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- Ver de Terre Production (2025- … Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2025-01-10) - User:Camille Chauvin - Durée : 96 minutes </br> Nématode NBSOIL </br> </br> </br> Ce webinaire aborde l’impact des nématodes sur l’agriculture, avec Camille Chauvin comme intervenant, soulignant leur rôle en tant que bioindicateurs des sols.</br> </br> Résumé </br> 🌱 Importance des nématodes: Ils jouent un rôle clé dans la santé des sols et des cultures. </br> 🌾 Dommages aux cultures: Les nématodes phytoparasites peuvent entraîner des pertes de jusqu’à 75%. </br> 🔄 Méthodes de gestion: Rotation des cultures et lutte intégrée sont essentielles pour contrôler les nématodes. </br> 🦠 Rôle dans les réseaux trophiques: Les nématodes contribuent à la biodiversité des sols, influençant leur fonctionnement. </br> 📊 Analyse des nématodes: Permet d’évaluer la qualité biologique des sols et de détecter les pathogènes. </br> 🌍 Sols suppressifs: Un réseau trophique structuré peut limiter l’implantation des pathogènes. </br> 🌿 Sensibilisation nécessaire: L’éducation sur la gestion des nématodes est cruciale pour une agriculture durable. </br> Points clés </br> 🌱 Les nématodes comme bioindicateurs : Ils révèlent la santé des sols et aident à évaluer la fertilité, soulignant leur importance pour une agriculture durable. </br> 🌾 Impact économique : Les dégâts causés par les nématodes phytoparasites peuvent gravement affecter la rentabilité des cultures, rendant leur gestion cruciale. </br> 🔄 Stratégies de gestion : La rotation des cultures et la lutte intégrée sont des pratiques efficaces pour réduire l’infestation par les nématodes. </br> 🦠 Biodiversité des sols : Les nématodes jouent un rôle central dans les réseaux trophiques, affectant la décomposition et la fertilité des sols. </br> 📊 Outils d’analyse : L’étude des nématodes, combinée à d’autres micro-organismes, offre une vue d’ensemble de la santé du sol. </br> 🌍 Importance des sols suppressifs : Des sols avec des réseaux trophiques diversifiés peuvent limiter la propagation des pathogènes, y compris les nématodes. </br> 🌿 Nécessité d’éduquer : La sensibilisation sur les nématodes et leur gestion est essentielle pour améliorer les pratiques agricoles durables. </br> </br> </br> </br>La réalisation de cette vidéo a été faite dans le cadre du projet NBSoil financé par l'union Européenne</br> </br> Sources </br> Cannavacciulo, M., Cassagne, N., Riou, V., Mulliez, P., Prévost-Bouré, N. C., Dequiedt, S. S., ... & Ranjard, L. (2017). File:Validation d’un tableau de bord d’indicateurs sur un réseau national de fermes en grande culture et en viticulture pour diagnostiquer la qualité biologique des sols agricoles.pdf Innovations agronomiques, 55, 41-54. </br> Villenave, C., Chauvin, C., Puissant, J., Henaux, M., & Trap, J. (2022). File:Impact des Pratiques Agricoles sur l’état Biologique du sol- SIPANEMA.pdf , un outil d’aide à la décision basé sur les nématodes. Etude et Gestion des Sols, 29, 199-209. </br> Imbert, C., Santorufo, L., Ortega, C., Jolivet, C., Bougon, N., Cheviron, N., ... & Bispo, A. Le RMQS comme support de suivi de la biodiversité des sols. </br> Prévost-Bouré, N. C., Cannavacciuolo, M., d’Oiron-Verame, E., Villenave, C., Cluzeau, D., Riou, V., ... & Ranjard, L. (2018). Appréhender l’impact des pratiques agricoles sur l’état biologique et le fonctionnement du sol. Quelles recommandations et pistes de R&D en matière de pilotage biologique des sols?. Innovations Agronomiques, 69, 39-46.</br> </br> </br> </br> </br> Transcriptions </br> </br> Bienvenue à tout le monde</br>pour cette nouvelle année 2025 premier webinaire de l'année du Centre national</br>d'agroécologie euh donc ce webinaire la diffusion de ce webinaire elle a lieu dans le</br>cadre d'un projet qui nous permet de passer du temps pour faire des webinaires qui</br>s'appelle le nbsy</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> et donc on fait en fait intervenir différents intervenants dans</br>le cas de dans le cadre de de de savoir technique et scientifiques sur les sols et</br>aujourd'hui on a un invité de marque Camille Chauvin du laboratoire ellisol qui va nous</br>parler d'un sujet qui nous tarabuste de plus en plus à tort ou à raison Camille nous</br>dira ça à sa voir l'énématode ça pose pas mal d'interrogations sur les en légumineuses</br>et et aussi en système betterravier euh est-ce que si je mets trop de betterage avoir</br>des nématodes est-ce que si je mets ma moutarde antinématode est-ce que je vais régler</br>tous mes problèmes voilà c'est c'est c'est c'est des questions qu'on se pose on n pas</br>trop de réponse mais avant avant ça en fait on se rend compte queon sait par ce que</br>c'est un hématode on va se dire ah ben c'est un micro verre de terre mais je pense que</br>c'est bien plus que ça euh Camille je te laisse la parole et bien sûr tout au long de</br>la présentation n'hésitez pas à poser vos questions dans le chat camille a prévu des</br>des petits moments euh pour que vous pour répondre à vos questions bien sûr je lirai</br>les questions du chat pour les les transmettre à Camille Camille je te laisse te</br>présenter et dérouler merci merci beaucoup merci pour l'invitation et puis bonsoir à</br>tout le monde et donc aujourd'hui oui on va parler de nématode et on va essayer de</br>d'élargir justement l'horizon de parler desénématotes qui pose des problèmes mais aussi</br>de parler tous ces nombreux nématodes qui sont bénéfiques aux cultures bénéfiques aussi</br>au fonctionnement biologique des sols c'est pour ça que là qu'on a mis un peu ce titre</br>un outil au service de l'agroécologie et des agriculteurs euh bah pour me présenter du</br>coup moi je suis ingénieur de recherche à isol environnement on est une structure qui</br>basé dans le gare on a démarré en en 2011 je rejoint l'aventure en 2016 et euh</br>aujourd'hui on est SEP SEP personnes qui proposent une expertise biologique des sols</br>basé sur un laboratoire d'analyse sur tout ce qui est bah analyse de des nématodes</br>présent dans vos sols c'est un organisme de formation et un centre de Red qu'on a quand</br>même une forte un fort ADN pour la recherche parce que sur les sur les SEP personnes</br>actuellement il y a quatre doctorats quatre personnes qui sont docteurs en en écologie</br>et en biologie et qui donc on a une très bonne appétence pour tout ce qui est projet RD</br>et développement à ça savoir que on propose des outils qui sont pour tous les types de</br>sol en fait on va utiliser lesénématodes comme des bioindicateurs ça va être tout</br>l'objet de de ma présentation et en fait c'est applicable pour tous les types de sol</br>puis on dans tous les types de sol donc sol agricole sol pollué sol naturel alors</br>concrètement ce qu'on propose nous ça va être se focaliser sur de la biologie du sol on</br>va utiliser l'outil nématologie pour ça et on va proposer trois grands trois grands</br>groupes en gros de d'analyse tout ce qui est niveau bioindication en gros on va se</br>poser la question ce qu est la qualité biologique de ce sol comment est-ce qu'il</br>fonctionne tout ce qui est phyprotection qui a plutôt être lié à la protection des</br>cultures est-ce qu'il y a des nématotes qui sont parasites des cultures est-ce qu'il</br>peuvent créer des dégâts sur mes cultures à l'heure enfin à l'heure actuelle ou sur la</br>culture à venir on verra que c'est très important ça aussi et il y a tout un ensemble</br>de biotest notamment les nématotes sont des bons modèles biologique pour étudier</br>l'écotoxicologie savoir si un sol a a un potentiel écotoxicologique et notamment de</br>plus en plus des tests d'efficacité parce qu'il y a plus beaucoup de nématicides</br>présents sur le marché et de plus en plus de développement de bionématicides et nous on</br>a développé des méthodes pour les tester sur des modèles de nématodes phytoparasites</br>moi aujourd'hui je vais surtout vous parler de bioindication et de phytoprotection et</br>voir comment on peut jongler entre les deux et comment ça peut être des outils vraiment</br>utiles pour accompagner la transition écologique euh donc avant ça donc en fait tout à</br>l'heure là l'introduction est beaucoup passer sur est-ce que j'ai des problèmes de</br>dégâts je peux avoir des problèmes de dégâts sur mes cultures mais je vais élargir la</br>question à dire bah déjà pourquoi est-ce qu'il faudrait considérer le fonctionnement</br>biologique des sols souvent il a un peu mis à part et et c'est parfois un peu dommage</br>parce qu'en fait c'est un des pilier des de la fertilité biologique des sols on a</br>beaucoup l'habitude de faire des études sur la composantes chimique des sols carbone</br>azote le pH et cetera de plus en plus sur la composante physique notamment tout ce qui</br>est structure tout ce qui va être notamment aussi sa sa pédologie et la la composante</br>biologique elle va vraiment être entre les deux va permettre l'interaction et et c'est</br>de ces trois composants que va émerger la fertilité biologique des sol donc c'est la la</br>fertilité des sols la fertilité totale donc physique chimique et biologique donc c'est</br>vraiment important de la prendre en considération et l'idée c'est que B aujourd'hui on</br>a des outils qui nous permettent de s'appuyer sur le fonctionnement biologique des sols</br>pour améliorer la performance et la durabilité des usages qu'on a et ça va aussi nous</br>servir pour évaluer la capacité d'un sol à réaliser certaines fonctions on va aller</br>voir plus en détail et moi l'idée nous l'idée qu'on a qu' porte c'est que bah en</br>premier lieu s'assurer que la fertilité biologique elle est bien mobilisée s'il faut la</br>remobiliser puis s'appuyer sur elle pour modifier les pratiques et aller vers une</br>transition écologique et et c'est ces outilsl qu'on vous propose alors les fonctions</br>assurées par les organismes du sol les sols il ils assurent énormément de de de</br>fonctions vous le savez sûrement la régulation du cycle de l'eau de l'air et cetera</br>mais les organismes du sol ils vont plus particulièrement euh avoir un effet sur ces</br>quatre fonctions là le recyclage des nutriments on a de la matière sous forme organique</br>elle est minéralisée et donc là de ça va êre va émerger en fait des des nutriments des</br>des éléments sous forme minéral qui vont pouvoir être capté par les plantes on a tout</br>ce qui est transformation du carbone on a des chaînes carbonées qui arrivent par</br>exemple sous forme de cellulose qui V être découpé transformé par les organismes du sol</br>parfois respiré sous forme de CO2 et parfois stocké et ça ça nous intéresse de plus en</br>plus notamment dans une dans un contexte de de changement climatique et de plus en plus</br>on a envie de moins libérer de CO2 dans le dans l'atmosphère maintien de la structure</br>du sol est-ce que ce sol Ben est capable de résister à l' est qui peut maintenir sa</br>structure malgré des pluies peut-être de plus en plus fortes euh c'est vraiment ça qui</br>permet de lutter contre l'érosion des sols qui est une des principales menaces qui</br>pèsent sur les sols il faut vraiment limiter l'érosion 1 cm de sol ça met beaucoup trop</br>longtemps à se former pour qu'on puisse le perdre avec seulement un petit orage et</br>enfin régulation des populations on pense souvent au contrôle des pathogènes euh ceux</br>qui peuvent n nuire à nos cultures mais en fait il faut aussi que les systèmes</br>biologiques soient régulés parce que souvent les systèmes biologiques ont tendance à</br>s'emballer et c'est pas forcément ce qui est souhaitable dans nos sols et enfin il y a</br>un peu une notion de patrimoine biologique patrimoine qui est commun