Assises méditerranéenne de la viticulture agroécologique 2023
« x » n’est pas un nombre.
🧐 Retrouvez Marceau Bourdarias, Konrad Schreiber, Alain Canet, Hervé Covès et bien d'autres pour une journée de conférence dédiée la viticulture résiliente, inspirante et performante.
Un grand merci au domaine des 3 Mazets pour l'organisation ! https://www.les3mazets.com/
Transcriptions
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
chers amis bonjour
merci d'être venu aussi nombreux ce
matin à Villeveyrac merci d'être avec
nous vous êtes 300 dans la salle sous
vos applaudissements pour voir si vous
êtes bien là
fais applaudir avant d'avoir rien dit
comme ça tu prends pas de risque merci
d'être avec nous merci d'être avec nous
sur Youtube aussi bien évidemment merci
à tout le monde merci à tous les
intervenants d'être là à ceux qui ont
permis l'existence de cette journée
d'une rencontre entre en l'occurrence
entre moi et Luc et on appellera Luc
pour venir qui viennent un petit peu se
présenter ce matin en salle en début
d'après-midi autour d'une table ronde et
puis bien évidemment sur le terrain sur
le terrain pour discuter
d'agroécologie les assises
méditerranéennes de la viticulture
démarre à cet instant même et vraiment
merci d'être présent parce que c'est
nous parce que c'est vous parce qu'il y
a des urgences parce qu'il y a des
questions qui se posent
pourquoi ici à Villeveyrac parce que Luc
Vigneron parmi des milliers
avec qui nous discutons avec qui nos
cooperons donc un représentant parmi
d'autres dont vous faites partie puisque
vous êtes tous engagés
il nous reste peut-être à amplifier il
nous reste peut-être à fédérer à
synthétiser pour proposer propulser ces
pratiques qui n'opposent pas
mais qui fait d'air autour de ce
triptyque de l'agroécologie les sols
couverts des sols prospères
un environnement
un environnement de la vigne dont
l'agroforesterie fait partie et puis
bien évidemment
cette taille douce dite physiologique
troisième pilier de cette triptique
totalement
élémentaires à l'heure où on va arracher
à Bordeaux
à l'heure où les labels se prennent un
peu les pieds dans le tapis
à l'heure où il ne pleut plus ou
quasiment plus
nous avons intérêt à proposer
si on doit se battre sur les marchés
battons-nous sur les marchés mais pas
sur le terrain pas sur le maître carré
de sol couvert de sol prospère qui
n'attend que nos actions autour de ces
dynamiques Laurent brome me dit oui il
faut se retrouver autour d'un verre bien
évidemment toujours toujours toujours
autour d'un verre de terre
pour que les choses soient bien claires
bien évidemment
il faut voir grand il faut il faut voir
loin aujourd'hui puisque et vous le
savez vous l'aviez compris vous l'aviez
deviné la vigne c'est forcément pour 100
ans et non pas vain
ça sera l'objet
des sujets que nous allons développer
étayer de l'état des lieux à la
proposition de la plantation jusqu'au
dernier jour de cette vigne pour 100 ans
naturellement
c'est vrai qu'on pourrait continuer de
s'abonner aux poudres de perlimpinpin
vous aviez remarqué qu'il y en avait
partout tout le temps
des solutions vite fait des ajouts des
injonctions des bricoles
la dernière en mode citons l'art même si
elle est vieille comme le monde le
biochard il paraît que le biochard va
sauver la vigne
vous voyez le niveau d'inquiétude dans
lequel nous sommes cette journée est une
journée
sous le signe de la prévention
ils n'ont pas de la réparation nous
passons beaucoup de temps à réparer à
essayer de courir après un mal ici
courir après un ESCA que l'on a provoqué
essayez de lutter contre le mildiou qui
est notre ami
Mustang
Hervé oui je te regarde bien évidemment
merci aux interprètes merci aux pros
merci aux sociopro merci au vignerons
aux vigneronnes aux viticules tristes
aux viticulteurs merci aux techniciens
d'être là avec nous pour cette journée
parce que la vie ne pourcentant c'est
maintenant et c'est chaque mètre carré
qui compte
c'est chaque mètre carré de sol qui doit
avoir passé les grands règnes chaque
jour qui passe
j'aurais voulu citer Marcel boucher
j'aurais voulu citer
Gérard du cerf
vous avez tous lu le livre sur les vers
de terre de Marcel boucher sinon c'est
difficile de faire de la viticulture
je constate que vous l'avez tous lu
vous avez tous lu le triptyque
de Gérard ducer sur les plantes du
handicatrices
me dites pas qu'il y en a un qui n'a pas
en main et qu'il a pas lu il examine
puisqu'il n'y a pas de hasard
chaque plante a quelque chose
d'important à nous dire tout le temps
bien évidemment
je citerai notre ami
Marc André selos rapidement dont
certains de ces bouquins sont sur la
table au fond de la salle
Marc andresselos
qui est un des élèves de d'Hervé coves
nous dit clairement nous dit clairement
salut Marco si tu nous regardes en
direct depuis ton train qui t'emmène
vers un destin de la pédagogie autour
des sciences naturelles et de la vie
dont il est un ambassadeur incroyable
Marc André selos nous dit très
clairement pour la vigne les mycorhizes
font les commissions
alors Marc André solo vous avez vu il a
toujours une cravate une chaînette en or
il est il est d'un autre siècle mais
mais il n'y a pas de temps pour
l'écologie vraie
les mycorhistes font les commissions ça
veut dire qu'elles font la prévention la
réparation et l'alimentation pour la
vigne
c'est-à-dire qu'elles font tout
avons-nous réunis les conditions
nécessaires et suffisantes
pour que les mycorhizes fassent les
commissions pour la vie
la plante donne 20 30% de son énergie
photosynthétique a ses champignons
sans plus tarder j'appelle Luc Fanta sur
la tribune sous vos applaudissements
s'il vous plaît
[Applaudissements]
salut Luc bonjour Alain ben bonjour à
tous et bienvenue alors on va vous dire
bienvenue toute la journée merci à vous
d'être venu
cette cette conférence en fait c'est une
conférence improbable qu'on qu'on a dit
avec Alain quand on s'est rencontré
c'est quelque chose qui a été organisé
très très rapidement mais vu l'urgence
qu'on connaît tous au niveau
environnemental climatique et les
problèmes qu'on rencontre dans les
vignes
des acteurs ont répondu présent je
voudrais les remercier tout d'abord la
commune de villevérac qui nous a mis à
disposition cette cette belle salle et
ensuite le territoire c'est Agropole
Méditerranée qui dès que je suis allé
les rencontrer pour expliquer l'idée de
faire des conférences pour
parler d'agroécologie dans les vignes on
répondu présent ainsi que le syndicat
EJP pays doc et les du Languedoc et une
petite anecdote c'est
je crois le syndicat qui m'a dit on n'a
jamais été aussi réactif on organise pas
des conférences comme ça en général mais
je pense que vu les problématiques qu'on
rencontre mais il faut agir vite et du
coup cette conférence a été organisée
très rapidement et l'idée c'est voilà
c'est de de faire un constat et de
trouver des solutions par rapport à
toutes ces problématiques
environnementales comme on connaît ok
rapidement pour ceux qui ne te
connaissaient connaîtraient pas pardon
encore Qui es-tu Luc alors c'est normal
je suis pas connu encore
en fait je suis un vigneron sur vilvérac
je suis un jeune vigneron sur
l'expérience on pourrait dire puisque
c'est pas du tout mon métier à la base
moi je viens plus de tout ce qui est du
domaine de l'eau et de l'environnement
et de la compréhension de l'écosystème
et depuis de nombreuses années j'avais
un projet en tête un projet agroal
environnemental de s'inspirer du modèle
de la biologie et de la nature et de
voir ce qu'on pouvait faire si il était
possible de faire un schéma
agro un gros écologique et économique
donc mon cheminement m'a amené à
rencontrer toute l'équipe que vous allez
voir aujourd'hui et à échanger à
expérimenter et donc j'ai
bâti un domaine je suis sur un domaine
sur 6 hectares un modèle agroécologique
et donc voilà je m'inspire de ces
méthodes là pour essayer de trouver des
solutions d'aller sur un sol vivant de
c'est vraiment ce cycle logique de la
biologie et de travailler main dans la
main avec le cycle de la nature le redox
n'a pas de secret pour toi
alors le redox ça si si encore des
secrets mais en attendant c'est une
autre particularité du domaine la
première voilà c'est ce cette approche
agroécologique et la deuxième c'est une
approche c'est l'approche redox donc les
travaux d'Olivier huisson dont ils vous
parlera tout au fil de la journée
donc cette approche là moi c'est une
approche que je connaissais déjà dans le
domaine de l'eau puisqu'elle est inspiré
de d'une science qui s'appelle la bio
électronique de Vincent chose que je
connaissais déjà dans le domaine de
l'eau et lorsque j'ai entendu Olivier
Husson travaillait sur ses travaux là
dans le végétaux je suis allé le
rencontrer je me suis formé avec lui et
depuis on collaboration la vigne et
l'idée c'est d'essayer de mettre en
pratique ces recherches à lui et de voir
comment on peut le faire d'un côté
pragmatique sur la vigne
donc tout ça c'est une collaboration
avec Olivier Wilson mais aussi avec
toute l'équipe de la belle vigne donc
Schreiber et donc voilà il y a des
nouvelles pistes de travail sur la vigne
et il y a des retours positifs donc il y
a pas encore de solution miracle je sais
pas s'il y en aura une un jour mais en
attendant il y a des nouveaux nouvel
angle de vision pour piloter les vignes
et à mon sens qui est intéressant donc
par rapport à ce qui arrive il y a des
pistes de travail pourquoi pas des
chemins d'apprendre super merci on se
retrouve tout à l'heure et puis on sera
sur le terrain
et c'est pas grave c'est des choses qui
arrivent ne quittez pas YouTube on est
toujours là ne sortez pas de la salle on
est toujours là ça fonctionne merci Luc
de toute façon
voilà toujours dit
c'est quand on goûte qu'on voit si ça
fonctionne donc on va goûter les vins
dont celui de Luc avant d'appeler mes
confrères je voulais quand même vous
montrer un truc
je voulais quand même vous montrer un
truc là il va falloir zoomer à fond
parce que là c'est sérieux moi hier en
arrivant j'ai trouvé ça j'en ai trouvé
un tas qu'on va sûrement brûler ou
exporter j'ai trouvé ça
donc c'est de la région c'est local
c'est un produit local
mais c'est normal qu'on l'arrache
puisque toute façon ça pouvait pas vivre
vous voyez c'est compressé strangulé
même s'il y a une réitération en haut ça
pouvait pas marcher donc on y reviendra
et ça ça sera peut-être un petit peu un
des leviers des piliers sur lesquels on
n'insistera aujourd'hui j'appelle sans
tarder et ils sont là en chair et en os
pour une fois sinon vous les voyez sur
Youtube ils sont là en chair un autre
Marceau bourdaria imself on peut
l'applaudir
c'est toujours compliqué
c'est toujours compliqué
salut Marceau
bonjour bonjour à tous
architecte du vivant autoproclamé photo
proclamé c'est toujours plus simple mais
ça fonctionne pas mal avec une nouvelle
chaîne une nouvelle chaîne oui
effectivement oui on est en cours de
construction de d'une chaîne Youtube qui
doit dispenser du savoir vous avez
peut-être commencé à regarder ça
dans la mouvance de ver de terre
production qui nous a aidé à nous
propulser à propulser notre savoir sur
sur les réseaux on a une volonté
continue de partager de manière libre et
ouverte
sans condition nos connaissances pour
faire en sorte que qu'on puisse
phosphorer ensemble à faire évoluer nos
métiers donc le libre de droit et le don
de connaissances c'est quelque chose
dont on profite en premier nous puisque
plus on donne plus on finalement on
reçoit et ça nous permet de continuer à
avancer continuer à
à cheminer dans ce dans ce dans cette
compréhension de la plante donc
usez-en n'hésitez pas à
débattre avec nous sur sur ces questions
là que qu'on cherche à ouvrir c'est ce
regard là que comporte sur la plante qui
est à la fois physiologique qui est à la
fois qualitative qui nous fait le lien
entre la plante le terroir mais aussi le
vin aussi l'humain donc c'est un
cheminement qui est profondément magique
cette plante est magique et cette plante
est magique elle nous
montre ce côté civilisatrice qui a un
c'est assez extraordinaire merci c'est
Hervé nous dit souvent ça et je trouve
que effectivement
pour l'arboriste que j'ai que je fus
dans mes premières années
professionnelles j'aurais jamais pensé
m'intéresser à une monoculture
avec tout ce que comporte une
monoculture de de problématique à la
fois environnementale mais aussi
intellectuel aussi enfin c'est compliqué
mais en même temps m'intéresser à
l'agriculture c'était quelque chose qui
mettait du sens dans ma position d'être
humain
qui travaille avec des humains donc en
fait cette plante là
que je pensais un peu banal par rapport
à un arbre en s'en occupe tellement bien
on a tellement envie de faire des des
vins qui sont expressifs consommés à
l'analyser à la comprendre comme on ne
cherche à comprendre aucune autre plante
le fait de plonger à l'intérieur d'une
plante à ce point là ça nous permet en
tout cas moi ça me permet et ça me
permet d'ailleurs à mes collaborateurs
architectes du vivant de
prendre conscience que les choses sont
extrêmement complexes que les choses
soient extrêmement complexes mais
qu'elles ont quand même un sens qu'elles
ont quand même un sens commun et en fait
c'est ce chemin vers le sens commun que
on a décidé d'en emprunter
collectivement et qui nous nourrit
énormément et que l'on a envie de
partager voilà comme ce qu'on va faire
aujourd'hui
architecte du vivant bien bien
représenté aujourd'hui dans la salle
Marceau est en train d'écrire
l'encyclopédie de la vigne aussi donc
c'est un peu ambitieux enfin ça sera
quand même encyclopédique merci Marceau
coupe ton micro
sans plus tarder j'appelle sous vos
applaudissements Cora Schreiber
Conrad avec plusieurs casquettes alors
aujourd'hui il s'est trompé de
casquettes et de vestes mais on va on va
quand même l'accueillir aujourd'hui il
est équipé la vacheuse plein pot mais
mais peut-être parce que parce que dans
notre écosystème vigne ça peut être
intéressant qui est un animal qui passe
de temps en temps qui bouffe de l'herbe
qui laisse de la salive et qui chie dans
la vigne l'herbe qui a été bouffé dans
cette même vigne au service de la
fécondité du sol et c'est peut-être
cette histoire là
qu'il va nous raconter au titre de la
belle vie salut Conrad salut à tous
bonjour
si je suis là aujourd'hui c'est parce
que on va parler de fertilité
dans la dans le cheminement autour des
sols on s'est rendu compte que c'est le
végétal qui est le patron voilà sans
végétal vous avez plus rien sur la terre
et c'est juste cette simple histoire qui
n'est pas comprise
et l'idée de Hervé covès qui était l'art
de cultiver le soleil pour récolter la
pluie on y touchera
du doigt cette idée là on la touchera du
doigt parce que s'il ne pleut plus c'est
parce que vous avez cassé le cycle de
l'eau dans le monde du végétal
c'est-à-dire vous avez détruit les
végétaux et ça c'est quelque chose qui
nous intéresse au petit maître carré
cher à Alain mais ça nous intéresse à
l'échelle globale tout autant et à un
moment donné on va être nous confrontés
à ce manque de végétaux qu'on va faire
réapparaître et
l'outil de prédilection sans doute pour
faire la symbiose de tous les végétaux
ça pourrait être la vigne
alors pour me présenter vite fait je
suis un ancien agriculteur et je viens
du monde de l'élevage je voulais pas
trop aller dans le monde des vignerons
parce que c'est un monde complexe et
pour moi c'était le monde de la
bobination c'est l'abomination
agronomique par excellence tellement on
démolit et on dégrade tout comme si
c'était un ordre de pensée un mot
d'ordre pour faire du bon vin il faut
détruire le sol et les plantes voilà et
donc l'idée c'était de s'attaquer à ça
et donc dit parachuté dans ce monde du
vin très particulier le savoir-faire des
éleveurs le savoir-faire des maraîchers
le savoir-faire des sols vivants et je
remercie ver de terre production de nous
aider dans ce travail là
merci Conrad
vous l'aviez compris
j'ai gardé le meilleur pour la fin Hervé
coves
Hervé coves
arbre et paysage 32 comme moi nous
faisons équipe comme nous tous on est
dans des géométries variables mais
surtout Hervé coves qui est le
représentant officiel de la vie est
belle oui ben oui la vie est belle donc
Hervé donc très présent sur le web le
web mycorhizien celui qui réunit tous
les êtres indispensables au
fonctionnement de l'univers un ces
champignons du sol qui réunissent les
arbres les couverts végétaux et nos
vignes reliées par ce web au monde
souterrain mais relié aussi par la vigne
à un autre réseau peut-être encore plus
important que celui des mykeries celui
du monde animal des oiseaux qui
parcourent la terre et qui permettent de
réinitialiser en permanence nos
écosystèmes pour qu'il s'amplifie qu'il
s'adapte et qu'il se stimule le web des
grandes migrations animales au travers
des grands corridors biologiques de la
planète ouais
indispensable au fonctionnement de nos
vignes
vous voyez donc un gars Hervé un gars
qui est ancré dans la terre et la dette
un petit peu dans le ciel
c'est peut-être la place précise de la
vigne
un être qui réunit le ciel et la terre
dans un fruit merveilleux qui nous donne
ce vin fabuleux la vie est belle
on t'invite à rejoindre merci
merci beaucoup
on va ouvrir le diaporama
petite quarantaine d'image d'idées pour
pour cheminer pour structurer on a
préparé jusqu'au bout de la nuit je sais
pas si on a bien préparé on a essayé de
mettre en discussion en proposition en
prévention nos assisterons beaucoup
là-dessus
cette complexe cette complexité
ordinaire cette complexité ordinaire
est-ce que certains d'entre vous
s'opposent à ce qu'on ouvre le diaporama
et ce qui est des gens prennent pas par
au vote
est-ce que certains s'abstiennent
nous allons donc démarrer merci pour
votre participation aux origines aux
origines de l'importance
de regarder un petit peu devant derrière
à côté etc aux origines de cette plante
qui n'est ici d'un pépin lâché par un
oiseau
sur un arbre mort posé dans une mare au
pied d'une rippicile
la vigne comme le houblon est né au bord
de l'eau au frais
avec les églantiers les aubépines les
érables les sureaux les frênes les
viandes les pruneliers etc etc
aux origines la vigne est là avec
un système racinaire pivotant
Hervé aux origines au bord de l'eau avec
les castors et les oiseaux migrateurs
les oies qui viennent je pensais qu'ils
mettrai les castors à la cinquième diapo
mais non on est déjà dans les castors
voilà c'est que
notre vie a besoin de l'eau et œuvre
tout au long de sa vie à faire revenir
l'eau à elle en utilisant toutes sortes
de stratagèmes
que l'on commence à voir apparaître avec
ce système racinaire vous voyez qu'il y
a rien à voir avec celui que
Alain nous montrait sur cette
sur ce cèpe
un système pivotant qui explore qui se
diffuse
aux origines il y a du bois mort
du bois mort parce que au bord de l'eau
il y a toujours du bois mort et que ce
bois mort aujourd'hui nous fait tout le
temps penser aux maladies du bois
pourriez pourquoi est-ce qu'on retire le
bois mort de nos parcelles alors que la
vigne a besoin de bois mort pour pousser
que s'il n'y a pas de bois qui meurt
dans un sol jamais un pépin de vigne ne
peut germer et que dans un terrain sur
lesquels les pépins de vie ne peuvent
pas germer
Gérard dussern nous dirait que les
conditions de levée de dormance ne sont
pas respectées et donc le terrain n'est
pas propice au développement de la vigne
alors pourquoi est-ce que dans ce monde
où il existe façon de décomposer du bois
c'est le pourriez qui prend le dessus
chez nous
alors que
est-ce que cette vigne elle pourrait
alors que non vous voyez elle pousse sur
un arbre mort
la vigne est belle au bord de l'eau
aux origines
l'oiseau défait que le pépin au pied de
l'arbre
et la vigne donc pousse au pied de
l'arbre à l'ombre aux origines la graine
German ombre
pour une plante qui aime le soleil c'est
quand même particulier en fait elle est
maline parce que dès les origines tant
qu'elle pousse à l'ombre elle met toute
son énergie dans son feuillage et elle
met tout en énergie dans sa structure
les premières années cette plante là
mais toute son énergie dans sa structure
et dans son système racinaire pour
permettre son développement dans l'arbre
à l'ombre et ce n'est qu'une fois que
cette structure est suffisamment grande
et qu'elle a dépassé l'arbre qu'elle se
retrouve au sommet de cette de ce
végétal haute qu'elle va se mettre à
fructifier
qu'elle va se mettre à fructifier pour
pour
les oiseaux les oiseaux ben oui pour ce
pour se donner en offrant nos oiseaux la
vigne à coévolué avec les oiseaux aux
origines la vigne a besoin des oiseaux
règle numéro 1
une vigne doit impérativement chanter
l'oiseau 365 jours par an
pour finir aux origines et bien aux
origines c'est une feuille morte qui
tombe par terre et qui va être le moteur
de la création de la terre fertile c'est
à dire que
c'est la plante qui crée la terre
fertile sur laquelle elle prolifère pour
pousser toute seule et ce petit miracle
là on l'a complètement zappé un
agriculture on n'arrive pas à le
maîtriser et donc l'idée c'est vraiment
de faire tomber le plus possible de
feuilles et de bois mort et de branches
par terre
l'état des lieux
celui qu'on fait jamais
22 23 24 points
d'état des lieux avant même de planter
une vigne
désolé mais ce matin en arrivant
on a vu une parcelle labourée
où on finit de faire un tas pour enlever
les racines donc finir d'enlever la vie
en labourant imaginez une seconde de
planter une plante pérenne sur un sol
labouré planter cette plante pérenne sur
un sol labouré au mois de mai
tous ces types qui se vantent
aujourd'hui sur les réseaux de plantés
en ce moment de la vigne
mais jamais on plante la vigne jamais on
plante la vie après le 15 février
sur un sol nu élaboré
pardon
si vous voulez vous planter allez-y
10 règles absolues pour planter la vigne
l'état des lieux dans quels sol je suis
à quel moment pourquoi cette image parce
qu'elle est faite par les vignerons du
vivant en Médoc
des jeunes pas trop de boulot pas trop
d'espoir qui finalement leur tend la
main un contrat d'apprentissage se
révèle autour du végétal comme on se
révèle autour de l'animal et qui sont
capables au bout de trois séances de
vous citer 22 points d'état des lieux
avant même de mettre une action et de se
dire je risque d'avoir une fin de
ci ou un blocage mais quelle idée c'est
quoi pour toi corrade l'état des lieux
l'état des lieux c'est de regarder la
terre sur laquelle j'arrive et en règle
générale je me promène avec un
agriculteur et on discute de ces
pratiques et tout de suite en fait vous
n'avez pas besoin de mesures complexes
tout et dans l'oeil le sol nu ou le sol
couvert il a été travaillé beaucoup ou
peu ou pas du tout il y a des plantes
qui poussent ou pas et après on pourrait
commencer à faire une liste abominable
je suis sur une roche mère calcaire ou
granitique parce qu'en fait il y a les
il y a trois types de sol on va laisser
le sable un petit peu de côté mais
globalement ça marche comme ça et donc
on peut on peut tout simplifier et
regarder et c'est ce savoir très simple
du regard qui doit apparaître dans
l'état des lieux Hervé l'état des lieux
c'est quoi pour toi pour moi l'état des
lieux c'est
d'arriver dans la parcelle au petit
matin à l'aube lorsque les vapeurs les
odeurs sont très présentes est-ce que ça
sent la terre est-ce que ça sent le
champignon est-ce que la terre est bien
noir et humectée au petit matin est-ce
que le sol est moelleux sous les pieds
est-ce que ça chante l'oiseau
voilà des critères qui pour moi sont
signifiants de
l'état d'un terrain d'état d'un vignoble
et des critères qui sont ceux que
j'utilise comme indicateur de résultats
comme indicateur de résultats des
actions que l'on peut faire ce qu'on
entend de plus en plus l'oiseau est-ce
que la terre est de plus en plus noir
est-ce que c'est de plus en plus
moelleux sous les pas alors que je ne
laboure plus et que je ne travaille plus
mon seul est-ce que l'odeur de
champignons est là présente au petit
matin voilà c'est important pour moi
merci Marceau
pour moi l'état des lieux c'est la base
pour définir les règles du jeu
la possibilité qu'offre cette plante là
et les possibilités qu'offrent cette
plante là sont illimitées et en fait
elle nous permet d'expérimenter tout un
tas de choses
moi ce qui m'intéresse c'est
l'expérimentation à chaque fois dans
chaque cas de figure mais pour savoir ce
que l'on veut faire en fonction de
l'état des lieux
il faut faire cette état de lieu pour
définir la règle du jeu
si on fait sa propre règle du jeu sans
faire d'état des lieux
il y a de fortes chances que ça
fonctionne mal
mais si notre règle du jeu c'est de
faire l'état des lieux
là il y a des chances que notre volonté
notre notre choix de culture puisse
aller dans la direction que l'on
souhaite donc ça paraît complexe mais en
même temps c'est
la base l'état des lieux
le mal est dit le Malaisie parce qu'en
parcourant les vignobles de France et de
Navarre on trouve aussi ça des bandages
des bandelettes alors je sais pas si
c'est deux jambes cassées et et les bras
dans le plâtre en tout cas c'est pas
reluisant c'est pas reluisant et c'est
aussi ce qu'on vous propose de faire cet
état des lieux il a été publié par les
instituts officiels il y a quelques mois
l'état de la vie en France il voulait
peut-être vu passer il semblerait que
95%
sont mauvais état
