Plantez couvert ! 2 - Adoptez les SCV ?

De Triple Performance
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Aujourd'hui, c'est encore un documentaire, mais on repart dans le monde agricole !

Il s'agit d'une série de deux films réalisés en 2011 conjointement avec l'un de nos scientifiques préférés, Olivier Husson ! Ce film compare les contraintes liées à l’adoption des SCV (semis-direct sur couvert végétal) à Madagascar, au Cameroun et au Cambodge.


Réalisation : Denis Victot

Co Production : Images d'écoutes - Cirad


Consultants :


Olivier Husson

André Chabanne

Stéphane Boulakia

Tahina Raharison

Abou Abba Abdoulaye


Équipes techniques :


GSDM (Madagascar)

PADAC ( Cambodge)

ESA et Sodecoton ( Cameroun)


Site : www.imagesdecoutes.org


Contact : denis.victot@imagesdecoutes.org

Transcriptions

Transcriptions

depuis plusieurs décennies
l'intensification de l'agriculture à
travers le monde bouleverse les
écosystèmes les modèles agricoles ayant
recours au labour et à l'utilisation
massive d'intrants chimiques sont de
moins en moins rentable le sol
l'épiderme de la planète abrite sur une
épaisseur de quelques dizaines de
centimètres

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une grande partie de notre vie terrestre
racine
micro-organismes mycélium vers de terre
le sol est vivant c'est lui qui produit
notamment
sans lui le site ingénieux que nous
propose la terre depuis des milliers
d'années pourrait sourire si on le
protège si on le nourrit
il est capable de nourrir à son tour
nous sommes actuellement 7 milliards sur
la planète à l'horizon 2050
on estime qu'il faudra nourrir 9
milliards de personnes
il nous faut donc apprendre à produire
de plus grandes quantités d'aliments est
la première priorité reste de protéger
notre sol les techniques d'agro écologie
ouvrent des perspectives pour la
conservation des sols
l'agroécologie peut être considéré comme
une discipline scientifique
un mouvement social ou un ensemble de
pratiques agricoles parmi d'autres
techniques
l'agroécologie regroupe l'agroforesterie
l'agriculture biologique
le compostage les engrais verts et ce
qui nous intéresse particulièrement ici
les systèmes en semis direct sous
couverture végétale permanente ou scb
plus généralement on parle d'agriculture
de conservation puisque ces systèmes
permettent de conserver les sols les scv
s'inspire de la nature comme modèle dans
une forêt la litière est principalement
composé de feuilles et de branches
elle favorise le développement de
l'activité biologique du sol elle va
être progressivement décomposé en
éléments minéraux et en humus avec ses
racines
l'arbre est capable de prélever ces
éléments et de les recycler
il
les systèmes scv essaye de reproduire ce
fonctionnement en s'appuyant sur trois
principes on ne laboure plus le sol
le sol reste couvert en permanence on
fait des rotations et des associations
de culture les scv repose sur la
production d'une grande quantité de
biomasse sur les parcelles en plus de
conserver la matière organique et donc
le carbone du sol la biomasse réguler la
température et l'humidité
elle protège contre l'érosion alimente
les micro-organismes et peut nourrir les
animaux en semis direct
la biomasse est constitué de végétaux
vivants ou de résidus de culture en
décomposition on s'est ensuite
directement dans la paille
lorsque c'est nécessaire les
agriculteurs dessèche la couverture
végétale mécaniquement ou chimiquement
inspiré par des pratiques de paysans aux
états unis puis au brésil les scv ont
été progressivement adapté aux zones
tropicales humides
aujourd'hui il se développe
essentiellement dans les pays de grande
agriculture mécanisée dans les petites
exploitations l'appropriation de ces
nouvelles techniques restent faibles
changer de pratique représente un risque
pour le pire
les fermes familiales ne sont pas moins
productifs que les grandes plantations
mais leur accès au marché est limité
et c'est chez ces petits paysans que les
besoins changements sont les plus
urgents le cirad et l'agencé française
de développement appuie l'adaptation des
projets agroécologiques dans de nombreux
pays en développement ont pas une
conversion d'une conversion d'un système
de référence en général basés sur le
travail du sol à des systèmes de 1 des
systèmes de semis direct d'abord la fpt
