Restaurer le Capital Sol avec du BRF - Benoit Noël
Le BRF, restaurer le capital sol et refonder une agriculture durable.
Transcriptions
Transcriptions
bon jeu quand même repréciser un peu les
choses donc moi je fais de du brf depuis
plus de 20 ans dans le cadre de la
recherche mais aussi dans le cadre de
l'application donc j'ai mené des projets
où j'ai chaque fois intégré ce que
j'avais mis au point au niveau de la
recherche et donc je vais vous parler de
ça je vous re re ba lisez un peu les
bases du brf du bois raméal fragmenté et
Afficher la suite
ensuite on va passer aux perspectives
aux prospectives de qu'est ce que ça
peut changer dans l'agriculture et dans
le monde
2 avoir cette technique d'utilisation du
brf alors tout a commencé dans les
années 70 avec l'invention des broyeurs
à brancher leur développement
donc c'est il faut comprendre un peu
qu'est ce que c'est que cette révolution
du broyeur à branches avant ça on
passait pour valoriser les branches en
agriculture par le brûlis et donc ça a
amené des pertes énormes en carbone et
on avait une situation où il fallait à
peu près 40 fois la surface cultivée de
production de biomasse pour que ça
tienne plus ou moins la route alors dans
les années 70 donc on a développé le le
compostage compose de brousse agi si
c'est votre compatriote jean pain qui a
développé du compostage et ses
techniques ont inspiré l'essentiel des
gestionnaires de déchets aujourd'hui et
donc on fait du compost à grande échelle
maintenant à peu près en même temps au
canada
des gens ont commencé à utiliser cette
matière fraîche incorporé au sol et ont
développé la méthode dont je vous
parlais alors il ya des avantages et des
inconvénients à tous donc le compostage
ça permet de prendre du tout venant donc
de prendre un mélange de matières et de
sortir quelque chose de stable et
d'homogène qui est facile à utilisé en
agriculture dont cas c'est plutôt un
plus permet de réduire les volumes
également de matière maintenant c'est un
le compostage et quelque chose d'un peu
paradoxal parce que on imagine avec
cette technique nourrir la vie du sol
or qu'est-ce qu'on va faire on va faire
un processus hors sol où on va
concentrer des éléments nutritifs par
pertes de carbone et donc on va faire
chauffer un tas
va faire chauffer un petit peu
l'atmosphère aussi parce qu'on va
émettre deux tiers du carbone sous forme
de co2 donc c'est pas forcément quelque
part c'est un peu paradoxal de vouloir
faire un processus hors sol alors qu'on
veut nourrir le sol
alors qu'est ce qui se passe quand on
incorpore cette matière au premier
horizons du sol et bien or il ya
certaine amélioration indéniable
donc on arrive à avoir deux fois plus
d'humus formés dont vous prenez une
branche où la broyé vous la composter
vous mettez ce compost dans le sol il
vous reste un atome de carbone sur
quatre dans l'humus d'accord vous faites
la même chose mais vous passez pas par
l'étape compostage il vous reste un
atome de carbone sur deux dans l'humus
formé première chose deuxième chose ça
je reviens jean pain dont qu'il a il a
chauffé des maisons dessert avec ces tas
de compost
il a mis des petits serpentins et
s'éteint un bon scientifique donc il a
mesuré les choses et donc on sait
combien d'énergie produit un tas de
compost et par rapport aux doses que je
vais vous recommandé d'utiliser en
agriculture
eh bien on a l'équivalent de quarante 40
mégawatts heure par an d'énergie
produite pour nourrir la vie du sol qui
si vous compostela matières partent en
chaleur dans l'atmosphère ça sert à rien
pour le sol si vous mettez cette matière
fraîche dans le sol
ça fait tourner tout lusine toute la
mécanique de la vie des sols et donc 40
mégawatts heure c'est quoi et bien c'est
4000 litres de pétrole à vers de terre
première chose et 40 mégawatts heure
c'est quoi parent là c'est le produit de
la photosynthèse
donc ça c'est assez intéressant un
écosystème naturel va produire grâce à
l'énergie solaire 40 mégawatts heure par
an de matières organiques
donc il ya eu quelques études
canadiennes qui ont permis de baliser