j'ai peur que ce soit vrai nous avons
peur que ça soit vrai
c'est aussi pour ça que on va balayer
cette question là il faut sortir de
cette fatalité de la fatalité où ça
commence à déconner à 15 ça crève ça
dépérit sa stagne à 19 et à 23 on
arrache c'est juste un supportable qui
plus est quand ça commence à être bon au
dire de certains le mal est dit Marceau
oui alors
ça commence tôt
ça commence tôt et quand on s'intéresse
à cette plante et quand on s'intéresse à
la culture de cette plante là
on s'intéresse d'abord à quel type de
plantes on plante et c'est vrai que dès
le début
il y a mal aux dents en fait
en fait on se retrouve avec une plante
qui qui a été par nécessité
bouturée
une plante qui a été par nécessité
greffée et qui est bouturé et greffé
de façon industrielle on n'a pas bien le
choix il faut produire énormément avant
les années 60 il y avait pas de de
pépiniériste chaque viticulteur était
producteur de ses plans mais la grande
machine nous ayons tous entraîné dans
cette spirale infernale de la
productivité nous avons tous
cédés à cette tentation de nous laisser
accompagner par cette manière là de
produire les plans
quand je regarde ça aujourd'hui je
comprends pourquoi nos plantes
sont dans une grande difficulté bon
cette greffe est essentielle depuis le
phylloxéra mais la manière de
l'abouturer
questionne la manière aussi de la
planter vous voyez alors quand je dis la
manière la bouturer c'est que on a
toutes les racines qui partent du talon
ici et puis on a une greffe qui est plus
ou moins fonctionnelle vous voyez tous
avec cette polémique sur la greffe Oméga
qui est peut-être qui est peut-être pas
forcément toujours bien tourné mais qui
mais qui pose question en quelque part
quand même de cette connexion entre ces
deux plantes là on parle beaucoup de
sélection massales de l'intérêt de la
diversité de la complexité mais en grève
tous quand même sur des clones
d'hybrides avec ce lien au terroir qui
est vraiment extrêmement monolithique
donc ça pose ça pose autant de questions
que que le reste et puis la qualité de
la greffe ça reste toujours une question
en fait c'est quoi une grève de qualité
en fait
vous savez ça bah c'est pas si simple
savoir qu'est-ce que c'est qui fait la
qualité d'une greffe ça soudure sa forme
sa longueur
ça pérennité la connexion entre les deux
systèmes génétiques la connexion
vasculaire la facilité de faire circuler
la sève élaborée c'est quoi en fait une
bonne greffe bah en fait c'est des
questions qui restent à mon avis
toujours en suspens et donc on hérite de
quelque chose avec un bouturage
problématique et une greffe qui pose
question mais qui certaines fois protège
aussi le système racinaire incroyable
on se met à planter ces plantes aussi
comme il faut aller vite avec des
machines et donc avec un système
racinaire qui est contraint dans sa
manière d'être positionné dans le sol
par la structure du sol donc des fois ça
passe des fois ça passe pas
on se retrouve avec des systèmes
racinaires qui sont souvent
toutes peignées dans un sens alors des
fois même sans machine ça se fait à la
main quand on plante bah oui à la
fourchette quand on pousse le système
racinaire même si on laisse un
centimètre de Racine ce centimètre fait
demi-tour et les racines
émerge de ce demi-tour et en grossissant
ce strangule à la base et pose
probablement des problèmes de
conductivité de l'eau dans le système
vasculaire du système racinaire donc ça
il y a des vrais problèmes dès la base
des la base on commence à faire des
plaies avec des petits Chico dès la
première année on a des petits Chico le
mâle
est déjà à l'intérieur
ce que l'on interprète comme le mal et
puis
ça continue au bout de huit ans on a une
plante qu'on a pas trop mutilé les
plantes quand elles ont 8 ans c'est là
où elles sont les plus productives
dirions-nous aucune raison d'ailleurs
pour qu'elle soit plus productive quand
elles ont 8 ans que quand ils en ont 5
ans ou 100 aucune raison en tout cas
physiologique mais c'est là qu'elles
sont le plus productives mais c'est là
qu'elle commence à avoir quelques
problématiques alors bon oui bien sûr on
a quelques plaies de taille en haut mais
ça reste tout à fait digestif pour la
plante par contre on commence à avoir
dès le début aussi quelque chose
quelque chose au niveau du sol et puis
un système racinaire qui ne se développe
que d'un côté puisqu'il a été peiné par
une machine au moment de la plantation
puis les années passent et puis on
commence à refuser que la plante
s'allonge réduire réduire cette plante
là pour l'adapter au palissage réduire
une plante vivante liane pour l'adapter
aux palissage mort au service de la
plante alors oui bien sûr le palissage
est au service de la culture et la
plante vigne c'est une plante que l'on
cultive mais cultiver une plante en
l'empêchant d'être ce qu'elle est
elle-même déjà dès la base c'est déjà
mettre des conditions un peu complexes
pour sa culture et puis on continue avec
ces chocs intercepts et en continu et en
continu à blesser le cambium au niveau
du sol
en empêchant la capacité de la plante à
alimenter correctement le système
racinaire oui oui parce qu'en fait à
chaque fois que l'on touche le cambium à
la base des cèpes à chaque fois que l'on
impacte le cambiome à cet endroit là en
gêne l'alimentation du système racinaire
par le feuillage oui c'est bien les
feuilles qui alimentent le système
racinaire et on continue au bout de 20
ans on commence à avoir une plante qui
produit un peu moins déjà avec une
hétérogénéité croissance avec des hauts
et des bas bien sûr il y a aussi les
chocs climatiques qui rentrent en jeu le
gel la graine mais comme à chaque fois
on est dans des systèmes où on est hyper
contraint par la productivité et bien
chaque fois on tente de produire le
maximum on investit pas sur la plante on
investit sur le raisin puisque c'est du
raisin que l'on veut c'est pas des
plantes et on se retrouve avec des
plantes qui petit à petit commence à
dépérir au bout de 20 ans on commence à
déjà avoir sacrément de manquants alors
on a des manquants parce qu'on a fait
des grosses plailles on a des manquants
parce que on a souvent surchargé la
plante on a des manquants parce que on a
des blessures au niveau du sol
énormément de cette meurent de ces
blessures au niveau du sol on a des
manquants parce qu'on a des systèmes de
greffe qui certaines fois pose problème
vous avez déjà tous vu j'imagine
son bois et son tronc il y a des vrais
problématiques donc bah voilà taille de
réduction mauvaise alimentation du
cambium et entrer des maladies mal à dit
de bois
l'histoire
on a un collègue architecte du vivant
qui s'appelle David laepanza qui s'est
mis à
décorcer alors lui il appelle ça des
corsets supprimer en fait les anciennes
écorces pour voir en fait la dernière
couche
d'écorce construite donc en fait c'est
absolument pas destructif on a la
dernière couche de ritum qui est là qui
est toute jeune toute fraîche et ça nous
permet de voir
l'endroit où le cambiome est encore
vivant le cambium qui est cette usine à
fabriquer du bois qui est cette usine à
fabriquer les flux de sève ces fameux
flux de sève dont on parle tant
la manière dont on taille
alimente plus ou moins cambium ce que
vous voyez à gauche c'est le CEP tel que
vous pouvez le croiser tiens en Alsace
ici en fait on associe plat et on a
vraiment l'impression que ce sac là elle
est plutôt correctement alimenté puis
quand on commence à supprimer l'écorce
et à regarder les parties qui restent
vivantes des parties mortes on
s'aperçoit que il y a plus grand chose
de vivant et en fait il y a plus grand
chose de vivant et les parties mortes
qui ont retrouvé partout ici débouche
tout le temps sur des plaies de taille
la manière dont on a et la plante
et complètement à l'envers de la manière
dont elle fonctionne ce n'est pas les
racines qui alimentent le système c'est
les feuilles qui alimentent le cambium
en descendant ce sont les feuilles qui
alimentent le cambium qui construit le
bois et qui construit les flux de Sèvres
quand vous taillez une plante il faut
réfléchir du haut vers le bas et non pas
du bas vers le haut il faut réfléchir
flux de sève et élaborer sucre
descendant dans le cambium qui nourrit
ce cambiome donc pardon sucre descendant
dans le libère à l'extérieur dans
l'écorce qui nourrit le cambium qui lui
fabrique des vaisseaux du bois d'un côté
et de nouveau vaisseau du Liber de
l'autre côté si vous réfléchissez du
haut vers le bas vous comprenez
maintenant que l'allongement c'est pas
une option l'allongement c'est pas une
contrainte l'allongement c'est
l'essentiel de la manière de réfléchir
nos systèmes de taille
de l'allongement de l'allongement sans
réserve je serai tenté de dire
c'est vrai que cette planta elle est
particulière parce que elle se construit
elle se construit année après année
couche après couche telle une poupée
russe en fait tous les ans vous avez
issu des feuilles cette énergie là qui
descend et une nouvelle couche de bois
qui vient recouvrir intégralement le set
de vigne de l'année précédente d'où le
grossissement en diamètre et ça remonte
des troncs puis des racines d'où le
grossissement en diamètre annuel ces
plantes là grossissent en diamètre même
si c'est que très faiblement elle
grossisse un diamètre de manière
sinequanone
et donc en grossissant en diamètre
forcément elles viennent rajouter une
nouvelle couche de bois périphérique sur
l'intégralité du système c'est le cas
aussi sur les racines et donc on en a
parlé un petit peu on vous montre ça ici
imaginez que là toutes les racines qui a
ici doivent grossir en diamètre elles
sont toutes ancrées sur un serment qui
fait un centimètre de diamètre et elles
vont continuer à grossir donc vous voyez
toutes ces racines là on se retrouver en
gamer comme on dit dans le sud je crois
les unes dans les autres à cet endroit
là et
on aura un système racinaire de cet
ordre là avec une densité de Racine
importante tout au même endroit bon ça
c'est un 33009 qui est un peu doué pour
faire ça en même temps que de faire des
grands vins il contraint le système
racinaire beaucoup puisqu'en fait il
produit beaucoup de racines et en fait
quand on découpe le système racinaire
en fait on se retrouve avec
ce cette espèce de tableau un peu
particulier en fait tout ce que vous
voyez en noir entre les parties Sten et
vivantes là c'est de l'écorce
c'est de l'écorce il faut imaginer que
le centre de la racine il est toujours
ici ici et ici la racine a poussé que
vers l'extérieur c'est à dire que la
taille que vous voyez de la racine ici
qui paraît super intéressant en fait
tout passe par le petit canal qui est
ici
tout passe par un tout petit canal alors
imaginez vous voyez très bien ce que ça
fait quand vous avez un tuyau d'arrosage
qui est pincé vous n'avez pas tout le
débit au bout c'est la même chose pour
votre plante vous avez non seulement pas
tout le débit en eau mais vous arrivez
même pas à alimenter correctement votre
système racinaire qui lui-même doit
avoir
suffisamment d'énergie pour continuer à
progresser pour aller choper l'eau là où
il y en a plus
bon ça cause fort
Hervé m'a dit il fait quelque chose avec
l'unité prévaut sur le conflit
ça me fait beaucoup parler
l'unité prévaut sur le conflit
voyez
aujourd'hui lorsqu'on réfléchit à
quelque chose on veut trouver une
solution pour qui marche et donc moi je
veux mettre si moi je vais mettre ça moi
je fais comme si moi je fais comme ça
en fait ce qu'il faut se mettre dans la
tête c'est qu'il faut plus tout à fait
raisonner comme ça
c'est qu'on a un grand nombre de
paramètres à faire évoluer simultanément
et qui va falloir réfléchir à la façon
dont on va faire bouger les curseurs
plus ou moins vite vers plus de vie plus
d'eau plus de résilience et donc chaque
fois qu'on aura à prendre une décision
pour mettre en place une technique on va
vous proposer quatre filtres qu'il
faudrait avoir en tête pour nous aider à
prendre la décision et la première
filtre c'est celui-ci l'unité prévaut
sur le conflit
est-ce que je vais dans un sens où tout
coopère ou dans un sens où tout est en
concurrence
quand je mets en place une technique
est-ce que je vais vers plus d'unités ou
est-ce que je vais vers plus de conflits
et l'unité donc le fait de coopérer de
bâtir des systèmes symbiotiques en fait
et plus fonctionnel que le conflit et on
le sait bien on fait la guerre en
Ukraine et on sait qu'à un moment ou un
autre c'est les diplomates qui vont
régler l'opération et puis on fera plus
la guerre et puis le truc s'arrangera et
dans nos parcelles on fait la guerre
contre
tous ces êtres qu'on comprend pas qu'on
n'aime pas si tu es déjà le mildiou mais
tant d'autres
alors qu'en fait est-ce qu'on s'est déjà
posé la question de
en quoi le mildiou est important pour la
vigne
c'est un autre débat mais
en quoi est-ce que de mettre un couvert
végétal est important pour la vigne
quel conflit ça va régler ou quelle
unité ça va apporter dans mon vignoble
impossible de lutter contre mais
travailler avec l'ESCA ça voudrait dire
quoi
oh là là
c'est une question qui fait un peu peur
de prime abord parce que quand on
réfléchit maladies alors on peut
réfléchir
mais que me dit le mal mal a dit
mais que me dit le mal et si on
réfléchit de manière écologique
écologique donc un sciences de cycle on
se dit d'abord quand on a un problème et
une maladie qui s'exprime elle vient
exprimer
mais c'est quoi le rôle de l'escarre
alors bon déjà l'ESCA faudrait peut-être
essayer de définir ce que c'est
pas si évident que ça c'est pour moi
aujourd'hui tel que je l'entreprends
peut-être tel que je l'entrevoir une
manière de mourir en fait un peu plus
c'est un accident vasculaire l'AVC
l'accident vasculaire du cèpe un
accident vasculaire qui peut avoir des
causes liées à des pathogènes mais qui
peut aussi avoir pas mal d'autres causes
et vous l'avez vu ces histoires
travaillent de sol de taille d'impact
que l'on a bon il faut essayer de
replacer les choses un peu correctement
quand même déjà prononce soin de la
plante après on verra s'il y a des
choses qui l'attaquent puis après alors
de dire ces champignons là responsables
de ce syndrome de l'escarre soit disant
des champignons
bon ok ils interviennent et certaines
fois ils mettent à mal le système
vasculaire de la plante qui fait que
elle en meurt d'ailleurs on le voit bien
le champignon dégrade le bois et quand
il dégrade le bois croyez moi il le fait
pas avec de la fraise tagada il va le
faire avec des acides extrêmement
puissants qui vont se retrouver
embarquer dans la sève et qui vont se
retrouver dans les feuilles à créer des
marginations des choses des en fait une
espèce de produit hyper acide qui
dissout la lignine et qui va
consommer la feuille de l'Intérieur donc
forcément elle change de couleur la
feuille est-ce que c'est un champignon
qui est là et qui cherche à tuer la
plante
ça c'est bien mal connaître les
champignons c'est pas leur travail de
tuer la plante les champignons ce sont
des recycleurs alors si je commence à me
poser la question de mais alors quelle
est la place du champignon quelle est la
place de ce champignon là qui consomme
cette matière je me mets à m'apercevoir
que dans les syndromes de l'ESCA les
Suisses a changé et nous disent il y a
plus de 160 champignons dans un seul
cèpe différent et il se relaient les uns
les autres pour dégrader les différentes
matières dans son constituées le bois
certains champignons consomment
uniquement la lignine il reste la
cellulose ça nous donne cette espèce de
bois blanc que l'on dit être de l'amadou
qui en réalité simplement le seul
constituant restant après la digestion
du champignon par de la lignine il reste
la cellulose donc il nous reste de la
cellulose on appelle ça Amadou pour moi
c'est le mauvais termes d'autres
champignons consomment uniquement la
lignine dans la cellule ose et il va
rester la ligne ça va nous donner des
pourritures qui sont rouges et cubiques
qui vont partir en petits cubes d'autres
pourritures s'appellent les pourritures
lamellaires des politiques tubulaires en
fait il y a tout un tas de systèmes pour
décomposer le bois qui dépense chaque
champignon et chaque et les champignons
ce ce comportent encore t'ai-je pour
dégrader progressivement ce bois mais ça
veut dire quoi dégrader le bois
dégradez le bois c'est un sens beaucoup
plus profond que ce que l'on pourrait
imaginer au départ
dégrader le bois c'est permettre la
fertilité sur terre qu'on soit d'accord
seuls les champignons dégradent le bois
si j'ai des champignons qui dégradent le
bois c'est parce que il faut bien
recycler cette matière là qui est
construite pour ne pas être dégradé qui
est construite avec des substances que
sont les tanins qui construit avec des
structures difficiles à digérer que sont
les lignées pour créer de la durabilité
chez la plante cette plante là elle est
pérenne parce qu'elle construit du bois
et la seule manière de construire cette
pérennité c'est travailler en
collaboration avec les champignons qui
recyclent ce système pensons cycle et
donc ces champignons là responsables de
l'ESCA ce sont aussi les champignons qui
sont responsables de la fertilité des
sols lutter contre la fertilité des sols
ça semble un peu
cavalier Hervé pardon
j'avais presque terminé c'était
simplement de finir en disant que
travailler avec Lesquin ça veut dire
travailler avec
l'idée déjà que c'est normal d'avoir des
plantes qui meurent
ça fait partie du jeu la mort est un
cadeau que la vie fait à la vie
si on prend en compte cette
considération là on peut se dire bah oui
normal qui est quelques plantes qui
meurent on cultive des milliers de
plantes sur un hectare et on mécanise on
en prend pas soin qu'on prendrait soin
de notre chien quoi clairement donc en
fait effectivement c'est normal qu'il
les plantes qui meurent déjà on fait
tomber un peu la pression puis après on
se pose des questions mais combien de
plantes meurent à cause de champignons
bon bah en réalité si je pourrais tout à
fait honnête quand je commence à creuser
je m'aperçois que les plantes elles
meurent certaines fois à cause de
champignons mais beaucoup plus d'autres
fois à cause de mauvais traitements de
travaux de sol de strangulation
racinaire de problématiques d'énergie et
de coûts de sécateur mal placé mal
compris
donc en fait ça veut dire que le reste
c'est juste peut-être je sais pas mettre
10 20 30% des cèpes qui meurent de
quelque chose que l'on était très prête
comme de l'ESCA qui en réalité
et à un feu od à des champignons un peu
trop gourmands c'est même champignons là
qui heureusement sont capables de
décomposer les matières les plus
tanniques
il existe dans la nature chez nous deux
millions de façons différentes de
décomposer du bois
2 millions
pourquoi c'est le pourriez pourquoi
c'est que les 160 champignons qu'il y a
qu'il y a donc dans l'ESCA pourquoi
c'est pas le tram etes par exemple qui
va décomposer le bois vous savez que ce
champignon là il produit des shingos
lipides un truc de chinois ou un vent
ont découvert qui protège les plantes du
mildiou
et que si nos vies étaient décomposées
par des trams si dans nos sols on avait
du bois qui se décomposait qui feraient
ce type de champignons plutôt qu'autre
chose on aurait des gros facteurs des
stimulateurs de défense naturelle
naturellement produit par le bois en
train de pourrir
pourquoi pourquoi
en fait j'en sais rien
ce dont je me rends compte c'est que
lorsqu'un écosystème est riche dans
l'écosystème de ripicyl vous naissent
spontanément les vignes il y a un grand
nombre d'espèces végétales qui poussent
il y a un grand nombre de types de bois
différents qui se décomposent et que
dans la diversité des façons de
décomposer du bois dans du sol né la
diversité des champignons qui vont
recycler cette matière est née aussi à
partir de là des
coopération entre ces champignons qui
fait que ensemble il fonctionne mieux
que chacun séparément qui fait que
l'unité prévaut sur le conflit et que de
un système ou la plante lutte contre son
escam ou l'escale lutte contre la plante
ou les deux interagissent ensemble dans
quelque chose qui fonctionnerait mieux
ça marche pas votre truc
ça marche pas dans les conditions
actuelles de production des vignes ça
marche très bien lorsque les vignes
poussent à l'état sauvage dans une
ripicile
je voulais vous ajouter un mot sur la
fertilité à base de bois on a tous
appris à l'école que le bois c'était
juste l'ennemi public numéro 1 d'une
parcelle agricole peu importe la
production que vous allez faire dessus
bien je vous le donne en mille si vous
voulez restaurer rapidement une parcelle
la remettre en production alors que
c'est un tas de cailloux vous bénez du
bois par dessus et vous cultivez
directement dedans et systématiquement
vous améliorez considérablement la
capacité à produire des plantes c'est à
dire que le bois à un moment donné il a
sa fonction première la dégradation de
la lignine c'est la fonction numéro 1 du
cycle de fertilité des sols c'est ce
qu'on a appris quand on a utilisé les
BRF on a fait beaucoup beaucoup de
production pour les maraîchers avec ça
mais systématiquement si vous avez un
problème de fertilité mettez du bois et
il est résolu quasi instantanément
la vigne est une liane la vigne est une
liane
qui a coévolué
avec les arbres cet avis est une liane
qui est né les pieds à l'ombre à la tête
au soleil les pieds dans l'eau
la vigne est une Yann qui a
inlassablement besoin de s'allonger la
vigne
est une liane ici à droite pousse un
frêne dans la vigne
j'enlève j'enlève pas
j'en fais une trogne je la gère en
faisant une tronche je balance le bois
au sol et je crée une zone
d'hyperfluidité dans ma vigne la
question est posée
les essais sont en place est-ce que
cette plante est envahissante est-ce
qu'elle est déstructurante est-ce
qu'elle est emmerdante
ou est-ce qu'elle est un fil conducteur
à suivre
la réponse c'est vous qui l'avez
pas de recette
macroécologie il y a pas de recette il y
a des principes élémentaires
vous appliquez à la parcelle dans des
conditions particulières
et mettez en oeuvre ses ingrédients
la semaine dernière à Perpignan où il ne
pleut toujours pas non plus
on trouve malgré tout
un porte-greffe
qui monte qui monte qui monte dans une
plante pour lequel il y a peu de
compatibilité
qui est le chêne vert qui monte qui
monte qui monte sans eau
qui nourrit qui dans quelles conditions
à quel moment
c'est le schéma agronomique qui nous
intéresse
mais fondamentalement les deux plantes
sont connectées et vivent très bien
Hervé oui les deux plantes vivent
ensemble et si la vigne fait des vrais
c'est pas pour s'accrocher dans les fils
de fer c'est vraiment pour s'accrocher
sur les arbres
la vigne accroît vers la lumière
se développe s'amplifie ce stimule au
contact des arbres vers une force qui
l'a fait vivre l'a fait respirer l'a
fait s'oxyder d'ailleurs
cette respiration tout ce qui expire de
l'oxygène enfin de l'air
la vigne
s'inscrit dans cette
exploration de l'espace
et à chaque fois qu'elle s'allonge elle
fait des feuilles elle fait de la
surface foliaire elle capte de la
lumière et chaque fois qu'elle capte de
la lumière elle fait du sucre et elle
explore les profondeurs ces sucres dont
20% 30% quelquefois 40 % lorsque la vie
est en mauvais état sert va nourrir la
vie du sol et que plus une vigne est
pousse croit grandit plus elle nourrit
son seul à la façon dont la vigne elle
sait nourrir le sol en le rendant de
plus en plus propice pour la vigne
alors nous laissons que des vignes si
c'est ça et bien non et bien non parce
que là aussi les résilience
interviennent dans les complémentarités
que la façon dont l'arbre explore le sol
n'est pas la même façon dont la vigne
explore le sol la façon dont l'arbre
explore la lumière n'est pas la même
façon dont la vigne explore la lumière
la vigne va toujours passer au-dessus de
l'arbre les racines de vie vont toujours
passer en dessous de l'arbre
la stimule l'autre vers le haut comme
vers le bas apportant une résilience
inédite mais bien plus grande lorsque
les deux sont ensemble
l'unité prévaut sur le conflit là aussi
Marceau Lavigne
la vigne est une plante civilisatrice
est une liane
tu as un truc à rajouter ou on en a
assez dit là-dessus c'est jamais avec
Marceau tu vois jamais le fin c'est
comme les plantes
de concurrence en fait entre l'arbre qui
pousse dans la vigne et la vigne
elle-même qui rajoute de la complexité
dans la manière dont on peut
concevoir ces systèmes agroforestiers ça
fait peur bien sûr l'arbre dans la vigne
puisque
de ce qu'on en connaît de ce que l'on
voit et de ce que l'on observe les
vignes à proximité des arbres ont
tendance à
moins bien fonctionner
c'est pas tout le temps le cas mais
suivant l'exposition suivant les sols
c'est des fois le cas mais c'est pas ça
qu'on propose en fait c'est pas
simplement avoir de la vigne à côté des
arbres
c'est l'unité en fait et l'idée de la
grosse foresterie c'est une idée d'unité
donc les règles du jeu vous voyez des
départs les règles du jeu sont pas les
mêmes si on cherche à cultiver avec le
même mode de pensée qui est engendré les
problèmes
l'agroécologie et l'agroforesterie de la
même manière on va retrouver dans on va
retomber dans les mêmes problèmes en
fait l'arbre va pas résoudre un problème
comme ça simplement par sa présence
c'est cette complexité là en fait qui
est intéressante et qui est difficile et
je me mets à votre place en tant que