canton les introduit ces systèmes de
semis direct et des gens qu'ils
introduisent c'est une innovation qui
est en construction donc le système
technique est pas et loin d'être parfait
ensuite je veux dire la performance et
le rendu est l'impact de l'agriculture
de conservation sur les performances du
milieu sur l'agro écosystèmes elles se
construisent progressivement c'est à
dire on restaure souvent on a restauré
des situations qui sont souvent dégradés
ça ça se fait pas ça se fait pas en un
an
il ya aussi une transition dans la dans
la perception et la compréhension des
choses par les agriculteurs qui leur
pratique c'est à dire qu'au début
au début quand bien même on a des
parcelles de démonstration qui sont
installés dans les villages etc
il ya un hiatus entre entre eux
ce que l'on voit est ce que l'on est ce
que l'on comprend et ensuite ce que l'on
s'approprie en le faisant avec le tennis
ça aussi c'est une
c'est une transition la transition est
effectivement amorcé les stratégies de
diffusion elles dépendent des contextes
nationaux
nous allons évoquer les moyens mis en
oeuvre pour cette transmission dans
trois contexte assez différent
madagascar le cameroun et le cambodge à
madagascar par manque de services
agricoles et de marché plusieurs
institutions tentent de créer des
synergies pour une agriculture
d'autosubsistance au cameroun les scv
sont intégrés à une filière d'économie
mixte qui assure l'approvisionnement en
intrants appui technique et
commercialisation au cambodge
on a mis en place des projets de
recherche développement qui s'intègre
dans un marché régional en développement
rapide
il
la variété de faune et de flore
endémique présentes à madagascar en fait
l'un des pays à la plus riche
biodiversité sur la planète
les conditions climatiques ne sont pas
pour autant favorable à l'agriculture et
la nature du sol souvent ferrat
l'éthique n'est pas un avantage
le riz occupe 61 % des terres cultivées
sa production suffit tout juste à la
consommation nationale dans la région du
lac à la outre grenier à riz du pays
on cultive dans les rizières mais avec
l'augmentation de la population et
rizières irriguées sont de moins en
moins disponibles les agriculteurs
doivent produire sur les collines aux
plantes fragiles moins faciles à
cultiver cette année sur ces collines le
riz pluvial est plus exposée aux aléas
climatiques et les sols surtout s'ils
sont labourés sont très sensibles à
l'érosion madagascar a été un des pays
pionniers dans l'adaptation du semis
direct aux agricultures familiales
on recense aujourd'hui 8500 agriculteurs
pratiquant sur environ 5000 hectares si
ma tante et les femmes le voudra mettre
en appétit zoo il faut admirer vous le
dis souvent des fonds pour l'heure la
machine bourrée demi finale aller mardi
les agriculteurs malgache sera
majoritaire dire c'est qu'ils sont dans
une situation très contraignant leur
principal objectif c'est le court terme
c'est l'autosuffisance alimentaire
c'est pour pouvoir conduire rapidement
ils n'ont pas même pas dans une logique
économique est déjà une logique de
viabilité cc loin
perception et surtout en terme
d'agriculture de conservation où on
prévoit on ne produit pas forcément
assez tôt parce qu'il faut déjà
régénérer le sol pour se lancer dans le
sc vie il faut avoir accès à
l'information aux intrants et surtout
détenir sa terre ça vous tente
c'est charmant de la sécurisation
foncière est pourtant au coeur des
projets de développement ruraux
renforcer les organisations paysannes et
promouvoir des politiques régionales
pour préserver les terres restent une
priorité
accompagner les agriculteurs dans ses
démarches permettrait aussi de cultiver
les grands espaces qui reste disponible
à madagascar des terres qu'il serait
difficile d'exploiter avec des pratiques
traditionnelles
pour que les scv fonctionne il faut
pouvoir conserver la biomasse produits
dans les champs pour nourrir le sol
la coutume qui veut que les animaux
pâture les parcelles après la récolte ne
simplifie pas les choses
sur les hautes terres où l'élevage
laitier est très développé l'utilisation
de la biomasse pose un autre problème
faut-il la conserver pour nourrir le sol
ou bien l'utiliser pour nourrir les
vaches qui produisent du lait n'a nul
besoin déminage au choco fallait les
faits cela
moi tu es si on vous donnait tant barran
