillé
toute sa vie donc sur les vers de terre
et qui avait beaucoup beaucoup de
publications en stock dans sa cave et
qui était peut-être en train d'écrire un
livre qui pourrait nous être très utile
donc c'est un certain un Canet beaucoup
œuvré pour que ce livre sorte donc c'est
des vers de terre et des hommes aux
éditions Actes Sud si je me trompe pas
et donc on a incité accompagner Marcel
boucher à finir d'écrire son livre et le
publier et quand on a ouvert le livre on
s'est rendu compte qu'il y avait
des chiffres clés absolument cruciaux
dans son dans son bouquin puisqu'il nous
expliquait tout simplement que alors
Marcel n'a pas pu tout étudier du ver de
terre effectivement il a beaucoup
travaillé
mais il y a quelques chiffres qui nous
donnent
qui nous ont tout de suite fait
comprendre qu'en fait on était passé à
côté de
d'un facteur essentiel dans les sols à
savoir le verre de terre puisque Marcel
a étudié beaucoup le cycle de l'azote
des vers de terre et il nous explique
que
70% de l'azote absorbée 70-80 % de
l'azote absorbée par les plantes passe
par métabolisme du ver de terre et tout
particulièrement par les mucuses du ver
de terre
donc ça ça remettait beaucoup de choses
en question
alors notamment parce que ce sont pas
les excréments du ver de terre ce sont
ces mucus donc ça c'est une originalité
un peu de la nature
on se représente souvent les réseaux
trophiques avec des animaux qui mangent
des animaux qui mangent des animaux ou
les réseaux trophiques du sol
s'approfitent avec des animaux qui
mangent des excréments des autres
animaux là c'est un peu particulier
certes les excréments des vers de terre
nourrissent les plantes mais c'est tout
particulièrement les mucuses du ver de
terre voilà qui ne sont ni plus ni moins
que de la bave de limace et donc quand
on a vu ça on s'est dit ah oui ça c'est
quand même quelque chose qui était
présent absolument nulle part dans les
modèles de biologie et d'écologie qu'on
nous présentait et donc aussitôt on a
décidé de choses c'est de faire des
expériences terrain d'aller mesurer les
vers de terre et tout de suite on s'est
rendu compte que partout il y avait
beaucoup de vers de terre ça poussait
beaucoup beaucoup mieux
et d'aller faire des formations avec
Marcel boucher pour comprendre ça un
petit peu plus donc en 2014-2015 on a
fait toute une série de formations dans
le réseau maréchal solution avec Marcel
pour qu'il puisse nous exprimer en
détail un peu plus nous expliquer en
détail toutes ces expérimentations et
qu'on lui pose des questions bien
précises sur comment on pourrait
développer nos systèmes
grâce aux vers de terre et il y avait
tout un tas de questions en fait qui
s'était jamais posées notamment si je
prends un sol dégradé ou la population
vers de terre est très basse que je
respecte quelques consignes de bonnes
conduites pour les vers de terre à
savoir maintenir un peu les sols humides
met à manger arrêter de leur mettre des
coups de chariots sur la tête combien de
temps vont mettre les vers de terre à
revenir en combien de temps je vais
avoir une population fonctionnelle le
jour où j'ai posé cette question à
Marseille il m'a regardé il m'a fait oui
c'est une question évidente je suis
incapable de répondre parce que lui il
avait étudié les vers de terre ce qui
était une bonne chose
dans leur milieu naturel mais il avait
aucune idée à quelle vitesse revenait
les vers de terre dans un milieu dégradé
dans lequel on crée les bonnes
conditions pour le développement du ver
de terre
donc au final la réponse on l'a trouvé
assez vite puisqu'on avait déjà beaucoup
décès dans le réseau et il a suffi de
demander aux producteurs d'aller compter
un peu les vers de terre et de retracer
un peu l'historique de la parcelle pour
se rendre compte que grosso modo il
fallait toujours deux ans pour que les
vers de terre reviennent et on a mené à
ce moment-là quelques essais un peu plus
rigoureux on a pris des soldes dégradés
on a fait des intrants en matière
organique on a regardé ça puis au bout
de deux ans on a vu que on se retrouvait
avec des populations d'Angleterre
qui était fonctionnel alors ça voulait
pas dire que ces populations avaient
restructuré le sol jusqu'à la nappe
pratique en profondeur ça voulait pas
dire que tout était vraiment dans un
état naturel mais on voyait le cycle de
la fertilité se remettre en route
peut-être une petite erreur qu'on a
faite c'est que Marcel boucher nous
avait toujours dit dans vos systèmes
sans doute ce sont les années sites qui
vont être les plus pertinents donc les
gros ver de terre qui font des grosses
galeries puisque dans la nature il
représente la majorité de la biomasse
des vers de terre
et en fait on avait laissé de côté les
épiger et en fait on s'est rendu compte
que ça pouvait être quand même très
utile en mariage pour redémarrer très
très vite les systèmes et donc ici on a
tout particulièrement utilisé pour
démarrer nos systèmes
donc voilà bilan et unique vers de terre
pour la faire très simple bon évidemment
tout ce qui est gestion climatique ça je
vais pas m'apesantir là-dessus mais si
vous voulez faire si vous voulez
produire des légumes il faut être bon en
gestion climatique
faut être bon en irrigation faut
maîtriser tout ça donc je vais pas
sentir là dessus puisque en fait
il y a quelques spécificités
en maréchal vivant sur l'irrigation mais
bon malgré tout il n'y a pas des nuances
très très importantes malgré tout
donc bilan et
retour des vers de terre
et dans le réseau pas mal de tentatives
autour des couverts végétaux sauf que
malheureusement les techniques de
couverts végétaux annuel qui étaient
fortement développées en céréales
n'était déjà pas extrêmement efficace en
céréales mais elle était encore beaucoup
moins en maraîchage et ce d'autant plus
que en céréales on avait des
des fenêtres de tir assez importante
pour aller mettre des couverts végétaux
dans les champs et en maraîchage on en a
beaucoup moins parce que en maraîchage
si on peut faire pousser un couvert mais
en fait à la place on aurait pu faire
pousser un légume donc économiquement
quand vous avez construit une serre
quand vous avez investi dans une serre
qu'il faut rembourser la serre que vous
avez investi dans du matériel que vous
avez des salariés à payer en fait si
vous pouvez faire un pouce un couvert
vous auriez pu faire pousser un légume
qui faisait rentrer de l'argent et donc
en fait dans beaucoup beaucoup de
systèmes quand j'ai accompagné des
producteurs bah on voyait bien à chaque
fois
quand on étudier la question comment on
allait mettre le couvert dans la
rotation le couvert annuel je voyais
toujours que le producteur il me
regardait un peu de travers en me disant
c'est pas génial ton truc là je
suis pas convaincu là j'aurais pu faire
une salade j'aurais pu faire un radis
j'aurais pu faire quelque chose et donc
on a senti que c'était pas le bon outil
et pour cause ça a mis beaucoup de temps
à se développer alors dans certains
systèmes extensifs où il y avait
beaucoup de terres et pas forcément un
énorme besoin de production dans des
systèmes où par exemple des Céré faisait
du légume d'industrie là on trouvait des
créneaux pour poser des couverts et dans
tous les cas quand vous allez bilans
humides on était assez peu satisfait
du bilan unique on voyait bien que ça
coûtait de l'argent de faire des
couverts annuels ça amené des choses
évidemment mais le bilan était pas
suffisamment positif pour que ça
enthousiasme les foules et que tout le
monde se met à se met et surtout
prennent soin à découvert en fait moi je
le vois parce que quand on fait du suivi
sur les essais
on sent bien que les essais assez
souvent y foires quand les essais il
foires ou qui sont malmenés ça veut dire
que le producteur derrière en fait il
est pas super convaincu et
donc on lui demande de faire ça il
participe à un projet et puis on voit
que c'est pas très bien fait et en fait
la raison derrière c'est qu'en fait
c'est pas le bon outil on sent qu'il y a
trop de paramètres qui font que le
producteur il y croit pas il sent pas
que ça va vraiment lui amener tellement
un plus c'est contraignant pour un
retour sur investissement qui est pas
suffisant
donc les couverts végétaux ça a quand
même pas mal patiné dans le réseau mSv
et
disons aussi que toutes nos approches
autour du des intrants en matière
organique morte était suffisamment
fonctionnel pour que toute façon ça soit
satisfaisant pour tout le monde plus on
mettait de matière organique plus ça
poussait et il y avait déjà une démarche
d'apprentissage qui était assez longue
pour les producteurs de d'acheter des
matières organiques de les enfouir dans
le sol avec quel outil quelle quantité
ceci cela donc tout ça a fait son chemin
pendant une dizaine d'années on a eu des
bons résultats quand même et ça par
contre c'était
très enthousiasmant chez les producteurs
il faisait un essai deux essais
d'intrants en matière organique morte et
dès que les vers de terre revenaient en
fait on avait tout de suite des
augmentations de production qui étaient
très belles des très belles cultures et
donc le modèle intrant en matière
organique morte plus vers de terre était
déjà très suffisant
pour que les producteurs aient envie de
se lancer en maraîchage ce livre était
le travail du sol etc donc
un 3 en matière organique morte bilan
unique vers de terre il y a déjà toute
une longue phase de développement dans
le réseau avec des plutôt bons résultats
et
en fin 2019 donc j'ai été contacté par
un certain nombre de producteurs de
tomates en surchauffés serre froide mais
sur des très très grosses surfaces
notamment la coopérative Océane je peux
le dire et
eux ils avaient fait si vous voulez
un petit travail exploratoire pour voir
toutes les innovations qui avaient dans
dans le monde de la tomate parce qu'ils
font beaucoup beaucoup de tomates il
faut aussi d'autres choses mais beaucoup
beaucoup de tomates c'est ça qui importe
beaucoup d'argent quand même il y a un
gros chiffre d'affaires autour de la
tomate une grosse activité économique et
donc ils avaient fait un travail
exploratoire pour étudier toutes les
innovations dans lesquelles il pouvait
investir
pour essayer de d'améliorer leurs
production de tomates sachant que c'est
des gens qui faisaient déjà beaucoup de
travail sur la protection biologique
intégrée donc les lâcher d'insectes etc
beaucoup de travail sur par exemple ne
pas avoir de fuite d'engrais dans les
systèmes pour pas polluer les sols etc
bon c'est des gens qui quand même innové
dans beaucoup beaucoup de domaines et
donc ils ont fait tout un travail
exploratoire en contactant beaucoup
beaucoup de gens pour savoir ce que les
tous les instituts de recherche tous les
développeurs privés publics etc mais à
leur proposer et donc c'est comme ça
qu'on s'est rencontré et ils ont tout de
suite été assez convaincus du de la
logique du sol vivant et à ce moment là
moi j'ai eu le sentiment que on
comprenait suffisamment bien ce qu'on
était en train de ce qu'on faisait avec
les intrants matières uniquement pour
pouvoir les accompagner puisque l'enjeu
était quand même de taille on parlait
système où il y avait des niveaux de
production prélevés très élevés on a des
les plus les systèmes de production les
ou la production est la plus intense on
arrive quand même à 700 tonnes de
tomates hectares donc ça fait quand même
beaucoup on le fait pas sur tous les
types de tomates parce que
je vous ferez jamais cette centaine sur
de la tomate cerise par exemple ça n'a
pas de sens mais sur la bonne tomate
rouge la peau dure la cantine là on est
à cette centaine et
donc en fait la logique
pour moi elle était très simple c'est
que Marcel nous avait expliqué que avec
une tonne de vers de terre on pouvait
avoir un flux d'azote d'à peu près 600
kg des autres purs du sol et du ver de
terre vers la plante
là on était sur des cultures qui avaient
besoin de 1500 2000 unités
une tonne de vers de terre avait besoin
de manger à peu près 30 tonnes de
matière carbonées sèches par hectare et
par an et donc peut-être que si on
faisait bêtement une règle de trois j'ai
besoin de 2000 donc j'ai besoin de trois
autres j'ai besoin de 3,5 de vers de
terre donc j'ai besoin autour d'une
centaine de tonnes de matière sèches par
hectare et par an pour ne rien navire de
terre
c'était une règle de trois un peu
stupide mais en fait partout je l'avais
mis en œuvre elle fonctionnait
et donc j'aurais proposé ça je leur ai
dit voilà à la fin le modèle
possiblement c'est ça c'est une règle de
trois toute simple par rapport à ce que
nous a proposé Marcel boucher la
question c'est comment on va construire
un système qui coûte pas trop cher qui
va assez vite et dans la phase de
développement de la population de
lombricien comment on va faire pour
quand même produire l'objectif c'était
de pouvoir installer dans l'essai en
quelques semaines un nouveau système
donc il y avait un enjeu il fallait
virer tout le matériel de hors sol
installer un nouveau système en sol
vivant et que ça produise dès le premier
jour comme ça poussait on ressort avant
donc on a bossé avec quatre structures
de production de la coopérative Océane
là dessus tout le monde a été très
motivé il y a eu beaucoup d'efforts de
faits beaucoup de ressources humaines
investis on a passé beaucoup beaucoup de
temps à réfléchir à tous les petits
détails techniques j'ai appris beaucoup
de choses sur la tomate parce que quand
on est en diversifié j'ai l'habitude de
dire qu'on est bon à tout puis bon à
rien parce que en fait on connaît un peu
toutes les cultures mais en en maîtrise
jamais vraiment aucune
donc là je suis devenu un peu moins bon
à rien en tomate j'ai connu beaucoup
j'ai appris beaucoup beaucoup de
subtilités sur la culture de la tomate
que je connaissais déjà un peu mais
c'est vrai qu'il la connaissent vraiment
très bien sur le bout des doigts et au
bout de deux ans de travail enfin dès la
première année en fait on a tout de
suite vu que la logique
d'avoir trois tonnes de vers de terre
pour nourrir les tomates fonctionner
et eux avaient déjà mené des essais avec
les épigés dans des bacs hors-sol et
quand on a appliqué cette cette logique
avec les épigées on s'est rendu compte
que ça marchait aussi avec les épigées
et donc on a validé cette hypothèse
qu'en fait dans les ordres de grandeur
carbone azote nutrition de la plante les
épigées faisaient aussi bien le boulot
que les années cycles mis à part qui
creusent pas de galerie en profondeur et
donc ils permettent pas une exploration
des racines de par les racines de
l'ensemble du volume du sol mais sur la
minéralisation des matériaux organiques
et la production de mucus ils font le
même boulot dans les grandes lignes
évidemment plein de nuances mais ça
marche très bien et gros avantage des
épigés bah c'est que la population
double toutes les trois semaines donc en
fait si au mois de janvier vous en
mettez 5 kg arrivé au mois de juillet
vous en avez quatre tonnes à l'hectare
et donc c'est assez rigolo on met
quelques petites poignées de vers de
terre comme ça sur un hectare le
producteur il me regarde visiter sur là
parce que ça a pas fait
un quart d'heure après que vous les ayez
lâché ils ont disparu c'est impossible
de les retrouver parce qu'il y en a pas
beaucoup puis pendant quatre mois il
m'appelle pour me dire mais ils sont où
les vers de terre ils sont un
développement exponentiel mais quand tu
pars de rien il faut vraiment peu et
puis arrivé au mois de juin on commence
à en voir beaucoup puis au mois de
juillet ils sont là il y en a partout il
y en a partout ils montent dans les
canalisations ils sont partout on est
envahi j'ai vu c'est bien et donc ça
fait un gros pic de développement puis
après ça se calme un peu et pendant les
six premiers mois donc pendant ce laps
de temps ou la population se développe
et bien pour faire simple en fait on
utilise les engrais qu'utilisent
couramment le producteur sinon chimie on
met de la chimie s'il est en matière
organique type fumier ou granulés on met
du fumer ou des granulés on s'en fout
c'est pas le sujet
ce qu'il faut c'est nourrir la plante
avec du fertilisant pendant 6 mois et au
bout de 6 mois ça ça a été quelque chose
d'assez compliqué à faire pour les
producteurs c'est de dire ben je coupe
en
définitivement ça y est c'est fini bah
si jamais définitivement parce qu'en
fait bon pour se rassurer on en met un
petit peu de temps en temps parce que
voilà on n'est pas des on n'est pas des
alliatolas un moment si le producteur
est le sentiment un petit souci qui
forme un peu d'engrais qui leur remette
autant que
le temps qu'on comprenne vraiment ce qui