viticulteur c'est compliqué parce que là
on vous donne pas de solution en fait on
élargit votre perception
on en a pas notre solution on ne fait
que comme vous observer regardez
proposer essayez de faire circuler
comprendre essayer de faire progresser
et ce que ce que nous explique cette
plante là liane là c'est justement cette
plasticité vous pouvez la cultiver en
plein désert mais vous vous pouvez aussi
la cultiver en pleine forêt tout est
possible en fait la question c'est
quelles sont les règles du jeu et vers
où on va et donc ça veut dire
quelle agriculture on veut c'est un
choix délibéré que l'on doit faire
intégralement intégralement si on veut
changer de manière de cultiver la vie il
faut changer notre perception de la
culture de la vigne
vous pouvez cultiver des vignes en haut
des arbres certains l'ont fait
certains le font encore il y a des
cultures vous prenez le livre que les 12
tomes quand il écrit Jules Guyot le Tour
de France de la viticulture donc au
service de l'enseignement
il a fait ça
dedans il y a plein d'agroforesterie en
fait 1850 les arbres sont énormément
plantés et complantées dans la vigne
c'était à l'époque quelque chose de
totalement
accepté un féodé logique de cultiver
l'arbre et la vigne donc c'est juste une
histoire de de posture si vous le voulez
vous pouvez mais si vous voulez
continuer à cultiver la vigne de la même
manière vous le faites aujourd'hui tout
en mettant des arbres ah là vous allez
expérimenter des problématiques
forcément nous étions dans quelques
vignobles en Bourgogne notamment où il
était recommandé au 19e siècle de ne pas
laisser plus de 400 arbres à l'hectare
pas plus de 400 arbres mais quand même
400 c'est 400 c'est un arbre sous les 5
sur 5 quoi
quel arbre choisir en fait même là c'est
même pas nous qui choisissons dans le
cas de chez notre ami Frantz c'est le
frame qui est venu et c'est parce qu'il
a observé que lorsqu'un freine poussait
à côté de sa vigne était au meilleur
état qu'il a choisi le frêne et qu'il a
appris à vivre et qu'il est en train
d'essayer d'apprendre à vivre avec son
frêne
c'est aussi de laisser la nature venir à
nous s'exprimer et
faire émerger la plante qui va être bien
adaptée à un moment particulier de
l'existence de cette vigne là avec la
qualité de sol qu'il avait à ce
moment-là et avec la qualité de
l'environnement qui avait à ce moment-là
c'est pas de choisir arbitrairement de
mettre un arbre avec des vignes c'est de
développer sa capacité d'observation
pour lire le paysage lire la vigne lire
les marges les bordures et qu'à partir
de là on imagine ce qui pourrait être
bien pour la vigne et ensuite de
l'expérimenter grandeur nature comme on
dit comme on dit chez ver de terre
souvent
ça pousse tout seul Marceau oui ça me
fait penser à
un nouveau concept de enfin nouveau la
forêt jardin vous entendez parler à la
forêt jardin
la forêt jardin c'est simplement une
densité de culture avec un travail sur
l'accès à la lumière en fait tout est
accès à la lumière puisque tout est
photosynthèse la question c'est de
savoir quelle plante reçoit la
photosynthèse
la vigne elle est tellement maligne que
elle grimpe à l'ombre et donc elle est
faite pour construire pour pour
construire avec l'arbre
si vous lui permettez de pousser au pied
de votre arbre à l'ombre elle va faire
les plus long serment qu'elle a jamais
fait vous l'avez déjà vu ça toutes les
vignes abandonnées qu'on trouve un petit
peu dans le Languedoc là elles sont
toutes mortes
toutes les vignes dans la parcelle sont
mortes sauf les deux trois sur lequel il
a poussé au pied un pain et pour un
chêne vert ou c'est les deux trois seuls
qui sont encore vivantes ouais c'est
particulier c'est pas pour autant
qu'elle produise donc en fait on s'en
fout un peu mais en même temps ça nous
dit quelque chose ça nous dit que cette
histoire de concurrence c'est aussi une
histoire de collaboration et encore une
fois la vie ne fait pas des vrilles pour
s'accrocher uniquement au fil de fer
mais aussi au fil de le faire pourquoi
pas
mettons mettons dans cette deuxième
proposition puisque une vigne doit
chanter l'oiseau mettons dans cette
deuxième proposition si vous l'acceptez
l'arbre comme l'outil de production
comme le titre protection comme outil de
régulation de prévention d'accumulation
de gestion
mettons l'arbre comme un outil le
diagnostic initial nous dira si on en a
besoin
on grille on brûle on se dessèche on
prend le vent dans la gueule on gèle
on manque de réserve utile en eau plus
j'ai de carbone plus jet d'eau
l'arbre comme outil de production
s'imposera à nous
dans nos modestes métiers d'observation
de gestion de conseils aujourd'hui un
réseau de 26 000 fermes à peu près sur
lequel Hervé l'a dit en entrée de jeu on
met des indicateurs de résultats sur ce
qui marche et ce qui marche pas la belle
vigne fait remonter de la donnée tous
les jours tous les jours tous les jours
l'intérêt c'est de compiler tous les
essais c'est pas prendre trop de risques
mais de prendre le risque
que ça fonctionne
c'est beau
vous voyez ces petites radicelles et ce
feutrage danse immense
sur une vigne
une vie qui pousse à l'état sauvage dans
une rippicile ce réseau de champignons
mycoriens donc du champignon accrochés
aux racines de la vigne peut représenter
jusqu'à 100 fois
la surface on va dire de du système
racinaire de la vigne c'est que ça ce
réseau il multiplie par 100 la capacité
d'exploration d'une vigne
et que pour ce pour que ce réseau
fonctionne
vous voyez c'est comme un réseau de voie
de chemin de fer
il faut que il y ait des gares
différentes stations
et que ces gars c'est pas que des vignes
car sur ces réseaux il peut y avoir
toutes sortes de plantes et d'ailleurs
il y a des réseaux qui réunissent la
vigne à plein d'autres plantes
différentes on a pu mesurer que dans une
vigne
conventionnelle on va dire comme on ne
faisait à la maison ou sort dans mon
village quand j'étais quand j'étais
petit
il y avait 6 7 réseaux différents sur un
pied de vigne
dans quand le bio est venu
suivre a été multiplié 40 réseaux
différents par pieds de vigne
et dans des vignes cultivées à proximité
d'arbres et notamment à proximité de
lieux où il y a beaucoup de vies des
vieux arbres des oiseaux des endroits où
il y a une diversité importante et bien
j'ai pu mesurer jusqu'à 185 réseaux
différents sur un morceau de 4 mm de
racine de
vignes 185 façons différentes de se
connecter à tout ce qui entoure et que
l'histoire de la vigne plus on lui
propose de partenaires mieux elle va
essayer de se connecter à ses
partenaires et c'est vrai que dans les
différents partenaires il y en aura
certains qui seront plus gourmands que
d'autres qui lui coûteront un petit peu
plus qu'à d'autres mécas certains
moments si elle a choisi de se connecter
avec différents êtres vivants c'est que
il y a des symbioses qui se mettent en
place que les forces de coopération sont
toujours plus grandes que les forces de
destruction une vigne est condamnée à
l'immobilité de par sa nature d'être une
plante et donc pour se relier à son
environnement elle n'a pas beaucoup de
d'autres possibilités que de se
connecter par l'intermédiaire de ces
fabuleux réseaux de champignons
mycorhiziens
de se connecter donc aux autres êtres
vivants qui sont autour d'elle pour que
chacun puisse exprimer un lien une
relation une résilience et un système
qui finalement apprend au fur et à
mesure un fonctionné de mieux en mieux
c'est pas une qualité intrinsèque c'est
pas parce qu'on va planter 4 plantes
contre 4 plantes différentes que ça va
fonctionner c'est parce que c'est quatre
plantes auront progressivement appris à
vivre ensemble et plus elles sont mis
ensemble depuis qu'elles sont jeunes
depuis qu'elles sont nées depuis mieux
elles apprennent à vivre ensemble et à
se connecter les unes aux autres
règle numéro 3
d'après vous
comptez sur vous
soyez pas timide on a des interférences
règle numéro 3 personne
et bien alors
sur YouTube
on va on va voir si sur Youtube on
trouve la règle numéro 3 personne dans
la salle règle numéro 3 la vigne et
forcément mi corriger
si nous voulons de la prévention de la
réparation et une alimentation
normalisée qu'en radin alors je vais une
petite question pour Hervé pourquoi la
photo est-elle noire et blanche
parce que parce que pour prendre la
photo on les a fait pousser sur un
substrat noir pour bien voir les
mycélium blanc mais en fait la qualité
d'un sol vivant c'est d'être noir
qualité de notre vivant c'est d'être
noir plus votre sol est foncé mieux il
vit la qualité d'un sol vivant c'est de
sentir le champignon plus il y a de
blanc dedans plus il vit c'est juste
deux critères qui pour moi sont
importants dans les dans mon travail
dans l'évaluation des des terrains que
j'aborde et ce qui sont noirs et ce qui
sentent le champignon
et là c'est vraiment noir
ah oui ça c'est pour moi encore
dans ce monde qui évolue dans ce monde
qui change avec le réchauffement
climatique la vie de nos sols n'est
peut-être plus aussi bien adaptée
à faire vivre correctement les plantes
et si nous forêt crève c'est aussi parce
que la vie du sol n'est pas bien adaptée
comment ça fait pour s'adapter en fait
quel est le processus qui permet
d'adapter en permanence ces écosystèmes
il y en a sûrement beaucoup mais dans
celui que j'ai étudié c'est celui des
oiseaux migrateurs
chaque fois qu'un c'est la terre avec
donc on est au mois de juin au mois de
juillet
aussi des baleines et des tortues mais
c'est toutes des animaux ça correspond à
des trajets réels d'animaux sur terre
qui ont été suivies par différents
par par des petits des petits récepteurs
des petites balises et vous voyez que
les oiseaux prennent des chemins qui les
amènent notamment en Éthiopie c'est là
que Homo sapiens est née c'est là que
nous sommes nés c'est là qu'il existe le
microbiote qui permet de faire émerger
un humain de la terre
et qu'à partir de là tout ce que l'on
consomme est lié au microbiote de notre
lieu d'origine et que les oiseaux qui
partent de ces endroits là pour venir
par toute la terre remettent à jour en
permanence nos microbiote les bactéries
les champignons des sols pour les rendre
adaptables et aux plantes qui nous
accompagnent et à nous-mêmes voilà et
donc on a
on a compris en fait que dans ces
migrations chaque fois qu'un petit
oiseau va manger un ver de terre quelque
part et qui va le transporter
quelquefois 500 600 800 km vous savez
qu'un petit rossignol est en train
d'arriver en ce moment les rossignols
quand on était avec avec Sophie là dans
le Var on les entendait chanter là les
vols de rossignols qui commencent
d'arriver un petit rossignol
ça fait 3000 km de migration
c'est capable de faire 3000 km en
quelques jours de traverser toute la
Méditerranée en très peu de temps et ces
rossignols en fait ils vont avoir mangé
quelque chose un petit verre une petite
bestiole au sud et ils reviennent chez
nous ils vont chier leur petit guano
quelque part sur l'arbre la plus haute
branche où il se met à chanter et que de
cette plus haute branche va naître dans
le sol et bien quelque chose de nouveau
que ces hirondelles par exemple ne font
pas le printemps mais elles s'aiment
littéralement toutes ces organismes ces
micro-organismes qui permettent à nos
systèmes de s'adapter et pour que les
plantes apprennent à vivre ensemble il
faut que émergent de la nature les
bactéries et les champignons qui vont
leur permettre de vivre ensemble et nous
en fait on sait pas qui c'est bactéries
ces champignons 2 millions de
champignons ça prophétique sans mille
types de champignons mycorhiziens
compatibles avec la vigne des milliards
d'espèces de bactéries c'est quoi
la bon mélange qui va permettre de bien
fonctionner mais quand un petit oiseau
qui aura vécu dans une vigne plus au sud
dans un endroit prospère où il y a plein
de vie que ce petit oiseau viendra dans
votre vigne parce qu'il va y trouver
également quelque chose de prospère et
de plein de vie qui ressemble à
l'endroit où il vient et bien ce petit
oiseau va amener spécifiquement quelque
chose qui marche bien ton endroit plus
au sud vers quelque chose qui marche
bien là où nous sommes et en étant
ouvert justement aux oiseaux on permet à
nos écosystèmes d'évoluer et on permet à
nos plantes d'apprendre à vivre ensemble
les oiseaux sont nos formateurs sont nos
instructeurs c'est eux qui apprennent au
sol à mieux vivre la vie est belle la
vie est belle merci Hervé est parfois la
triple performance Conrade c'est pour
toi ça non il y a que toi qui peut nous
démêler de ça
c'était un grand mot d'ordre politique
on voulait à la fois l'environnement à
la fois l'économie et puis comment dire
le social là-dedans donc la sociologie
c'est la coopération donc ça c'est
quelque chose qu'il va falloir apprendre
le problème pour avoir 500 kg de guano à
l'hectare il faut quand même des oiseaux
et les oiseaux
principalement des fleurs et des
insectes
pas de plantes pas de fleurs pas
d'insectes pas d'oiseaux mais il faut
aussi des arbres et donc en fait la
triple performance c'est une alliance
des systèmes végétaux qui va vous faire
apparaître des choses assez nouvelles
assez extraordinaires notamment des
principes fondateurs c'est à dire toutes
les plantes poussent toutes seules
et quand vous mettez un paysan dans un
champ plus rien ne pousse tout seul
alors c'est la caricature et on sait
penché sur cette caricature attends
attends encore à fout pas le bordel tu
imagines ils ont tous se barrer on va
enfin le traiteur est en train de
s'installer bon ce jour merci bienvenue
surtout pour votre votre efficacité
qu'on a pas vu encore mais votre
adaptabilité ils ont l'air sympa en plus
il rigole ils sont mais ici tout
le monde est sympa quand on va au
bistrot et son sympa on va à l'hôtel ils
sont sympas on va bouffer on a bien fait
de venir un Luc merci d'ailleurs je sais
pas vous mais nous la tradition sur
scène c'est un message Luc nous on boit
l'apéro salut Stéphane salut les
résilients bah ils sont là les réseaux
on les applaudit bien fort les
résilients du Var sont venus vraiment
oh
il y a Mathieu Bessières aussi mais ils
sont tous là incroyable incroyable ouais
je sais plus ce que je voulais dire
ouais je t'ai amené un petit cadeau
c'est en kit faut le déplier c'est pour
toi
je sais pas il y a plein de trucs c'est
un kit tu le déplies et c'est
apparemment c'est une plante sympa qui
pousse il y en a partout ici elle fait
un mètre 52 haut donc elle doit rendre
plein de services elle pousse toute
seule c'est quoi ça ce kit un kit
végétal ah ben voilà
ça c'est probablement la plante la plus
miraculeuse du monde
une folle avoine qui germe à 10 cm de
profondeur dont la levée de dormance et
lever avec une sécheresse de printemps
qui va produire des graines qui ont un
petit poil un flagelle qui leur
permettent de se réenfoncer dans le sol
pour une future germination en condition
difficile et ce qui est assez
extraordinaire c'est que cette plante en
trois mois voilà ce qu'elle fait
en trois mois elle nous dit je vais
aller plus vite que tout le monde
je vais faire des graines et des fleurs
pour nourrir des oiseaux par exemple qui
vont les redessiner
redessie
disséminités
est-ce qu'il y a des cons dans la salle
qui détruisent la folavoine dans les
vignes
ça c'est risqué mais bon
il faut lever la mer
nous sur scène
et c'était ça le sujet important et quoi
pourquoi tu rigoles
nous vous je sais pas mais nous c'est
11h30 et donc quand toutes ces graines
ont été éparpillées un petit peu partout
dans le champ cette plante en fait elle
a fini son cycle à ce stade là et si
vous la couchez tout simplement par
terre elle va vous produire un paillage
protecteur pour tous l'été et ce
paillage a des conséquences énormes il
baisse la température du sol un sol nu
va monter à 35-40 degrés
donc la biologie de ce sol ne peut pas
s'exprimer puisque l'optimum pour la
biologie du sol centre vers les 25 avec
un paillage vous rebaissez la
température autour de 25 degrés et on se
rend compte qu'en fait cette plante que
tout le monde combat elle pourrait être
utilisée à bon escient tout le temps et
quand les pailles vont se dégrader elles
vont générer de la fusariose c'est à
dire un champignon tout noir qui vient
dégrader les feuilles et ce champignon
noir qui se met en place sur la paille
qui se dégrade va produire de l'acide
Fusari qui est un anti mildiou très
puissant on répète on n'a pas bien
entendu
contre le mildiou passe par la
pourriture de la paille sur le sol
et par la pourriture du bois également
et en fait on se rend compte que un
moment donné il va y avoir un trou qui
va vous laisser passer un agresseur
donc là la fusariose a déjà démarré si
vous regardez vos feuilles elle commence
d'abord à jaunier puis à noircir et
ensuite vous avez
c'est des biophiles de aller de
fusariose de champignons c'est le
premier champignon qui décompose les
pailles qui est finalement votre
auxiliaire dans la lutte contre le
milieu alors ça on le sait pour le
mildiou et on pourrait être surpris
parce que ça pourrait aussi nous servir
contre l'oidium ou d'autres maladies en
fait
cette idée de tout enlever en permanence
qui nous pose un problème dans la
performance des systèmes de culture il
faut surtout pas rester là
dire que si on commence à se mettre à
pulvériser des acides fusariques en se
disant qu'on va régler pour le vidéo on
est encore dans actions réaction c'est
pas ça l'objectif mais c'est
quand même l'objectif des labos qui est
actuellement sélectionne des souches de
fusariose pour avoir des acides fusariq
adaptés à la lutte par pulvérisation sur
des plantes malades mais personne va
vous former à construire un système où
la biologie est présente à tous les
étages qui fasse le job tout seul alors
pensons cycle
le mildiou mange la vigne
la fusariose mange le mildiou
mais qui mange la fusariose
qui mange qui mange qui Qui mange quoi
c'est ça le grand jeu en fait si on
réintègre dans le cycle on fait de
l'agro écologie moi je sais qu'il mange
la fusariose
ce sont des Azotobacter qui captent
gratuitement l'azote de l'air alors que
je passe mon temps à l'acheter moi je
connais quelqu'un d'autre qui mange des
fusarios le ver de terre le ver de terre
il adore les graminées près des composés
par la fusariose parce que le verre de
terre on a là toujours la sensation qui
mange de la matière ligneuse mais en
fait le ver de terre pour de vrai il
mange aussi des champignons
imaginez
un espèce de mix entre un champignon
et une algue un eau micète donc les
algues et les champignons qui sont
probablement deux des organismes les
plus nutritifs sur la planète
qui ne seraient pas rentrer dans
l'écosystème c'est complètement fou bien
sûr que il y a du monde qui mange le
mildiou c'est hyper appétant pour
beaucoup de monde le mildiou la question
c'est quelles sont les conditions pour
que ce midi puisse être consommé comment
rentrer le milieu dans le cycle alors
c'est beaucoup plus facile sur la scène
que sur le terrain mais c'est quand même
un parti pris et un point de départ
s'expérimenter je sais pas si vous avez
certains d'entre vous des vignes
parfaitement en herbées avec des
graminées notamment
en hermétale sur lequel vous laissez des
graminées aller jusqu'au bout du système
c'est à dire aller jusqu'à fabriquer des
pailles
c'est compliqué parce que on sait que
cette graminées elles vont consommer
énormément d'eau et que cette eau là
elle risque de mobiliser
trop d'eau et trop de minéraux au
détriment de notre ville qui est en
train de pousser alors ça c'est une
manière de réfléchir au coup par coup
qui est effectivement et on est bien
d'accord que si je détruis mon
enerbement bah forcément il y a plus de
mobilisation mais cette mobilisation
c'est pas une immobilisation c'est une
remise en scène permanente de cette
matière en fait c'est ça qu'on a envie
de vous dire c'est que l'intérêt du
système est de réfléchir dans un cycle
c'est d'intégrer la fertilité non pas
comme quelque chose qui doit être un
point mais quelque chose qui doit être
vu comme quelque chose de continuer à
serrer dans un cycle
Hervé oui mais que la vie est belle je
voudrais rebondir sur ces histoires de
qui mange qui à quelle vitesse et
comment
donc on repart de la fusariose donc les
vers de terre mes amis des limaces
également les escargots pourront aussi
se nourrir de cette matière qui se
décompose les excréments des limaces et
les excréments des vers de terre vont
s'enrichir justement des automatères qui
vont recréer de la protéine assimilable
ou de l'azote assimilable dans le sol
azota similables qui va servir non
seulement à peut-être mieux faire
pousser nos vies mais surtout à créer de
plus en plus de vie animale dans le sol
que justement donc qui mange qui que
plus on donne à manger plus ces
ressources alimentaires sont variées
plus le nombre d'animaux qui va pouvoir
émerger dans un sol sera important
diversifié que finalement aujourd'hui
selon les sources scientifiques on sait
qu'il y a entre 80 et 99% Marc-André
nous dit 95% en ce moment 9 5% de la
biodiversité
terrestre c'est les choses invisibles
qui a dans le sol et que tout ce que
l'on voit les
arbres les plantes les animaux
terrestres c'est peut-être que 5% la vie
que l'essentiel est invisible à nos yeux
que l'essentiel est souterrain et que
cette diversité là ben nous nous devons
de l'évaluer
de la suivre et de l'amplifier en
stimulant ces choses là
la chauve-souris la chauve-souris c'est
exactement pareil
dans le sol il y a tout tout se consomme
et dans l'air également
c'est le vert de la grappe vers de la
grappe qui est un comportement nocturne
et donc tous les papillons tous les
insectes nocturnes sont des insectes qui
sont mangés par les êtres de la nuit
dont font partie des chauves-souris et
donc ça c'est le rayard petite
chauve-souris qui est présente un petit
peu partout mais à condition que cette
rivière soit capable de voyager et le
rayard sont son système de colocations
sont petits radars ne portent qu'à 30
mètres mais quand il fait tout
il entend il entend les reliefs
une chauve-souris qui est sur un une
vigne où tout est en ligne ça crée des
schémas de diffraction qui fait qu'elles
sont pas capables de bien voler dans des
endroits où il y a
ces schémas trop réguliers dans les
paysages et que pour que lui soit
capable d'aller dans l'espace il faut
qu'il y ait un arbre tous les 30 mètres
ça veut dire 9 arbres par hectare en 9
femmes 9 repères
dont l'espace qui lui permettent de
s'orienter et d'explorer la vie rien
qu'en mettant neuf arbres par hectare ne
fera pas hectares et en attendant bien
évidemment que la population de
chauves-souris se soit recomposée et ce
soit redéveloppés dans nos territoires
et bien la mouche de la grappe n'est
plus un problème
c'est pas parce qu'on les plantes que ça
va marcher c'est parce qu'on va planter
ces arbres et qu'on va avoir une
attention particulière pour les
chauves-souris pour qu'elle puisse venir
se développer sanctifier se multiplier
qu'à un moment donné on aura plus besoin
de de
mettre des pièges à hormones je sais
trop quoi la confusion sexuelle pour
éviter la mouche de la grappe que 9
arbres ça va démarrer tout petit ça va
même peut-être pas tout de suite marcher
mais c'est pas grave que le temps on a
le temps c'est à dire qu'aujourd'hui on
veut toujours des choses qui qui ont des
résultats instantanés et on en a besoin
quand il y a un problème de ces
solutions instantanées mais le curseur
il peut aussi se faire avec des toutes
petites choses de laisser pousser neuf
arbres par hectare
pour que des systèmes de régulation se
mettent en place et des systèmes de
régulation qui lorsqu'ils sont en place
ne nous coûte plus rien voilà
le temps l'emporte sur l'espace
ou la dernière chose à faire est
probablement de poser des nichoirs
les conditions de circulation toutes les
nuits de nos chauves-souris dans
l'ensemble de notre vie diable les
conditions d'entretenir la vie dans ce
même vignoble au cœur de la parcelle 300
65 jours par an
ça pousse tout seul
outre-Atlantique nous parlons
d'agriculture régénérative ici de
permaculture pour le maraîchage
d'agroécologie pour les autres formes de
culture etc
la régénération spontanée Hervé oui que
tout est donné finalement chaque fois on
essaie de chercher des choses combien ça
va coûter de planter des arbres
d'installer des couverts
ça reconnait vous reconnaissez ce que
c'est
la luzerne d'Arabie voilà elle n'a pas
été semé elle est venue spontanément
occupée
un rang
et que lorsque les conditions
d'émergence sont là
et bien l'entretien durant
passe plus de problème là vous voyez
il y a plus rien à faire
que lorsque dans une haie on laisse
pousser une grande diversité de ronces
rond c'est la mer des arbres des forêts
et que plein d'arbres vont pousser
là-dedans et bien que dans un
une lisière une bordure en marge de
notre vignoble vont aussi commencer à
émerger des schémas d'interaction de
résilience
qui nous coûte strictement rien que de
laisser un petit peu de place pour que
la nature puisse exprimer
par contre ce qu'il va nous falloir
faire c'est apprendre à stimuler tout ça
à dynamiser comme certains disent
stimuler c'est-à-dire certes on laisse
faire mais
on essaie de mettre en place des
stratagèmes des stratégies qui vont
permettre à ce trèfle ou à ces arbres de
mieux s'implanter et que dans tout ce
que l'on voit où il y a par exemple dans
ce que l'on voit qui qui avec laquelle
