Entretien avec Olivier TASSEL - Biologie et Conservation des Sols - 1/2

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Vidéos - Ver de Terre production (29 déc. 2017) - Olivier Tassel - Durée : 23 minutes

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1/2 - Entretien avec Olivier TASSEL - Biologie et Conservation des Sols


Première partie de l'interview réalisée par nos équipes avec Olivier TASSEL, président du GIEE Sol en Caux.


0:15 = Présentation d'Olivier TASSEL.

1:20= Des itinéraires techniques pour la gestion sans travail du sol ?

2:20 = Pourquoi l'auto-fertilité des sols ?

3:50 = Une pratique qui a déjà fait ses preuves.

5:45 = Les couverts végétaux : des choix à faire ?

11:00 = Comment est utilisé le BRF ?

14:35 = Faut-il développer des variétés propres au système du sol vivant ?

17:30 = Existe-t-il un coût supplémentaire lors de la transition vers du semis direct ?

19:45 = Quels ont été les trois principaux changements lors de cette transition ?


Liens web :


- Le livre d'Arden ANDERSEN, Science & Agriculture : https://www.amazon.fr/Science-Agriculture-Advanced-Methods-Sustainable/dp/0911311351/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1515663574&sr=8-1&keywords=Science+in+Agriculture%3A+Advanced+Methods+for+Sustainable+Farming

Annexes

Transcriptions

clic bonjour à tous donc avec boulard de

vers de terre production organise deux
formations on est là aujourd'hui chez
olivier pour qu'il nous parle de son
système un peu particulier donc je vous
laisse la parole pour nous présenter un
peu ce que vous faites
merci pierrick bonjour à tous olivier
tassel
voilà je suis agriculteur dans ce petit