se passe et qui se rassure et puis voilà
et en plus c'est pas du tout
incompatible si vous avez un gros volant
d'auto fertilité que vous remettez
quelques dizaines d'unités d'azote en
anglais chimique pour les vers de terre
ils s'en foutent la plantait s'en fout
voilà tout va bien
ça tue pas les vers de terre ça ne
bouleverse pas le système etc donc on en
est arrivé là à ce moment-là
et on a construit donc à Nantes trois
hectares de C1 en verre toute neuve
avec les serres de Goulaine
en sol vivant donc c'est la première
fois qu'on crée un dossier gros système
de production
non pas hors sol mais en sol vivant avec
quelques équipements adaptés
une irrigation particulière après sur la
gestion climatique on n'a pas changé
grand chose ça peut pré toujours la même
bien que peut-être à terme il va falloir
changer des choses quand même
et j'ai bien senti par contre que tous
les producteurs avec qui je travaillais
puisque aussitôt le bruit s'est répandu
dans la profession que il y avait des
fous qui étaient en train de repasser du
hors sol au sol vivant et donc il y a eu
de nombreux pèlerinages
des gens qui sont venus voir quand même
pour voir un peu ce que c'était
assez agréable de voir que les
producteurs de tomates étaient quand
même toujours à la recherche de
l'innovation et qu'ils avaient pas d'a
priori sur sur l'utilisation de de
système biologique plutôt que de système
chimique quoi enfin certains en avait
mais beaucoup beaucoup de producteurs
avaient quand même pas beaucoup de pas
d'a priori là dessus et quand ils
voyaient que ça fonctionnait ça les
satisfait et
il faisait donc là en 2000 on est en
2023 donc en 2021 et 2022 j'ai eu
beaucoup de producteurs qui sont venus
vers moi pour que je les accompagne donc
dans la plupart des cas on a fait des
copier-coller de ce qu'on avait déjà
fait et par contre certains vous l'avez
plus loin notamment sur la logique des
couverts végétaux permanents sur la
logique de la conduite en climat
tropicale de
la conduite en vivace des tomates vu
qu'on est dans des cerf chauffés donc à
Michel jamais en fait on peut conduire
en vivaces les tomates même si là on n'a
pas encore beaucoup d'essais totalement
concluant là dessus mais on pense que ça
doit pouvoir fonctionner
et donc
comme j'ai eu de la demande sur les
couverts végétaux permanents et
qu'évidemment ça me tarabuster depuis 10
ans de faire ça et comme je l'avais le
sentiment qu'on comprenait bien
maintenant en tout cas on avait tous les
outils techniques la boîte à outils
était suffisamment remplie pour pouvoir
avoir des sols suffisamment fertiles
qu'à les nourrir les couverts et qu'elle
allait nourrir les coudes culture comme
ça faisait déjà longtemps que ça nous
agacé qu'on avait envie d'avoir une
station de recherche et développement
et ben on a installé les serres de
Marcel on a acheté tout ça et donc on a
démarré le projet en octobre 2021 et
donc on entame notre deuxième saison
donc ici c'était un site où on
produisait du plan de fleurs et du plan
de légumes il y avait des tables de
production chauffante partout on a passé
tout un hiver à tout déblayer ça a été
un travail assez titanesque ranger tout
ça nettoyer tout ça
il a fallu l'aménager beaucoup de choses
creuser un bassin faire un fourrage
enfin modifier beaucoup beaucoup
d'équipements on commence un peu en voir
le bout mais il y a encore un peu de
boulot donc vous m'en tiendrez pas
rigueur si tout est pas parfaitement
bien rangé carré
on est encore dans une phase où on
priorise un peu nos actions entre la
production l'aménagement le rangement
etc
et donc dès l'an dernier en fait dans
cette salle-là on a amené les premiers
essais de couvert permanents
et comme ça a été suffisamment concluant
à la fin de l'année et bien on a passé
quasiment toutes nos productions d'été
de culture d'été en couvert permanente
donc c'est ça qu'on va visiter
aujourd'hui donc ce qu'on a fait l'an
dernier pour remettre en vie des sols je
vais rappeler le contexte qu'un peu
spécial ici donc c'était un site de
production de plans de fleurs et de
plans de légumes pendant ici presque 40
ou 50 ans
donc il y a 40 ou 50 ans on a construit
des dalles de béton
on sait jamais occupé du sol et ici en
plus la fraction minérale c'est de
l'argile et du sable
à 50% d'argile reste du sable des
graviers donc c'est quand même pas le
seul le plus facile à gérer c'est un
très très bon potentiel à la fin quand
tout est remis en vie mais c'est pas le
plus simple à gérer et comme ils étaient
effectivement très dégradés avec des
taux de matière organique très bas
il y avait beaucoup de travail et
beaucoup de risques puisque c'est quand
même des seuls qui sont très étanches
mais j'ai trouvé cette contrainte assez
idéale puisque l'enjeu découvert
permanence c'est bien de pouvoir
décompacter les sols et notamment les
argiles puisqu'en fait ce qu'on a
constaté dans le réseau MSB avec nos
stratégies matières uniquement plus vers
de terre notamment dans les sols lourds
c'est qu'en fait au bout de deux trois
quatre cinq ans on arrivait à
restructurer les sols sur les 20-25
premiers centimètres on avait des jolies
galéries de Danic tous les disques 15 cm
puis on met en fait 98% du volume de sol
entre les galeries de vers de terre
il avait peu ou pas bougé en fait sur
les sols très hydromorphes ça restait
relativement éventorff
et pourquoi parce que simplement les
vers de terre ont pas envie de s'embêter
à les manger 98% du volume du sol
jusqu'à 10 mètres de profondeur il y a
pas de nutriments ça l'intéresse pas il
s'en fout donc le gros gros avantage
quand même de ces galeries de vers de
terre verticales c'est que ça permettait
quand même de drainer fortement les sols
lourds
donc on faisait baisser quand même
énormément l'hydromorphy dans la plupart
des contextes on perdait ces hydromies
mais dès qu'il pleuvait un peu beaucoup
on les retrouvait quand même
l'autre avantage de ces galeries
d'Annecy c'est que ça faisait quand même
une perforation très importante des sols
qui permettait une exploration des
racines beaucoup plus rapide et qui
permettait d'accéder à l'eau de ce
volume de sol très important
et donc on se retrouve avec des sols ou
en gros on avait un joli sol en surface
qui permettait de planter qui permettait
quand même un beau chevelu racinaire un
beau développement des belles galeries
de vers de terre dans lesquelles se
passait une grosse partie de la
nutrition des plantes mais on avait
quand même
si on calcule bien
98% du volume du sol qui servait plus
rien parce que c'était compacté et les
racines elles étaient dans la galerie de
vers de terre mais elles avaient bien du
mal à explorer le gros du volume du sol
donc on était déjà très satisfait de
notre système mais on comprenait bien
que ce volume du sol très important
surtout en sol lourd qui restait à
explorer il y avait qu'une manière de le
remettre en vie c'était avec des
systèmes racinaires des systèmes
racinaires encore des systèmes
racinaires encore des systèmes
racinaires
et que donc c'est pas avec un radis
c'est pas avec une salade qu'on allait
arriver
donc les cultures d'été pour ça c'est
beaucoup plus intéressant parce que
c'est déjà des cultures qui font
beaucoup plus de système racinaires et
on les couplant avec des couverts
permanents on comprend bien qu'on va
réussir à que là on a mis toutes les
chances de notre côté de réussir à terme
à des compacter les sols donc le
dispositif expérimental ici ça a
consisté donc à les gratouiller comme on
a pu entre les dalles ces sols
extrêmement compact alors bon je vous
dis pas on a trouvé de tout des vieilles
bâches plastiques des bons je passe des
des vieux bidons des trucs des sauts de
béton des vieilles boîtes de béton des
tout tout ce que vous pouvez imaginer
dans un site où on a construit des
serres et on s'est absolument pas
inquiété de nettoyer le sol avant de
puisque de toute façon il voulait pas
produire dans le sol mais
cette terre était très intéressante
puisque en fait on avait des tables
roulantes qui roulaient sur 70 cm c'est
l'étape chauffante donc été relié à des
systèmes de chauffage et là toutes les
dalles de béton servait à faire circuler
des chariots de récolte et donc quand on
a repris le site on s'est posé la
question qu'est-ce qu'on fait de SEDAL
est-ce qu'on pète tout ou pour retourner
au sol et comme on pouvait accéder au
sol entre les dalles je me suis dit bah
ma foi ça ressemble pas mal à ce qu'on a
dans beaucoup de systèmes où il y a des
rails de chauffage et des bâches
plastiques etc je me dis bon et on était
sur un espacement qui correspondait à
peu près aux espaces membres qu'on a en
culture de concombre et tomate et puis
en fait tout le monde s'est dit ben ça
va être vachement confortable d'avoir
des dalles de béton donc je dis oui
c'est pas très solvant quand même cette
affaire mais ma foi
beaucoup de systèmes de production
intensifs ont besoin de pouvoir faire
rouler des chariots sur des rails sur
des bâches sur tout un tas de trucs on
s'est souvent des rails
et puis je me suis dit après tout c'est
un pari j'ai d'autres serres sur lequel
je vais pouvoir défaire des couverts en
plein ici on va faire découvrir
localiser sur en gros la moitié de la
surface et c'est peut-être pas si grave
que ça parce que on a quand même des
grandes cultures qui eux vont capter
quasiment 100% de la lumière donc en
fait en pleine production l'été on va
quand même avoir des cultures qui vont
capter les 70 80% de la lumière plus le
couvert qui va encore un capter un petit
peu sachant que les couverts ont
tendance à coloniser les dalles beaucoup
plus vite qu'on voudrait d'ailleurs ça
devient assez vite impraticable donc là
malheureusement la plupart des couverts
ont été fauchés la semaine dernière donc
ils sont pas en plein plein
développement il y en a encore
quelques-uns qui sont bien développés
mais
en fait notamment les trèfles comme ici
colonie très très vite les dalles de
béton et en plein milieu de l'été si on
les balaye pas ils ont si on les fauche
pas ils ont colonisé complètement les
dalles de béton
donc on se dit elle est partons
là-dessus donc on a gratouillé on a mis
un peu de matière unique en fait tout
bêtement on a fait un gros endin de
broyade déchets verts Crimée
alors malheureusement ce lot de broyade
déchets verts ciblés était beaucoup plus
frais que je l'imaginais puisqu'on s'est
fait approvisionner on est allé plus de
2000 tonnes de matières organiques sur
l'ensemble de du site on a un hectare de
cerf et
donc on a étalé à peu près 1000 tonnes
de déchets verts à l'hectare pour
remettre en ville les sols puisque comme
on est sur des solars gileux
et qu'on voulait les restructurer on
avait plutôt des objectifs autour de 10%
de matières organiques que 5 donc 10% de
matières organiques
à 40 tonnes le pourcent de matières
organiques et bien il fallait au moins
qu'on mette 4 centaines d'humus et donc
avec un coefficient d'humification de
50% il nous fallait Milton de matières
organiques sèches pour démarrer
et comme ici c'était très compliqué de
d'enfouir les matières organiques on
enfuit comme on a pu dans le fond et on
a fait un gros zandin par dessus manque
de bol la matière était un peu fraîche
donc on a eu de moins de mois de fin
d'azote l'an dernier ça nous a un peu
fait prendre du retard sur la culture
mais une fois que ça a redémarré c'était
magnifique donc on a planté les couverts
en même temps que les tomates
les couverts se sont très bien
développés les cultures se sont bien
développées alors les tomates étaient
vraiment magnifiques de ce côté là on
avait des concombres ils ont eu des
problèmes sanitaires assez rapidement
bon acariens fallait être classique je
pense parce que je m'étais trop d'eau et
peut-être qu'on avait un peu trop
fertilisé à la fiante de poules au
démarrage
donc cet essai cette année on a nouveau
des essais on va un peu mieux gérer
l'irrigation c'est vraiment compliqué
dans des sols argileux étanches
de pas avoir de stagnation d'eau c'est
vraiment compliqué on va le voir sur le
site dans le la carte du clochappelle là
c'est encore un peu compliqué
on a du mal à gérer une irrigation bon
surtout qu'on avait pas installé de
sondes et de bougies et tout ça parce
qu'on est tellement de choses à faire
que on n'a pas pu tout faire la première
année mais
dès le mois de juillet quand les vers de
terre sont arrivés on a tout de suite vu
que le niveau de croissance des tomates
était très satisfaisant alors qu'on
avait déjà au pied découvert qui était
très développé donc on s'est dit bah en
fait ça fonctionne quoi la fertilité du
sol arrive à nourrir tout le monde donc
allons-y
c'est ce qui m'a convaincu de tout
mettre en oeuvre pour en faire des
beaucoup plus grosses de cette année
petit détail
donc sur les modalités de couvert
des trèfles
des graminées alors surtout de la
fétuque des graminées de prairies on a
été prendre des petits
scalper un peu des petits morceaux de
prairie on les a posés dans les andains
des menthes
des luzernes
et des couverts
en gros c'est ça et puis pas mal de dans
un témoin ou on n'a pas mis de couverts
dans les couverts annuels on avait mis
différentes modalités de couverture
globalement
tout à peu près fonctionné c'est à dire
qu'on s'est rendu compte que tout ce
qu'on avait mis dans les andains en
termes de nutrition de volume racinaire
etc c'était tout à fait visant quelque
soit les modalités pour nourrir un peu
tout le monde à la fois le couvert et la
culture
il y a que sur la fétue qu'on a eu une
baisse de rendement assez significatif
parce qu'en fait la fétue qui a poussé
très vite et en fait elle a empêché
l'aspersion qui était au sol d'irrigué
correctement landain donc on avait un
volume de l'endain assez important qui
était sec et ça empêchait le
une bonne irrigation au lendemain et
donc un bon développement de la culture
mais globalement c'était un problème
d'irrigation c'était pas un problème de
fertilité et donc globalement tout est
assez bien poussé on avait pour la faire
simple en gros on a mis Landin
et j'ai mis à peu près 1000 unités
d'azote en fiante de poule donc minimité
d'azote à l'hectare ce qui est beaucoup
et quand vous réfléchissez sur une
culture qui pompe quand même assez
intensément comme la tomate plus un
couvert qui va pomper quand vous faites
les calculs vous arrivez à 600 700
unités donc vous en mettez 300 de marge
et c'est pas tant que ça
faut garder les ordres de grandeur en
tête le cycle de la fertilité globale
d'un écosystème naturel c'est 600 unités
d'azote 700 unités d'azote
forêt prairie en climat tempéré en
moyenne donc venir mettre 1000 unités
d'azote pour démarrer un système comme
ça ça a rien d'extravagant
sur des systèmes en serre chauffé on
part directement à 2000 3000 quoi sur un
couvert permanent il faut ça fait un peu
peur la directive nitrate tout ça on se
dit ah là on est plus trop dedans mais
l'agronomie parle et l'intensité des
cycles parlent quoi donc c'est ça qu'il
faut mettre donc faut pas avoir peur de
me de des chiffres c'est ce que beaucoup
de producteurs automates me disent
notamment quand je leur dis bah il faut
mettre une ration de 100 tonnes de
matières sèches de matière organique par
hectares ils disent mais c'est
gigantesque je leur dis bah non pas tant
que ça imagine toi une forêt tout ce que
ça produit en feuille en racine etc donc
c'est ces ordres de grandeur là quoi
sachant que ça chauffait donc on a un
cycle trois fois quatre fois plus
intense que
quand climat comment dire que dans la
nature en moyenne
donc une question qui était posée est-ce
que les épigées
remontent ou pas les éléments de la
roche mère et est-ce que c'est grave
Docteur bah évidemment non ils vont pas
remonter les éléments de rallongemer
mais en fait dans un premier temps ça ne
m'apporte peu puisque j'ai reconstruit
un sol au dessus du sol garde bien en
tête que quand tu achètes un compost sur
une plateforme de déchets vertes la
moitié c'est du minéral enfin la moitié
de la matière sèche c'est du minéral
donc c'est des limons des sables des
argiles qui viennent de tous les déchets
verts qui ont été déposés dans la
plateforme donc en fait du minéral tu en
as déjà énormément
dans la fraction minérale de ton compost
et en plus dans la matière manique il y
en a aussi donc dans un premier temps
si j'ai pas de remontée d'éléments
minéraux du sol par les épigées je m'en
fous j'ai déjà né tout ce qu'il fallait
évidemment on attend avec impatience le
retour des indices qui vont nous faire
la suite du boulot sachant que quand
j'ai mis mes 1000 unités de viande de
poules bah là aussi j'ai ramené
énormément d'éléments