à tout le monde il</br>y a une étude là par 2023 qui montrait que 59 % des espèces terrestres font une partie</br>de leur cycle dans les sols donc ça veut dire que si on considère par exemple que le</br>Anton qui passe une partie de son son cycle biologique sous forme de de larve dans les</br>sols ben ben est va va dépendre des sols en fait aussi pour pouvoir faire tout son</br>cycle donc en fait quand on a des sols en bonne santé on on favorise quand même</br>l'habitat de 59 % des espèces terrestres c'est quand même un ça vaut le coup du coup</br>d'avoir des sol de bonne santé qui qui a qui permettent cet habitat là euh donc</br>maintenant qu'on sait ça on peut se dire bon bah quand est-ce qu'il faut que je</br>pratique une une analyse biologique euh en premier lieu enfin il y a trois grandes</br>situations concrètement il y a l'état des lieux j'ai une nouvelle parcelle je la</br>connais pas euh j'ai pas trop de connaissance sur l'historique j'aimerais savoir</br>comment est-ce qu'elle fonctionne et ben là ça vaut le coup oui de faire un une étude</br>du fonctionnement biologique pour savoir d'où on part euh il y a le suivi suite à un</br>changement de pratique c'est ben voilà j'ai changé mon travail de sol j'ai apporté des</br>matières organiques j'ai fait une nouvelle rotation je vais savoir l'effet que ça a sur</br>sur ce fonctionnement biologique là il y a vraiment une notion de pilotage et voilà ce</br>suivi peut être annuel bisannuel tris annuel le sol ça mis parfois du temps à à changer</br>enfin le fonctionnement et du coup ben il faut parfois laisser 2 3 ans avant de refaire</br>une analyse pour être sûr qu'on est bien sur les bonnes trajectoires et enfin il y a</br>diagnostique anomalie dans la production dans l'environnement où là on se pose des</br>questions et pour arriver à un diagnostic il faut passer par toutes les étapes d'abord</br>aller identifier ben faire des tests en bord Dechamp faire les analyses physico-</br>chimiques s'assurer qu'il y a pas d'excès de Caren des équilibres chimiques et ensuite</br>l'analyse biologique vient en complément et c'est peu l'objet de ce ce de ce schéma</br>hein d'abord euh c'est que les analyses biologiques elles viennent en complément de</br>l'étude des autres composante du sol d'abord on fait l'état général de la parcelle on</br>va vraiment être au niveau du pédoclimat quelle est ma pédologie quel est mon paysage</br>où est-ce que je me Suu ensuite il y a tout ce qui est des outils descriptifs de bord</br>de terrain profil de sol sect test test bêche euh je peux mettre aussi des petits</br>sachets de thé ou des levabag pour voir si ça minéralise bien il y a tout ce qui est</br>analyse physico-chimique et et ensuite l'analyse biologique qui vient derrière</br>compléter l'ensemble de ce diagnostic et c'est important ce que parfois on a des des</br>demandes où bah c'est directement une analyse biologique sans l'ensemble de ce de ce</br>cercle et on va pas pouvoir répondre à toutes les questions avec une analyse biologique</br>il faut vraiment avoir cette cette comment dire ce complément dans l'ensemble des</br>études il y a une question qui va revenir aussi parce qu' aujourd'hui bah c'est un peu</br>la foire d'en point de tous les bioindicateurs donc là je vous dis clairement si on</br>propose un bioindicateur pour étudier le fonctionnement biologique votre sol assurez-</br>vous qu'il est normé reconnu scientifiquement et qui vous permet de faire des liens</br>avec les usages et les fonctions des sols qui et ceci de manière avérée avec des études</br>scientifiques reconnu et relu par des par des communaités de lecture et enfin qui a un</br>référentiel d'interprétation qui vous permet de dire bon bah j'ai je sais pas 5</br>nématodes par gramme de sol est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise valeur par</br>rapport à ce que je faire de mon sol voilà gardez en tête que donc l'analyse biologique</br>des sols c'est un indicateur compl pour d'autres analyses physicchimique et pédologiqu</br>de vos sol et nous ce qu'on vous propose du coup c'est d'étudier lesénématodes pour</br>l'analyse biologique pour étudier le fonctionnement biologique de vos sol alématode</br>qu'est-ce que c'est bah vous en voyez à l'écran c'est des petits ver rond microscopique</br>entre 03 et 5 mm euh on dit des verrond non segmentés qui ont l'avantage d'être</br>transparents du coup on voit un peu toute leur cavité butcale leur système on va voir</br>ici là c'est sa cavité butcale le système digestif le système de reproduction qui va</br>permettre de faciliter l'identification et ils ont une particularité ces nématodes</br>c'est qu'ils sont ubiquistes ils sont présent dans absolument tous les sols et en bas à</br>gauche vous avez une une carte de la distribution mondiale des abondances de nématodes</br>et en fait il y a pas de sol ou il y a pas de nématode ils sont euh très diversifiés on</br>a 26000 espèces connues à ce jour mais on estime qu'il en reste encore énormément à</br>découvrir et surtout ils sont très abondants dans 1 m car de prairie vous pouvez</br>estimer qu'il y a environ 1 million de nématodes qui sont en train de de travailler à</br>tout moment euh un chiffre à retenir pour crâner lors de l'apéro c'est les nématodes</br>c'est 80 % des espèces puricellulaire sur terre ça veut dire qu'en gros si vous prenez</br>tous les organismes qu'il y a sur terre vous en en lever tout ce qui est unicellulaire</br>donc bactéries champignons protozoè amib mais le reste c'est 80 % de nématodes donc ça</br>c'est plutôt un avantage par que ça veut dire que dans n'importe quel sol j'ai de</br>l'abondance et de la diversité de ces organismes et ça ça veut dire que j'ai de</br>l'information à chaque fois que je vais regarder leur communauté et ces nématodes ils</br>ont une particularité c'est qu' comme ils ont beaucoup d'espèces ils ont beaucoup</br>d'habitudesalimentaires différentes et on va les retrouver à tous les niveaux des</br>réseaux trophiques du sol alors les réseaux trophiques du sol c'est quoi c'est des</br>chaînes alimentaires qu'on va retrouver dans les sols c'est la chaîne sauf qu'il y a</br>plusieurs chaînes alimentaires dans les sol qui s'entrecroisent ça fait ce qu'on</br>appelle des réseaux là vous avez une image simplifiée j'ai passé une minute là-dessus</br>parce que c'est important d'avoir ce ce ce mécanisme en tête des réseau trophique pour</br>ensuite la suite et après pour vous pour vos sols pour réfléchir comment est-ce qu'il</br>fonctionne les réseaux trophiques des sols à la base il y a les plantes les plantes</br>sont des organismes qui sont autotrophes c'està-dire qu'elles peuvent capter du carbone</br>sans aller manger d'autres organismes nous humain on a besoin de manger des d'autres</br>organismes notamment des plantes ou parfois de d'animaux pour pouvoir récupérer du</br>carbone et constituer notre corps les plantes elles font ça par photosynthèse donc</br>elles sont autotrophes et elles captent ce carbone là pour constituer leur leur</br>structure et et leur leur corps à elle quand elles sont vivantes les plantes</br>représentent une ressources pour les organismes qui sont phytophages qui vont se</br>nourrir sur les plantes quand elles sont mortes elles représ ente une la matière</br>organique qui restitu au sol représente une ressource pour les organismes qui sont</br>desttivores ça va tout ce qui est les organismes bactéries type bactéries et type</br>champignon puis il vient des des organismes au niveau trophique supérieur qui se</br>nourrissent sur ces bactéries sur ces champignons qui vont réguler l'activité de ces</br>bactéries champignons c'est vraiment important et après encore il va y avoir des</br>organismes prédateurs qui vont venir réguler encore les organismes microbivares et</br>comme vous pouvez le voir ben à chaque niveau il y a plusieurs types d'organismes qui</br>peuvent assurer ce rôle par exemple au niveau 2 ben il y a des nématodes fungivor mais</br>il y a aussi des colamboles fungivor des acarien fongivor va y avir des nématotes</br>bactérivor des acariens bactérior et cetera et cetera et pour les prédateurs c'est</br>pareil là je vous ai mis quelques exemple avec des arthropodes mais en fait il y a</br>énormément de prédateurs à ce niveaau-là plus les réseaux trophiques sont diversifiés</br>plus la il y a une abondance d'organisme et plus ils sont structurés avec l'ensemble</br>des niveaux plus ils sont en mesure d' assurer les fonctions qui nous intéressent d'un</br>point de vue agronomique on y revient donc recyclage des nutriments transformation du</br>carbone régulation des populations gardez bien en tête que on nous parle beaucoup de</br>bactéries de champignon mais si dans nos sols il n'y avait que des bactéries que des</br>champignons on aurait pas d'activité biologique régulée on aurait des sols qui ont</br>tendance à s'emballer d'ailleurs c'est ce qu'on retrouve dans les sols qui ont des</br>réseaux trophiques dstructuré donc qui se limite aux bactéries champignons avec</br>quelques bactéries voires et ben en fait on a des on a des des systèmes qui ont</br>tendance à surminéraliser et a tout minéraliser d'un coup sont un lapse de temps court</br>ce qui ne correspond pas du tout au besoins des cultures nous on a besoin de sol qui</br>minéralise au cours du temps de manière modérée et pour qu'il puisse subvenir à tout</br>moment au besoins des cultures pouvez vous apercevoir que les vers de terre et par</br>exemple les sa les organismes qui mangent directement la matière organique font pas</br>partie du réseau trophique parce que ils mangent pas d'autres organismes pouvoir</br>constituer leur corps euh ce sont des par contre des ingénieurs du sol les les ver de</br>terre c'est ils ont vraiment un rôle important parce qu'ils vont distribuer cette</br>matière organique dans le sol et ils vont aussi créer des cavités de la porosité dans</br>ces sols ce qui est important pour tous ces organismes ces organismes qui sont en plus</br>qui vivent dans dans cette porosité de des sols al à une échelle microscopique he pour</br>lesénématodes mais a une échale un peu plus grosse pour pour les vers de terre et des</br>organismes comme par exemple les cloportes ça va découper la matière organique pour</br>pouvoir la rendre plus disponible pour tout ce qui est bactéries champignons dans ce</br>monde là il y a deux grandes forces qui régissent l'activité des organismes il y a la</br>qualité de l'habitat et la présence ou non de ressources en fait ils sont comme nous</br>pour pouvoir vivre ils ont besoin d'un appartement solide un frigo plein et un lit pour</br>bien dormir et où se reproduire donc ça va être un peu ça à chaque fois la question ça</br>va pouvoir se poser bah tiens est-ce que ma pratique elle elle impacte la ressource de</br>mes organismes du sol est-ce qu'elle impacte sur l'habitat des organismes du sol les</br>nématodes sont présents à tous les niveaux de ce réseau trophique ce qui fait que ils</br>vont refléter son fonctionnement ce sont des bioindicateur c'est pas eux les acteurs</br>mais comme ils sont présents dans tous les sols et que ils ont chaque espèce ont des</br>sensibilités différentes aux conditions du sol quand on va regarder les communautés qui</br>sont présentes dans un sol ne seront présentes que les espèces de nématodes qui sont</br>ben en fait adapté aux conditions de ce sol là et en fait à force de les étudier ben on</br>a pu étudier on a pu définir quelle c'est la structure d'une communauté deématote d'un</br>sol perturbé d'un sol enrichi d'un sol stable d'un sol qui minéralise d'un sol qui</br>minéralise pas assez et cetera et cetera et on a fait des liens aussi avec les</br>perturbations les différents types de perturbations qui peut