Afficher la suite

coin du pays de caux qui est en bordure

de la manche en seine maritime
la ferme est assez grande puisque on
cultive 250 hectares avec beaucoup de
production industrielle qui font la
majeure partie du chiffre d'affaires en
pommes de terre principalement en fait
en production de plants de pommes de
terre également de la betterave du
l'inde et du blé
et quelques vaches allaitantes la voilà
j'ai 48 ans quatre enfants
voilà tu vois bien voilà et du coup
qu'il est votre système
aux itinéraires techniques actuelles en
termes de gestion du sol de travail du
sol alors le haut niveau du système on
va essayer de repenser vraiment le le
système par l'auto fertilité en fait
essayer de retrouver de la
la vérité par la biologie du sol ce qui
est passé par un système où on travaille
au minimum le sol pour essayer de
remonter la matière organique
on le travaille au minimum
on essaye de mettre au maximum des
engrais organiques donc les fumiers les
brf un petit peu tout ce qu'on tout ce
qu'on peut avoir en paille aussi est
également donc un système où on en fait
on essaye de dégrader le sol pendant la
rotation pour pour faire des pommes de
terre en fait ensuite en de manière un
peu plus conventionnel mais
qu'est-ce-qui qu'est ce que vous avez
fait passer à ce système de d'aller vers
de l'auto fertilité des sols par rapport
aux systèmes conventionnels
alors plusieurs étapes mais néanmoins la
première l'élément déclencheur c'est l
érosion l'érosion des sols
il ya cinq ans c'était un gros gros
problème pour moi
avant qu'on démarre on a perdu jusqu'à
100 tonnes de terre par hectare et par
an là donc c'est un grand chantier
c'était en fait pourquoi les sols
s'érode
il a fallu
rencontre et cora de schreibers pour
arriver à comprendre que le problème
venait du sol et que en fait en faisant
les choses un petit peu différemment
sans tout bouleverser
on pouvait bien agir sur l'érosion
donc ça a été ma première première
démarche était sur l'érosion et
rapidement on se prend au jeu mais on se
rend compte que finalement le sol
enfin s'il s'érode c'est qu'il est à
bout de course et quand on remonte quand
on rares améliore le sol sur l'érosion
et bien finalement en on améliore
également les rendements on voit que les
plans tous mieux plus de qualités aussi
fins moins deux mois besoin d'intrants
et ce qui fait qu'on ait une spirale qui
qui laisse entrevoir des perspectives et
c'est là dessus qu'on a voulu travailler
d'accord et du coup ça fait combien de
temps que vous êtes passé à ce mode de
pratique et puis tous les changements de
vous nous parlez vous les avez déjà
constatée sur la plupart de vos
parcelles
alors oui ça fait quatre ans en fait que
j'ai fait mes premiers semis direct en
temps je suis passé en ont que toutes
les céréales sont sommés en semis direct
il ya un couvert devant toute culture
qui laisse un mois les sols nus donc en
fait je mets comme objectif de ne jamais
laisser un seul lui voilà si les semis
sont prévues dans les quinze jours on va
passer mais mais mais néanmoins
l'objectif c'est ça le lin peut se faire
aussi en sd ou en tcs pour l'instant on
va encore un petit peu de travail
support passé en sd les betteraves sont
tcs et les pommes de terre sont en tcs
avec avec un travail du sol un peu plus
classique donc voilà avec une fraise
ça c'est pour le ces pour le
l'itinéraire tel qu'il est on a beaucoup
travaillent sur les couverts végétaux
aussi
qui sont une des qui est en fait une des
clés importantes de démarrage du système
mais avant le semis direct en fait voilà
c'était on est parti un peu bille en
tête il ya trois ans j on parce qu'en
fait c'est un peu tout le groupe selon
qu on a créé aussi en fait ce qui est
très important dans ce changement c'est
qu'on change pas tout seul si on est
tout seul on n'arrive pas à changer et
donc on est parti avec un collectif de
quinze agriculteurs et ça nous a permis
d'en fait de démultiplier les
expériences et de doser dose est plus
fort dosez plus loin et en fête donc
cette expérience qu'on est ensemble on
se rend compte que finalement le semis
direct
bon c'est important c'est ça apporte des
belles choses mais la clé est plus près
des couverts végétaux d'accord donc si
justement sur ces sur les couverts
végétaux s comment vous les choisissez
ce que vous faites des mélanges
particulier est ce que il ya encore du
travail à faire dessus alors beaucoup de
questions beaucoup de questions donc
maintenant systématiquement un mélange
quasiment voilà
ces acquis chez moi il s'avère que les
conditions d'une année sur l'autre sont