des machines ami j t thi
ce marathon est trop jeune femme libre
et juste avant un témoin 6 face à tommy
tremblay où j'ai la possibilité
d'utiliser une partie de la biomasse
comme fourrage motifs souvent les
producteurs
al'inverse prélever trop de biomasse
peut nuire au système
si on ne parvient pas à guider les
paysans dans leurs arbitrages entre
production de lait à court terme et
maintien de la fertilité à long terme
le message agro écologique sera mal
compris de la même manière la maîtrise
des rotations des semis ou le maintien
de la couverture végétale demande un
accompagnement technique dans les
premières années
moteur de l'agroécologie les systèmes
scv développer à madagascar inspire déjà
d'autres pays où l'agriculture familiale
fait face à des contraintes similaires
comme en afrique sud à naucelle
le sahel est une immense bande de
territoire qui marque la transition
entre le sahara désertique au nord et
les savanes où les pluies sont plus
fréquentes au sud le cameroun se situe
dans cette seconde partie le nord du
pays est une zone subsahélienne le mil
le sorgho restent les principales
cultures vivrières la culture du coton
elle sécurise les familles par le revenu
qu'elles apportent la sodecoton société
d'économie mixte à la fois commerciale
et de développement assure
l'approvisionnement en intrants conseils
techniques et commercialisation du
coteau
c'est un atout majeur pour le
développement rural la sodecoton pour
nous c'était partenaires c'est une
société c'est à dire des basm salaces et
de coton ne développait pas avoir d un
train passe à même la terre même là les
plus fertiles
c'est à travers les anglais et lui est
bon la part des 2 cv
les cv lui il est venu pour ta dire mot
c'est à dire nous former pour la
conservation du sol et à dire dire que
on ne sait jamais un jour est un jour
qui en aura plus d envie
il serait mieux que la tête de virgo
fait-il comment à l'époque de nos grands
parents pour faire face à la dégradation
de la fertilité des sols les cv ont été
introduits dans l'extrême-nord du
cameroun par le projet eisa en
partenariat avec la sodecoton les
anciens fait de moi j'avais associé avec
le prêtre alliant où j'ai laissé sur
place dans le champ maintenant j'essaie
mais dont l'arachide et c'est ça qui a
donné dans la course assez c'était le
chant était vraiment un champ fini tout
je ne reconnais qu'un ou deux par an
mais dans le cas où je faisais donc les
plantes un associé avec le drakkar ya là
n'est surpassée g12 sat dans un cas où
j'étais vraiment dans un joint ou je
fais venu beaucoup de plantes et je
remercie beaucoup d'yeux pour ce temps
où les trains sont déjà bons ouvrez
écrans sont bons d'habitude ce n'est pas
ça on trouve que souvent il ya des nuls
par tête
sur un sol qui refait stylisme pour au
moins 5 à 6 pouvoir me + second est ici
c'est un peu difficile pourquoi parce
que il ya deux des éleveurs le dell de
khangarh normalement le veut garder des
pics ont ramassé l'autre notre
production peut-être le mil locaux sont
là le père peut entrer dedans projet
un des principaux problèmes rencontrés
par les planteurs qui se lance dans le
scv et liées à la conservation de la
biomasse d'une part elle sert de
fourrage aux animaux des éleveurs
transhumants les peuls d'autre part les
feux de brousse détruit cette biomasse
saviez des natures différentes on ne
sait pas l'origine exacte des fois où il
ya c'est qu'ils ont conduit les scv
notamment les éleveurs peuvent donc aux
essais d'écart on a quand même un coup
de pelle l'autre côté ils sont quand
même confiance ifo même leur culture des
carrières pour les allemands mais il ya
un campement ici à côté là et les
capteurs vous voyez tous ces dégâts
sévères de se porter nous sommes sur
deux feuilles de brouillon en ct sur
fond de la nuit on ne peut pas vraiment
éteindre mais c'était dans la journée
ayant commis des îles et qu'on voit une
fumée et au mobilier de rapidement les
premiers qui convient
les comités de concertation dans les
villages rassemble agriculteurs éleveurs
et autorités locales
ensemble ils échangent sur la gestion
des résidus en saison sèche
l'aménagement de pistes à bétail et ils
cherchent un moyen pour éviter les feux
de brousse
lorsque c'est possible
les éleveurs participent à ces comités
souvent c'est délicat car depuis des
siècles transhumants et planteurs ont