y avoir qui sont d'origine</br>physique chimique ou climatique et ça ça en fait un super bi indicateur parce que en</br>fait en regardant le communauté on a une idée de comment est structuré ce réseau</br>trophique et comment en fait fonctionne l'environnement dans quel type de milieu est-ce</br>qu'on se retrouve l'inventeur de des enfin celui qui a vraiment mis en avant les les</br>nématodes C en 1900 c'est Nathan KOB disit si la terre était transparente est-ce que on</br>pourrait voir que les nématodes et ben on serait quand même en mesure de savoir dans</br>quel type d'écosystème on est juste en regardant les communautés nématodes et ces</br>nématodes donc ils vont refléter les réseau trophiques et ils vont reflé é aussi les</br>fonctions cassur cotrophique sans lesénématode phytophage ceux qui mangent les racines</br>des plantes vont nous renseigner sur la pression sur les racine sur le risque</br>phytosanitaire mais ils vont aussi nous renseigner sur le fait qu'il y a du</br>développement végétal puisqueil y a de la racine qui est présente de la ressource</br>l'énématode bactérivvor fongivor ils vont nous renseigner sur tout ce qui est</br>minéralisation de la matière organique disponibilité des nutriments mais aussi sur les</br>voies de décomposition tout ce qui est nématode prédateur vous nous renseignez sur les</br>régulations biologiques le fait qu'il régulent les autres organismes mais aussi sur le</br>niveau de perturbation par que c'est un peu les grands organismes mais c'est aussi les</br>plus sensibles c'est ceux qui se reproduisent le plus doucement donc leur présence nous</br>renseigner sur un organisme sur un milieu qui est complètement qui permet le</br>développement de ces organismes qui sont sensibles donc plutôt des milieux stables au</br>contraire quand ils sont absents on est plutôt sur des milieux perturbés donc vous</br>l'urez compris nématod ami ou ennemi ben en fait c'est un peu une question d'équilibre</br>entre ces phytoparasites qui vont poser des problèmes sur les cultures euh donc voilà</br>on on va vraiment définir ces phytoparasites ils vont représenter à peu près 40 % des</br>espèces décrites et ils vont être responsables d'énormément de pertes qui sont estimé à</br>100 milliards de dollars de manière annuelle par une étude qui était sortie en 2013 et</br>de l'autre côté on va voir les nématotes qui sont dit libres sans activités parasitair</br>qui vont participer au fonctionnement biologique des sols et tout l'idée ça vaê être en</br>balance entre ces deux types de nématode pour pouvoir avoir un fonctionnement des sols</br>durable et favorable aux cultures alors quoi de mieux qu'une étude de cas pour un peu</br>vous montrer ce que peut nous sur quoi peut nous renseigner l'énématod le le premier</br>indicateur donc enfin le le grand message que je voudrais passer là dans dans cette</br>étude de cas c'est qu'en fait un même niveau d'activité biologique peut donner des</br>fonctionnements biologiques différents donc souvent on on s'arrête au niveau d'activité</br>et vous allez voir qu'en fait je peux avoir le même la même activité mais ne pas du</br>tout diriger cette activité biologique vers les même chose et ça c'est important je</br>vous présente un premier indicateur qui est en fait le nombre de nématodes libres le</br>nombre de nématodes qui n'ont pas d'activité parasitaire plus il y en a plus le sol est</br>biologiquement actif et plus en fait et tous ces nématodes ont pas d'activité</br>parasitaire donc ils sont tous bénéfiques au fonctionnement de ces sols si on regarde</br>de sols qui sont alors là j'ai pris un exemple en grande culture sur des les profonds</br>taux de matière organique assez élevé en a su 2 %. on a sol 1 et sol 2 qui présente un</br>niveau d'activité biologique équivalent qui met à environ 1000 nématodes libres pour</br>100 g de sol sec ça c'est ce qu'on a sorti du laboratoire bon si je vous donne ça euh</br>bon à part dire bon ils sont équivalents c'est de sols on pouvez pas dire grand-chose</br>si vous comparez ça à un référentiel d'interprétation donc par exemple là je vous</br>présente les référentiels euh pour la grande culture euh issue de issu de notre base de</br>données bah vous pouvez déjà voir que les deux S présente un niveau d'activité</br>biologique équivalent mais aussi satisfaisant par rapport à l'usage ils sont au-dessus</br>de cette ce référentiel donc déjà on est plutôt dans des conditions favorables mais ce</br>qui va nous intéresser c'est comment est structurer cette activité biologique qui sont</br>les organismes qui sont présents et on va parler de structure écologique des</br>communautés némodes et là je vous présente chaque couleur va représenter un type de</br>nématode bactérivvore fungivore prédateur au phytophage et on voit qu'en fait là j'ai</br>pas mis les phyoch sur cette présentation on les verra après sur une autre diapo et on</br>voit déjà que Ben l'abondance de chaque type de nématode est différent en fait dans ces</br>deux sols est-ce que ça a un effet sur le fonctionnement du sol et ben allons voir ça</br>de plus près je vous invite à regarder deux autres indicateurs le premier c'est un</br>indicateur c'est l'indice d'enrichissement concrètement c'est la proportion</br>desnématodes bactérivor et fongivor dans l'ensemble de la communauté cet indicateur il</br>varie de 0 à 100 plus les élevé plus en fait on a des flux nutriments qui sont</br>importants et liés à de la minéralisation à de l'activité biologique ce cet indicateur</br>il a un optimum en fonction de la culture on s'attend pas au même besoins pour de la</br>vigne que par exemple de la betterave ou de la pomme de terre ou du maréchage donc on</br>va un peu définir un optimum en fonction de la culture également vous avez vu he pas</br>assez c'est pas assez et trop ben c'est des excès les c'est potentiellement du</br>lessivage et de perte de matiè de d'éléments nutritifs ce qui est un peu dommage donc</br>on va essayer d'éviter ces extrêmes là il y a un autre indicateur c'est l'indice de</br>structure ça va être grosso modo la proportion d'énématotes prédateur sur l'ensemble de</br>la communauté bon voilà si pour donner une idée hein c'est la savane est-ce que il y a</br>assez de lion par rapport à la quantité de gazelle et de de fourrage qu'il y a dans la</br>savane c'est est-ce que mon réseau trophique ma chaîne alimentaire elle est structurée</br>plus cette chaîne alimentaire elle est structurée bah plus en fait d'autres fonctions</br>que Cell que minéralisé de la matière organique peuvent être assuré par les réseau</br>trophies on peut donc c'est un c'est un indicateur qui va être sensible au travail du</br>sol mais aussi la diversité végétale aux apports et cetera on verra ça un peu plus tard</br>encore si on projette ces deux indicateurs l'indice d'enrichissement en ordonnée et</br>l'indice de structure en abscisse on obtient ce qu'on appelle le diagnostic du réseau</br>trophique c'est quelque chose qu'on utilise beaucoup nous à edisol et avec</br>l'énématologiste en général et ça peut nous donner quatre grands types de</br>fonctionnement biologique soit les deux indicateurs sont proches de zéro on est plutôt</br>dans des sols dégradés pauvres en azote concrètement on est plutôt dans les CIT sols</br>pollués soit on est plutôt enrichi mais un indice de structure faible on est plutôt</br>dans les milieu perturbé c'est beaucoup les sols agricoles on maximise en fait la</br>fertilité et pas assez la durabilité de l'usage c'est c'est vraiment ça c'est deux</br>indicateurs en ordonnée c'est ma fertilité en abscisse c'est la durabilité de mon usage</br>d'un point de vue biologique ici je vais être les sols matures et réguliers ça va être</br>souvent ce qu'on va cibler dans tout ce qui est site sols cultivés et enfin euh en bas</br>à droite ça va être les sols d'matures il y a peu d'éléments nutritifs mais par contre</br>des réseau trophiques très structurés c'est souvent ce qu'on va retrouver dans des</br>forêts et sur ces sur cette sur ce graphique on va pouvoir faire apparaître des zones</br>cibles en fonction des cultur encore une fois on va adapter nous àol les référentiel</br>d'interprétation en fonction des usages et si on projette donc les valeurs pour les</br>deux sols qu'on a commencé à étudier on voit que le sol 1 il est plutôt dans le carré</br>petit 1 le premier car en haut à droit à gauche il présente des flux nutriment</br>importants indice d'enrichissement très fort par contre il a un indice de structure qui</br>qui assz faible qui indique plutôt un milieu perturbé le sol 2 il va présenter des flux</br>de nutriments plus modérés voire même un peu faible quasiment par contre il va</br>présenter un indice de structure très forte c'està-dire on a un réseau trophique là</br>pour le coup qui est très solide et qui va permettre de la résilience au système c'est-</br>à-dire une capacité à résister à des alléa qui peuvent être climatiques mais qui</br>peuvent aussi liés à des pratiques comme par exemple un travail du sol ou des genres de</br>choses donc là déjà on a deux de deux choses différentes hein on a un même même niveau</br>d'activité on a quelque chose qui minéralise fort qui ménéralise moins et on en a un</br>qui a un réseau trophique beaucoup plus structuré qui va être plus résilient qui</br>propose qui propose un fonctionnement plus durable un autre indicateur qui va venir un</br>peu compléter c'est l'indice des voies de décomposition on va faire le ratio entre</br>l'abondance d'énématodes bactérivor et le l'abondance de nématodes fongivor si j'ai que</br>des hnématodes bactérivor cet indicateur il va être proche de 100ang il va m'indiquer</br>qu'en fait j'ai une décomposition qui est quasiment bactérienne c'est-à-dire que j'ai</br>beaucoup comme j'ai beaucoup de bactéries qui sont dans ce sol là j'ai beaucoup de</br>nématodes bactéor qui se développent et ça m'indique en fait que j'ai une</br>minéralisation plutôt bactérienne dans ce sol à l'inverse si j'ai que des si je suis</br>proche de zéro c'est que j'ai beaucoup de nématodes fongivor et donc pour le coup</br>beaucoup de champignons dans ces solsl et là euh bah ça vous parle souvent un peu hein</br>on est plutôt dans des milieux avec euh faible minéralisation avec les champignons des</br>flux nutriments on va dire qu' sont plutôt plus modérés et des minéralisations qui sont</br>beaucoup plus fortes dans les avec la décomposition bactérienne dans les milieux</br>agricoles on va essayer de favoriser un équilibre entre ces deux voie de décomposition</br>pour qu'elles puisse un peu se compléter l'une et l'autre voilà les résultats pour les</br>deux sols dans sol 1 on a plutôt une valeur extrême proche de 100 on a une voie de</br>décomposition qui est bactérienne plutôt en majorité on est en train de minéralisé ça</br>minéralise fort on a une forte activité et on minéralise plutôt par du bactérien ce qui</br>ce qui corrobore avec les fort flux de nutriment qu'on a observé précédemment pour le</br>sol 2 on a une valeur qui est plutôt satisfaisante mais attention on a une petite</br>tendance à aller vers une décomposition fongique donc peut-être quelque chose qui</br>minéralise peut-être pas assez fort pour un système de culture pour pour de la grande</br>culture on reviendra là-dessus donc si on fait le bilan sol 1 bah le constat bah on a</br>une bonne activité une faible diversité de taxonomique je l'ai pas montré mais c'est le</br>cas dans ce sol des flux de nutriments qui sont forts un milieu qui a tendance qui qui</br>a plutôt une tendance à être perturbé et une voie de décomposition pas avoir</br>bactérienne on va en déduire un sol actif là au niveau d'activité biologique il est top</br>par contre il est perturbé et sa vocation