Protéger les tournesols des pigeons et corbeaux

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
Pigeon ramier. Crédit photo : Terres Inovia.


Les prédateurs à plumes du tournesol sont les pigeons ramiers (ou palombes), le pigeon biset féral (ou pigeon des villes), les tourterelles et les corbeaux.

Il existe tout un ensemble de moyens de lutte dont l'efficacité sera décuplée en les combinant les uns aux autres.

Si des techniques manquent dans cet inventaire, n'hésitez pas à nous en faire part dans la zone de commentaire en bas de page !


Périodes à risque

La culture du tournesol est soumise à 2 périodes d'attaque d'oiseaux : principalement à la levée par les pigeons et corbeaux et à la récolte par les pigeons et tourterelles.

Les colombidés s’attaquent principalement aux plantules à un stade précoce, occasionnant une perte du plant si la tige est sectionnée. Il semblerait que les dégâts sur cotylédons ne portent pas à conséquence.

Période de présence :

J F M A M J J A S O N D



Des dégâts différents en fonction des oiseaux

Les dégâts provoqués par les colombidés ou corvidés diffèrent par leur nature et par leur impact sur le devenir des plants de tournesol :

Dégâts de pigeon sur tournesol. Crédit photo : Terres Inovia.
  • Corbeaux et corneilles s’attaquent généralement à la graine ou déracinent la plantule, conduisant ainsi à la perte totale du pied.
  • Les pigeons quant à eux, provoquent des dégâts plus ou moins nuisibles en fonction du stade du tournesol au moment de leur arrivée.
    • En post semis, les oiseaux attaquent les semis jusqu’au stade B1 (1 feuille), ils arrachent les plantules, consomment des semences, et des jeunes plantules. Si l’apex est sectionné par le bec de l’oiseau, la perte du pied est inéluctable. Par contre, quand les cotylédons commencent à se déployer, les dégâts peuvent se limiter à leur destruction plus ou moins partielle. Des trous de quelques centimètres, réguliers et visibles, montrent que les oiseaux recherchent les graines en suivant les lignes de semis. Ils consomment les semences qu’ils ont déterrées en fouillant le sol.
    • A maturité, ils consomment des graines sur le sommet du capitule, ce sont celles qui leur sont accessibles en étant posés sur la tête du tournesol.


Types de dégâts causés par les oiseaux sur tournesol. (©Terres Inovia)


Méthode d’observation du niveau de pression

Parcourir la parcelle et évaluer le pourcentage de plantes touchées :

  • Faible : Dégâts limités et dispersés, moins de 5 % du peuplement est détruit.
  • Moyen : Dégâts significatifs, entre 5 % et 10 % du peuplement est détruit, avec des zones complètes où les plantes sont touchées.
  • Fort : Dégâts importants, plus de 10 % du peuplement est détruit.

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.


Les facteurs favorisants les attaques

La vulnérabilité d’une parcelle est davantage liée à son emplacement, lorsqu’elle est située sur une zone à risque, qu’à l’efficacité des systèmes de protection. Malgré la présence de dispositifs de protection, principalement les effaroucheurs, une parcelle sur deux de tournesol est attaquée par les oiseaux et a été ressemée. La proximité d’une ville ou d’une haie favorise les attaques. Ces zones sont en effet propices au développement de nichoirs et aux populations de pigeons.


Les moyens de lutte

Les leviers agronomiques

Jouer le collectif

La coordination des semis est un levier à envisager à l'échelle d'un collectif territorial. Cette stratégie repose sur une synchronisation des semis de tournesol sur un secteur réduit et donc le partage entre producteurs des dates d’intention de semis. Cette approche permettra un phénomène de dilution et donc de répartir les dégâts sur l'ensemble de la sole.


Semer plus tard

La fenêtre de sensibilité des plantules de tournesol aux dégâts de pigeon ramier est étroite : environ deux semaines de l’émergence à la première paire de feuilles. Les dégâts sont d’autant plus faibles que la levée est rapide et homogène, pour cela il faut semer dans un sol suffisamment réchauffé (8°C à 5 cm de profondeur), si possible en même temps que les voisins.