très variables et finalement on ne sait
jamais quelle espèce du couvert qui va
qu'il a prospéré et le but c'est d'avoir
le maximum de biomasse 1 c'est quand
même là dessus que là dessus qu'on voit
que le sol est productif et là dessus où
on ne peut nourrir la vie du sol et donc
donc maintenant c'est systématiquement
des mélanges là dessus on a beaucoup à
progresser encore parce que dans un
mélange parfois il ya une espèce qui va
monter à grain plus vite que les autres
donc on est parfois obligé de d'arrêter
un couvert
parce que les radis montag rennes et
donc on a perdu le développement plein
des tournesols par exemple c'est un
exemple mais mais
c'était un petit peu dommage donc on a
encore beaucoup de travail à faire on
aimerait bien que les semenciers
effectivement dans vous parlais tout à
l'heure nous aide là dessus parce que
parce qu'on ne sait pas avoir justement
ce caractère de précocité et tardivité
bain sur leur a dit n'est pas un
caractère qui est disponible à la
sélection variétale donc on quand on
sait maradi on sait jamais s'il va
fleurir tôt ou pas pour les moutardes
c'est un peu vrai aussi alors voilà on
adapte le couvert 1
à l'espèce qui va suivre ça c'est
quasiment systématique et parfois les
semaines qui précèdent parce que suivant
date de récolte de ça peut changer c'est
pas une mince affaire le couvert je
pense que c'est une des parties les plus
les plus complexes parce qu'en plus on
n'a pas beaucoup de temps pour
intervenir
il faut se dire qu'un couvert doit être
semé dans les trois jours qui suivent la
moisson c'est l'objectif
même les collègues de côte de sewen
coquilles disent que c'est dans la
journée on a beaucoup dans notre secteur
tardif
la moisson est très tardive donc on a
besoin d'eux on a besoin de ce mets tous
derrière la moisson qui peut être enfin
ou quoi donc forcément les jours de
doute c'est important pour la repousse
de pour la pose du couvercle voilà dans
les couverts on a plein de on a encore
beaucoup de choses aussi apprendre sur /
en fait ce que peuvent apporter les
couverts aux cultures qui suivent jeu
pour l'exemple du radi qui me plaît bien
parce que
on voit que pour un pot de terre c'est
un
c'est plus qu'un facteur de biomasse ça
on voit qu'il ya déjà des signares bios
qui se font alors le mot est un peu plus
propre parce que parce que leur a dit
est mort quand il ya pas me taire mais
mais néanmoins il apporte à la pomme de
terre plus que qu'un problème de sucre 2
ou de quantité de matière sèche mais mes
nettoie bien
il nettoie bien en fait les pathogènes
on voit que les pommes de terre sont
plus claires et des quand il y aura 10
précédemment
donc c'est par exemple mais je pense
qu'il ya encore beaucoup à prouver et
c'est là dessus c'est vous en tant
qu'agriculteur avec votre groupe seul en
caux qui par essai erreur déterminer
lesquels et vous avez des sources de
données déjà existantes de la vraie
religion de données existantes exemple
on n'a pas beaucoup de contacts avec les
semenciers les semenciers qui font des
découvertes un appel donc venez en
formation genou venez nous former on a
besoin on aimerait bien de chaufferie
drouilleau revient à vienne où il y en
ad'autres un seul ans car il y en a à
moultes
on a besoin de progresser encore là
dessus et donc
on a même si on a déjà travaillé
ensemble en échange ça reste trop trop
empirique
en fait on se rend compte que finalement
sur une ferme en un culte de
conservation on passe beaucoup trop de
il ya beaucoup trop de temps à passer
sur la sélection de la culture et pas
assez sur la sélection du couvert parce
qu'en fait sur un blé tendre on a un
catalogue de 40 variétés
enfin qui renouvelait quasiment d'un
tiers tous les ans donc il ya plein de
variétés qui arrive tout le temps et
finalement dans nos sols ont quasiment
toutes toutes sont bonnes quoi il ya
très peu d'écart entre les variétés
quand on arrive sur des couverts
végétaux ont commandé radis déjà pour
avoir une variété précise c'est très
compliqué donc souvent les distributeurs
n'ont même pas la variété qui sont
commandés
donc avant de faire la recherche
variétale on a encore beaucoup de
travail mais mais voilà il faut il faut
leur plancher parce que on peut pas
continuer comme ça bon il est sur un d
autre levier dont vous parliez tout à
l'heure le brf comment vous l'utilisez
vous dans la rotation alors les donc oui
j'ai parlé du brf sur les angles
amendement organique
il s'avère que on s'est penché sur le
béret pour plusieurs raisons qui
n'étaient pas forcément les bonnes au
départ mais voilà au départ ans ses
pensées pencher sur le béret parce qu'on