des difficultés à se comprendre
les bêtes et on dit à se percher de ne
plus entrer ça il ya les photos avec des
peintures et les tissus rouges eux comme
nous avions une fête qui leur montre que
cette parcelle à il faut plus entrer la
biomasse qui m'étaient adressés au
centre fermé un cr en réalité la
compétition contre la maintenir avec
l'alimentation des animaux basée dans
cette zone notamment cette hausse est
essentiellement sur des études futures
lorsqu'on a fini de récolter ses épis de
maillé sont bretons les terrains doivent
devenir des terrains de fractures à tous
les animaux du village et même pour les
transhumances voilà la règle qui est
actuellement en cours dans la zone
maintenant c'est vrai que cela ne peut
pas être constructibles à diffuser des
séries puisque on est obligé de produire
la violence d'une fois sur deux c'est de
la maintenir car les parcelles en saison
sèche pouvoir hisser mais la culture la
suivante si je savais qu'il faut trouver
des règles ou que tout le monde
comprenne l'intérêt peut-être de plus de
courage ailleurs de maintenir la durance
parce que ça permet de maintenir les
sols fertiles
l'organisation politique permet d'aller
demander l'arbitrage des chefs de
terroir si un conflit persiste lorsque
l'autorité locale n'a plus de marge de
manoeuvre
on peut solliciter la chefferie
traditionnelle dans cette région
septentrionale du cameroun le lamido
haute autorité de la vaste région du
mayo rey est convaincu de la nécessité
de diffuser les cds ya ceux qui viennent
des pays voisins qui passe pour
rechercher du pâturage qui ne
comprennent pas très bien ce qui est
interdit et ce qui ne devait pas être
fait mais on se mettait au point
quelques années ces transhumants étant
toujours les mêmes mais landais
centrafrique tchad vers le nigéria et
vice versa petit à petit la
communication s'est fait au fil des ans
nous avons réussi quand même à
convaincre que non différents
démembrements puis lamidat du bien fondé
de la technique est saisie aujourd'hui
les notables qui sont là autour de moi
on complices bien fondé et ils en font
leur bataille quotidienne
sauf que les habitudes sont tellement
ancrée et il n'est pas toujours facile
de lutter contre les feux de brousse et
la divagation des animaux
nous savons très bien à travers le monde
changer le comportement des individus ça
prend du temps il faut beaucoup de
patience mais tel que ça marche ici en
afrique et comme partout dans le monde
c'est la démonstration des bienfaits de
la technologie
il faut donc pouvoir véhiculer comment
dire exposées faire témoigner devant
beaucoup les bien fondé de la
technologie et faire montrer l'impact
sur la vie de celui qui a pratiqué cette
technologie aux voisins et aux autres
afin qu'il puisse copier cette
technologie avance aux quatre coins du
monde mais elle est rarement intégrés
aux filières agricoles dominante en asie
du sud est les débouchés existent par
une forte demande des filières animales
dans quelle mesure les projets
d'agriculture de conservation
peuvent-ils prendre leur place dans ces
marchés dynamiques au cambodge
l'agriculture est le secteur économique
dominant le pays produit assez de riz
pour sa subsistance et pour en exporter
le marché régional permet une partie des
paysans de s'approvisionner en intrants
et d'être payés à un prix bien meilleurs
que leurs confrères malgache kamoun
mais la production de cultures
attractive à court terme se fait souvent
au détriment des sols comme madagascar
le manque de vision politique ne
favorise pas la protection des
ressources naturelles depuis 2004 sur
financement de l' agence française de
développement le ministère de
l'agriculture cambodgien a commencé un
travail de recherche développement en
semis direct en partenariat avec le
cirad la proche a été progressivement
adapté au sol et au climat sur 400
hectares le projet s'est principalement
attaché aux cultures pluviales
cambodgienne manioc maïs ce genre
les réserves foncières du pays sont très
importantes mais les ressources
naturelles sont entre les mains de
grandes compagnies qui font de la
monoculture d'arbres ou de céréales sans
réelles préoccupations environnementales
les familles les plus démunies doivent
migrer pour venir des friches et ses
réserves qui disparaissent à grande
vitesse
quand on pense au contraire que cette
