DIRECT -2 - Festival du Non-Labour et Semis-Direct

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (11 sept. 2019) - - Durée : 135 minutes

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Annexes

Transcriptions

visible je m'excuse je vais vous donner

directement la conclusion cds suivie par
celle où j'ai regardé avec des passages
de d'outils type vibro vibro des
chômeurs ou herse rotative qui ont été
faits en fin d'hiver au printemps
l'efficacité de destruction d'adventices
on sent trahie profond et sans
glyphosate
il ya pas mal de décote qui crèvent

Afficher la suite

plutôt bien 1 comme du colza du les

troncs du séneçon par contre il ya
quelques décote qui résiste un peu plus
comme du géranium le gaillet aussi bon
un système racinaire sans doute un petit
peu plus performant et le gros souci
c'est tout ce qui est à gauche
les graminées week sur les graminées on
a d efficacité qui peuvent aller de 0 à
100% mais il ya quand même pas mal de
situations ont détruit que la moitié ou
deux tiers des graminées et donc du coup
on ne sait pas faire du non labour de
manière très satisfaisante si on
approfondit un peu les résultats sur du
donc là on est uniquement sur dur et
gras qui était entre une et trois
feuilles les plaintes à l'âge donc il ya
une fourchette de stade un petit peu
large quand même mais bon voilà on va
quand même de deux feuilles à plainte
âge donc des plantes pas très âgé vous
avez ici des situations labour et donc
c'est des reprises de labour qui était
pas propre qui été reverdis là vous avez
plutôt des bonnes efficacité là et là et
en non labour c'est comme différent vous
êtes ici sur une situation où on a une
sur le jour du passage et les quatre
jours suivants une somme de
précipitation - e tp de -3 à -1 5 mm en
gros y'a pas plus et il ya eu un
millimètre de tp par jour c'est ce qu'on
a par exemple en février 1 mm la route
peut être sèche parce qu'il peut êre du
vent il peut on peut avoir l'impression
c'est sec mais le problème c'est que
quand on vient à noeux touffe de
graminées avec des la terre autour des
racines pour sécher ça on n'y arrive pas
donc en situation non labour et ça
marche beaucoup mieux sur un labour
parce qu'un labour est finalement
relativement dénivelé et en fait quand
vous remettez râle terrain plat et une
action d'enfouissement des adventices
qui est assez importante
par contre il ya eu quelques
observations qui ont été faites plus
car avant du maïs ou du chanvre donc là
on est plutôt sur la deuxième quinzaine
d'avril 1/2 avril à fin avril
on a moins 20 mm de tp sur sur cinq
jours donc ça veut dire c'est à dire 4
mm par jour donc là ça devient déjà plus
ses champs et là déjà ça marche beaucoup
mieux
donc en fait il ya vraiment un lien à
faire avec le climat est donc la culture
qui va suivre a un impact énorme on
n'aura pas la même problématique avant
un soja ou avait une marche de printemps
vous voyez la difficulté est fatale que
je l'analyse c'est que s'en enfuir les
mauvaises herbes une fois qu'elles sont
un peu développés notamment des
graminées ce qui peut être le cas
derrière un couvert il nous faut un
temps ses champs ce temps ses chants
l'aura pas tout le temps pas tous les
printemps et avant certaines cultures on
l'aura jamais et donc il faut trouver
des alternatives
donc c'est le labour des techniques type
désherbage électrique ou essayer
d'aménager les périodes de travail du
sol superficiel pour réussir à avoir une
action ces chants dont par exemple pour
être tout à fait transparent dans nos
essais actuels on a des parcelles n'y a
pas de couverts il ya des parcelles il
ya découvert qu'on va détruire en
novembre ça donnera ce que ça donnera
avec un travail plus ou moins profond et
il ya des parcelles qu'on a semé des la
motion et qu'on va détruire fin
septembre le couvert va pas être très
développé parce que ça pousse pas la sas
crève de soif et mais tant pis
l'objectif phase expérimentale c'est
d'essayer de détruire tôt pendant que le
temps est encore ces champs parce que
passé le 15 octobre
on sait que les le tp va vite baissés et
qu'on y arrivera plus il ya un travail
très intéressant de l'inra cas montré
que découvert ce métaux et détruit tôt
par exemple ce met fin juillet et
détruit au 1er octobre sont beaucoup
plus efficaces pour limiter les fuites
de nitrates que un couvert qui va être
semé à la mi-septembre ou début
septembre comme ça se fait beaucoup dans
certaines régions notamment celle où on
est et qui vont être détruits au 15
novembre c'est à dire que même si donc
en fait il faut aussi je pense que c'est
un bon argument peut-être pour faire
évoluer la directive nitrates
sera peut-être pas le meilleur moyen de
préserver la qualité des sols de faire
un maximum de matière organique
mais là encore si par malheur le
glyphosate est interdite bah c'est moi
je veux qu'on travaille là dessus pour
essayer de trouver des alternatives
je vois que certains d'entre vous ça les
fait pas rire mais voilà il faut qu'on
essaye de trouver des solutions
voilà l'idéal c'est aussi d'avoir un
couvert propre et si on voit arriver fin
septembre que le couvert semble bien
vouloir se développer et qu'il est
propre
pas dans ces situations là on aura
intérêt de le garder le plus longtemps
possible bien évidemment mais si on se
rend compte qu'il est un peu clair que
il a pas l'air de vouloir pousser et
qu'il ya plein de graminées dedans et
qu'on se doute qu'on va aller faire une
convergent vers une impasse bien
évidemment là peut-être qu'il faudra
demain s'adapter et faire autre chose
donc je pense que voilà c'est des pistes
voilà c'est ça a des conséquences
mais voilà c'est un élément important
juste un mot sur le désherbage
électrique voilà on a déjà réalisé deux
essais sur cette technique avec le
matériel d'assaut
donc c'était sur la station de
saint-hilaire en wav dans la meuse bon
globalement on a tout à apprendre de
cette technique
l'humidité du sol semble avoir un impact
assez importants sur l'efficacité
on observe également que l'efficacité
est meilleure dans les passages de roues
donc là par exemple cette année on va
essayer de travailler sur le roulage en
se disant tiens à ce qu'on pourrait pas
améliorer l'efficacité
on voit que les couverts sont plus ou
moins où les adventices plus ou moins
sensibles à cette technique
donc je pense qu'il faut qu'on se
l'approprient bien évidemment elle
risque d'être beaucoup plus coûteuse que
ce qu'on connaît aujourd'hui
mais voilà il faut la regarder comme une
alternative possible sans voix en
essayant de faire un état des lieux
avec sans doute des points forts et sans
doute des points faibles
voilà si vous êtes pardon alors il ya eu
notre présidente anne claire vial qui a
été auditionné
donc c'était mi juillet à l'assemblée
nationale donc oui on a essayé de faire
passer des messages après bon vous
connaissez le contexte c'est c'est
compliqué mais effectivement on essaye
de diffuser ses connaissances là nous
parmi d'autres parce que il ya
énormément de gens qui sont auditionnés
c'est assez impressionnant voilà donc
bon après le dénouement je ne le connais
pas plus que vous voilà si vous êtes
intéressés on a écrit un article de huit
pages dans la revue perspectives
agricoles et vous pouvez le retrouver
gratuitement sur internet donc vous
retrouver un peu plus de résultats
détaillés et puis d'ailleurs j'ai vu
hier que ça a été relayée sur le site
agriculture de conservation donc merci a
toi frédéric voilà on est en train de
finaliser une enquête avec les autres
instituts on a énormément de réponses où
on était déjà plus de 6000 réponse il ya
quelques jours donc une enquête sur vos
pratiques et votre avis et donc donc
merci à tous ceux qui ont pu répondre à
cette enquête on vous a promis qu'on
vous renverrai les résultats voilà merci
pour votre attention
merci merci jérôme on a quelques minutes
pour quelques questions ou remarques
oui
une petite question par bord une
solution qui a été apportée les couvert
permanent
comment gérer les couverts permanence en
glyphosate du coup alors on a eu cinq
essais cinq essais en 2018 et 2019
enfin pour le blé 2018 ou 2019 dans ce
qu'on avait testé il y avait du
glyphosate à petite dose mais bon ça
voilà c'est une pratique connue
on a testé du broyage et du travail du
sol superficiel
le broyage
ça a été globalement un échec dans des
parcelles salle c'est à dire que la
flore qui était présente dans le couvert
quand il est s'était pas parfaitement
propre est reparti de plus belle et au
mois de juin le blé était versé
tellement il y avait de vantis enfin
sachant qu'on n'avait pas désherber bon
parce que sinon ça aurait été facile
trop facile entre guillemets donc le
broyage ne me semble pas une solution
réaliste si le couvert et salle parce
que la plupart des adventices ne vont
pas mourir et vont repiquer dans le blé
donc voilà à moins qu'il s'agisse de
quelques repousses de colza qu'on
pourrait éventuellement faire avec un
herbicide blé mais dès que ça va être un
salissement un peu plus compliqué je
pense à des graminées notamment le
broyage ses excuses là où on est une
très bonne surprise
c'est avec le travail superficiel on a
utilisé notamment du cema bator
l'objectif c'était de scalper toute la
largeur du sol d'avoir un outil qui ne
pourront pas dans les résidus ce qui
n'aurait pas été le cas avec des dents
et des pattes d'oie donc on est
actuellement en train de retravailler
dans la meuse avec des outils à disques
pour essayer de retranscrire parce que
leurs hôtes amateurs c'est pas non plus
une pratique un outil très répandu en
tout cas il est très long et assez
coûteux mais on essaye de réappliquer
avec des outils plus moderne entre
guillemets ce qu'on a fait avec du jota
batteur et leur tabac tort là où j'ai
été très agréablement surpris ca de
niveau 1 dans des essais où il y avait
des repousses de colza
ça a tout détruit ou quasiment détruites
tout les repousse en coupant le pivot
donc ça plutôt une bonne surprise
voilà mieux d'ailleurs que le glyphosate
parce qu'avec des doses réduites quand
vous avez des colzas un peu développés
parfois ça crève pas très bien alors
bien évidemment
après ça se gère autrement les poussins
d'accord mais voilà c'est donc
retardateur plutôt bien pour ça les
couvert permanent que ce soit du trèfle
blanc ou de la luzerne sont capables de
repousser après le passage d'outils ça
je n'avais pas forcément bien intuit et
au départ
à vrai dire et j'ai extrait à labège des
plantes de luzerne notamment parce que
je ne savais pas trop dire si j'étais le
haut le collet de la plante qui
repartent et où le pivot
en fait c'est le pivot le pivot repart
et au lieu d'avoir une grosse tige avec
un un gros pivot vous avez en fait plein
de petites tiges qui refont une touffe
quoi ce qui est un peu la même chose
quand même pour des pissenlits j'ai vu
la même chose avec des pissenlits
vous avez beau l'écouté ça repart et
pour du et donc on a travaillé dans
certains cas avec un ou deux passages
c'est qu'on pourrait se dire si c'est
pas trop sale jeu fait qu'un passage au
smic du blé et ça permet de calmer le
couvert mécaniquement
ça permet de casser quelques adventices
si elles sont pas trop dur à détruire et
par contre s'il y avait une flore plus
complexe a par exemple des graminées un
peu talent et sa peau est de faire deux
passages assez précoce chez pas de 10 15
jours avant le semis de blé suivi d'un
deuxième pour éventuellement se donner
plus de possibilités dessécher la flore
adventice voilà donc voilà un peu
comment on a travaillé sur ces couvert
permanent et ça donne quelques
perspectives
d'ailleurs sa pratique un peu en
agriculture biologique pas très rarement
ce qui est couvert permanent en bio
c'est quand même très risqué mais c'est
des gens qui vont des fois par exemple
carrément semer les rotatives ce mois un
très classique et puis finalement après
il faut avoir une céréale qui sait se
battre parce que là lui le couvert va
être très compétitifs
ok
alors effectivement le sur des vivaces
c'est un gros souci est sûre autant sur
des chats des certaines vivent asticote
il ya quand même des herbicides culture
donc il y aura des leviers effectivement
pour le chiendent
c'est sans doute un gros souci il ya eu
des travaux on avait fait des essais ça
doit être dans le val d'oise dans une
ferme en culture biologique avec des
techniques d'extirpation avec des
d'espèces de deux pattes d'oie pour ou
d'aider des outils adam pour les
extirper voir des outils comme le griffe
aux much soyez pour essayer de
travailler le sol et de laisser leur
isolement surface celle des seychelles
ça marchait un peu mais c'est quand même
très compliqué et très dépendants du
climat mais tout à fait effectivement la
gestion des vivaces actuellement on est
sûr on veut dire à une situation assez
maîtrisé mais effet on peut imaginer que
sarsar dérive est tout à fait ok faire
le débat parce que là on attaque des
questions sur lesquelles on est d'accord
et c'est pas la peine qu'on s'excite sur
des points sur lesquels on est d'accord
on va encore remercier gironde parce que
c'est vraiment du super boulot tu es le
bienvenu ici et ailleurs sans que tu
veux alors on va faire un petit une
petite sortie avant de
reprendre ici on va aller voir le
simulateur de pluie donc comme il
faisait 10 on peut faire pleuvoir donc
et c'est quand même une grande wells et
donc on va prendre dix minutes pour le
faire
et puis après on va revenir ici comme ça
on va pouvoir aussi se brasser
donc on va s'installer tranquillement ou
plutôt rapidement
oui
et
si vous voulez rentrer fait rentrer ceux
qui sont derrière
voilà on va redémarrer
donc on va voir quelques quelques
petites conférences pour redémarrer un
petit peu nos sessions un peu plus
technique donc comme ça ça nous permet
de tourner donc quand on va te donner
dix minutes sur sur hbo sera gris ok
c'est à toi un des deux
