Usage des ferments et des EM en céréales et cultures industrielles, Baptiste Maître

De Triple Performance
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Merci à Baptiste Maître pour cet entretien. Pour en savoir plus sur Ver des Sols Vivants, c'est par ici : https://www.ver-des-sols-vivants.fr/.


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Chapitres :

00:00 Introduction

01:22 Présentation de l'intervenant

03:02 Présentation de la société Ver des Sols Vivants et ses activités

05:14 Les couverts végétaux à la base de la fertilité des sols

08:36 Les ferments lactiques pour le compostage de surface

27:23 Les ferments lactiques pour consolider un travail du sol

33:59 La fabrication des ferments lactiques

50:44 Conclusion et coût d'utilisation des ferments

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Transcriptions

il y a vraiment différentes étapes et

les et la première étape c'est quand
même les couverts végétaux et le ferment
lactique c'est un outil dans la boîte à
outils qui nous permet de d'amener euh
d'amener des choses on va voir
lesquelles il y a il y a vraiment deux
utilisations moi que que j'ai pu
observer diffusion du savoir formation
agricole accompagnement prestation vidéo

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verre de terre Production s'engage pour

la transition
agroécologique
et ben bonjour Baptiste bonjour Martin
et on est très content de t'accueillir
aujourd'hui sur la chaîne de verre de
terre production pour parler d'un sujet
qui nous questionne pas mal en
agriculture les EM c'est c'est les
microorganismes efficace on en parle
beaucoup on sait pas trop ce que c'est
les gens essayent on voit des choses
très intéressantes dans la plaine pour
l'instant on a pas trop d'essais
comparatifs on voit des choses on dit ah
bah merde là il s'est passé quelque
chose c'est pas possible que ça soit
juste une vue de l'esprit on fait des
comparaisons et des choses vraiment
pertinentes qui se passent euh mais on
manque encore de référence et euh tu
m'as préé que tu as fait quand même
quelques essaiis là-dessus euh et donc
tu vas pouvoir nous décrire tout ça mais
avant je te propose de te représenter en
quelques mots et de présenter la
dynamique globale dans laquelle tu
travailles puis après ben attaquer le
sujet qui nous intéresse aujourd'hui
donc oui bonjour Baptiste maître donc
très content Martin de de faire ce cette
présentation avec vous euh donc du coup
moi Baptiste maître donc je suis
originaire de Poitier j'ai fait un
cursus classique BTS technologie
végétale et puis euh là les la chimie ça
ça passait pas j'avais du mal à à
appréhender le le sujet donc du coup je
me suis vite orienté vers l'agriculture
de conservation des sols et notment un
DVD de Frédéric Toma qui m'a qui m'a un
peu fait le déclic et je me suis dit
c'est de l'agronomie que je veux faire
et donc je c'est comme ça que je suis
arrivé en en Picardie euh à l'université
juleverne où j'ai fait la licence pro
avec Thierry tetu sur l'agriculture de
conservation des sols euh et là j'ai
travaillé sur l'impact des systèmes de
culture sur les populations de ver de
terre je me suis un peu pris d'amour
pour le le verre de terre d'où le le jeu
de mot dans dans le nom de ma société
avec verre vers des sols vivants mais il
y a pas de s à à vert c'est le petit
clin d'œil au verre de terre mais il y a
10 ou 15 ans c'était un peu léger le
juste l'approche verre de terre et donc
il a fallu rajouter des des cordes à mon
arc et donc je suis passé par un peu
tous les les instituts notamment à liner
d'Orléan où j'ai travaill sur la
fertilité sur la avec des pédologues sur
le réseau de mesure de la qualité des
sols euh donc là j'ai vraiment rajouté
la corde pédologie à à mon arc et puis
ensuite ensuite je suis passé par par
les Chambres d'agriculture par des
projets notamment le projet sol vert qui
visait à faire de l'agriculture de
conservation des sols en système pomme
de terre betterave légumes industriels
on va voir que c'est un un point clé et
c'est comme ça que je suis rentré dans
la partie micro-organismes et notamment
notamment les tout ce qui est ferment
lactique et et micro-organismes efficace
et donc donc ça fait ça fait 5 ans
maintenant que j'ai créé ma société qui
s'appelle ver des sols vivants donc il y
a vraiment trois trois axes que je donne
à mon travail il y a une partie
formation et donc là je fais des
formations sur tout ce qui est
micro-organismes en mon agriculture en
général utilisation des macérations de
plantes nutrition des plantes toute la
partie agriculture
régénérative toute la partie couvert
végétaux fertilité du sol enfin et puis
le le verre de terre aussi c'est des des
sujets qu'on qu'on me demande j'ai
également une approche basée sur le
potentiel d'oxydoréduction donc là j'ai
été formé par Olivier Husson et donc bah
on s'est formé en même temps avec Martin
dans je dis souvent dans la cave
d'Olivier mais c'est pour pour
l'anecdote on a passé 15 jour avec lui
donc c'était assez assez intense et puis
et puis toute la partie macération j'ai
vraiment j'ai été formé par Stéphane
botte avec qui on on collabore depuis 3
4 ans sur bah trouver des alternatives à
à la chimie notamment par l'approche
macération et puis les ferments
lactiques j'ai j'ai fait la formation
avec deux Allemands Naser ditmar et
Fredrich vens euh donc c'était une
formation qui durait 9 jours qui
n'existe plus pour à ce jour et donc
l'objectif c'était vraiment de
d'appréhender toute la le concept de
l'agriculture régénérative selon leur
définition et notamment l'utilisation
des micro-organismes du T de compost et
cetera donc ça c'est vraiment un un un
une activité que j'ai la partie
formation après j'ai la partie
accompagnement de groupe ou en
individuel donc là je suis à peu près se
ou h groupes que ce soit dans la bosse
en Picardie dans l'aine dans l'Oise dans
la Marne vraiment les région je me suis
vraiment spécialisé dans dans les
légumes d'industrie que ce soit les
oignons les pommes de terre les
betteraves les endives et donc du coup
je je navigue pas mal dans les régions
de production de de légumes moi je suis
basé en en Normandie et puis enfin la la
dernière expertise que j'ai c'est des
suivis d'essaiis donc donc jeis me
basaer beaucoup sur des choses que j'ai
pu mesurer observer caractériser et donc
là sur la partie um ça fait depuis 2018
que je travaille le sujet avec des
agriculteurs qui mettent ça en en place
chez eux et donc je vais vous présenter
un peu tout ce que j'ai pu voir faire et
et
travailler euh donc du coup le la base
quand même c'est c'est les couverts
végétaux et c'est vraiment ce qui ce qui
m'anime donc moi je vais pas rentrer
dans les détails du du la composition du
mélange et cetera mais c'était juste
pour faire un petit focus dans ce que
j'ai pu voir depuis 7 8 ans que je fais
des mesures donc on se rend compte
vraiment que que le bah les meilleures
réussites c'est souvent cell qu'on a
quand on Socc de la machine et donc là
la photo elle illustre bien l'exemple
donc j'ai une activité aussi l'été et au
début de l'automne où je fais la moisson
et les récoltes de pommes de terre chez
un agriculteur et donc là je je venais
de sortir la dernière ben du champ et le
smort était déjà dans la parcelle et
c'est vraiment depuis 7 8 ans peu
importe les conditions climatiques de
l'année on a vraiment c ces résultats là