c'est pour ça que les tomates sont aussi
donc effectivement avec les pigé on crée
un système hors sol tout simplement et
au dessus du sol et on va attendre les
années cycles pour qui commence à faire
migrer des éléments et on va attendre
les systèmes racinaires pour qu'ils
commencent à faire du migrer des
éléments
alors le prix au mètre carré de la
transition ça dépend complètement ce
qu'on fait
ici au final si tu veux on met de la
matière organique que tu peux encore
aujourd'hui si tu te débrouilles bien
acheter à 10 balles la tonne alors ça
dépend des régions je sais qu'il y a des
régions où on est déjà arrivé à 60 et
que c'est beaucoup plus compliqué et que
d'ailleurs il y a même pas de stock à
acheter parce que c'est parti en
chaufferie c'est parti je sais pas où
et puis si tu veux lâcher quelques
poignées des pigées ça coûte vraiment
pas une fortune
amener 1000 unités d'azote en fiante de
poules bah tu es à 50 euros la tonne
c'est en fait tout à fait raisonnable
quand tu compares le prix
des engrais diverses chimiques les
granules et les bio on en parlons pas et
tous les engrais liquides bio n'en
parlons pas des prix donc venir mettre
de la matière organique ou fraîche type
branche broyées BF ou du compost et puis
un peu de viande de un peu de viande de
poule Hamilton ça paraît énorme mais à
la tonne
l'hectare tu rajoutes quelques centaines
d'euros de fientes et tout ça et en fait
c'est pas énorme avec ça
juste comme exemple j'ai accompagné un
producteur du côté de Caen lâcher ABC 14
chez qui on va aller faire une vidéo
je lui ai fait toute la trois exercices
de surchauffé je lui ai fait toute sa
transition avec en gros le budget
d'engrais annuel quoi
donc on a pris le budget d'engrais
annuel et l'ambiance donc les engrais
bio sur trois exercices de sert à
chauffer je te dis pas pour un beau
budget et donc on a pris le budget
engrais annuel et avec on a fait toute
la transition il a fallu un jour
rallonger un petit peu parce qu'il est
un peu beaucoup de ressources humaines
mais c'est tout à fait raisonnable et
c'est d'autant plus raisonnable que
que certains producteurs se sont permis
de faire des systèmes de bac
avec des branches en plastique
avec 4 tuyaux de goutte à goutte et ceci
cela qui coûte un peu plus cher mais au
final par rapport à des systèmes hors
sol ou tu mets des gouttières
métalliques et le coup des engrais aussi
il faut imaginer que si on se débrouille
bien dès la deuxième année on a plus de
budget
donc tu sais très vite que là tu fais
des économies en fait non c'est tout à
fait compétitif ce qui coûte le moins
cher c'est évidemment d'enfouir un peu
de matière organique dans le sol et de
faire un andain par dessus
si après on commence à faire des bacs
avec plein de lignes de goutte à goutte
et qu'on rajoute des équipements pour
que ça fasse propre que ça soit plus
ergonomique etc bon bah ça coûte un peu
plus cher
mais globalement c'est très très
raisonnable par rapport à un système
hors sol classique et notamment le gros
levier économique c'est de faire des
économies sur les engrais puisque une
fois que tu as fait ton intro massif
initial
qui va te coûter entre 5 et 10.000 euros
ou un peu plus suivant ce que tu achètes
tous les ans économies sur les engrais
et s'il faut que tu ramènes 100 tonnes
de matières organiques sèches par
hectare et par an bon bah ça coûte 1000
2000 3000 euros par an ce qui par
rapport à un budget en grec classique et
pas et pas monstrueux
donc c'est tout à fait intéressant et
après bah tout ce qui est conduite des
cultures files support de lianes et tout
bon il y a pas de
il n'y a pas de budget particulier là
vous voyez on a des supports de liens
qu'on a fait fabriquer spécifiquement
mais par rapport à des supports de
lianes d'autres systèmes
c'est tout à fait dans les mêmes ordres
de prix
donc autre question qu'est-ce que
deviennent nos épigés une fois qu'on
remet plus de matière organique mais
qu'on est tout le temps en couvert
permanent en fait j'en sais rien on va
bien voir je pense que effectivement
comme les couverts permanences se
renouvellent en permanence qu'on les
fauche là on est déjà la cinquième
fourche quand même cette année sur la
plupart des couverts permanents comme on
est à la cinquième fourche bah il y a
quand même un apport permanent de
matière unique donc je m'attends à ce
que la population est face à un pic au
démarrage parce qu'elle a tout le volume
de la manger après effectivement elle
baisse je m'attends à ce que la
population baisse mais qu'elle soit là
et
et qu'elle continue de se développer
enfin qu'elle continue de vivre
gentiment sa vie et qu'après en charge
toutes les matières organiques mortes
issues du couvert qui vont les feuilles
des feuillages les petits gourmands
qu'on va arracher qu'on va remettre au
sol le renouvellement racinaire etc et
qu'elle soit là pour nourrir pour manger
tout ça et nourrir la plante
c'est toute la question est-ce que les
couverts végétaux j'allais venir est-ce
que les couverts végétaux vont suffire
donc couverts végétaux plus production
de la culture production de biomasse de
la culture est-ce que ça va suffire
bah c'est la bonne question
alors oui
je suis pas ce détail de précision
aujourd'hui pour deux raisons parce que
j'en sais rien et que quand je demande
un message
à un moment donné c'est pas moi qui
décide c'est c'est l'ergonomie de la
débroussailleuse et la faisabilité parce
que ils ont peur de casser les tomates
etc donc entre guillemets ils font comme
ils peuvent pour aller au plus vite
aussi parce qu'on va pas y passer trois
semaines tu vois donc bah tu vois c'est
fauché comme ça un coup au plus simple à
10 cm 15 cm
si le gars qui le fait il est un peu
plus réveillé il descend un peu plus bas
mais bon en gros la consigne que j'ai
donnée c'est 10 15 cm
l'avant dernière fois on a fauché on a
fauché beaucoup plus rare pour voir ce
que ça donnait notamment les membres
voir si on est fauché très rare comment
elle se redéveloppée
mais aujourd'hui j'ai pas de j'ai pas de
recommandation particulière je pense que
il faudra beaucoup plus observer
la manière dont un plan refait des
nouvelles pousses et voir si ça lui
plaît d'être fauché très bas ou haut de
temps en temps ou des fois très bas
puisque toi ton objectif c'est qu'à
repousse qui a repousse vite et qu'elle
s'étouffe pas sous ses différentes
pouces donc je pense que là il y a pas
de consigne fixe ça va vraiment dépendre
je sais qu'un trèfle tu peux vraiment le
massacrer bon il repart peut-être une
plante comme l'ortie ah oui j'ai oublié
de dire on a un couvert d'ortie là juste
derrière nous un couvert d'ortie ou un
couvert de menthe
peut-être qu'il faudra des consignes un
peu particulières pour la tailler et
qu'elle soit tout le temps en pleine
production de biomasse je sais pas
encore
alors effectivement le truc c'est qu'il
faut le laisser se développer et au
moment où il va faire ses graines c'est
le moment où il produit plus de biomasse
au moment il fleurit quoi donc de toute
façon il faut le refucher
systématiquement avant floraison
et si on fait ça bah on voit qu'en fait
ça fait de la biomasse la biomasse la
biomasse ça n'arrête pas de pousser
toute l'année alors notamment bah je
vais venir après je vais redétailler un
peu les résultats quand on a sur les
différents couverts
mettons notre question c'est simplement
est-ce qu'on va être en auto-fertilité
assez rapidement
en fait il faut faire le calcul
et je vais attirer votre attention sur
quelque chose auquel on n'a pas du tout
fait assez attention je pense dans tous
les systèmes de production en solvant
aujourd'hui c'est de garder en tête
qu'on a des légumes des céréales des
arbres qui ont été très sélectionnés et
très sélectionnés pour faire quoi des
trucs qu'on mange
alors j'avais présenté une petite
conférence là-dessus au rencontre
internationale de l'agriculture du
vivant mais je sais même pas sur qui
était mis en ligne en 2019 ou j'avais
fait sur les vergers de ma famille d'une
petite expérimentation de nutrition des
sols et en fait j'avais fini par
comprendre que si vous voulez par
exemple le pommier
si vous l'empêchez de produire des
pommes alors on arrachant les pommes en
faisant ce que vous voulez vous allez
avoir un arbre qui ne va pas du tout du
tout avoir la même structure et la même
morphologie qu'un arbre sur lequel vous
avez laissé les bras
parce qu'en fait la production de la
pomme représente une très très grosse
quantité de tout le produit de la
photosynthèse de l'arbre l'arbre met
beaucoup beaucoup de sucre dans ses
pommes et comme il aimait dans ses
pommes bah il n'aimait pas dans ses
organes photosynthétiques il n'est pas
dans ses racines il n'aimait pas dans
son développement de tissu donc faut
jamais oublier que en agriculture on a
des plantes qui peut-être des fois ont
des mauvais équilibres entre tout le
carbone qu'à mettre dans les fruits et
le carbone qu'à mettre dans les racines
dans les lianes dans les feuilles et
donc dans les organes végétatifs qui
vont renouir le sol à la fin
le pommier tout particulièrement dépense
beaucoup d'énergie à mettre des pommes
dépensent beaucoup d'énergie pour ses
pommes alors que si vous regardez dans
la nature je sais pas être un charme un
chêne quelle est la quantité de carbone
qui va mettre dans ses fruits réellement
en fait c'est pas du tout le même ratio
quoi naturellement les armes ne
dépensent pas autant d'énergie dans
leurs fruits nous on a sélectionné des
plantes qui vont dépenser beaucoup
d'énergie
dans leur fruit
et pour le coup quand j'ai fait les
calculs pour la tomate et ben on se rend
compte que la tomate c'est une plante
certes qui a été sélectionnée pour faire
beaucoup de fruits mais en fait qui est
pas si déséquilibré que ça donc sur une
on s'est chauffée sur un système très
productif où on va tourner entre 500 et
700 tonnes de tomates hectares et ben on
a quand même une plante qui va produire
au total avec ses feuilles avec Celia et
son système racinaire autour de 50 à 70
tonnes de matière sèche par hectares et
par an hors fruits qui pourront
retourner au sol dire que sur l'ensemble
de la culture les feuillages le
renouvellement racinaire les lianes
combrrois ou qu'on coupe et qu'on laisse
directement au sol on va quand même
avoir une ration du sol entre 50 et 70
tonnes de matière sèche par hectare et
par an qui sont produites par la culture
donc sur un besoin de nutrition du sol
autour d'une centaine de tonnes de
matière sèches mais la culture elle en
fait déjà un peu plus que la moitié
donc c'est déjà beaucoup sachant que
cette culture sur l'ensemble de l'année
va prendre c'est difficile d'avoir des
chiffres précis puisqu'on n'a pas encore
fait toutes les mesures qu'il faudrait
mais va intercepter et utiliser
correctement peut-être 60-70% de la
lumière qui arrive dans cette séance
donc ça veut dire que votre culture va
utiliser 60 70 peut-être 80% de la
lumière dans certains systèmes qui sont
vraiment très productifs mais il reste
quand même de la lumière résiduelle
qu'on peut
utiliser avec le couvert végétal pour
produire encore un complément de matière
organique
donc moi mes calculs me montre que on
s'approche du but c'est à dire entre si
on a des cultures très productives comme
la tomate le concombre très productive
en biomasse et en fruits et qu'en plus
toute la lumière résiduelle on l'utilise
avec le couvert et bah ma foi le boucle
est presque bouclée
20 25 30% précoce
donc c'est pas impossible
qu'on arrive à des systèmes qui soient
très proches de l'autre fertilité voire
même qu'il est dépasse parce que on aura
peut-être des bonnes surprises qui les
dépassent dans le sens où effectivement
ça va fonctionner on va voir une
augmentation du taux de matière
organique du sol avec le renouvellement
racinaire l'exploration racinaire les
vers de terre etc
et on va voir aussi des cultures qui
poussent très bien on va voir
c'est bien l'objet ici de ces essais
puisque ici tous les andains ou vous
avez découvert végétaux permanents on
n'a pas remis une matière organique
cette année on n'a pas remis d'engrais
cette année on a rien remis du tout
donc là ça y est on est en roue libre on
a fait le grand saut on a déjà des
systèmes qui produisent avec
aucun en matière organique ni d'engrais
sauf que comme c'est que la deuxième
année on va pas crier Victor tout de
suite parce que comme on a quand même
beaucoup l'an dernier on a fait les
monsieur plus l'an dernier il y a du
stock et on le voit tout de suite parce
que on a des zones d'un témoins où on a
rien remis et on n'a pas de couvert
végétaux et ça pousse aussi très bien
cette année donc ça veut dire qu'il y a
du stock d'accord voilà donc on a fait
tous ces essais de couverts quel a été
la conclusion de ses couverts dans les
grandes lignes c'est qu'on a réussi à
trouver une recette pour faire pousser
correctement des cultures on a des
niveaux de croissance qui sont très bons
pour ce type de serre et ce type de
contexte pédoclimatique je voyais les
lianes elles sont plutôt sérieuses ça
rigole pas c'était moins belle l'an
dernier elles étaient très belles l'an
dernier mais pas encore aussi grosse là
cette année c'est assez impressionnant
vous y avoir dans les autres serres tout
pousse pas aussi bien il y a encore deux
trois questions qui se posent mais ici
elles sont vraiment très belles
le premier objectif qu'on avait l'an
dernier c'était donc de produire mais
aussi d'étudier en première année le
retour de la biodiversité
puisque on entend beaucoup beaucoup de
choses sur la biodiversité ça me fatigue
parce que non mais vraiment on entend
n'importe quoi c'est c'est
une perte de biodiversité
il est parti où le meilleur exercice oui
elle est morte donc remettons là et si
on la remet à quelle vitesse elle
revient quoi elle a pas disparu
définitivement dans le néant
comment faire pour la faire revenir bon
bah on se doute que si on a remis de la
matière organique c'est-à-dire qu'on a
tous les réseaux trophiques du sol qui
sont fonctionnels on va retrouver la
biodiversité du sol on se doute que si
on a un couvert permanent herbacé au
dessus bah on va retrouver la
biodiversité normale des petites bêtes à
la surface du sol et que si en plus on a
des grandes plantes et ben on va
retrouver toute la biodiversité
au-dessus du sol bon il y a peut-être
manqué un peu d'habitat il va peut-être
manquer deux trois bricoles mais
globalement tout va revenir
et donc la question encore c'est à
quelle vitesse ça va venir
et on s'en est toujours douté ça revient
très très vite mais globalement je
trouvais deux trois études qui le
confirmaient mais c'était jamais très
bien exprimé j'avais toujours du mal à
formaliser les choses et en fait
aujourd'hui je comprends le truc c'est
très simple si vous remettez la
nutrition et l'habitat la biodiversité
elle revient très vite à la vitesse
comment dirais-je du cycle de
reproduction
de la bestiole en question que vous
étudiez dans votre tour de la
biodiversité pour le dire autrement si
vous avez une bactérie qui se reproduit
en quelques heures et ben la
biodiversité des bactéries va revenir en
quelques heures quand vous avez remis
l'habitat et la nourriture si vous avez
un petit arthropodes un petit nez matin
un petit insecte du sol dont le cycle de
reproduction ça se compte en jour ou en
semaine et ben les populations vont se
reconstruire en jour et en semaine et si
vous avez une bestiole comme l'année
cycle dans le cycle de reproduction
c'est plutôt un an pour devenir adulte
et bah son retour ça va se compter en
année c'est aussi bête que ça
voilà et donc ça revient très très vite
dans le sens où
la plupart des représentants des êtres
vivants représentant cette biodiversité
dans nos systèmes on décide de
reproduction très court puisque c'est
des bactéries c'est des insectes et des
petits trucs dont le cycle de
reproduction c'est quelques semaines et
donc nous ce qu'on a mesuré ici c'est
qu'au fur et à mesure que les couverts
poussés on voyait les insectes revenir
on voyait la biodiversité de revenir
donc ça revient extrêmement vite c'est
vraiment incroyable ça revient
extrêmement vide voilà le dossier est
plié ça sert à rien de se poser trop
trop de questions maintenant est-ce
qu'il va nous manquer des petits
compartiments est-ce que nos plantes
sont bien mycorisées ce qu'il en manque
pas un ou deux à droite à gauche et ce
qui nous manque pas un prédateur
supérieur qui va réguler un peu tout le
monde oui peut-être mais globalement ce
qu'aujourd'hui on peut dire donc j'ai un
alternant qui a fait son mémoire
là-dessus l'an dernier en licence pro
Lucas donc on a mis des peaux barbers
enfin tout ça pour mesurer la