oui bonjour à vous donc rafael jeudi je
suis là pour représenter comme vous
l'aurez compris bourse agri je fais une
intervention qui va durer une dizaine de
minutes dans l'idée donc c'est une
présentation qu'on utilise depuis un an
maintenant c'est la présentation qui
nous a servi au sommet de l'élevage pour
présenter notre outil
donc voilà je vais faire qu'on si on va
passer rapidement sur certaines slide
pour pour respecter le temps imparti
voilà l'idée donc tout d'abord de quoi
s'agit-il et qui sommes nous c'est un
projet qui a mis trois ans et puis qui
s'est échelonné sur quatre ans de
travail dans une confidentialité totale
pour monter ce projet qui sommes nous
donc c'est les établissements jeudi pour
ceux qui nous connaissent pas on est un
négoce familiale qui est situé donc dans
l'allier à côté de saint pourçain sur
sioule
voilà on est un négoce de plus de 100
fin presque cent ans
je suis la cinquième génération et dans
notre modèle vous allez comprendre qu'il
fallait qu'on évolue et qu'on passe par
le digital voilà l'entreprise est située
donc dans l'allier on intervient sur le
cher la nièvre le puy-de-dôme la creuse
un petit peu l'indre ont fait de la prod
la collecte du carburant et ça c'est les
ganaches de mon père et moi même voilà
comment est né le projet en fait en 2015
au cours d'un petit déjeuner avec mon
père on s'est rendu compte que le
constat de notre métier de négoce
faisait peur que notre métier c'était
d'acheter de la céréale pour la revendre
qu'on n'avait pas inventé la poudre
qu'on avait des grosses installations
qui coûtait cher et que l'on permettait
pas aux agriculteurs de développer
suffisamment de marge pour s'en sortir
sur du direct voilà le constat il est le
suivant c'est que notre métier c'est
d'acheter et de vendre et que le métier
a fortement évolué ces chiffres vous les
connaissez tous mais quand on les
utilise devant la presse notamment pour
le sommet de l'élevage comme
j'expliquais c'est des chiffres qui sont
éloquents il y avait 6,3 millions
d'agriculteurs dans les années 60
ces agriculteurs avaient l'habitude de
passer par des coopératives ou des
négoces les chiffres sont facilement
trouvables par l'insee pour les
coopératives pour les négoces un peu
moins en 1960 il y avait 5717
coopérative est à peu près 1500 négoce
on va dire mille deux mille cinq cents
c'est négoce lab il avait l'habitude de
revendre en passant par des courtiers
traditionnel à des fabricants d'aliments
du bétail des meuniers des industriels
voilà ça c'est dans les années 60 en
2018 quand on avoue monter ce projet on
s'est rendu compte que les agriculteurs
comme vous le savez ils sont moins de
500 milles sur les céréaliers on parle
de moins de 300 milles voilà les
agriculteurs stocker on n'en parle même
pas ce qui se passe c'est que ces
agriculteurs là à la place de la maison
simple d'habitation qu'ils avaient bien
venu se greffer autour de chez eux des
équipements des cellules des silos des
capacités de stockage que ces
agriculteurs ils pouvaient vendre certes
à des organismes stockeurs ou des
coopératives mais que le nombre avait
réduit comme peau de chagrin
puisqu'on est passé de 5717 coopérative
a aujourd'hui 163 si on veut être précis
puisqu'il ya eu encore de rachat entre
2018 et aujourd'hui et dans les négos
son encontre quatre cents donc c'est un
métier qui est alarmant
des chiffres qui font peur mais le
métier continuer de se faire de cette
manière à savoir un agriculteur qui va
revendre un organisme stockeur pour
revendre un fabricant d'aliment du
bétail entre les deux sont venus se
greffer des courtiers culture qui avait
peu de charges de structure et qui
permettait de faire un petit peu de
direct nous notre volonté ça n'a pas été
de les concurrencer
ça a été de monter un nouveau modèle
pour permettre d'avoir une vision totale
sur le marché physique pour permettre de
vendre en direct
voilà je vais vous expliquer en deux
mots donc notre modèle devait changer
sous peine de souffrir et
et de ne pas perdurer la volonté c'était
de le faire avec de l'innovation en
brevetant notre système avant les autres
et autrement
c'est pour toutes ces raisons qu'on a
créé pour sa grille voilà je vous passe
la vidéo d'introduction parce que le
temps nous est compté en pour aller
droit au but
notre objectif ça a été de recréer un
matif mais en physique donc dans l'idée
on n'avait rien inventé si c'était une
place des marchés sur laquelle on serait
les premiers à donner des ordres sur du
réel sur ce qui peut se passer en
physique des acheteurs qui déposent des
ordres de vente des vendeurs qui dépose
enfin l' inverse des vendeurs qui
déposent des ordres de vente bien sûr et
des acheteurs des ordres d'achat et
quand l'un et l'autre se rend compte il
ya ce qu'on appelle c'est ce que l'on a
breveté il ya ce qu'on appelle le
matching le matching donc c'est cette
innovation qui permet avec cinq critères
convergents que vous pouvez lire qui
sont simples que vous pouvez agir sur
sur notre plateforme
l'année de récolte le produit ses
caractéristiques le lieu de chargement
et les critères logistique que vous
rentrez et bien sûr le nerf de la guerre
on va droit au but c'est le prix quand
ces critères rencontre un ordre d'achat
veille un contrat automatique qui est
provoquée et qui permet bien de vendre
en direct sur notre plateforme ya
plusieurs utilisateurs vous avez des
vendeurs des acheteurs et des courtiers
pour faire court les vendeurs sont bien
sûr principalement des agriculteurs
vendeur il ya quelques organismes
stockeurs qui se portent vendeur mais
vous vous doutez bien qu'on a chamboulé
pas mal la profession en créant cette
plateforme
donc qu'ils sont plutôt réticents on va
dire les agriculteurs vendeur c'est des
gens qui ont des capacités se cache qui
connaissent un petit peu les marchés et
qui sont intéressés pour vendre en
direct donc déposer des ordres en
physique non il faut simplement être
agriculteur céréalier quoi voilà les os
vendeurs donc on va passer les acheteurs
donc là ça va vous parler les acheteurs
en face ils sont tous types
ils peuvent être organismes stockeurs
aussi mais ils sont principalement
meunier est encore plus fabricants
d'aliments du bétail et des industriels
de lui illégalement et le la meilleure
cible qu'on attrape tous les jours dans
le bon sens c'est les éleveurs
parce qu'un éleveur en france ne peut
pas acheter en direct ça céréales en
théorie un éleveur doit passer par un
organisme collecteur de taxes voilà
c'est scandaleux
en france il n'y a pas de possibilité de
vendre en direct auprès d'un éleveur
pourquoi parce que la france est très
connu pour ça réglementairement elle
s'en met plein les poches et donc à
collecte une taxe entre les deux nous
nous sommes organismes stockeurs et via
ce modèle ont permis de faire du direct
entre éleveurs et céréaliers
voilà les os acheteurs donc on n'en
parle pas les meuniers ben ils vont à la
recherche d'une qualité particulière
d'un produit d'une variété
ils vont déposer leurs ordres d'achat
sur une zone dédiée et quand l'un et
l'autre se rencontrent d'un contrat ce
fait les fabricants d'aliments du bétail
je vous apprends rien 80% des céréales à
paille parts sur les fabricants
d'alimentation du bétail
donc c'est aussi simple que ça ils vont
se dire autour de ma zone j'aime porter
acheteurs d'habitude je passe par la
coopérative ou le négoce qui me
proposent par exemple 120 euros pour
acheter un produit cette même
coopérative où ce négoce vous aura
proposé deux voulaient acheter 100 euros
et puis le delta entre les deux évincés
20 euros de marge
donc l'objectif c'est paul fabricants
d'aliments du bétail d'aller acheter un
petit peu moins cher que dans son réseau
et vous votre objectif vous l'aurez
compris c'est de vendre un petit peu
plus cher
voilà les industriels ben elles sont
intéressés aussi c'est les gros
industriels de l'huile de l'amidonnerie
pour le colza ou tournesol ou ou le maïs
et les éleveurs ben je viens de vous en
parler en quelques mots les acheteurs
étrangers c'est une cible qu'on
n'imaginait pas non plus mais notre
outil leur permet par une carte
interactive de sélectionner des zones
sur lesquelles ils vont se porter
acheteurs et la logistique rentrer
réellement en compte dans le métier du
grain on n'imagine pas à quel point un
fabricant d'aliment du bétail qu'ils
soient français ou étrangers a envie
d'aller livrer son alimentation du
bétail et a surtout pas envie de revenir
à vide
la plateforme lui permet il se dit je
vais me porter acheteur sur une zone où
je vais livrer dans la semaine et ça
c'est les flux les plus réguliers et les
plus liquides qu'on a sur le marché vous
déposez votre horde aujourd'hui avec
votre code postal demain peut-être qu'un
acheteur va le voir il va livrer sur le
code postal voisins il va être prêt de
sûr acheter votre marchandise parce
qu'il va pas vouloir revenir à vide
voilà donc en niveau niveau de la
logistique on n'imaginait pas que
l'outil se développent de cette manière
voilà et puis les courtiers aurait pu
être inquiet parce qu'ils peuvent se
dire qu'on va leur piquer leur place
mais on leur a réservé réellement
réserver une place pour qu'ils soient
acteurs de leurs clients même vous si
vous travaillez avec des courtiers
culture ils peuvent venir agir sur votre
compte
dans tous les cas ils auront leur place
et ils peuvent on va être des acteurs
déterminants
voilà je vais clôturer sur la
répartition si vous voulez des vendeurs
sur notre faim des utilisateurs sur
notre plateforme
aujourd'hui après donc nos quatre ans de
travail en confidentialité
on s'est annoncée publiquement juste
après notre brevet on a travaillé
d'arrache-pied pour se faire connaître
aujourd'hui on compte 1200 vendeurs donc
agriculteurs céréaliers pour faire
simple sur la plateforme il ya 96
acheteurs donc c'est à peu près dans les
pourcentages qu'on s'était fixé dès le
départ il faut bien sûr beaucoup moins
d'acheteurs pour faire vivre que de
vendeurs l'objectif c'est que les
vendeurs soient acteurs de ne pas rester
les bras croisés
c'est le seul outil du marché en france
qui vous permet de fixer un objectif de
prix sur du physique
certes vous pouvez très bien voir vos
couvertures habituel matif mais là
l'objectif c'est de vous dire bon bah ma
coopérative où mon négoce en ce moment
où mon courtier culture me propose 150
pour du blé moi je veux aller chercher
150 560 euros
vous déposez votre horde et puis
peut-être que vous pouvez être plus
gourmand vous allez dire je veux vendre
jusqu'à une exécution janvier mon
objectif de prix ces 175 euros
allez savoir vous êtes libres de le
faire et c'est le seul outil qui le
permet si jamais un acheteur se
présentent aux mêmes critères un contrat
automatique est fait et c'est un contrat
qui doit vous rassurer parce que donc
sur ce pourcentage là vous pourriez très
bien dire main d'accord on a des
acheteurs mais vous parlez de 96
acheteurs on ne les connaît pas
comment vous assurer le paiement pour
tout vous dire vu que c'est nous qui
sommes organismes stockeurs entre les
deux c'est nous qui réaliseront le
contrat et c'est nous qui vous
assureront de paiement donc on fait un
paiement donc en direct avec une
assurance et bien sûr tous nos acheteurs
sont couverts à l'assurance crédit
mais ça ça reste notre problème voilà
donc ça vous permet à la fois de faire
du direct d'avoir une assurance de
paiement et de fixer votre objectif de
prix
voilà n'hésitez pas à nous rejoindre sur
sur notre stand on expose juste à côté
si jamais il ya des bretons qui se sont
perdus on est en même temps au se passe
à rennes là je reviens de rennes voilà
et puis on sera présent à agritech dans
le 58
d'ici quelques semaines voilà et au
sommet de l'élevage comme vous l'avez
compris c'est le coeur de notre zone
voilà n'hésitez pas à être acteurs sur
la plateforme n'y a pas de secret c'est
en déposant des ordres qu'on fait vivre
autour de chez soi qu'on fait venir des
acheteurs et puis bien qu'on arrive à
vendre avec notre objectif de prix puis
juste pour conclure et c'est ce que m'a
dit un fabricant d'aliment dernièrement
les vendeurs devraient pas avoir peur de
déposer le seul risque que vous avez
c'est de vendre avec votre objectif de
prix voilà donc n'hésitez pas à vous
engager et je vous remercie pour votre
attention
merci beaucoup et surtout merci pour
l'avoir fait bah ça merci pour ce qu est
un petit peu un petit peu ça et si tu
veux ça ça rejoint une idée que j'ai
toujours véhiculé c'est qu'à partir du
moment où l'agriculture de conservation
on va vraiment se mettre en route
c'est pas que les patrick agricole dans
les champs qui vont changer
c'est l'encadrement qui est en train de
changer la recherche est en train de
changer
la formation la manière dont on on
enseigne disons transfert du savoir ont
créé de l'innovation avec les jeunes et
puis la baisse est en train de
chambouler une bonne partie de l'île
appréciant de la profession et des sites
économiques mais toute façon on vient
monde quelque part et on a l'impression
assez dure c'est vrai que c'est dur mais
on vit aussi une période formidable
moi j'ai je me rappelle toujours un
échange que j'ai eu avec un argentin
voilà quelques années dit mais comment
vous vivez dans un monde extrêmement
incertain le peso c'est sur le dollar
après le gouvernement te prend 25 % sur
des céréales
comment tu arrives à décider il m'a
répondu une chose excellente il m'a dit
tu sais frédéric c'est extrêmement
compliqué mais c'est bourré
d'opportunités voilà et à la crise qui a
les opportunités bien c'est bourré
d'opportunités donc surtout
regardez de francs baissez pas les bras
merci de d'entrer dans la danse
et merci à vous rappelle t'inquiète pas
maintenant on va parler carbone il me
semble c'est ça c'est ça c'est ça
donc le carbone toute façon ça sert à
rien là on est d'accord ça emmerde