où où on voit que dès qu'on SME au cul
de la machine c'est là où on a les plus
les plus grosses réussites et donc du
coup bah après on on fait des pesées de
biomasse et on observe un peu les les
résultats là c'était un essai notamment
avec de la localisation de souffre
élémentaire donc à gauche de tonne 4 il
y avait pas de souffre dans la ligne de
semi et à droite il y avait 3 tonnes 3
de matière sèche donc on voit que le
souffre élémentaire là il nous avait
permis de de gagner presque une tonne de
matière sèche et on avait vu l'impact le
plus le plus fort c'était vraiment sur
les légumineuses et donc on avait des
poids qui faisaient le triple dans la
partie où il y avait du souffre par
rapport à à la partie témoin donc c'est
mais l'objet c'est vraiment de de
réussir les couvert et donc de de mettre
de de l'énergie et trouver un peu les
stratégies les plus les plus pertinentes
donc les pesées de biomasse elles sont
vraiment importantes et c'est vrai qu'au
démarrage on avait plutôt tendance à
faire des couvertes très très étaufé
avec 10 12 espèces et en fait on s'est
vite rendu compte avec les agriculteurs
que j'accompagne que en faisant des
comptages on et qu'on comptait le nombre
de pieds parce qu'on essaie de savoir
combien on a SM de graines euh moi je
suis partisan de des grosses densités
autour de 250 plantes au mètre carré et
et là en fait on se rendait compte que B
on avait toujours des réussites
aléatoires et finalement on avait des
espèces qui étaient très peu représenté
on mettait 100 graines de fcellie on
avait trois pieds de fcell dans dans le
mélange on dit pas que la fcell a une
mauvaise plante mais par contre on
savait pas l'asmer avec le matériel et
les techniques des des agriculteurs donc
on a eu plutôt tendance à simplifier un
peu les mélang et à mettre que des
plantes quit à mettre de l'argent autant
le mettre à bon étion et donc dans dans
des qui fonctionne et donc on a tendance
à arriver à des mélanges un peu plus
réduits à 4 C espèces mais avec des
plantes on sait que si on sème une
graine on est presque sûr de de l'avoir
et donc le couvert végétal c'est
vraiment la base pour pour faire
travailler pour faire pour lancer la
dynamique du du système là là c'était un
couvert opportuniste entre une pomme de
terre et un blé
euh là j'étais avec des producteurs dans
qui qui font des qui sont sur le marché
du frais donc des récoltes assez
précoces autour du du 15 du 15 août
excepté cette année où on a démarré plus
tard mais sinon vers le 15 août les
premières parcelles sont déjà récoltées
donc du coup il y a il y avait une
fenêtre de tir de un mois et demi avant
l' SMI du blé donc on s'est dit il y a
peut-être moyen de restructurer derrière
le l'arrachage des pommes de terre et
puis euh mettre des racines pour venir
aider et renforcer la structure qu'on
aurait créé et donc là voilà le résultat
du d'une d'une moutarde qu'on avait
faite qui avait qui avait produit 7 ton5
de matière sèche en en 6 semaines donc
euh donc plutôt intéressant dans la
dynamique de fertilité des sols donc
voilà un peu les les différents mélanges
ce qui nous amène vraiment au ferment
lactique et et j'insiste vraiment sur la
base il y a vraiment différentes étapes
et et la première étape c'est quand même
les couverts végétaux et le ferment
lactique c'est un outil dans la boîte à
outils qui nous permet de d'amener
d'amener des choses on va voir
lesquelles il y a il y a vraiment deux
utilisations moi que que j'ai pu
observer il y a l'utilisation pour
digérer les couverts donc quand on vient
détruire un couvert on peut ajouter des
ferm laactiques et puis il y a une
deuxième étape en fissuration et donc là
pour consolider le le passage de la dent
fissuratrice ça peut être aussi un un
élément on va voir les les deux
situations et surtout après comment
comment on les fabrique et et là-dessus
peut-être un petit complément vraiment
le point sur lequel il faut vraiment
insister c'est que c'est c'est c'est
biostibulant tu vas parler donc c'est
ferment laactique c'est vraiment des
choses vivantes euh et si on les
considère juste comme un bidon qu'on
ouvre qu'on pulvérise et qu'on change
rien à la au système agricole ça ne peut
pas marcher parce que les êtres vivants
ne pourront pas se développer par contre
si on les intègre dans une vision comme
tu le fais avec des couverts où on
nourrit le Solon donne du carburant au
système là les pourront se développer et
pourront faire leur plein travail
justement h c'est ça et donc du coup les
Allemands ils insistaient vraiment sur
cette sur ces étapes de régénération des
sols et du coup la première étape pour
eux c'est vraiment la mise en état des
des équilibre chimique dans dans le sol
ça c'est vraiment le le le point clé et
faut démarrer par ça ça enfin il y a
vraiment une hiérarchie et un historique
à respecter ensuite on vient fissurer
donc c'est vraiment on regarde la la
chimie du sol comment elle équilibrer on
vient la rééquilibrer ensuite on va
regarder la la fertilité physique du sol
donc à savoir la la structure et donc là
il faut pas s'interdire de venir
fissurer quand c'est nécessaire et quand
on a des des problèmes on sait que le le
couvert il est capable de faire le
travail mais c'est pas non plus un Marte
piqueer et donc il peut c'est pas lui
tout seul qui va pouvoir venir
consolider donc ils insistent vraiment
sur fissurer et accompagné par de
consolidation biologique c'est vraiment
amener un couvert végétal et là les les
ferment lactique peuvent être un élément
pour améliorer la le travail qui a été
fait réalisé pardon par par la
dent ensuite bah c'est c'est le principe
de courir les sols on voit que le
compostage de surface ça arrive vraiment
dans la 4e étape et donc là l'objectif
c'est vraiment de d'orienter et de
nourrir l'activité biologique en fait il
partent du principe que dans le couvert
il y a beaucoup d'énergie et beaucoup de
sève et du coup on n pas la flore dans
le sol naturel présente qui est capable
de la digérer donc du coup il y a une
grosse partie qui risque d'être perdue
et donc là l'objectif des ferments
lactiques c'est vraiment d'aider à
digérer tout tout tout ce toute cette
énergie contenue dans les couverts
végétaux le réorganiser la fertilité
pour qu'elle reste dans dans le sol qui
a pas de fuite et puis et puisse
orienter aussi l'évolution de de la
matière organique et puis après dans la
5e étape dans la sur laquelle ils
insistent c'est vraiment bah ensuite
accompagner le bon développement des
plantes par des pulvérisations foliè que
ce soit des T de compost ou des extraits
fermentés ou ou des des de la nutrition
de de plantes donc c'est vraiment dans
cette hiérarchie là et je pense qu'il
faut vraiment avoir en tête et c'est
bien ce que tu disais tout à l'heure de
d'avoir en tête que c'est un élément
parmi tant d'autres et c'est pas juste
on applique ça et puis ça va ça va
solutionner t tous nos problèmes c'est
vraiment dans une démarche agronomique
qui faut que ça
s'inscrit donc les les ferments c'est
quoi les ferments c'est des c'est des
bacéries B
principalement et donc dans les
bactéries il y a vraiment trois trois
types de bactéries a les bactéries
dites dit neutre donc en fait je prends
souvent un peu l'exemple de la de la
politique a il y a une grosse partie qui
est neutre il y a une partie qui qui est
dite régénérative qui qui amène une