une dizaine d'études canadiennes qui
vont permis de baliser cette technique
donc on y parle notamment de
disponibilité de la zot etc de
séquestration de carbone donc tout ça a
été bien balisé et nous qu'est ce qu'on
a fait en belgique on a on a mené aussi
quelques études et on a réussi à mettre
au point des techniques pour pour mettre
cette matière au service de
l'agriculture et notamment on a levé le
principal problème la fin d'azoté alors
je vous ai parlé de gens pas et sa
méthode
on était déjà mieux que la jachère
forestière est bien avec une méthode
comme ça vous avez besoin de dix fois la
surface cultivée en production de
biomasse ici on a une méthode qui va
être beaucoup plus efficace mais avec un
petit problème que vous n'avez pas avec
le compostage c'est la fin la zot va
falloir gérer ça alors ça c'est nos
résultats ben en gros qu'est-ce qu'on a
une méga stimulation de la vie du sol
on a une stabilisation du péage ce qui
n'était pas du tout ce qu'on attendait
mais bon c'est ce qu'on a mesurée est
alors finalement on peut dire que c'est
le meilleur amendements le brf pour un
sol parce que vous allez produire
énormément de d'humus donc vous aller
séquestrer beaucoup de carbone dans le
sol et vous allez également libérer pas
mal de lyon c amg qui sont impliqués
dans les liens argilo unique
donc vous avez stimulation de la vie des
sols et formation d'humus table ça c'est
vraiment l'idéal est donc on a mesuré
qu'à un mètre cube de brf
ça va permettre d'apporter au sol 75 kg
d'humus alors première question
subsidiaire combien faut-il d'azoté
alors ça je le dis tout de suite il a
jamais personne qui comprend je vais
quand même encore une fois l'expliqué
donc vous regardez la fin ça c'est ce
qui se passe après le graphique à droite
sur le n
voyez-vous séquestrés de la zot ah bon
ça ressemble au graphique du carbone ça
c'est en fait ça vient d'un phénomène
très simple c'est que le l'humus c'est
un stock d'azoté le l'humus c'est dix
fois plus riche en azote que le fumier
donc à terme on va séquestrés de la zot
alors qu'est ce qui se passe
immédiatement mais immédiatement vous
allez stimuler la vie du sol et donc
vous allez réorganiser de la zot et plus
vous mettez des rêves et ça c'est la
partie de gauche
plus vous mettez du brf plus vous allez
stimuler cette vie du sol et plus elle
va séquestrés de la zot instantanément
et donc c'est à zot va être stockés dans
l'humus si vous êtes amusé croissant
alors ça ne pose pas de problème par
exemple si vous êtes à léquilibre donc
si vous arrivez à un moment un équilibre
tout la zot que vous aller séquestrer se
rallier à libérer également donc une
chose qui est importante à retenir pour
moi c'est quand on regarde d'être 3 cm
de brf 300 mètres cubes par hectare sa
séquestre la moitié de la zot que vous
apportez donc vous devez doubler vos
doses de fertilisation au moment où vous
incorporez la matière au sol à cette
dose là alors une deuxième question
combien faut-il de brf question
subsidiaire donc très important alors
moi j'ai calculé les choses à l'envers
donc je me suis dit combien est-ce que
je veux que l équilibre vous apporter
chaque année la même dos à l'équilibré
un moment vous allez atteindre un
certain niveau d'humus bien moi je vais
chercher le niveau du muscle qui va
m'amener à l'auto fertilité et donc je
voudrais par exemple libérer 300 unités
d'azoté par hectare et par an par la
minéralisation du stock du musc qui sera
présent à l' équilibre
donc je calcule tout ça ça me fait oui
pour ça en d'humus à l' équilibre et ça
représente ce que enfin la dose que je
dois apporter le bfc un centimètre de
brf par an ça c'est la dhos
et donc c'est intéressant aussi c'est
oui pour cent parce que c'est le taux du
mus d'une vieille prairies ou d'une
vieille forêt donc on retombe sur des
choses naturelles
alors ça correspond aussi à ce que
conrad
et françois disent donc c'est un
centimètre de brf par an ça fait 20 à 30
tonnes de matière sèche par hectare donc
tout ça est cohérent alors comment
l'appliquer et donc comment gérer cette
question d'azoté ben on a différentes