la vie fonctionne bien ne le laisser
pousser de le laisser émerger et que
lorsque des concurrences interviennent
alors il s'agira pas de détruire tout
parce que quelque chose peut être
concurrent à un moment mais va être très
important pour plus tard mais juste de
limiter de trogner de couper d'élaguer
d'empêcher le trop grand développement
de ce que nos yeux observeront comme
étant concurrentiel de la vigne
c'est-à-dire que on est plus dans oui
mais où là on fait ça ou ça on garde
tout et on agit
à bon escient
et c'est ce bon escient qui ce curseur
qui va nous falloir trouver parcelle par
parcelle pour que nos systèmes résidents
puissent bien fonctionner sur les
centaines de milliards d'arbres
d'arbustes dont nous avons besoin
pour refroidir ce climat qui s'emballe
cette activité photosynthétique l'art
d'apprivoiser le soleil cette énergie
qu'on laisse tomber sur le sol pour le
fusiller
littéralement le fusiller ces sols qui
montent à 30 40 52 degrés tous les ans
tout le temps
sur ces centaines de milliards dont nous
avons besoin
99% pourront pousser tout seul
si on arrête de faucher si on arrête de
tondre si on arrête de broyer si on
arrête de penser que la bordure que le
fossé que la lisière que le chemin que
la séparation est un problème c'est là
qu'émerge la vie et comme la préciser
Hervée on va tailler gérer
trogner l'arbre comme outil de
prévention de production en agroécologie
en oppose pas la protection en oppose
pas la production on trouve de la
rentabilité on trouve de la productivité
à tous les étages et à tous les niveaux
nous ne sommes pas dans une agriculture
ou dans une viticulture de la punition
bien au contraire Conrad donc cette
plante là elle est intéressante parce
que finalement c'est une productrice
d'azote c'est une légumineuse l'azote
n'est pas dans l'anodosité qui est
l'usine de fabrication mais l'azote va
être stockée dans le feuillage et donc
cette plante elle a un cycle analyser
qui fait qu'elle meurt à peu près
maintenant donc elle est complètement
calée sur le cycle de la vigne et elle
va restituer l'azote dans un endroit où
grâce à nos plantations sont toutes pas
très performante on a toutes les racines
et finalement on récupère énormément et
on produit énormément d'azote sur le
Cavaillon donc c'est une plante qui est
gratuite qui coûte rien qu'il faut
laisser pousser et qui a rien faire si
vous avez une vignote
sympa vous en connaissez d'autres comme
ça ça s'appelle de la force roquette
une plante qu'on trouve souvent dans vos
secteurs et finalement tout le monde
s'exprime à la détruire alors que
quand elle est en fleur elle a fini son
cycle et il suffirait de les rouler de
les laisser mourir tranquillement
des brassicostéroïdes qui sont très
efficaces aussi dans la stimulateur de
défense naturelle de la Vigna lorsque
les restituée au sol et bien elle
contient bu aussi à une meilleure
résidence sanitaire de la Vigna
petit singe qui est là
l'élagueur grimpeur on se refait pas
le vieillard un mot sur le vieillard
oui c'est vieux arbres
qui existent dans nos écosystèmes depuis
longtemps ce sont des repères
et le monde animal dans ces migrations
les
êtres quand ils bougent ont besoin de
repères
les chiens vont toujours au même endroit
pour lever la batte les
oiseaux vont toujours sur les mêmes
lieux pour vivre pour s'installer pour
se poser tout simplement et copier de
ces vieux arbres
il y a plus de vie qu'ailleurs
que si un arbre a réussi à traverser les
siècles
à traverser les siècles c'est qu'en fait
il a peut-être une génétique
particulière qui lui permet d'être un
peu plus résistant que les autres mais
pour une plante qui est condamnée à
l'immobilité c'est surtout parce qu'elle
a réussi à tisser des liens étroits
importants et diversifiés avec tout son
environnement et que au pied des vieux
arbres dans l'humus que je tiens là dans
ma main il y a
une richesse
exceptionnelle de micro-organismes
ce vieillard sa richesse elle est reliée
à un territoire en particulier
chez vous
ou est le vieillard le plus proche de
vos vignes
comment est-ce qu'à partir de la
richesse de cette inoculum qui est là
comment cette richesse va faire pour
venir de là de ce vieillard jusqu'au
coeur de votre vie à l'endroit où il y a
besoin d'avoir plus de vie
comment se transfert va s'opérer
quels sont les animaux qui vont passer
de ce vieillard
à chaque mètre carré de votre vie pour
qu'un petit peu de cette vie puisse
arriver jusqu'au cœur de vos parcelles
et
on pourrait imaginer et certains le font
de faire des litières forestières
fermentées des choses comme ça pour
remettre un petit peu de toute cette vie
partout
mais
s'il faut que je le refasse chaque année
je reste dans une forme d'agriculture de
solutions et je ne laisse pas émerger
quelque chose
si je commence à voir
certains vieillards comme le nœud
d'interaction la mémoire vive de de mon
vignoble et puis toute notre série de
perchoirs pour les oiseaux toute une
autre série de champignons du sol car
les champignons font circuler aussi les
bactéries et la vie du sol qu'à partir
du moment où tout ça et en place et ben
en fait j'ai plus besoin de rien faire
qu'il suffit simplement qu'un oiseau
vient de se poser et mettre chier un
petit peu de son quano au pied de ce
vieillard pour que la vie qui n'amène du
Sud qui l'amène d'ailleurs toute cette
altère était altérité là puis se
rediffuser sur toutes mes parcelles
en termes fonctionnel
il nous faudrait un très vieil arbre
pour 100 hectares pour un kilomètre
carré
des vieux arbres qui ont plus de 200 250
ans il nous faudrait un vieil arbre
80 ans jusqu'à 200 ans par hectare pour
que le système fonctionne bien
c'est ce qu'on mesure dans des savanes
arborées africaines
qui crée des écosystèmes où ça
fonctionne bien mais dans nos vignes
certes c'est pas des savanes arborés
mais vous comprenez qu'il y a des règles
peut-être des règles de la nature des
règles de la maison de les règles de la
maison c'est économie ça veut dire
d'économie c'est les règles nommées de
écho la maison que les règles de notre
maison de notre vignoble doivent
peut-être correspondre aux règles que
l'on voit dans les systèmes naturels
aujourd'hui dans nos vignobles on a plus
beaucoup de ces vieux arbres et il est
peut-être de notre responsabilité de les
laisser émerger pour que dans 40 ans
dans 80 ans dans 200 ans
nos systèmes deviennent réellement
résilients mais que tout ça la nature va
le faire à son rythme un rythme qui est
nécessairement beaucoup plus long que le
nôtre et tant qu'on ne laisse pas ces
choses là émerger et bien il faudra nous
par nos techniques nos moyens
apporter toutes les solutions qui
n'arrivent pas naturellement mais que
les solutions qui arrivent naturellement
une fois qu'elles sont en place et ben
elles sont en place et elles nous font
plus coûter donc les vieux arbres c'est
vraiment un projet à inscrire dans nos
vignobles sur du très long terme du très
long terme
certains y arrivent certains y arrivent
on était dans des vignobles ou un
monsieur avait par exemple
enterré son chien auprès d'un vieil
arbre un chien qui l'aimait beaucoup et
lorsqu'il a revendu son domaine il a
marqué dans le contrat de vente que cet
arbre ne devait en aucun être abattu
voyez et donc ça c'est des choses qu'on
des moyens légaux que l'on a simplement
parce que c'est important pour nous et
qu'on veut que ça se transmette aux
générations futures et ça aussi ça fait
partie de notre façon de d'apprendre à
vivre avec la terre d'apprendre à vivre
avec tous ces êtres vivants
le vieillard source d'une biodiversité
incroyable et un vrai semblable HLM de
vie zone de quiétude de reproduction de
nourriture
pour peut-être venir bouffer ces
bestioles nouvelles
qui nous attaquent qui sont en train de
défoncer la vigne à grande échelle
aujourd'hui
bestiole à peine identifier et déjà
omniprésente
plante oxydée égale plante à recycler
plantes oxydée égale plante qui va se
faire défoncer Marceau
tu t'y attendais pas
défoncer
on fait
alors digérer recycler évacuer
les insectes ils attaquent pas par
hasard en fait ils ont ils ont une
alimentation qui est vraiment très
précise ils ont un rôle aussi très
précis dire que les insectes c'est les
espèces d'antenne ils sont hyper hyper
sensibles à au rayonnement
électromagnétique que quand on voit les
plantes parce que bon chaque manière de
croître de pousser de vivre chaque
manière d'être au monde génère une
résonance une des ondes en fait et ces
longueurs d'onde elles sont repérées par
les insectes le insectes qui vont pas
par hasard manger tel ou tel vigne
c'est le cas d'ailleurs je pense pour la
citadelle de la flavescence dorée qui va
pas s'attaquer à n'importe quelle vigne
cette citadelle là qui véhicule se
phytoplasme va s'attaquer deux
préférences à des vignes qui
correspondent à son alimentation la
question qu'on pourrait se poser c'est
mais quel type de vigne
attire la cicadelle et ça c'est des
choses qu'on on réfléchit avec Olivier
Husson notamment puisque
mesurer ce que rayonne la plante c'est
aussi le mesurer effectivement avec
ces calculs électromagnétiques que que
le redox
et se poser des questions quel type de
plantes et dans quel état
la plante doit être pour que cette ce
petit coléoptère de la vigne
consommer la feuille c'est c'est une
manière de comprendre quel est le
problème ça ça règle absolument pas le
problème c'est une manière de comprendre
dans quel état et le problème et
pourquoi cet insecte là vient exprimer
ce besoin là de rétablir un équilibre
parce que bon ben je sais pas si vous
avez fait gaffe mais depuis le début la
nature si on laisse faire c'est pas
forcément toujours bien ou mal c'est il
y a une évolution vers de la complexité
et cette évolution vers la complexité
elle est en permanence en chemin et ce
chemin-là emprunte
plusieurs
plusieurs directions et là cet insecte
là vient très probablement même s'ils
viennent très loin pour certaines fois
résoudre et faire partir en tout cas de
la résolution du problème
est-ce que vous savez qui est cet
insecte
ce scarabée à deux points
on a cherché en fait on a pas mais en
fait c'est pas celui qu'on connaît parce
que lui lui il a il a le un thorax noir
ça n'a qu'on connaît pas un nouveau
encore qui arrive ouais parce qu'il y a
un petit coléoptère de la vigne en fait
vous voyez il consomme la feuille
et il y a un collaptateur de la vigne
qui a le thorax complètement rouge qui
est bien connu là bon nous on a cherché
hier on n'a pas trouvé on n'a pas trouvé
qu'il est alors je sais pas si c'est un
nouveau on sait qu'il y a un nouveau
petit collecteur japonais là qui fait ce
genre aussi de dégâts
qui pose des problèmes à pas mal
d'endroits dans le monde mais là ce
collapter là on le connaît pas bon
sur 11 sites que nous avons suivis lors
de l'arrivée dans les années 2010 de
drosophiles Suzuki
sur les 11 sites qu'on a suivi dans
trois sites drosophilie
spontanément par l'écosystème en
quelques années en deux ans pour un et
en 3 et 4 ans pour pour les pour les
deux autres c'est à dire qu'à partir du
moment où les la toile d'interaction
entre les êtres vivants et dans ces
fortes ça optimise la capacité qu'on
nous écosystèmes à réguler les choses
quelquefois quand ils viennent de loin
ça prend du temps le doryphore de la
patate il a fallu longtemps avant qu'il
soit régulé le phyloxéra vous savez que
le phylloxéra est aujourd'hui
parfaitement régulé dans la nature il y
a plus de phylloxéra la
coccinelle asiatique et quand elle est
apparue
s'avérait être un prédateur tout à fait
capable de réguler correctement les fils
au serrage chez nous donc tous les
endroits où il y a des coccinelles
asiatiques le fluxoxéra n'est plus un
problème
mais ça
c'est
pour moi c'était une grande nouvelle
quand j'ai appris ça
parce que si on continue de greffer
parce que paraît-il qui a du phylloxéra
alors que les autres sont là en grand
nombre quoi
c'est pourquoi on n'a pas pourquoi on
n'a pas réagi là pourquoi alors certains
ont réagissent certains commencent à
vouloir s'affranchir de la greffe mais
vous voyez les habitudes le poids de nos
habitudes est tellement bien ancré que
oui mais si je le fais et s'il y a quand
même du filocérale qui vient
c'est toujours là la complexité de
l'analyse globale c'est qu'il faut faire
bouger nos curseurs petit à petit
progressivement jamais trop brutalement
pour que nos parcelles apprennent à
vivre avec la nature et de nos parcelles
pour le fixera après à vivre avec la
coccinelle asiatique et que quelquefois
quand on a des bestioles qui viennent de
loin
nous foutent la pécole certes mais il y
en a aussi beaucoup qui qui nous aident
dans certains plans qui quelquefois nous
étonnent
le sol réservoir de biodiversité
donc juste pour dire que tout ce qui est
en dessous de 2 mm c'est 95% de la
biodiversité terrestre tout ce qui est
au-dessus de 2 mm y compris les vers de
terre c'est que là les 5%, tu as
biodiversité terrestre et que dans tout
ce qui est invisible pour nos yeux il y
a l'essentiel de ce qui fait qu'un
écosystème fonctionne bien et dans les
microorganismes microphones la mésophone
on voit qu'il y a aussi toute une série
de cycles alimentaires qui mangent qui
qu'il a plusieurs
bestiole qui sont des proies d'autres
qui sont des prédateurs qui a des
interactions excessivement complexes là
dedans et que plus il y a de monde
différent mieux ça fonctionne voilà
quand la meilleure lutte contre les
nématodes ce qui paraît qu'il faut
lutter contre l'animateur
ça a été très simple on a mis du bois
dans les sols il y a réglé tout de suite
le problème des nématodes c'est-à-dire
ça ça a été la grande surprise un
champignon décompose le bois et pour
grandir ce champignon a besoin de
protéines et donc il attrape les
nématodes au lassaut il est digéré tout
simplement et donc aujourd'hui les virus
ça devrait pas exister elles sont là
mais elle s'exprimeraient pas si vous
mettez en route cet écosystème et donc
on a commencé à réfléchir à ça et puis
on sait qu'on manque d'eau
et ça nous a amené des réflexions un
petit peu bizarres plus vous avez de
biodiversité plus vous avez d'eau en
fait réellement puisque tout le monde
mange tout le monde en permanence et
quand je commence à manger je vais faire
aussi un excrément et de l'urine
et finalement
dans la biologie dans les bactéries il y
a un succellulaire qui est en fait de
l'eau
jusqu'à 90% d'eau et donc la question
qu'on pourrait se poser c'est quel est
le rôle de cette eau biologique dans un
écosystème
est-ce qu'elle n'est pas beaucoup plus
efficace pour faire pousser du plantes
que de l'eau d'irrigation par exemple
est-ce que je suis vivant grâce à l'eau
que je bois ou grâce à l'eau que je
mange
vous voyez les questions qui se posent
autour de cette eau qui est un continuum
dans la biologie et bien cette eau elle
n'existe pas elle n'est pas étudiée elle
n'est pas enseignée vous voyez le les
trous qu'on va trouver dans notre
raquette de la biologie
alors là vous êtes peut-être un petit
peu médusé mais ce sont vos vignobles
c'est voilà
Châteauneuf-du-Pape ça je sais pas trop
où c'est mais c'est pas très loin ici on
est dans la zone et en fait vos sols ils
sont tellement dégradés
hier il a plu j'étais pas très loin de
Perpignan il y a des sols travaillés il
a plu un tout petit peu immédiatement il
y a des flaques d'eau dans le sol
d'accord ça veut dire que l'eau ne peut
plus jamais s'infiltrer dans le sol pour
être mise en réserve dans la porosité
organobiologique du système parce qu'il
n'y a plus de biologie et donc rien
qu'en faisant des images on voit que il
va y avoir une catastrophe dans la vigne
qu'on appelle le dépérissement du
vignoble
il y a eu un grand rapport de l'INRA de
l'IAV etc sur le dépérissement du
vignoble et sur sa capacité de résister
au changement climatique il y a pas un
mot sur les mauvaises pratiques
agricoles qui ont été enseignées
développées et perpétués pendant plus de
aller à depuis la Deuxième Guerre
mondiale quasi dans les dans les
vignobles il y a pas un mot l'agronomie
c'est un mot inexistant
on est très inquiet parce que quand on
voit ça on sait que les vignes de
résisteront pas vu un petit peu toutes
les photos tous les pieds qu'on arrache
et tout ce qu'on voit
rappelons rappelons si nécessaire que on
peut estimer facilement
que plus de 95% des vignes
plus de 95% des vignes aujourd'hui que
l'on voit que l'on aperçoit que l'on
parcourt chaque jour perte de la matière
organique donc de la fertilité de la
fécondité donc du carbone donc de la vie
donc de l'eau donc de la biodiversité
donc de l'adaptation micro climatique
donc de la thermodynamique donc du
paysage donc de la productivité
on pense tant bien que mal avec du
fumier avec des croquettes avec du
compost qu'on pense qu'on pense mais la
fertilité
et les produits in situ par des plantes
qui ont poussé in situ la fertilité
contrairement à ce qu'on peut voir ce
qu'on peut lire ce qu'on peut entendre
la fertilité ça ne s'achète pas ce que
nous achetons c'est de la fertilisation
qui va sur la plante
pourquoi pas
mais perpétuellement au coût de la
matière organique et de la matière
première aujourd'hui la fertilité ça se
produit à la parcelle Hervé ça se
produit à la parcelle la moyenne du taux
de matière organique du vignoble France
tout le territoire c'est 0,87 % de
matière organique source
de
1%, on est dans un processus
d'effondrement du sol
l'indice d'aridité qui est relié les
deux 0,83 pour le vignoble français ça
veut dire qu'on est ben voilà déjà on
est déjà en dessous donc dans un
processus donc dans un écosystème donc
c'est une étude qui est réalisée par
l'Université d'Alicante qui est inscrite
dans le rapport du GIEC donc est validé
parce qu'il n'y a pas il y a pas que
l'encyclique du pape il y a aussi le
rapport du GIEC exactement qu'est-ce qui
fait qu'on passe d'une forêt qui a du
carbone de l'azote plein de champignons
du sol bien sûr quelques pathogènes une
forêt qui va générer sa propre humidité
sa propre plu une forêt dont le
feuillage va être tellement riche en
azote qu'on a plus de légumineuses qui
poussent qui poussent dans la forêt que
l'azote s'autoproduit directement a
d'abord une première phase de déclin de
la végétation ou c'est simplement le
nombre d'espèces végétales qui diminuent
qu'entre là et là il y a trois fois
moins d'espèces végétales dans un
système et forêt lisière toujours du
carbone et de l'azote mais la
caractéristique
nutritionnelle des feuillages à diminuer
pour ensuite arriver à des soldes de
plus en plus découverts plus de Start
arborées plus de strate arborées dans
les champignons pathogènes du sol
commencent à émerger et de champignons
mycorhiziens étroites les quantité de
carbone et des œufs dans le sol diminue
et puis alors après bien évidemment le
grand parti de rayonnement atmosphérique
des rayons solaires et reflété dans dans
la nature et dans la dans l'air et donc
double peine là où normalement le
feuillage refroidit
refroidit l'atmosphère parce que la
photosynthèse la photosynthèse crée du
froid et bien et bien là plus ça avance
plus l'effet d'albédo devient important
plus les plus ça chauffe moins il y a de
végétaux plus que des pathogènes
pourquoi est-ce que à la fin du cycle il
y a plus que des pathogènes dans le sol
quelle est la signification de ce truc
là
c'est simplement que la plante est plus
à sa place et que dans ce qui se
décompose va naître quelque chose
d'autre et que là en fait les pathogènes
qui sont là dans ces processus qu'on
appelle dapoptose ou la plante se laisse
assassiner par son environnement pour
mourir et que dans la décomposition du
bois puisse naître quelque chose de
différent quelque chose de différent qui
va faire qu'on va repartir dans notre
sens pour arriver jusqu'à peu près à ce
stade là ce stade de la lisière
forestière où les conditions de levée de
dormance des pépins contenus dans le sol
pourront émerger et que en remontant ici
on aura de nouveau un sol propice au
développement spontané de la vigne où la
vie sera exactement dans sa niche
écologique et comment on fait pour
passer de là à là déjà couvrir le sol ça
c'est Conrad oui ça manque d'azote il y
a plus du tout d'azote dans le feuillage
le feuillage n'est plus nourricier pour
des animaux des animaux c'est fait de
protéines ça besoin de manger de la
protéine et on voit et surtout en zone
méditerranéenne que ce sont les
umineuses qui apparaissent spontanément
dans ces endroits là légumineuses
pas que pour nourrir la vie c'est pour
nourrir la vie du sol dans toutes les
bestioles qu'on a vu tout à l'heure ça
peut représenter jusqu'à 10 tonnes
d'animaux par hectare 10 tonnes en 114
sans ecto de verres de terre de petites
billes du sol à nourrir chaque année
dans le sol
on doit autant de responsabilités de
nourrir la vie du sol que de produire du
raisin et que ça ça va nous permettre à
partir du moment où les plantes
ligneuses vont revenir là-dedans de
refaire émerger les strates
mycorhiziennes des strates ça
profitiques également tout ce qui va
décomposer du bois pour commencer à
ré-avoir de nouveau un petit peu plus de
carbone un peu plus d'azote et quand on
dépasse les 4% de matière organique là
les conditions de levée de dormance du
pépin sont acquises et là la vigne peut
recommencer à pousser voilà et donc il
faut en savoir des arbres des grands
arbres et puis plus tard
que ces arbres puissent générer
spontanément l'eau vous connaissez tous
cette histoire de l'homme qui plantait
des arbres et qu'au bout d'un moment les
sources recoulent dans notre façon de
faire de la viticulture non seulement on
n'aura plus besoin d'irriguer ça va nous
prendre de passer de la à la 15 à 20 ans
mais en plus dans le paysage les sources
vont se remettre à recouler les plantes
ont toutes quelque chose à nous dire et
dans les vignobles on trouve beaucoup de
plantes bien dicatrices de la
désertification quand on comprenait pas
tout aux travaux d'Olivier Husson
puisque un Husson peut en cacher un
autre et on le verra demain quand on
prenait qu'on ne prenait pas tout c'est
pas où il est Olivier mais il doit se
cacher
il nous a fait un escalier en colimaçon
un escalier sans fin qui descend qui
descend qui descend la spirale de
dégradation la spirale de
désertification une des définitions du
désert un pays sans arbre et sans eau
c'est une des définitions quand j'allais
en vacances du côté de Narbonne et je
voyais ce grand panneau
les forêts précèdent les hommes les
forêts leur succèdent j'avais 14 ans
d'aller à la plage
pourquoi ils ont mis ce panneau enfin on
est quand même en plein dedans donc
spirale de dégradation ou spirale
d'agradation on est au bord du précipice
et nous nous vendons pas d'avoir du
pourpier dans les vignes certes c'est
délicieux en pesto avec du parmesan mais
le pourpier c'est le pompier vous êtes
là au bord au bord comme ça du précipice
Hervé je te voyais des sucs quand j'ai
ouvert de la Folle Avoine à Conrad donc
je t'ai amené une plante je t'ai amené
une plante en baie pas en fleur mais en
baie une plante à idioblast visiblement
donc tu vas nous parler un tout petit
peu
espèce d'idiot blaste toi-même dis donc
on est en direct sur YouTube devant 300
personnes s'il te plaît on réglera nos
comptes tout à l'heure à l'apéro c'est
quoi le petit nom de cette plante le
petit nom de cette plante qui est
omniprésente dans le secteur qui peut
connu peu décrite peu connu peut
observer qu'il la connaît de loin ou de
près
prononcez-vous n'hésitez pas
alors c'est pas du fragon c'est vrai que
ça il ressemble terriblement
c'est pas du buis c'est pas du petit you
c'est une plante qui est peu connue et
pourtant elle est monumentalement
importante elle est presque si
importante que le lierre pour la vigne
ou que la salle pareil pour la vie le
lierre et la plante la plus importante
mais ça vous le saviez déjà
la salle c'est pareil aussi et quelques
autres campagnes celles-ci s'appelle le
nerpin à la terre à la terre
voilà et donc ces plantes à feuillage
vivaces
vous voyez qu'elles ont une ombre une
ombre danse
vous voyez l'ombre derrière non
peut-être pas
ça tombe danse nombre froide
et chaque fois qu'il y a une surface
froide oui en hiver quand le carreau est
froid il y a la condensation qui va se
faire sur le carreau quand il fait 40
degrés à l'extérieur pour que l'eau
commence à se condenser et qu'il y a 50
% de l'humidité dans l'air il suffit
d'une surface à 28 degrés pour que l'eau
se condense et cette plante lorsqu'elle
est dehors et qu'on met sa main dans son
feuillage même là à l'intérieur elle est
froide elle est fraîche et elle est même
un petit peu humide voilà c'est que on
respire tous on dégage de l'eau et la
vapeur d'eau et cette vapeur d'eau se
condense sur ce feuillage mais ces
feuillage ont une caractéristique c'est
qu'ils ont la capacité on met des
enréfoliaires donc ça montre bien que
les feuilles sont capables d'absorber de
l'eau et cette eau elle s'absorbe
quasiment instantanément dans la plante
et à l'intérieur de la plante il y a des
structures qu'ils appellent des
idioblast c'est des cristaux d'oxalate
de calcium qui fonctionne comme les le
truc Rubson là pour capter l'eau
l'humidité dans le dans dans les maisons
c'est de c'est des cristaux qui sont pas
solubles mais qui vont capter l'eau à
leur surface et cette eau en étant capté
à la surface va être rentré dans la
plante rentrer dans le réseau de CV et à
partir de là de la CV ben ça va diluer
cette sève donc la plante va être dans