évolution du système et il y a une
partie d dégénérative et donc en fait
c'est un peu une lutte entre ces deux
ces de ces deux catégories qui sont
toutes les deux capables d'influencer le
le milieu et par contre c'est laquelle
va pouvoir prédominer donc c'est pour ça
qu'il y a une quantité à respecter quand
on apporte des ferments lactiques c'est
pas juste quelques litres et puis ça va
bien se passer c'est vraiment une partie
vivante et il faut qu'il y ait un un
Corum sensing on dit donc un qui est
suffisamment de bactéries qui soit
présente pour pouvoir tirer le toute la
partie neutre des des micro-organismes
pour ramener le le système dans le sens
que que l'on veut donc c'est ça il y a
trois types de bactéries les
anabolisants régénér tif ou fermentaire
donc là c'est 10 % de la population
elles sont potentiellement dominantes il
les neutre à opportuniste donc c'est ce
que je disais elles sont c'est 80 % de
la population et puis a les dégénératif
celles qui sont plutôt vers la
putréfaction donc là c'est des milieux
qu'on qu'on cherche pas à prédominer et
donc elles sont potentiellement aussi
dominantes et donc il y a vraiment la la
compétition entre ces deux ces deux
catégories les les régénératifs et les
dégénératifs pour amener le milieu et et
le tirer vers quelque chose qui est qui
est positif
et donc l'objectif vraiment de ces
ferments lactiques qu'on va utiliser on
va voir qu'il y a différentes solutions
il y a différentes souches mais ce qu'il
faut retenir c'est qu'on est capable de
les de les multiplier soi-même et donc
du coup l'objectif c'est vraiment de de
d'amener vers l'humification donc ils
insistent vraiment sur ça et donc il y a
différentes façons de les utiliser donc
on les utilise
principalement pendant la la croissance
enfin c'est c'est les mêmes principes
qu'on retrouve pardon dans dans le
métabolisme des ruvinant donc c'est
vraiment de elles sont présentes
naturellement c'est pas quelque chose
qu'on a qu'on a été sortir de de son
milieu et donc là on les utilise
principalement soit pour le compostage
de surface donc quand je dis compostage
de surface c'est vraiment broyage du
couvert pour libérer la sève et puis
incorporation parce qu'il faut protéger
les c'est comme tu as dit c'est vivant
donc pour les protéger on les met en
contact de la terre pour que l'argile
notamment fasse son rôle de de
protection des micro-organismes et qu' a
des niches pour pouvoir venir améliorer
restructurer le sol on pourrait aussi
les utiliser pour pour ils appellent ça
vitaliser les les fumiers les digestal
les lisiers c'est aussi un un endroit où
on peut utiliser on verra que c'est pas
exactement les les mêmes souches et puis
après on va les utiliser pour le sol et
donc pour le sol ils ont cette capacité
de devenir un peu contrer l'oxydation
qu'on crée avec le travail du sol en
fait quand j'ai fait des mesures de
potentiel d'oxyde réduction on est
plutôt sur des des acides réduits et
donc du coup ça vient rééquilibrer un
peu le le sol par rapport à l'oxydation
qu'on a pu créer via le le travail du
sol euh et donc du coup quand on fait un
compostage de surface donc on a besoin
d'un couvert végétal et donc c'est
plutôt un couvert bien réussi on va voir
que si le couvert fait pas fait pas 40
ou 50 cm ça sert à rien d'amener les les
ferments lactiques ils auront pas assez
d'énergie pour pouvoir vraiment avoir un
rôle impactant sur le sol il faut des
ferments et on incorpore ça en aérobie
donc j'insiste vraiment sur la partti
antiaérobie c'est vraiment une clé dans
la réussite du processus donc c'est pas
d'outil avec des rouleaux on vient pas
rappuyer c'est vraiment pour dans cette
phase de compostage de surface il faut
vraiment qu'il ait il que le le sol soit
le plus en aérobie possible et donc
l'objectif c'est valoriser les sus
contenus dans le dans le dans la sève
réduire le milieu et limiter la perte
d'éléments fertiles parce que les toute
la fertilité du couvert elle est
réorganisé par des par les
micro-organismes qui digèrent cette C
ces éléments contenus dans la
cève
donc les les ferments ils acquierent
vraiment des des compétences par la
masse végétative donc c'est vraiment le
Corum sensig donc c'est pour ça qu'on on
utilise généralement toujours les
ferments qu'on les met au sol ou qu'on
les
mette en compostage de surface on les
utilise toujours à 100 l parce qu'il
faut qu'il y ait suffisamment de
d'éléments et suffisamment de
micro-organismes pour pouvoir avoir cet
impact sur le sol et tirer le milieu
vers quelque chose de d'IR
régénératif et donc donc ça c'est c'est
vraiment dans dans un dans un processus
et c'est pas juste ça mais par contre ça
ça a vraiment ouvert des portes et donc
je reprenais notamment si reviens à
l'exemple de la pomme de terre ça a
vraiment permis de de gagner du temps de
couverture de sol généralement on
faisait un couvert on détruisait soit
mécaniquement sur le gel soit plutôt au
mois de février avec un un passage
chimique type glyphosate et là le fait
d'avoir des un compostage de la
technique du compostage de surface on a
pu euh allonger les les temps de
couverture des sols et donc on peut se
permettre de détruire 10 à 15 jours
avant la la plantation donc ça c'est
vraiment un intérêt intéressant parce
que ça permet de bah de d'avoir un
couvert qui pousse plus on sait que les
couverts d'hivers ils font le gros de
leur biomasse euh au tout début mars et
donc du coup on a vraiment le temps de
de faire de la biomasse et c'est pas
rare de mesurer des biomasses qui font
10 12 tonnes de matière sèche quand le
le couvert est réussi et est bien
implanté et donc l'objectif c'est
vraiment de de réorganiser et d'orienter
l'évolution de la matière organique et
donc euh donc voilà un peu à quoi ça
ressemble la technique du compostage de
surface donc la première étape c'est
vraiment broyage du couverc pour libérer
la sève en fait on pourrait faire avec
un un rouleau ou quelque chose de moins
agressif mais du coup on libère moins de
sève et donc on est on a un compostage
de surface qui va durer plus longtemps
là l'objectif c'est quand on libère
toute la sève on a vraiment toute la la
sève disponible et en 10 15 jours le le
compostage est fini et on peut venir
semer parce que il y a vraiment une
étape clé entre le compostage et et le
SMI on peut pas composter et SMI en même
temps parce qu' il y a une étape dans
dans la digestion du couvercle qui qui a
une il y a une phase entre le 2e et le
5e jour euh un peu antigerminative
notamment dans la transformation de
phase de de l'azote donc du coup on on
composte et puis on attend 10 à 15 jours
que le travail soit bien fini en plus ça
la structure se forme et du coup on a un
litre semence qui est qui est
pratiquement prêt et donc euh donc c'est
pour ça qu'on on
utilise cette étape mais il faut faut
bien avoir en tête que on s'aime pas
dans la foulée d'un compostage de
surface quand on détruit du couvert on
pourrait mettre des ferments à chaque
fois qu'on travaille le sol ils ont pas
le même impact mais là quand on composte
un couvert et qu'on le digère bah là il
y a une il y a des étapes dans la dans
le processus de compostage qui fait que
on n' pas euh on a on a une phase un peu
antigerminative et donc faut être faut
être faut faire attention et donc là
c'était un exemple pendant pendant la
formation donc là c'était un un couvert
de matricire avec euh avec quelques