personnes beaucoup un peu quand même un
bon coup en parle et en a parlé à greta
dernièrement deçà non non non elle était
seule à bord de son bateau j'ai pas pu
la joindre d'accord bon bah ici on va
essayer de te faire le point en tout cas
merci pour faire le poids les garder sur
le carbone et je vais je vais essayer
d'être bref parce qu'il faut rattraper
un peu de temps c'est sympa on va
rattraper toute la journée
t'inquiète pas voilà c'est en tout cas
vous mais je remercie c'est quand même
très sympa à l'heure du déjeuner de
venir écouter des propos sur le carbone
donc on va bouffer du charbon un donc
allons-y
alors le carbone je remercie frédéric
d'avoir expliqué qu' on connaissait rien
sur le carbone alors je commencerai en
vous rappelant ce que vous savez tous le
corps humain ces composés à 72 % d'eau
mais ce que vous ne savez pas c'est
qu'on a suffisamment de carbone dans
notre corps pour fabriquer 9000 crayon
donc ça vous donne quand même une petite
idée du sujet alors pourquoi mettre le
carbone au centre de toutes les
attentions puisque ça sert à rien et
qu'on le connaît pas et bien parce que
les autres en parle à votre place même
s'ils connaissent rien pour le plaisir
de dire n'importe quoi alors je vous
rassure je n'ai pas la prétention de
vous dire la vérité je vous raconterai
peut-être quelques salades quelques
conneries vous corrigerez mais surtout
parce que ça arrive
vous pensiez que la taxe carbone c'était
quelque chose oubliée parce qu'il y
avait quelques bretons qui avaient mis
des bonnets rouges sur leur tête
et ben non regarder l'actualité du mois
d'août le 21 21 août
elisabeth bornes et la taxe carbone
c'est flou ah bon c'est journalistes
qu'il le dise le directeur d'institut
montagne pas de transition sans taxe
carbone et c'est un des think tanks qui
concourent à penser la politique à venir
et puis à ottawa alors à ottawa au moins
c'est tranquille au canada ils l'ont la
taxe carbone et puis les libéraux se
disent pourquoi pas une petite
augmentation de derrière les fagots ça
serait sympa et puis ben en afrique du
sud
on réfléchit à mettre en place la taxe
carbone moi je vais vous faire une
révélation qui en est pas une et c'est
que attendez vous à ce que le débat sur
la taxe carbone revienne et que
l'agriculture soit au centre du sujet
pourquoi les agriculteurs eux ont
intérêt à en parler
et bien parce que les sols contiennent
1500 milliards de tonnes de carbone et
surtout vous avez entendu parler du 4
pour mille c'est à dire que si chaque
agriculteur augmenter le stock de
carbone dans ces sols de 4 pour mille et
pas de 4% à 2 4 pour mille eh bien on
aurait stoppé l'augmentation annuelle de
gaz à effet de serre dans l'atmosphère
et là on n'est pas en train de parler de
la façon dont les agriculteurs s'adapte
aux changements climatiques
c'est pas le problème uniquement de la
résilience de l'agriculture mais on est
en train de dire que on parle
d'atténuation c'est à dire que les
agriculteurs ont un rôle dans les
changements climatiques et leur rôle
c'est pas d'être un problème c'est
d'autres une solution mais encore
faut-il comprendre le carbone et puis
n'oubliez pas les demandes de la société
face aux demandes
la société les agriculteurs aujourd'hui
ils ont trois obligations produire de
l'alimentation bientôt pour neuf
milliards d'êtres humains
j'avais pas conscience du chiffre il est
entendu ce matin à la radio on serait
7,4 milliards à l'heure actuelle
deuxième obligation produire de
l'environnement et des services
écosystémiques est la troisième
obligation c'est produire de l'énergie
de la biomasse des co produits etc
mais on ne ment pas l'agriculteur de fer
où l'un ou l'autre ou l'autre on lui
demande de faire les trois en même temps
doux parce que l'agriculture sans
carbone et ben ça marche pas mais avec
le carbone ça fonctionne alors pour
avoir conscience je vous ai parlé du
carbone dans le corps humain
voilà le carbone dans nos sols en france
le carbone organique et vous voyez très
bien qu'il y a des régions beaucoup plus
beaucoup mieux dotés d'ailleurs en
particulier les massifs forêt les
massifs des pyrénées alpes le jura
vosges et c'est bon là c'est parce que
on s'est beaucoup plus difficile de
retourner le sol donc on fout la paix au
carbone dans les sols mais ça vous donne
une idée des différences qui existent
alors qu'est-ce que je connais du
carbone enfin qu'est ce que je connais
de l'agriculture des sols etc
d'abord le cycle de l'eau il pleut il ya
des nappes phréatiques
voilà vous connaissez ce que je connais
également c'est le cycle de l'azoté bon
jeu mais de l'azoté organique minérale
jeu
ni trifi je dénie trifi en a une partie
qui se barre par lixiviation et c'est
bon donc ça c'est un deuxième sujet pour
l'agriculteur et puis je connais la
photosynthèse
c'est à dire avec l'énergie solaire
j'absorbe du gaz carbonique jeu recrache
de l'oxygène et je fabrique des sucres
voilà ça donne à peu près ça mais
pourquoi ça marche toujours pas alors
que je connais lola zot et de la
photosynthèse
alors que dans la nature ça pousse tout
seul et puis ça bouge tout seul partout
où il ya de l'eau mais dans un champ
pourquoi ça marche pas et quand vous
voyez cette photo de l'érosion des sols
une photo qui a été utilisé dix fois une
petite information technique la
profondeur de la rigole ce même pas une
rigole en aidant au niveau du ravin ici
est très exactement la même que la
profondeur de travail du sol
la profondeur de la bourre alors donc je
vous ai dit ce que je connais mais voilà
ce que je connais très mal le carbone
les interactions avec le vivant au sein
de la rhizosphère et puis également les
conséquences sur la structure du sol
alors je le connais quand même de façon
empirique à ce niveau là voilà est ce
que j'ai surtout oublier pour mettre du
carbone dans les sols et bien j'ai
oublié qu'il faut nourrir mon sol et
puis j'ai oublié qu'il faut pas le
perturber et pas perturber sa vie
biologique
parce que le carbone dont pro kurde et
des sucres et son rôle dans le sol c'est
de renforcer l'accès aux nutriments
c'est de fixer la zone symbiotique et de
stimuler le développement de la plante
donc il est au coeur de tout ses
processus et pour vous donner une petite
idée dans la forêt il ya onze tonnes de
matière sèche de litière 10 tonnes de
matières siège dans les racines et la
rize aux dépositions vous imaginez un
petit peu la matière organique qui est
en circulation
vous avez
les chiffres pour la prairie mais même
pour du tournesol ou sur les coteaux du
jer vous voyez que l'importance de cette
de cette matière organique petit mot sur
les réseaux des positions puisque j'en
parlais il faut savoir que ces 17% du
carbone fixé que sept réseaux pardon
rizo des positions provoque des exodes à
mucilage glow malines et c'est à dire la
colle de du sol
c'est ce qui explique d'ailleurs ce que
disait l'intervenant précédent que la
structure du sol dans les cinq premiers
centimètres au niveau racinaire permet à
une boucle une meilleure structure et
donc va résister beaucoup plus
facilement aux phénomènes d'érosion
entre autres et puis donc cela contribue
à modifier le sol sous influence des
racines modifier l'activité microbienne
sélectionnez la communauté microbienne
et ça c'est important parce que eh bien
tout les microbes ne sont pas
sympathiques on a quand même
quelques-uns qui sont assez désagréable
et qui nuisent à la santé de la plante
et puis ça modifie sous l'influencé de
l'activité microbienne la croissance des
plantes justement à cause de ces
questions de santé des sols et qui dit
soldes en bonne santé dit plantes en
bonne santé
alors je vous parlais de ça et voilà
quand on met du carbone en fait on
s'aperçoit que le carbone il est
absolument partout et qui va être qui va
faciliter l'utilisation par la plante
qui va jouer sur la biomasse est sûre
la biologie des sols sur l'infiltration
et la perméabilité la réserve en eau
utile et c'est donc on avait une
connaissance scientifique d'un certain
nombre de phénomènes et on s'aperçoit en
définitive que le carbone est associé à
l'ensemble de ces phénomènes et à leur
dynamique
ayez pour idée donc le carbone constitue
60% de l'humus alors tout à l'heure déjà
je vous parlais de l'arize aux
dépositions qui fixait 17% du carbone
maintenant on en a dans l'humus 60% de
carbone il y a trois fois plus de
carbone que dans les végétaux et 2,6
fois plus que dans l'atmosphère et son
rôle celle échange des nutriments la
structuration du sol et l'énergie pour
la biodiversité
enfin jeudi son rôle c'est plutôt une de
ses fonctions mais alors pourquoi faire
le carbone est bien le carbone ces
conclusions de tout ce que je viens de
vous dire préalablement la structure
dynamique indispensable aux vivants à
mes sol parce que c'est le airbnb des
sols qui procure le gîte et le couvert
et puis de la structure et de la
fertilité
rappelez-vous que il faut 500 ans pour
faire 5 centimètres de sol ça c'est une
notion qu'il faut avoir en tête
ce sont des processus très lent mais qu'
on perd 24 milliards de tonnes de terres
fertiles par an dans le monde et que je
parlerai d'érosion tout à l'heure et que
dans certaines régions ou départements
de france on perd entre 85 et 110 tonnes
de terre par hectare et par an leurs
dents dans les pires années où il ya des
des fortes pluies et des phénomènes
érosif les ordres de grandeur on va
prendre un sol qui a 2 % de matières
organiques et 3000 tonnes ha de terres
or ces variables
acteur en fonction du type de sol eh
bien on sur une masse organique de 60
tonnes j'ai 3 4 tonnes d'azoté organique
0 à 300 kg d'azoté minéral et surtout
j'ai 36 tonnes à l'hectare de de carbone
et la fonction de ce carbone dans les
sols j'y reviens encore la fertilité
physique comme je veux j'accélère un
petit peu pour rattraper le temps je
vous laisse lire le contenu dont il la
fonction de concourir à l'activité
biologique à la qualité des productions
parce que ça joue le rôle de filtre et
compris pour la qualité de l'eau ça joue
le rôle également de réservoir pour la
réserve d'eau utile l'impact global
c'est la réduction également des
émissions de gaz à effet de serre
puisque plus vous captez du carbone dans
les sols enfin vous transformez vos sols
en plu de carbone en réalité et puis la
fertilité chimiques et physiques qui
sont quand même les fonctions
importantes de la matière organique
pour en revenir à mon carbone qui est
composé à 60% de carbone je vais passer
là dessus et parmi les fonctions il ya
des chercheurs qui ont réfléchi à ce que
je viens de vous dire et puis ils en ont
trouvé d'autres qui sont plus
anecdotiques mais qui sont tout aussi
intéressante et bien la couleur sombre
puisque insolent chargé en humus va
avoir une couleur beaucoup plus sombres
à cause du carbone eh bien ça va
faciliter l'absorption des rayonnements
solaires et donc réchauffer les sols
participer réchauffage des sols
la matière organique va fixer 20 fois
plus d'eau 20 fois son poids d'eau par
pardon ça va également faciliter les
échanges gazeux et l'augmentation de la
perméabilité dont vous voyez on est
encore en train de découvrir de
nouvelles fonctions de cette matière
organique
conséquence pratique de tout cela je
vous ai montré tout à l'heure la carte
du carbone organique en france
et bien si vous regardez la carte de
l'érosion et de l'importance de
l'érosion sur le territoire français la
carte de la sécheresse et bien vous
allez voir qu'il ya une corrélation qui
est très étroite entre ces trois cartes
plus vous avez de matières organiques
mieux vous allez retenir l'eau et puis
après moins il ya de carbone organique
plus il ya d'érosion alors c'est pas
tout à fait exact partout parce qu'il ya
quand même des le facteur de déclivité
des des sols qui qui est en jeu mais on
a quand même une une corrélation très
étroite
ça ce sont quelques photos de l'année
dernière qui vous représente un peu en
pays de caux les dégâts que peut faire
que peuvent faire que peut faire l'eau
sur des sols labour est alors la
question c'est comment faire si le
carbone c'est aussi un porte ou comment
faire pour capter ce carbone et le
retenir dans bessol puisqu'il concourt à
toutes ses qualités physiques chimiques
organiques biologique etc
eh bien je vais plaider pour
l'agriculture de conservation des sols
dont vous connaissez les trois règles ne
pas perturber les sols les couvrir en
permanence et pratiquer la rotation des
cultures et surtout qu'au pied et ça
c'est très important c'est qu'au pied de
la nature parce que c'est la nature qui
a inventé l'économie circulaire parce
qu'elle sait recycler ses propres
déchets pour produire et ça c'est une
chose importante parce que c'est 3
règles de l'agriculture de conservation
des sols ne valent que si on passe son
temps à restituer encore et encore les
résidus de cultures les pailles maître
de la matière organique sur le sol
l'agriculture de conservation des sols
c'est pas que trois règles c'est un
système complet alors je reprends ces
trois règles ce que cela permet c'est un
meilleur échange de nutriments
structuration du sol et de l'énergie
pour la biodiversité ça c'est la qualité
apportée par le par le carbone et les
résultats pour l'agriculteur eh bien ça
va être un stockage de carbone une
baisse de ses émissions de gaz à effet
de serre une augmentation de la
biodiversité et un recyclage de la
matière organique
parce que cette matière organique ainsi
que le continue il faut en permanence la
nourrir
voilà et je vous disais que
l'agriculture de conservation et d'un
système et à travers ce schéma on voit
bien que d'où que vous partiez les
effets vont s'enchaîner dans comme dans
une économie circulaire vous stocker le
carbone vous augmentez la matière
organique nous améliorer la structure de
vos sols la qualité de l'eau la réserve
utile en haut vous permettez un meilleur
transfert des nutriments à la plante en