un état de stress parce que elle aura
quelque chose qui sera trop dilué donc
elle pourrait être attaquée par des
champignons des choses comme ça et quand
il y a trop d'eau dans un végétal il vit
plus bien et comme
mère Prin et mycorisé avec des
champignons endomicériens ces
champignons ont la capacité de réguler
la pression systématique dans les
plantes et donc de sortir l'eau qui est
en excès pour la remettre dans le sol
c'est à dire que si on imaginait que
cette plante là se retrouve sous un
arbre et je peux remettre pas de
problème que cette plante là puisse se
retrouver juste sous un arbre dans un
buisson juste comme ça
cette eau est capable cette plante est
capable de récupérer de l'eau
atmosphérique pour la réinjecter dans le
sol dans des mesures que nous avions
réalisées en Corrèze lors de la deuxième
canicule de 2019 ce genre de plantes
était capable de faire entrer pendant la
canicule entre deux et 4 mm d'eau donc 2
à 4 litres d'eau par mètre carré et par
fin de journée
voilà on est 10 jours de la canicule ça
fait 30 mm 30 mm c'est les cuillères
d'un énorme orage uniquement lié à ça
alors il y a eu il y a le lierre il y a
les salles se pareil toutes ces plantes
qui ont un feuillage persistant
feuillage froid sombre qu'on peut il
suffit de mettre les mains dedans dans
dans les et dans le pour pour évaluer ça
et évaluer que c'est que c'est froid
alors bien sûr si un moment donné il y a
plus d'eau du tout même le lierre peut
se flétrir même ça ça peut se flétrir
mais ça apporte un niveau de résilience
qui est juste prodigieux en fait
prodigieux pour moi c'est Pascal ces
plantes là dans les sous-bois que les
sources remettent à couler c'est qu'ils
sont capables de capter tellement bien
de l'eau mais de l'eau qu'on voit jamais
dans les pluviomètre
puisque c'est que de la vapeur d'eau
et que ça c'est ça qui fait que les
sources recoulent au bout d'un moment
que c'est capable de fonctionner je
pense d'une façon tellement admirable
mais je voudrais le mesurer il faudrait
bien évidemment mais dans ma tête c'est
ces plantes là qui sont un peu l'avenir
du vignoble dans les zones les plus
arides
vous savez dans les oasis du sud
marocain
c'est pas c'est les agrumes
les agrumes qui poussent à l'ombre des
palmiers à l'ombre des grands arbres ils
ont cette capacité aussi de faire
rentrer l'eau
une chercheuse russe a démontrer que la
même eau pouvait circuler au même
endroit entre un arbre une planteille
doublastes jusqu'à 7 fois bien sûr
toujours un petit peu de perte dedans
mais que globalement dans ces travaux
elle montrait qu'avec 100 mm d'eau c'est
comme si on avait 200 mm qui passaient
dans la plante au bilan au total
donc c'est c'est ça nous double notre
capacité d'eau
revisitons ensemble merci Hervé
revisitons ensemble les cycles de l'eau
qu'on a peut-être un peu perdu de vue ça
sort de la mer ça va sur le continent
non mais on est complètement à côté de
la plaque puisque 70% de l'eau de pluie
vient les terres et que les vapo
transpiration allez voir sur la table
des livres le fabuleux bouquin d'herbes
zerker
les arbres entre visibles et invisibles
qui décrit comment les plantes créent de
l'eau nouvelle
puisque les arbres traînent en même
temps et hydrate les milieux secs vous
en avez si ça vous intéresse 2 millions
800000 hectares en Espagne au Portugal
ça s'appelle les montados ou la DSA ou
l'arbre hydrate le milieu qui est sec
littéralement
adapter s'adapter vous l'aviez deviné
soluce le foutu seul couvert sol
prospère
malgré toutes les difficultés du moment
s'adapter c'est mettre le cheval au
service du rouleau FACA
et non pas du Labour perpétuel éternel
qui développe le mildiou et toutes les
maladies et tous les problèmes et tous
les mots les 28 mots il y a 28 mots par
la viticulture 28 problèmes de niveau 1
tout le monde en a 17
disons-le acceptons de faire cet état
des lieux et puis ici une adaptation
complémentaire parmi d'autres du génie
paysan du bon sens
collectif de ce rouleau FACA interspecte
conrada
en fait il s'agit d'un rouleau à l'âme
qui détruit toutes les plantes si elles
sont à floraison voilà donc ça c'est le
stade optimum de destruction pourquoi
parce que cette plante a fini son cycle
elle n'est plus concurrentielle à la
vigne et quand vous allez la coucher
avec votre cheval sur cette photo et
bien vous allez avoir finalement un très
gros paillage nourricier régulateur de
la température et des cycles biologiques
il va se mettre en place et si vous le
faites une année deux années trois
années tous les ans en fait votre
biologie se met en place dans le système
et vous avez assez d'insectes à ce stade
là pour faire en sorte que les abeilles
les pollinisateurs les oiseaux et tout
le reste qui vit au-dessus apparaissent
dans vos parcelles donc ça c'est la base
du cycle de fertilité
dire un mot sur le sur l'intersep Oui
c'est gérer le Cavaillon ça restera
longtemps le gros problème du vigneron
et donc on fait le pari que en ne
faisant rien
l'invention va se mettre en place en
fait on a vu apparaître ça dans l'Alsace
c'est un des cabayeurs comme une des
cavaillonneuses mais plutôt que
travailler la terre etc c'est on utilise
les mêmes mécanismes avec des rouleaux
des vignotes sur lesquelles on peut
passer assez facilement et écraser le
végétal qui nous embêterait au stade
floraison puisque c'est le stade qu'on
va chercher à voir et finalement on se
rend compte que cette gestion là des des
rangs elle est très très intéressante
elle demande de peu d'effort peu de
comment dire peu de carburant peu de
travail pas de pas d'herbicides
globalement et vous pouvez aller très
très loin dans l'installation de la
lutte biologique intégrée
du génie mécanique
au génie chimique au génie végétal le
champ des possibles c'est d'aller voir
ailleurs c'est d'aller voir plus loin
c'est d'aller voir à côté c'est d'aller
voir pourquoi c'est d'aller voir comment
chacun dans son élément dans son milieu
dans sa difficulté dans ces contraintes
du quotidien
a ouvert ce champ des possibles de
l'importance de ces réseaux de
l'importance de tous ces paysans qui
aujourd'hui se fédèrent
se retrouve c'est le cas aujourd'hui
on peut être de gauche on peut être deux
droites on peut être bio on peut être
acheve on peut être victime quelque
chose on peut être en biodynamie mais en
aucun cas la fécondité la Ferté des sols
ne doit nous échapper et cette
convergence du champ du possible c'est
ce qui nous anime aussi c'est l'ensemble
des pratiques que vous mettez en œuvre
les uns les autres
qui font qu'on avance
ici en haut
ici en haut c'est nos copains paysans
marocains eux ils ont soudé les arbres
d'anastomose ils ont soudé les arbres
pour leur faire produire du fourrage
pour pouvoir se sédentariser au Maroc
avec 220 mm d'eau on fait pousser des
arbres cathédrales et on fait pousser
des frênes
ça on dit long sur le changement ça en
dit long sur les végétaux sans dit long
sur les plantes ça en dit long sur
l'adaptation en tout cas ça on dit
beaucoup sur le bon sens paysan
le cahier des propositions Conrad une
plante dans son environnement donc ça
c'est ça je te donne la parole c'est
plus pourquoi la miss image si c'est
pour pour montrer que il n'y a pas de
concurrence entre un couvert végétal et
une vigne donc ça c'est le gros gros
travail qu'il faudra apprendre parce
qu'on va être dans une phase
d'apprentissage c'est ce que font vos
collègues pionniers on a de la chance on
a des vignes relativement hautes qui
permettent ça aujourd'hui et on se rend
compte que ça on peut le renouveler soit
en recemment dedans tous les ans soit en
finalement bénéficiant de la comment
dire spontanément des plantes sauvages
qui poussent Marceau cette histoire de
concurrence la vigne monte dans les
arbres et une petite Herbette la
concurrence
de paradoxe en fait
qui nous pose problème puisque on voit
bien que
les questions qu'on a à se poser quand
on est en manque d'eau c'est de savoir
qui consomment cette eau mais l'eau
c'est pas
c'est pas une production minière en fait
c'est un cycle et donc réfléchir
différemment c'est aussi comprendre que
qui fait qui fait le mieux fonctionner
le cycle fonctionne le mieux
viticulteur avec qui je t'entends très
bien dit souvent bah moi si mon herbe
pousse ma vigne pousse
et je trouve ça assez sympa d'entendre
ça parce que je me dis mais qu'est-ce
qui ferait que l'herbe serait plus forte
que la vigne cette histoire de
concurrence vous voyez tout à l'heure
moi enfin je la refuse maintenant il
faut imaginer plutôt comme quelque chose
comme une mobilisation si vous dites ah
mais l'herbe est mon couvert mobilise un
petit peu trop d'eau et de minéraux et
c'est au détriment de ma culture là
j'entends j'entends vous pouvez
commencer à piloter un peu en disant ben
je donne un peu d'énergie à ma vigne
pour que ce soit elle qui mobilise un
petit peu plus l'intérêt c'est d'avoir
une plante vigne
qui est capable de stocker de l'énergie
dans son bois parce que elle est pérenne
qui est capable d'avoir un bilan
énergétique positif parce que c'est une
plante qui s'allonge et qui occupe de
plus en plus d'espace quand elle a sa
naturalité qui a exprimé
l'intérêt c'est d'avoir une plante vigne
qui est plus intéressante pour
l'écosystème que notre enerbement et
c'est pas non plus beaucoup lui demander
puisque elle fabrique du bois
elle fabrique du bois dans lequel elle
va stocker son énergie en fait toutes
les questions d'équilibre et de
l'endroit où on pilote et où on envoie
l'énergie cette histoire d'herbe est de
mobilisation c'est une mobilisation au
bénéfice de quelque chose de grand
l'herbe elle vous coûte quoi
elle est fabriquée avec de l'air grâce à
la lumière elle prend les minéraux elle
est remonte elle les remet en surface
elle les remet en jeu alors certes elle
fait circuler l'eau elle la mobilise
mais vous perdez jamais rien quand vous
avez une plante
c'est la plante la plus efficace
à récupérer la lumière qui va récupérer
le plus d'air
c'est la plante la plus efficace à
récupérer la lumière qui va faire
circuler le plus d'eau
la question qu'on doit se poser c'est
comment faire en sorte que notre plan de
vigne soit plus efficace dans sa manière
à récupérer la lumière que les
enerbements qui maintiennent la surface
couverte qui permettent à l'ensemble de
l'écosystème de fonctionner alors bon
voilà l'enjeu c'est une histoire de
surface follée exposée par quantité de
raisin récoltées
ça vous parle ça non l'adapter la charge
à la vigueur ça vous parle ça
la quantité de raisin c'est quelque
chose que bon oui on exporte on exporte
le raisin mais on importe aussi
énormément de carbone en importe
énormément de carbone grâce à la lumière
on importe aussi énormément carbone
parce qu'on fait vivre énormément de
choses parce qu'il y a des
oiseaux qui viennent déféquer dans la
parcelle
le problème de l'exportation c'est un
problème de cycle si j'exporte le raisin
et que je ne viens jamais rien ramener
c'est simplement parce que j'ai arrêté
de chier dans ma parcelle
si je suis dans ma parcelle je paie rien
ça cycle ça boucle et l'eau fonctionne
comme ça en fait l'eau fonctionne comme
un cycle donc en fait ce problème d'eau
c'est une problème de rupture d'un cycle
c'est une problème de rupture de quelque
chose qui
doit se perpétuer dans le mouvement
alors c'est là où c'est intéressant
puisque ça veut dire qu'on doit pouvoir
réfléchir comment cultiver cette plante
là malgré qu'on est moins d'eau on va
pas faire des miracles forcément moins
il y a de dos moins il y aura de
rendement moins il y aura de raisin ça
paraît logique mais en fait on va pas
pouvoir on va pas arrêter de cultiver
mais peut-être que au lieu de
naturellement potentiellement avoir un
rendement de 30 ou 35 hectolitres mais
on passera peut-être à 25 hectolitres
mais l'équilibre et le système
d'autofertilité sera là parce qu'on aura
la surface foliaire qui permet cette
équilibre là
j'entends souvent dire oui trop de
surfaces folières c'est pas bon parce
que tu te rends compte ça fait que la
vigne elle consomme plus d'eau alors
c'est sûr la première année tu diminues
la surface folie tu as moins de sucre
dans droite
mais la deuxième année tu redémarre avec
quoi
la surface folie hier c'est jamais
quelque chose de perdu c'est pas quelque
chose qui consomme c'est un
investissement pour produire plus il y a
de surface folique plus ma plante est
résiliente plus elle progresse
dans les anciens livres d'agriculture
il s'est Virtu à nous dire attention à
limiter la surface foliaire parce que
sinon la plante va trop produire et le
raisin sera moins bon on est resté sur
ce schéma là de pensée alors
qu'aujourd'hui en fait on a du mal à
avoir des surfaces folières qui soient
suffisante pour arriver à faire mûrir
les raisins qu'on demande en fait c'est
l'inverse qu'il faut penser si vous avez
une vigne qui est en difficulté moi il
faut pas qu'elle produise trop moins
vous produisez plus votre vie peut
produire mais ça vous le savez tous
puisque en taille de formation vous le
faites ça vous viendrait pas à l'idée
d'une plante de deux ans de laisser les
deux ans à deux trois quatre sarments
quatre sarments 8 grappes ça vous
viendrait pas à l'idée de laisser les 8
grappes sur une plante de deux ans qui
fait 400
c'est la même chose pour la plante
durant tout le reste de sa vie elle est
tout le temps jeune donc en fait cette
adaptation de la charge c'est votre
système de pilotage du potentiel global
vous pouvez jouer à mobiliser des
mobilisés à utiliser
l'énergie produite par la plante soit
pour le raisin soit pour la résilience
de la plante qui permettra de fabriquer
du raisin
le temps l'emporte sur l'espace
de la vrille fertile à la terre fertile
il n'y a qu'un pas qu'on
a compris petit à petit avec ses
couvertures végétales c'est qu'elles
étaient régénératrices des sols
c'est-à-dire ça vous produit de l'azote
ça vous cycle l'eau ça vous cycle les
minéraux et voilà comment ça marche la
première plante qui pousse sur vos sols
usés c'est un érigero et si vous les
laissez pousser vous avez une forêt
vierge des riviero
et pour comprendre ce que la nature veut
me raconter il faut les laisser pousser
alors effectivement dans les vignes ça
fait mauvais ménage et mauvais effet
parce que c'est le regard des autres
mais globalement quand vous laissez
pousser ses plantes qui sont des 10
côtés les donne des plantes pionnières
et qu'elles arrivent à maturité toutes
ces plantes là que ce soit du kenopode
de la marrante de l'irigérant Dieu c'est
quoi elle vous raconte toujours la même
histoire
je me constitue en mini forêt mais qui
fait tout de suite un mètre 50 de haut
règle numéro 1 je produis du carbone et
beaucoup de feuilles beaucoup d'ombres
et beaucoup de bois
les tiges de nérigéron c'est un mini
arbre si vous voulez
et ce bois va tomber au sol après avoir
fait de l'ombre et de l'évapo
transpiration et une fois qu'il arrive
au sol vous avez cette litière et qui va
se dégrader
alors règle ce règle du jeu toutes les
plantes pionnières
adventices de type dichotylédone sont
des mangeuses de nitrates
il ne faut jamais de nitrates dans un
sol agricole pour faire pousser des
plantes
voilà ça c'est règle de la nature c'est
ce que nous disent ces plantes là et
donc une fois qu'on a absorbé toutes les
plantes fait la mini forêt caler à
maturité qu'elle fait une litière il va
arriver des fusariums qui vont dégrader
cette litière et ces fusariums vont être
mangés par des bactéries qui vont être
mangés par des protozoaires qui vont
être mangés par des vers de terre et un
moment donné ces vers de terre et les
champignons qui décomposent ces litières
vont faire de l'humidification de
l'humus stable à peu près 20% de ce qui
se consomme et une autre partie va
arriver dans la minéralisation des
bactéries qui vont vous libérer du des
éléments minéraux vous allez y retrouver
tout le tableau de Mendeleïev là dedans
et on va s'attaquer à l'azote et à l'eau
là-dedans on va passer là voilà si je
détruis ce système là avec un outil
parce que c'est l'outil la l'outil qui
détruit le plus l'écosystème bien avant
tous les pesticides faut vraiment piger
ça
le travail du sol c'est le premier
système écosystère au monde d'accord
alors bien ou pas on s'en fout c'est un
problème en tant que tel donc détruire
les habitats enlever la nourriture etc
c'est ce qu'on fait de pire et vous
allez avoir de la minéralisation de
l'humus du carbone et de l'azote dans
l'humus plus de l'oxygène vous allez
produire des nitrates qui fuient
la première ça part les plantes les
aiment pas trop surtout pas les vignes
et de l'autre côté on va évaporer des
protoxies d'azote et du CO2 et de
l'érosion et du lessivage etc et donc
travailler la terre c'est le premier
acte de pollution le plus terrible d'un
paysan
donc on a continué avec ça et on s'est
rendu compte que l'azote va suivre tout
un cheminement d'abord une litière qui
va être consommée par finalement ces
fusariums arrivent des bactéries et
c'est bactéries ce sont des acides
aminés les plantes savent manger gober
des bactéries et des morceaux de
bactéries des protéines en fait
on va se rendre compte que les plantes
mangent de la viande pour grandir
et c'est la base et puis petit à petit
mes bactéries mes protozoaires vont être
mangés par des vers de terre et qui vont
produire de l'urine
donc ça c'est une production très
importante de la biologie l'urée parce
que quand je vais à l'école pipi caca
urine urée avec l'urée en fait on a
quelque chose qui apparaît en automne en
hiver avec la dégradation des pailles et
des feuilles mortes dans la nature et
l'eau va vous diffuser
l'urée dans la solution du sol dans la
matrice du sol c'est à dire que l'urée
c'est quelque chose d'extraordinaire
vous faites pipi dans les toilettes
l'eau est immédiatement jaune ISO c'est
à dire chaque molécule d'eau contient la
même molécité de molécules d'azote et ça
c'est soluble dans l'eau et ça se
partage dans la biologie dans la
solution du sol ou s'est mis en réserve
si vous avez de la biologie
et donc ça se produit Automne Hiver donc
si je veux fertiliser une vigne je dois
mettre en route le cycle de la zone à
l'automne et l'urée ça se met pas
maintenant ça se met déjà au mois
d'Octobre Novembre Décembre pour être
sûr qu'avec la pluie ce sera diffusé
dans la matrice et partager
alors tout le monde a peur de ça mais
c'est normal parce que vous n'avez pas
de biologie et donc cette durée va
continuer à évoluer elle va se
transformer en ammoniac les plantes ça
veut prendre toutes ces formes d'azote
sans exception l'ammoniac c'est volatile
c'est gazeux à 15 degrés à 20 ça va très
vite mais dans le sol ça arrive très
tard donc c'est un état qui n'existe pas
dans le sol et les plantes savent le
récupérer finalement on arrive avec de
l'ammonium l'ammonium c'est la forme
préférée des plantes qui construit
toutes les protéines un h4+ alors on
continue à minéraliser donc si Anna xcx
c'est pas pris mais on fait des nitrites
donc maintenant l'azote devient oxydée
et en fait ce qu'il faut comprendre
c'est que vous passez par de l'azote
avec de l'hydrogène ce sont tous les
premiers stades qui nourrissent les
plantes correctement et là on arrive
avec de l'azote avec de l'oxygène
c'est-à-dire
nitrite et nitrate qui est une forme
d'azote oxydée qui rend sans exception
toutes les plantes malades
travaillez le sol c'est produire des
nitrates c'est rendre les plantes
malades coucou les insectes sur les
feuilles et donc on a l'hypothèse que
tous nos insectes ravageurs qui
apparaissent ce sont les sélectionneurs
de l'écosystème qui dégage toutes les
plantes malades
voilà il faut les éliminer parce
qu'elles n'ont rien à faire là et si je
lutte pour préserver la vie de cette
plante malade je serai à lutte à la
lutte et à l'amende toute ma vie et donc
une fois qu'on a là on se rend compte
que la nature elle va éviter l'oxygène
et l'azote et donc qu'est-ce qui se
passe en présence de feuilles mortes et
de biologie on est capable de reprendre
les nitrates et d'en produire de
l'ammonium c'est-à-dire on fait une
dénitrification du sol et la nature elle
nous dit sans exception je ne veux pas
de nitrate dans mon système de
production
et c'est pour ça que les plantes
poussent toutes seules alors quand on
continue
on se rend compte que les nitrates on va
colorer un petit peu les racines quand
on met de l'azote et bien quand c'est
violet vous avez des racines avec des
systèmes pH 7 et demi ça veut dire que
la racine n'est plus jamais capable de
prélever aucun minéraux dans un sol en
présence de nitrates la plante sera mal
nourri
alors qu'en présence d'ammonium un H4 la
rhizosphère devient acide
ph-5 et demi et à ce niveau là de pH
tous les minéraux deviennent accessibles
donc ça on le sait ces mesurer dans les
labos ça nous sert énormément c'est pour
du blé mais c'est pareil pour toutes les
plantes sans exception et si on continue
sur la zone parce que cette litière va
générer l'eau et l'azote etc on se rend
compte que grâce à Olivier Husson on a
sorti tout un tas d'informations sur le
niveau d'oxydation des plantes N3 et
bien regardez le coût énergétique énorme
que la plante va utiliser pour fabriquer
sa protéine
il faut 14 molécules d'ATP pour
fabriquer des protéines à partir des
nitrates ça veut dire quoi ça veut dire
que si vous n'avez pas de phosphore vous
êtes mal parti
adénosine tri phosphate
et donc 14 molécules d'ATP le pH de la
rhizosphère va monter je n'aurai pas les
minéraux j'ai un niveau d'oxydation
élevé beaucoup d'oxygène qui rentre qui
rend les banques malades et finalement
cerise sur le gâteau pour fabriquer ma
protéine avec des nitrates j'ai besoin
de 5 molécules d'eau
voilà ce qu'on a trouvé dans la
bibliographie scientifique et là on est
médusé c'est à dire vous manquez d'eau
et plus vous travaillez le sol plus vous
produisez des nitrates plus vous avez
besoin d'eau
moyennant en fait par la pluie et on n'a
pas les systèmes pour les récupérer avec
les bonnes plantes aux bons endroits
l'ammonium et l'urée c'est 4 ATP donc
quasi
3 x 4 12 c'est 4 fois moins 4 x 4 16
donc un niveau énergétique plus faible
pour fabriquer des protéines vous allez
plus loin avec les mêmes entrants là
vous produisez plus
la Résosphère elle est à peu près égale
à elle-même où elle baisse un peu en PH
on a des niveaux d'oxydation très
faibles on est à -3 dans le barème et il
faut une molécule d'eau pour fabriquer
de la protéine
et donc on a peur du stress hydrique et
alors on a trouvé mieux les acides
aminés les morceaux de protéines il faut
plus que un ATP pour fabriquer de la
protéine la rhizosphère va bien on est
très réduit et il faut quasiment pas
d'eau alors ça reste à valider mais on
est à une molécule quasi voire moins
parce que c'est un morceau de protéines
qui va être collé à un autre pour
fabriquer la protéine de la vigne et
donc la nutrition azotée est performer
et la nature elle commence pas par les
nitrates elle commence par les acides
aminés en fait
acides aminés urée ammonium nitrates
et nous quand on est paysan on commence
par les nitrates et on oublie tout le
reste
donc ces dossiers là on les découvre
avec les plantes et on voit que et bien
il faudra modifier l'ensemble des plans
de fumure des dates d'apport etc de
toutes les pratiques agricoles sans
exception y compris la vigne
ça veut dire que un compost il se il est
lent à dégrader ça se met au mois
d'octobre dans la vigne
parce qu'il doit suivre toute la chaîne
pour arriver là
donc voilà un petit peu ce qu'on peut
dire sur ces formes d'azote sur la
fertilité sur les plantes et peut-être
que Hervé avait quelques mois à rajouter
très simple notamment que les acides
aminés quand il y a des champignons qui
décomposent du bois ils vont produire
des tas de résidus de décomposition
comme nous quand on digère de
l'alimentation on va pas tout dégrader
dans notre organisme sous forme de NPK
c'est tout en forme de petites molécules
organiques qui sont capables d'être
assimilées et donc les champignons du
sol digèrent ce qu'il y a autour d'eux
assimile toutes ces petites molécules et
et peuvent donc quand c'est des
champignons mycorhiziens peuvent les
restituer sous forme de de molécules
déjà organisées et de l'acide aminés
peut pénétrer par la racine et nourrir
les plantes en utilisant 14 fois moins
d'énergie et et 5 fois moins d'eau
pour arriver à avoir la même quantité de
matière organique produite par la plante
parce qu'en fait elle est déjà produite
elle est juste transférée d'un
compartiment de matières organiques qui
se décomposent par l'intérieur d'un
champignon dans une plante vivante donc
en fait on peut faire de la matière
sèche dans la vigne avec beaucoup moins
d'eau quand les systèmes sont bien mis
corrisés que la vie du sol est
importante 14 fois moins d'énergie 5
fois moins d'eau
pour la même quantité de matière sèche
merci messieurs Marsault
ça veut dire c'est que si vous ennuyez
vous le dites parce que ce que ça veut
dire c'est que plus court le long terme
l'emporte justement
ouais j'ai vu ça merci pour l'odeur elle
est bien ouais c'est sympa si vous
voulez attirer de la vie si vous voulez
attirer la vie je suis allé pisser mais
je dis je vais pas revenir comme ça je
suis allé mettre un peu de un peu durer
aux prunus qui est derrière là je vais
pas revenir les mains vides et surtout
une fleur de sureau qui m'a attiré il
nous offre des fleurs t'avais rien tu
avais qu'un cèpe tu avais qu'un cèpe