sa sa vocation première c'est minéraliser</br>c'est un sol qui va très bien minéraliser votre matière organique mais qui va pas</br>assurer les autres fonctions du sol bah pour améliorer ça on va aller vers un</br>questionnement vers comment améliorer l'habitat de ces organismes du sol pour pouvoir</br>restructurer ce réseau trophique et du coup on va aller questionner sur bah comment on</br>pourrait réduire cette perturbation parce qu'à priori les organismes les plus sensibles</br>sont pas présents et ça va ça va vous pousser à à vous poser enfin moi en tout cas ça</br>va me pousser à vous poser des questions sur bon bah quelle est votre stratégie de</br>travail du sol est-ce queil y a des périodes de sol nuus sur votre sol est-ce qu'il y a</br>des problèmes de compaction de pollution est-ce qu'il y a eu un aléa climatique et</br>cetera et on va avoir aussi tendance à vouloir réguler la minéralisation dans ce dans</br>ce sol là la temporiser et donc se questionner sur la qualité la quantité les</br>fréquences des apports de matière organique et de fertilisant dans le sol 2 on a une</br>bonne activité biologique pour cou on avait une bonne diversité taxonomique des flux</br>nutriment modéré un milieu à tendance stable mais une voie de décomposition qui</br>commence à aller vers la voie fongique donc là on a plutôt un sol active diversifier</br>régulier on est plutôt très content d'avoir ça par contre on a une minéralisation un</br>peu modérée on va se poser des questions comment alimenter cette minéralisation et au</br>quel cas on va reposer des questions sur la qualité la quantité la fréquence des</br>apports de matière organique donc comme vous avez vu là avec un niveau d'activité</br>biologique équivalent on arrive à deux fonctionnements différents et du coup on arrive</br>derrière à une réflexion sur les pratiques qui sont pas les mêmes on va pas mettre en</br>place les mêmes choses pour améliorer ces sols ou pour maintenir la qualité et le</br>fonctionnement de ces sol en introduction euh Martin a parlé des nématodes</br>phytoparasites on va en parler un petit peu quand on fait une analyse globale là comme</br>je vous l'ai montré on fait une analyse d de bioindication on va regarder tous les</br>nématodes on va faire on va aussi regarder les nématodes phytoparasites et on va faire</br>une mesure du risque phytosanitaire potentiel dans le cas dans le sens où que si vous</br>voulez vraiment une évaluation précise du risque il faut faire une analyse qui est très</br>qui est qui est plus précise et avec une stratégie de prélèvement qui spécifique au</br>nématode phytoparasite obligatoire l'analyse de bioindication vous donne déjà une bonne</br>idée mais si vous voulez être plus précis c'est quand même une analyse spécifique de à</br>prendre en compte donc on va regarder ça de plus près voilà ce que nous donnent les</br>résultats dans le sol 1 on a une forte pression parasitaire et elle est donc c'est</br>encore une abondance de nématode par gram de pour 100 g de sol sec et on voit qu'elle</br>est portée par essentiellement un type de nématode qui est pratinancus c'est un</br>anématote qui globalement parasite beaucoup les céréales tout ce qui va être maïs et</br>blé alors que dans sol 2 on va avoir une pression parasitaire qui n'est pas qui n'est</br>pas nulle hein il y en a il y a de la pression parasitaire mais elle est portée par une</br>diversité d'acteurs et en fait le fait qu'il y a une diversité d'acteurs fait que aucun</br>ne prend le dessus et parfois il y a même de la compétition entre eux pour atteindre la</br>ressource donc dans le sol 1 on va dire ou attention il y a une forte pression</br>parasitaire potentielle par prayanxus et il faut se poser la question sur quelle est la</br>culture à venir donc on va se poser des questions autour de la rotation dans le sol 2</br>on va dire il y a une pression modérée et qui est portée par une diversité de genres de</br>nématode on est plutôt dans une situation avec des risques de dégâts plus faibles donc</br>c'est plutôt rassurant de ce côté-là je vais je peux faire une pause et prendre deux</br>trois questions et après je vais faire un focus sur les l'énématode phytoparasit</br>notamment comment les gérer et qu'est-ce qu'on peut mettre en œuvre s'il y a des</br>questions Martin ok donc bah si vous avez des questions n'hésitez pas à les mettre dans</br>le chat pour l'instant je n'en vois pas faut attendre quelques secondes parce qu'il y a</br>un petit délai entre le le zoom youtube il y de dé le temps d'écrire les questions ce</br>que je fais c'est que j'avance un peu et je les prends après après le point sur les</br>phyoparasites ok on peut faire comme ça donc n'hésitez pas poser vos questions voà</br>nésitez pas à poser des questions sur cette première partie alors les nématotes</br>phytoparasite potentiel ravageur des cultures faut toujours dire potentiel parce que ça</br>dépend du nématote qui est présent et de la culture qui est en place et puis ça dépend</br>aussi bah finalement de comment s'exprime le nématote dans votre sol alors parmi les</br>némat phytophages existe les phytophages facultatifs on les met de côté en fait c'est</br>des organismes qui se nourrissent sur lesp absorbant des des plantes il créent pas de</br>dégâts ils vont vraiment nous renseigner s'il y a un développement du végétal nous ce</br>qui nous in c'est les phytoparasites et c'est qui eux en fait ont besoin d'une racine</br>vivante pour pouvoir se développer et et assurer leur cycle biologique alors les les</br>pertes allant les pertes varient en fonction des des types de cultures qu'on qu'on</br>étudie sappelleer de 10 % à 90 % selon le cultur et à savoir qu'il y a des relations</br>haute parasit très diverse c'est-à-dire que un hématote phytoparasite ne va pas</br>obligatoirement parasiter tous les toutes les les plantes sur son passage par exemple</br>c'est le cas d'éterodera carotae qui a un hématode qui pose des problèmes en carotte</br>mais qui est spécifique à la carotte c'est un hématote diakiste qui est assez</br>problématique parce qu'il est les les femelles sont capables de créer des sacs d'œuf</br>qui vont rester 5 à 10 ans dans les sols mais vous faites de la carotte une fois vous</br>avez ces nématotes qui se développent et vous avez des kisses dans vos sols et ben</br>dites-vous que ces kisses sont capables d'attendre 5 à 10 ans qui est à à nouveau de la</br>carotte pour que les œufs qui contenus dans ces kistes éclosent et viennent parasiter</br>la les les les carottes donc c'est vraiment un truc qui est assez à surveiller de près</br>sachant que les pertes de rendement peuvent aller jusqu'à 75 % au champ donc là on a un</br>hématode qui est qui est très spécifique et qui est qui va qui va vraiment focaliser</br>sur la carotte on a d'autres nématodes par exemple le méloïdogy qui est le nématodagal</br>qui est très connu des des maréchés parce que il va vraiment avoir un spectre d'action</br>très large il va attaquer beaucoup les saanacés mais pas que il va aussi notamment</br>attaquer la carotte et il fait ces espèces de gales là qu'on voit ici donc vraiment des</br>des racines boursoufflées et en fait nous visuellement ce qu'on va voir ça va être que</br>ce soit pour le nématode à kiste ou pour le nématode à Gal on va voir visuellement n on</br>voit que la partie aérienne une plante qui va avir plutôt jaunir qui va plutôt avoir on</br>a plutôt l'impression qu'elle a une carence en en azote et on va avoir tendance à</br>vouloir euh refaire de la fertilisation alors qu'en fait qu'il faut regarder c'est</br>comment dans quel état sont les racines c'est que ces carences sont issu du fait que la</br>plante n'a plus assez de racine pour capter de l'eau et capter des nutriments dans le</br>sol parce qu'elles sont dans cet là dans cet état-là et une fois que les plantes sont</br>dans cet état là bah elles arrivent plus en fait à capter les éléments nutritifs pour</br>se nourrir donc méloiddogine B je l'appelle un peu le hackur de des sols parce que en</br>fait des plantes quoi estce que lui il est capable de parasiter énormément de plantes</br>et c'est très difficile ile de s'en débarrasser donc c'est un peu comme le nématode</br>aussiakiste le mieux c'est d'éviter qu'il arrive donc petit point là-dessus d'ailleurs</br>les nématodes phytoparasites comment est-ce qu'ils arrivent chez nous la plupart du</br>temps c'est nos outils nos bottes qui les rapporte les nématodes ils sont tout petits</br>ils sont minuscules et ils ont du mal à se à se déplacer dans les sols ils peuvent pas</br>faire des kilomètres par contre quand on prend un outil une une machine qui vient dans</br>un champ qui est qui est qui a des nématodes et qu'ensuite on prend cette machine donc</br>on va l'amener dans une autre parcelle et ben là on va transférer des œufs des</br>nématodes d'une parcelle à une autre c'est souvent le cas peut y avoir aussi des</br>phénomènes d'érosion on a deux parcelles une a-udessus de l'autre et ben avec de</br>l'érosion bah le sol se déplace et donc une parcelle qui était parasitée en en amont</br>bah vient parasiter la parcelle vient donner des nématodes à à la parcelle du dessous</br>donc voilà et gardez bien en tête que à chaque fois c'est vos outils c'est vos</br>tracteurs qui viennent déplacer ces nemmatodes et donc c'est important de dès le début</br>identifier quels sont les parcelles qui sont problématiques et une fois que vous les</br>avez identifié essayez de confiner au maximum et quand vous utilisez des outils bien</br>les nettoyer en sortie de champ pour ensuite aller travailler dans les autres parcelles</br>alors pendant longtemps les phytoparasites on s'est dit le mieux c'est de s'en</br>débarrasser on avait des outils très puissants qui s'appelaient euh les némati qui</br>étaent plutôt des organochlorés qui étaient des des pesticides à spectre très large et</br>qui avait aussi des gros qui quigagé des gros problèmes environnementaux c'est pour ça</br>qu'on a arrêté de les utiliser parce qu'en fait ils sont rémanant dans l'environnement</br>c'estàdire qu'une fois qu'on l' mis dans le sol ben il y reste et il a une action</br>rémanente sur les organismes que chiblé mais aussi sur tous les autres il y avait aussi</br>un autre problème c'était que par exemple c'était un peu le cas jusqu'à pas longtemps</br>on utilisit du mé sodium on fait ce qu'on appelle un vide sanitaire alors ce vide</br>sanitaire il est favorable à la culture suivante mais le fait que on est un</br>environnement qui n'est pas d'activité qui est très faible activité biologique le la</br>nature ayant horreur du vide ben en fait on on favorise aussi le retour de ces nématod</br>et au bout d'un moment on est obligé de refaire des vites sanitaires puisqueil n'y a</br>plus tout ce réseau trophique qui peut venir réguler les parasites donc de plus en plus</br>on a plutôt une approche liée vers une approche systémique avec de la lutte intégrée</br>qui intègre de la connaissance sur les nématodes phytoparasit présent c'est important</br>de le savoir qui est là parce que en fait en fonction de qui est là ben c'est pas telle</br>ou telle culture qui va être impacté ou par le par le nématone de l'évaluation des</br>risques et de la connaissance des leviers prendre un petit peu de temps sur les</br>connaissances des leviers alors le premier c'est la prophylaxie c'est vraiment savoir à</br>qui on a affaire mettre en œuvre un peu des des méthodes pour éviter notamment qu'il se</br>déplacent et qu'ils arrivent mais aussi faire l'épidémiologie c'est-à-dire faire des</br>mesures pour savoir où il est et en quel en quelle en quelle abondance sachant qu'il y</br>a beaucoup de nématodes phytoparasites différents donc faut faut à chaque fois</br>impossibler