pieds de de blé mais c'était juste pour
pour voir les étapes et voir un peu le
le matériel donc si on revent en
matériel il y a le broyeur derrière il y
a une rampe de pulvérisation avec les
les
ferments donc il y a les cuves sur le
ferment il a l'agriculteur il a rajouté
un rouleau pour pouvoir supporter les
les cuves et puis derrière c'est un
rotavator donc on vient vraiment scalper
sur 3 cm pour incorporer mélanger la la
sève les ferment et puis le sol et on va
on voit on verra qu'il y a vraiment une
étape de de transformation du du sol et
d'orientation de la la matière organique
j'ai fait des des essais où on a comparé
donc cette technique avec les ferments
et sans les ferments et on est venu
regarder à la fin comment est-ce que ça
ça se comportait dans la but notamment
de la de la plantation de pommes de
terre on avait plus de débris on restait
plus que de la paille dans là où on
avait mis des ferments et dans le dans
l'autre but on retrouvait encore du
verre et on sait pour des gens qui sont
sur le le marché du frais notamment la
qualité de peau est importante et on
évite d'avoir de la matière organique
qui qui qui stagne et qui est en qui est
en évolution donc on voyait vraiment
qu'il y avait eu un impact enfin on
voyait vraiment l'impact des ferments
sur dans ce dans ce cas de figure là
donc l'objectif c'est vraiment c'est de
pas venir lisser donc là vous voyez on
était sur vraiment le le contreexemple
ce qu'il faut pas faire là on voit qu'il
y a des il y a des il y a des phases de
de lissage et donc tout ça c'est à à
éviter donc les premières les premières
fois ben on vient vérifier un peu le
travail qu'on a fait est-ce qu'on n pas
trop lissé donc là ça permis de de
d'adapter la la vitesse de travail du
sol euh et notamment le nombre de tours
de la de la fraise le vitesse
d'avancement du tracteur et est-ce que
on a on a bien les bons les bonnes les
bonnes caractéristiques donc il y a il y
a vraiment la forme du couteau qui va
être importante par rapport au retabator
donc on a une phase on est vraiment là
pour venir couper scalper et et
accompagner le le travail et puis l'idée
c'est que le couteau il passe qu'une
fois pour pour faire avancer le le le
système et donc l'idée c'est de pas
retrouver toutes ces phase de lissage et
éviter euh et vraiment avoir un impact
le moins le moins négatif possible donc
voilà un peu la la configuration donc là
c'était un compostage à l'automne et
alors la question souvent c'est pourquoi
est-ce que l'agriculteur il il travaille
en en décalé et en fait il s'est rendu
compte que si il y avait un côté de la
fraise qui était sur du sol travaillé un
côté de la fraise qui était sur du sol
non travaillé mais il avait pas une
régularité il était à 1 et demi dans le
côté où le sol avait pas été travaillé
puis il était à 5 cm et donc du coup
pour avoir une régularité et que la
fraise prenne toujours de façon homogène
le couvert bah le fait de travailler
comme ça en décalé ça permettait d'avoir
d'avoir toujours un un scalpage à à 3 cm
ça c'est vraiment un élément important
et puis on on on on le voit pas là mais
les les déflecteurs à l'arrière sont
ouverts pour que la la la terre sorte
vraiment librement pour garder le plus
possible l'aérobie euh parce que bah dès
qu'on vient dès qu'on vient euh fermer
le le milieu euh tasser une mote bah du
coup on a une phase d'anaérobie et donc
comme les micro-organismes qu'on a
utilisé les les ferments lactiqu c'est
des ils sont anaérobi facultatif donc on
les multiplie en en anaérobi mais on les
utilise en naerobi pour que ils
orientent vraiment le processus vers
vers
l'humification euh et donc on peut
utiliser d'autres d'autres outils là
c'est vraiment quand on veut scalper et
et bien détruire le couverc mais là par
exemple l'agriculteur il était sur une
configuration où il a scalpé à l'automne
par rapport
à des cultures de printemps mais plutôt
des betteraves ou du lin où on sait que
on n pas les températures pour utiliser
les ferments lactiques parce qu'il y a
vraiment une histoire de température
faut que le sol soit enfin il faut
minimum 6 degr et il faut que le sol
soit quand même suffisamment chaud pour
que ça ça puisse fonctionner donc on
vient souvent avec le thermomètre pour
vérifier la température du sol et en
dessous de 6°gr on l'utilise pas et on
est même plutôt autour de 8 100°gr pour
qu'il a une bonne efficacité des
ferments lactiques donc du coup pour les
betterves on a jamais trop les
conditions pour pouvoir venir composter
un couvert 15 jours avant le semi des
betteraves donc là il compose plutôt à
l'automne le couvert et donc comme on
sait que le sol va être va être nu en
tout cas il y aura plus de couvert
pendant
l'hiver là ils utilisent
un un compile donc là ils ont passé il
passent le broyur devant ils essayent
d'avoir une organisation donc là c'était
la même configuration d'outil il y a le
tracteur là qui est en train de de
broyer et
puis
c et puis on met les ferments et on
composte avec le
pompier donc là on voit la
configuration le les ferments
son il a pas plus de 30 minutes d'avance
par rapport au par rapport au au passage
du compile parce que bah les les
ferments c'est des microorganismes ils
sont photosensibles donc on est on on
évite qu'il soit qu'il se déshydrate et
on les incorpore le plus rapidement
possible et le compile là il on a enlevé
les rouleaux derrière pour pas qu'il a
drppui pour être vraiment dans cette
phase d'aérobie le plus
possible donc voilà la la configuration
et puis ensuite on vient vérifier
le le compostage est est bien fini donc
là on voit qu'il était pas tout à fait
fini donc là on vient voir régulièrement
à partir du 8 ou 10e jour on vient
vérifier si si le compos le compostage
est fini donc là on a le la couleur de
la terre on voit que la couleur elle a
tendance à à se noircir un peu on a la
la structure donc on a on vient vraiment
apprend des lesmotes donc elles sont
plutôt anguleuses au démarrage puis plus
ça va plus elles les angles
s'arrondissent donc on voit que là il y
a des choses qui se passe avec les
micro-organismes et puis ensuite on
regarde l'évolution de la de la matière
organique donc on là on retrouve encore
des des débris verts mais à la fin on
retrouve plus que de la paille et donc
là ça nous ça nous dit que le processus
est fini et donc on peut venir
implantter dans on peut venir semer il y
a il y a plus de risque de de phase qui
pourrait perturber la germination de de
de notre
culture donc ça c'est pour la phase
compostage question à ce stade là euh si
je si
je donc tu as parlé de la phase où il y
avait une inhibition de la germination
qu' va éviter de se met là mais est-ce
que une fois que cette phase est passée
donc mon compostage est fait j'ai le
droit de rouler mon SM je sais mais j'ai
le droit de rouler en fait parce que le
travail de des serait terminé par ex
l'autre photo elle est elle est finie
enfin le compostage est fini donc là tu
peux venir semer et rouler il y a plus
de problème c'est vraiment dans la phase
de digestion c'est important qui est
qu'on reste dans cette phase aérobie
c'est vraiment quand on les utilise et
pareil pour le quand on va voir pour
l'utiliser pour la fissuration on essaie
qu' d'injecter le plus d'air possible
dans le sol pour que les
micro-organismes il puissent évoluer en
en aérobi et pas en anaérobi c'est
vraiment dans cette phase de