crevard moribond donc je me suis dit il
faut que je me rattrape bon c'est fait à
toi à une minute pour décrire immédiat
sont moins important que le long terme
qu'est-ce que ça veut dire ça veut dire
est-ce qu'il vaut mieux planter vite à
la machine parce qu'on est pressé ou
plus lentement à la main parce qu'on
plante pour 100 ans
est-ce que un bouturage qui
générerait en pépinière avec des
hormones des grosses quantités de
racines et qui améliore la reprise des
plans c'est vraiment quelque chose qui
améliore la durabilité ou c'est quelque
chose qui va contraindre en réalité à
moyen terme
les plantes quitte à créer une
obsolescence programmée de nos systèmes
c'est une vraie question
tailler tard pour éviter le gel ah ça
c'était la mode
on va tailler tard comme ça il y a que
les bourgeons du bout qui démarrent
ce qui fait que les bourgeons de la base
n'étant pas des bourrés vont pouvoir
débourrer un peu plus tard si le gel se
fait sentir la seule raison pour
lesquelles ça peut marcher c'est de ne
surtout pas adapter la charge à la
vigueur ça veut dire que pour que ça
débourre au bout et pas à la base il
faut surcharger de manière
extraordinaire la plante de manière à
vraiment se garantir que aucun des
bourgeons de la base ne démarre pour
sauver la récolte cette année ça va
marcher ça va sauver la récolte cette
année
mais toute l'énergie qui aurait été
dilapidée dans les bourgeons somito
ce sera de l'énergie perdue par la
plante qu'elle n'aura pas pour tous ces
systèmes de résilience c'est quand même
compliqué avec quoi elle redémarre
l'année prochaine si elle fait des
serments tout petit parce qu'elle s'est
vidée dans les sarments qui ont gelé
des fois le gel
des fois le gel
permet de limiter la production et c'est
peut-être pas dommage c'est dur à dire
mais c'est peut-être pas dommage parce
que à un moment donné on peut pas
demander une plante de redébourrer sans
cesse donc une année où la plante gèle
c'est une année où il faut pas qu'elle
produise
c'est sur le long terme que ça se situe
c'est sûr que
je le dis avec la voix un peu vibrante
parce que je sais bien ce que ça veut
dire pour vous je sais bien ce que ça
veut dire de pas produire de vin parce
que ou d'en produire moins mais croyez
moi plus je mise sur ma plante plus mes
bourgeons qui vont ressortir sur mes
couronnes vont être fructifères et
fructifèrent juste ce qu'il faudra pour
qu'il y ait suffisamment d'énergie en
stock l'année d'après pour que votre
plante sorte de l'impasse que le gel a
provoqué
cette taille tardive c'est une super
mauvaise idée à emprunter de manière
unilatérale alors je dis pas si vous
avez une parcelle qui est gélive toutes
les tout le temps tous les ans tous les
ans tous les ans et qu'elle est hyper
forte au niveau de sa vigueur je dis pas
faites-le mais surtout ne le faites pas
partout surtout ne faites pas partout le
temps est supérieur à l'espace
mais c'est la même chose que quand et
comment pourquoi détruire les couverts
en fait c'est à quel moment on détruit
et pour quelle raison on les détruit
est-ce que je les détruit tôt pour pas
avoir de concurrence avec l'eau mais du
coup ça veut dire que je remplis pas mon
contrat de restocker davantage de
carbone qui me permet de stocker l'eau
l'année prochaine alors ben bien sûr
c'est un compromis alors on tente de
faire avec ce qu'on a alors on pourrait
peut-être miser un peu sur la plante
avoir une plante forte avant de mettre
des couverts bah ouais
l'important c'est la taille me disent
mes collègues évidemment que l'important
c'est la taille si par la taille on
adapte la charge de la vigueur et qu'on
se met à avoir une plante dynamique dans
sa croissance avec un bon équilibre
entre l'énergie produite par les
feuilles
qui permet la nutrition du raisin mais
aussi toutes les
synthèses qu'il faut
produire pour alimenter le bois
alimenter les sarments faire outer les
bois stocker des réserves faire pousser
les racines et alimenter les symbiose ah
bah oui là je comprends que j'ai intérêt
à d'abord avoir une plante forte
vent d'installer un nouveau système et
un nouveau régime alimentaire ça c'est
ça c'est sûr donc surtout comment c'est
pas vous pouvez deux plantes spontanées
sur des vignes qui font des serments qui
font 20 cm d'abord relancer la fertilité
mettez les choses dans le bon sens c'est
ça que ça veut dire le temps l'emporte
sur l'espace aussi
tu peux passer
petites choses qui qui finalement sont
souvent pas grand chose on peut de ne
coûte pas beaucoup économiquement mais
toutes ces petites choses qu'on peut
laisser faire juste accompagner
quelquefois un petit peu stimulé
et que ces petits trucs qui vont
s'accumuler et apporter finalement plus
de matériaux organiques dans le sol plus
de vie plus fac le système devienne
résilient ça veut dire que dans notre
curseur on peut effectivement faire des
choses ou qui sont rapides mais qui
généralement comme c'est rapide ça
nécessite mise en oeuvre importante donc
de faire du rapide mais de laisser aussi
faire toutes ces petites choses qui au
bout d'un moment prendront le pas sur le
rapide et feront qu'on pourra ne plus
faire de rapide mais que toutes ces
petites choses les laisser se faire et
que c'est peut-être aussi une des
grosses règles de la nature c'est que
dans la nature il y a toujours le temps
et que c'est à nous de laisser la nature
s'exprimer lui donner le temps de
s'exprimer pour
réconcilier un petit peu cette ce
curseur entre fer et ne pas faire faire
juste ce qu'il faut mais pas trop voilà
face à la réalité Marceau face à la
réalité et fait ça cette question parce
que finalement on a parlé que de réserve
depuis le début de la matinée des
réserves en eau des réserves en
biologiques des réserves en mycories des
réserves en azote des réserves des
réserves ouais si tentez vous aviez
besoin de preuves sur cette histoire
d'allongement et de temps
d'autres types de culture de vie nous
enseignent comment fonctionne cette
plante en fait
souvent on nous dit oui la densité tu te
rends compte et en fait on s'aperçoit
que c'est pas une histoire densité en
fait on compte en densité de CEP à
l'hectare plutôt une histoire de sarment
par hectares non c'est plus d'une
sarmant par mettre linéaire en fait le
nombre de cèpes on s'en fout c'est les
racines qui produisent les qui sont
produites par les feuilles en fait c'est
les feuilles qui produisent les racines
c'est pas l'inverse donc plus vous avez
de feuilles plus vous avez de racines
c'est ce que ça nous exprime là regardez
imaginez ce train ados à Ténérife sans
pied par hectare 100 pieds par hectare
sans pied par hectare et la moyenne de
production de l'hectare c'est plutôt
proche de 80
la kulura à Santorin il y a pas d'eau il
fait super sec
il récupère l'essentiel de l'eau qui
récupère c'est de l'autre condensation
et cette plante là elle fait quelle
taille si je la déplie elle fait 30
mètres de chaque côté parce que
figurez-vous que c'est un espèce de Guy
au double que tous les ans on prend le
sarment le plus éloigné pour continuer à
circuler à faire tourner la plante sur
son palissage on accepte l'allongement
on accepte l'allongement et on continue
à stocker tout est histoire de feuilles
bon bah dans tous les systèmes c'est le
cas et puis en fait on s'aperçoit que ce
qui se passe ailleurs ça se passe aussi
chez nous ce cordon
bordelais de merlot qui remplit un
espace qui doit faire une bonne
quinzaine de mètres sur le rang ça nous
dit que
donc en fait et tout est feuille et donc
est-ce que ce est-ce que ce cordon fait
du moins bon travail que
que les rangs d'à côté qui sont toujours
aussi nombreux
bah tout est feuille donc ça dépend de
la surface foliaire par rapport à la
quantité de raisin ce qui est beaucoup
plus difficile c'est de gérer avec 100
pieds hectares un équilibre hyper fin
entre l'énergie produite et l'énergie
consommée par le raisin ou la qualité de
maturité sur le raisin ça c'est beaucoup
plus difficile je dis pas c'est ce qui
fait que avec 10000 pieds hectares on a
un truc hyper régulier homogène
comment ça se met dans le dans le dans
le concret cette affaire là alors Hervé
il m'a dit tu vas travailler sur le
temps avec cette histoire de temps alors
le temps quand on quand on réfléchit une
tragédie grecque là comme on est en
train de vous vous déployer un peu le
temps en grec ces trois temps d'abord il
y a Cronos alors Cronos vous le
connaissez tous c'est quantitatif
objectif rationnel
linéaire immuable ouais ouais donc ça on
le connaît bien c'est le temps de
l'argent c'est le temps du rationnel en
fait qu'est-ce qu'on fait quand on
réfléchit rationnellement on réfléchit
d'abord et c'est ce qu'on a dit en tout
premier l'état des lieux mais c'est un
état des lieux qu'on fait souvent pas
souvent pas souvent correctement d'où on
vient ne serait-ce que l'année dernière
dans quel état a été ma plante l'année
dernière son feuillage dans quel état
était le CEP et sa physiologie la
qualité de la hautement la pression
parasitaire qui a eu l'année dernière où
les années d'avant la quantité de raisin
qu'on a récolté
par rapport à la surface foliaire qu'on
a eu et donc l'état des réserves
énergétiques mais aussi l'état des
réserves de l'eau dans le sol l'état de
notre carbone l'état de la biodiversité
sur notre système et l'état de la de ne
serait-ce que des êtres vivants qui
fonctionnent en collaboration avec notre
système
donc l'histoire est en train de s'écrire
donc du passé on passe au présent le
présent c'est ce qui se passe maintenant
qui est bien sûr impacté par le passé
mais ce qui se passe maintenant c'est ce
que l'on va induire par notre la taille
les traitements de sol la manière dont
on va pas lisser et qui va forcément
écrire l'avenir en fonction de
l'histoire et de ce que l'on a prévu
investir pour l'avenir ça c'est
rationnel c'est notre manière de penser
le temps ensuite on a un autre temps un
autre temps que j'utilise beaucoup moins
en formation s'il te plaît qui est le
temps
Aion alors le temps Aion c'est un temps
de cycle un cycle qui se reproduit et
donc ça c'est hyper important d'avoir ça
dans la tête c'est que on a bien sûr
d'où on vient vers où on va mais ce dont
vient vers où on va il est rationalisé
par des cycles qui se reproduisent
on est sur un cycle d'abord cosmique
puisque le cycle d'abord lié au soleil
lié bon cosmique on pourrait dire aussi
le cycle lunaire
j'y crois j'y crois pas je crois moi ma
petite planète de 30000 de 30000 km² qui
fait enfin de
30000 km de Tours qui fait à travers
l'espace intersidéral en déplacement 30
000 km seconde bon elle doit forcément
être impacté par autre chose que ce qui
se passe sur la planète vraiment dans ma
vie donc bon effectivement il y a des
cycles cosmiques mais il y a aussi des
cycles pédologiques qui sont beaucoup
plus longs des cycles biologiques des
cycles écologiques et puis des cycles
très courts le site de la respiration le
cycle jour nuit le cycle des sève qui
monte qui descend bon c'est cycles là ce
sont des sites qui vont régir la manière
dont notre plan de se comporte par
rapport à son environnement
elle est en permanente en lien avec ce
qui se passe à l'extérieur d'elle-même
alors le grand schéma que vous voyez là
c'est ce que vit une plante sur une
année avec même quelques travaux vous
voyez pamprage palissage rognage et si
on réfléchit cycle on doit réfléchir à
la fois chronos donc d'où on vient vers
où on va mais chose qui se reproduisent
et les choses qui se reproduisent elles
se reproduisent par exemple sur cette
histoire de mise en réserve et de
d'équilibre entre énergie produite par
le feuillage et énergie consommée par le
reste de la plante et donc on doit
pouvoir trouver un équilibre plus ou
moins efficace pour continuer ce cycle
et si on met le cycle Aion avec le cycle
Kronos on se retrouve sur un cycle comme
vous avez en bas à gauche de quelque
chose qui part en spirale
et dans cette histoire de spirale il y a
une histoire d'avancer de de progresser
dans le système c'est-à-dire que le
cycle se reproduit mais c'est jamais le
même
ce qui est assez drôle c'est que si on
prend comme
comme outil la manière dont la plante va
orienter ses bourgeons sur les rameaux
d'une année sur l'autre on appelle ça
les plans phylotaxiques et qu'on accepte
tous les ans de
tourner et de monter en spirale
naturellement vous allez avoir des
porteurs qui vont se comporter comme ça
avec ce déplacement alors c'est rigolo
parce que c'est un déplacement dans
l'espace qui qui nous raconte toutes les
saisons que la plante a vécu et en
déplacement dans l'espace
de la partie
foliaire donc de l'instant présent
alors ça c'est assez drôle Hervé tu vas
te dire quelque chose
quand on
respecte un logement de la vie on se
rend compte que vous rappelez de l'image
qu'on avait vu tout au début où il y a
ce petit bout de vigne écorcé où il y a
juste un tout petit filament qui reste
vivant là en fait la première année il y
avait pas grand chose de réserve dedans
parce que il y avait qu'une année mais
deux années trois années quatre années
cinq années dix années 20 années donc
toutes les épaisseur du bois et que ce
petit truc qu'on laisse faire un
perceptiblement va pas changer peut-être
grand chose au début mais va s'accumuler
dans un cycle qui va s'amplifier
s'amplifier s'amplifier et une vigne
dont la totalité du bois est vivant dont
la totalité du bois est un organe de
réserve qui va permettre à la ville de
mieux redémarrer l'année suivante c'est
quelque chose de très différent c'est
pourtant un tout petit truc un petit
coup de taille fait pas comme d'habitude
qui va qui va faire évaluer évoluer de
notre vie de façon complètement
différente
le temps l'emporte sur l'espace et c'est
les cycles le fait que tout revienne à
chaque fois mais que chaque cycle ne
redémarre pas exactement de là où il
était l'année d'avant et que ça cette
amplification là c'est vraiment à nous
de la ressentir les ressentir sur les
formes de végétales comme pour ne
couverts végétaux comme pour l'intensité
de la vie que chaque année si on est
attentif à la vie il y aura toujours un
petit peu plus de vie et encore un peu
plus et encore un petit peu plus et que
nos systèmes deviendront vraiment
résilient sans même que l'on s'en rende
compte en fait peut-être moins d'escale
c'est marrant cette adaptation dans le
temps là parce que cette montée en
spirale en fait il faut 8 ans pour faire
un tour
8 ans pour faire un tour ça veut dire
que le porteur que vous voyez à gauche
là qui doit faire je sais pas entre 20
25 cm il y a 40 ans d'allongement
40 ans d'allongement ça veut dire que il
y a toute la carrière de Bébert donc en
fait ça va
sur l'allongement je trouve ça
intéressant de voir que l'allongement
comme ça ça permet de
d'accepter le temps dans le déplacement
et puis il y a un troisième temps alors
il y a quelque chose de très curieux
avec ça c'est si vous intéressez
si vous intéressez aux livres de
Zürcher Ernst vous allez trouver que la
sève à l'intérieur des vaisseaux se
déplace exactement de la même manière
donc c'est une forme universelle que le
végétal imprime et nous enseigne tous
les jours ah oui je vous ai épargne ça
mais en fait si on réfléchit spirale et
qu'on cherche avec
la manière dont ça va tourner et
pourquoi ça tourne on tombe sur des
considérations universelles
d'organisation
cosmique qui est liée à la manière dont
ça a pété à la base ça a pété à 1,618 en
quelque part et en fait ce 1,6 vous
voyez c'est la divine proportion cette
espèce de nombre d'or là vous avez tous
eu d'avance cycode donc vous savez de
quoi je parle mais en fait cette
histoire de nombre d'or se reproduit là
dans le vivant et s'exprime dans cette
manière là de positionner les feuilles
d'une année sur l'autre de la vigne
c'est simplement une capacité
d'adaptation
à qui le vivant et cette capacité
d'adaptation pour la vigne moi je la
vois comme si j'en vois toujours mes
serments du même côté je suis pas prêt à
grimper dans l'arbre qui est juste au
dessus de moi donc si je fais une année
comme ça puis une année comme ça puis
donner comme ça en trois ans j'ai fait
le tour je suis à peu près sûr
d'attraper mon arbre
ça paraît comme ça un peu poétique mais
ça c'est ce qui a construit vraiment de
manière fiable
des solutions pour la taille qui
permettent d'accepter de contrôler la
direction et la forme des cèpes
aujourd'hui je peux vous dire dans quel
sens seront les bourgeons l'année
prochaine et exactement quelle est la
forme du cèpe et comment s'est construit
la forme de votre cèpe puisque je sais
aujourd'hui que d'une année sur l'autre
le plan phylotaxique va pivoter en
moyenne de 42,49 degrés ce qui
correspond tout à fait à un angle d'or
en rapport avec 5,618 incroyable mais en
fait c'est quand même constitutif de
quelque chose d'hyper intéressant quand
vous devez suivre un fil
et surtout pas
vous faire choper par le tracteur vous
savez ce serment là qui est vraiment
perpendiculaire vous dites voilà si je
le laisse je me fais choper par le
tracteur regardez bien si ce sarment il
est perpendiculaire à votre rang les
bourgeons sont orientés dans le rang ça
veut dire que l'année où vous l'enlevez
c'est l'année où il rentre
et comme vous voulez pas qu'il sorte
mais vous l'enlevez et donc vous refusez
la rotation résultat vous avez les cèpes
complètement tarabiscoté
mais vous pouvez choisir et piloter la
fonction la manière dont ça dans sa
pivot si vous fait le plus 42 49 - 42 49
plus 40 vous avez tout droit
et c'est comme ça qu'on peut construire
des Guillots droits mais pour construire
des Guillots droits
il faudrait il faudrait simplement
accepter l'allongement déjà je pense que
Marceau il va se reconvertir en prof de
maths
non keros keros c'est on avait Cronos et
les deux grands dieux du temps et keros
le troisième dieu du temps
keros c'est aussi le temps de la
révélation c'est à dire qu'à un moment
donné dans l'existence de la vigne dans
l'existence de notre vignoble comme dans
notre dans nos propres existences il y a
quelque chose qui nous fait changer
de cap
une révélation qui s'impose à nous et
que une fois que ça ça s'impose on peut
plus faire marche arrière et qu'on est
parti dans quelque chose d'autre ce
Kéros de l'agroécologie c'est c'est ce
qui est en train de se passer en ce
moment que c'est le temps de le faire
parce que l'humanité dans son ensemble a
compris que la voix dans lequel on a
avancé dans le monde dont on vient n'est
plus tenable qu'il ne s'agit pas de
renier ce qui a été fait mais de
l'accomplir c'est à dire d'aller encore
plus loin
mais avec toute la nature maintenant
parce que la planète est aussi là pour
nous aider avec toute la planète donc
une forme de symbiose et pas que contre
elle voilà et que ça va être à nous de
là où on en est dans notre intellect
dans notre cœur de là à un moment donné
de savoir jusqu'où je peux me laisser
faire me laisser exprimer par mon propre
territoire
est-ce que être vigneron
ce n'est pas justement se laisser
habiter par son territoire et aller avec
lui dans une direction
ou est-ce que c'est de continuer à
imposer à notre territoire d'aller dans
la direction dans laquelle on veut qu'il
aille
quelle relation j'entretiens avec la
nature quelle relation j'entretiens avec
la vie avec le vivant et finalement
comment tout ça va pouvoir se traduire
entre le fruit de la terre et de mon
ouvrage faire quelque chose de nouveau
de complètement innovant de complètement
étonnant qui a peut-être encore jamais
eu lieu sur terre
mais dont on pressant que cette façon
d'être au monde va non seulement
permettre de régler cette immense en jeu
qui est le réchauffement climatique
et que ça va en plus nous permettre de
faire recouler des sources aux endroits
où il y en a pas
ça va nous permettre d'être aussi des
producteurs de biodiversité là où
aujourd'hui on est souvent accusé d'être
et surtout dans la vie parmi les grands
pollueurs utilisateurs d'intrants et de
chimie
que on a finalement à ne rien faire
on aura peut-être pas grand chose à
gagner mais à faire avec la nature c'est
l'enjeu me semble-t-il le plus
étonnant stupéfiant et émerveillant même
de ce que pourrait être le monde de
demain qui va complètement changer tant
notre façon d'être au monde que de la
façon dont le monde sera avec nous que
ce soit humain ou humain et pourra dire
que la vie est belle
féroce
ouais ce qui est
le pouvoir du viticulteur en fait sur le
temps
le pouvoir du viticulteur puisque à
chaque fois que on agit au bon moment on
va forcément influencer et infléchir
chronos et
influencer Aion en fait puisque on va
venir intervenir dans le cycle parce
qu'on a intervient au bon moment il y a
les choses qui se déroulent
naturellement elles se déroulerait si on
n'était pas là et nous on va venir
donner des impulsions et là et donner
l'impulsion au bon moment c'est c'est un
peu vous voyez comme le kit Bruce Lee ou
c'est vraiment
c'est pas tant un truc de volonté que un
truc de faire partie de et alors c'est
trouver le bon moment alors là je je me
suis amusé à récupérer sur un schéma de
William c'est Matthews là ce schéma qui
est assez connu sur
la dynamique de croissance en fonction
de bien sûr du départ qui est
l'utilisation des réserves élaborées
l'année précédente et de voir à quel
moment il y a des points clés et en fait
ces points clés alors moi je les ai mis
sur sur le dos de Kairos mais peut-être
qu'ils sont aussi un petit peu sur le
dos de Cronos et et un peu sur le dos de
Iron aussi en fait c'est la connaissance
qui qui nourrit l'intuition
c'est plutôt de la stats
mais alors ce qui est ce qui est
intéressant c'est de voir que c'est bien
les réserves qui stimulent d'abord la
production des rameaux et donc des
feuilles et quand je mets ébourgeonnage
précoce ça signifie ne pas dilapider
l'énergie ça signifie ma plante elle a
un potentiel de développement de je sais
pas moi 6 ou 700 si je laisse mes
peintres se développer pour ne pas
passer qu'une fois parce que c'est quand
même chiant les pauvres
forcément je dis la pite de l'énergie
au détriment des pompes qui vont rester
et des rameaux qui vont rester donc en
fait un épanche précoce et continue va
favoriser la mobilisation d'énergie de
réserve au profit des rameaux et de
seulement
les rameaux qui contiennent non
seulement les grappes mais aussi la
capacité à faire une production foliaire
bien répartie donc bah voilà les
bourgeonnages précoces c'est un moment
important la destruction des couverts
végétaux s'en est un autre en fonction
de ce que l'on veut faire alors ça peut
bouger évidemment et puis voyez tout au
fond l'adaptation de la charge de la
vigueur alors je joue avec ce qui me
correspond mais deux choses adapter la
charge à la vigueur et bourgeonnage
précoce bah ça c'est déjà vous faites ça
vous allez voir vos vignes se
transformer quoi que vous fassiez puis
après une fois qu'on a stocké l'énergie
bon il faut essayer d'éviter de la
vendanger en faisant des grosses plaies
de taille et en réduisant parce que
chaque fois que j'ouvre ma plante je
l'oxyde et ben avec quoi elle va réagir
elle va réagir avec ses
antioxydants c'est ce que vous avez dans
le vin ce sont vos tanins ces fameux
phénols mais en fait c'est phénol là ce
sont les substances antioxydantes de la
plante elle n'aimait pas dans le raisin
juste pour les mettre dans le raisin
elle les utilise pour tout dès qu'elle
prend l'air elle les utilise
c'est un système hydraulique quoi donc
en fait un système hydraulique dans
lequel il règne des tensions
extraordinaires quand il y a plus d'eau
dans le sol la plante elle est vaut
transpire et elle va vous transpire
jusqu'à 17
mg 17 bars pardon 1,7 mega Pascal ça se
compte en méga parce que
en fait
ces imaginez c'est 17 barres
d'évapotranspiration qui créent de la
tension dans le système vasculaire
l'étanchéité est primordiale tout ce que
vous faites d'ouverture de la plante
elle va utiliser c'est un nain pour
boucher et rester étanche les plantes en
fait elles luttent pas contre
l'environnement elle cherche à rester
étanche et c'est déjà pas mal
alors il y a ce cycle annuel là dans on
revient dessus parce que moi c'est mon
outil principal c'est mon outil
principal parce que à chaque fois que je
vais intervenir à chaque fois que je
vais agir je vais agir sur cette
histoire d'équilibre et équilibre entre
énergie produite et énergie consommée
tout se joue sur cette histoire là cette
période critique entre la concurrence
du raisin et qui de la maturation du
raisin et de la mise en réserve et donc
à partir de ce moment là quand on a
compris ça on comprend que cette
histoire de SFE surface faut dire exposé
ou de surface folie air végétale en fait
ça c'est hyper hyper important en fait
dans le bouquin de Carbonneau il y a
tout ça qui est détaillé dans tous les
sens mais c'est pas par hasard
c'est vraiment la manière la plus
efficiente de piloter sans avoir à
compenser en permanence histoire de
fertilité quoi hyper hyper important et
en fait ce schéma il explique ça ce
schéma il explique ça il explique que
quand on vient tailler quand on vient
intervenir on vient intervenir sur
l'ensemble la taille c'est hyper
important vous voyez en jaune la
croissance racinaire des deux parties ça
c'est aussi hyper important de le voir
cette croissance racinaire là elle est
pas dès le départ on est gourmands
réserve hydrolysée toute la partie des
bourrements c'est les réserves d'abord
et puis ce n'est que quand les rameaux