situations
il ya une première situation qu'est la
situation courante peut-être en grandes
cultures on va amener des doses
relativement faible et donc jusqu'à 50
mètres cubes par hectare appliquée après
culture il n'y a pas de problème avec
les autres parce que tout ce que vous
avez fait vous allez récupérer des
pertes
donc il n'ya pas de problème vous pouvez
mettre ça sans souci et sans parler
d'azoté vous avoir ça a très bien marché
alors parfois en maraîchage on doit
démarrer une parcelle et on a une
catastrophe et on veut y aller vite
parce qu'on veut tout de suite un sol
fertile
donc on met des doses très importantes
dans ce cadre là quand on est des doses
très importantes je vous recommande la
méthode fifty-fifty vous mettez moitié
des rêves et moitié par exemple du
fumier un apport riche en azote et ça a
très bien marché aussi donc tous à savon
peut le calculer et ça ça fonctionne
dans la pratique alors à terme et c'est
le problème des systèmes en maraîchage
sur celui vent c'est qu'on est dans la
reconstruction du seul reconstruction de
sol etc
et puis et après une fois qu on a
reconstruit le seul qu'est ce qu'on fait
mais il faudrait avoir un régime
stationnaire il faudrait avoir quelque
chose de régulier et donc quelque part
une rotation d'apport de matières
organiques et donc ma proposition par
rapport à ça et plus spécifiquement par
rapport au maraîchage et bien c'est
d'amener en année 1 un match de trois
centimètres de brf
je vous ai dit c'est facile pour mes
calculs et je vais faire ça une fois
tous les trois ans donc ça va me faire
ma dose d'un centimètre par an alors en
année 2 je vais incorporé ça au sol et
donc je vais avoir une immobilisation
d'azoté et à ce moment là je vais soit
doublé ma fertilisation soit met une
année de légumineuses et on a mis trois
c'est pareil et puis je recommence mon
cycle donc je propose le d'amener un
centimètre de brf parents d'amener 3 cm
une fois tous les trois ans alors autre
question comment le produire eh bien
donc si on veut faire des taillis pour
produire cette matière organique donc
rappelez-vous j'avais x 40 avec la
jachère forestière x 10 avec la méthode
jean pain ici je vais être
il va me falloir deux fois ma surface
cultivée en taillis donc c'est déjà
beaucoup mieux pour produire la matière
organique dont j'ai besoin et c'est là
qu'on voit tout l'intérêt de
l'agroforesterie parce que avec la
synergie qui lie à entre les arbres et
les cultures
on va optimiser le système est donc on
va pouvoir consacrer seulement 10 à 20 %
de leur ca usa en agroforesterie à
produire la biomasse nécessaire et c'est
très intéressant parce que cette
biomasse elle va sa porte et
naturellement à la parcelle par les
feuilles mortes par les radicelles donc
ça ça marche et ça aussi été validées
expérimentalement donc avec ça avec une
agroforesterie de 50 à 110 g tard
peut-être plutôt sans on va arriver à
maintenir nos taux du muscle de 7 8% ce
qui est très intéressant il ya juste un
défaut à l'agroforesterie c'est qu'il va
falloir quinze ans pour que l'arbre
ressemble à un arbre et donc pendant ce
temps là le brf trouve sa place alors
c'est maintenant que je vais essayer
d'arriver aux prospectives et peut-être
un petit peu vous secouez donc on est
dans une situation dramatique
là on va vers l'extinction de l'humanité
à horizon peut-être 2100 et on doit
faire quelque chose et l'agriculture a
son rôle à jouer là-dedans
alors bon il ya toute une série de
choses il ya le co2 on aimait 40
gigatonnes 40 milliards de tonnes
d'équivalent co2 par an et la population
humaine qui a explosé en très peu de
temps donc les premiers hommes ils
étaient cent mille les premiers homo
sapiens était un million et puis
maintenant on a 7 milliard donc ça fait
une pression considérable sur la
biosphère et moi le graphique qui me
marque le plus c'est le camembert là
sur les mammifères terrestres et sur les
oiseaux nous représentons nous et nos
troupeaux 95 % de la biomasse vivante
non quand vous quand vous prenez
conscience de ce graphique vous savez
qu'on est au bord de l'extinction de la