biodiversité est-ce qu'on peut dire
c'est simplement que si l'habitat et la
nourriture sont là tout le monde revient
extrêmement vite et donc ça sert à rien
de de se poser trop de questions
ésotériques sur le retour de la
diversité et
la biodiversité ne reviendra jamais si
on met pas la nourriture et l'habitat et
quand on met la nourriture et l'habitat
et revient très vite point donc si on a
la perte de biodiversité c'est
simplement qu'on a des mauvaises
pratiques agricoles voilà fin du débat
donc ça c'était très intéressant et
aujourd'hui cette année le travail de
pierre-y vous voyez bon il y a des trucs
qui peuvent paraître un peu absurde là
dans le système on a des bûches on a des
pots au sol on a des bouts de tuyaux etc
donc c'est un travail un peu
exploratoire qu'on fait avec Pierre-Yves
c'est d'essayer de créer des habitats
artificiels pour notre s'intéresser tout
particulièrement à la macropone et les
prédateurs supérieurs donc quand
j'entends je dis prédateur supérieur
c'est tout ce qui est punaise carnivore
guêpes
coccinelle vraiment vous avez toutes ces
grosses bêtes carnivores là qui vont
arriver au bout des réseaux trophiques
casser la gueule à tout le monde et
notamment au phytophage qui nous embête
puisque quand vous re développez la
biodiversité le premier truc qui revient
c'est les phytophages quand même
donc il faut aller très vite en fait le
premier truc qui revient c'est les
bactéries du sol puisqu'on a fait des
intrants en matière organique les
champignons reviennent toute la
microbiologie du sol revient les petits
arthropodes reviennent les petits
nématodes reviennent tout ça se
redéveloppe très vite
mais autour de la plante le premier qui
revient c'est quand même le phytophage
parce que la première ressource en
nutrition qui apparaît dans le système
c'est une plante vivante
voilà donc ça c'est un peu embêtant là
on a une petite course contre la montre
contre la montre à gagner le premier
bestiole qui revient dans la
biodiversité sur les premières bestioles
c'est les phytophages et nous ce qu'on
veut c'est que très vite revienne aussi
les prédateurs supérieurs je les appelle
comme ça ils ont peut-être d'autres noms
qui vont réguler un peu tout ça
on a d'ailleurs sur l'autre site une
culture de concombre qui est en grave
danger à cause des pucerons ici ça se
passe pas trop ça se passe pas mal ici
on a un peu mais là-bas de l'autre côté
les pucerons explosent et
voilà donc il va falloir que
qu'on règle ça
donc le résultat c'est qu'à peu près
tout a bien poussé j'ai rarement eu des
aussi belles tomates
avaient des feuilles beaucoup plus
en visuel elles étaient encore plus
belle cette année en deuxième année vous
voyez le diamètre des lianes il est il
commence à être un poil gros
c'est assez monstrueux
et donc alors que et même en couvert
végétaux les liens de son monstrueuses
donc alors qu'on a rien remis sur les
andains en couvert végétaux les tomates
sont encore plus grosses que l'an
dernier donc on sent qu'il y a beaucoup
de choses qui se sont mis en route dans
le sol
on va mesurer ça la avec Pierre cette
année c'est qu'on a peut-être un petit
effet de board dans notre système c'est
que comme les serres ont 60 ans et que
c'est 60 ans de production de plans avec
beaucoup d'engrais chimiques
peut-être que dans les sols il y a un
peu beaucoup d'engrais chimiques et donc
peut-être que c'est une hypothèse on va
la valider que en ce moment la
découverte les tomates sont en train de
décompacter les argiles des compacter
les sols et de ressortir des montagnes
de nitrates qui datent des années
d'avant ce qui est plutôt une chance
pour moi en tant que producteur je vais
pas manquer trop de nitrates mais ça
risque de faire un énorme billet dans
l'ensemble du processus expérimental
mais bon globalement j'ai quand même
quatre serres qui me donnent à peu près
les résultats les mêmes résultats mais
voilà c'est un biais qu'on va surveiller
de près parce que si demain on refait la
même recette sur un sol ou qui est pas
capable c'est reliquat d'engrais et ben
peut-être on se prend une tôle bon je
sais qu'on s'en prendra pas une parce
que dans tout le travail que j'ai déjà
fait
on a déjà réussi à faire pousser des
tomates à cette centaine hectares juste
avec un ordin de compost donc je sais
que ça marche quoi
jusque voilà si ce biais là à un moment
donné on pourra pas conclure grand chose
il faudra qu'on soit un peu rigoureux
sur l'interprétation de de tous nos
résultats mais toujours est-il que voilà
on sent couverts on a déjà fait pousser
des très très grosses tomates avec juste
des ans d'un compost et des vers de
terre et piges
ouais
parce que tu fais des analyses
régulièrement sur le sol
donc l'an dernier le résultat c'était la
biodiversité c'est bien en fin d'année
on s'est rendu compte que même là où on
avait découvert très fortement développé
type plus hernement de fœtus donc avec
des chevelu racinaires qui font peur
quand même parce que tu ouvres le sol
c'est pourri ses racines et puis tu dis
je vais mettre ma tomate là-dedans mais
jamais la poussera quand même va se
faire ravager par le couvert et en fait
non c'est assez fou mais tout le monde
pousse tout le monde est content et tu
dis là on a fait aboutir le truc quoi
donc redis-moi ta question
voilà et ben donc on a pierre ici
présent qui est futur politique
technicien et qui est en stage pour
trois mois et donc on a préparé tout un
programme d'analyse cette année pour
regarder tout ça de près
on a notamment un enjeu très fort
attends je vais faire les choses dans
l'ordre
juste une petite anecdote il y a
quelques mois
Xavier Dubreucq vous connaissez
peut-être qu'il est dans les réseaux
maraîchage solivants depuis un paquet
d'années m'appelle il me dit ah j'ai je
suis passé voir un producteur chez qui
tu as fait une formation
on a un souci on a l'impression que les
sols vivants se mettent pas en route
j'ai fait une formation chez un
producteur il avait mis tous ses chefs
de culture dans la salle et il avait dit
à tout le monde on y va tout le monde
fait des essais hop à fond et puis bon
j'étais partant de le voir il m'avait
pas demandé de revenir Xavier lui le
connaissait il a fait une visite puis il
dit on a un problème le sol vivant ce
n'est pas en route qui se met pas en
route
ça veut dire quoi et donc on discute
tout ça il me dirait mais c'est bizarre
ils sont obligés de remettre de
l'engrais ils remettent beaucoup
beaucoup de matière organique
je comprends pas je suis dit mais il y a
des vers de terre oui il y a plein de
vers de terre bon ils mettent deux fois
plus de broyeur que tu as donné dans les
consignes ah bon et ils remettent la
pleine dose d'engrais ah bon mais
pourquoi s'il y a beaucoup de vers de
terre je dis les tomates elles ont un
problème elles poussent ou pas elle
pousse beaucoup trop
donc ok il y a trop de vers de terre il
y a trop de matière organique il y a
trop d'engrais ça pousse trop et tu me
dis que ça se met pas en route c'est
quoi le débat je comprends pas ce que tu
me racontes là il me dit non non mais en
fait c'est qu'ils ont un testeur et un
testeur d'azote dans les feuilles là qui
dit si la tomate elle est assez nourrie
ou pas assez nourrie en anglais et le
n-testeur de je ne sais pas quelle
marque elle dit que ça manque d'engrais
une densité de chlorophylle des nitrates
n'importe quel paramètre physiologique
corollaire d'une bonne nutrition mais
est-ce que ça mesure jusque la plante
est bien et qu'elle est belle et qu'elle
est verte et qui a rempli de tomates en
fait il mesure pas ça le testeur il
mesure un truc dans la feuille qui est
peut-être pas du tout révélateur de
d'une bonne croissance de tomates en
solvant
donc si vous suivez la chaîne maraîchage
sur le vivant vous savez peut-être qu'on
a fait un peu un travail exploratoire
sur toute la question de la mixotrophie
et qu'on est pas toujours temps avec les
nitrates ce que j'ai eu comme résultat
préliminaire dans beaucoup de systèmes
de production que je veux confirmer ici
c'est qu'on a déjà obtenu des tomates
qui poussaient 5 cm par jour avec des
énormes rendement
mais dans ces systèmes là dans les sols
on avait
30 40 50 mg de nitrates à l'hectare
dans le sol ce qui est très peu et dans
les sèves des plantes on avait aussi des
niveaux aussi bas ce qu'on voyait en
fait c'est que pendant tout le démarrage
de la production on avait une baisse des
taux de nitrates après des taux
d'ammonium et les Sèvres étaient
complètement desséchées en nitrate
minérale on va dire et pourtant ça
poussait encore à fond
ce qu'on a observé aussi c'est qu'on
avait une augmentation forte de la
matière sèche des feuilles des lianes
des fruits
donc nous ce qu'on comprend c'est qu'en
fait
dans ces systèmes là il y a un moment
les plantes elles nourrissent en flux
continu avec le mucus de ver de terre
avec les éléments qu'on trouve dans le
sol mais c'est plus du tout une
nutrition nitrates ammonium c'est autre
chose
et là l'autre chose malheureusement je
pense que il va encore falloir pas mal
d'années pour qu'on définisse autre
chose
oui
c'est surtout l'activité des vers de
terre les mucuses de vers de terre mais
un jour j'ai simplement posé la question
à Marseille je lui dis écoute tu nous as
fait des magnifiques études qui nous
disent que on a 600 unités d'azote à
l'hectare qui transitent du mucus du ver
de terre vers la plante
ça c'est quantitatif
maintenant qualitativement de quoi on
parle nitrates ammonium acides aminé
protéines je ne sais pas quoi et fait
une aile physique quantique qui se passe
quoi
réponse de Marcel boucher ben on ne sait
pas
ça n'a jamais étudié ça n'a jamais été
étudié parce qu'on n'a pas donné les
crédits pour le faire et que aujourd'hui
personne ne travaille ce sujet
j'espère que vous comprenez ce que ça
veut dire ça veut dire qu'aujourd'hui on
ne sait pas qualitativement de quoi se
nourrissent les plantes dans la nature
tout simplement
oui mais ce transfert d'azote si on
parle que de la zone
oui oui mais c'est surtout Marcel lui a
bien déterminé que c'était le mucus
l'azote contenu dans les mucuses de
terre qui transitaient vers la plante
mais entre ce mucus et la plante on sait
pas ce qui se passe
jusqu'à quel niveau c'est mucus sont
minéralisés ou est-ce qu'ils sont déjà
directement absorbés sous forme d'acide
aminés sous forme de protéines puisqu'un
mucus et une mycoprotéine donc c'est des
chaînes de protéines avec des chaînes
d'acide aminés dedans et donc nous on a
fait de la biblio de
chercheurs avec des qui font la
physiologie végétale et donc on a trouvé
plein de publications qui nous
expliquent que les plantes la plupart
des plantes sont sans doute capables de
directement absorber les protéines du
sol et donc le mucus ça se trouve elle
absorbe comme ça directement ce qui est
énergétiquement beaucoup beaucoup plus
intéressant pour les plantes d'aller
absorber des protéines et des acides
aminés que de reprendre des nitrates de
refaire des protéines avec
et un certain nombre d'expérimentations
de surnutrition des plantes qu'on ait
fait nous montre que c'est sans doute
vrai c'est à dire que sur un système
comme ça où vous avez beaucoup de vers
de terre si vous vous amusez à remettre
10 fois dans l'année du gazon de la
sciure de la paille etc et que vous
surnommez le sol et qu'au lieu d'avoir 4
tonnes de verre de terre vous en avez 10
ou 15 ou 20 tout d'un coup vous votre
plante qui
il se passe des drôles de trucs ça se
met à pousser très fort et c'est très
drôle c'est que suivant les plantes
c'est pas les mêmes organes
par exemple si vous enregistrez si vous
vous enrichissez très fortement les sols
en CO2 vous avez un fort développement
des systèmes racinaires mais pas
forcément du système aérien
donc ça il y a encore tout un champ
d'études incroyable si vous sur
nourrissez les sols avec des matières
carbonées que le sol augmente en CO2 etc
par exemple les légumes racines
réagissent très bien quoi les carottes
les betteraves etc si vous surnommez les
sols les plantes sur des meubles et donc
ce qu'on comprend c'est que
les racines des plantes sont
hétérotrophes
dans le sens où elles sont capables de
se nourrir directement dessus et d'acide
aminés de protéines dans le sol c'est
des flux de carbone qui ne viennent pas
du CO2 atmosphérique ça vient du sol et
ça et sans nourri directement et les
organes végétatifs au dessus du sol sont
autotrophes eux ils fixent le CO2 etc
ils ont aussi un aspect hétérotrophe
peut-être parce qu'ils vont peut-être
aller récupérer des sucres du sol je ne
sais pas exactement et donc là il y a
tout un choix exploratoire encore
mais ce chat exploratoire on va
l'entamer tout simplement en essayant de
mesurer assez précisément déjà les
nitrates et lamonium et tous les autres
oligo-éléments donc ce qu'on va faire
c'est qu'en fait là on a cette modalités
donc quatre couverts permanents trois
couverts permanents et 4 modalités
matières organiques mortes sur
lesquelles on va faire des tests des
tests
novakhropes laboratoire en Hollande qui
fait des analyses à pas cher et donc on
va tous les 15 jours faire une analyse
sur ces 7 modalités tous les 15 jours
faire une analyse de sève feuille et une
analyse de jus de sol entre guillemets
qui nous servira de
d'analyse pour savoir ce qu'on a dans la
solution de l'eau du sol au mois de
juillet on va faire une sur les sept
modalités une analyse de nématodes
une analyse de sol plus classique taux
de matière organique c'est Suresnes
granulométrie etc etc
qu'est-ce qu'on va faire d'autre
ah oui on va faire un screening
génétique du sol avec une analyse qui
s'appelle biomaker
donc on va déjà avoir pas mal de données
et voir les modalités les différences de
entre nos Modalités donc qu'est-ce qu'on
va voir comme modalité trois couverts
permanents Nantes très en éliminer la
luzerne et fétuque et ça et après on va
voir pas de ration du sol ration du sol
simple ration du sol double
et gazon on va faire une première
analyse et on va avoir une modalité où
on va s'amuser à mettre du gazon du
gazon du gazon du gazon pour sur nourrir
la plante
puisque c'était une des questions après
c'est qu'est-ce que mange nos épigées et
comment ça va se passer la suite de
l'évolution de la population
donc voilà on va étudier ça on va
étudier aussi la lumière au dessus de la
plante au dessus du couvert sous le
couvert pour essayer d'avoir une petite
idée de la totalité du flux lumineux
qu'on arrive à capter et ce qu'on a en
gaspille encore 50% 60% ou est-ce que on
en gaspille que 10 ou 20%. alors on veut
déterminer cette ordre de grandeur là
quoi et ce qui risque de se passer ou
pas on verra bien c'est qu'on va
peut-être se rendre compte que comme
j'ai déjà eu certains résultats bah en
fait au mois de juillet au mois d'août
là où la plante est en pleine production
le couvert en pleine production on a
plus de nitrates on a plus d'ammonium
dans les sols et ça pousse quand même
super bien donc on a un flux continu
entre le ver de terre et la plante
et là on a un problème c'est qu'en fait
tous les modèles de nutrition des
plantes aujourd'hui que préconise les
conseillers pour doser les engrais même
en bio même si c'est un peu différent
bio quand même
bah c'est basé sur la présence entre
guillemets d'azote
et qu'elle est cette forme d'azote
batterie souvent très souvent c'est
nitrate
et donc aujourd'hui on trouve encore des
modèles où on nous dit bah il faut tant
de nitrate dans la feuille il faut le
temps de nitrate dans le sol pour que ta
plante pousse bien il y a d'autres
modèles qui disent un peu autre chose
quand même et on est un peu plus proche
de la réalité mais
si les producteurs sont coincés avec des
détesters qui leur disent il y a pas
assez de nitrates et ben il va nous
arriver que des bêtises ou tout va
pousser à fond et puis le testeur dit
non ça pousse pas bah si en fait si et
donc ça veut dire qu'il faut revoir les
intestins il faut revoir qu'est-ce qu'on
mesure parce que en fait la plante se
nourrit pas de la même manière donc ça
ça fait partie des essais que je vais
mettre en place l'an prochain c'est de
faire des modalités de surnutrition
et mettre différentes plantes dessus
pour voir ce qui se passe alors quand je
dis sur nutrition c'est qu'on va mettre
10 cm de gazon tous les mois sur une
planche 10 cm de paille sur une planche
tous les mois 10 cm de Berne 10 cm de ce
site cela de cela de cela et dans
l'autre sens mais différentes cultures
et voir ce qui se passe parce que vous
voyez là il se passe des choses
un peu costaud quoi
ça pousse bien c'est costaud tout est
hyper volumineux on a eu des résultats
aussi sur la matière sèche des fruits