d'utilisation qu'on les
on veut être en aérobi et après une fois
que c'est le processus est fini on peut
l'utiliser de la façon dont on dont on
veut et là on peut
venirère s sans souci dernière question
donc j'imagine que tu parleras de la
recette plus tard mais donc là pour
faire un compostage de surface si on
résume c'est 100 l de produit fini sur
un sol qui est minimum à 6°gr et plutôt
si possible minimum 8°gr quoi c'est ça
ouais et puis après la technique de de
scalpage bah le rotabator c'est vraiment
si tu veux semer dans la foulée tu vis
avoir un litre semence euh fin enfin
presque prêt euh le compile c'est plutôt
utilisé pour c'est plus grossier donc du
coup mais là on veut pas un scalpage
précis parce qu'on sait qu'il va y avoir
un nouveau travail du sol au printemps
quand on va venir implanter les les
betteraves euh l'avantage du rotabatoor
c'est vraiment aussi de scalper la
végétation on est dans le plateau de
talage donc du coup ça fait un un
premier un premier dsherbage là dans ces
techniqu là ils ont plus recours au au
glyphosate pour détruire les couverts
par exemple avant des pommes de terre
ils font tout travail mécanique et après
on sait qu'ils vont revenir avec la
fraise et donc du coup il y a pas il y a
pas besoin de la chimie dans dans cette
situation là c'était aussi de voir s'il
y avait des alternatives et notamment
ils ont tous une partie en bio et donc
du coup ils voulaient aussi trouver des
techniques pour pour assurer le le
dsherbage et puis limiter le le
salissement des des
cultures et donc la la deuxième
utilisation de des ferment c'est
vraiment lors du travail du sol donc là
je par j'ai beaucoup parleré de
fissuration mais mais on pourrait
l'utiliser imaginer équiper les les des
chômeurs il y en a même qui ont équipé
les les charrues quand ils ont recours à
à la charrue pour pour pouvoir injecter
des des ferments lors lors du travail du
sol donc là l'objectif c'est vraiment de
de stimuler et de d'accompagner le
travail mécanique qui a été réalisé par
des ferments lactiques et donc là on
voit il y a la pointe et 10 cm auudessus
de la pointe il y a une descente et donc
là il y a une bu et on vient pulvériser
derrière la dent fissuration les
ferments
lactiques donc donc là c'était par
exemple derrière des pommes de terre
donc là il y a les il y a les les dents
fissuratrices et puis tout de suite on a
dit fissuration accompagné de
consolidation végétale et donc tout de
suite le Smir permet de de Sem un
couvert végétal dans la foulée ou ou un
ou une céréale enfin ça pourrait être
utilisé dans dans différentes situations
et donc là l'objectif c'est on c les
ferm en aérobie donc on emprisonne de
l'air dans le sol et par contre on vient
fermer à la surface pour pas qu'il y ait
une évaporation des des surfaces de du
sol donc c'est toujours ce qui est un
peu difficile à comprendre quand on
composte on est en aérobie et là on
rappuie pas par contre quand on fissure
faut emprisonner de l'air dans le sol
mais par contre on vient fermer la
surface d'où le travail ici avec la
rotative mais sinon ce qu' juste la
dente filuration il mettent un rouleau
derrière pour appuyer le l'endroit où il
passait là dent pour emprisonner l'air
dans dans le dans le
sol donc là c'est pareil on est autour
de 100 l hectar donc du coup ça ça
limite la la vitesse de travail on
fissure souvent maximum autour de 8 km/h
déjà ça évite de bouleverser des les
horizons et puis en plus ça vient bah
pour avoir le débit suffisamment et
injecter la bonne quantité on est limité
à cette à cette quantité làà et puis
après bah la forme de la dent
fissuration j'ai vu que vous aviez déjà
pas mal travaillé le sujet mais donc là
ils avaient choisi une dent une dent
avec une pointe assez assez devant et
puis du coup un angle de débattement
assez assez léger pour pas bouleverser
les les horizons mais je pense qu'il
faudrait améliorer la pointe et avoir un
un rajouter une partie pour venir
fissurer plus encore plus parce que là
ça manquit un peu de fissure horizontale
quand on a fait les les
observations et donc là bah là
typiquement il il se met dans dans la
foulée donc voilà un peu le la la
configuration on était derrière des
pommes de terre et donc c'est c'est le
le moment où ils implanté la la moutarde
que je vous ai fait voir tout à l'heure
avec la la réussite donc là c'était un
SMI qui avait été fait en en en deux
fois et on voit au loin là que il y
avait déjà une première partie qui avait
été semée qui était en trainin de verdir
en 3 jours la moutarde elle a germé et
ça va ça va très
vite et donc donc on a aussi fait des
essai en en strip tilal bah on peut
équiper les strip tilal ils sont équipés
donc là c'était un passage de strip
tilal à l'automne à avec injection de
ferment à l'automne pour structurer le
le sol donc il y a différentes
configurations mais donc l'objectif
c'était vraiment de
d'accompagner la la structuration du sol
et puis limiter et venir réduire le
milieu qui a qui a tendance à être oxydé
par le le passage du des différents
outils et notamment le le travail du
sol et donc après on a fait des essais
avec et sans ferment parce que c'était
un peu la la question et l'objectif
qu'on qu'on se posait et donc on donc on
a observé différentes situations donc là
par exemple c'était pendant la formation
on av il avait implanté du maïs avec et
sans ferment et donc donc on voyait bien
dès qu'on on voyait bien déjà l'impact
juste de la fissuration donc il y avait
un une modalité où il y avait pas eu de
fissuration une modalité où il y avait
une fissuration une modalité fissuration
plus ferment et donc on voyait vraiment
que l'exploration racinaire était pas la
même bah là o y pas là où il y a pas eu
de fissuration voyez qu'il y avait déjà
un un enracinement plus limité parce que
la structure était plus compacte là où
il y avait la dent de fissuration on
voyait que c'était déjà c'était déjà
mieux il y avait un chevelur racinaire
plus important et puis dès qu'on
rajoutait des ferments ça fait comme il
y avait vraiment un effet boule de neige
et là on avait une structure plus
grumeleuse une densité racinaire qui
était plus importante et et on voyait
que ça ça les racines étai descendu
était descendu plus donc là au milieu
c'était la modalité sans
ferment à gauche c'est la modalité
fissuration et à droite F ation plus
ferm donc la photo est peut-être pas
c'est peut-être pas assez évident mais
quand on a fait les enfin quand j'ai
fait les observation et les photos on
voyait vraiment bien les les différences
à ce stade là et là c'était une autre
configuration un autre essai on a refait
un peu la la même chose donc là c'était
c'était des poids de des poids de
conserve qui avaient été implantés à
gauche il y avait pas eu de fissuration
donc on voyait qu'il y avait vraiment
besoin de de venir accompagner parce
qu'il y avait des problèmes de structure
au milieu c'était fissuration sans
ferment et à droite avec des ferments on
voyait vraiment une structure plus
grumeleuse et les micro-organismes
avaient permis de d'accompagner cette
structure et d'améliorer la la le
travail de fissuration qui avait été
réalisé euh est-ce que donc on voit un
effet plus fort de la fissuration si
elle accompagné par des ferments est-ce
que l'effet de la fissuration sera plus
durable si je mets des
ferments comparé une fissuration seule
ou peut-être qu' y a pas eu d'essès
