Altise sur lin

Cet article a été écrit en partenariat avec Terres-Inovia.

Coléoptères sauteurs (présence de cuisses renflées), de forme ovale, d’une taille de moins de 1 à 2mm, bleu à brun foncé métallique.

Seuls les adultes sont nuisibles. Ils se nourrissent des plants émergents.

Symptômes sur le lin

Sur germes, cotylédons, jeunes feuilles : présence de morsures circulaires perforantes ou non (1-2 mm). Les dégâts d’altises sont d’autant plus préjudiciables que les attaques sont précoces est faible et la croissance des plantules lente. Peut occasionner des défauts de levée.

Attaques localisées en bordure en début d’infestation mais qui s’étend ensuite sur toute la surface du champ si la population est forte.

Période de présence

Période de présence :

J

F

M

A

M

J

A

S

O

N

D

Avril à décembre. Moins fréquente en automne.

Méthode d’observation

Période d’observation : de la germination au stade 5-6cm.

La nuisibilité des attaques est généralement plus forte sur lin de printemps que sur lin d’hiver. Dans le Sud-Ouest, les attaques sur lin d’hiver peuvent être importante à la levée. Les risques sont à évaluer en fonction de l’état des plantes (peuplement, vigueur, stade), du nombre d’insectes et de morsures et des prévisions météorologiques. Il n’y a plus de risque au-delà du stade 5-6 cm.

Conseils de gestion technique et agronomique

Lutte préventive :

Déchaumage rapide après récolte du précédent

Labour

Enherbement maîtrisé

Levée et développement rapide de la culture

Facteurs favorables :

Terres légères

Matière organique élevée

Débris végétaux et/ou adventices avant implantation en semis direct

Pois protéagineux dans la rotation et/ou à proximité

Culture intermédiaire non détruite/enfouie

Sols croûtés et/ou motteux

Semis précoce

Levée lente

Niveau de pression

Faible : morsures peu nombreuses ou 50% des pieds avec nombreuses morsures

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.