augmentant la fertilité en améliorant la
biodiversité
évidemment en améliorant la la
production les romans on a vu tout à
l'heure que les courbes
c'est pas parce que on arrête de
labourer on passe en sd et bien que les
rendements vont être plus faibles on a
vu que c'est les mêmes
voir au bout de quelques années 5 à 8
ans on a même sur certaines cultures des
rendements supérieurs aux semis direct
plutôt quand la bourse baisse stoxx
baisse des émissions de ges
ce qui permet une atténuation ou une
régulation du climat et in fine et ce
qui est important c'est que les
conséquences pour l'agriculteur ça va
être d'améliorer ses taux de matière
organique
ces conditions et son temps de travail
et surtout ses revenus puisque toutes
choses égales par ailleurs
on a vu également tout à l'heure que il
ya un effet de ce système sur la marge
nette pour l'agriculteur alors je vous
dis ça mais je préfère prendre un
exemple très concret qui a été mesurée
évalué qui est un programme qui
s'appelle agro qui a été lancée
maintenant il ya cinq ans par
l'association française d'agroforesterie
et par l'institut de l'agriculture
durable
il s'agissait de ddd agriculteurs à
changer un petit peu leur pratique est
passé dans des systèmes d'agriculture de
conservation des sols alors qu'on est
dans une région qui est le bassin de
l'adour garonne ou franchement on est
très majoritairement dans un système
monoculture maïs aujourd'hui il ya plus
deux alors c'est pas 150
je crois que c'est 240 ferme investi
dans ce programme
et alors on prend un témoin grande
culture qui est la ferme type de midi
pyrénées qui travaillent le sol et puis
on va prendre sur les agriculteurs on va
prendre les onze plus avancé c'est à
dire qui couvre les sols à plus de 90%
qui perturbe très peu les sols avec une
diversité des cultures c'est à dire
minimum quatre cultures dans la rotation
et un rendement de thé ep par hectare
supérieure à 2 eh bien on voit que les
différences
c'est que dans la ferme témoin en midi
pyrénées le sol est nu pendant 150 jours
sur les onze fermes les plus avancés le
sol est nu pendant 20 jours
c'est à dire que on a gagné 130 jours
pendant lesquels à travers découvert
notamment
eh bien on va profiter l'agriculteur va
profiter d'un truc qui est extrême qui
est super sympa parce que c'est gratuit
il va profiter du soleil et de la
photosynthèse et il va fabriquer de la
biomasse et cette biomasse ensuite par
la restitution au sol et bien va
augmenter le stock de carbone dans les
sols et va effectivement in fine et
améliorer le taux de matière organique
alors qu'elles s'étaient les résultats
sur les rendements eh bien vous voyez ma
ferme grande culture ici et mais ferme à
gros de ce côté là eh bien vous observé
qu' il ya une amélioration des
rendements sûrs alors pas le soja parce
que il y en a il y en avait pas dans la
ferme témoins et que le seul la seule
culture ou à cet endroit là à ce moment
là les agriculteurs avaient pas trouvé
la clé en agriculture de conservation
des sols c'était sur le tournesol ou on
a effectivement un rendement qui était
inférieure enfin sur le blé sur le maïs
et sur le colza
c'est incontestable que les rendements
étaient supérieurs et puis ce qui était
important c'était de voir l'utilisation
des intrants
mpk eh bien je baisse mon utilisations
d'azoté et pour pour produire une tonne
de blé et j'ai plus besoin de potassium
phosphore pour le maïs
on est dans la même logique et en plus
il y à une réduction du volume d'eau
utilisée pour l'irrigation l'efficience
des intrants alors c'est bien de deux
mètres moins d'intrants mais est ce que
le résultat est au bout alors on peut se
dire oui parce que les rendements j'ai
vu sont améliorées mais ça donne une
idée sur la ferme témoins
je produis 6,6 tonnes équivalent pétrole
pour une tonne équivalent pétrole
utilisé pour la tonne équivalent pétrole
le consommer ça va être les foules
ça va être les intrants les fertilisants
et c est donc chaque fois que je mets un
jeu produit 6,6 et bien dans les onze
fermes
quand je mets un et bien je produis 8,2
ce qui se traduit évidemment comme vous
l'avez vu tout à l'heure par une
amélioration de des rendements mais il
ya une chose qui est intéressante
ça veut dire que pour produire la même
quantité
j'ai besoin de 0,5 hectare sur mafia
même témoin mais j'ai besoin que de 0 3
hectares dans mes onze fermes les plus
avancées ça veut dire que j'ai une
meilleure utilisation des sols et que
j'ai une intensification de mes cultures
et tout ça pour revenir au carbone
puisque tout ça c'est des conséquences
déstockage carbone et de la mise en
oeuvre des de l'agriculture de
conservation est bien ici je des stocks
300 kg de carbone par an est ici jean
stock 600 par hectare et par an voilà ce
sont des c les résultats qui ont été
mesurées sur les 250 ferme du programme
à ce moment là c'est des résultats qui
ont un an
aujourd'hui puisqu'on est dans la phase
numéro 2 d'agro et et que ce programme
continue et connaît une ampleur plus
importante d'ailleurs dans la région
midi pyrénées je regarde l'heure
est ce que je fais un coup de bilan
humique vous allez adorer alors c'est
quoi le bilan humique et bien c'est le
carbone organique que je produis le
carbone organique que je restitue
derniers résidus de cultures et les
cultures intermédiaires c'est à dire les
couverts végétaux moins les besoins en
carbone organique des cultures voilà
schématiquement c'est ça c'est à dire
que j'apporte de l'azoté minéral
organique symbiotique la matière
organique fraîche des pailles du carbone
etc qui va unifier dans un premier temps
et
ensuite minéralisée sous l'effet du
climat du sol et du travail du sol et du
type de sol voilà c'est ça c'est à dire
que dans un premier temps la matière
organique frêche dit l'abe il va unifier
et ensuite cet humus va décroître une
nouvelle fois sous l'effet du coc et
fixes qu'on appelle le coefficient k2 de
minéralisation donc j'ai mis le bilan la
zone de ce côté là parce que c'est
quelque chose que que les agriculteurs
maîtrise très bien le bilan azoté
c'est à dire que je prends toutes les
entrées d'azoté
je regarde quelle est la zot exporter et
qu'elle aimait besoin de ma culture pour
pour produire une tonne et je regarde si
je restitue éventuellement des pailles
et des racines et bien cette addition et
ces soustractions me donne le bilan
azoté
c'est un peu plus compliqué pour le
milan munich je prends le carbone
restitués c'est à dire par la plante par
les couverts végétaux etc
j'ajoute le carbone organique qui a été
apportée le carbone symbiotique
également et je retire le carbone qui a
été exportée par la culture c'est à dire
par la récolte en fait et je soustrais
après ça je suis je multiplie par un
facteur qui est pas un coefficient de
caïn et qui permet d'arriver au stockage
à lui à l'unification pardon et ensuite
sous l'effet du climat du sol et des
labours et bien je minéralise ce carbone
et ensuite j'ai également un carbone et
qui peut être qui peut être perdu
notamment sous l'effet du labour et le
résultat me donne le bilan humique voilà
c'est schématique ce que ce que je vous
dis si je le reprends autrement eh bien
j'ai cette quantité de carbone plus
mais apport multiplié par un coefficient
iso unique qui en font qui est fonction
de la culture de la ou de l'amendement
puisqu'il ya des amendements organiques
qui est également différent en fonction
de la partie racinaire et de la partie
foliaire et je soustrais le carbone
exporter à partir d'un coefficient k2
qui lui fait apparaître des variables
telles que le sol c'est-à-dire les
argiles et les températures associé au
climat est multiplié par 1 par un
coefficient de travail du sol qui est
d'ailleurs issu d'un travail d'arvalis
ça c'est ce qu'on appelle l'équation de
match est et qui a été modifié au début
des années 90 par will manea tard voilà
ça c'est ce que je vous disais donc on a
le pourcentage de tiges de partie
supérieure de la plante pourcentage de
racine pourcentage de récolte
pourcentage de matière sèche les ratios
tige racines etc et ça nous permet de
calculer
enfin on a des coefficients qui sont
connues un parent par la recherche
k1 sur les racines et 15 sur la tige
voilà c'est un peu compliqué mais ce
qu'il faut retenir dans notre schéma
c'est que ce qui est important c'est
le carbone restitués c'est à dire si
vous laissez votre sol nu et que vous
avez pas d'apport de biomasse végétale
et bien vous n'avez pas d'apport de
carbone et si vous faites un couvert
végétal et que vous l'exporter au lieu
de le restituer au sol eh bien vous vous
trouvez avec la même problématique
donc plus on augmente ma matière la
restitution au sol des pailles matières
organiques et c'est mieux je me porte
idem pour carbone organique et puis il
ya également ce qui est important c'est
le carbone perdu vous l'avez vu dans
l'équation que je vous ai montré tout à
l'heure c'est que l'équation de match
est et corrigée est multiplié par un
coefficient correcteur qui est fonction
du travail du sol plus le sol et
travailler plus il y aura de perte de de
carbone et c'est je reprends presqu'à
l'identique un schéma que vous avez vu
tout à l'heure sur l'augmentation de la
matière organique dans les sols et là je
vous présente la l'expérimentation de
housses fils barclays qui date de 1860
58 je crois ou 68 et donc à partir du
point zéro
on a une parcelle où l'on fait aucun
apport on s'aperçoit que la matière
organique le taux de matière organique
et donc le taux de carbone et stable si
on apporte une fumure annuel on a une
progression rapide au départ de la
matière organique
puis qui ralentit et qui en fête est
finie
allez quasi asymptotique c'est à dire
que votre sol il va pas bouffer au
pouvoir bouffer des tonnes et des tonnes
de carbone indéfiniment un moment il est
saturé et puis dans les années quatre
1881 ils ont arrêté les apports de
fumure organique et instantanément on a
vu un décrochage de du taux de carbone
dans les sols ce qui signifie que ce
stockage de carbone dans les sols est
temporaire et surtout réversible et qui
les fonctions de de la pratique
d'amendements mais également de la
pratique de travail des sols et il ya
quatre types de de carbone dans nos sols
on a une partie très l'habile c'est à
dire qu'il va durer qui qui se recyclent
au bout d'un an
un carbone organique qui va rester
quatre ans qui va se transformer pendant
quatre ans qui représentent 15%
c'est celui qui va alimenter les
microorganismes du sol un hôte qui va
mettre 40 ans dans son cycle
et bien c'est celui qui va rentrer dans
les composés unique et puis ensuite le
carbone stable qui lui a une durée de
vie de milan et c'est ce qu'on appelle
le carbone giec
alors je vous dis ça c'est parce que ce
que je vous ai dit sur le carbone unique
dépend totalement de la méthode que vous
utilisez parce qu'il ya la méthode que
je vais évoquer elle s'intéresse au
carbone dans les sols jusqu'à 40 ans
elle oublie la partie du carbone stable
mais il ya des méthodes comme la méthode
amg qui elle va regarder ce carbone dans
tous les compartiments du sol
deux minutes
bon alors voilà j'ai évoqué bon je vais
présenter juste ça c'est je vous ai
parlé d'adaptation au changement
climatique et d'atténuation des
changements climatiques
et là vous voyez que dans l'adaptation
et on va commencer à gérer les sols et
les cultures en ajustant les pratiques
en changeant de système de production en
protégeant la ressource en eau et puis
sur l'atténuation on va réduire
on a deux objectifs c'est réduire les
omissions et séquestrer du carbone mais
c'est un peu le résumé de tout ce que je
vous ai dit tout à l'heure
voilà bah je m'arrêter là s'il ya une ou
deux questions et après je prendrai deux
minutes de conclusion ok en tout cas
merci beaucoup
on va prendre le cas d'une deux ou trois
questions
je ferai quand même une petite remarque
par rapport au bilan humique à une chose
qu'on a énormément de mal à intégrer
dans les bilans imx et au delà des
réseaux 10 10 des positions c'est les
exilés racinaire qui sont une source de
carbone important mais de carbone
liquide dans le sol que l'on maîtrise on
maîtrise pas en fait mais qui qui
devrait rentrer dans l'équation parce
que celle ci est tout aussi importante
que la partie qu'on en surface
complètement d'accord mais en
l'occurrence dans cette présentation il
faut imaginer que l'institut
l'agriculture durable c'est un choix qui
est de dire plutôt que d'ergoter jeu à
juste titre la sphère des exsudats ou
bien le carbone fossile et bien on a
besoin d'avoir des chiffres pour les
agriculteurs on a besoin d'avoir des
tendances et on a besoin d'avoir des
choses qui soient simples et
compréhensibles
d'où effectivement la question des
exulte acquis un peu éludé
merci de questions
donc par rapport aux techniques de
travail tout à l'heure on disait que le
la somme de carbone était identique en
travail simple on sent en semis direct
et en labour mais qu'ils étaient
répartis différemment et la haine
et donc est ce que le carbone est ce
qu'il ya une libération de carbone par
le travail du sol ou pas a priori oui
parce qu'il ya une oxydation du carbone
lorsqu'il est remis en suspension et au
contact de l'air c'est aussi simple que
ça c'est vous si vous travaillez le sol
et que vous remettez le carbone à la
surface il va s'oxyder avec l'oxygène et
vous allez produire du co2 alors après
j'ai bien entendu effectivement le
commentaire tout à l'heure où le stock
de carbone est le même quelle que soit
la pratique de travail du sol en labour
ou en agriculture de conservation des
sols ce qu'il me manque pour
véritablement intégré cette ce sujet là
et donner mon avis c'est quelle est
exactement la rotation et quelle est la
restitution au sol qui peut y avoir dans
ce système là parce que le labour perdre
du carbone ça c'est indubitable mais si
après un labour