vie alors qu'est ce qu'on va faire on va
utiliser agriculture donc là deux choses
première chose qu'il faut planter des
arbres sur toutes les surfaces agricoles
alors si on plante des arbres sur toutes
les surfaces agricoles et bien on peut
stocker l'équivalent de toutes les
émissions donc on a vu tout à l'heure
mon confrère a parlé de la france mais
au niveau mondial on a on a la capacité
avec l'agriculture avec l'agroforesterie
de stocker toutes les émissions
actuelles
c'est quand même quelque chose c'est de
la balle ça hein ça c'est merveilleux
alors j'invite évidemment la communauté
scientifique à démentir ce chiffre est à
me démolir j'aimerais bien
deuxième chose l'élevage
parce que on a vu les arbres ça mes 15
ans alors la principale cause de
détérioration notre environnement c'est
le développement trop important de
l'élevage donc on a entre 15 et 30% des
émissions de gaz à effet de serre qui
viennent de l'élevage
donc c'est quand même catastrophique et
c'est une énorme pression sur des
écosystèmes distant notamment la
destruction de la forêt amazonienne pour
nourrir nos bêtes
donc ça c'est vraiment un vecteur énorme
de changement immédiat donc réduire
l'élevage ça permet de réduire
immédiatement
de taper sur 15 à 20% des émissions
immédiatement alors qu'est ce que ça
pourrait donner ici on développe donc je
commençais à droite on développe
l'agroforesterie sur le monde
enfin sur toutes les terres où il y en a
pas ça fait 3000 milliards d'hectares
qu'est ce qu'on a on va diminuer de 20%
la hesse a eu et donc à plus savoir
nourrir tout le monde
il va falloir récupérer quelque part de
la terre pour pouvoir de l'euro tout cas
de la capacité à nourrir les gens pour
compenser ça qu'est-ce qu'on peut faire
on peut réduire l'élevage et donc c'est
un peu petit calcul si on réduit de
moitié l'élevage européen
on atteint largement ce qu'il faut pour
continuer à nourrir tout le monde et
même plus pourquoi parce qu'il ya une
aberration dans dans notre dans notre
élevage en tout cas européen donc on à
170 millions d'hectares de sa eu
et là dessus il ya 130 millions
d'hectares qui sont consacrées à
l'élevage et donc on a des gros
aberration elles sont en rouge et ses 20
millions d'hectares de protéines importé
pour nourrir notre élevage qui sont
poussés sur la fin de la forêt
amazonienne essentiellement et 31
millions d'hectares de céréales qu'on
utilise pour nourrir nos bêtes
donc ça c'est quand même des choses à
fait important dans ce qui pose problème
en général c'est quand on dit réduire
l'élevage gens comprennent réduire les
éleveurs c'est pas du tout ça donc ça
veut dire arrêtez avec l'élevage
industriel est passé à de l'élevage bio
et paysans et je voudrais juste dire une
chose c'est que dans mon pays il ya 50
ans une ferme une grosse ferme c'était
50 hectares 15 h 20 15 h en production
laitière et une cinquantaine de bétail
une cinquantaine de têtes de bétail est
donc maintenant une petite ferme c'est
toujours 50 hectares mais là maintenant
qu'est-ce que vous avez vous avez 60
bêtes
en production laitière et vous avez
peut-être 180 200 têtes de bétail et
donc comment est ce que vous croyez
qu'on nourrit toutes ces bêtes
alors donc qu'est ce qu'on va faire on
va évidemment développé des techniques
pour aider l'élevage à se porter mieux
la première chose c'est développer un
élevage qui est autonome en protéines et
qui est même exportateur net de
protéines végétales et donc ici on voit
que le brf ça peut servir à plein de
choses là c'est une petite rotation
martingale magique où vous rajoutez les
tailles de vaud est incorporé au sol
juste avant deux ans de légumineuses qui
va permettre de produire des fourrages
pour pour vos bêtes et avec ça vous
allait rajouter dans votre système
100 unités d'azoté pourquoi parce qu'à
de la zot présent dans le brf au départ
et parce que vous allez active et la
séquestration de l'azoté issus de la
légumineuse dans l'humus du sol et donc
vous allez rajouter sur les trois que
trois années de grandes cultures qui
sortent après vous allez rajouter 100
unités d'azoté ce qui est tout à fait
