Mouche des semis sur millet
Description de la mouche des semis du millet (Delia = Phorbia platura)
Adulte : mouche (diptère) grise de 3 à 6 mm de longueur
Larve : Asticot blanc de 5 à 8 mm, souterrain, se nourrissant de graines, cotylédons voire le bourgeon terminal.
Symptômes sur le millet
Graines : nécroses possibles entraînant l’avortement
Jeunes plants : encoches inégales dans le limbe et la feuille. Galeries d’environ 1 mm de diamètre dans les cotylédons, racines et tigelles des jeunes pousses avant la sortie de terre.
Peuvent causer une pourriture végétale entraînant la perte totale du semis.
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
3 à 6 générations de larves peuvent se succéder. Une fois les œufs éclosent, le bioagresseur reste à l’état larvaire pendant 3 semaines.
Les plants ne sont plus vulnérables à partir de 3-4 semaines après la germination (dès la sortie complète des cotylédons).
Conseils de gestion technique et agronomique
Gestion du précédent : éviter les pailles au sol et l’apport massif de matière organique fraiche.
Gestion adventice : faire un faux semis pour diminuer le stock semencier
Travail du sol préalable : Labour précoce 1 mois avant le semis pour enfouir la matière organique, peut-être couplé à un travail superficiel (dents ou disques) pour affiner le lit de semences (/!\ à la battance en limon-sableux). Rappuyer le sol (conservation de l’humidité).
Soigner l’implantation : à 2-3cm de profondeur, idéalement dans un sol chaud et bien ressuyé
Méthode d’observation
Développement propice dans les sols humides, riches en matières organiques et fraichement travaillé.
Sur au moins 4 placettes, observer 10 plantes
Niveau de pression
Faible : < 2 plantules sur 10 sont endommagées
Moyen : de 2 à 3 plantules sur 10 sont endommagées
Fort : > 3 plantules sur 10 sont endommagées
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.