il y à une période de couvert végétal ce
qui dans un système labour peut exister
parfaitement et que ce couvert végétal
soit incorporé au labour suivant on peut
considérer qu'il ya un stock de carbone
qui rentre dans les sols donc c'est pour
ça que je ne sais pas exactement quel
était quels sont les attendus de
l'expérimentation qui permet d'avoir les
résultats qu'on a vu
c'est un peu dans la même veine mais
dans les agriculteurs qui font du smi
direction couverts etc
ils disent qu'ils aient une augmentation
du taux de carbone de leur sol
par contre ce qu'on n'a pas par
comparaison c'est qu'elle est la
profondeur d'analysé du seul la
profondeur d'un live du sol et les le
problème c'est qu'effectivement il n'y a
pas de procès ce référent en france pour
dire on mesure comme ça il y avait une
telle méthode
ça c'est le problème et puis en même
temps la champagne pouilleuse cultive
nettement moins profond que le pays de
caux voilà la terre arable et las palmas
de profondeur donc il ya des endroits ça
m'étonnerait qu'on arrive à 30 cm de
terre donc je vais essayer c1 c'est un
sujet c'est un vrai sujet c'est
problématique
si je peux me permettre de compléter
voilà
une quinzaine d'années on a commencé à
réfléchir en la séquestration du carbone
et à ce moment là moi qui partais avec
mon background d'agriculteurs je me suis
dit c'est vachement simple on a des
analyses de sol qui nous donne la
quantité de matière organique
on a multiplié par un coefficient on à
peu près on a vu à peu près 20 tonnes de
carbone par pas de matières organiques
c'est vachement semble quand même comme
à faire puis on a commencé à poser la
question différentes personnes des
scientifiques et puis à chaque fois
qu'on poussait un peu le bouchon c'est
loin on s'est compliqué quoi passer
séquelles carbone on a vu qu'ils avaient
des problèmes de profondeur si on
regarde les analyses nord américaine en
général ils sont trés superficie lisez
on est sur une quinzaine de centimètres
après il ya la densité du sol a été
évoquée par jérôme tout à l'heure parce
qu'en fait si on a un seul travailler un
seul nom travailler à seulement
travailler va avoir normalement une
densité interne qui est supérieur donc
en fait là la densité par profondeur va
minimiser de fait la quantité de carbone
parce que en fait à plus de sol et il
peut y avoir dans nos sols lacs en la
chargeant cailloux parce que souvent je
rencontre des agriculteurs on en ville
où quelques à 10 ans à un taux de
matière organique de 3 et demi je suis
tranquille voilà trois et demi sur 25 cm
avec une charge en cailloux et de 20%
bah ça diminue quand même la quantité de
sol et la quantité de matière organique
réel est complètement différente on peut
aller jusqu'aux c'est sûr elle donc
et puis il ya la partie biologique qui
est aussi un stock de matières
organiques ça contient du carbone alors
c'est quoi ces les vers de terre des
bactéries des ça commence à être
voilà on se rend compte de la complexité
de la faire une chose qui est quand même
assez clair c'est que le travail du sol
est un accélérateur de minéralisation et
donc il a été utilisé pour ce sera parce
qu'on récupère de la mienne la
minéralité
la deuxième chose c'est que en fait si
on a un seul qui fonctionne bien de
manière biologique en fait il va
minéralisées il va pas minéralisée avec
l'ademe même dynamique mais même maniére
alizés va minéralisées à des moments on
a beaucoup plus l'intérêt que ça
minéralise et c'est là que ça me permet
d'introduire un autre élément c'est que
dans les cycles du carbone qui sont
présentés là on en oubliant ou non on
oublie d'autres c'est le cycle les
cycles coup
parce que là on présente toujours les
cyclos le carbone vannes en l'air et c
est dans les cycles courts en fait c'est
quand c'est l'activité biologique et
minéralise sous une culture c'est très
bien mais en fait c'est le carbone est
directement pris par les feuilles et
repas dans l'herbe est dans l'air dans
la canopée de la végétation est
directement repris par les feuilles et
en fait ça coûte beaucoup moins cher
pour des plantes de justo capter du
carbone qui est directement émis du sol
par l'activité biologique
elle utilise même cette source de
carbone pour produire plus de sucre pour
nourrir l'activité biologique donc qui
retourne dans le sol le carbone qui
permet de minéralisée est de fournir
encore plus est en fait là on est sur un
système de pompe à énergie qui fait un
qui fait rentrer du carbone donc c'est
le phénomène très complexe mais il faut
plus voir l'agriculture de conservation
et le semis direct comme un moyen de
changer les pratiques agricoles et des
rendre performantes en matière de
stockage de carbone de biodiversité
plutôt que simplement le semis direct un
e comme tel c'était la discussion qu'on
avait ce matin
excuse moi le reprendre
alors ça va me permettre d'aller à ma
conclusion c'est comme ça on va boucler
et c'est exactement ce que ce que
j'allais présenter
il ya des a développé une plateforme de
calcul d'indicateurs de résultats qui
s'appelle indices yade qui est
disponible sur sur internet qui
s'appelle indicia point fr parce que ce
que je viens de vous dire c'est bien le
faire c'est mieux mais il est
indispensable de le mesurer et on a
besoin de le mesurer
alors c'est vrai que le phénomène
carbone j'ai dit dès le départ qu'il ya
beaucoup de choses qu'on ne savait pas
et sur ce carbone qui peut être capté
par la plante etc
j'ai lu récemment deux études mais qui
sont assez peu satisfaisante parce que
là la fourchette de pourcentage qui
était recyclé était absolument
ahurissante n'était plus d'un forfait
est là on était dans des écarts
monstrueux et donc ce qui nous importe
c'est ce que l'on calcule avec cette
plateforme indices yade c'est le moyen
d'action car l'agriculteur pour
augmenter le stock de carbone dans les
sols parce que l'évapotranspiration le
carbone qui est recyclé par la plante et
c'est l'agriculteur il est très fort
mais je pense que là il vient de toucher
la limite de son exercice
donc ce qui nous importe c'est quels
sont les moyens la disposition de
l'agriculteur pour augmenter son stock
de carbone avec toutes les fonctions et
les effets que que l'on a vu et je vais
voilà ça c'est par exemple les courbes
que l'on obtient sûrement 10 yade ou
mesure l'efficience économique de la
ferme sa viabilité social l'efficience
des intrants j'en ai parlé tout à
l'heure la qualité du sol léger us et le
bilan carbone et la biodiversité et donc
je vais finir en une minute trente par
donner la parole à des agriculteurs qui
vont
indice yade c'est une plateforme
internet de mesures de résultats
gratuite pour les agriculteurs c'est
aussi une équipe soutenant le
développement de l'agriculture de
conservation des sols et proposant des
formations pratiques afin de tisser du
lien entre les agriculteurs leurs
pratiques et l'utilisation de la
plateforme indices yade
là on est en présence d'un kolda associé
avec du trèfle blanc avec 60 kg de
féverole grâce aux indices yade de
l'iodé et avec le groupe j 2 au sol en
cô ça nous permet d'avoir un panel
d'agriculteurs
et de pouvoir comparer nos résultats
alors salle en cause c'est une
association d'une quinzaine
d'agriculteurs
donc l'idée c'est vraiment de
développer les principes de
l'agriculture conservation des sols qui
est vraiment l'occasion des changes
entre agriculteurs aujourd'hui on fait
des tours de plein on fait de la
technique mais par contre c'est
important aussi de se poser deux minutes
et de regarder concrètement ce que ces
évolutions donne au niveau des chiffres
de l'exploitation
quand on se compare sur un indice yade
on s'aperçoit que nos systèmes sont
économiquement tout à fait viable
les tours de plaine les animateurs et
les formations indices yade donne
l'opportunité aux agriculteurs de passer
facilement du web au terrain et du
terrain au web d'échanger leurs
expériences et d'en évaluer les
résultats
voilà je voulais finir sur des paroles
d'agriculteurs et bien je vous remercie
pour un exercice qui est un peu
compliquée qui est de parler du bilan
carbone merci à vous merci félix pendant
que les collègues s'installe j'ai
apporté une autre une réponse
complémentaire
on est en train de réfléchir à importer
un système en france ça commence à
fonctionner en autriche et en allemagne
c'est à dire que des industriels
directement viennent acheter des
compensations carbone chez des
agriculteurs directement sans passer par
des systèmes un peu compliqué et est
donc on en parlera dans un futur ccs on
est en train de travailler sur le
dossier
je pense que ça peut être peut-être une
bonne idée pour nos amis pour sa grille
qui étaient là tout à l'heure mais ma
foi vente des céréales
bah ma foi vont il ya un marché du
carbone à prendre et de le faire en
direct
ça permettra d'être très rapides et de
stimuler beaucoup de choses il ya un
autre élément complémentaire qui est
extrêmement intéressant c'est que même
si on se trompe au niveau de différentes
exploitations c'est à dire qu'à
l'exploitation n'est pas précisé mais à
partir du moment où on multiplie les
exploitations on multiplie les sites
automatiquement on lime un petit peu les
erreurs qui peuvent être faites dans
l'évaluation et dans l'est dans les
dents les échantillonnages chez dans les
mesures qu'on peut faire donc non on vit
une période compliquée mais les
opportunités sont gigantesques
voilà on on va passer aux candidats
suivants alors le candidat suivant et il
a un parcours un petit peu particulier
il était technicien de la chambre
d'agriculture de leur est cher donc
c'est un local c'est lui que j'ai qui
s'occupait du groupe dci pendant pendant
de nombreuses années
et puis les agriculteurs en agriculture
de conservation ils ont un sérieux
défauts c'est qu'ils ont une maladie
elle est contagieuse
alors je vous rassure
bon il a chopé il a chopé le virus
le pauvre et donc il a lâché la chambre
d'agriculture et la décidée s'installer
agriculteurs donc comme il les fadas
complet parce qu'en plus ce type de
maladies avoueront falla comme il ait
fana complet il connaissait bien les
terres du loup richert mais très bien
alors ils auraient pu s'installer ou sur
le marché 1 les moins bonnes terres du
département bah il a choisi le truc
inverse il s'est installé en plein coeur
de soleil sur les meilleures terres du
département et comme l'agriculture lui
suivait pas il a décidé de démarrer avec
des vaches
et puis avec des moutons donc il va nous
présenter un petit peu comment on peut
intégrer l'élevage dans l'agriculture de
conservation
merci franck bien bonjour à tous
effectivement j'ai décidé de m'installer
parce que parce que voilà dans la vie en
il ya des caps
les choix de vie et puis on se dit bon
ça serait dommage de passer à côté d'une
passion et puis comment on fait et force
est de constater c'est que
je souhaitais évidemment passée en semis
direct en agriculture de conservation et
en accompagnant les gars avec qui je
bossais depuis plusieurs années je leur
disais à un moment donné de toute façon
si on veut dynamiser notre système si on
veut le rendre encore plus résilient il
ya de fortes chances que les animaux
doivent passer dans la boucle et comment
on fait alors autant vous dire que quand
vous présentez ça un beauceron forcément
voilà c'est loin d'être facile
mais voilà l'objectif c'était de se dire
il ya quelque chose à faire avec les
animaux parce que ce sont eux qui vont
nous débloquer probablement certains
systèmes et notamment des impasses dans
la gestion des adventices par exemple ou
d'autres d'autres approches alors pas
directement indirectement dans des
process de systèmes de culture qui nous
permette de de passer à côté du des
soucis bien alors je vais partir du
point zéro
donc quand j'accompagne des agriculteurs
au jour d'aujourd'hui je en fait je me
fie à ça ça se discute
c'est pas forcément vrai tout le temps
mais en tout cas ça a le mérite
d'exister et donc je me base là dessus
alors en fait ce tableau était présenté
par notre ami pascal boivin qui est
enseignant chercheur et qui a réussi à
mettre en relation en fait la qualité
des sols et le ratio teneur en matière
organique sur argile skis s'est rendu
compte c'est qu'en tant des profils de
sol et d analyse qualitative des sols
c'est que d'une manière générale les
meilleurs sols se retrouvait donc avec
des prairies que le labour était un tir
groupé ou un tir où on retrouvait certes
de temps en temps des choses qui étaient
pas bonnes mais en tendance on avait
aussi des belles choses et que le labour
était plutôt dans la tendance inférieure
bon ok et donc le ratio il y en fonction
donc de ça il a regardé les notes donc
on
on notifie au score on fait un scoring
en fait des des parcelles et on
considère que quand on est au score de 3
donc quand on est à deux on est on est
très bien quand on au score de 3 on
commence à voir des choses intéressantes
au niveau de la structure des sols et
donc il a mis en relation la teneur en
matière organique sur argile et donc on
considère on considère alors je retiens
ce chiffre là parce que voilà il faut
bien avoir un élément de base c'est
qu'il faut être sur un ratio de 10 7%
donc en fait aujourd'hui je reprends des
terres qui sont les meilleures terres du
département et quand on fait des
analyses de sol on se retrouve avec des
teneurs en matières organiques qui
oscille entre 0,5 et 1 point de matières
organiques et donc si je me fie à cette
méthode là si je veux aller au bout du
bout et si je souhaiterais hyper
exigeants en termes de et ambitieux en
termes de progrès il faudrait que je
monte à deux et demi pour cent de
matières organiques dans mon système au
minimum bien deux et demi pour cent on
va aller assez vite sur sur la méthode
mais en gros il faut que je serre che 57
tonnes d'humus dans mon système
comment je vais faire et quand vous
commencez à faire un bilan humique dans