sont des cultures la qualité biologique du sol joue un rôle important parce</br>que voilà on le verra il y a de la régulation j'y viendrai après on parlera de</br>suppressivité des sols il y a tout tout ce qui est technique assaainissante qui peut</br>être par des approches physiques chimiques la lutte biologique la biofumigation on peut</br>même mettre des plantes on a vu qu'il y avit des plantes nmaticides certaines moutardes</br>sont nématicides mais il faut se poser la question est-ce qu'ils sont nématicides sur</br>le bon nématode sur tous les nématodes ou sur un seul spécifiquement donc ça c'est</br>vraiment à regarder de plus près il y a des plantes dites de coupure et des plantes</br>piège alors là c'est d' c'est d'autres stratégies les plantes de coupure c'est des</br>plantes qui sont pas qui peuvent pas être parasité par le nématode donc du coup le</br>nématode peut pas faire son cycle biologique et la plante piè c'est au contraire on met</br>une plante on sait que le nématote va venir parasiter sauf qu'on retire la plante avant</br>que le nématote puisse reproduire et donc augmenter ses populations et de cette</br>manière-là on essaie de l'évacuer il y a aussi tout ce qui est protégé la plante</br>cultivée avec des poresgff des plantes tolérantes et cetera et enfin il y a un truc qui</br>est assez technique c'est la désynchronisation des cycles ça se fait aussi euh faire sa</br>culture et essayer de la faire plus rapidement que le cycle d' nématode ça se fait</br>notamment en Espagne on a des exemples qui soi assez fous de de techniciens vraiment</br>qui arrivent à faire ça notamment sur des salades et euh en philigram il y a un</br>vraiment un mot clé c'est la rotation parce qu' en fait le meilleur moyen on l'a vu</br>hein dans les réseut trophiques pour réguler un organisme c'est soit détruire son</br>habitat soit retirer sa ressource on n' pas trop envie de détruire l'habitat parce que</br>le sol c'est l'habitat de plein d'organismes et plein d'organismes qui jouent des rôles</br>bénéfiques pour mes cultures donc on va plutôt jouer sur la ressource et essayer de la</br>cibler je vais vous montrer un exemple avec de la betterave parce qu'apparemment il y a</br>pas mal de betterave dans le N c une discussion avec Martin précédent pour com en</br>préparant cette cette intervention donc j'ai une une sur sur la betterave on a un</br>hématode qui un hématode acquise qui s'appelle hterodera chakti charti je crois je dis</br>très mal à chaque fois é charti euh qui est un acise d'ailleurs donc qui fonctionne un</br>peu de la même manière que que le nématode hteroderra carotaé mais sauf que lui il un</br>SPECT un peu plus large dont la brav donc les betteraves sont plutôt toutes petites ou</br>sinon sont abîmées et du coup elles sont pas commercialisables l'idée c'est de faire</br>une rotation et en général la rotation qui est mise en œuvre c'est souvent betve orge</br>colza et puis on repart sur la betterave alors quand on part sur la betterave et ben il</br>se trouve trouve que la betterave est haute des r charties donc là on multiplie les</br>phytoparasites on multiplie les populations des TER des Rin puis derrière on met de</br>l'orge l'orge n'est pas n'est pas haute de héroder chararti héroder chararti ne peut</br>pas le parasiter il ne peut donc pas assurer son cycle biologique le mettre dans la</br>rotation c'est plutôt top parce que ça va casser son cycle biologique on va réduire ses</br>populations ensuite on met un colza et par contre là ce cols mince il est parasite il</br>est haute deoder chararti donc il va permettre de reamplifier des populations</br>d'terarrière charti puis on remet de la betterave et là on a un problème sur la</br>betterave parce que en fait les population sont au maximum sont pas au maximum elles</br>ont été reboosté par le fait qu'il y ait une autre plante haute dans la rotation donc</br>il est vraiment important de prendre ce qu'on appelle le statut d'Ô d'une des cultures</br>dans le cycle cultural le statut d'ôute c'est est-ce que c'est plante va représenter</br>une ressource pour le nématode et ce qu'elle va lui permettre d'effectuer son cycle</br>biologique en entier à l'inverse par exemple il y a des plantes qui sont dites</br>tolérantes c'està dire qu'elle va en permettre le au nématodes de faire leur cycle</br>biologique mais ça va pas trop se voir sur la production et il y a les plantes qui sont</br>dit résistantes qui vont pas permettre aux nématodes de réaliser son son CYC biologique</br>on peut faire donc une petite modification sur cette rotation et essayer de à la de</br>remplacer du du le le colza par une plante non aute par exemple un rad fourager alors</br>c'est peut-être pas techniquement faisable mais c'est une c'est possible aussi et là</br>dans ces cas-là on a dans la rotation que la betterave qui est un un autre d'éteroder</br>chararti et deux plantes de coupure successives qui vont permettre de réguler ces</br>populations et ensuite quand on va remettre de la betterra ben forcément ils vont</br>réaugmenter alors comment savoir le statut d'autres des plantes ça c'est une</br>connaissance qu'on avait beaucoup avant parce que on avait pas les nématicides avec les</br>nématicides on a peu mis ça de côté et maintenant on se remet à remesurer ça de partout</br>à savoir que le statut d'eau des plantes dépend des espèces mais aussi des fois des</br>variétés donc c'est vraiment important d'aller dans les détails il y a un site internet</br>là que je mets c'est qui est issu d'un d'un d'un programme de recherche européen qui</br>s'appelle best for sol et dans lequel il y a une petite base de données où vous pouvez</br>intégrer votre votre succession culturale et vous vous dire si vous avez tel vous avez</br>des risques ou pas de pression parasitaire sur les racines de de vos cultures est est-</br>ce que à stage je te coupe est-ce que tu peux départager aller sur le site et nous</br>montrer comment faire je viens de l'ouvrir je pense que c'est peut-être pas évident</br>pour tout le monde ah ça montrer com prendre en main best for soil à l'occasion je</br>pourrais mais là directement non parce que en fait déjà en plus faut faut que je</br>retrouve mes et il faut mettre des min des identifiants et cetera ah oui d'accord donc</br>oui ok donc ça c'est pas au pied lev ça faut prendre pe demiheure quand même pour le</br>faire quoi tu ouais ouais oua non mais ouais non c'est pas non c'est mais par contre</br>vous trouverez l'info ici ouais ouais ouais ouais ouis c'est c'est ce qui are plus</br>sérieux à l'heure actuelle on va dire pour pour pour lesénématode après c'est quelque</br>chose qui se veut c'est une base de données qui se veut collective donc parfois onelle</br>a pas exactement l'info qu'on veut notamment quand on a une variété parti de betterave</br>ou une variété particulière d'orge et donc c'est pour ça qu' un moment il est important</br>de de se rassembler et de faire des essais de faire des tests et c'est pour ça qu' a</br>les instituts techniques l'ITB c'est ce qu'ils font l'Institut technique de la betterab</br>ils essayent différentes différentes variétés et ils font des mesures sur ces variétés</br>là et après libre à eux de venir alimenter ce genre de base de données pour pouvoir ben</br>généraliser et donner partager cette info ok ouis désolé pas de pas en direct euh tout</br>à l'heure je vous disais que le fonctionnement biologique des sol est important aussi</br>en parallèle de gérer ses successions culturales ça amène à la notion de suppressivité</br>des sols en fait on se rend compte que euh quand les réseaux trophiques sont structurés</br>comme celui que je mets à l'écran là vous voyez à chaque niveau il y a plein de</br>diversité il y a plein d'acteurs différents et il on va jusqu'au prédateur il y a des</br>grands prédateurs dans ce dans ce dans ce réseau trophique et ben en fait quand on</br>amène un parasite par exemple ici ce nématode là là qui cric nématidé dans ce sol dans</br>ce milieu là en fait il va y avoir tellement un de prédation de de compétition pour</br>accéder à la ressource quand il va arriver à la à la racine en fait il y aura déjà</br>d'autres parasites qui seront là et qui leseront pas forcément l'accès et du coup il</br>sera plus vulnérable aux prédations B va pas pouvoir s'implanter alors que à l'inverse</br>quand on a des sols qui sont dit conductifs c'est des sols qui sont donc une structure</br>d'érotrophique qui sont plutôt destructuré peu on va dire avec faible diversité surtout</br>peu de prédation et ben on va avoir une facilité des organismes pathogènes qui sont</br>plutôt des organismes colonisateurs donc plutôt des organismes opportunistes de se</br>développer très fort pour donner une image très simple he euh si vous allez au bas et</br>qui c'est l'open bar et qui a déjà 1000 personnes au bar vous allez mettre beaucoup</br>plus de temps pour accéder au au bar alors que si vous y allez et que c'est l'UR creuse</br>bon bah là sera beaucoup plus simple c'est un peu le même système là alors sachant que</br>quand on je reviens sur la suppressivité des sols ça c'est un fond de recherche c'est-</br>à-dire que on s'est rendu compte que certains sols n'étaient pas favorable à</br>l'implantation des pathogènes alors que ce soit des pathogènes des pathogènes</br>téluriques en général donc même pour des champignons et ce et cetera on s'est rendu</br>compte que cette propriété elle était plutôt visible dans des systèmes de culture dans</br>des sols pardon qui avait des réseutrophiques structurés et d'ailleurs là j'ai remis en</br>haut à droite le diagnostic du réseutrophique et vous voyez que il y a le terme</br>suppressif et conductif qui apparaît parce que en fait on se rend compte notamment avec</br>les nématodes ben que ben quand on fait des croisements de données d'information bah</br>ouais les sol suppressif il se retrouve souvent avec des indices de structure qui sont</br>très élevés par contre on a pas encore établi les mécanismes tout ce qu'on sait c'est</br>que on sait que c'est biologique on sait que c'est transférable s'il y a un sol qui est</br>suppressif d'un côté et qu'on prend un peu de ce sol on le donne à un sol qui n'est pas</br>suppressif à la balle ben le sol qui va réceptionner le sol suppressif va le devenir un</br>peu plus donc on sait que c'est quelque chose c'est une propriété qu'on peut faire</br>émerger sait que ça se transfère on sait que c'est biologique mais à l'heure actuelle</br>les mécanismes sont pas très bien connu par contre on sait que avoir des réseau</br>trophiques structurés c'est fav à la suppressivité des somes c'est pas magique mais ça</br>g euh voilà j'en viens un petit peu à comment on peut mettre en œuvre une analyse</br>nématode de nématophone en gros je vous présenter rapidement comment est-ce qu'on fait</br>un prélèvement et après si vous le souhaitez j'ai encore des exemples de résultats mais</br>je peux prendre quelques questions entretemps donc on prend les questions maintenant si</br>tu veux allons-y alors allons-y euh alors on me demande bonjour est-ce qu'il existe des</br>études qui ont montré l'effet des changements climatiques sur les communautés de</br>nématotes dans les champs qu'ire impact sur la minéralisation alors oui bien sûr oui et</br>alors là en plus pas plus t j'en ai vu une dans alors c'est dans les systèm dans les</br>sols en général en fait que ce soit et donc là pour le coup c'est un un dispositif qui</br>est en Espagne et en en France c'est un dispositif de forêt où ils font l'exclusion de</br>pluie on on retire la pluie en fait il y a des un peu comme des parasol sur les sur la</br>sur la canopée qui limite l'arrivée de la pluie au sol et en fait concrètement ce qui</br>se passe