mesurant cet infro là précisé euh ouais
j'ai j'ai pas été jusque là à voir au
niveau pluriannuel qu'est-ce qui pouvait
se se passer euh on se doute que si on
continue de de mettre des couverts après
enin tu vois d'entretenir avec des
racines normalement l'objectif c'est de
venir une une fois et de le faire bien
et pas tous les ans alors après en
système légumes pomme de terre betterave
ben on vient régulièrement parce que il
y a quand même des des outils lourds qui
passent et il faut restructurer et mais
j'ai pas j'ai pas vu dans la dans le
temps si si ça quel était l'impact ça
sera intéressant de le de le faire mais
après faut retrouver les les bandes ça
dépend les cultures et les rotations qui
se mettent en place mais mais je pense
que ce sera intéressant de venir
observer comment ça se passe et et et la
durabilité mais pour moi
est si on accompagne après avec des avec
des plantes vivantes j'ai pas eu
le l'occasion de retourner par exemple
dans le blé pour voir comment ça Ava
évolué 2 ans après la
fissuration
ok très
clair et donc maintenant la question
qu'on se pose c'est un peu la la
fabrication et donc comment est-ce qu'on
on peut faire l'objectif c'est vraiment
de d'amener de bah de de d'êre de
pouvoir le faire donc et de pouvoir le
multiplier soi-même donc généralement
moi j'utilise principalement les la
source Fisher c'est la celle avec
laquelle j'ai la plus la plus travaillé
et donc c'est une sourche qu'on peut
multiplier soi-même donc on on on reçoit
un kit en gros donc on on on a on a des
ferments on a du sucre et on a on a on a
de quoi faire la première recette donc
du coup le le on reçoit de quoi faire
les 1000 premiers litres donc en gros on
reçoit on reçoit 5 si bidons il y a 40 l
de ferment 30 l de mélace euh des algues
euh du du sel et et donc là ça c'est on
reçoit de quoi faire son premier son
premier son ces premiers 1 L et en fait
à partir de ces premiers 1lit on peut
faire une deuxème génération de de
ferment tu veux dire tu tu commandes
chez F et tu reçois tout le kit tout en
un ou tu ne reçois que les ferments et
après c'est à toi de te fournir les 30
kg de sel pour non là tu peux acheter le
kit avec tous les ingrédients donc tu
reçois de quoi faire tes 1000 premiers
litres et tu as pas aller euh euh chez
les différents fournisseurs pour pour
avoir laamélas chez un le le le la
poutre de basalt chez l'autre les algues
chez un autre tu reçois vraiment de quoi
faire
tout et toi tu as juste à mélanger les
produits dans de l'eau idéalement de
chez ficher là c'est ça che fer ou après
chez chez les autres chez agriton tout
ça tu reçois la base et après c'est à
toi de la de la nourrir et souvent on la
nourrit avec avec de la mélace et du sel
pour faire la la première pour faire la
multiplication c'est juste que Fisher
ils ont rajouté un peu des des des tu
vois des algues des choses comme ça dans
le dans leur recettes pour pour étaufer
les les sources et euh et la diversité
de
micro-organismes
euh donc Fisher ils sont partis à base
de de de micro-organismes qui sont
présents naturellement sur les plantes
donc euh donc le les ferments lactiques
qui sont naturellement présents dans le
dans l' dans le dans l'environnement et
c'est juste que là on les concentre et
on les multiplie dans dans des IBC c'est
vraiment ce qui est le le plus simple à
à faire donc on reçoit nos no nos
ingrédients on les met dans
dans dans de l'eau donc généralement ce
qu'on fait c'est qu'on remplit la cuve à
150 l d'eau donc idéalement de l'eau
qu'on a déjà fait chauffer qui est parce
qu'on va voir que plus la température de
fermentation est stable plus plus on a
une multiplication qui se fait de
manière homogène et et et on a des
ferments de qualité donc ce qu'on fait
c'est qu'on met 150 l d'eau on met les
ingrédients on prend une perceuse avec
au bout une tige pour faire un peu un un
malaxeur on mélange pendant 2 3 minutes
histoire que ce soit bien homogène puis
après on complète avec de l'eau on ferme
l'IBC et on le met dans une pièce alors
idéalement chauffé là l'agriculteur il
avait une pièce qui qui lui permettait
de chauffer 18 ou 20 IBC d'un coup et on
est autour de 30° dans la pièce pour
pouvoir pour pouvoir avoir une
température stable et accélérer le
processus de de
fermentation dans les points vraiment à
retenir c'est la qualité de l'eau est
importante comme on multiplie des
micro-organismes et ben faut éviter
l'eau du réseau avec du chlore parce que
ben on sait que le chlore ça ça peut ça
peut poser des problèmes au niveau de la
multiplication des micro-organismes donc
généralement si on n pas de d'accès à
d'autres eau on la laisse on la soutire
plusieurs jours avant on laisse le le
bouchon vert on sait que le chlore il
s'évapore dans dans les 24 heures à peu
près donc ça c'est une première façon de
faire et comme on chauffe souvent il
faut de ou TR jours pour que l'eau
arrive à à température donc la qualité
de l'eau elle est importante les IBC il
faut pas qu'ils aient reçu de de
produits chimiques avant parce que ça
c'est aussi ça peut poser des problèmes
dans la multiplication donc généralement
ce qu'on fait c'est qu'on on utilise des
IBC qui ont plutôt servi à de
l'alimentaire et puis après c'est la
température de chauffe qui est qui est
vraiment importante alors on en a fait à
froid en fait pour moi ce que je me
rends compte au début j'insistais
beaucoup sur la température et le fait
de chauffer et on voit que c'est souvent
un frein aux agriculteurs pour pour le
mettre en place en fait il faut plutôt
une température à température constante
il y a d'autres agriculteurs qui l'ont
fait sur sur des à à température
ambiante mais dans une pièce un peu un
peu isolée d'une certaine façon bah du
coup ça prend plus de temps mais mais on
peut quand même faire des ferments sans
sans avoir une pièce
chauffée et et on a les on a les mêmes
résultats quand on regarde les les pH et
et le redox et donc une fois que l'IBC
est fermé faut pas oublier de percer un
petit trou dans le couvercle parce que
faut quand même que le CO2 puisse de la
fermentation puisse s'échapper parce que
on a eu le tour une fois on avait oublié
de faire un trou dans un des bouchons tu
viens de jours après tu as l'IBC qui qui
a de doigt de de d'éclater parce que bah
il y a il y a quand même des choses des
d'une forte multiplication qui qui se
met en place donc c'est c'est vraiment
ces étapes clés qui sont à à respecter
puis après ce qui va nous permettre de
dire que la fermentation est finie c'est
le le pH et donc le pH va descendre et
il descend jusqu'à en dessous de 3,8 et
donc du coup on se dit que quand il est
il a dépassé les 3,8 du côté négatif bah
on a des ferments qui sont qui sont
finis et qu'on va pouvoir stocker et
garder et conserver dans dans le temps
euh petite question euh donc tu as tu as
dit que bah tu fais ta fermentation donc
forcément ça fait du gaz et il faut
échapper le gaz par contre tu fais une
une une production à naérobi oui donc
est-ce que tu peux nous expliquer
comment tu fais un effet de barbotur
c'est-à-dire comment tu fais pour sortir
du CO2 tout en évitant le retour de
l'oxygène de l'atmosphère euh bah
souvent on prend un là où on a on a fait
le trou on on met un tuyau qui va dans
un verre d'eau et du coup en plus ça
permet de contrôler s'il y a des bulle
les agriculteurs à la fin il ils font