le système et que donc avec la marge
d'erreur que vous pouvez avoir avec les
méthodes de calcul parce que parce que
voilà
elles sont loin d'être des hyper fiable
en gros il faudrait que je mette 30
tonnes de compost par hectare minimum
tous les trois ans si c'est moins c'est
mieux que je réussisse tous les ans mais
couverts que je restitue 100% mais
paille
et là ça commence est un peu un peu plus
délicat la preuve c'est que depuis deux
ans en terme de réussite de couverts
déjà ça part mal d'accord donc et puis
l'autre facteur c'est que c'est facile
on nous on a la chance d'avoir une plate
forme de compost juste à côté donc je
vais pas dire que c'est quasiment durant
du racing mais presque donc ça c'est
cool mais tout le monde n'a pas cette
opportunité là et donc comment essayer
de pallier à cette carence en
travaillant autrement et c'est là que
les animaux l'élevage a toute sa place
dans nos systèmes de production en
agriculture de conservation et comme
enjeu quel est mon entrée en fait alors
j'ai mis sept cette photo là parce que
l'année dernière et innov-agri les
collègues m'avaient demandé si je
pouvais apporter des animaux donc on a
apporté des angus et des moutons au
milieu de matériel qui valent deux cent
mille euros et donc tout ça pour vous
dire que en fait ça ça c'est j'utilise
c'est mon outil
l'animal est considéré dans mon système
comme un outil qui va me permettre
d'améliorer le système de culture alors
avec la la différence d'un tracteur par
boutade c'est que au moins là je peux
manger l'essieu arrière alors qu'un
tracteur ça va être un peu plus délicat
ça ne veut pas dire que j'ai pas besoin
de matériel
mais je me refuse d'investir dans la
ferraille alors que j'ai la possibilité
dans le schéma de construction que l'on
a fait avec frédéric et d'autres
collègues j'ai la possibilité d'avoir du
matériel sans investir et à des prix
corrects
donc autant utiliser bonifier ce qui
existe déjà et puis moi trouver d'autres
solutions pour bonifier mon 6ème en
ramenant des animaux voilà et la chance
que j'ai dans dans cette approche chez
qu'à chaque fois que je vais tourner la
clé du tracteur à fred c d euros qui
vont commencer à s'enclencher
donc autant vous dire que j'y veille
parce que à chaque fois que je mets le
tracteur dans le champ ça me coûte alors
que quand on a un tracteur avec le
matériel est bien au delà
et puis bastien bah je vais faire j'ai
le matériel
je rentrais dans le champ donc j'essaie
de voilà ça me permet de limiter la
casse en tout cas ou de faire des
conneries de temps en temps de ne pas
utiliser du matériel quand il ne faut
pas donc voilà ça c'est mon matériel et
puis j'ai la chance d'avoir 18 ans de
nombreux à vouloir côté de moi alors bel
canto un temps j'entends je pleure quand
je vois ça parce que en fait moi je
démarre avec ça et là et vous avez 20
mètres d'écart entre ce type de soldat
et ce type de sol là c'est le même sauf
que là vous avez 3 4 % de matière
organique et que moi dg 0,5
donc le challenge ça va être de se dire
comment je peux aller sur cette approche
là mais en réduisant le pas de temps
parce que j'ai 47 ans et donc va falloir
quand même que
voilà que ça y est un petit peu plus
vite que 18 ans alors pour vous donner
un ordre d'idée je vous ai dit tout à
l'heure 5% 5 ennemis en ph 0 5 à 1 point
de matières organiques ça c'est ce qui
se fait en conventionnel au tour donc il
vous faut les lunettes de soleil quand
vous semez vos maïs
sinon vous brûler les yeux et là ce sont
des prairies ça c'est une prairie que
j'ai remis en eau que j'ai mis en place
dans mon système pour amel pour agrandir
en fait les prairies permanentes qui
sont juste autour et j'y reviendrai par
rapport à ça c'est que alors on eût dit
oui un mettez des prairies dans vos
systèmes vous allez voir vos années
stocker du carbone était une prairie
c'est comme une culture si votre sol
n'est pas bien en point elle ne vous
produire à pas grand chose
c'est pas parce que on décide de faire
une prairie que ça va marcher que vous
avez stocker du carbone faux bon ben
voilà ça c'est l'hiver donc zappé
trouille
enfin voila c'est donc c'est très
hydromorphes l'hiver et tracy chant
l'été et donc il faut améliorer ses
approches
donc ça c'est pour vous dire que voilà
en prairies temporaires
il faut gérer ce que ce qu'andré voisins
j'espère que certains connaissent ou les
étudiants vous connaissez ces bouquins
andré voisin c'est le précurseur du
pâturage dynamique est en fait moi j'ai
connu ce gars là quand je suis allé en
voyage avec base aux états unis sinon je
n'avais jamais entendu parler d'andré
voisins cherchez l'erreur
et donc il nous explique les années
misère des prairies
quand on fait des prairies ou quand on
décide d'installer une prairie et ben on
en sort on est confronté à des années
misère et les années misère arrive au
bout de quelques années mais moi elle
arrive au bout de la deuxième année
c'est pour vous dire un peu l'état des
lieux donc il va falloir que je dynamise
les flux de carbone dans mon système
d'exploitation pour que ça marche
et pour cela donc je vous disais
j'utilise donc l'animal comme un outil
est donc c'est là où je joue je commence
à rentrer dans une approche c'est que si
j'ai des animaux vaches et moutons c'est
qu'il va falloir que sa pâture est donc
en fait je pars sur une approche qui est
le pâturage adaptatif qu'on peut appeler
comme ça pâturages adaptatif et je vais
vous expliquer ce qu'il en est là dessus
en fait c'est l'objectif c'est
d'utiliser tous les atouts agronomique
de l'élevage afin d'améliorer la
fertilité physiques chimiques et
biologiques alors ça c'est joli c'est me
voilà c'est une définition qu'on
pourrait en donner plein mais maintenant
il faut mettre en application avant
d'être éleveurs d'animaux en fait et
j'espère vous l'aurez compris avec la
première diapos de départ c'est que
l'objectif c'est d'être un éleveur de
sol alors certains ont dit éleveurs de
vers de terre mais je l'objectif c'est
d'être un éleveur de sol avant d'être
éleveur de vaches parce que c'est le sol
qui va me produire ma biomasse qui va et
la biomasse pour me produire à de la
viande
si je chante système il n'est pas
cohérent il est mort grande mobilité
flexibilité intra parcellaire et extra
parcellaire donc mon système je suis en
train de le bâtir petit à petit avec le
financement g c'est à dire que à moyen
terme 100 % des parcelles seront
clôturées en ait un cil en fils
électriques pour avoir cette possibilité
cette rapidité d'aller chercher de la
biomasse à des endroits stratégiques
aujourd'hui je suis pas encore tout à
fait calées mais c'est l'objectif et ce
système là ne peut marcher que si vous
êtes hyper mobile avec vos animaux donc
je suis 100% plein air d'accord avec du
pâturage tournant quand je peux en faire
et puis avec une gestion de biomasse et
du pâturage de biomasse et c'est là que
le système en agriculture de
conservation hyper intéressant c'est que
on produit tout le temps de la biomasse
le premier matériel que l'on utilise
c'est quand même le seul mois
tendre pour respecter sur les prairies
améliorer le développement racinaire
notamment des prairies par le pâturage
tournant stimuler le carbone liquide
cher à christine jones et puis
l'utilisation de clôture mobile comme je
disais le plus souvent électrique et de
qualité notamment pour les tours de
chant
l'objectif est donc d'accumuler de la
biomasse au sol dont la composition et à
des degrés d'évolution différente et
c'est ça qui est hyper intéressant c'est
qu'en fait tout comme pour nous on
diversifie notre source alimentaire
notre sol aussi on se doit de
diversifier la source alimentaire donc
décès sur un lvc suresnes plus faible et
donc en géant gérant la biomasse
disponible et en fonction de l'état
d'avancement de cette biomasse
le fait de rentrer et des animaux plus
ou moins plus ou moins vite pardon
dedans vous allez gérer un c suresnes
qui va vous permettre d'avoir un retour
de flux beaucoup plus vite
ou plutôt un peu plus lent si vous allez
si vous laissez un peu plus de biomasse
derrière les animaux donc biomasse non
consommés piétine et ça c'est hyper
intéressant parce que en fait l'animal
est un outil comme je vous dis et donc
pour faciliter des échanges entre la
biomasse et le sol il va falloir mettre
du contact donc le piétinement est
intéressant et ça c'est aussi une
gestion donc le comme l'animal est un
outil comme je vous disais et j'apprends
à utiliser comme il faut monde outils et
de temps en temps je me plante
stimulation de croissance racinaire
voilà comme je vous disais et partir du
principe que chaque brin d'herbe
restituer au sol nous en sommes nous en
donnera deux par la suite il est
conditionné par un choix judicieux du
bétail permettant de s'adapter très vite
aux variations de régime alimentaire
alors j'ai des solognots thang redit
donc elles ont cette capacité de manger
en accordéon et si j'ai choisi d angus
c'est pour plusieurs raisons la première
c'est que ce sont des animaux qui sont
hyper rustique très très rustique
j'ai choisi une souche j'essaie de
retrouver la souche originel qui vient
d'aberdeen en écosse c'est à dire vous
vous avez d angus typé us qui sont des
monstres et moi je veux surtout pas
avoir de gros animaux chez moi je
prévois je préfère avoir des petites
chaudières à haut rendement que des
grosses chaudières difficile à ali a
alimenté capacité de propos à rester
toute l'année dehors voilà alors voilà
des exemples donc alors c'est sûr que ça
perturbe un peu parce que parce qu'on
n'a pas l'habitude de voir ça dans nos
régions donc on se dit qu'il ya du le
bien-être animal il est où là dedans je
peux vous garantir que à l'époque on est
là mes vaches sont super heureuse et
donc là en fait je suis en pâturage
donc ça c'est février 2018 hiver 2018 et
je n'apportais pas de foin elle était en
pâturage sur surduts des primes âge de
prairies voilà donc et tout se passait
bien je regardais donc je surveillais
bien sûr la note d'état corporel et
c'est ça qui est intéressant je désire
il faut choisir les animaux les plus les
plus adaptées c'est que en fait dans ces
systèmes là on va pas chercher de la
formule 1 on va chercher plutôt du 4 4
voilà donc et ça c'est en plein été
donc ça c'est en plein cagnard était
2018 vaches suitées
alors pour les connaisseurs voyez ces
petites boules de graisse occultes je
leur redonne que que de l'herbe gérer en
pâturage dynamique mais elles n'ont que
ça aucune complémentation d'accord et
donc je recherche des animaux qui vont
faire de la grèce parce que le gras
c'est bon surtout autour des côtes de
boeuf
donc voilà donc
ça c'est des j'ai eu la chance et ça
c'est le pur hasard d'avoir choisi des
animaux qui s'adaptait super bien en
plus dans la race donc des petits
animaux 1 m 35 au garrot maxi donc elle
ce ne sont pas lourdes
j'ai pas de grosses au niveau des pattes
donc dans la valorisation derrière des
bas morceaux et ben je vais avoir des
rendements qui vont être beaucoup
beaucoup mieux
et puis c'est surtout que ben voilà
c'est que été comme hiver ces animaux là
ont la capacité de produire de la viande
en suçant des cailloux les solognote bas
si elles ont été sélectionnées en
sologne c'est qu'il y avait une raison
c'est que c'est le pays de la sallaz
membres quand même et de grenouilles
donc là on est en plein hiver là je suis
sur des parcelles de prairies
permanentes avec des zones très humide
et heureusement que j'ai ce à quoi
heureusement que j'ai ça alors toutes
les parcelles ne sont pas comme ça mais
quand vous en avez
parce qu'elle reste tout le temps durant
tout l'hiver dans ce système là donc
alors elles vont passer d'une culture à
une prairie d'un couvert à à une culture
qui qui n'a pas marché bref donc je vais
vous montrer tout ça alors comment le
mettre en place le pâturage adaptatif
est basée sur une gestion opportuniste
de l'offre biomasse on est sur une
gestion opportuniste
un peu comme la proche semis direct
quelque part quand on est à l'extrême on
est sur une production opportuniste
d'accord il est fondé sur le principe
des grandes transhumances voilà bon que
l'on connaît alors j'ai pris cette photo
qui résume un peu quand on gère du
fourrage et je me garderai bien de
rentrer dans la technique pure parce que
je la maîtrise pas bien et que c'est
beaucoup plus technique que préconisait
05 d'opus à un gars pour contrôler les
maladies
par contre on sait et ça c'est une
évidence c'est que si on sur pâture
on ne produit plus c'est à dire qu'en
fait on affaiblit notre plante
elle ne produit plus de racines ou très
mal et quand vient les périodes
critiques de sécheresse eh bien ces
plantes la trêve alors que lorsque l'on
ménages
en fait notre production de biomasse
celle ci va avoir la capacité de
redistribuer de l'énergie aux racines
pour tenir plus longtemps et donc on
stocke du carbone là on stocke du
carbone laon le restitue on rentre dans
un cycle de flux carbonées de flux de
matière qui est hyper intéressant alors
le principe quand on est sur ce qu'on va
ce que certains appellent du mob grazing
bon c'est que on va être on va marcher
sur une règle du tiers c'est à dire que
1/3 de la végétation va être va être
pâture et un tiers va être piétinés et
un tiers restent deux restent debout et
ça c'est dans un objectif de
reconstitution de la fertilité de la
prairie d'accord donc là pour vous
donner un ordre d'idée voilà je suis en
chargement instantané aux alentours de
190 du gb ha alors j'ai oublié de vous
dire j'y suis pas encore à ce chiffre là
tout du moins à l'hectare donc j'ai
aujourd'hui je suis parti j'ai acheté
cinq vaches 50 bus aujourd'hui jetterait
animaux j'ai cinquante brebis et 60
agneaux derrière qui suivent
l'objectif c'est de monter à une
quinzaine d'animaux peut-être peut-être
un petit peu plus en bâche à voir en
fonction de la gestion aussi des sols et