Le risque de sécheresse est augmenté mais pour ceux qui pratiquent l'ACS le fait de ne pas travailler le sol permet de mieux garder l’eau du sol et donc de limiter ce risque. Pour prendre la décision du semis, rappelons que le tournesol a besoin d’un cumul de température d’environ 90° jours base 6°C entre le semis et la levée. Il est alors possible de faire la moyenne des températures mini et maxi du sol (prendre la température à 8h00 et à 14h00) et retrancher 6 °C. Puis faire le cumul des moyennes de températures journalières en fonction des températures prévues. Il est recommandé de semer lorsque le cumul des températures atteint 90° jours en 10 à 15 jours maximum.


Semer plus dense

Les dégâts d’oiseaux sont le plus souvent localisés sur une zone, en bordure d’une haie ou en lisière de forêt par exemple. Au moment du semis, tenir compte des dégâts d'oiseaux et semer à une plus grande densité afin de compenser les pertes de pieds.


Praliner les semences

Afin de rendre les graines moins visibles par les oiseaux, il est possible de les praliner d'un mélange de composants comme de l'argile, du lombricompost, de la mélasse,... Il y a pas d'effet répulsif, les oiseaux ne voient tout simplement pas les graines à la surface, donc les consomment pas. Il n'y a pas non plus d'effet sur la germination, elle se fera quand la graine aura assez d'humidité pour germer, néanmoins cette technique aura pour effet d'accompagner les semences dans leur développement.


Fortifier les jeunes plants de tournesol au démarrage

Il est possible de fortifier les jeunes plants de tournesol au démarrage afin de limiter les conséquences des dégâts causés par les oiseaux. Ce renforcement passe par l’optimisation de l’absorption minérale et hydrique de la plante et l’épaississement des parois cellulaires afin de créer un milieu défavorable aux oiseaux ravageurs.

Le semis sous couvert

Cette technique consiste à semer un couvert végétal, par exemple de l’orge ou de la féverole, puis à le détruire au semis du tournesol ou peu après. L’objectif des tests actuels est de provoquer une confusion visuelle sans risquer une concurrence entre le tournesol et le couvert.



Ressemer en dernier recours

Le ressemis ou le remplacement par une autre culture peut être envisagé, mais après observation attentive des dégâts. En effet, les lésions des cotylédons ne portent pas à conséquence. La décision de ressemer doit donc être basée sur les seuls manques.

Pour en savoir plus sur le sujet, nous vous invitons lire cet article.


La lutte physique

Les effaroucheurs

De nombreux modèles sont disponibles. Les techniques d’effarouchement utilisent des signaux visuels ou sonores. Le principal problème est l’accoutumance des oiseaux. Un passage humain régulier reste souvent le plus efficace pour éviter une installation des corbeaux dans la parcelle.

Il convient de respecter certaines règles pour l’usage des effaroucheurs sonores, conformément à la réglementation.


Conseils opérationnels :

1. Ne pas poser les effaroucheurs top tôt, mais juste avant le stade sensible : de l’émergence à première paire de feuilles.

2. Ne pas hésiter à déplacer les effaroucheurs sur la parcelle tous les 2/3 jours.

3. Pour les effaroucheurs sonores, faire varier les signaux et les intervalles de diffusion.

4. Observer le paysage avoisinant les cultures attaquées pour orienter les effaroucheurs en direction d’une alimentation alternative (comme des feuilles vertes, des baies, des glands, etc.).

5. Envisager une combinaison d’effaroucheurs peut réduire l’accoutumance telle que l’utilisation de canons à gaz associés aux ballons/cerfs-volants ou associés aux moyens pyrotechniques par exemple.

En fin de cycle, les déprédations sont globalement plus rares qu’à la levée et peuvent être occasionnées dès le début de la maturation par certains mammifères. Récolter tôt, dès que la maturité est atteinte, est la seule parade pour limiter les prélèvements de graines par les oiseaux.


Pour plus d'infos, consultez le panorama des principaux modèles d’effaroucheurs de Terres Inovia.