même plus ça enfin il y a pas c'est pas
très dérangeant si tu fais un petit trou
avec un foret 2 ça suffit à à faire
évacuer le gaz et tu as pas assez
d'échange pour venir perturber la la
fermentation et faire rentrer aès de
l'oxygène puis une fois que la
fermentation est finie on vient avec un
chatarton boucher le le trou et puis ça
assure la conservation des des ferments
jusqu'à jusqu'à l'utilisation l'avantage
aussi c'est qu'on peut les faire on n
pas c'est pas c'est pas comme par
exemple du thé de compost où faut les
microorganismes qu'on a multiplié il
faut les utiliser tout de suite là on
peut les multiplier et les les conserver
jusqu'à 1 an voir un peu plus et les
utiliser quand on en a quand on en a
besoin donc on peut faire ça à des
périodes un peu plus creuses si tenter
qu'il y en a encore sur les les
exploitations mais ça permet de faire à
des périodes un peu décalées
ok autre autre complément donc tu as dit
que c'était pas forcément obligatoire
mais c'était intéressant quand même de
de chauffer le système pour pouvoir
avoir un une fermentation qui se fait
plus rapidement donc si j'ai bien
compris il y a deux manières soit il y a
il se vend des des IBC avec une
résistance électrique pour chauffer ou
sinon tu dois travailler aussi avec des
thermoplongeurs j'imagine ouais ou alors
on a carrément fait des des pièces des
pièces isolées avec des panneaux
sandwich et donc là tu tu isoles ta
pièce tu mets un radiateur qui qui qui
pulse de l'air chaud et puis tu
contrôles la température et ça permet de
de faire ça j'ai j'ai aussi quelqu'un
qui a un méthaniseur et donc lui il
récupère l'eau chaude du méthaniseur et
il fait passer dans les dans les IBC et
ça lui permet de chauffer ses cuves dans
un dans
un dans une pièce qu' a dans un contenur
il a un conener un peu isolé et il fait
passer son circuit d'eau dans dans les
IBC ça lui permet de de chauffer enfin
ça dépend vraiment ce qu'il y a sur les
exploitations mais mais c'est le plus
courant c'est les gens ils prennent une
une pièce qu'ils utilisaient pas ils
l'isolent et puis ils mettent un
radiateur dedans et puis et puis c'est
parti ils ont leur leur salle de
chauffe dernière question euh
l'indépendance des fermes c'est très
important euh donc tu as proposé la
recette Fisher qui est tout en un enfin
c'est un kit prês prêt à être fait ça
simplifie la vie mais pour certains
agriculteurs c'est c'est important
d'être autonome et donc est-ce que tu
peux nous détailler la la la recette
précise si je vais acheter mes ferments
ailleurs tu vois j'achète ma mélace mon
sel mes ferments tout séparément c'est
pour faire mon IBC de c'est combien de
chacun à peu près qu'il faut que je
mette si j'ai pas le
kit fait de Fisher ouais
bah souvent c'est c'est 30 l de ferment
30 l de mélace et 3 kg de sel non traité
ça c'est vraiment la la recette de base
et après on peut l'étaufer avec des
algues avec de tout un tas d'autres
d'autres micro-organismes mais c'est ce
qu'on fait tu vois avec les les ferments
fishers en fait on on achète le kit pour
faire les 1000 premiers litres et
ensuite on peut faire une deuxième
génération on appelle ça et donc là on
reprend 30 l des la le 30 l de de souche
donc de la de des 1000 pr lit qu'on a
utilisé on mélange avec 30 l de mélace 3
kg de sel et puis on refit une deuxième
génération et donc là on peut faire
33000 L donc
euh et donc combien de de de
régénération tu t'autorises avant
d'avoir une dégénérence une seule
d'accord on je pense qu'on enfin après
j'ai j'ai j'ai fait sur des petits
échantillons mais c'est pas évident de
devenir caractériser si on quelle
déviance on a au niveau micro-organisme
là faudrait des des partenariats avec
des des labos qui regarde l'ADN ou qui
ou des des gens qui observent un
microscope pour pouvoir venir euh mettre
en évidence s'il y a une déviance ou pas
et est-ce qu'on est-ce qu'on reste dans
les dans les clous par rapport à ce
qu'on a fait à la base c'est clair donc
donc c'est si on résume c'est vraiment
la qualité de l'eau qui est importante à
à au moment de la fermentation et
notamment au niveau de la la
multiplication euh la température et
puis l'IBC il faut qu'il soit propre ou
neuf mais ou d'occasion ça c'est pas
très important on peut les réutiliser
mais c'est surtout qu'il a pas eu de
produits chimiques donc donc plutôt
plutôt des choses intéressantes et puis
après on peut et on peut quand je parle
de d'améliorer la la recette on peut
rajouter des des plantes donc là ça
vient un peu diversifier la source de
micro-organisme et donc donc là quand on
fait les les les ferments euh quand on
quand on les fait on vient il y a une
équipe qui va chercher des plantes donc
là par exemple on avait des matriquires
on met souvent des orties des chardons
enfin toutes les plantes sauf des
graminés ça c'est vraiment important
d'insister parce que sur les graminés il
y a des il y a des des composés qui
pourraient perturber un peu la la
fermentation et donc toutes les plantes
qui posent un peu problème on on vient
les les mettre dans les dans les IBC ça
vient rajouter de la diversité au niveau
micro-organisme donc on prend que la
partie aérienne et ça vient rajouter de
de la de la diversité et donc après on
fait son mélange donc là par exemple le
euh Tristan il était en train de de de
mettre des ferments là donc là c'était
l'IBC ferment souche il prenait 30 l euh
et puis après il donc euh
Edy il avait rempli la la cuve il vient
il vient avec sa tige brassée et puis
derrière vous voyez qu'il y a un IBC qui
est en train de se remplir avec avec
l'eau et et ensuite on on passe un coup
de carchard sur tous les IBC donc là on
rajoute du du sel on remplit les les IBC
donc là c'était pour vous montrer un peu
la l'installation donc là il y a les IBC
plein d'eau et puis ensuite donc là il y
a les ferments la mélass donc on
préparait les sauts on remplit les les
IBC donc ça demande un peu de
d'organisation au démarrage et puis
ensuite ensuite une fois que les IBC
sont pleins et ben on vient arrêter
l'eau donc juste pour éviter que ça mous
trop on a trouvé que le système c'était
de vraiment mettre un un rallonger le
tuyau et puis ensuite on vient rajouter
nos nos petits sac de plante donc là on
a fait un un sac parisbc on faisait des
des séries de de 18
et donc donc là il y a un peu de il y
avait des matricard du senson du Chardon
tout ce qu'on trouve un peu et
idéalement c'est des plantes fleur parce
que c'est là où ell sont la plus
diversifiée en en micro-organisme et
ensuite donc on incorpore les les sacs
au moment de la fermentation et puis on
ferme les IBC on passe un coup de
carcher et donc là c'était prêt à être
mis dans la dans la salle de
chauffe et donc pas oublier de percer le
le couvercle pour pour pour avant de
remplir de les mettre dans la salle de
chauffage pour pouvoir pour pouvoir
évacuer le le gaz et puis après on on
vient régulièrement sur contrôler le le
pH donc on dit que l'objectif c'est
vraiment d'être en dessous de
3,8 de pH et là vous voyez on était à
3,4 donc là on était bon et et ensuite
on vient remettre un bout d'adhésif on
prend les IBC on les sort de la salle et
puis on on les stock donc idéalement
pour le stockage des IBC c'est qu'il soi
hors gel donc faut éviter que
la pièce dans laquelle on les stock
descendre en dessous de 0°gr et puis
idéalement à l'abri de la lumière donc
souvent il y en a qui rajoutent une