de la connaissance leur capacité à me
produire de la bouffe et puis les brebis
rester à une soixantaine de brebis dans
le système et l'objectif c'est de se
dire ben voila si j'arrive à calais dans
mon contexte pédoclimatiques on va dire
un packaging en disant ben voilà aller
admettons pour 10 hectares de production
une partie en prairie une partie en
production machin je peux mettre tant
d'animaux là dessus et que ce soit un
peu un standard dans la région voilà
alors ben on regarde aussi ce qui se
passe parce qu'il faut toujours
surveiller ce que l'on fait donc là il
ya hyperimportant la cbg du taureau qui
sont sûres du pâturage donc là c'est 72
heures 450 mètres carrés quatre taureaux
ne retenait pas ça parce que ça c'est
pas bien voilà mais comme j'ai pas
beaucoup d'animaux je ne peux pas être
performant d'accord c'est la quantité
d'animaux au mètre carré pour mètres
carrés mais à l'hectare qui va faire que
je vais débloquer le système est bonifié
le système alors ça j'aime beaucoup
cette photo donc avant je regardais les
maladies des blés maintenant je regarde
les bouses de vache et et et je regarde
l'état de ma végétation donc j'y
reviendrai par rapport aux breuvages
donc en fait je vais vous je vais vous
montrer quelques quelques calages que je
fais que j'essaie de mettre en place
pour me dire là je suis bien où là je
suis un peu trop court dans ma gestion
transformer un échec en une réussite
donc là on va rentrer dans le dur par la
valorisation des productions de grandes
cultures suite à un accident climatique
est dû aussi si on en a alors ça fait ma
deuxième année que je suis installé
première année gamelle en paille
je sors 22 quintaux de moyenne 23 kg de
moyenne
donc il vers très humide très humide
très peu de tallage donc j'étais à 50 %
dépit par rapport à l'optimum donc j'ai
pas fait de rendement et puis cette
année ben les céréales à paille sont
super bien donc je fais 40 à peu près 40
45 de moyenne
et puis par contre en maïs c'est la
bulle mais la bulle la bulle quoi c'est
à dire que j'ai produit de la biomasse
mais je n'ai pas fait de grains ça n'a
pas fait condé je vais vous montrer
quelques photos
voilà donc ça c'est du maïs semés en
direct dont classe g vous est pris une
par une photo avantageuse à l'endroit où
ça a cartonné en production sauf que là
j'ai pas dépit alors au passage ça c'est
les sangliers qui commence à s'occuper
d'eux parce qu'on n'a pas que des angus
et
et solognote chine donc d'où l'intérêt
d'en chez nous d'avoir des parcelles
clôturées
donc si j'investis dans l'antre de la
clôture je sais que ça va être amorti
par mes animaux d'accord donc voilà donc
ça aussi donc là vous avez une bobine
tous les dix pieds fin bref
donc qu'est-ce qu'on en fait ça en
conventionnel en semi enfin même en
semis direct qu'est ce que vous faites
de ça rien et puis ça vous ennuie ça
vous gêne vous savez pas quoi faire
et ben voilà ben moi je mets mes angus
et puis en même temps même désherbe tout
comme il faut parce que donc sur cette
parcelle à elle est un peu flou parce
qu'en fait j'ai réduit la taille je vous
prie de m'en excuser
et en fait cette parcelle l'aï clôturer
mais elle est clôturée en use donc les
sangliers l'ont bien compris et il avait
tendance à rentrer donc j'ai eu des gros
dégâts à la levée donc ils m'ont
flinguer du maïs à la levée est donc la
crasse c'est foutu donc là dedans j'ai
beaucoup de millas et tout ça mais elle
elle me rapetou elles meurent ap la
totalité même la valériane elle
potagères elle elle adore
elle adore donc elle mêle me négocié
tout et voilà ce que ça donne
alors j'avais envoyé sur les réseaux
voilà ce que je faisais tous appuyé un
gars qui me dit mais pourquoi tu le
lances ils pas d'un premièrement parce
que déjà je sors pas voilà j'ai pas de
matériel et puis à y réfléchir quand une
ensileuse ça coûte 5 euros la minute
c'est complètement aberrant quoi
d'accord surtout pour pour sortir un
maïs qui n'a pas de valeur
or donc donc là le challenge il est
double c'est à dire qu on va
certainement faire deux approches pour
la succession cultural de cette parcelle
là c'est qu'elle va repartir en maïs
mais vous savez que dans nos systèmes on
ne laisse jamais un sol nu où on essaie
on essaie cette année voilà c'est un peu
plus délicat donc
donc là il va y avoir un bétail de
ressemer sur cette parcelle là mais
comme je suis pas en instantané avec mes
animaux et que ben ils font ce qu'ils
peuvent
ces 10 kg 10 12 kg de matière sèche par
jour donc voilà trois tonnes de matière
sèche à l'hectare
voilà j'ai que 7,7 animaux il m'en
faudrait sans une centaine bon voilà
donc l'objectif c'est de travailler avec
mes animaux comme un outil pour gérer
les résidus c'est à dire que là dedans
j'ai de la pyrale j'ai la fusa donc plus
je vais réduire la surface plus je vais
concentrer mais à niveau sur une petite
surface sur un moment donné meilleur
sera le piétinement je vais éclater mais
tiges et donc ça va me permettre
potentiellement de limiter la casse par
rapport à ces problématiques là en gros
j'avais envie j'avais envoyé cette photo
là à fred en disant c'est mieux qu'un
tas rup
donc voilà et puis bah on est sûr de
l'opportunisme donc par celle de chez
fred l'année dernière un colza où on
avait dit repousse de sarrasin pur c'est
idiot rove a peut-être laissé gestion
opportuniste et puis le sec est venu ça
va mal ça mal ça s'est mal goupillé
hélas ce que vous voyez là c'est du
canot pod donc le keno pote est un des
indicateurs de disponibilité en azote
dans le système d'accord donc c'était
par celle qui fonctionne bien quand même
donc on a produit du quinoa naturel et
puis fred il me disait ben tiens ce
serait bien un problème quand même moche
et ça ça va grainé tout ouïe puis et
puis on n'a pas réfléchi tout de suite
on avait des animaux quoi et donc j'ai
commencé à faire le couillon a fauché un
fauche et puis à un moment donné j ça me
saoule
puis on a des animaux puis j'ai dit à
fred ne pourrait pas les maîtres paribas
oui et puis accidentellement on a eu des
résultats hyper intéressant donc là pour
ceux qui sont dans l'élevage
j'étais dans période de flushing sur le
week-end au pod d'accord
donc là c'est la partie que j'avais
faucher donc en fait j'avais mis mes
clôtures en fils et sur une partie qui
était pas fauché une partie qui était
fauché et force est de constater c'est
que elles m'ont frappé tous c'est à dire
les calmes de colza les tiges de qeynos
potes tout tout tout pour me laisser un
seul super intéressant et ante et en
termes de répartition de fientes là je
vous garantis que c'est le top du top
donc ça c'était hyper intéressant c'est
à dire que quand je vois ça c'est du
côté opposé
là où on n'avait pas faucher et ben en
termes de gestion de résidus par contre
là si je fauche ça me permettent
d'améliorer j'irai le rendu le rendu que
l'on peut avoir au sol alors après on
peut très bien nous ça nous gêne pas de
semer là dedans mais si on veut
valoriser un petit peu plus sur des
animaux dans des périodes critiques mais
peut-être que de temps en temps la
fauche peut être intéressant une autre
chose qui nous a et ça ça me trottait
depuis pas mal d'années et que j'avais
du mal je pouvais pas le mettre en place
notamment avec dans le boulot où j'étais
avant et puis là bas comme on avait pas
mal d'outils et puis que des stagiaires
nous sollicitent pour venir travailler
chez nous donc on se dit bon on y va et
donc on avait mis en place donc sur sur
une parcelle de seat et à la lada
launière quand josé pâture et les brebis
dans le gros couvert en fait on a fait
un suivi de limaces dans les zones où on
paturet et les autres où on ne paturet
pas d'accord donc voilà ce que ça donne
quand ses pâtures et voilà quand c'est
pas pâturer en sortie d'hiver d'accord
et voilà les résultats des comptages de
limaces sur la parcelle
vous avez donc envers les comptages sur
les parties pâturer et en rouge les
comptages sur les parties non pâturer
alors pour l'instant c'est un cépage
statistiques la faire bien que on a pris
soin d'être quand même assez proche de
quelques quelque chose je dirais de de
fiable c'est à dire qu'on avait
trois places est d'un quart de mètres
carrés répété trois fois sur les deux
les deux situations
donc on avait quand même matière à avoir
des bonnes conclusions
alors ne me demandez pas la raison pour
laquelle le dénominateur commun c'est
l'animal points est ce que c'est le
piétinement est-ce qu'ils en ont mangé
est-ce que ça les a dérangés est-ce que
probablement un mélange de tout ça mais
force est de constater c'est que on a
réussi dans cette situation là à faire
baisser les quantités de limaces avec
l'outil bétail alors l'apport exode des
réseaux exogènes de biomasse salle est
aussi intéressante
je vous ai dit tout à l'heure que
j'étais sur des niveaux de matières
organiques très très faibles donc 1 0 5
à 1 point de matières organiques
s'il veut je veux vraiment que ça avance
il va falloir que je mette les moyens
donc soit j'ai du compass ou soit
j'essaie de trouver d'autres options
l'autre option c'est de dire je vais
apporter de l'exo gêne dans mon système
mais comme ça me coûte de la porte et il
faut que que j'y retrouve un intérêt
donc on le fait soit sur des prairies
fortement dégradé donc je vais vous
montrer incapable de se doter d'un vrai
stock sur pied ça c'est la découverte de
cette année je pensais que mes prairie
n'importe quel prairie était capable de
faire du stock sur pied faut vous avez
des prairies qui sont capables de le
faire et d'autres pas et ça c'est lié à
la fertilité de la parcelle tout
simplement soit sur des parcelles en
culture dont les niveaux de fertilité
chimiques physiques et biologiques sont
au plus bas
alors ça c'est voilà en fait j'ai j'ai
hiverner mon point pour cette année
d'accord donc ces prêts à faire feu donc
là en fait je suis sur mes couloirs de
deux parcelles de prairies de prairies
qui sont fortement dégradées et ça
c'était un stuff sur pied que j'ai voulu
laisser croyant pouvoir faire pâturer
ces choses là
et puis en fait c'est cramé alors que
sur une autre parcelle j'ai fait du
stock sur pied j'ai encore de la bouffe
pour donner à manger à mes animaux
pendant quasiment trois semaines là
assurément encore aujourd'hui donc j'ai
lâché mes vaches dans mon maïs mais j'ai
encore du stock sur pied sur une prairie
d'accord donc voilà donc le principe du
buy way zing c'est on va dérouler les
ballots et on va gérer ça de différentes
façons alors soit déroulé ou soit posée
dès de la biomasse et faire pâturer donc
je vais vous montrer les différents
principes
donc ça c'est dans ma prairies qui
tourne bien donc voilà ça ça a été pris
il ya là il ya un mois un mois donc
stocks sur pied on a dû sécher mais on a
aussi du verre au pied donc ce et donc
ça c'est l'hiver dernier sur une partie
dégrader alors là je n'ai pas fait
forcément sur du pâturage sur des
ballots que je déroule
j'étais sur un point fixe et j'ai écarté
en fait en étoile pour des questions de
gestion aussi de faciliter donc je
veille à la répartition de mai vous est
donc l'objectif c'était 2 hir j'apporte
de la matière que je vais plus ou moins
faire avancer au niveau du csu rennes
donc je reste encore sur dc sur un élevé
quand j'ai mon frein qui est pas manger
qui on me dit mais tu te rends compte
quel gâchis mais en agriculture de
conservation on gâche pas quand on met
de la biomasse au sol c'est pour notre
sol d'accord alors mon point certes un
certain niveau de dégradation surface
mais c'est pas grave c'est pour mon sol
et je préfère perdre 10 15%
là dessus que d'investir 200 m de bâches
demandé le tracteur à fred loulou et
avec une remorque pour le mettre en tas
pour le reprendre après pour le mettre
dans mon champ non non non non non
donc on simplifie les choses et voilà ce
que ça donne
donc ça c'est la partie où j'avais les
ballots par rapport à un endroit donc
juste à côté
la référence où j'ai pas fais dubai
world donc je commence à remettre en
route
ce carré la grâce comme l'a donc là
c'est cette partie là elle est là et
puis cette partie là c'est ce que vous
voyez là donc je commence à remettre en
place un sol grâce aux animaux qui sont
un outil pour m'aider à bonifier les
apports de biomasse que je peux mettre
sur mon sol donc la couverture est hyper
importante et ça c'est ce que l'on peut
retrouver sous des tas de paille des
fois que l'on laisse c'est à dire que la
vie biologique est intense on garde de
l'humilité et donc c'est hyper
intéressant
là c'est pareil j'avais fait dérouler
des ballots et donc alors on le voit pu
mais parce que je les chante et c'est
pas bien mais cette partie là où j'avais
pas déroulée de ballots était un peu
plus clair beaucoup moins chargée en
chlorophylle alors qu'ici ça ça carbure
et donc l'autre approche c'est de se
dire ben moi j'ai des terres dans des
terres de culture qu'il faut que je
remonte donc là où on est sur le site là
à 200 m là où au fond là haut là j'ai
des tas de compost il ya mille tonnes de
compost peut-être qu'ils nous attendent
mais tout le monde ne peut pas avoir de
compenser comme je vous disais comme je
conseille aussi les gens je peux pas
leur dire ben may du compost et si vous
n'avez pas de compost mais comment on
peut faire donc c'est pour ça que
j'utilise des animaux pour trouver une
autre option est donc là je fais donc
dubai oasis c'est à dire je déroule en
donc ce que j'appelle un système
d'hivernage en pâturage dynamique
frontale de foin voilà donc en fait je
suis en fils avant et fils arrière et ça
c'est mon râteliers d'accord et là je
peux vous garantir que tout le monde est
au diapason
elles savent que quand tu es lâcher le
fil tout le monde va les manger et il
faut trouver le bon ratio c'est à dire
que pour une balle de foin il faut pas
avoir quatre vaches d'accord parce que
elles savent pertinemment qu'elles