Vous pourrez retrouver plusieurs des effaroucheurs énumérés ci-après sur le site de la société Agriprotech.


Les cerfs volants
Cerf-volant effaroucheur placé au milieu de la parcelle (Source: effaroucheuroiseaux.fr)

Ce sont les plus utilisés contre les oiseaux, ils sont en forme de prédateur. Ils ont en général une grande envergure (environ 1m20) qui leur procure de la visibilité et de la crédibilité auprès des ravageurs. L’objectif de ce type d’effaroucheur est d’imiter le vol d’un rapace cherchant sa proie.

Le vol imprécis et brusque de l’effaroucheur crée un environnement stressant et qui semble dangereux pour les oiseaux indésirables. Pour optimiser l’utilisation de cette protection contre les nuisibles, il est recommandé de placer l’objet dans la parcelle et de le déplacer régulièrement tous les 4-5 jours pour éviter tout risque d’accoutumance de la part des nuisibles. Car les oiseaux sont intelligents et s'accoutument à la menace dans le temps. De plus, il est possible d’en installer plusieurs sur une même parcelle (dépendamment de la surface) pour augmenter le champ d’action de ces systèmes.

Prix indicatif TTC:50-85 € l’unité.


Les ballons gonflés à l'hélium
Ballons aluminisés. Source : FIBL. Hansueli Dierauer

La difficulté de cette technique consiste à trouver des ballons robustes, adaptés à voler à l’extérieur pour une longue durée. Les ballons à feuille d’aluminium sont préférables aux ballons en latex car ils ne deviennent pas cassants sous l’effet du soleil et ils sont plus faciles à regonfler. Mais ils risquent d’éclater par forte chaleur. Il faut fixer 3 à 4 ballons par ha au bout d’un fil de pêche ou d’un fil en nylon (résistance > 5 kg) de 15 à 20 m de longueur. En changeant l’emplacement des ballons tous les 3 à 4 jours, on peut augmenter l’efficacité de la méthode. Au bout de 3 à 5 jours les ballons doivent être regonflés. Afin que les corneilles ne s’habituent pas trop rapidement aux ballons, ceux-ci ne doivent être installés qu’en cas de risques de dégâts.

Prix indicatif TTC:50-85 € l’unité.


Les bandes réfléchissantes

Ce ruban brillant est craint par les oiseaux, son effet réfléchissant et le bruit qu'il produit lorsqu'il est en mouvement effrayent les oiseaux.

Prix indicatif TTC : 30-60 € le rouleau de 100 m de longueur.


Les drapeaux
Drapeaux turbines. Crédit photo : AgriProTech

Le mouvement créé par ces drapeaux turbines colorés effraye les oiseaux. Ils fonctionnent avec peu de vent (dès 15 km/h).

Prix indicatif TTC : 60 € l’unité.


Les grands sacs montés sur des piquets

La récup est impeccable pour ça, vous pouvez utiliser les sacs à l'intérieur des big bags ou d'anciennes bâches. Il faudra penser à les déplacer régulièrement car les corbeaux s'habituent à leur présence.


Les épouvantails

Il faudra penser à les déplacer régulièrement car les corbeaux s'habituent à leur présence.


Les lasers

Les oiseaux perçoivent le mouvement de la pastille verte du faisceau laser projeté au sol comme un danger et agit sur leur instinct de survie. Ils identifient ce mouvement comme une menace mais ne parviennent pas à comprendre de quoi il s'agit. Las, ils finissent par quitter la zone. Cette technologie étant totalement silencieuse, elle est une alternative à l'effarouchement sonore dans les zones proches des habitations.

Différents modèles sont disponibles plus ou moins abordables, de la torche au dispositif autonome sur parcelle. Ils permettent de viser des individus, mais peu d’information sur une éventuelle efficacité sur des groupes de colombidés et corvidés.


Les drones

Les propositions vont du drone terrestre au drone volant biomimétique, avec possibilités de réaction à l'environnement (détecteur de mouvements). Les prestations sont par contre trop coûteuses aujourd'hui pour une utilisation en contexte de grandes cultures.