intéressant et donc avec ce qui revient
par l'élevage
vous avez un système vous faites deux
ans de luzerne par exemple les trois ans
de grandes cultures 0 engrais ça tourne
tout seul
l'étau du mus sont stabilisés c'est
merveilleux alors vous avez aussi des
tas d'endroits où il ya des pertes dans
les systèmes d'élevage notamment la
sortie des étables et c
on a prouvé qu'avec le brf on pouvait
aller capter ça et donc limiter les
pertes de à ce niveau là où dans les
épandages en fin de saison donc on a
toute une série de vecteurs qui
permettent de faire tourner mieux ces
systèmes d'élevage et de les rendre plus
autonomes en protéines ce qu'est
l'avenir si on veut arrêter les
importations de protéines soja
transgénique alors deuxième chose donc
nous on avait une ferme d'élevage
expérimental évidemment la première
chose que fait un agriculteur compila du
brf comme on a vu tout à l'heure c'est
le passa les tables mais c'est une très
bonne idée
et donc là on a une autre solution c'est
en fait les systèmes d'élevage ont
besoin de fumier comment est ce qu'on va
faire
et bien ici quand vous mettez du brf à
les tables vous multiplier par quatre le
potentiel autofertile iter de votre
ferme d'élevage
donc ça c'est fantastique parce que vous
allez produire deux fois plus de fumier
et ce fumier va être deux fois plus
riche
donc ça c'est quelque chose de
formidable quand vous êtes dans un
système auto fertile vous allez faire
des économies de paille
alors vous voyez vous et vous voulez
passer en litière d'élevage et vous
allez produire deux fois plus de 2
parce que le il faut plus de brf pour
payet de la même manière de produire
deux fois plus de fumier et ce fumier y
titre à neuf en azote et pas à 5
donc ça c'est vraiment très intéressant
également est alors finalement nos amis
vegan alors ça c'est la partie encore
plus hard
le nos amis vegan donc moi je suis assez
fan parce que je trouve que les vegans
ils ont une très belle idée s'étendre
l'empathie mains le sy mène à tout le
règne animal
une idée merveilleuse je ne sais pas qui
pourrait être content ça mais on est à
peu près tous d'accord pour dire qu'ils
comprennent rien à l'agriculture et donc
je me suis dit ce qui serait intéressant
sur leur inventer une agriculture
alors non une même bon marche pas très
bien et donc voilà un petit système
complètement indépendant des engrais
chimiques est complètement indépendant
de l'élevage et qui tournera très très
bien alors qu'est-ce que vous avez vous
avez des surfaces et donc dans un si
c'est un système plus ou moins
maraîchers dans un système plus ou moins
maraîchers ya pas mal de surfaces qui
sont consacrés au chemin et ça ça fait
des prairies qui vont séquestrés de la
zot et on va mettre cet erp sur les
parcelles à un certain moment et donc
vous avez une rotation l'année 1 3
centimètre de brf
là vous mettez des légumes à repiquer up
voulu incorporer de l'année de
légumineuses à pour la consommation
humaine up année 3 vous mais vous mettez
tout les airs que vous avez récolté et
vous
incorporer tout ça et vous semez des
légumes année 4 vous passez une céréale
et vous terminez par un couvert végétal
biomax que vous couchez vous revenez
année 1 etc et tout ça ça tourne et donc
avec cette densité d'arbres là avec
cette quantité de chemin avec ces
proportions là et bien je vous garantis
que ce système interne il est totalement
autonome et autofertile et on n'avait
plus besoin de rien donc là voilà moi je
voulais juste vous présenter les
perspectives de la compréhension
profonde qu'est ce qui se passe dans le
sol et qui est assez simple finalement
comment nourrir la vie du sol comment
nourrir les plantes en même temps on
peut arriver finalement à faire des
design pour à peu près toutes les
situations que ce soit de l'élevage
paysans où que ce soit un système vegan
et donc moi je crois qu'on doit arrêter
aussi les petites carac querelles
quelque part entre des écoles de pensée
des sensibilités et c est dire voilà on
est tous dans l'agriculture du vivant et
le ver de terre n'a pas de religion
[Applaudissements]