bâche sur les IBC ou ou qu'il mettent
dans un dans un hangar assez sombre et
puis après on peut les conserver de 1 à
2 ans on a fait déjà 2 ans et on
revérifie le pH et l'odeur au moment où
on les utilise mais il y a pas de il y a
pas de
souci euh et donc on peut les on peut
les donc l'objectif c'est vraiment de de
de de trouver ce qui nous ce qui nous
semble plus efficace donc donc là il y
avait la je vous ai parlé de la base
Fisher moi que j'ai beaucoup utilisé
mais on peut utiliser des des EM par
exemple je vous ai parlé tout à l'heure
qu'on pouvait dynamiser des vitaliser
pardon des des fumiers ou des digestas B
là on va plutôt utiliser des EMA c'est
une autre souche de micro-organisme qui
est qui est plus adapté pour pour pour
traiter les les effluant d'élevage et il
y en a même qui utilisent du du jus de
choc route pour bah il y a à peu près la
même diversité au niveau de
micro-organisme euh après il faut faire
attention je pense à l'utilisation du
jus de chocrû où où il y a quand même be
beaucoup de enfin il y a une source de
de micro-organisme qui est un peu moins
diversifié donc donc peut-être qu'on
aura pas exactement les les mêmes
résultats et c'est à c'est à utiliser
dans des dans des
systèmes assez assez évolué voilà donc
mais c'est c'est bien d'avoir en tête
qu'il y a différentes sources de de
micro-organismes et ça ça s'inscrit
vraiment dans une démarche agronomique
globale et c'est pas juste je mets des
des ferments et ça va bien ça va bien se
passer les ferments lactiques on les a
aussi utilisé en végétation on peut
compléter les bouillies notamment sur
tout ce qui est solanacé on sait que ça
ça réagit plutôt bien les bouilles de
pomm de de pulvérisation à pommees de
terre c'est c'est des éléments qui
peuvent être qui peuvent être
intéressants à pour compléter les les
bouillies et amener améliorer
l'assimulation des des oligoéléments
notamment qu'on peut qu'on va pouvoir
apporter et donc bah après là on remplit
les cubes et puis et puis c'est parti on
peut on peut utiliser les les ferments
donc on les a aussi utilisé en en
localisation dans les butes de pommes de
terre là on a vu on a vu notamment un
peu une amélioration au niveau de la
clarté de la de la peau sur le marché du
du frais donc ça peut être aussi des ces
éléments là puis comme on sait qu'on a
on a pas mal travaillé enfin on a
travaillé le sol pour pouvoir faire les
buts ça peut être aussi une une façon de
de d'améliorer de limiter l'oxydation
lié au lié au travail du sol donc là
c'est
un une autre journée où il y avait eu du
du compostage de
surface donc on voit bien les la la
biomasse qui avait été qui avait été
produite et puis et puis donc toujours
cette configuration broyeur ferm donc là
on est vraiment dans une configuration
compostage de surface
euh et on voit la biomasse qui avait été
produite donc ça c'est le résultat juste
juste après et puis après euh donc là il
y avait pas eu de compostage de surface
mais au moment de la plantation euh
c'était implanté euh il y avait une
implantation de à l'implantation pardon
de des pommes de terre il y avait eu
injection de ferment avec la la cuve à
l'avant voilà à peu près dans dans
quelle configuration on peut utiliser
les les ferments lactique et euh et et
comment est-ce qu'on peut les les
utiliser et c'est vraiment un outil euh
intéressant à avoir dans sa boîte à
outils pour pour rétoffer et amener des
solutions sur des situations qui peuvent
nous nous poser
problème j'ai une dernière petite
question très très pragmatique pour le
coup ça coûte combien enfin si tu remets
tout peu près on n pas au centimes près
bien sûr si on remet ça à l'hectare et
qu'on dit qu'on va on va en mettre 100 l
hectar euh mettons qu'on part sur une
génération 1 ou de ça me coûte à peu
près combien d'hectare en terme d'int
trant pas forcément le temps passage de
machine ouais ouais ouais euh en gros le
le de mémoire le le le kit Fisher il il
vaut 450 € et donc avec ça tu fais 1000
L et après tu peux refaire 33000 l donc
du coup si tu ramènes au au litre euh
j'ai pas le calcul dans la dans la tête
mais euh mais ramène enfin on diminue
vite les coups en fait dès que tu
remultiplies si tu les utilisais
directement tu vois ça te fait 10
hactares avec 1000 L et donc là c'est
pas très c'est assez cher ramener à
l'hectare ça fait 45 € de l'hectare par
contre si tu le remultiplies bah tu
arrives tout de suite à à diminuer les
les coûts et euh et si tu l'utilises à
100 l hectar je sais pas tu as dû faire
le calcul 1,30 € ouais donc voilà ça
coûte 1,30 d'un 30 l'hctare donc ça va
c'est pas oui non non c'est des
solutions qui sont peu onéreus si si on
les remultiplies si tu si tu achètes
pardon les les souches et que tu tu
remultiplies pas que tu fais que une
fois oui là ça c'est pas très
intéressant mais dès qu'on les
remultiplie on arrive tout de suite à
réduire les coûts et on a des bénéfices
pour digérer les couverts on a des
bénéfices sur la structure du sol et on
peut l'utiliser dès que tu travailles le
sol enfin on voit que ça ça améliore un
peu la la structure au niveau du du sol
et puis on peut l'utiliser aussi en
végétation sur certaines cultures on met
pas ça sur toutes les cultures mais mais
les solanacé notamment réagisse bien à
l'ajoute ferment
lactique peut-être un un mot sur l'usage
possible en élevage notamment si on a
des des fumiers ou des lisiers qui
sentent mauvais pour avoir des choses
qui se dégradent mieux qui s'hygiénisent
peut-être ouais donc là on utilise pas
la la souche Fisher on est plutôt sur
des une souche EMA euh et donc là on par
c'est le même principe he multiplication
une fois qu'on a compris la recette
qu'on utilise des EM des ferments ficher
ou d'autres c'est un peu toujours le
même principe et euh et donc là on peut
on inocule directement les les lisiers
donc souvent on le fait quand la la
fusse est à un tiers rempli on met un
IBC alors là il y a j'ai pas vraiment de
dose c'est à chaque fois un peu
empirique mais l'agriculteur il dit
j'avais un IBC de 1000 l j'ai mis l'IBC
dans la dans la fusse et puis après la
fusse continue de se remplir et on a un
produit qui est qui est beaucoup plus
liquide beaucoup plus homogène euh il me
dit il me relatait tu vois dans les dans
les retours d'expérience il dit souvent
j'avais du mal à j' des pompes de
brassage il avait du mal à les mettre en
route au début parce que il y avait
toujours un endroit où ça se reprenait
en en masse et depuis qu'il utilise des
des EM il a plus le il a plus ce
phénomène là que les pompes se remettent
en route tout de suite il y a plus la la
phase blocage où il il il transpire un
peu de savoir si la pompe va se mettre
en route ou pas ou s'il va falloir qu'il
descende dans la dans la cuve il a plus
ce ce système
là super euh peut-être un dernier point
à préciser c'est que euh tu n'es pas
vendeur de M quoi toi-même toi-même tu
n'as pas d'action dans ces boîtes là et
pas en train de faire le commercial quoi
non non moi j'utilise j'utilise je teste
je vérifie si ça marche et l'objectif
c'est de trouver des solutions mais mais
je suis
indépendant super et ben écoute Baptiste
merci beaucoup pour toutes ces
informations benah c'était un plaisir et
puis si vous voulez aller plus loin
nhésitez pas à me contacter pour pour
plus
d'informations super B à bientôt à
bientôt merci
Martin

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