commencent à être dynamique dans leur
croissance maintenant là que la pousse
préformée s'amorce que l'apex est
stimulé dans la croissance par la
production des feuilles c'est à partir
ce moment là que la réelle dynamique de
croissance racinaire s'amorce
la dynamique
de croissance des sarments prévaut sur
leur nombre il vaut mieux un serment
fort que 5 faibles
mais vous le savez aussi ça puisque en
taille de formation si vous avez un
serment qui fait 2 mètres vous dites
c'est bon si vous avez 5 serments qui
font 30 cm pour tailler à deux yeux pas
vrai
et oui bah c'est le même la même chose
sur votre plante quand elle a 12
sarments et que sur ses 12 sarments il y
en a 8 qui sont petits trop de charges
trop de charges et puis comme elle est
pas capable de se réguler tout seul
puisque l'initiation florale c'est une
chose qui s'est passé l'année d'avant et
bien elle va faire trop de raisin et
elle sera pas capable de faire la
quantité de feuillage suffisant et vous
allez à l'effondrement énergétique de
votre plante moi vous faites de raisin
plus vous en faites moins vous demandez
de raisin plus vous en avez plutôt c'est
plutôt comme ça que ça marche
vous avez pas besoin et compter le poids
des grappes moyens par cep
compter le poids moyen d'une grappe si
vous comptez le poids moyen d'une grappe
de grenache et que vous êtes à je sais
pas moi 300 320 g et que vous vous dites
que
si déjà vous en avez quatre et vous avez
déjà un kilo et demi par 7 qui y arrive
quatre grappes il faut 200
vous préoccupez pas des raisins
préoccupez-vous de la surface fournière
exposée et si vous avez trop de fleurs
faites tomber des fleurs pourquoi mais
pour faire plus de raisin pour faire
plus de de vin pour avoir plus de
résilience parce qu'il faut aussi
fabriquer des racines il faut aussi
avoir suffisamment d'énergie pour avoir
un apex dynamique dans sa croissance
pourquoi parce que plus l'apex est
dynamique plus il envoie avec des
hormones
produite par cet apex de l'énergie dans
le système racinaire qui continue à
croître au fur et à mesure que le sol se
déshydrate c'est fondamental pour la
résistance de vos plantes à la
sécheresse
vos plantes résistent à la sécheresse
que si elles ont une dynamique de
croissance applicable
la dynamique prévaut sur le nombre ça
c'est hyper important c'est un truc à
vous dire c'est adapter la charge à la
vigueur vous êtes gagnante tout le temps
tout le temps tout le temps
et ça un bourgeon près
alors on va revenir un tout petit peu à
l'eau puisque la matière organique c'est
bien connue ça stocke de l'eau et donc
le sol c'est quelque chose que vous
pouvez tenir dans la main c'est un
volume et le volume la mode de terre la
moitié c'est du plein le matériau que
vous avez sol sable limon etc argile et
l'autre moitié c'est du vide et dans ce
vide va circuler de l'eau et de l'air et
vous allez stocker de l'eau dans un
quart du volume total de votre mode de
terre et on sait que finalement la
réserve utile elle est sous la
dépendance de l'activité biologique des
sols
donc ça c'est le grand oubliés de la
grenouille on va dire de la révolution
verte on a appris que la réserve utile
c'est le taux d'argile et de limon
calculer pour un type de sol donné donc
ça vous oubliez d'accord pas de biologie
pas de réserve utile parce que c'est la
biologie du sol qui fabrique la porosité
qui stocke de l'eau et cette porosité
qui stocke de l'eau la moitié de l'eau
va se déplacer vers les plantes par la
force de succion et l'autre moitié de la
réserve utile la plante elle doit le
chercher avec de la mycorhize et donc
quand elle cherche cette deuxième partie
d'eau elle va échanger parce que c'est
de l'eau qui est utile aux êtres vivants
du sol aux amis vos bactéries etc et
donc à un moment donné elle va leur
redonner du sucre de la sève élaborée
pour prendre autre chose donc c'est une
symbiose qui s'établit pour aider la
vigne à passer des caps dans sa
physiologie et dans ces stress et on se
rend compte que c'est très très très
performant
oui peut-être juste pour ajouter que
dans ces filaments mycorhiziens qu'il y
a autour des racines également dans les
filaments des champignons qui
décomposent le bois ils sont entourés
d'une pellicule d'eau une molécule d'eau
qui va représenter comme syndiqué par
les travaux de fortage jusqu'à deux fois
la réserve utile du sol sa multiplie par
deux la capacité qu'un seul à retenir de
l'eau en fait et dans les écosystèmes
forestiers ça pourrait même aller
beaucoup plus loin et dans des
écosystèmes dans lesquels il y a du bois
qui se décompose quand on rajoute du
bois par dessus ou qu'on trogne qu'on
coupe couramment des arbres que chaque
fois qu'on coupe un arbre il perd ses
racines et ses racines se décomposent et
créer de la réserve utile créer donc une
capacité de stocker de l'eau et sur
toute la profondeur des racines de
l'arbre et donc quelquefois sont de très
grandes profondeurs on peut multiplier
par
200 mètres cubes d'eau à l'hectare
stockés chaque fois qu'on augmente de 1%
le taux de matière organique
200 mètres cubes d'eau stockal hectares
chaque fois qu'il y a 1% de matière
organique c'est ce que tu voulais dire
là
en fait tous les tous les agronomes du
monde sont d'accord avec ça en fait vous
avez une relation qui est calculée plus
vous augmentez le taux de matière
organique plus vous augmentez la réserve
utile des sols c'est vrai pour tous les
sols ça de l'argile limon les limons
sont les meilleurs sols du monde mais
globalement
cette proportion quand je passe de 1% de
matière organique où j'ai pas quasi de
capacité de réserve à 2%, je double la
quantité d'eau à chaque fois disponible
et donc cette cette relation là elle est
intéressante parce que c'est le végétal
qui va être décomposé en litière par le
cycle de fertilité organobiologique qui
va vous créer votre réserve utile à nos
infinés et vous stockez l'humus dans le
sol il faudrait que la totalité de nos
vignes et des bilans uniques positifs
voilà ça devrait être le seul critère
validé dans HV par exemple tout le reste
vous jetez à la poubelle ça vaut rien
par contre avoir un sol qui s'enrichit
un humus tous les ans ce serait super et
ce critère là on a du mal à le faire
apparaître on voit que un sol c'est une
des photos qui sont prises sur le même
sol en même temps le sol nu va monter à
36 degrés et le soleil va la sécher
je vais sous la litière donc un petit
peu à côté je suis à 26 degrés donc j'ai
déjà gagné 36 26 10 degrés et quand je
vais à l'ombre du Bosquet je suis à 21
degrés et donc on se rend compte que la
gestion de l'eau elle va être
complètement différente là la biologie
s'arrête je sèche les sols là la
biologie continue et avec des mycories
etc je partage de l'eau je distribue de
l'eau et si j'ai des plantes
des plantes endomicoïdiennes
avec les capacités de capter l'eau
atmosphérique avec les idioblastes mais
il y a d'autres systèmes et ben en fait
je Géry en même temps mon sol en fait
et c'est pour ça qu'on vous a mis une
photo avec du lierre parce que ça c'est
une réhydratation permanente du végétal
dans notre tour du monde des pratiques
viticoles
tombent sur des sur des choses
particulières et ces choses
particulières doivent donner lieu à
observation compréhension ici des arbres
têtards des érables champêtres en
l'occurrence avec lesquels la vie il y a
beaucoup coévolué pour le pour le coup
du lierre et puis une vigne qui approche
la centaine d'années probablement
pourquoi comment dans quelles conditions
rappelons pour mémoire que vous avez de
super bouquins sur le lierre
chez La Hulotte le journal le plus lu
dans les terriers il y a deux fascicules
la hulottes c'est toujours passionnant
passionné riche
informatique sur le lien de numéro pour
nous pour nous expliquer que le lierre a
une centaine de rôles de premier ordre
ici là tout de suite maintenant fixez
l'eau atmosphérique il y en a toujours
toujours
éventuellement fleurir en fin de cycle
éventuellement produire des baies pour
les chauves-souris les oiseaux fleurir
en fin de cycle ça aussi nourrir tous
les pollinisateurs et pas que les
abeilles ni sauvages ni domestiques etc
etc amener des ressources comme toutes
incroyables donc dites-le dites-le avec
des fleurs et dites-le avec des lierre
ou dans des contextes un peu plus aride
et méditerranéens disons-le avec de la
salle c'est pareil
à nouveau ces jeunes vignerons du vivant
à nouveau ces jeunes vignerons du vivant
là c'est pas le jean C17 qu'il faut
regarder ça c'est fait partie du ça fait
partie du d'un accord des polos de des
domaines dans lesquels ils travaillent
là c'est pas encore le cas ils ont pas
encore des contrats définitifs mais ça
ne saurait tarder du métal au végétal et
d'insister de notre de notre point de
vue d'insister sur l'importance de ces
mécanismes agronomiques de cette
écologie vraie comme dirait Marcel
boucher
parce que dans un contexte où on manque
de main d'oeuvre on fuit où il y a une
méfiance sociétale où il y a tout un tas
de dysfonctionnements à régler et que
c'est pratique agronomiques finalement
on parlait je parlais de convergence et
le FEDER elle suscite beaucoup d'intérêt
et probablement des vocations et ça vous
a pas échappé c'est le moment pour nous
de parler des enfants à des arbres vous
regarderez des enfants des arbres.org
inviter les gosses des écoles avec les
parents avec les enseignants avec les
élus avec les sociopro à venir planter
les arbres dans les vignes pour discuter
dialoguer tomber sortir peut-être des
idées reçues et puis les vignerons du
vivant qui existent dans le Médoc qui
existe aussi à Libourne Saint-Emilion
qui existe dans les Pyrénées-Orientales
et qui pourraient continuer comme ça à
cheminer autour des clubs de la vigne
pour 100 ans que nous allons créer
rester connecté à l'actualité les clubs
de la vie de pourcenta sont en cours de
création pour travailler année 1 sur la
génétique ça vous a pas échappé qu'il y
a un peu de taf
et sur le mildiou avec des groupes
dédiés spécifiques du terrain des visios
vous nous les uns les autres pour
avancer traduction en anglais en
espagnol en italien en catalan aussi je
crois que il faudra aussi traduire en
catalogue ça paraît assez important les
racines les bourgeons et la croissance
Marceau 35 secondes puisque finalement
je l'ai déjà dit tu l'as un peu dit ce
qui est intéressant c'est de de se dire
que
normalement une plante comme la vigne
c'est issue d'un pépin et en fait le
fait de faire une racine pivot c'est
absolument un CO2 au fait de germer dans
pépin
à partir du moment où on est sur une
plante qui est bouturée le pivot en fait
c'est quelque chose qui n'existe pas et
c'est quoi le pivot c'est pas forcément
quelque chose qui descend à la verticale
jusqu'au tréfond de la terre le pivot
c'est simplement la primo architecture
du système racinaire c'est ce qui va
construire l'architecture du système
racinaire donc à l'issue de la
germination la plante à l'investit une
grande partie de son énergie sur la
construction d'une racine donc c'est pas
la plante c'est la graine qui qui
mobilise cette énergie c'est pour ça
qu'elle contient beaucoup d'énergie
beaucoup de lipides d'abord il fait le
pivot et là c'est que de la dépense puis
après il fait le côté des dons et en
fait cette histoire de faire de pivot
d'abord c'est de construire une
architecture qui va être pérenne dans le
temps et ça c'est toutes les donne qui
font ça alors qu'en fait ce que l'on a
dans la ville c'est majoritairement des
racines issues d'un bout tirage qui
ressemblerait à quelque chose comme un
système racinaire dit fasciculé qu'on
trouverait sur les graminées par exemple
et ça ça a vraiment rien à voir avec le
système racinaire de la vigne
après cette histoire de pivot est-ce
qu'il y a des racines qui descendent ou
pas ça ça a rien à voir avec le pivot
sur la plupart des arbres on pense pivot
et on pense à une racine qui va
descendre mais non en réalité la racine
elle va mettre en place une architecture
racinaire qui va rester durablement dans
le temps s'il y a 30 cm de sol et vous
30 cm le pivot il fait 90 degrés et puis
il continue à l'horizontale il a pas de
possibilité de perforer il n'y a pas de
potentiel de pouvoir perforation de la
part du système racinaire les racines
qui ont besoin d'air n'empruntent que
les infractuosités du sol
alors ça c'est ça c'est c'est des choses
importantes de la même manière que les
racines n'ont pas de bourgeons la seule
chose qui fait pousser les racines c'est
la croissance de la partie foliaire
alors un petit peu l'énergie en réserve
mais l'énergie en réserve soyons nettes
elle vient d'où de l'énergie produite
par les feuilles donc bien sûr la
croissance racinaire elle est tout le
temps été retrophe quoi c'est il y a pas
elle dépend de la croissance aérienne
elle dépend de la capacité de la plante
à récupérer l'énergie solaire
on peut avoir sur la même génétique vous
voyez un SEO on dit ouais il va être
traçant c'est traçant le S au 4 ben moi
je peux vous dire que dans le Minervois
à plein d'endroit je vois des S au 4
avec des systèmes racinaires qui
descendent vertical
ça dépend du nombre de racines qu'il y a
on voit tout ça c'est assez intéressant
et c'est d'ailleurs un des sujets qu'on
va qu'on va creuser sur la vigne pour
s'entendre on est en train de travailler
avec des pépiniéristes on est en train
de travailler avec avec des viticulteurs
sur cette histoire là de d'essayer de
construire des systèmes racinaires qui
qui pourraient permettre d'améliorer la
résistance et la résilience des plantes
en fait c'est pas tant que la plante
elle reprenne le mieux possible c'est
qu'elle s'installe pour le plus
longtemps possible ça ça nous
intéresserait fortement et ça pourrait
ça pourrait venir il y a une bonne
partie des mortalités et des
problématiques de de faible résistance
à des problèmes climatiques qui
pourraient venir de la manière dont on
bouture les plantes en fonction des
porte-greffes
plantez pour 100 ans alors voilà cette
idée là c'est qu'on a fait un petit il
faut faire un petit état des lieux en
fait de de ce qui se passe c'est un peu
ce qu'on fait là on voit qu'on a des
problèmes on a des problèmes génétiques
on a des problèmes techniques on a des
problèmes économiques on le sait et puis
si on veut planter pour 100 ans il va
falloir qu'on se pose toutes ces
questions là génétiques racines greffe
plantation taille conduite couverture
fertilité minéralité biologie bien sûr
tout tout est là
et c'est cette grande complexité là que
que qu'on aimerait aujourd'hui mettre
qu'on a voulu aujourd'hui mettre en
avant alors quand je dis ça c'est que on
a bien conscience que quand on est dans
un système qu'on comprend pas bon
je pense que ça sert à rien de taper
dessus avec un marteau pour qu'il
fonctionne mieux
il faut essayer de comprendre ce système
là et donc dans tout ce qu'on vous a dit
ce matin j'espère que vous n'avez
entendu aucune recette parce qu'il n'y
en a pas
il n'y a pas de recette il y a que une
manière de comprendre et d'appréhender
l'ensemble de choses l'ensemble des
paramètres et c'est ça l'agroécologie
c'est pas juste on met des couverts
végétaux et il faut absolument que le
seul soit couvert non ça dépend des
considérations ça dépend des conditions
et ça dépend des objectifs
d'abord il faut que vous mettez d'accord
sur votre objectif en relation avec
votre état des lieux il y a des fois il
faudra encore passer par le travail de
sol il y a des fois faudra encore passer
par un recepage il y a des fois faudra
encore passer par enlever les arbres
oui mais il y a pas de recette comprenez
c'est à dire que dans ce qu'on vous dit
il n'y a pas d'absolu
et vous avez à faire votre propre chemin
avec cette complexité là on en est
désolé mais par contre il y a des choses
qui sont fondamentales dans la manière
de fonctionner du vivant et vous pouvez
prendre appui dessus vous pouvez prendre
appui dessus pour construire votre
système vous aurez le vent dans le dos
si vous le faites vous aurez le vent
dans le dos donc c'est un peu ça qu'on a
voulu faire aujourd'hui et vous dire que
dans cette complexité il n'y a pas de
facilité et on est nous simplement un
peu des facilitateurs parce que on
essaye de vous donner une vision globale
et complète c'est pour ça qu'on parle à
quatre
voilà merci beaucoup pour votre
attention
merci beaucoup d'être resté jusqu'au
bout
merci à vous qui êtes nombreux sur
Youtube merci à vous qui êtes nombreux
sur Youtube
et bien il nous reste un peu de temps
pour discuter pour dialoguer pour
écouter vos propositions vos questions
vos suggestions nous allons faire
tourner un micro dans la salle qui
arrive incessamment sous peu comme comme
convenu de nous donnerons la parole à
Olivier Husson et comme convenu
Luc nous avons soif et il paraît qu'on
pourrait goûter ton vin pendant le débat
mais ou peut-être que ça se fait pas et
peut-être qu'il nous entend pas et il y
a-t-il des questions monsieur
oui bonjour merci pour tous ces exposés
vous pouvez laisser la dernière diapo là
oui j'allais l'enlever mais bien sûr
alors il y a le mot rentabilité
économique ou économique qui n'est pas
présent ah oui on a oublié de se trouve
que nous vivons dans un système
contraint en particulier dans le cadre
des jeunes agriculteurs j'en ai un à ma
droite qui va reprendre mon exploitation
et il y a des contraintes absolues de
rendement à l'hectare pour que on puisse
toucher les primes les aides afin que
l'exploitation soit réputée viable donc
avec on sait que si on pouvait accepter
des rendements bien inférieurs on
pourrait faire beaucoup mieux en termes
de biologie d'agroécologie
malheureusement
c'est dans tous les systèmes déclaratifs
de MSA d'imposition de coup du foncier
de s'affaire de tout ce que vous voulez
ça n'existe pas et c'est un frein
absolument énorme à
l'installation réelle de ces pratiques
qui nécessitent même
probablement au début d'accepter des
baisses de rendement alors on va
répondre probablement tous les quatre
merci de préciser cette image a été
construite ce matin pendant le petit déj
donc désolé d'avoir oublié je l'ai dit
tout à l'heure je l'ai dit la
productivité c'est notre ADN
les parcelles qui sont sous indicateurs
de résultats aujourd'hui ont une
productivité importante donc la baisse
de rendement moi je connais pas ça
n'existe plus
la productivité c'est le moteur et c'est
la base de la fertilité donc on n'est
pas en train de dire des trucs avec des
chutes libres des machins il y en a eu
il y en aura encore un peu mais si
possible de moins en moins le temps de
nos associations avec Cora dans
particuliers c'était de mettre ces
fameuses indicateurs de résultats sur la
table et dans ces indicateurs de
résultats
l'économie le bien-être le confort le
temps de travail ce qu'on a regardé
aussi ce qu'on a regardé aussi très
finement ce sont les coûts de production
qui sont totalement exorbitants
donc attention on est bien dans une
logique avec les difficultés d'usage et
du moment qui plus est pour les jeunes
mais les jeunes sont malins intelligents
ils vont faire d'une dextérité
vraisemblable incroyable et sortir de ce
merdier dans lequel parfois les cahiers
des charges nous ont un peu enlisé
n'ayant pas peur de le dire nous n'avons
rien à vous vendre
peut-être qu'il faudra ensemble
travailler
sur un cahier des propositions
de la question cette histoire de
productivité mais
faudrait pas non plus être ingénue quoi
si il pleut pas
il pleut pas on peut pas faire de
miracle non plus quoi donc il va falloir
aussi accepter collectivement cette
transformation qu'elle soit passagère ou
qu'elle soit définitive
donc il y a deux choses là-dedans moi je
pense que depuis le début effectivement
ce qu'on cherche c'est à vous montrer
que la productivité elle se fait pas pas
sur du court terme en fait la
productivité sur du court terme c'est
une productivité qui risque de ruiner
votre votre successeur
et que la productivité est-ce construit
sur le long terme c'est un peu ça le
message qu'on a voulu passer là
notamment au niveau de la taille où je
pense qu'il y a absolument rien de
punitif en tout cas les gens qui
essayent de travailler dans cet axe là
nous disent qu'en fait ils font plutôt
augmenter les rendements plutôt que de
les diminuer
et les gens qui qui arrivent à relancer
une activité biologique un peu
intéressante sur les sols disent la même
chose avec les sols couverts
mais il faut être net sans eau ça
ralentit puisque l'eau c'est le vecteur
quoi et donc là faut être honnête avec
ça et il y a pas il y a pas on n'a pas
de problème avec ça
on essaye de trouver des solutions pour
que l'eau cycle plus rapidement pas
qu'on est accès plus à l'eau alors oui
bien sûr on pourrait décider de stocker
de l'eau à des moments puis arroser quoi
pour faire en sorte que ça pousse mais
bon arroser la vigne sincèrement
cette plante là qui est capable de
pousser là où il y a pas d'eau quoi
merde
c'est quand même compliqué mais
effectivement ça peut marcher si on
arrose la vigne on va pouvoir continuer
à travailler même en plein désert
puisque c'est le cas c'est ce qu'ils
font Chili c'est ce qu'ils font
l'Argentine ce qu'ils font au Mexique
ouais mais bon enfin il y a que il y a
que ça qui peut bloquer en fait il y a
que cette histoire de manque d'eau parce
qu'en fait tout le reste en fait c'est
absolument pas punitif
en fait pour votre productivité on s'est
rendu compte enfin moi tout du moins qui
vient d'un autre monde celui des
céréaliers des éleveurs que actuellement
on a un défaut de gestion des intrants
que l'on apporte dans le vignoble c'est
très très net et plus vous faites du bio
plus c'est mal fait je dirais en plus
parce que on calcule vos intrants sur un
fonctionnement qui serait le même que
une ammonitrate ou de l'urée qui vient
de la synthèse chimique et donc c'est
tous ces débats qu'il va falloir
remettre à neuvre et on sait que quand
les vignobles s'adaptent en fait on voit
pas baisser les productions on les voit
stagner au début et on les voit
augmenter parce que la bonne taille vous
ramène de la productivité le
repositionnement des intrants vous
ramène de la productivité et le couvert
végétal n'a jamais été un vrai problème
dans l'acte de concurrence puisqu'on en
apprend à les gérer en fait réellement
et c'est c'est pour ça que je vous ai
posé la question des protéines c'est à
dire si je mets des acides aminés et que
c'est intégré par la racine ben j'ai
besoin de très peu d'énergie pour le
métabolisme de la plante et elle peut
produire beaucoup plus avec peu d'un
cran si on le fait correctement et après
dans mon travail un petit peu d'agronome
généraliste je vois que les cahiers des
charges c'est un vrai problème parce que
j'ai moi-même codifié quelque chose qui
aujourd'hui m'empêche de progresser et
donc c'est mais c'est vrai pour les
fromages c'est vrai pour plein de choses
et l'innovation elles viennent toujours
dehors quoi qu'il arrive et ça c'est un
mouvement qui va falloir mettre en place
Hervé
oui je vais aussi rajouter ma petite
couche là dessus mais il me semble que
dans cette question de la productivité
qui s'opposerait à l'agroécologie il y a
quelque chose d'une tragédie grecque que
l'on est en train de vivre aujourd'hui
une espèce de lutte entre la lumière et
l'obscurité entre le bien et le mal
entre la vie et la mort et entre Zeus et
Hadès le royaume de l'enfer et que en
fait on sait pas comment s'en sortir
avec ça et on a l'impression qu'on est
dans une espèce de choix du Bien contre
le Mal et là ce qu'on est en train de
vous dire c'est que certes on a ça dans
notre culture c'est peut-être important
mais ce que l'on a aussi c'est
maintenant quatre repères qui vont nous
permettre d'avancer dans la complexité
de ces quatre repères je les recite qui
sont en fait juste que chaque fois que
l'on veut faire quelque chose d'évaluer
sous 4 angles différents le premier
angle c'est celui de plus qui est plus
grand que que la somme des parties
c'est à dire que le tout est plus grand
c'est le tout c'est aussi un élément
d'être tragédie grec mais que d'avoir
plein d'éléments différents fait émerger
de nouvelles caractéristiques dans nos
systèmes et donc de complexifier nos
systèmes pour les rendre plus simples à
gérer c'est de la complexité n'est pas
complète n'est pas compliqué ça va nous
apporter de la simplicité et c'est de
prendre ça comme un théorème de base
dans lequel on pourrait avancer le
deuxième c'est l'unité qui prévaut sur
le conflit c'est à dire de chercher à
chaque fois des formes de symbiose pour
se mettre à faire la guerre de moins en
moins souvent ça veut pas dire qu'on va
tout arrêter du jour au lendemain parce
que on va tout faire péter ce qu'on
arrête tout de suite mais de d'aller
dans cette direction là de l'évaluer
aussi au travers de ce filtre là le
troisième filtre c'est donc le temps
qu'il emporte sur l'espace le temps que
les petites actions qui vont s'accumuler
sont plus efficaces à long terme que les
grandes actions qui vont nous coûter
cher mais qui vont à refaire
régulièrement que le temps l'emporte sur
l'espace et le quatrième point c'est
celui qui a transpiré en permanence dans
tout ce qu'on a essayé de dire parce
qu'on l'inscrit dans une réflexion dans
une expérimentation c'est que la réalité
est plus grande que l'idée et que de là
où on est la réalité pour ce que je vis
moins sur ma parcelle et pas du tout ce
que vous allez devoir vivre vous sur
