Catégorie:Oiseaux prédateurs

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La faune auxiliaire désigne des animaux qui, dans leur mode de vie, permettent à une plante de se développer dans les meilleures conditions. Favoriser des auxiliaires permet de minimiser l’usage de produits phytosanitaires et donc leurs effets secondaires souvent négatifs. Favoriser les oiseaux auxiliaires permet d'éviter la prolifération d'insectes, de rongeurs, et même de certaines adventices.


Quelques oiseaux auxiliaires et leurs régimes alimentaires [1]

Faucon crécerelle

Le faucon crécerelle

Le faucon crécerelle est reconnaissable à son plumage brun et tacheté et à son vol stationnaire lorsqu’il chasse.

Ses proies majoritaires sont les souris, les campagnols et autres petits passereaux. Il consomme quelques fois de gros insectes. Il évite ainsi la pullulation et l’impact des rongeurs sur les cultures.

Un faucon crécerelle consomme jusqu’à 1 500 proies par individu et par an.


La fauvette grisette

La fauvette grisette est une espèce migratrice, présente en France de début avril à août/septembre. Elle niche entre 5 et 60 cm au dessus du sol. Elle loge principalement dans les talus, buissons et autres haies basses. Son régime alimentaire est constitué d’insectes (de la larve à l’adulte) sans distinction d’espèces.


La mésange bleue

Un couple et ses petits consomment environ 500 insectes (coléoptères, chenilles, pucerons, mouches, etc.) par jour. La mésange bleue est peu exigeante et peut s’installer dans un nichoir, un trou d’arbre ou une cavité.


La bergeronnette printanière

Cet oiseau apprécie le plein champ et les bandes herbeuses, où elle consomme principalement des coléoptères et leurs larves.

La bergeronnette printanière fait son nid au sol, qu’elle confectionne avec des branchages, des tiges, des feuilles, etc.

Effraie des clochers


La chouette effraie des clochers

La chouette effraie consomme principalement des campagnols (50 à 80% de son régime alimentaire), en faisant un auxiliaire qui prend le relais des rapaces diurnes (comme le faucon crécerelle).

Elle niche dans les granges, greniers ou clochers, aussi bien que dans les haies et arbres champêtres.


Le verdier d'Europe

Cette espèce se nourrit d’insectes mais aussi de graines, notamment de renouée, de séneçon ou de brassicacées, permettant de réduire la pression et la prolifération des adventices en culture.

Le verdier d’Europe vit principalement en lisière de forêt.

Linotte mélodieuse


La linotte mélodieuse

La linotte mélodieuse se retrouve dans les espaces de type bocagers car elle a besoin de haies pour se nourrir et nidifier.

Elle se nourrit principalement de polygonacées (ex : renouée), de caryophyllacées (ex : mouron des oiseaux) et d’astéracées (ex : chardon, séneçon).

La linotte mélodieuse limite donc la prolifération de certaines adventices, tout en consommant quelques insectes en été.


Favoriser la présence d'oiseaux auxiliaires

Certaines pratiques culturales permettent de favoriser les oiseaux auxiliaires, ou du moins de ne pas les défavoriser[2].

  • Dans les parcelles, raisonner les traitements phytosanitaires, en particulier insecticides, et éviter les dérives sur les éléments semi-naturels.
  • Diversifier l’assolement.
  • Favoriser l’enherbement des vergers et des vignobles.


Maintenir ou créer des zones accueillantes

Aux abords des parcelles :

  • Bandes herbacées à entretenir par une coupe haute (15 cm); préférer la fauche au broyage.
  • Jachères mellifères.
  • Bosquets.
  • Haies.
  • Fossés.
  • Mares, friches…


De plus, le maintien d’arbres et bois morts apporte des habitats pour la biodiversité (oiseaux, insectes coprophages…).

Il est également possible de mettre de la matière première pour la construction des nids au sol (comme de la mousse ou des branchages par exemple).

Attention à ne plus nourrir les oiseaux dès la sortie de l’hiver; ils pourraient sinon ne plus s'attaquer aux ravageurs et s'engraisser grâce à l'Homme !


Augmenter les capacités d'accueil en installant des nichoirs à oiseaux, des perchoirs pour les rapaces

Nichoir fermé

Les nichoirs peuvent être achetés ou construits, leurs dimensions dépendent du type d'oiseau que l'on veut favoriser.[3]

  • Nichoir fermé : le plus courant. C’est une sorte de boîte avec un trou circulaire situé sur le haut. Sa taille et le diamètre du trou dépendent de l’espèce qui va occuper le nichoir et donc qu’on veut favoriser.
Exemple de diamètre pour le trou d'un nichoir fermé et de son positionnement pour quelques espèces d'oiseaux auxiliaires
Espèce Diamètre du trou d'envol (mm) Hauteur de suspension (m)
Mésange bleue 27-28 2-6
Mésange charbonnière 32-34 2-5
Nichoir semi-ouvert
  • Nichoir semi-ouvert : avec un trou d’envol plus vaste, ils sont à installer sur un mur, dans une endroit calme. Ils conviennent aux rapaces et notamment au faucon crécerelle.

Plus d'infos ici.


Sources


Annexes

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