s'est dit tiens finalement on vous remet
du carbone dans les sols et
on a passé paille donc on peut mettre du
bois c'est ce qu'on a fait peut-être pas
totalement mais est finalement le ces
bois raméaux fragmentés
je pense qu'il apporte beaucoup sur la
vie du sol parce qu'il permet de nourrir
certains organismes
certains organismes qui n'ont certains
organismes en fait se nourrissent
exclusivement de bois en pleine chanson
champignons enfin exclusivement ils
peuvent être quelque chose mais pardon
le bois n'est dégradée que par les
champignons voilà c'est plus exactement
ça et donc partant de là on sélectionne
quand même la flore des champignons dans
les sols ça nous aide beaucoup les
champignons sont quand même des
partenaires très proche des lombrics
donc c'est eux qu'on sur lequel en base
aussi notre système au niveau travail du
sol
donc on a besoin d'eux lors de leur
venue donc en fait les brf ils nous ont
servi à redémarrer cette chaîne
cette chaîne trophique
parce qu'il nous manquait sept éléments
pour être sûr d'avoir des champignons en
fait on a des sols qui sont aujourd'hui
pas parlé mais mais seules étaient cédés
limon ici très profond néanmoins en
surface on était à 8 5 % de matière
organique ce qui fait qu'il est
l'érosion et surtout on utilisait
beaucoup d'engrais chimiques et en fait
ça ça rend une population de dans le
solde quasiment exclusivement des
bactéries est en fait les champignons il
nous reste est pathogène mais très peu
de champions magnifique donc là en fait
on a réussi à redémarrer les sols comme
ça pour un champignon savoir si
quantitativement il faut en mettre des
quantités hectares en grandes cultures
c'est quand même pas facile à manier ces
bois parce que d'abord il faudra la
ressource sont là broyé ça coûte cher
faux les pendre et ensuite quand on fait
des pommes de terre quand tu as des
betteraves
il faut quand même faire attention de
tous non tout ne soit pas arraché est
parti avec le chant pas me taire ou des
trains donc donc c'est apporter avec
parcimonie et en quantité raisonnable
moi j'ai pensé à 10 à 15 tonnes ha par
passage et en fait on une fois que ce
qu'on voit que le brf se décompose dans
le sol dans la parcelle enfin enfin
c'est là où c'est moins utiles bon alors
effectivement il se décompose donc on a
de vrais du
mais je pense qu'il est plus utile là où
se décomposent pas parce que vous savez
là où ça fait l'appel est là qu'en fait
on on propose propose l'appel pour que
le micro-organisme à riffles et plus du
coup pour revenir sur les sur les
semences aussi même disait qu'il veut de
la sélection pas mal de choix sur le blé
mais est-ce qu'en systèmes d'agriculture
de conservation il ya des besoins aussi
développer des variétés d'intérêt plus
apte à lever dans ce type de système
dans des salles non travaillées déjà ce
serait déjà bien cons et qu'on dispose
de ces caractères ce caractère là en
fait c'est à dire attitude aussi direct
sur sur les variétés actuelles sans
aller jusqu'à recherche sélectionnés
pour nous mais au moins disposer d'un de
tests de germination à différentes
températures et on verrait bien qu'en
fait nos sols sont quand même en plus de
mal à se réchauffer puisse pas
travailler on perd presque 2 degrés
après un avant avant un semis deux
degrés on va vite comprendre que en
mettant des semences a germé en études
ont envie de sélectionner les variétés
qui sent qu'ils sont adaptés pour
l'instant ce travail là n'est pas fait
donc on est on attend après les
semenciers ensuite en fait là j'ai parlé
presque plus généralement mais on a plus
bas enfin le système qu'on met en place
n'est pas basé sur des variétés tardives
ou convient de la variété tardive avec
des
la vidéo au rendement potentiel prévu
nous nous handicape
il s'avère que finalement depuis depuis
25 ou 30 ans la sélection variétale et
aller dans cette direction là c'est à
dire plus de rendement mais également
plus de plus de tardi vite et donc que
des récoltes plus tardive alors ça nous
handicape nous au niveau 2 du système
parce qu'on les couverts ont une durée
réduite
ça pourrait dire que finalement ils sont
pas vendus ça déjà c'est très embêtant
et en plus avec les changements
climatiques
on se rend compte que c'est plus
difficile maintenant de rentrer du lin
par exemple du lin qui fait 10 tonnes ha
on a du mal à sécher ces deux là c'est
un problème inhérent à tout le monde
quoi on court après les rendements
énorme bout du compte on fait des
récoltes plus tardives on abîme de sol
en récoltant et
et on prend des risques donc je pense
que ça serait bien qu'on ait un peu plus