notamment quand on a fait passer les
tomates dans les calibres en fait à
calibre égal on avait des densités plus
importantes des fruits parce que
vous avez une calibreuse vous mettez les
tomates dedans Boom Boom ça les trip par
calibre ça les met dans une caisse et
bien toutes les caisses étaient 5 10 15
fois plus lourd de 15% plus lourdes en
sol vivant que hors sol et on a eu le
résultat inverse l'hiver
parce qu'en fait on gérait mal
l'irrigation en solvant mais trop d'eau
parce qu'on avait pas bien maîtrisé
pardon alors pas ici mais chez des
producteurs
chauffés donc on travaille toujours à 25
ans quoi il chauffe ça chauffe ça
chauffe assez des cycles de production
de 10 mois donc voilà alors si parlons
vite fait du plan sanitaire tu me
parlais la nutrition des vers de terre
et puis si on a déjà répondu à cette
question je pense que les populations de
vers de terre vont se
vont baisser un peu mais elles vont
rester là ce qu'il faut pour qu'elle
reste là c'est quand même un sol qui
soit pas trop minéral avec un gros taux
de matière organique pour que il puisse
se balader dedans si vous avez sur le
trop lourd ils vont avoir du mal à faire
des galeries mais ça creuse un peu quand
même les vers de terre épigées il faut
pas les prendre trop pour des nuls quand
même si le sol reste humide ils vont se
promener
ce qui déteste c'est sec évidemment donc
ça il faut être particulièrement
vigilant là-dessus alors que la
nécessite va bien résister un petit coup
de sec les pigé pas du tout
voilà mais je vous invite notamment dans
tous les systèmes sociaux on peut
maintenir l'humidité à réfléchir à ces
questions des épigées en réinoculer un
peu parce que ça fait vraiment un super
boulot et je regrette qu'on n'y ait pas
pensé plus tôt parce que on aurait pu
quand même avoir de bien meilleurs
résultats plutôt grâce à ça
donc voilà on va se questionner sur ce
modèle de la nutrition de la plante et
commencer à répondre à la question
qu'est-ce que mange vraiment une plante
notamment on se focalisant sur le cycle
de l'azote voilà et on va peut-être se
rendre compte qu'effectivement
dans la nature alors on peut pas dire
que dans la nature il y a jamais de
nitrates c'est exagéré alors ça nous est
arrivé de le dire pour provoquer dans
des vidéos mais si vous mesurez
le taux d'itrate dans l'herbe sur le
bord de la route dans une plante dans la
nature vous en trouvez toujours un peu
mais à des niveaux beaucoup plus bas et
donc là aussi il va falloir qu'on prenne
le temps d'aller mesurer dans une forêt
le tonitrate de toutes les feuilles sur
le bord de la route le taux de nitrate
de toutes les plantes pour pouvoir
comparer le modèle de la nature avec le
modèle que nous on est en place
bon je vais finir puis après je vais
vous faire quelques commentaires sur les
couverts où je vais peut-être vous
laisser simplement aller les voir parce
que comme on est nombreux ça va être
difficile de ouais
oui
alors pour l'instant effectivement
pourquoi on a choisi ces couverts et pas
d'autres la réflexion sur le paramètre
sur déterminant dans notre choix
découvert c'est le fait qu'ils aient des
développements végétatifs indéterminés
tu les coups au pire pousse tu les
coupes pierre pousse tu écoutes pierre
pousse puisqu'en fait on est sur des
cycles très longs on n'a pas de
sécheresse de nos sols comme tu vas
avoir dans une prairie naturelle l'été
chez nous dans notre climat donc dans
nos climats qu'est-ce qui va fortement
se développer comme plante c'est des
plantes qui se développent
végétativement beaucoup au printemps
parce qu'il fait chaud humide et puis
tout d'un coup comme ils savent qu'il va
faire sec
elle se met à fleurir elles font des
graines et puis bah tu vois en ce moment
déjà sur le bord de la route c'est en
train de fleurir ça devient toujours et
ça arrête de produire de la végétation
donc nous on veut pas à ce cycle là ce
qu'on veut c'est un cycle indéterminé et
donc pour le coup le trèfle ça fait bien
le boulot on se rend compte que même des
graminées comme les fétusques c'est son
fauché régulièrement prennent un
comportement indéterminé donc ça c'est
intéressant la luzerne si tu la fourche
ça repart ça repart ça repart l'ortie si
tu le faut s'il repars il repart il
repart
voilà et par contre l'an dernier on
avait fait beaucoup de couverts annuels
fleuris qui au final une fois qu'ils ont
fleuri ils sortaient un peu mais très
vite on s'est retrouvé sans couverture
photo synthétique et donc bah ça on a
éliminé ça du dispositif alors que
c'était très joli bon il reste quelques
coquelicots qui sont sur sommet et tout
ça mais
bon le couvert fleuri peut être
intéressant pour ramener des insectes
pollinisateurs avec d'autres types de
cycles etc donc on exclut pas dans
réintégrer dans les couverts permanents
mais bon pour l'instant on voulait
travailler en mono spécifique pour
pouvoir comparer les choses et puis j'ai
pas eu le temps de m'occuper de
d'essayer de remettre des couverts
fleuries dans les couverts permanentes
voir ce que ça donnait mais ça pourrait
être quelque chose de tout à fait
intéressant
alors savoir si tu as des racines
fasciculées pivotantes avec des angles à
30 degrés ou 45 degrés
on en parle beaucoup dans les réseaux de
céréales etc je pense que c'est là
aujourd'hui dans ce qu'on fait pas du
tout sur des terminaux peut-être qu'en
plein champ la forme des racines sont
importantes là aujourd'hui ce qui
m'intéresse c'est de la biomasse si tu
veux si tu as de la biomasse racinaire
avec beaucoup de petites racines ou cinq
grosses racines
mais en fait on sait rien parce que si
tu veux des toutes petites racines de
graminées explorent très bien le sol
même si elles sont pas pivots tu vois et
donc je pense qu'on se focalise beaucoup
trop sur cet élément qui est très visuel
de la forme du système racinaire et il a
sans doute son importance il nous dit
sans doute beaucoup de choses sur la
structure du sol tu vois la quantité de
ramification des racines et tout ça ça
doit nous dire beaucoup de choses sur la
forme du sol mais je pense pas que qu'on
puisse dire facilement une grosse racine
pivot c'est plus intéressant pour le sol
que des petites racines de graminées par
exemple
on est d'accord alors surtout quand tu
retrouvais tes années cycles si tu veux
donc pour moi c'est un sujet secondaire
je ressens pas le besoin de l'étudier
aujourd'hui on verra plus tard d'accord
donc aujourd'hui ce qui m'intéresse
c'est que ça pousse bien qui est
beaucoup de biomasse
et d'arriver à faire pousser ma plante
dedans
j'allais venir justement ça tombe bien
la transition est fait donc l'an dernier
on avait planté les tomates tout
bêtement dans le compost on avait semé
le couvert les deux sont développés
ensemble donc bah là on a pour planté
cette année on a pas fait grand chose on
voyait qu'il y a quelques modalités un
peu différentes on a fauché les couverts
il faut le je ne sais plus exactement et
on est venu planter dedans tout
simplement donc on a pris une visseuse
avec une petite tarière de 8 cm là d'un
centimètres de long on a fait un trou on
a planté dedans on a un système
d'aspersion avec des petits asperseurs
vers le bas ça mouillé tout ça ça c'est
développé au début c'est un peu
impressionnant parce que le couvert
repousse très vite et vous avez votre
culture dedans et qui a l'air de galérer
un peu puis en fait bah c'est quand même
une culture d'été elle va plus haut et
donc dès qu'elle a commencé à pousser un
peu plus haut que le couvert on refroche
une fois le couvert et puis bah après
elle prend le dessus l'idée si vous
voulez c'est que tous les légumes qui
vont avoir des surfaces foliaires
importantes
et qui vont être au dessus du couvert et
ben en fait elles vont dominer le
couvert parce que c'est elle qui vont
capter le soleil en plus en priorité je
veux dire elles vont plus le capter en
priorité et le couvert va être à Londres
donc en fait la culture elle va être
plus forte
et c'est pour ça d'ailleurs que dans
toutes nos recherches on a commencé les
essais de couvert permanent sur lesquels
tueurs d'été et non pas sur les radis et
le mesquin parce qu'on s'est vite douté
que ça allait plus facile avec des
tomates qu'avec du mesquin tout bêtement
notre culture elle est grande c'est une
liane elle est très longue et donc elle
a un avantage écologique majeur elle est
au-dessus c'est elle qui va prendre le
soleil tout bêtement donc l'itinéraire
on plante la tomate on met de
l'aspersion cette année on a parmi
d'engrais rien du tout ça pousse
et on a fait des modalités comme ça là
avec des tuyaux en PVC
puisqu'on s'est quand même vite rendu
compte que de faucher les couverts sans
abîmer les lianes c'était compliqué on
n'a pas trop abîmé tout le monde était
très prudent et soigneux mais c'est
vraiment laborieux quoi faut être très
ridiculeux etc donc notre idée ça a été
de dire tiens on va planter les nos
cultures dans des tubes en PVC dans
lequel il va y avoir de l'eau quand même
qui donc vous voyez les tubes sont plus
ou moins pas loin d'un asperceur et un
éveillé à ce que chaque tube est de
l'aspersion et là on va pouvoir être un
peu plus détendu quand on va faucher si
le fil de la débroussailleuse il met un
petit coup dans le PVC ça a bien se
passer et c'est un peu plus ergonomique
disons que c'était un compromis pour pas
avoir à construire des bacs on est un
peu plus en hauteur et tout de suite dès
le début la plante va être au-dessus du
couvert
voilà donc on a quand même le sentiment
d'avoir perdu une semaine 10 jours de
croissance au démarrage parce que les
tomates étaient un petit peu noyées dans
le couvercle le temps qu'elle ressortent
du couvert on avait perdu un petit peu
de temps ici on aura pas ça
mais mais mais mais on n'a pas fait
grand chose d'autre
au niveau sanitaire l'an dernier sur les
tomates on a absolument rien eu de grave
à part trois mouches 5 œufs etc en fin
de saison j'ai eu l'impression de enfin
c'est sûr j'ai mis un peu trop d'eau en
fin de saison donc on avait des espèces
de mais vraiment fin de saison on a eu
beaucoup de champignons sous les
feuilles etc bon mais c'est bon la
saison était faite c'était pas un drame
et les concombres l'an dernier je pense
aussi que j'aurais mis trop d'eau et
donc on a vécu des acariens et tout ça
donc la culture a pas duré très très
longtemps bon elle a très bien poussé
elle a produit voilà ce qui est
intéressant quand même c'est que vous
avez des cultures qui sont à la fois
végétatives et à la fois génératives les
fruits se forment bien les d'ailleurs
vous allez le voir à côté c'est un peu
trop génératif
vous voyez les concombres ils sont aussi
très génératifs voilà donc sur Thomas ça
se passe très bien aubergine Provence ça
se passe très bien courgette globalement
c'est très bon et les concombres nous
emmerde encore un peu mais non le
concombre c'est toujours plus sensible
de toute façon déjà au pucerons aux
acariens voilà
et donc aujourd'hui le devenir c'est
d'étudier cette nutrition des plantes
pour pouvoir affiner un peu notre
compréhension et éviter certains
problèmes comme des intesters qui
viennent testeraient rien du tout de
cohérent et trouver des bons indicateurs
de santé de la plante de nutrition de la
plante je ne pense pas objectivement on
verra bien les résultats mais je ne
pense pas que le nitrate ça soit un haut
taux de nitrate soit un bon indicateur
de la santé de la plante et je pense
qu'il faut c'est un enjeu important de
quitter ces modèles et trouver d'autres
indicateurs
pour pouvoir conduire enfin correctement
des des plantes sur des systèmes en
solvant et donc le futur c'est que là je
suis en train de travailler donc dans
pas mal de climats tropicaux Martinique
réunion Nouvelle-Calédonie un peu plus
sec Tunisie on démarre un projet
et notamment on est en train de
s'attaquer puisque tu parles des
problèmes sanitaires on est en train de
s'attaquer au rastonia et au tilk V qui
sévit dans les DOM-TOM donc il vivait un
virus et le rastonia c'est une
idiote de bactéries là un pseudo nomade
pseudo-monnaie qui rentre dans les
racines et qui fait sa vie dans les
canaux de sève et il bouche les canaux
de Sèvres et les tomates et
c'est extrêmement violent ça super vite
et
donc en France avec nos stratégies
solvants se chauffer ou on a conduit
correctement le climat on a plus aucun
problème de maladie dans le sol en gros
donc
les nématodes aussi sont les nématodes
parasites ils sont très présents ils
peuvent mettre un peu de temps à
disparaître mais ils finissent par
disparaître parce que ça serait
équilibre tout simplement avec les
autres populations des méthodes mais on
a plus aucun problème je dis pas qu'il y
aura jamais rien mais aujourd'hui le
résultat il est quand même intéressant
mais là dans les DOM-TOM on s'est
ramassé en Martinique notamment c'est le
rastonien ça ne ça ne fonctionne pas
avec le reste
mettre de la matière unique morte des
vers de terre et pigés qui imposent leur
microbiologie à tout le système ça ne
suffit pas à empêcher le développement
dural Sonia
donc on est tout de suite en train
d'essayer de rajouter le couvert
permanent et
toute sa rhizosphère qui va coloniser
beaucoup mieux le sol et on va déjà voir
là dans d'ici six mois un an j'aurais
des bons résultats sur est-ce que le
couvert permanent permet de réguler le
reste ton lien je pense que non
on est en train de faire un truc tout
bête on est en train de prendre une
prairie bien poussante si on peut
appeler ça une prairie en Martinique et
de planter directement de la tomate
dedans et on va voir ce qui ce que ça
donne parce qu'on sait que le rastonien
est présent partout dans les serres
dehors dans l'herbe tout il y en a
partout voir ce que ça donne et notre
autre
possibilité à la fin c'est faire l'autre
outil qu'on va essayer de développer
c'est d'avoir une très très forte
mycorisation enfin une myclorisation
complète des plants de tomates avant
d'aller les planter
donc là on est en train de travailler
là-dessus puisque évidemment
mettre des couverts végétaux allez
modifier la microbiologie du sol malgré
tout et évidemment mieux mitoriser les
pieds de tomates elle est bien amener
quelque chose même si c'était pas
totalement essentiel pour produire on se
doutait que un moment donné dans un
virage cette histoire les nous rattraper
et il allait falloir s'en occuper quand
même quoi
mais oui mais comme c'est dans la nature
en fait
c'était une évidence que simplement
mettre de la matière morte et des vers
de terre il manquait de trois
compartiments un peu quand même et on
était content ça produisait mais là
aujourd'hui je vois que qui reste des
problèmes et à la fin on va bien voir si
ça suffit et sinon bah si ça ne suffit
pas et ben ça veut peut-être dire autre
chose ça veut peut-être dire que nos
variétés de tomates il va falloir les
sélectionner pour qu'elle résiste au
reste italien faire du tri variétal en
étalé plein desserts et regarder ce qui
résiste ou pas on a des porte-greffes de
d'aubergines qui résistent donc là on a
déjà démarré ça greffé de la tomate sur
l'aubergine ça a l'air de donner des
bons résultats donc ça va déjà nous
donner un
outil pour produire en sol vivant
de greffer sur aubergines
ah oui alors l'eau on en avait évoqué oh
beaucoup d'eau pas d'eau pas beaucoup
d'eau donc la gestion de l'irrigation
et comment est-ce que est-ce que ma
découverte végétaux consomme plus deux
ou pas alors bon on va le faire très
simple ce qui consomme le moins d'eau en
type de couverture de sol ben c'est les
bâches étanche
parce qu'ils empêchent totalement les
voix pour rations et les vapo
transpiration si vous retirez votre
bâche étanche et que vous avez un sol nu
en fait l'évaporation c'est beaucoup
d'eau ça dépend si votre sol conduit
très bien le ou pas mais globalement
quand vous avez un sol
ça évapore beaucoup plus vous allez
mettre des grosses couches de pain et
ben plus à une couverture de matière
organique morte sèches sur le sol plus
ça va garder l'eau quand même
mais ça va évaporer quand même
et en fait ce que j'ai envie de dire
c'est qu'effectivement si vous avez une
grosse couverture de paille au dessus du
sol ça va quand même fortement ralentir
les vapes l'évaporation le couvert
permanent évapotranspire autant que ton
sol évapore ré s'il avait pas de
couverture c'est qu'un seul nu va perdre
de l'eau et un couvert va perdre de
l'eau et je pense que les c'est à peu
près similaire donc en fait tu perds
autant enfin tu consommes tu utilises
autant d'eau avec un couvert permanent
que si ton sol était nul
mais pas plus
donc effectivement
on va devoir mettre sans doute un petit