Attention de bien suivre la réglementation!



Les canons à gaz ou "bazookas"
Canon à gaz effaroucheur d'oiseaux

Attention au voisinage! Les canons à gaz consistent à créer une détonation sonore censée effrayer les ravageurs types pigeon ou corvidés. Le principe est de laisser s’échapper du gaz d'une bonbonne dans une chambre munie d’une soupape jusqu’à atteindre une certaine pression, puis de lâcher ce gaz et d’enflammer ce dernier grâce à une bougie d’allumage pour créer une détonation. D'où le nom de canons anti-oiseaux. La détonation a lieu dans un tube pour concentrer l’explosion et envoyer la détonation dans la direction voulue.

Afin que le canon effaroucheur soit le plus efficace possible, il faut :

  • Le positionner dans le sens contraire du vent afin qu’il tienne en place et que la détonation ne résonne pas trop loin.
  • Ne pas le diriger dans la direction des habitations et, si possible, le mettre à une distance minimum de 300 mètres de ces dernières : cela évite d’avoir des plaintes du voisinage.
  • Régler le type de détonations voulu (aléatoire ou double coups) ainsi que la durée entre chacune d’entre elles (généralement le délai est de 10 à 20 minutes).

En France il n’existe pas de réglementation concernant l’utilisation de canons effaroucheurs mais des arrêtés préfectoraux ou municipaux peuvent être en vigueur pour en réglementer l’utilisation. De plus, les nuisances sonores émises par ces appareils sont réglementées par les dispositions du code de la santé publique. Notamment par les articles R. 1336-6 à R. 1336-9 qui prévoient des valeurs d'émergence pour les bruits liés à une activité professionnelle. Dans le cadre de toutes ces dispositions, le canon effaroucheur peut être équipé d’une horloge numérique afin de couper automatiquement le canon sur les périodes nocturnes (de 22h00 à 7h00).

Inconvénient de cette pratique : le vol et la dégradation. Il est fréquent qu'un canon ou la bouteille de gaz soient dérobés...

Prix indicatif TTC: 469 -1860 € l’unité.


La pyrotechnie

Les pistolets sifflants ou les pistolets détonants peuvent être utilisés pour effaroucher les oiseaux. Leur utilisation implique d'être présent sur la parcelle. Varier les cartouches évitera un phénomène d'accoutumance des oiseaux.

Prix indicatifs : Pistolet : 140-200 €, amorces (x50/x100) : 18-30 €, fusées (x50) : 30 €.


Les effaroucheurs sonores

Il existe des appareils acoustiques émettant des bruits effrayants pour les oiseaux : cris de rapaces ou de détresse. Ceux-ci sont disponibles dans le commerce et peuvent facilement être installés. Suivant les différents cris qui sont diffusés, leur effet est de plus ou moins longue durée.



Prix indicatif TTC: 350-450 € l’unité.


Rappel réglementaire

Il peut être procédé à l’effarouchement de tous les oiseaux, en toute période, par utilisation de dispositifs sonores. Les dispositions de l’arrêté préfectoral de lutte contre le bruit du 31 décembre 2014 doivent être respectées, notamment les bruits ne doivent pas être émis :

  • depuis la voie publique ou des lieux accessibles au public
  • entre 22 heures et 7 heures (ce qui serait constitutif de tapage nocturne)
  • en dehors des jours où les semis doivent être préservés.

Il est conseillé de prévenir la mairie de la (ou des) commune(s) concernée(s), afin que le maire puisse répondre à d’éventuelles interventions de riverains qui s’inquiéteraient de ces bruits. De même, lorsque peu de riverains sont concernés, les prévenir peut éviter ces inquiétudes et ces interventions. L’usage du canon à carbure est soumis à une autorisation préalable du maire de la commune, dans les conditions prévues par l’arrêté du 31 décembre 2014.


Favoriser la présence de rapaces

L'installation de perchoirs à rapace, utilisés en zone de grandes cultures, peut attirer des prédateurs. Bien que souvent trop peu puissants pour s'attaquer au pigeon ramier (par exemple la buse variable), ceux-ci peuvent avoir un effet dissuasif.