c'est que les organismes sans eau alors bah en fait ils vont se mettre en</br>dormance et on a des sols qui sont beaucoup moins actifs quand on est quand on est en</br>en condition de sécheresse à savoir deux choses aussi alors je l'ai pas dit mais les</br>les nématodes ils vivent c'est des organismes aquatiques ils vivent dans l'eau</br>interstitielle des sols donc c'est pas l'eau qu'on va voir circuler c'est vraiment</br>l'eau qui va entourer les particules de sol concrètement quand vous faites sécher un</br>sol vous arrivez jamais en dessous de 5 % de de d'humidité ben c'est c'est cette eau-là</br>l'eau interstitielle qu'on va retrouver vraiment collé aux particules le sol donc les</br>nématodes ils vivent là-dedans et aussi euh au cours de de l'année on a euh des pics</br>d'activité biologique qui suivent en fait euh la disp unilité l'humidité des sols en</br>fait on a un pic d'activité au printemps puis après eu l'été notamment chez nous là</br>c'est où c'est très fort je suis dans le gare donc c'est un climat méditerranéen</br>pendant 3 mois il y a il peut y avoir pas de pluie du tout et là on a vraiment un creux</br>dans l'activité biologique et un creux du coup dans la minéralisation puis ça revient à</br>l'automne où nous on a des fortes pluies notamment les sévenol et après bah c'est</br>plutôt doux l'hiver chez nous du coup il y a l'activité biologique mais si on est plus</br>haut euh dans en France par exemple vers les haut de France où c'est un peu plus froid</br>on a re une activité qui est limitée parce qu'en fait il fait froid et l'activité de</br>ces organismes va être plutôt limité par la température plutôt que par la disponibilité</br>en e donc donc en général on fait les prélèvements au printemps et à l'automne pendant</br>les pics d'activité biologiqu et dans ces systèmes là ce qu'on veut c'est que faut se</br>rendre compte que Ben au printemps on a une fenêtre d'activité biologique on souhaite</br>minéraliser au maximum pour que ça puisse ensuite avoir un un effet un effet sur</br>l'ensemble de la la culture de la plante donc c'est ça qu'on va driver un peu en</br>agroécologie c'est dire bon bah c'est le printemps c'est le moment aussi où je stimule</br>un peu cette activité pour minéraliser point trop d'enfo juste qu'il faut mais il faut</br>aussi que ça a un effet sur l'ensemble du cycle de ma plante sachant qu'à un moment si</br>j'ai pas assez d'eau euh et ben ben je pourrais plus minéraliser mais c'est souvent à</br>ce moment-là que les plantes sont plutôt en train de faire les grains et cetera il y a</br>beaucoup oup moins de besoin en fait ça se ça s'ajuste très bien ok euh question</br>suivante euh est-ce qu'il y a des nématodes dans les fumiers ou les composts et j'irai</br>au-delà de ça est-ce que on peut hygiéniser un fumier ou un compost grâce aussy que de</br>monter en température lors de la maturation où c'est insuffisant il faut faire</br>attention plus en amont justement alors euh alors oui oui oui il y a énormément de</br>nématodes dans les compostes et dans les fumiers c'est même hallucinant on s amuse à le</br>faire et c'est il y a énormément de monde il y a même un indice de qualité du compost</br>qui est basé sur l'énématode et ce qui permet de voir justement si votre compost est</br>mature ou pas par exemple en fait au début de la maturation d'un compost vous allez</br>avoir une phase de forte minéralisation là elle vaêtre beaucoup bactérienne en fait et</br>on va avoir beaucoup de bactérior puis au cours du temps c'est plutôt les fongivor qui</br>vont prendre le dessus et ensuite ça va se calmer et en en fait il existe une petite</br>échelle qui vous permet de savoir dans quelle phase vous êtes vous êtes encore en phase</br>un compost peu mature encore minéralisé ou si vous êtes dans une phase plutôt des des</br>des nématodes enfin dans une phase plutôt plutôt calme ensuite la question je la senté</br>elle est beaucoup tourner vers les nématodes phytoparasites alors ça va être pour tout</br>ce qui est nématode on va dire type nématode agal ça peut ça peut avoir un effet</br>effectivement ça peut être suffisant si vous le faites Chau monter en température il</br>faut favoriser quand même cette mé en température notamment en rajoutant de l'eau et en</br>triturant votre votre votre compost euh il faut s'assurer qu'elle monte bien hein cette</br>température par contre il y a des hénématodes comme par exemple lesénématodes aquiste</br>ce sera pas du tout suffisant quoi là ils sont complètement capables de résister à ces</br>conditionsl donc c'est pas du tout garanti ok ok ok alors question suivante pour</br>évaluer la fertilité d'un sol avec avez-vous comparer vos résultats donc d'analyse avec</br>d'autres analyses microbio comme céestalab ou teramea et si oui est-ce que les</br>résultats convergent alors moi j'ai on a plutôt des on a beaucoup de de projets donc je</br>vous disais on a on a vraiment une fibre Red et on a beaucoup de projets on fait des</br>croisements avec d'autres indicateurs le dernier en date il s'appelle métabiosol on se</br>posait la question bah l'impact des digestant méthanisation sur le fonctionnement</br>biologique des sols et on a regardé sur les plutôt les lombriciens et la biomasse</br>moléculaire c'est-à-dire donc plutôt la méthode pratiquée par l'UMR d'agroécologie de</br>de Dijon l'équipe de Lionel rangard euh et donc oui et c'est plutôt très cohérent</br>c'est-à-dire que globalement quand il y a des faibles activités microbienne on observe</br>aussi des faibles activités de nématode euh là où c'est un peu un peu plus divergé</br>c'est avec les vers de terre parce que comme en fait on n'est pas dans le réseau</br>trophique c'est un peu différent euh mais par contre d'un point de vue structure des</br>communautés là ça converge pas mal dans le sens où bah voilà quand on a l'ensemble des</br>communautés de ver de terre on est plutôt dans les milieux stables et là ça favorise</br>aussi l'ensemble des communautés de nématod j'ai pas de de retour par rapport à</br>terramea que je connais pas le célestalab on on est souvent en on est souvent en</br>complémentarité de l'UR d'analyse et ça se fait ça se ça s'observe assez bien et on</br>travaille actuellement enfin souvent avec eux pour mieux comprendre notamment bah la</br>complémentarité des analyses et et il y a beaucoup beaucoup de cohérence avec ces</br>indicateurs donc j'invite ces personnes là à taper regarder il y a euh donc méabiosol</br>il y a le projet prodige qui vient aussi de sortir et qui par c'est de la c'est de la</br>on compare différents indicateurs il y a le projet qu'est-ce que pour dire le Reva qui</br>est un peu plus vieux mais et le et le le projet agrinov aussi pareil c'est vraiment</br>des ça c'est je vous amène vraiment à lire cette littérature c'est super intéressant il</br>y a plein d'indicateurs différents qui ont été déployés et et l'idée c'était de</br>proposer un diagnostic global basé sur l'ensemble des indicateurs c'est des des</br>ressources que je pourrais transmettre Martin et qu'on pourra mettre après en en</br>description dans le une fois en ligne bonne idée euh donc je pas d'autre question qui</br>arrive hein euh et oui oui donc là ça allit ça allait ça allait reprendre un peu la la</br>la la la question que que j'allais te poser avez-vous une liste par culture annuelle et</br>pérenne sur les nméthodes qui attaquent euh et et et et donc la tu as présenté un petit</br>tableau un peu en rapport avec tout à l'heure euh quelles cultures sont hautes</br>moyennement hautes et pas du tout hautes quel lectures sont pas hygiénisantes mais</br>quasiment tu avais un petit tableau est-ce qu'il y a une ressource on peut trouver ça</br>une liste plus complète tu présentais là j'ai fouillé un peu sur le site de l'ITB il y</br>a il y a un tableau qui présente un bon nombre de cultur d'adventi mais il en manque</br>comme le blé ou l'orge par exemple il y a pas d'habitude ouais VO ben voilà en fait ce</br>qui est dommage c'est que cette connaissance on l'avait bien avant avant dans les</br>années 60 je pense et aujourd'hui on l'a beaucoup moins elle est éparpillée elle est</br>pas et notamment ce qui est assez fou c'est qu'on a un déficit en France par exemple</br>aux États-Unis sont beaucoup plus structurés aux Pays-Bas aussi sont beaucoup plus</br>structurés et et heureusement bah c'est un peu c'est d'ailleurs les Pays-Bas qui sont</br>leaders du projet best for sol et du coup je vous ramène àer visiter ce site je crois</br>qu'en plus il y a une version française parce qu'il y avait des chercheurs français</br>sinon ça aura tout été en néerlandais ou en ou en ou en anglais donc allez voir sur</br>base for sol vous aurez des de l'info mais c'est vrai qu'à ce jour et nous on est</br>essaie de contribuer à ça c'est cette information elle est dispersée elle est pas</br>structurée et il faut aller la chercher à droite à gauche et encore aujourd'hui je</br>pourrais pas j'aimerais j'adoreris vous répondre oui euh il y a des sites Internet qui</br>qui qui qui permettent de de le faire mais c'est faut être un petit peu obtu et savoir</br>ce que vous cherchez pour trouver votre info ok euh est-ce que les nématodes ont un</br>rôle à jouer dans la porosité du sol un peu comme les vers de terre mais en faisin</br>d'êre trop plus petit franchement je dirais je dirais plutôt non enfin nous on a besoin</br>d'une porosité euh en fait ils vont plutôt subir l'absence de porosité c'est-à-dire que</br>le fait qu'il y ait plus de porosité eux ils vont ils vont en créer mais ça va être de</br>la microporosité nous on a besoin que nos sols quand même ils aient de la porosité</br>macroscopique on la voit l'œil nu quand vous faites un test bêche et que vous prenez</br>votre sol et que vous voyez qu'il y a de l'activité biologique c'est rond il y a des</br>les agrégats sol sont ronds et entre les agrégats sol on voit qu'il y a de l'espace le</br>nemmatode il a une vraiment un niveau beaucoup plus faible du coup on c'est pas la</br>porosité qu'on cherche pour nos sols ils ont un par contre le fait que il y ait peu de</br>quand on a un sol compacté donc il y a un sol qui est peu poureux et ben les nématodes</br>ont du mal à se développer et du coup quand on fait une mesure ben on retrouve des</br>réseaux trophiques qui sont euh qui sont dstructurés qui sont qui indiquent un milieu</br>perturbé et et et là après on peut se questionner bah tiens est-ce que c'est une est-ce</br>que c'est à cause d'une d'une compaction ça se regarde assez rapidement avec un profil</br>de sol ou un petit test bêche et bah si c'est pas ça c'est que c'est peut-être une</br>perturbation plutôt d'origine chimique ou d'origime d'origine un travail de sol par</br>exemple qui était un peu trop important sur un bon nombre d'années donc on peut avoir</br>des des des sols qui ont pas du tout de de problèmees de compaction mais qui ont été</br>tellement mélangés Queau bout d'un moment B en fait les organismes n'arrivent plus à se</br>développer et puis peut y avoir aussi dealéa climatique finalement euh bah tout se</br>passe bien mais quand on questionne un peu l'agriculteur euh je sais pas la parcelle a</br>été inondée euh il y a quelques il y a quelques temps il y a moins d'un an où il y a eu</br>une très forte sécheresse une sécheresse hivernal le genre de choses là ça peut avoir</br>un impact aussi ok alors à la suite euh Jérôme nous demande alors une parcelle à</br>problème deux petits points Topin vert gris les nématodes carnivores en nombre</br>insuffisant peuvent-ils être la source du problème alors euh sur Topin euh tu vas</br>plutôt être dans le règne des insectes euh on se rend compte que là ce qui peut jouer</br>un rôle c'est plutôt euh certains nématodes anentomoathogène