peu plus d'eau sur la tomate mais à mon
avis c'est absolument pas gigantesque et
c'est pas ultra significatif
surtout que
la consommation d'eau par Éva pour
transpiration de ton couvert va être
proportionnelle à l'ensoleillement de
ton couvert comment
la lumière va faire chauffer les
feuilles de la plante et donc nos
couverts normalement ils sont quand même
beaucoup à l'ombre
de la culture
honnêtement je ne vais pas le mesurer
cette année je ne sais pas comment le
mesurer
oui ben c'est ça parce que en fait c'est
ton problème c'est que plus tu as planté
consomme double en vérité dans les gros
ordres de grandeur puis à produire de
biomasse et moi ce qui m'intéresse dans
la biomasse donc oui je veux mettre de
l'eau pour faire de la biomasse pour
être autofertile
oui oui aujourd'hui là on a acheté des
sons de watermark pour tout bien mesurer
mais là l'an dernier oui on a tout
regardé comme ça à l'oeil quoi
pour l'instant on n'arrose partout
pareil quel que soit les modalités et
justement on voit pas énormément de
différence entre les Indiens qui sont
nus et les endins qui sont couverts de
couverts on n'a pas les endans avec les
couverts complètement desséchés et les
sols sont les endans sont couverts
complètement humides en fait on voit pas
de différence c'est pour ça que je te
dis en fait un seul nu va évaporer
autant que qu'un couvert végétal c'est
pas complètement vrai il y a des légères
nuances mais dans les ordres de grandeur
oui en fait ça je suis pas obligé
d'avoir une gestion complètement
différenciée entre mes différentes
modalités
l'hiver avant la production ou alors tu
peux se mettre et couverts si tu veux en
milieu de culture en plein été
parce que tu sais que le temps que se
développe ton couvert ça va pas trop
perturber
ta culture et ça va laisser ton couvert
permanent tout l'automne et tout l'hiver
pour se développer et tu vas arriver au
printemps
je sais pas j'ai pas je pense qu'on s'en
fout un peu les paramètres importants
c'est est-ce que j'ai un sol avec
suffisamment de vers de terre et
suffisamment de cycle de la fertilité
pour ne rien les deux je pense c'est ça
auquel il faut faire attention je
saurais pas trop de données de critères
pour dire il faut peut-être le plus
simple c'est aussi de le semer en même
temps que la tomate parce que bah tu es
en train de faire tout tes travaux des
de suivi de culture donc tu sens tu
plantes ta tomate tu sens ton couvert et
roule ma poule c'est parti quoi et toute
façon le temps que se développe très
bien ton couvert tu vas être carrément
arriver à ton cycle de à la fin de ton
cycle de production de tomates enfin tu
sais au moment où tu vas être été
quasiment tu vois tu si tu repiques une
menthe avant qu'elle est vraiment
colonisée tout l'andain tu seras déjà
quasiment en train de tttt culture donc
tu vois ça va pas trop venir
concurrencer le besoin de ta culture
et si tu le fais à l'automne ça me va
bien aussi
je sais même plus
ah oui c'est la célébrité le nom des
variétés
standard enfin très très moderne parce
qu'elle était
elle était très régulière dans son
nombre de fruits sa morphologie de
feuilles etc on va le voir sur il y a
beaucoup c'est que des variétés
indéterminées des variétés anciennes bon
ça fait un peu des trucs bizarres qu'on
a des
bouquets de fleurs avec 200 fleurs enfin
c'est un peu étrange
c'est un peu bizarre les
ouais
ah oui oui mais de toute façon toute la
génétique moderne plus ou moins
trafiquée fonctionne très bien en
solvant le gros avantage c'est que
celle-là elle a un comportement hyper
bien déterminé elle était sélectionnée
pour ça
un nombre de fleurs par bouquet très
régulier c'est l'avantage c'est tout le
problème des variétés anciennes
réagissent toujours un peu bizarrement
et donc il faut beaucoup plus de temps
je dirais pour faire du tri dans les
variétés et savoir ce qui te convient ou
pas dans les variétés anciennes
donc on y travaille on en a toute une
serre mais
on a failli se prendre une sanction
parce que quelques jours après la
plantation il y a quelques pieds quand
je l'ai dans le fond mais ça s'est passé
donc ici dans la serre derrière l'an
dernier on avait donc mis 20 30 cm de
branche broyée plus ou moins intégré au
sol des épigées
des épigés et on n'avait pas fait de
couvert tout était sur bâche avec une
irrigation au sol donc c'est les petits
aspers sorts bleus là bon ça c'était
plus ou moins bien plat passé on avait
eu moins de fin d'azote ici parce que
c'était du broyat beaucoup plus composté
ça c'était bien mieux passé et on avait
planté un tout petit peu plus tard
donc plutôt bonne culture
plutôt pas mal le cette année on a remis
ici
10 cm de broyade déchets verts et on a
semé dans la foulée le trèfle dessus et
comme vous le voyez il est déjà bien
installé donc s'il devait être
concurrentiel il l'est déjà
dans cette salle là la première année
l'an dernier donc on a aussi mis 25-30
cm de branche broyée par contre cette
année on n'a pas remis devant je voyais
on a semé directement le couvert
donc la grosse différence entre les deux
c'est que ici on a remis de la matière
unique morte et pas ici pour voir si ça
changeait quelque chose à ce stade ça ne
change strictement rien on en a remis
ici aussi parce que on avait le
sentiment qu'on était encore un peu trop
près de la couche d'argile
et donc on avait envie d'en mettre et
puis de faire cet essai tout simplement
donc ici derrière vous vous avez que des
tomates de variétés anciennes
donc elles sont belles certaines ont des
développements un peu étranges et alors
notamment les tomates cerises qui ont
fait des bouquets avec des centaines et
des centaines de fleurs donc en fait la
nutrition la forme de la nutrition de la
plante va impacter sa morphologie et
c'est pour ça que sur les variétés
modernes elles ont des comportements
beaucoup plus déterminés c'est beaucoup
plus sélectionné et donc on a un peu
moins sa surprise là alors que sur les
variétés anciennes on a des fois des
choses un peu étranges quand même
donc globalement ça pousse j'ai pas
grand chose à dire de plus c'est plutôt
joli
on pourrait faire mieux en gardant les
tomates qu'on des meilleurs
comportements physiologiques mais cette
année n'est pas révélatrice des années
futures puisque cette année on a modifié
fortement la nutrition de la plante en
remettant 10 cm de matière unique sèche
l'idée c'est bien que dans les années
futures on remette rien en termes de
matière uniquement et donc on est une
nutrition uniquement basée sur le
renouvellement et la décomposition de la
matière unique produite par les plantes
au dessus culture et couverts
et donc
on va refaire cet essai l'an prochain
ici mais déjà cette année ici on a déjà
plus ou moins un résultat puisque sauf
que c'est la première année
d'implantation du couvert donc je pense
qu'il va falloir attendre un an deux ans
pour voir à quoi ressemble notre système
auto fertile et voir le comportement des
plantes dans ces systèmes auto fertiles
je m'attends pas à des surprises
incroyables oui Bernard
alors on m'a posé la question tout à
l'heure ici non pas à ma connaissance
sur l'autre serre où j'ai fait un peu le
fou ça reste un peu plus humide on a eu
les premières attaques de mildiou
j'ai arraché les quelques pieds qui
étaient vraiment contaminés et après de
toute façon l'idée c'est de faire des
conduites très chaudes et très humides
et sur le papier ça tue mildiou et l'an
dernier j'avais eu le problème et j'ai
eu l'impression que ça tue le milieu
aussi
donc effectivement c'est une question
est-ce que des plantes avec des
nutritions plus carbonées plus de ver de
terre sont plus résistantes oui dans une
certaine mesure
si tu fais un peu n'importe quoi comme
j'ai fait sur l'autre serre bah tu en as
un peu du milieu quand même voilà ça
nous a permis de tester la limite mais
bon voilà la serre elle est vraiment
parce qu'en fait j'ai mis des consignes
de température très hautes ce qui fait
que ça restait très humide très humide
très humide dans dans toute la sortie
d'hiver début d'été meilleure condition
possible et imaginables pour le mildieux
et au final ma culture a pas été
détruite quoi j'ai eu quelques pieds
dès que ça peut
voilà alors je pense qu'effectivement
hiver printemps c'est un choix à faire
c'est pour sécher ta serre tu dois
ouvrir mais tu refroidis à Serres
et donc tu empêches tes plantes et tes
couverts de pousser
en fait aujourd'hui tous nos systèmes de
régulation sont pas conçus pour vraiment
respecter ce que je pense être la bonne
physiologie de la plante et notamment
des plantes d'été ces plantes là d'après
ce que j'en comprends elles ont besoin
de froid sec et de chaud humide
et donc il faudrait des sons d'humidité
des algorithmes d'ouverture et de
fermeture des serres qui permettent
d'avoir du froid sec et du show humide
ça veut dire quoi en gros sur une
journée typique ça veut dire que le
matin tant que tu as pas de soleil qui
permettrait de faire chauffer la serre
tu laisses tout vert pour que ça ventile
et que ça sèche à peu près et puis dès
que tu as du soleil un peu comme ça tu
fermes tu fais monter en humidité
et
là tu es sur une conduite tropicale
c'est le plan tropicales alors à ce
sujet je peux faire un petit aparté
puisque c'est un sujet sur lequel je
comptais travailler cette année et j'ai
pas eu le temps d'équiper les serres
comme je voulais mais comme je travaille
dessus en Martinique
je peux en parler un peu en fait j'ai
retrouvé je peux pas vous donner les
noms d'ailleurs je les ai pu en tête le
travail de quelques agronomes des années
70-80-90 sur la conduite en climat
tropical
donc en gros qu'est-ce qu'on fait on
ferme les serres on les transforme en
cocotte-minute et ça monte en
température et on essaye de tout monter
à 100% d'humidité
différents agronomes ont travaillé
là-dessus leur conclusion pour la faire
course et effectivement que on doit
conduire en froid sec et en très chaud
humide et ça ça correspond
aux besoins de la plupart des plans de
tropicales maintenant la question si on
chauffe jusqu'à combien il semble que la
température optimum de croissance d'une
tomate donc c'est 45 degrés
j'ai testé ça fait un peu peur mais il
semble que ce soit ça
alors évidemment on peut pas travailler
dans une serre à 45 degrés donc la
logique ça serait de travailler le matin
quand il y a pas trop de soleil on
démarre de bonheur et l'après-midi on
conduit à 45 degrés le problème c'est
qu'il faut maintenir à 100 % enfin faut
vraiment être 90 100% d'humidité ça veut
dire qu'il faut de la brumisation
ça veut dire que si vous montez au
dessus de 50 degrés il va quand même
falloir refroidir
en faisant quoi en ouvrant la serre et à
partir du moment où vous faites ça
qu'est-ce que vous faites vous toute
l'humidité fulcan
un air à 100% d'humidité à 45 degrés
c'est épais et là tout de suite ça
s'envole ça fout le camp et donc là vos
tomates a subi un stress qui est pas
terrible c'est qu'il fait encore très
chaud dans la serre et il fait sec et
donc là vous cramer les têtes vous
cramez les bouts de feuilles ça se passe
bien et donc pour équiper une serre en
climat tropical aujourd'hui mon idée
c'est de mettre des ombrages au-dessus
des serres pour pouvoir maintenir
stabiliser la température à 45 degrés en
nombrant un petit peu et empêcher la
température de monter dans les serres
donc je préfère perdre un peu de lumière
avec des ombrages et maintenir ma
température à 45 degrés a priori
aubergine poivron on est aussi sur des
températures à 445 degrés et ce que j'ai
lu qui est un peu fou fou mais ça on
verra bien les cultures du passé ça peut
monter jusqu'à 70 degrés
donc 70 degrés vous dites c'est pas
possible on est au bord de la cuisson
mais clairement la cuisson la cuisson
lente cuire un rôti cuisson lente et 65
degrés je crois un truc comme ça
en fait ça a l'air de se passer c'est ça
qui est un peu fou moi j'ai fait monter
une tomate à 63 degrés à 13% d'humidité
dans 30% d'humidité
c'est un accident
il se plaît pas lui faire subir ça mais
tu as 30% d'humidité 63 degrés et on a
juste aussi le bout des feuilles bon
elle poussait dans un lombricompost si
vous avez envie de rigoler un peu de
faire de l'agronomie de la physiologie
vous faites des gros lombricompost et
vous faites pousser des plantes dedans
vous allez voir des choses un peu
étranges des carottes qui poussent à vue
d'oeil des concombres qui prennent 15 cm
dans la journée enfin
on voit des drôles de choses quand même
voilà on est un peu dans des lombrices
compost quand même c'est
ça pose beaucoup de questions ces
expérimentations je les ai refaites ça a
l'air de bien se passer voilà j'ai
réussi à monter une tomate à 63 degrés
on est sorti vivante un peu secouer mais
vivante donc comment tout se passe et là
on a un problème c'est que nos modèles
physiologiques de biologie qui explique
comment circule les sèves dans les
plantes et comment tout ça ça se passe
il va y avoir un petit peu
de travail à faire pour compléter tout
ça je vous invite à faire un truc pour
explorer ça c'est d'acheter des petits
thermomètres infrarouges les
thermomètres qui permettent de mesurer
la chaleur de surface des objets à
distance donc c'est un petit thermomètre
vous appuyez ça fait bip bip et avec des
infrarouges ça mesure la température de
surface je vous invite à acheter ça ça
vaut 30 balles sur Amazon ou un truc
comme ça c'est vraiment pas cher hein
oui voilà savoir si
la fièvre ou pas et de mesurer les
températures de surface de tous les
végétaux qui vous entourent
un arbre en plein cagnard l'été sa
feuille à laquelle température
bah vous allez avoir des surprises parce
que ça monte très très haut et pourtant
les plantations vivent
donc faut pas confondre la physiologie
humaine et la physiologie des plantes
c'est pas la même chose alors si vous
vous conduisez des serres en conduite
tropicales n'allez pas travailler de
sous à 45 degrés à 100% d'humidité c'est
pas fait pour vous vous êtes pas fait
pour clairement vous allez vous évanouir
enfin une crise cardiaque c'est donc
vous y allez dedans mais de toute façon
vous allez vite le sentir au bout de
cinq minutes vous commencez à dégouliner
de faire partout faut sortir faut pas
rester là dedans
alors ça c'est un bon sujet
pollinisateur effectivement courgettes
dès qu'on faisait des conduites comme ça
on a des problèmes de pollinisation et
donc effectivement une des logiques ça
serait d'ouvrir le matin puisque c'est
les pollinisateurs que bossent le matin
qui bossent enfin les pollinisateurs
bossent le matin et de fermer
l'après-midi pour chauffer
je sais pas si ça va marcher honnêtement
c'est exploratoire mais à un moment
donné
tropical donc ça sert à rien qu'il
s'acharne à essayer de conduire des
tomates à 25 degrés sèches ils arrivent
pas à toute façon donc on est bien
obligé d'aller explorer ces voilà quoi
et ça peut peut-être amener un avantage
je pense notamment à des des problèmes
d'acariens comme la carios bronzée sur
Thomas qui qui pose des gros gros
problèmes encore aujourd'hui en
production
vous conduisez ce type d'acariens à 45
50 degrés 100% d'humidité il aime pas du
tout et en 48 heures on entend plus
parler quoi c'est fini quoi sauf que des
gros système de production de tomates
industrielles
vous prenez un très gros risque à
essayer de les conduire en climat
tropical donc comment mener des essais
sur petite surface pour pas prendre trop
de risques un petit sujet là quoi mais
l'an dernier on avait un problème sur
patate douce on avait planté des patates
douces dans un tunnel qui vous qui était
très aéré et on avait des acariens
partout sur les patates douces la
culture était carrément en train de
crever j'ai fermé le tunnel j'ai mis 9
aspersion dans la dans à partir de 11
heures du matin jusqu'à 19h
en 48 heures tous les acariens étaient
crevés et la patate douce repousser de 4
cm par jour c'était reparti pendant 14
quoi donc c'était très concluant je ne
sais pas quelle acariens attaquer la
patate douce je ne sais pas si c'était
la carios bronzée mais je pense que ces
problèmes d'acariens viennent peut-être
tout simplement du fait que on est avec
des plantes tropicales et qu'elles ont
besoin
de haute température
peut-être voilà
et donc dans cette série ici bah on a à
droite la deuxième série de concombre à
gauche les courgettes les courgettes
sont jolies elles poussent bien elles
sont pas magnifiques parce qu'on a eu un
peu de gel c'est la serre la plus froide
et notamment dans ce coin là-bas donc on
a pas mal de plans qu'on lui froid et la
courgette ça met un peu de temps à
démarrer quand on sort des morts pas du
tout d'ailleurs donc on en a replanté il
y en a qui sont un peu à la bourre ça