Faire appel à un fauconnier

Le recours à un fauconnier est efficace sur pigeon ramier, mais il reste coûteux dans un cadre individuel.


Eviter les zones refuges

Les bâtiments à l'abandon à proximité des parcelles offrent des refuges aux pigeons, dans la mesure du possible démolissez-les ou condamnez tous les accès.


Les répulsifs

Les engrais foliaires à effets répulsifs utilisables en plein sur plantules montrent une efficacité limitée. Aucun produit répulsif n’est autorisé en protection de semences.


Le tir

La réglementation offre la possibilité de réaliser des piégeages et tirs dits de « destruction » hors période de chasse sur les départements où l’espèce est classée "susceptible d’occasionner des dégâts".


Le pigeon de ville

Depuis l’ordonnance du 8 septembre 2005, les pigeons domestiques ou les pigeons sans maître ont le même statut que les volailles quand ils sont trouvés sur les fonds voisins. Ils relèvent désormais des articles L 211-5 , L 211-4 du code rural et 564 du code civil, qui stipulent que en dehors des périodes de chasse (du 2ème dimanche de septembre au 28 février), ceux qui subissent des dommages causés par ces pigeons sont en droit de les tuer sans se les approprier. Ces articles de lois permettent donc aux propriétaires ou fermiers, à condition d’avoir un permis de chasser valide pour la saison en cours, de détruire au fusil les pigeons des villes sans formalités, si ce n’est de laisser sur place les pigeons abattus et de les enfouir au bout de 24h si le propriétaire ne les a pas récupérés.

De plus les municipalités en application des articles L2212-1, L2212-2,L2542-2 et suivants du code général des collectivités territoriales concernant les pouvoirs de police du Maire en matière de sûreté, sécurité, salubrité, publique doivent également procéder à la limitation des populations de ces oiseaux, ou à leur destruction quand ils occasionnent des dégâts.


Le pigeon ramier

Encore appelé palombe, est quant à lui un pigeon sauvage ou gibier qui ne peut être chassé que du 2ème dimanche de septembre au 28 février dans des conditions prévues par arrêté préfectoral. En dehors de cette période de chasse il peut être effarouché par des tirs s’il « s’attaque » aux cultures. Les propriétaires ou fermiers, à condition d’avoir un permis de chasser valide pour la saison en cours, peuvent procéder à des tirs d’effarouchement au fusil à l’encontre de ces pigeons.


Nous vous conseillons de prévenir la mairie de la commune concernée et les riverains pour éviter d’éventuelles inquiétudes concernant les tirs.



L'utilisation de plusieurs de ces outils en simultané est recommandée de manière à augmenter l'efficacité sur une même parcelle. En outre, chaque dispositif est placé à un endroit précis de la parcelle, ils ne couvrent donc pas toute la surface potentiellement visée par les pigeons et corbeaux. Le champ d'action de votre système global de lutte contre les oiseaux peut donc être amélioré grâce à la combinaison de plusieurs de ces outils.


Alerter

Les attaques ne se jouant pas qu'à l’échelle de la parcelle, il est important de déclarer tous les dégâts de vos parcelles dus aux oiseaux (même si vous avez signalé les dégâts les années précédentes) via les formulaires mis à disposition par les organismes départementaux : DDT, Chambre d'Agriculture, FDSEA, FNC selon département, mairie,... afin d’avoir une vision complète de la situation et afin que des actions de régulation puissent être conduites par des chasseurs ou piégeurs agréés et limiter ainsi le risque pour les années suivantes. L’efficacité de ces actions s’inscrit dans le temps.

Même si le signalement ne donne droit à aucune indemnisation, le recensement des dégâts occasionnés par les espèces d’oiseaux (ou l'absence de signalement) est pris en considération pour l'étude de leur classement ou non sur la liste des espèces nuisibles.


Participez à l’enquête dégâts d’oiseaux de Terres Inovia


Sources


Annexes

Partager sur :