c'estàdire parasit des</br>insectes euh là il faut la question c'est de faire le le le même la même réflexion</br>alors probablement que l'absence de nématode prédateur si c'est le cas j'ai pas fait de</br>mesure mais si absence de nmatode prédateur dans sol ça va indiquer quoi des</br>résotrophiques perturbé perturbé c'est dire qu'il y a pas de réculation biologique donc</br>il y a faible régulation biologique et si derrière il y a une rotation qui est</br>favorable en fait à au Topin et ben alors oui le Topin va se développer faut vraiment</br>se poser la question est-ce que dans mon cycle de culture dans ma rotation il y a un</br>moment où je défavorise l'utopain où je lui mets une culture où lui il peut pas se</br>développer il peut pas rir réussir à faire son cycle biologique et et sans sans</br>réfléchir finalement au au nématode là on peut peut-être déjà trouver une stratégie</br>pour casser le cycle biologique ce qu'on appelle une plante de coupure ok ok ok oui je</br>m'aperçois qu'en fait au vu de ce que tu dis on a on a quand même pas mal de trous dans</br>la raquette la notion de plante de coupure parce qu'on dit oui oui et c'est pas si</br>évident je vois un peu ce qu'on pourrait faire mais je vois que c'est pas si évident</br>que ça quand même non puis en plus en fait ce qui est compliqué avec les les parasites</br>c'est que il y a une espèce de hiérarchie qui se fait par exemple sur le melon nous</br>dans le sud euh tant que les nématodes sont pas trop importants c'est franchement ils</br>sont dans le c'est le 10e parasite qui pose un problème quoi avant ils ont des viroses</br>des bactérioses et cetera par contre il y a un moment et du coup il c'est pas quelque</br>chose sur quoi on va se focaliser par contre il y a un moment où pouf ben ça fait trop</br>de temps qu'ils font de melon pouf le nématode il il atteint des abondances tellement</br>importantes que c'est lui le parasite numéro 1 et dans ce cas-là la stratégie les</br>plantes de coupure et cetera n'est plus du tout la même pour lutter contre un hématode</br>que contre une virose ou une bactériose et ça ça c'est assez compliqué à gérer et c'est</br>pour ça qu'il faut évaluer souvent les le T initial dire bon cette année ça va être</br>quoi notre problème sur lequel on va devoir lutter cette année où avoir une porion une</br>pensée assez systémique sur les sur la rotation sur 5 ans ça va être quoi qui va être</br>qu' va falloir considérer dans les 5 années à venir et comment on va penser la rotation</br>pour euh pour éviter euh bah le parasite majoritaire de cette succession là ok alors</br>question suivante bonjour avez-vous étudié les solution de biocontrôle des nématodes</br>phytoparasites par exemple le celle d'évolutive agronomie est-ce que cela fait partie</br>des solution de gestion que vous préconisez ici le biocontrôle est assuré par un</br>acarien prédateur alors euh on on on a eu des des des interactions avec les acariens</br>prédateurs là je sais que c'est encore en phase de déploiement ça a montré des de</br>mémoire là pour le coup parce que je su ça avait montré des potentiels en peau et en</br>microcosme et que là il y a des essais au champ pour voir si si c'est vraiment</br>transférable on on on suit en fait euh tous les différents types de solutions euh et on</br>a une formation là hisol qui essaie de faire un peu le l'état des lieux euh toutes ces</br>solutions de biocontrôle mais aussi des des bionématicides qui ont plutôt qui ont plus</br>ou moins des effets et des impacts et on se rend compte en fait que on a des ind on a</br>des nématicides qui sont moins problématiques au niveau environnemental parce qu'ils</br>sont plus ciblés mais comme ils sont plus c ciblé parfois ils vont être efficaces sur</br>un type de nématode phytoparasite et comme on l'a dit tout à l'heure il y a 11000</br>espèces de nématode phytoparasite donc ils font bien cibler quel nématode pour quel</br>nématicide et c'est pareil pour les plantes de coupure et c'est pareil pour les plant</br>de couverture d couvert nématicide et cetera oui mais nématicide de quelle nématode en</br>fait c'est ça qu'il faut savoir avant de pouvoir mettre avant de choisir et et dans</br>voilà on essaie d'interagir notamment avec des semenciers pour pouvoir dire bah si vous</br>voulez nous déjà on sait mesurer si ça a un impact et sur quel et quel némthod on peut</br>suivre et euh et en fait pour pouvoir ensuite proposer le bon couvert végétal pour le</br>le le bon sol en fait et la bonne la bonne situation et et donc pour rebondir là-dessus</br>est-ce que les les radiis antiématodes ou les moutardes antinématodes ça marche ça</br>marche un peu est-ce qu'il faut mettre un couvercle avec ça euh est-ce que ça me</br>dispense de réfléchir à ma rot ou voilà comment ça fonctionne un peu cette histoire</br>alors le Radi je sais je de mes mares je pourrais pas dire sur quel sur quel n agit</br>mais en fait c'est c'est vraiment ça c'est vraiment savoir ok j'ai ce rad il agit sur</br>quel nématode et est-ce que c'est nématode qui que j'ai en question dans mon dans ma</br>dans ma rotation c'est c'est vraiment ça la question et après parfois on se rend compte</br>par exemple que quand on est vraiment on lutte contre un hématode bah il vaut mieux</br>faire un couvert mono spécifique comme ça on n pas dans le mélange un hématode enfin</br>une une plante qui finalement le favorise et toutes les autres qui le défavorisent</br>parce que c'est c'est c'est plus efficass et puis dans certains cas ça vaut le coup de</br>faire la diversité parce que on est sur des sur des des déématotes qui sont moins</br>problématiques qui sont plus facile à gérer et il faut quand même le dire les couverts</br>végétaux c'est le meilleur levier pour réactiver le fonctionnement biologique des sols</br>donc si on peut faire une pierre de coup c'est le top quoi couvert végétal diversifié</br>un peu nématicide mais à la fois qui remobilise la fonctionne le fonctionnement</br>biologique global c'est ça qu'il faut réussir à faire quoi donc contrairement à ce</br>qu'on entend chez les semciers qui dit si voulez un effet antinématode ne mettez que de</br>la que des plantes antinématodes tu dis remettez un peu plus de diversité peut-être en</br>fait ils ont différents type de de plantes anti enfin de de couvert antinématode et et</br>en et en fait on se rend compte dans certaines situations euh vaut mieux mettre un</br>couvert antinématode monopécifique comme ça on est un peu sûr et dans d'autres</br>situations vaut mieux un couvert d' nématicine mais plu spécifique c'est plutôt plutôt</br>ça mon mon propos ok ok il faut vraiment adapter à la situation et et et voilà quel</br>nématode est présent en fait c'est vraiment ça qui joue le numéro 1 parce que si vous</br>me dites j'ai un hématodeakye et que j'ai 5 Ky par gramme de sol euh c'est quiist qui</br>vont rester là pendant 10 ans vous aurez beau mettre un super couvert de radis et</br>cetera pendant 5 à 10 ans c'est qui ils seront là malheureusement quoi donc c'est c'est</br>autre chose comme stratégie qu'il faut avoir à ce moment-là à l'inverse si vous avez</br>des méloïdogynes qui sont des nématotes qui ont un cycle de vie qui sont beaucoup plus</br>courts des capacités de survie un peu moindre bah on peut s'en débarrasser un peu plus</br>facilement bon c'est pas le bon exemple mais l' jeans qui parasite tellement tout le</br>monde que à chaque fois qu'on met un couvert végétal il est capable de tout le manger</br>euh dernier èrement ce qui montrait des par exemple de l'efficacité sur modogine</br>c'était des sorgot mais une variété de sorgo bien particulière et on faisait grosse</br>biomasse de sorgo ensuite biofumigation et ensuite derrière on avait un sol qui avait</br>une forte activité biologique parce qu'il avait minéralisé cette matière organique plus</br>de méloïogine plus de nématodagal et làdessus on pvrait rebalancer de la tomate sans</br>problème et et sur ces plantes antinématode tu V me dire ça dépend de la plante mais</br>elle tue les nématodes par exhudation ou elle au moment de la biofumigation donc du</br>mulchage dans le sol les les les ouais voilà ça va vraiment comme notamment pour les</br>cas des deux produits commerciau moutarde rad quoi parce que c'est les deux qui sont</br>vendus comme ça quoi ça ça fonctionne comment est-ce qu'il faut mulcher ou c'est le</br>fait que le némate trouve la racine et ça le tue un peu comme un appimas j'ai j'ai</br>trucs au hasard bah de moi il me semble que pour la moutarde c'est plutôt la</br>biofumigation qui est vraiment importante parce que le mécanisme c'est du gllycos</br>glucosinolate je crois en gros quand la racine quand quand on boie le la la moutarde</br>les les les cellules de moutarde et ben en fait ça dégage un gaz qui lui est nématicine</br>donc c'est pour ça que la biofumigation elle est importante de bien incorporer ça euh</br>au moment où on on casse le couvert pour le radis je saurais pas dire mais ça doit être</br>pareil est-ce que c'est une brassie cassée on doit être dans le même genre de de</br>mécanisme mais voilà il y a des plantes qui exudent moi par exemple j'ai travaillé sur</br>des crotalair qui sont des plantes tropicales qui commencent à arriver d'ailleurs dans</br>les dans les seres marécher qui sont des plantes qui exudent de la des vraiment euh</br>directement dans le sol des éléments nématicid et qui ont en plus un effet assez ciblé</br>du coup c'est vachement intéressant c'est-à-dire que à la fois c'est pas très bon pour</br>les nématodes phytoparasites mais à la fois autour de leur racine elles exutent</br>tellement il y a tout un effet qu'on appelle risosphère vraiment de l'activité</br>biologique intense autour des racines qui fait qu'au final c'est favorable pour tous</br>les autres qui sont bénéfiques qui viennent en bénéfice ici voilà c'est c'est ça qu'on</br>cherche et c'est et l'avenir moi je enfin moi c'est mon avis personnel là c'est trouver</br>des couverts végétaux vraiment euh qui se complètent euh nos nos nos rotations et qui</br>vont avoir cet effet double je gère un peu je plante de coupure mais à la fois</br>restimuler et à la fois si on peut éviter les périodes de solenu alors là on a tout</br>gagné OK et donc je prendre une dernière petite question avant de te laisser continuer</br>merci est-ce que si la plante est cruellement en manque de minéraux ou de nutriments</br>particuliers cela va attirer les nématote phytoparasite et ben alors c'est c'est fou</br>mais c'est le contraire c'est le contraire alors bon si elleementque cruellement je</br>sais pas ce qui se passe peut-être qu'elle en fait elle va produire moins de Racine et</br>du coup comme elle produit moins racine elle va produire enfin ce sera moins</br>intéressant pour le pour le le phytoparasite et en fait c'est le contraire plus elle</br>produit plus la plante produit de la biomasse plus elle produit des racines et puis</br>elle produit de la ressource pour les phytoparasites et c'est pour ça que des fois euh</br>euh nous visuellement quand il y a une attaque de nématode alors il faudrait que</br>j'aurais pu mettre des photos de pour les voir mais souvent c'est c'est des zones où on</br>a des fondus de semi et c'est des zones relativement circulaires et qui vont être à la</br>base si on si on mélange pas si on n'emporte pas ces nématade sur l'ensemble de la</br>parcelle ça va plutôt être des très zoné des zones bah tiens là j'ai j'ai un souci et</br>souvent on se dit tiens euh des cultures là à cet endroit-là c'est peut-être un</br>problème de fertilisation je vais rajouter un peu de de fertilisant et en fait ce qui</br>se passe c'est que je rajoute un peu de fertilisant du coup la plante pousse un peu</br>plus du coup elle produit