agriculture ne fait pas partie des 350
familles accompagnées par le projet
comme jiva hill assist envieux aux
réunions de sensibilisation même s'il
sait qu'avec la terre dont il dispose il
ne peut pas prendre le risque de changer
de technique
par contre comme au propre app inventor
dans faurecia augmenter la production
agricole
l'idée n'est plus contestée il faut
nourrir une population mondiale toujours
plus nombreuses produire plus produire
mieux son négligé l'agriculture
familiale l'agriculture conventionnelle
utilisent encore le sol comme un support
inerte et inépuisable al'inverse des
systèmes scv propose de nourrir le sol
pour augmenter les productions une
agriculture
écologiquement intensive la recherche
scientifique valide aujourd'hui la
durabilité de ces systèmes notamment par
le taux de carbone dans les sols
ils réduisent l'érosion favorise la
biodiversité et peuvent améliorer le
revenu des familles à l'heure où l'on
parle de plus en plus d'agroécologie
pour concilier compétitivité et respect
de l'environnement
pourquoi ces avancées techniques de
sotelma sérieusement prises en compte
on peut pas questionner la technologie
elle-même la technologie du semis direct
assure couverture végétale part parce et
par les difficultés qu'on a parfois la
faire à la faire accepter à la diffuser
enchaîner chez des petits agriculteurs
pour prendre un exemple simple au début
du 20e siècle la bagnole c'était pas
pour les pauvres
et pourtant on n'a pas dit que la
voiture c'était une mauvaise innovation
je pense que le semis direct et va ça va
être ça va être un peu pareil c'est pas
parce que aujourd'hui des très pauvres
qui sont sur vie parfois ou dans des
cultures qui sont pas toujours un niveau
d'éducation très élevé et qui sont qui
ont des contraintes immédiates ista
auxquelles il faut répondre survivre
manger nourrir éduquer les enfants les
habiller des problèmes de santé aussi
qui parfois vient de ruiner ruiner
l'économie l'économie quotidienne du
ménage et ces gens là auraient des
difficultés et donc ça veut dire que le
semis direct et les technologies ne sont
pas ne sont pas adoptables par des
pauvres d'hier
l'adaptabilité c est ca ca serait de
dire à ce moment là donc il suffit que
des pauvres et accès à l'information
tout ils sortent de la pauvreté
c'est un peu plus compliqué que ça
honnêtement aujourd'hui encore on est
dans la posture de tensions religieuses
où on peut croire ou ne pas croire
ici il est question de technique et de
les gérer ou par une technique de
méthylation leur apporte une solution
quelles que soient ses avantages
techniques sinon passez à tous ces
petits le sait qui a comme
accompagnement pour pouvoir réussir sa
dame nature est souvent celui qui
cultive et effectivement face
risque qu'il ne maîtrise pas pour qu'ils
accèdent aux innovations il faut
sécuriser
c'est à dire lui donner accès à la terre
aux techniques aux marchés à l'échelle
de la planète le système est attrayant
car il est générique mais dans chaque
pays il demande d adaptation il faut
être capable de concilier élevage et
agriculture
il faut pouvoir rester flexible et
proche de l'agriculteur
parfois il faudra aussi apprendre à
coordonner fonds publics et privés
parallèlement les chercheurs doivent
continuer d'asseoir là crédibilité de
l'agriculture de conservation en entrant
notamment la diminution des intrants
nécessaires dans ces systèmes
porté par la société civile la prise de
conscience sur l'urgence de préserver le
sol atteint progressivement l'opinion
publique des pays du nord
au sud les priorités sont différentes
les marges de manoeuvre peut être moins
grande
changer de paradigme devient pourtant
une nécessité
les enjeux sont socio économique et il
touche la planète entière ont diffusé
ces techniques l'appui des décideurs est
indispensable
mais le plaidoyer agro écologique doit
être audible au delà même des
institutions strictement agricole ne pas
modifier nos pratiques destructrices
aurait des conséquences
environnementales et alimentaires direct
les alternatives agro écologiques nous
permettent désormais de repenser notre
agriculture les responsables politiques
ne peuvent plus négliger la dynamique
agro écologiques au nom d'une
compétitivité à court terme sur les
marchés internationaux
dei
à
non
non
m
il
le
manu

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