votre parcelle et que de là on est il
faut toujours faire passer la réalité de
ce que l'on vit avant le le
les idées qu'on peut avoir sur la façon
de faire voilà et ces quatre éléments
ces quatre façons d'envisager notre
évolution sont à notre sens
suffisant pour aller en confiance dans
ces voies là sans remettre constamment
complètement en danger et constamment en
danger notre façon d'être au monde c'est
juste une évolution à assumer et c'est
là le temps du Kéros c'est qu'à partir
d'un moment prend conscience qu'on peut
aller dans cette voie là et on y va et
j'ai très confiance en l'INT elligence
humaine pour que on ne se perde pas dans
ces voilà et que la vie sera belle parce
qu'elle est belle j'ai quelque chose
d'important à vous dire enfin nous avons
quelque chose d'important à vous dire
avec Luc ça veut dire que chers amis qui
êtes sur Youtube en ce moment sur ver de
terre YouTube vous pouvez commencer à
déboucher les bouteilles puisqu'on doit
régler un problème interne vas-y je te
tiens le micro
bon désolé je vais intervenir que pour
des gagnants des plaques
d'immatriculation donc il y a une
personne qui doit partir en urgence qui
est bloquée par une
Skoda immatriculé BF 764
kg et une Citroën alors la Skoda elle
est bleue claire et la partenaire
Peugeot Citroën EA 885pj
et ensuite une dernière Citroën
dc959r immatriculé
RR moi j'ai 26
immatriculé de la Drôme donc si ces
personnes là pour vous déplacer leur
véhicule qui gênent je suis désolé pour
cette ce nouveau tirage de de gagnant
donc voilà et niveau logistique il y a
un petit problème au niveau des
sanitaires on est au courant la mairie
va intervenir donc je suis désolé pour
ce contre-temps mais voilà on le on est
au courant on gère la situation
l'urée l'urée dans les champs voilà il y
a il y a une justice une question ici là
au cinquième rang
oui merci moi je suis victime depuis un
an donc désolé par avance pour la
question idiote j'ai suivi une formation
à exercer et j'avais vraiment une
question par rapport à les bourgeonnages
jusqu'à quel moment je peux hébergeonner
sans sans mettre à mal la réserve de ma
plante et si j'ai raté le moment et
c'est trop tard pour moi est-ce que je
peux imaginer juste couper les
inflorescences ou je sais pas
c'est une bonne question
vous pouvez intervenir à n'importe quel
moment en fait mais il faut imaginer que
si vous avez un sarment qui a passé
trois quatre feuilles étalées
l'investissement si vous l'enlevez est à
perte donc ça veut dire que si vous
n'êtes pas prêt après en gros trois
quatre feuilles étalées c'est uniquement
pour la profil c'est pas pour l'énergie
c'est déjà joué en fait c'est pour ça
qu'il faut intervenir très tôt pour si
on veut vraiment stimuler la dynamique
desserments et l'homogénéité de
croissance des serments sur notre cèpe
ou sur nos bois longs sur nos baguettes
quoi bref il faut intervenir super tôt
donc déjà le faire à la taille parce que
il y a qu'à ce moment là que tu sais la
charge que tu dois laisser et après
venir revalider ça en dédoublant et en
supprimant tous les pampres précocément
c'est à dire avant
avant une fois il est allé pour de vrai
ça c'est des lois il avait fait une
publication sur cette histoire de taille
tardive en disant que c'était encore
tout à fait acceptable jusqu'à jusqu'au
stade en gros
une feuille étale quoi et que après il y
avait une vraie grosse perte énergétique
pour la plante donc ça veut dire que on
doit pouvoir
vraiment intervenir très très fort
jusqu'à une deux feuilles étalées trois
feuilles étalées mais que après la
question quand on va ébourgeonner c'est
probablement plus un résultat
prophylactique qu'on va voir comme
résultat énergétique
enlever les grappes enlever les grappes
c'est la façon la plus
efficace de produire de l'énergie et de
d'optimiser la quantité de réserve alors
ça fait c'est hyper dur à faire
psychologiquement mais si vous avez une
plante qui est un peu faible vous voyez
que vous avez pas énormément de surface
folléaires ou pas suffisamment en fait
le calcul en gros si vous avez un rouge
et que vous voulez faire bien mûrir
votre rouge et qui soit avec des talents
murs faciles à faire fermenter
il faut 2 mètres carrés en gros de
surface folia exposée par kilo de raisin
bah faites le calcul avant des raisons
et si vous intervenez avant des raisons
en faisant tomber vos grappes
le bilan énergétique il est grande
grandement amélioré pour l'année
suivante et c'est pas rien
donc la vendange en vert c'est pas un
truc de des données là ou de ou de
grands domaines c'est vraiment un outil
qui peut être utilisé par tout le monde
et les bourgeonnages c'est la même chose
quoi c'est l'endroit où vous gagnez le
plus d'argent quoi et bourgeonner
sélectionner c'est l'endroit où vous
faites vous faites le plus efficient sur
la productivité et la taille des grappes
et l'homogénéité des grappes et la
maturité des grappes et la profilaxie et
la production de sarment dynamique et la
facilité de taille pour l'année suivante
encore il y en a d'autres en fait c'est
les travaux en verre précoce c'est hyper
important je réponds à ta question je
crois
bonjour en fait on n'a pas parlé non
plus au style des adaptations du cepa
des cépages par rapport à la au climat
parce que nous notre problématique aussi
c'est d'éviter d'avoir des vins avec
trop de trop de sucre et trop d'alcool
alors moi de mon côté je me dis il vaut
mieux avoir un peu plus de raisin du
coup on a plus d'acidité plus de
fraîcheur dans les veines toutes
proportion gardée mais du coup est-ce
que les tous ces anciens cépages ont
enfin deux mois je commence à réentendre
parler le mot Rastel le riverain je suis
allé faire les dégustations sur un
domaine en
terrasse du Larzac là il y a un an et
c'est vrai que c'est vraiment des pistes
intéressantes sur des mais c'est
quasiment pas multiplié par les
pépiniéristes et on arrive à
déséquilibres qui sont qui sont vraiment
intéressants des vins à 11 et demi 12
degrés à des des raisins mûrs
est-ce qu'il y a une réadaptation par
exemple à des des cépages par rapport à
la sécheresse on va dire ou c'est juste
le système de conduite et le élaborosité
du sol qui fait que c'est pas je vais
va résister un peu mieux
la réponse est complexe comme d'habitude
c'est à dire que le lien au sol est et à
l'eau c'est le porte-greffe quand même
d'abord et le porte-greffe il est pas
tout seul puisque 80% de la structure
racinaire se fait par le type de
porosité qu'il y a dans le sol
c'est ce que j'ai essayé d'exprimer tout
à l'heure avec un Socrate qui peut être
traçant et un autre juste à côté qui
peut être tout à fait
ancré profondément
un rubestrice du Lot peut être ancré en
superficie s'il y a une dalle calcaire
il peut pas y aller il peut pas y aller
il peut pas y aller qu'est-ce que vous
voulez dire donc en fait ok il y a le
sol il y a le porte-greffe puis après
elle cépage lui-même on sait qu'il y a
des cépages isohydriques à isohydrique
donc des manières différentes de
fonctionner avec l'environnement et
effectivement on va les piloter
probablement différemment on va on va
avoir des choix on va faire des choix
différents en fonction de ces cépages là
et en fonction des objectifs il y a
plusieurs choses puisque en fait vous
voyez que la viticulture c'est une
recette c'est à dire que avec ce que
avec ce qu'il y a dans le raisin on va
plus ou moins extraire plus ou moins
jouer avec la matière pour faire un vin
qui correspond à ce que l'on a envie de
produire mais il y a aussi ce que la
plante produit naturellement il y a
aussi l'expression de ce qui se passe
dans le dans le climat à ce moment là
quoi donc si une année il fait super
chaud il fait super sec et que vous
cherchez à exprimer un vin avec
beaucoup de finesse de subtilité et de
et de buvabilité ça veut dire que vous
vous contrez complètement la manière
dont le vin et doit être construit en
fait pour cette année-là vous enlevez
l'effet misésymes c'est un choix et ça
ça s'entend mais bon voilà ça reste ça
reste toujours une histoire un peu un
peu complexe
remettre un peu plus de 500 ou du mortel
ou du riverain que
moi je trouve ça super j'ai goûté
quelques fois ça moi j'ai Thierry
Navarre notamment je trouve que c'est
intéressant comme ces pages et ça veut
dire que on peut ressortir
des cépages qui mûrissaient pas avant et
qui vont se mettre à mûrir maintenant
parce qu'on a des des fortes dynamiques
et des changements climatiques qui font
qu'on va arriver à les faire mûrir je me
dis pourquoi pas mais bon ça reste quand
même que juste décalé un peu un peu un
peu l'histoire donc
et ça reste des pépins qui ont germé il
y a très très longtemps
oui ben c'est une des solutions avec
d'ailleurs les cépages résistants qui
sont une aussi des solutions enfin je
pense qu'il faut il faut juste pas
mettre toutes les cordes enfin avoir
plusieurs cordes quoi et pas être
pas tous se lancer dans la même histoire
si on veut arriver à avoir un peu de
résilience faites de la complexité la
réponse n'est pas dans le choix d'une
technique plutôt qu'une autre mais
d'essayer de d'avoir plein de curseurs
différents sur lequel bouger soit
individuellement au niveau de la
parcelle au niveau de d'un vignoble ou
au niveau de tout un groupe qui
réfléchirait ensemble à la façon de
faire mais on ressent aussi que toute
cette différentes façons si on veut
commencer expérimenter plein de nouveaux
cépages il va falloir que qu'on bosse
juste ensemble quoi expérimenter des
choses les uns et témoigner de nos
réussites comme de nos échecs pour
avancer ensemble vers la création de de
ce nouveau vignoble voyez sur
l'agronomie c'est drôle parce qu'on a si
on décide de par exemple de de
faire de l'enerbement avec un 33309 dans
un sol qui est un peu séchant ça va être
compliqué ça va être compliqué parce que
peut-être qu'il s'est ça dépend comment
se sont construits les racines donc si
vous regardez pas où sont les racines
vous courez à l'échec
et alors que peut-être si vous voulez
tout d'un coup vous dire ben moi ce que
j'aimerais c'est avoir
un sol avec des couverts végétaux malgré
la sécheresse ah et bien dans ce cas là
vous allez choisir votre porte-greffe ce
sera probablement pas cette fois-ci le
33009 ou le S au 4 que vous avez choisi
mais vous allez peut-être ressortir du
sac le rupestre du lot qui va vous
permettre avec son excès de vigueur
habituel sur les sols travaillés d'avoir
un équilibre parfait sur des sols en RB
vous me suivez en fait on a tout un tas
d'outils à piloter et des curseurs à
décaler quoi
ce que ce qu'on savait il faut le
remettre en jeu quoi parce qu'en fait
c'est plus
c'est des nouveaux paramètres à faire à
faire rentrer en jeu on sait que par
exemple si on plante plusieurs cépages
dans la même parcelle ils ont tendance à
changer leur moment de maturité quoi
alors ça c'est quand même complètement
dingue je sais pas pourquoi mais il y a
quelque chose d'un peu particulier il y
a des gens qui s'amusent à planter 10-15
cépages dans la même parcelle et ils
disent qu'en fait bon gloss grosso modo
il y a toujours un peu les tardifs et
les précoces mais que grosso modo les
tardifs sont plus précoces et les
précoces sont plus tardif quoi étonnant
je sais pas dire expliquer pourquoi ou
je sais même pas si c'est la véracité de
ces propos là mais je fais confiance aux
viticulteurs quand même qui me le disent
une question derrière bonjour Marc Moren
je suis ingénieur à l'inrae je voulais
avoir votre avis et peut-être vos
retours d'expérience sur une pratique
qu'on voit un petit peu se développer
qui est le pâturage d'animaux d'élevage
dans les vignes est-ce que d'après vous
c'est apte à améliorer le les cycles et
la fécondité des sols
alors c'est comme tout
ça dépend
le surpatural c'est pas bon donc laisser
advitameternam des moutons en train de
pâturer une prairie qui est déjà hyper
maigre et qui va finir par faire pousser
des petites fétusques ou du pâturage je
suis pas sûr que ce soit la bonne idée
mais l'animal il a ceci d'intéressant
que il va
stimuler l'activité biologique en fait
c'est ça qui est intéressant dans le
monde animal si on doit réfléchir
l'animal on doit le réfléchir non pas
comme un outil de fertilisation dans le
système mais plutôt comme un outil de
stimulation de l'activité biologique
c'est une espèce d'usine servait vous
faites la même chose quand vous faites
un extrait fermenté vous faites un thé
de compost oxygéné au lieu de le faire
dans un animal vous le faites dans une
cuve bon l'animal il est bien fait pour
et si vous mettez des vaches vous avez
le meilleur
qui peut se passer de la production de
de
biodiversité au niveau microbienne donc
ok ça intéressant le truc c'est que
c'est souvent c'est très compliqué parce
que c'est pas compatible avec une
culture pérenne comme la vigne et dans
ça veut dire qu'il faut avoir la
possibilité non seulement de faire
passer les moutons ou les vaches à un
moment donné mais surtout de les sortir
et de les mettre ailleurs pour un autre
moment quoi et donc on vient à des trucs
un peu fou qui fait que en fait on est
obligé de d'avoir autre chose que des
vignes donc des pâturages pour arriver à
faire en sorte que ça puisse marcher un
peu dans les vignes quoi donc c'est
complexe comme question c'est ça en fait
on a le spécialiste ici avec Mathieu
Bessières qui travaille là-dessus le
pâturage tournant et dynamique ça veut
dire que en gros un animal qui pâturent
il ne peut pas prendre l'herbe plus
d'une fois en suivant donc ça veut dire
qu'en permanence vous changez de place à
vos animaux dans les rangs de vigne etc
etc et donc
on a des livres extraordinaires qui ont
été produits notamment par André voisin
sur lesquels on travaille productivité
de l'herbe et dynamique des herbages
c'est les deux grands fondamentaux de la
fertilité et de la compréhension de ces
systèmes de culture et en fait l'animal
ce que moi je vois c'est que ça vous
oblige à devenir éleveur et globalement
dans la vigne c'est contraignant
donc là aussi c'est beaucoup plus
souvent
piétiné en période humide parce que
c'est à l'automne hiver qui pleut et
souvent c'est trop rasé et
contre-productif leur malgré l'avantage
du microbiote etc de l'urée et tout ce
qu'on voudra aller une fois sur deux
c'est pâturages là ou ces animaux-là
dans les vignobles on peut se poser des
grosses questions donc on ne commence
pas par ça parce que l'élevage c'est un
projet qui vient par dessus je dirais
celui de la vigne et on a plus intérêt à
travailler d'abord l'organisation des
entrants des pratiques etc la vigne et
ensuite quand vous êtes prêts vous
pouvez introduire des animaux mais d'en
faire un atout pour la vigne c'est
souvent l'inverse qui va se produire
ok merci on va en rester là pour
l'instant on est ensemble toute la
journée on a du temps autour du buffet
on ne va pas s'arrêter tout de suite
puisque on vous a promis on vous a
promis quelqu'un d'important de sérieux
qui va remettre un peu d'ordre dans tout
ça qui est Olivier Husson que je vois
pas mais il paraît qu'il est par là dans
une ligne dans une ligne voilà on peut
l'applaudir bien fort merci beaucoup
Olivier qui adore l'impro qui qui adore
être pro qui va nous parler qui va nous
parler un petit peu qui va nous donner
son son impression son sentiment son
avis on n'est pas là pour faire un
résumé on n'est pas là pour faire un
condensé on n'est pas là pour faire et
quoi que ce soit de ce type là on avait
besoin on avait besoin du regard du
regard des uns des regards des autres du
regard d'Olivier en particulier qui nous
amène beaucoup à qui on a confié les
clés de la journée de demain et on
espère que que vous serez parmi nous
même s'il y a quelques petites
modifications mais mais pas importante
au programme Olivier les micros sont
ouverts ça va pas être facile de faire
une synthèse surtout à l'heure où on t'a
pas demandé une synthèse on t'a demandé
ton impression surtout ça va pas être
facile de garder l'attention quand on
entend le bruit des glaçons on va on va
essayer quand même
donc moi j'ai été biberonné à Lucien
Séguy donc quand je vois l'état des
lieux je pense diagnostic
quand on voit l'état des lieux qui a eu
là avec les 28 problèmes Lucia appelait
ça une autopsie
donc
moi je on est plutôt à voir
pas le passé on hérite de ça c'était une
vision de l'agronomie avec les
connaissances qui avaient elle a eu ses
intérêts il a eu ses apports elle a ses
problèmes
on essaie de voir ce qui va se passer
derrière ce qu'on va pouvoir en faire
donc quand on fait un diagnostic nous
c'est regarder comment on va pouvoir
faire évoluer le système dans un sens
qui nous intéresse de l'améliorer
après on a vu que toute la complexité
qui avait là-dedans c'est que il va
falloir se baser sur des connaissances
alors certaines sont anciennes le
pâturage tournant dynamique la violette
électronique qu'on pourra voir demain
même la bioénergétique de de Albert
stranger un prix Nobel de physiologie
donc qui était ça date des années 60 on
a entendu le mot énergie très très
souvent ça va être et une des grandes
clés dans dans la complexité qu'on doit
faire face pour faire pour améliorer nos
systèmes mais il va falloir quand même
arriver à trouver des grandes lignes des
grandes clés pour se guider un peu des
des
fils rouges des choses à suivre des
choses des processus fondamentaux sur
lesquels on peut s'appuyer qu'on qu'on
savent qu'ils sont fiables et il y a ce
côté énergétique et qui qui est
fondamental il y a une chose qui est
claire qui est nette c'est que pour
entretenir une structure de sol qui va
permettre d'augmenter la réserve en eau
pour nourrir des micro-organismes qui
vont faire cette structure qui vont
produire des molécules qui vont nous
intéresser des antibiotiques naturels
des acides aminés bah il va falloir de
l'énergie et il y a une chose qui est
certaine c'est toute l'énergie du
système elle est apportée par la
photosynthèse c'est de l'énergie solaire
transformée en sucre donc il y a un
principe clé fondamental c'est que
il faut une grosse productivité pour
pouvoir faire tourner nos systèmes après
c'est des histoires d'équilibre il va
falloir pas tout exporter il va falloir
laisser ce qu'il faut pour faire tourner
le système et puis ce qu'on veut en
sortir nous et ça va être beaucoup
beaucoup des compromis voilà donc il
faut des connaissances et ça elles
augmentent même si on sait qu'on a
encore énormément de choses à apprendre
il y a beaucoup d'interactions c'est
c'est des systèmes ça fonctionne
c'est c'est ensemble ça va faire plus de
choses il y a des notions de seuil on en
a pas trop entendu parler mais en
particulier quand on disait l'espace et
le temps et Ben et ben on peut jouer
l'un sur l'autre c'est à dire qu'on peut
quand on n'a pas assez de matières
organiques pour pour faire fonctionner
comme il faut le système sur toute la
surface et bon on va la concentrer
et puis ça va fonctionner comme il faut
sur ces endroits là et après on va
s'étendre donc on joue sur l'espace et
le temps à la fois mais il y a ces
notion de seuil à passer dans la dans la
régénération on a des systèmes qui ont
qui ont un peu qui ont vidé les soldes
de leur énergie qui ont vidé les
réserves quand on a plus de réserve et
ben c'est quand on comme une batterie
vide on a plus de résilience on est plus
sensible au changement donc on doit
on est sur le fil du rasoir en
permanence donc il faut reconstituer ses
réserves et pour reconstituer ses
réserves tous les niveaux c'est de
l'énergie de la photosynthèse et après
ben les systèmes conventionnels on avait
de l'énergie de la photosynthèse pas
cher c'est-à-dire l'énergie de la
photosynthèse dit à 100 ou 200 millions
d'années c'est l'énergie du pétrole donc
on a essayé de refaire de la structure
avec de l'énergie fossile qui vient de
la photosynthèse
mais il y a pas un outil métallique
animé ou pas qui fera la microporosité
que fera qui est nécessaire et que fait
cette activité biologique donc c'est
bien plus efficace de nourrir des
micro-organismes de la macrophone par
les produits de la photosynthèse
donc ça c'est un principe les
fondamental sur laquelle je pense on
peut baser toutes nos tentatives de
reconstruction du système
voilà après bon les histoires de redox
et c'est de l'énergie c'est pareil c'est
une manière de le mesurer c'est une
manière de se guider mais le fondamental
c'est ça c'est que toute l'énergie du
système bien de la photosynthèse et il y
a des réseaux extrêmement complexes pour
utiliser cette énergie derrière de la
meilleure manière il y a des notions de
seuil il y a des notion de cercle
vicieux ou au contraire de cercle
vertueux qui vont permettre d'améliorer
les choses et quand on passe certains
seuils de régénération tout s'améliore
ça devient beaucoup plus facile les
plantes sont moins sensibles sont moins
attaquées donc dépenses moins d'énergie
pour se protéger donc font plus de
feuilles donc font plus de photosynthèse
récupère plus d'énergie donc on arrive à
reconstruire et
on est un peu dans une période où on se
dit c'est inquiétant
enfin il y aura toujours ce problème de
l'eau effectivement pour faire de la
photosynthèse il y a besoin d'un minimum
d'eau mais si on a suffisamment de
photosynthèse on refait de la structure
on refait de la réserve utile on refait
des pluies on baisse les températures
donc
c'est inquiétant mais on a la capacité
on a les connaissances pour pour
régénérer ces sols et le climat avec et
donc
on peut être optimiste sur ce que la
nature nous permet de faire si on
l'utilise comme il faut mais il va
falloir aller assez vite pour pas se
faire déborder parce que c'est des
systèmes qui qui s'accélèrent en fait
super merci merci beaucoup Olivier on va
on va presque conclure je vais quand
même demander ne bougez pas ne bougez
pas je vais demander à Luc Luc Luc et en
famille donc désolé je connais pas le
nom de ta jeune fille donc je vais vous
demander de venir tous les deux s'il
vous plaît en attendant en attendant
vous l'avez vu c'était la journée des
cadeaux féconds
puisque cette fécondité donc sans plus
tarder j'ai un objet et la question a
été posée j'ai un objet incroyable riche
venez tous les deux s'il vous plaît avec
ta fille que dont je connais pas le
prénom de Pauline pauline est attendu
sur la scène puisque comme il y a des
cadeaux pour tout le monde et ses
cadeaux celui-là c'est peut-être le plus
précieux la question était posée avec
toutes les difficultés et puis Mathieu
sera dans un des groupes cet après-midi
nous tous celui-là c'est un des plus
précieux donc je vais l'offrir à Olivier
Olivier parce qu'il a besoin de
recharger ses batteries aussi il a
besoin d'être là demain etc donc ça
c'est une puisqu'on a parlé de la
fécondité des animaux
dans l'indexation
nos écosystèmes ont évolué avec les
herbivores donc qui passe de temps en
temps à des conditions bien précises
donc c'est une boule c'est une boule de
bouse
c'est une boule de bouse et oui parce
que Olivier Olivier il a fait la gros
mais il a fait les 400 coups et voir
pire voire plus si affinités donc
officiellement Olivier je te remets
cette boule de bouse parce que parce que
c'est pour la fécondité il est important
nous avons produit avec ver de terre et
tous les collègues il y a quelques temps
les étages généreux de la bouse que je
vous invite à regarder les états
généraux de la bouse sont en ligne sont
allés bien au-delà bien au-delà de nos
espérances voilà donc je vais être
obligé de prendre la parole merde ça
c'est je pensais pas coupez-lui le micro
je vais reprendre dans une film que
j'aime beaucoup qui est mon nom et
personne donnant il y a une histoire qui
est racontée où c'est un petit oisillon
en hiver qui tombe il y a de la neige
partout et le loisillon tombent du nid
et se retrouve dans la neige au froid et
là
et puis
là il y a une grosse vache qui arrive et
qui lève la queue illumine une grosse
bouse bien chaude
et puis
il y a loisillon qui sort qui est
contente
et puis derrière il y a un renard qui
arrive qui prend l'oisillon qui le
nettoie et
et voilà il y a deux moralité à cette
histoire
la première c'est ce qui vous met dans
la merde ne le font pas toujours pour
votre mal
et ceux qui vous en sortent ne le font
pas toujours pour votre bien
la deuxième moralité c'est quand tu es
dans la merde tu es toi
merci beaucoup on savait que tu t'en
sortirais
pour Luc pour Luc qui pour Luc qui est à
la manœuvre et vous l'avez compris dans
toutes les manœuvres y compris les
recadrages des bagnoles sur le parking
mais aussi du travail et d'une grande
finesse pour Luc évidemment un bouquet
d'immortel merci ça me paraissait
nécessaire et évital et puis pour
Pauline qui prend la suite
et oui puisque Pauline s'installe
Pauline a la pêche d'or et c'est très
rare d'avoir une bêche d'or à son âge on
a félicite on l'applaudit bien fort
parce que c'est la pêche dehors après le
C14 d'or nous avons la pêche d'or et
avec celle-ci on peut faire un travail
tout à fait incroyable
je crois que ça va aller pour ce matin
je sais pas pour vous pour vous ça
commence à faire n'est ce pas il est
temps d'aller recharger les batteries
bon appétit Luc a des choses importantes
à nous dire on se retrouve à 14h30
pétantes précise ici même Luc non
j'allais juste conclure à dire il y a
une mise en réserve à faire donc je vous
invite à aller vers le buffet et de
profiter de tout de toute cette grosse
matinée pour bien
bien vous remplir la panse et bon
appétit à tous bon appétit merci Luc