auront le temps de manger tranquille
alors que quand il ya beaucoup d'animaux
c'est la guerre donc le premier pas
qu'elles vont faire pour aller jusqu'au
point c'est tête baissée et je mange
parce que c'est une question de temps
par rapport aux copines d'accord alors
il ya différents systèmes saas et
systèmes feignants c'est à dire j'ai ma
parcelle de prairies j'ai fait des
ballots j'ai pas envie de m'ennuyer
avec soit des barrières mobiles comme on
a en a lu ou avec des filets pour les
ovins et ben je vais chercher mes balles
au jeu apporte de l'eau je vais chercher
mes ballot sauf que là vous vous doutez
bien que je vais avoir des soucis de
régularité de fertilité c'est qu'on va
concentrer des fientes ici ici ici
alors ça peut vous paraître complètement
aberrant la faire mais quand vous n'avez
pas de matériel vous ça vous force à
trouver d'autres solutions
l'autre option c'est de faire du bal
grésigne statique en damier et on
commence à trouver à sa prochaine un
système qui est qui qui commence à être
intéressant c'est à dire que le principe
c'est de de diviser au car votre
parcelle de produire de la biomasse et
de la concentrer sur un car et ça vous
le faites sur quatre ans d'accord donc
en fait on propose des débats l'eau et
ça c'est système la fin je n'ai pas
inventé un 16 aux etats unis ils le font
depuis belle lurette
parce qu'ils sont dans des économies de
charges très importantes et donc leur
aux animaux sont tout le temps dehors
et eux ils passent de plus 40 degrés
l'été à -35 l'hiver et les animaux sont
dehors et il n'y a pas d'arbres
donc voilà et puis l'autre option c'est
celle que je vous ai montré juste avant
c'est à dire qu'en fait on aligne donc
les ballots et puis là on fait du
pâturage frontale avec filaments fils
arrière l'idéal c'est d'avoir justement
en filaments fils arias et d'un fils
derrière et concentrer les animaux sur
une petite surface et les faire avancer
d'accord alors voilà cet hiver j'ai fait
j'ai fait cette approche là donc voilà
ça c'est une estimation personnelle je
vois là celle ci me paraît hyper
intéressante je vais vous montrer
pourquoi celle-ci un peu moins bien mais
elle est hyper quand même intéressante
les là bon c'est pas top mais bon sur
des parcelles éloignées ou qui n'ont pas
forcément beaucoup de valeurs pourquoi
pas
j'ai trouvé ça sur sur internet et ça
hyper intéressant donc belle process et
le pâturage de rouleaux de ballots ne
pas y dérouler et puis le berguoises
c'est en damier et vous avez la
répartition de la zot sur la parcelle en
fonction de ça les résultats parlent
d'eux mêmes l'animal est un outil c'est
mon spreader c'est mon l'épandeur
engrais d'accord donc autant que
j'essaie de faire les choses bien
donc voilà pardon voilà voilà le
principe donc l'idéal c'est d'avoir
quand même un fil électrique derrière et
puis donc quand vous avancez celui-là
est déroulé vous ouvrez vous mettez ce
fils là la taxe vous rapprocher de votre
fils
ça vous prend 10 minutes à faire ça
c'est à dire vous où vous vous pouvez
alimenter 20 30 40 50 animaux en
travaillant un quart d'heure par jour
bon j'essaie d'avoir un espacement pour
avoir une répartition voilà donc la voie
je mens dans ce système là bas pour moi
il est à bas coûts c'est qu'on peut pas
on peut pas descendre guerre en dessous
si ce n'est pas tueur et comme je vous
disais tout à l'heure des ballots
parsemé très bonne répartition des
excréments notamment filaments fils
arrière équilibre en termes de
restitution des matières organiques
c'est à dire que je n'ai pas une ration
trek super carbonée ou avec des scies
sur une trêve est très élevée je jeu
fait baisser mons et suresnes sur une
partie de la biomasse grâce aux
déjections et je vais y revenir
peu de manutention système très
intéressant pour participer à la
remontée des fertilité et parcelle peut
s'effectuer sur des prairies endommagés
bref et élimine le coup d'épandage de
fumier c'est à dire que moi j'ai pas
l'épandeur alors par contre
eh ben j'ai fait une boulette l'année
dernière quand j'ai fait ça c'est à dire
que j'ai me menace des animaux dans une
période où ma terre n'était pas capable
de recevoir les animaux en sortie
d'hiver
je pensais console était suffisamment
est signé et dieu sait si je fais la
guerre avec les gars avec qui
j'accompagne en leur disant fais gaffe
aux zones de tassement notamment avec
moi
ariel et ben je là j'ai fait pareil
voire pire avec mes animaux je me suis
retrouvé avec des zones de formation
pseudo glay à 10 cm sous ma parcelle ça
puait ça puait vous savez comme comment
lorsqu'on currin étant là ça peut
exactement ça peut exactement pareil et
donc là bas là on n'est pas fiers quand
on fait ça donc c'est un enseignement
c'est à dire que oui on peut faire du
pole dancing comme ça sur des parcelles
mais sur des sols hyper essuyé c'est à
dire en plein été ou alors vous estimez
que le couvert que vous avez mis en
place à la capacité de supporter le
piétinement des animaux ne pas utiliser
cette technique dont si le sol est part
essuyé sur des terres cultivées à partir
de juin jusqu'en septembre
ça pose pas de problème sur des prairies
l'approché plus souple puisqu'on a déjà
un système racinaire qui est
suffisamment costaud pour tenir
et puis on avance donc en fait vous avez
compris que je ne porte pas de
complément énergétique de tourteau de
choses comme ça de soja donc je suis
quand système herbe et l'oncle a aussi
transformé un échec en une réussite donc
l'année dernière sur une partie
découvert j'avais mis du triticale donc
on travaille si vous savez sur deux
types de couverts couvert de saison
plutôt chaud découvert de saison froide
mais comme eh bien moi je je je loue du
matériel à fred si je sème deux fois ça
me coûte deux fois et donc en fait là je
sème tout en même temps au mois de
juillet et donc j'ai mon couvert de
saison chaude normalement qui se
développe l'année dernière ça s'est pas
développé j'ai fait 500 kg de matière
sèche hectares mais par contre j'avais
mon triticale en dessous donc j'ai fait
pâture et donc sans cette parcelle là
j'ai rien fait pâturer au niveau du
couvert d'été par contre quand est venue
la période un peu délicate c'est à dire
que j'ai commencé à faire entrer mais
mes brebis dans cette parcelle là au
mois de décembre
et voilà ce que ça donne c'est à dire
que j'ai quasiment pas grand chose mais
ça m'a permis de tenir un mois avec mes
bras
mais 50 brebis sur sur cette parcelle là
donc ça nous permet aussi d'aller un
petit peu plus loin c'est ce que nos
anciens
c'est à dire qu'on peut pas durer
jusqu'à une certaine date certaine
culture
et puis l'emmener en grains derrière
c'est une gestion opportuniste des
systèmes d'accord voilà ce que ça donne
donc là j'avais dit repousses de colza
donc on voit encore les lignes et donc
non excusez-moi les lignes qui sont là
c'est qu'en fait sur cette partie là un
couloir de 50 mètres donc là je
remontais avec les animaux et sur cette
partie là au moins de novembre
j'ai semé un méteil pour avoir de la
bouffe au printemps une photo que fred
connaît
est ce qui m'a fait aussi aller dans
cette approche animal c'est que dans
certains pays notamment au brésil
on se rend compte que quand on fait
maturer découvert ondes et plafonne les
systèmes de production donc fin les
rendements donc pourquoi pas y aller
quoi une autre photo fred connaît hélas
en fait grâce aux couverts quand ça
marche quand ça marche
eh ben j'ai ma cure d'oligo pour mes
animaux et quand ça marche super bien
en considérant que vous avez six tonnes
de matière sèche quand ça marche super
bien là on y ancien nom s'en approchait
on était 1,5 tonne 8
en supposant que je fasse consommer que
50% de cette biomasse pour des besoins
moyens de mes vaches parce que c'est pas
non plus des gros gros animaux de 10 kg
de matière sèche par jour et bien sur 20
hectares de couvert je peux me permettre
de pâtures et 150 jours sans aucun
problème avec 40 animaux à condition de
l'avoir l'importance des sols
une chose qui nous permet aussi de
relativiser l'engouement que l'on peut
avoir avec les couverts c'est que vous
voyez encore cette année les couverts ce
sont des échecs on sait mais ça ne lève
pas et j'ai trouvé ça dans la biblio qui
est hyper intéressant c'est que quelle
que soit on va dire le type de plan que
vous mettez en place dans les couverts
quand vous chantez des températures au
sol supérieure à 35 degrés de toute
façon ça risque d'être délicat pour
faire lever excepté si vous êtes sur des
sols hyper résilient avec beaucoup de
matière organique et encore donc là on
fait maturer découvert comporte très
bien marché et ça permet de voir leurs
capacités aussi de bonifier le ce que
l'on a et c'est là où je joue où
l'élevage nous aide à sortir parfois des
impasses notamment en agriculture de
conservation avec la gestion découvert
qu'ils sont des échecs une année quand
vous êtes en phase transitoire
vous réussissez une deux années sur cinq
d'accord donc j'ai déjà cramé deux
années mois sur 5
donc il faut que je trouve quand même
une solution est donc là en fait c'est
de se dire dans leurs portes
l'opportunité fourrage à mettre en place
qui va répondre à plusieurs plusieurs
attentes
c'est que dans un premier temps si on
est en assez on souhaite que notre sol
soit toujours couvert avec de la racine
vivante et que là quand vous avez une
prairie cramer parce que moi mais
prairie fonctionne super bien en gros à
les en gros on va dire de début avril à
fin mai là je peux faire du mot bigot
easing faire le truc super machin ok
mais après c'est cramé après sa plus
pure donc même si c'est j'essaie de
super bien géré je n'y arrive pas
forcément super mais en tout cas je sais
que c'est pas la prairie qui va me
produire l'ensemble de la biomasse qui
va me permettre de valoriser enfin de
donner à manger mes animaux et donc moi
en fait
et si on repensait différemment
l'approchent couvert en substituant une
partie de notre production
de nos surfaces de culture classique et
en mettant de la bouffe en fourrage
j'invente rien c'est ce qui se fait dans
le monde agricole classique sauf que ça
on exporte avec des machines
moi je l'exportent pas je mets mes
moutons alors ça c'est les agneaux qui
sont à l'engraissement
et heureusement que j'avais ça cette
année là j'avais fait des bandes d une
plateforme de semis avec diverses
variétés diverses espèces
et puis je regarde le comportement de
mes animaux là où ils vont en premier
qu'est ce qu'ils mangent en premier donc
en combien de temps là où ils vont se
remettre enfin là où ils vont aller en
dernier et de quelle façon ils vont le
manger
quel résidus je vais avoir et ça va me
permettre de faire un screening un peu
de ce que je peux mettre en place dans
mon système et donc quand vous mettez ça
en place
après vous réfléchissez aussi à ce qui
se passe donc de dents en termes de
volume d'offres d'offres biomasse dans
nos systèmes vous avez la prairie j'ai
essayé de reproduire tant bien que mal
la production prairial dans mon système
c'est à dire qu'on m'a dit t'inquiète
pas tu es capable de produire 6 tonnes
de matière sèche chez toi oui mon gars
hebinger lait cru est donc belle j'ai
mal cru c'est que je vais faire bon an
mal an maximum 5 tonnes quand tout va
bien aller et dans les plus mauvaises
prairie je vais faire 4 tonnes et ça
sera bien donc
et j'ai des creux à combler alors je
peux faire du foin je peux faire du bal
xing je peux faire du fourrage et mon
l'objectif alors ça c'est tout frais je
vais essayer de voir comment je peux
faire c'est en gros un bilan fourrager
mais un bilan fourrager assez dans une
approche biologiquement sol donc voilà
et puis elle est couvert donc on tient
aux comptes sur nos coûts vers nous
parce qu'ont réussi les couverts pas
tout le temps et bien cette année sa
gelée pas comment je fais là je suis mal
je suis très mal mais je suis pas mal
parce que comme j'ai eu un échec sur mes
maïs je donne à manger à mes vaches avec
mes maïs donc voilà un système qui voit
là c'est un exemple un semis de couverts
biomax critiques peu avec du triticale
comme je vous ai montré
oui
pâturages rapide du couvert deux options
ou destruction rapide du couvert mais
j'ai encore mon triticale en dessous
donc pâturages du triticale associés en
décembre janvier
s'il est pas mal mais j'ai plusieurs
options soit je vais récolter mon
triticale parce qu'il est beau et qu'il
est propre et à condition de ne pas
dépasser décembre début janvier en
pâturage sinon ben je pâture au max
c'est à dire que je vais chercher de la
biomasse en mars avril mai on va me dire
en masse avril tu as de la prairie bah
oui mais ma prairie je vais faire du
stock
j'ai fait un petit peu plus de foin du
stock sur pied ce qui va me permettre de
gérer éventuellement les périodes
creuses
donc j'ai faire pâturer mon bétail et
puis derrière je sème mon fameux
fourrages d'été ou alors je sème une
culture d'été je verrai en fonction des
opportunités
donc en fait on travaille sur des
productions à tiroirs dans ce système là
dès qu'on a des animaux en suscitant
système plein air dans une gestion assez
voilà donc là vous avez pardon là vous
avez donc 50 brebis 60 agneaux sur 500
mètres carrés donc vous avez
l'équivalent de 1000 brebis à l'hectare
avec 1200 agneaux derrière la en densité
donc c'est ce qu'on recherche il faut
même aller encore plus loin d'accord et
donc ce que je fais là c'est que je
donne le meilleur ami à mes brebis
suitées donc sur 24 heures
je déplace mes animaux mes vaches qui
sent qu'en grèce en suçant des cailloux
d'un canton à voir quand elles vont
manger donc ça c'est la sortie des
brebis
elles vont manger ça ça leur suffit
d'accord et au final donc voilà et au
final j'ai mon résiduelles qui est
intéressant au moins 5 cm de haut pour
que la plante puisse se régénérer
donc voilà le principe

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