de raisons raison garder sur sept dans
cette direction-là et travaille plus
peut-être la robustesse pour l'heure du
cese on l'a mais la précocité est très
très importante dans le système
en fait plus on récolte tôt plus on peut
se mettre à couvert et donc la
production sur un an est bien meilleur
en fait de matière est pareil sur les
sur les semis je suis gosse sa demande à
du matériel particulier est ce que en
termes d'investissements matériels passé
en être en sd en semis direct sous
couvert et plus onéreux quatre ans en
conventionnel
alors comment dire en fait le gros souci
c'est que c'est quand on a démarré nous
on avait déjà le matériel pour faire du
conventionnel et donc donc il a fallu
qu'on serait équipe c'est parce que je
veux pas forcément inciter les gens qui
démarre deux équidés barre de fait en
s'installant de tout acheter pour le cd
mais néanmoins finalement ça marche
assez bien maintenant donc il n'y a pas
de raison que que le pain ne soit pas
franchi au bout du compte le seul mois
en semis direct coûte cher mais il n'y a
pas besoin de charleville pas besoin de
le travail du sol des chô meurs de faim
de tout un tas d'éléments qui arrive
avant donc il ya besoin d'un tracteur ou
de tracteurs de moins bon deux
chauffeurs moins de fuel donc street aux
sangsues c'est moins cher le sd bon ce
qui nous pose un problème nous c'est
qu'on avait déjà le matériel pour quêter
amortie pour le conventionnel
là dessus on est encore aussi on n'est
pas encore bien déterminés sur les
matériels qui sont disponibles je trouve
ça beaucoup évolué et déjà en quatre ans
il offre et c'est bien l'offre c'est
bien enrichie sur les semoirs et il
s'avère qu'il ya plusieurs systèmes on
essaie mois radis se voir adam
finalement je crois que de plus en plus
enclins à penser que dans notre région
un petit peu humide et froide le semoir
à dents et d'apporter un plus sur
beaucoup de cultures mais en revanche et
pour le coup on peine à trouver un
semoir vraiment adapté à tout ce qu'on a
comme plus bas donc ce qu'on fait a dit
ce qu'il ya maintenant la l'offre est
assez large d'accord et du coup pour
pour conclure un petit peu sur quels
sont les trois conseil que vous
donneriez à quelqu'un qui voudrait se
lancer soit à l'installation soit en
reconversion mais qu'elles sont quels
ont été pour vous les trois principaux
facteurs dans votre changement de
pratique trois principaux facteurs
d'amélioration de alors difficile à en
mettre trois pensent qu'ils d'abord il
n'ya pas y aller seul ça c'est clair
donc il y aller à plusieurs préparer ses
interlocuteurs cela je parle d y aller
plusieurs à plusieurs agriculteurs je
préparais ses interlocuteurs parce qu'en
fait les clients ou les fournisseurs
doivent être au moins prévenu est
peut-être comment dire qu'ils soient
incités à aller chercher l'information
de même pour pour conseiller dans la
bonne direction
parce que tout seul c'est difficile
ensuite ensuite s'il faut se méfier de
beaucoup de beaucoup de facteurs
et c'est vrai que après coup c'est en a
presque presque faire peur kouame
moi j'ai en plus j'étais plutôt bouge
pas les gros gros gros problème mais
néanmoins d'improviser autres se plante
en troisième manche 3e faire attention
quand même à tous parce qu'en fait le
système une fois qu'on leur met à plat
tout doit être pensé tout et en
particulier les engrais et en
particulier les produits phyto c'est à
dire que là dessus je peux être quand
même parce que c'est comme le monde
agricole ne parle pas beaucoup des
produits phyto il ne pas trop en parler
on le cache
attention
les produits phyto vont bien avec le
labour parce qu'en fait quand on n'est
pas un produit qui a une rémanence de
six mois en en 18 mois
on se rend compte que finalement sur
mode d'emploi on peut re semer quelque
chose aussi un labour mais s'il ya pas
de labour le produit reste en place et
il continue de faire son effet ça c'est
quelque chose que j'avais pas mesuré
suffisamment je vais pas été forcément
mis en garde par mais mes conseillers de
négoce agricole
donc il faut surtout être quelqu'un qui
a vraiment de la bouteille dans honey
hôpitaux et engrais pour éviter
justement d'avoir à faire des façons
culturales uniquement pour se
débarrasser du produit bon ben je crois
que cela est bon pour nous merci
beaucoup d'avoir pris le temps de
partager votre expérience puis en
espérant que ça on est de certains à
suivre le pas bien c'est moi qui
remercie
merci à vous pierrick pour tout ce que
vous faites vers de terre production

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