pourrait être beaucoup plus beau bah oui
il y a des plans là-bas qu'on a déjà qui
sont très vigoureux qu'on a commencé à
mener
en fil donc nous on les met en fil comme
des lianes pour rallonger le cycle de
production et c'est beaucoup plus
pratique
ça permet vraiment d'avoir des longues
productions de courgettes sous serre
complètement à 45 degrés le trèfle est
heureux surtout à 100% d'humidité
ça ça se passe très bien si tu veux on
fait les plantes qui vont pas supporter
je pense alors je pense très
exploratoire tout ça qui vont pas
supporter le climat tropical bon bah tu
as les radis c'est possible que ça se
passe pas bien
alors le haricot par exemple est très
sensible aux températures où tu vas pas
assez d'humidité voilà il se dessèche
sur pied extrêmement vite quoi c'est à
dire que autant une tomate va être assez
résistante une courgette encore plus de
ce que j'ai observé mais un petit
accident de baisse d'humidité haute
température ton haricot il se dessèche
sur pied c'est très sensible par contre
il aime bien les hautes températures
mais très humide et il va surtout pas
supporter des baisses d'humidité donc
lui il va être très sensible faut pas
trop jouer à ça avec le haricot donc je
suis en train de réfléchir à comment
équiper des serres je comptais faire une
petite serre d'essai ici et puis comme
j'accompagne des gens dans des pays
chauds on va directement faire des
essais parce que très probablement
notamment sur les problèmes sanitaires
dans ces pays-là dans ces contextes là
résoudre tous les problèmes passera
peut-être par la conduite en climat
tropicale et alors sur les rendements
c'est pas impossible qu'on ait des trucs
très rigolos aussi
alors sur la suite de oui
le trèfle blanc à ça d'intéressant c'est
que là il est plus trop même sous serre
et quand même très ralenti
et donc c'est pas du tout une
envisageable de faire toute des cultures
un peu haute type chou machin enfin
voilà on n'aura pas le temps dans la
rotation mais
sauf si on fait une culture de d'été
l'an prochain enfin qu'on plante un peu
tard donc on peut mettre une bâche on
peut planter j'ai pas encore décidé on
peut mettre une bâche plantée dans le
trèflement sympa de ginant sauf que ça
va tuer le couvert c'est un peu dommage
une salade c'est pas une envisageable un
fenouil c'est pas une envisageable
on peut envisager de mettre par exemple
des plastiques biodégradables bien lesté
je sais pas encore comment planter
dedans ça va bon ça risque d'être un peu
chiant je sais pas mais effectivement on
va avoir un choix assez restreint de
culture d'hiver et c'est pour ça que sur
le site en fait tout ce qui est petite
culture qui rentre a dit m'escrire tout
ça bon on fait encore ça sur du compost
classiquement tout est pas en couvert
permanent
notamment en plein champ on n'a pas fait
de couvert permanent sauf sur les choux
et sur les courges
bon c'est pas une immense réussite sur
les courses planchons cette année
on a eu deux trois soucis techniques
mais on va réussir à faire quelque chose
ça nous semble tout à fait possible de
faire de la courge en couleur permanence
si on a l'irrigation
et puis un seul qui va bien donc oui il
se pose en fait les couverts permanents
effectivement c'est quand même beaucoup
plus destiné à faire des cultures d'été
sur des cultures d'été sur des cultures
d'été beaucoup de culture diverses ça va
être compliqué j'ai pas encore trop
d'idées
une des hypothèses ça serait par exemple
de traf de tondre trois fois d'affilée
le trèfle ou peut-être mettre une des
solutions serait de mettre un petit coup
de rotateur bien gentil en surface pas
trop violent pour les vers de terre non
mais un petit coup de Rota sur 5 cm tu
dépouilles le trèfle lui ça va le faire
rigoler il va repartir mais à mettre un
mois et demi repartir
donc pendant ce temps là tu
as le temps de caler une mode de légumes
feuilles quoi le SMIC radis ça peut être
un autre sujet mais je pense que pour
effectivement le Rota ça va être la
solution pour bien calmer le couvert et
faire un fenouil faire une salade une
petite bricoles comme ça alors la mâche
à l'épinard
ouais c'est un peu compliqué quoi le
mesclin tout propre tout beau dans son
sachet sous azote là je
le vois pas non plus mais voilà c'est
quand même des systèmes mais de toute
façon c'est des légumes bon
quand tout le monde fera de
l'agroécologie peut-être qu'un jour on
dira c'est légumes ça va bien mais
ça nous fatigue
il y a des réflexions à voir un exemple
tout bête je crois que je l'ai déjà dit
une fois dans une vidéo mais je vais le
redire il y a 55 on avait démarré vers
de terre production on avait fait des
formations en pays de cours pour les
producteurs de pommes de terre et de
betterave et de lin enfin c'est rallier
qui font du légume industrie et du lin
et on voulait en savoir plus sur la
section variétale des pommes de terre
donc on avait fait intervenir un
technico-commercial de
un producteur de patates il s'appelait
je sais plus comment avoir patate
doucement des patates j'ai oublié son
nom et la directrice technique du comité
nord-plan qui fait beaucoup beaucoup de
sélections variétales et de
développement technique autour de la
pomme de terre
et donc il nous avait expliqué tout le
processus de sélection des pommes de
terre ils ont des dizaines de milliers
de cultivars dans des frigos il est
plante ils font du tri ils ont plantent
je pus 10 20 000 cultivars dans une
parcelle et puis après ils ont des
grilles
de critères ils vont devant chaque plan
et celui-là j'en veux celui-là j'en veux
pas j'en veux j'en veux pas j'en veux
donc moi ce qui m'intéressait c'était
les critères qui avaient sur la feuille
parce qu'on comprend bien que suivant
ces critères on va complètement orienter
la sélection des pommes de terre dans un
sens ou dans un autre bon la bonne
nouvelle c'est qu'il travaillait quand
même avec des ressources génétiques de
très vastes en fait et qu'en fait
contrairement à ce qu'on pourrait
imaginer ou croire ou entendu dire les
variétés modernes sont issues souvent
ils ont quand même en fait une grosse
diversité génétique parce qu'elle est
son issues de banques de semences très
importantes
et donc la question des critères et si
vous voulez dans ma tête j'avais le
topinambour et la pomme de terre
le topinambour qui fait des feuillages
gigantesques et là la petite pomme de
terre qui nous se fait sont en feuillage
minables de 60 cm de haut et donc je
pose la question la technique titicien
est-ce que ça t'arrive des fois d'avoir
des pommes de terre qui ont des
feuillages de 10 cm des fois des pommes
de terre dans le processus de sélection
des feuillages qui font un mètre 50 et
toi quel est ton critère de sélection
et il me dit ah ben non non un critère
de sélection c'est ça
d'accord et pourquoi c'est ça bah parce
que c'est ça
voilà et donc je me suis dit comment ça
c'est ça mais il y a bien un jour un mec
qui a dit c'est ça quoi
alors c'est la blague mais j'ai ouvert
des bouquins qui racontaient les
histoires de Parmentier qui avait
introduit la pomme de terre et que dit
Parmentier la patate c'est un tubercule
avec un feuillage de 60 cm voilà
je sais pas si c'est vraiment Parmentier
qui a imposé ça mais ce que je vois
c'est que Parmentier disait déjà c'est
un tubercule avec un feuillage de 60 cm
et donc on est resté là-dessus en fait
j'ai pas l'impression qu'à mon avis
quelqu'un soit posé la question en
disant est-ce que ça pourrait être
autrement
de production de biomasse
d'interception de la voilà il y a
peut-être des ratios à respecter mais
pourquoi ne pas avoir des pommes de
terre avec des tiges un peu plus rigides
qui font un mètre 50 de haut et ce que
ça on n'arrivait pas à avoir des cycles
encore plus longs une plante beaucoup
plus auto fertile au final dans sa
morphologie que les pommes de terre
actuels ou les fans de patates bah en
nutrition du sol ça va pas péter loin
quoi voilà donc il y a quand même encore
vous voyez des champs exploratoires sur
la sélection des plantes et c'est là que
je dis bah peut-être l'aboutissement de
la transition agroécologique c'est que
le mesclin c'est sympa mais
agronomiquement c'est juste débile quoi
voilà donc je suis pas contre le mesquin
c'est bon tout va bien mais
ça n'a pas de sens agronomiquement de
produire ces trucs là après s'il y a
plus que ça comme problème à résoudre
sur la planète
on sera déjà pas mal voilà encore une ou
deux questions et après je vous laisse
faire un petit tour
alors oui on peut se mettre du haricot
tout va bien
le poids c'est moins haut mais c'est
assez haut sur un trèfle ça va très bien
le faire
c'est une grosse graine tout ce qui est
grosse graine va bien se démerder parce
qu'en plus tu vas réussir à la semer
correctement quoi fève
de moutons
oh si mais j'ai déjà assez d'emmerdes
comme ça
[Rires]
mais oui
tout à fait
tout à fait non ta question est marrante
parce que j'y réfléchi
j'ai un projet en Mauritanie on y
réfléchit
faire pâturer du tout petit détail dans
des cultures de tomates ça sent pas
débile
donc là on est dans ce qu'on appelle
chez nous la quintuple chapelle et donc
on est sur le site 2 desserts de
Marseille
donc c'est des serres un peu plus
récente celle là elle doit avoir 15 ou
20 ans maintenant
c'est une Richelle avec des chapelles de
8 mètres avec une petite allée bétonnée
au milieu fort pratique pour faire
circuler les chariots
ici tous les sols ils avaient été
nivelés compactés ils avaient mis un peu
de sable et des bâches tissées 130 g de
sucre et c'est resté comme ça pendant
toute la durée de vie de la serre
donc autant vous dire que l'État
biologique des sols était quand même
tout à fait nulle
et on a à peu près réussi à gratouiller
et à peu près réussir de la matière
organique sauf que dans des sols avec 50
% d'argile et de sable et de cailloux et
enfin tout ça il faut de la puissance et
on n'a pas réussi à rentrer un tracteur
avec de la puissance parce que on a des
supports de culture et tout ça donc on a
pas aussi bien enfoui la matière
organique qu'on voudrait donc en fait on
n'a pas un horizon décompacté très
profond on n'a pas réussi à rentrer une
sous-solleuse tant pis on a mis de la
matière organique par dessus
donc là on a un problème de gestion de
l'eau qui est plus important et donc on
va y travailler cette année assez
rapidement si vous avez ce problème là
pour moi une des solutions simples c'est
de faire un trou à l'intérieur de mettre
des tuyaux de PVC un peu partout et si
vous avez des accumulations d'eau dans
le fond de votre tuyau de PVC vous allez
le voir quoi donc il faut éviter à tout
prix qui est de l'eau qui stagne ça
c'est et puis après les tous les toutes
les sondes d'humidité du sol peuvent
vous aider aussi à piloter l'irrigation
ce qu'on n'a pas fait l'an dernier ici
on a eu des petits déboires plus des
vannes qui s'ouvraient n'importe comment
en pleine nuit parce qu'on avait mal
programmé tout ça bon il nous est arrivé
quelques petites joies
mais voilà une fois de plus je me suis
dit si je veux aller vite ici je passe
tout en couvert permanent parce que ça
sera le meilleur outil que je peux
imaginer pour décompacter les sols en
profondeur et j'ai déjà mis quelques
coups de beige et il semble bien qui
effectivement ça aide et que ça aille
assez vite quand même donc on voit bien
toute la masse racinaire qui descend
dans les argiles qui s'immisent qui crée
de la porosité etc donc c'est c'est
vraiment intéressant comme je vous le
disais ici on a des sols très
hydromorphes et donc toute notre culture
là jusqu'à il y a encore deux trois
semaines elle poussait
haute mais c'était un peu jaune les
liens étaient un peu moins épaisses
alors que sur l'autre site on a vraiment
des plantes hyperturgessantes et très
très poussantes donc là c'est un peu
moins Dingo mais c'est quand même très
beau
donc on a de la tomate donc on a planté
comme je vous disais directement dans le
trèfle avec un petit coup de tarière
manuel rien d'extraordinaire au début ça
faisait un peu peur parce
qu'effectivement le trèfle repousse un
peu plus vite que la tomate il faisait
froid et puis ça c'est fait ça a pris sa
place ça a poussé concombre pareil vous
pourrez aller voir une des chapelles les
plus loin on vient de refaire des
plantations
d'aubergines poivrons effectivement les
aubergines poivrons sont encore un peu
sous le trèfle mais ça se passe bien
et ici on a fait deux autres modalités
une en tube pas très haut et une sur des
petites bandes de bâches
ça a pas été planté le même jour donc
c'est normal que ça avait pas la même
hauteur et ma foi ben en fait
c'est vraiment des modalités pour
essayer de voir comment va se faciliter
la vie pour la gestion du couvert l'idée
est pas forcément de tondre tout le
couvert jusqu'au pied des plantes on
s'en fout l'idée c'est bien que sur le
gros de la surface on arrive à faucher
le couvert et à le ramener au sol pour
qu'il se régénère et s'il reste un peu
de trèfle au pied du poivron on s'en
fout complètement
tout se passe bien
donc je n'ai plus en tête les variétés
vous m'excuserez
mais globalement elle est quand même
plusieurs variétés de tomates bon
jusqu'ici tout se passe bien sauf je
vous disais on a eu quelques
pied avec du mildiou
qui s'est déclenché au ras du sol
puisque comme je voulais laisser en
monter en température les serres
j'avais des consignes assez haute et
donc elle s'ouvrait tard dans la journée
sur le mois d'avril et le mois de mai et
donc on avait des conditions extrêmement
favorables au développement du milieu
notamment au sol et ma foi ça pas été la
catastrophe non plus on a une dizaine de
pieds qui ont été contaminés on les a
arrachés et on voit pas d'explosion la
contamination sachant que là les
consignes sont à 35 degrés quoi
et on a là en ce moment trois aspersions
de 3 minutes l'après-midi
jusqu'à la semaine dernière on
travaillait que avec les aspersions
aériennes donc on mouillait les cultures
tout ça bon on s'en fout
et puis là on est repassé en aspersion
au sol parce que les tomates commencent
à être très hautes donc de toute façon
l'aspersion
ne se fait plus correctement les plantes
la culture empêche l'aspersion des
tomogènes
et on a réinstallé l'irrigation au sol
le temps que c'était encore possible de
manœuvrer de se balader avec les longs
tuyaux donc là on est revenu avec une
aspersion au sol qui n'est pas idéale
puisque en fait quand les plantes
sont comme là en ce moment avec les
tomates vous voyez bien que la version
au sol elle va avoir du mal à faire une
inspiration homogène parce qu'elle est
embêtée par le trèfle
mais je suis assez surpris de voir
comment le couvert entre guillemets
ré-homogénéise l'humidité du sol l'eau
circule très bien transversalement donc
on va confirmer ça cette année mais en
fait on a bien l'impression que si nos
aspersions même si elles sont pas très
homogènes au sol bah ça sera peut-être
pas si grave que ça on va bien voir
je te dis déjà pour une question
d'homogénéité même si au sol c'est pas
très homogène on a quand même beaucoup
plus de points
et puis là je voulais pouvoir me
permettre de irriguer en refaisant quand
même des conduites sèches
bon mais au final
ce qui serait bien c'est qu'elle soit
au-dessus des cultures
en fait il faudrait que tu rentres tu
allais remettre au dessus
oui raccourcis attaché le tuyau sur
l'arceau quoi pour être vraiment au
dessus pour pouvoir avoir une irrigation
quand même plus homogène mais je te dis
je sais même pas si c'est nécessaire
donc pour l'instant j'observe je regarde
et si je dois faire des modifications de
l'aspersion je
j'aurais un peu plus d'éléments de
réponse à la fin de la saison quoi mais
effectivement là à ce stade les deux
systèmes d'irrigation sont pas idéal
quoi mais on avait la même aspersion au
sol en serre 2 de l'autre côté et ma foi
on a réussi à produire on voyait qu'il y
a des zones qui étaient un peu plus
sèches l'an dernier mais on n'avait pas
de couvert l'an dernier et
ça serait essayé et coûte jusqu'à
présent l'hypothèse goutte à gauche
j'avais un peu mis de côté justement
pour cette question d'homogénéité de
l'humidité
parce que quand on n'a pas de couvert
permanent clairement en goutte à goutte
en sol vivant
on a souvent vu des sols qui étaient
dans la moitié de leur volume
complètement sec
il faut multiplier les rangs à gouttes
et en plus moi j'aime bien l'après-midi
maintenir de l'humidité dans l'air parce
que clairement les tomates ça n'aiment
pas les environnements secs ça les fait
souffrir et donc voilà je suis encore
réfléchir
voilà par exemple en Martinique là on
développe un nouveau système chez un
producteur on a une ligne de goutte à
goutte sur le rang
et une aspersion en haut pour mouiller
les couverts et maintenir l'humidité à
la fin je pense que c'est les deux
outils pas trop cher parce que là on va
quand même en faire sur cinq hectares
donc faut que ça coûte pas des fortunes
ça va être les deux outils pas trop cher
donc sur une chapelle comme ça on aurait
en gros deux aspersions au dessus des
cultures typiques de l'aspiration qui
ressemble à ça et un goutte à goutte
d'eau claire sur chaque rang quoi
oui on a trois aspersions de quelques
minutes l'après-midi pour humidifier
voilà je vous en dirai plus aujourd'hui
je suis encore un peu tâtonnant comme et
globalement ce que je peux dire voilà
c'est que avec les couverts on a une
bien meilleure répartition de l'humidité
dans le sol contrairement à ce qu'on
aurait pu penser on aurait pu penser que
ça allait dessécher le sol et en fait
non on voit que ça fait circuler
horizontalement l'eau
et donc c'est un peu souple
ça pourrait bah écoute j'ai un essai en
Martinique donc je te donnerai la
réponse à la fin de l'année
on a une serre effectivement on a que
des goûts des gouttes
et on en a qu'un sur le rang en fait
c'est des systèmes
on n'a pas travaillé comme ça on a
travaillé en fosse
au lieu de travailler en bac ou en
andain ou en bac ou on en a un ou en mer
hors sol vivant bon on s'en fout mais on
a travaillé en fausse et qu'on a passé
un coup de pelleteuse on a mis la terre
sur le côté on a étalé et on a rempli
les les bagues de
de bagages de canne à sucre puisque
c'est la seule matière organique qu'on a
trouvé sur l'île à pas cher
où on pouvait s'approvisionner de
manière un peu avec un produit qui soit
tout le temps le même son acide acheter
des composts tout ça mais il y avait
n'importe quoi dedans donc là on c'est
un peu compliqué il y a eu des gros
soucis avec ça ça nous a tué des tomates
sur des essais parce que les composts
étaient trop enrichis donc le pire n'est
pas assez de toute façon ça va aller
très cher alors que sur l'île la bagasse
de canne à sucre est disponible en très
grande quantité donc on a on n'avait pas
envie de s'embêter à des composter donc
on a fait des fausses à la mini pelle on
a mis des vers de terre et pigées la
première culture l'idée c'est de la
faire parce que lui faisait du hors sol
donc l'idée c'est de faire la première
culture hors sol avec des pains de coco
sur Landin le temps que ça compose le
temps que les vers de terre se
développent et après la première culture
qui dure deux mois et demi trois mois
on plante la deuxième culture dans le
sol vivant où on fait une culture hors
sol et puis on perce les pains pour
qu'ils aillent s'enracinés en dessous on
sait pas trop on va bricoler quelque
chose comme ça
donc on a démarré là dessus donc
l'idée c'était de faire une fausse de
mettre de l'eau que dans la fosse
de pas du tout irriguer le couvert et
puis de voir sur un premier essai si les
couverts allaient venir pomper la flotte
dans les fosses et ce que ça les suffire
pour qu'il s'en racine bien qu'il se
développe bien et qu'on garde un
passe-pied assez sec pour pouvoir
circuler avec les chariots et
faire toutes les interventions sur les
cultures parce que si on arrive à tout
faire avec un seul goutte à goutte ma
foi en termes de coups d'installation on
serait quand même pas mal quoi donc sur
le sur les cercles qu'on est en train
d'installer on a quand même rajouté une
aspersion parce que si un seul une seule
ligne de goutte à goutte ça suffit pas
on va pouvoir mettre de l'eau en plein
et on voulait de l'aspersion pour
pouvoir faire monter l'humidité quand
les serres montent à haute température
faire monter l'humidité
donc ça c'est pas mal peut-être un petit
aparté sur une une piste de
développement que je suis en train de
développer c'est que bon là donc comme
je disais on a commencé à avoir pas mal
de monde sur le développement du sol
vivant alors notamment sur Thomas dans
pas mal de contextes pédoclimatiques
complètement différents de la France et
il n'y a pas que le contexte
pédoclimatique qui est très différent il
y a aussi l'environnement
socio-technique c'est quand même pas mal
de coins dans le monde Où acheter des
matières uniques c'est pas si simple
qu'en France acheter engrais c'est pas
si simple qu'en France et notamment
Martinique Nouvelle-Calédonie de la
Réunion Tunisie Mauritanie tout ça bah
il y a pas de plateforme de compostage
vous vous appelez le mec de Veolia et
vous lui dites j'en veux sans camion
donc faut qu'on fasse autrement
c'est un peu compliqué on a du mal à
stabiliser les approvisionnements de
manière à pouvoir trouver une recette
d'installation adaptée tous les ans par
exemple
et donc j'ai une petite idée
cette idée ça s'appelle les
lombricomposteur géant
mon idée c'est de revenir un système de
fertilisation mais avec du jus de
lombricompost
ça ça permettrait quoi en fait donc
l'idée c'est simplement bon alors je
vous donne un peu les ordres de grandeur
mon idée c'est que dans 40 mètres cubes
vous voyez un container maritime de 12
mètres normalement on devrait pouvoir
faire vivre là-dedans entre 5 et 10
tonnes de vers de terre
et leur donner entre 100 et 200 tonnes
de matières organiques mortes à manger
par
an dans le container et donc on peut on
devrait pouvoir en lessivant selon
bricompost
extraire une solution fertilisante oui
aurait entre 3000 et 6000 unités d'azote
avec tous les autres oligo-éléments et
toutes les autres bactéries
donc je suis en train de travailler
là-dessus j'ai évidemment je suis
retourné voir Marcel boucher qui avait
déjà développé plein de lombricomposteur
il m'a donné les bons trucs astuces et
donc en fait si vous voulez concentrer
une population de vers de terre en fait
votre problème c'est comme vous allez
mettre beaucoup à manger qui va y avoir
une activité biologique très intense ça
va chauffer vous avez des problèmes
d'anoxie parce que les vers de terre
vont beaucoup respirer et donc en fait
il faut ventiler la masse de votre
plomberie compost donc là ça fait 6 mois
que je m'arrache les cerveaux à trouver
des moyens de construire des gros
lombricomposteur pas cher de réguler le
CO2 réguler la chaleur réguler
l'humidité etc etc mais je crois que
j'arrive un peu au bout de mes peines
après mon dixième prototype et donc
l'idée ça serait que dans un
contexte technique on peut pas
s'approvisionner facilement en matière
organique ben en fait on est un
lombricomposteur comme ça on le
nourrissent avec tout ce qui traîne
des vieux déchets de culture de la tonte
d'herbe enfin tout et on valorise ces
matières organiques
avec du jus de ver de terre
ce jus de ver de terre on le filtre et
on fait retirer avec
donc là il va sans doute peut-être se
passer deux choses c'est que un on va
pas avoir une nutrition
similaire que ça
on risque quand même d'avoir une grosse
part de l'innutrition sous forme de
matière organique carbonée pas
uniquement des nitrates ou de l'ammonium
et des éléments très minéraux et le
deuxième truc c'est qu'on va aussi
imposer la microbiologie du ver de terre
à tout le système c'est avec notre
nombril compose va être intégralement
colonisé par la microbiologie de
l'intestin du ver de terre vu qu'il va
avoir tout bouffer partout et cette
microbiologie on va la remettre dans le
système à travers notre raspersion donc
on va voir mais dans des systèmes qui
sont hors sol depuis 10 ans 15 ans 20
ans c'est peut-être pas si mal c'est
peut-être ça va peut-être avoir un
intérêt une conséquence intéressante
d'irriguer avec du jus de ver de terre
rempli de bactéries qui va coloniser
tout le système et coloniser les
rhizosphères des plantes dès qu'on va
les pousser dès qu'on va les planter
évidemment
et d'avoir aussi une nutrition peut-être
un peu moins minérale et un peu plus
carbonée
et c'est peut-être un outil en fait
qui permettra aussi bien d'alimenter du
hors sol
et peut-être avoir moins de problèmes
sanitaires parce qu'on a changé le
système de fertilisation mais aussi
d'alimenter du sol vivant dans la phase
de transition le temps qu'on retrouve
tous nos verres de terre et qu'on
et qu'on a un système complètement auto
fertile donc mon idée c'est que des
producteurs qui sont hors sol tomate
concombre enfin les légumes d'été on
commence par construire un
lombricomposteur selon bricomposteur on
s'en sert pour fertilier les cultures
hors sols
économies parce que pour acheter de
l'engrais la fait pour acheter de
l'engrais pour fertilisation dans les
DOM-TOM il faut rajouter le transport
avec quand même il y a un j'ai toujours
un intermédiaire de plus donc je vous
dis pas les prix à laquelle ça arrive
c'est auquel ça arrive c'est c'est assez
stratosphérique donc si effectivement on
peut remplacer la fertilisation par du
jus de ver de terre ça peut être sympa
peut-être qu'on peut améliorer la santé
du hors-sol déjà grâce à ça et ensuite
peut-être que on arrivera à utiliser ça
pendant toute la phase de transition
si on a des systèmes de culture en
couvert permanent donc
un lombricomposteur dans un système
comme ça je pense qu'on va l'utiliser
trois quatre cinq ans
et on va s'appuyer par contre sur les
couverts végétaux pour reconstruire
complètement le système décontacter le
sol etc et on fera pas d'intro massif en
matière organique d'accord donc l'idée
c'est je sais mon couvert je mets ma ma
culture dedans peut-être que
je fais une ou deux cultures hors sol
encore si je suis pas sûr de moi on
essaye on verra mais l'idée si ça
aboutit ça peut être dans un seul même
complètement pété on sème le couvert on
plante la tomate dedans on décompte un
peu peut-être et on fait retirer tout
avec du jus de viande de terre et le
couvert
reconstruit le sol et la tomate pour
pousser on lui met de la circulation à
base de jus de vers de terre et ça
permet de valoriser des matières
organiques et ça permet de contourner le
problème qui est qu'on n'arrive pas à
acheter des grosses masses de broyettes
déchets verts pour faire les
informations
et utiliser les épigés
donc voilà on va travailler là-dessus on
va voir où ça nous mène donc bon ça me
fait un peu bizarre de repartir sur de
la fertilisation mais bon faut être
souple d'esprit dans la vie quand on
fait du développement faut pas rester
borné
des Sargasses c'est quoi les Sargasses
ah oui bah tu peux mettre des Sargasses
dans ton nombril composteur je pense que
tu risques d'avoir un peu de NaCl dans
la sortie de ton lombricompost je sais
pas si c'est bon mais
bon ça dépend de la quantité mais
voilà bon l'idée c'est de valoriser tout
type de matière organique et rien
n'empêche d'ailleurs si vous trouvez que
votre solution de jeu de ver de terre
n'est pas tout à fait équilibrée que
vous voulez un peu plus de potasses de
machin truc vous remettez une pichenette
d'engrais par le haut et savoir sortir
par le bas donc ça ça m'empêche pas de
dormir vous avez un kilo de cendres vous
avez trois trucs un vieux compost un
machin ensuite vous Bénéteau là-dedans
et les vers de terre vont tout manger et
nous faire du jus donc je suis en train
de réfléchir à ça
voilà donc pas d'idée on manque pas de
piste de développement et puis
et puis bah voilà des questions sur
cette scène
des tomates notamment avec un printemps
froid et plus
bah là il faut peut-être je te dis moi
j'ai eu quelques pieds de 2012 sachant
que j'aurais pu avoir une conduite
beaucoup plus sèche mais c'est parce que
je voulais faire j'aime bien pousser le
curseur un peu sur les bords mais des
fois c'est chiant ça c'est pas si mal
passé cette année mais des fois ça tu
prends des risques quand même mais à un
moment donné si tu vas avancer il faut
tester les choses si tu veux une
conduite plus sèche bah oui tu repars en
goutte c'est pour ça je disais le
compromis peut-être un goutte à goutte
sur la ligne une aspersion au dessus et
puis tu switch de l'un à l'autre quoi
ici c'est compliqué switcher parce que
on branche les deux sur les mêmes
électrovannes donc faut toujours changer
à chaque fois mais avoir deux systèmes
un goutte à goutte et une aspersion ça
peut être un très bon compromis pour
avoir une conduite plus sèche et froide
en début de saison et dès que tu as des
journées ensoleillées qui te permettent
de monter en température en humidité tu
le fais quoi
bah les consignes d'ouvrant sont à 35
degrés
et j'ai trois en ce moment j'ai trois
aspersions tous les après-midi pendant
quelques minutes pour tout mouiller et à
maintenir un atmosphère vraiment très
humide
c'est ça
ah bah non non là c'est toute la journée
à 35 degrés en automatique et si j'étais
un peu plus vigilant qu'on avait le
temps là en ce moment ce que j'aimerais
faire c'est l'ouvrir le matin en
conduite froide et revenir la mettre en
automatique l'après-midi et là je pense
que
le danger il est vraiment en début de
saison quand tu as du froid humide et là
où tu risques du milieu voilà j'en ai eu
un peu bon ça c'est pas si mal passé que
ça et ce que je vois c'est que par
contre les croissants elles ont été très
bonnes quoi ici on a planté plus tard
que sur le site je saurais plus de
combien de 15 jours 3 semaines quoi donc
peut-être pas tant que ça vaut 15 jours
ici parce que ici on a aussi on est
passé aussi on a failli geler ici aussi
sous cette serre donc
voilà c'est plutôt sympathique
alors j'ai des souffleurs pour chauffer
ou mettre en gel sauf que je ne les ai
pas encore remis en route mais je
pourrais et comme aujourd'hui voilà on
est en développement de la
commercialisation je vais pas dépenser
de l'argent dans des intrants que alors
que je suis pas sûr de valoriser ça mais
à terme sur cette serre là et les deux
trichés en face j'ai encore des systèmes
de chauffage opérationnel sur l'autre
site tout était chauffé mais j'ai tout
démonté parce que tout était pourri
les vieux tuyaux en ferraille qui avait
40 ou 50 ans c'est ça n'allait pas
pardon
oui oui c'est ça pour
il y a l'aspersion aussi mais faut
mettre les consignes quoi c'est à dire
que dès que la température est basse il
faut que tu automatises le lancement de
ton aspersion mais j'ai pas ça ici je
ah oui ça marche pas mal bon mais si tu
veux vraiment planter très tôt je sais
pas si c'est suffisant
soit du hors gel soit de l'aspersion en
effet oui mais il faut l'automatiser
voilà ici j'ai passé automatismes là
donc ça coûterait pas très très cher à
installer non plus ce serait pas ça
serait ça serait ça serait envisageable
pour les plantes aiment bien l'eau
chaude non
non j'ai pas vu de problème particulier
là-dessus au début elle est chaude après
les froide
je pense pas que ce soit des paramètres
sur des terminaux voilà
si tu vois un problème dans ce sens là
écoute fais moi en part je
vous disais là il y a des problèmes de
Diderot morphi du sol voyez le rang
d'aubergine là
là il y a un creux
bon en fait l'autre jour quand je suis
revenu ici c'était noyé juste là
on est mis un peu trop d'eau ça baigner
donc les sols ont quand même encore du
mal hein
on avait remis un peu plus d'eau parce
qu'on se disait il commence à faire
chaud et en fait on a eu la main un peu
lourde et les sols absorbent vraiment
très lentement il y a déjà du mieux avec
le couvert mais
sur un couvert ou à paillage il y a une
meilleure régulation thermique la nuit
justement pour le gène alors ah oui oui
sur un couvert ou impayage est-ce qu'on
est plus hors gel ce qu'on a vu
globalement dans les serres c'est
qu'effectivement par exemple les endans
où il y avait pas de couvert il stockait
un peu mieux la chaleur et à un degré
près ça a joué quand on a eu un coup de
froid
les andains où il y avait découvert ils
ont perdu quelques tomates alors que les
endings où il y avait pas de couvert ou
le sol était nul c'était du broyat frais
et ben ça a pas gelé du tout donc et ça
a dû jouer un ou deux degrés mais
pardon
non non il chauffait pas il avait déjà
un an mais
on l'avait mis on l'avait mis trois mois
plus tôt donc peut-être qu'il chauffait
encore un petit peu en tout cas et plus
d'activité biologiques
mais clairement le couvert empêche la
masse de l'andain de stocker un petit
peu de chaleur après ça se joue pas à 10
degrés c'est pas
je saurais pas dire un paillage tu veux
dire de paille de paille de céréales je
pense que la paille la paille et le
couvert ça doit se défendre ça doit
juste empêcher le rayonnement
de
d'atteindre le sol et de réchauffer le
sol en effet donc effectivement au bout
de degrés près tu sais un petit peu plus
froid comme système
par contre en termes de chaleur l'été
comme tu as un couvert
tu vas moins souffrir des chaleurs tout
ton système va être un peu plus froid et
voilà voilà

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