plus de racine du coup elle produit plus de ressources pour</br>le nématode et le nématode se développe encore plus alors des fois on gagne la course</br>c'est-à-dire que la plante pousse plus vite que le nématode se développe et lui cause</br>des dégâts et des fois on perd la course le nématode mange plus et dans les deux cas</br>par contre on a réaugmenté ce qu'on appelle le potentiel infectieux du sol l'abondance</br>de C nématod parasite dans le sol parce que il s nourri et encore nourri sur la racine</br>OK et ben très clair ben en tout cas je te remercie ben je te laisse continuer je ouais</br>je voulais vous je voulais vous montrer en fait comment est-ce qu'on fait quand même</br>euh une analyse nemmatode alors je vais essayer d'aller un petit peu vite pour vous</br>présenter après un autre résultat vu qu'on a encore un petit quart d'heure mais concret</br>regardardz en tête que nous on fait une analyse à la Tarrière et en fait c'est tout à</br>fait compatible avec d'autres analyses type physico-chimie ou type par exempleah Cell</br>que font le céestalab ou pour faire de la microbiologie concrètement sur la parcelle on</br>va on va alors pour faire de la bioindication on va chercher une zone représentative de</br>la parcelle dans laquelle on va faire 5 à 10 prélèvements dans le 010 020 cm ces</br>prélèvements on va les mettre dans un saut qu'on va mélanger homogénéiser on va mettre</br>dans un petit sachet de environ 500 g de sol qu'on va envoyer en colis rapide à hisol</br>environnement euh à savoir que nous on extrait lesénématotes quand ils sont vivants</br>donc il faut vraiment qu'il y ait un lapse de temps très court entre le prélèvement et</br>l'arrivée au au laboratoire et nous quand on reçoit l'échantillon on extrait en suivant</br>une norme c'est pas la même stratégie si on se pose des questions en terme de nématode</br>phytoparasite ou là au contraire on va aller sur la parcelle et on va identifier les</br>zones où on pense qu'on a un problème de parasitisme et là on va prélever au au pied</br>des plantes qu'on pense infecter et on va plutôt prélever dans du 03 cm et pareil</br>envoyer rapidement à isol environnement enfin au laboratoire euh dans les deux cas nous</br>on prépare je je vous présente rapidement comment on fait mais en gros on fait flotter</br>l'énématode dans on appelle un élutriateur c'est un fluo ascendant tout ce qui est</br>minéral va sédimenter ce que c'est lourd tout ce qui est un peu léger va reflotter on</br>va récupérer une boue de matière organique et d'organisme du sol qu'on va mettre à</br>migrer sur un Tami les organismes vont migrer d'eux même en fait du Tami de de cette</br>Bou là à travers le Tami vers une coupelle d'eau propre et là enfin on peut les</br>observer comme ils sont transparents on peut les voir les compter et ensuite les</br>identifier on le fait au microscope à savoir qu'aujourd'hui on le fait encore à l'œil</br>nu mais on travaille de plus en plus sur l'intelligence artificielle de la</br>reconnaissance d'image qui va nous permettre de décupler beaucoup plus nos analyses</br>dans les années à venir ensuite donc une fois qu'on a nos listes d'espèces on on a une</br>application qui nous permet de trier ces ces nématones en fonction de ce qu' mange leur</br>trait de survie et cetera et transformer directement tout ça en indicateur avec un</br>référentiel d'interprétation ce référentiel d'interprétation il est sur l'ensemble de</br>la du territoire national euh il sur beaucoup d'usages différents là je vous ai mis des</br>données un exemple de par exemple du du niveau d'activité biologique en fonction de de</br>différents usages et en fait on on voit bien qu'on a un niveau d'activité biologique</br>dans les sols de grandes cultures et de maréchage qui est beaucoup plus fort que par</br>exemple les sols de vigne et de culture pérennes et en fait quand on a fait donc des</br>analyses statistiques un peu plus poussé les partition de variance et cetera bah ce</br>qu'on se rendait compte c'était que l'activité biologique du sol là sur l'ensemble de</br>de de ces données là c'est environ 10000 données à l'heure actuelle et ben en fait euh</br>la l'activité mais surtout le fonctionnement biologique des sols dépend avant tout de</br>l'usage qu'on fait de ce sol est-ce que c'est de la grande est-ce que c'est de</br>l'agriculture est-ce que c'est un un milieu naturel est-ce que c'est de la forêt de La</br>Prairie est-ce que c'est les sols urbains les sols urbains se démarquent ensuite c'est</br>le type de végétation est-ce que c'est la végétation herbassée arbustiv des arbres et</br>enfin les caractéristiques physico-chimiques du sol ça veut dire que quand on est au</br>sein d'un usage par exemple grande culture euh et un d'une d'un type de culture par</br>exemple blé là c'est intéressant prendre en compte les caractéristiques physio-</br>chimiques du sol mais en fait si on regarde toutes les grandes cultures globalement</br>elles ont un fonctionnement biologique qui se ressemble quel que soit le type de sol</br>donc ça ça nous a poussé à faire des fiches de résultat adapté à l'usage des</br>référentiels d'interprétation à chaque fois adapté à l'usage qui sont forêt prairie</br>grande culture vigne maréchage donc voilà je vous présente un peu une fiche comment</br>elle se présente le coût pour une analyse comme ça c'est environ 300 € pour les</br>analyses phy de phytoparasit c'est plutôt de l'ordre de 110 €. et dans l'idée ce ce</br>dans cette fiche qu'on va avoir on va avoir ici vraiment une synthèse avec des scores</br>de des des indicateurs scorés une note de 0 à 10 qui sera assez facile à à appréhender</br>c'est-à-dire voilà 10 c'est la meilleure note 0 c'est la moins bonne où est-ce que je</br>me situe et à chaque fois c ce score il est calculé en fonction de l'usage où est-ce</br>que je suis est-ce que je suis en grande culture vigne en en maréchage et ensuite il y</br>a les indicateurs que je vous ai présenté précédemment euh je vous présente un petit</br>cas d'étude et puis après on peut reprendre quelques questions euh tu fais à savoir que</br>on a déjà fait une métaanalyse de l'effet des pratiques agricoles en grande culture sur</br>les paramètres de l'anématophone ça c'est une publication que je te transmettrait</br>Martin qui est en français dans étuder et gestion des sols et qui permet en fait de</br>voir bah finalement selon la pratique que j'ai par exemple rotation interculture ou</br>type de fertilisation sur quel paramètres d'énématode je vais je vais je vais jouer</br>sachant que tout ce qui est ici de ce côté-là ça vare tout ce qui est niveau d'activité</br>biologique et tout ce qui est de ce côté-là c'est fonctionnement biologique et en fait</br>c'est intéressant je vous montre juste une chose intéressante qui est sortie de ce</br>travail donc c'est la métaanalyse donc là on a on est plus on n pas c'est pas des</br>travaux issus des d'isol on allit cherché dans les publications scientifiques plus de</br>1800 données et sur ces 1800 données on a allé regarder bah à chaque fois en fait c'est</br>des données où il y avait une comparaison à un témoin par exemple travail du sol c'est</br>labour conventionnelle vs pas de labour et ben on voit que le labour conventionnel donc</br>vraiment plutôt profond et avec un retournement ben il a toujours un effet négatif et</br>parfois quand c'est en rouge c'est un effet négatif et significatif mais c'est dans une</br>proportion qui est relativement modéré euh et en fait ce qui ce qui sortait aussi de</br>cette étude c'était que le gros problème c'est plutôt l'interculture c'est-à-dire que</br>si on a une interculture là c'est interculture vs euh je fais une interculture V je ne</br>fais je laisse mon sol nu ben enfin on voit que si je fais une interculture avec un</br>couvert végétal que j'espère nématicide multiespèce et stimulant de l'activité</br>biologique de mes sols ben on voit là que d'ailleurs il stimule non seulement</br>l'activité biologique mais en plus son fonctionnement et en fait le fa le le combo</br>gagnant ou plutôt perdant c'est un labour conventionnelle suivi d'une période de sol nu</br>et à ce moment-là là on réduit l'activité biologique et le fonctionnement des sols donc</br>voilà je vous je vous mettrai cette cette publication en descriptif je l'enverrai</br>Martin et elle est relativement simple à à étudier finalement la quand c'est vert c'est</br>que c'est positif quand c'est rouge c'est que c'est négatif et euh et on essaie de</br>l'expliquer dans dans un texte en français euh je voulais vous montrer un petit cas</br>d'étude en grande culture un autre exemple alors c'est un dispositif expérimental où là</br>on a testé ce qu'on appelle un essai factoriel alors je vous présente le niveau</br>d'activité biologique toujours c'est l'abondance de nématode libre en fonction de pourc</br>gr de sol sec dans une première parcelle donc là il y a trois répétitions c'était</br>fertilisation minérale et labour traditionnel comparé à une trois parcelles avec</br>fertilisation minérale et plutôt TCS donc mais bon c'était de la RC tril donc sur sur</br>0,15 cm comparé à de l'apport de fumier avec du Labour comparé à de l'apport de fumier</br>avec du travail TS TSS simplifié et ben en fait ici les petites lettres c'est une</br>analyse statistique qu'on appelle une analyse de variance on va comparer en fait les</br>moyennes de ces différentses d'abondance de ces différentes modalités ben on se rend</br>compte que l'effet vraiment significatif il a apparaît quand on a une association</br>d'apport de fumier annuelle d'un et d'un travail du sol simplifié ça va permettre</br>d'augmenter significativement l'activité biologique des sols et là c'est du X 4 quoi</br>c'est quand même assez important et je vous remets ce petit diagramme le diagnostic du</br>réseau trophique du sol où on a projeté euh et ce qui était assez intéressant c'était</br>que vous voyez là en bleu et en jaune en fait euh qui ce qui varie là alors que je me</br>rappelle c'est en bleu c'est le labour et en jaune finalement c'est c'est le labour</br>avec minéral et en jaune c'est le travail simplifié avec minéral et en fait en si je</br>fais que la fertilisation minérale que je sois en labour ou en travail simplifié</br>hercéril finalement ça change pas grand-chose par contre si j'ajoute un fumier pouf là</br>d'un coup j'augmente l'indice d'enrichissement j'augmente la fertilité de mon sol c'est</br>normal j'ai apporté de la ressource pour mes organismes du sol j'ai beaucoup de</br>nématodes qui se mettent à se multiplier à manger les bactéries qui dégradent cette</br>matière organique j'obtiens de la fertilité j'obtiens de la fer de la minéralisation</br>aussi donc des flux nutriments dans mon sol et aussi par contre quand je me mets à</br>passer du Labour simplifié et que je combine travail simplifié et apport de fumier et</br>ben là je commence à augmenter la structure de mon risotrophique autour du temps vous</br>pourvez me poser la question mais comment ça se fait que mon point vert là malgré que</br>je fasse du travail simplifié plus des apports de fumier qui sont en plus sont</br>conséquents c'est du 15 20 tonn hectare à l'année mais comment ça se fait que je suis</br>pas dans la zone verte là et ben en fait il faut questionner l'ensemble du système de</br>culture et là dans ce système de culture on est en travail du sol annuel et en rotation</br>simplifiée je crois que c'était du maïs bléorge donc cé àd assez court je crois même</br>que c'était maïs blé mais BL col peut-être maisï BL tard et donc du coup en fait là le</br>levier d'action supplémentaire on a on a on a fait un levier je met de la porte de</br>matière organique ça c'est un bon levier d'agro d'agroécologie j'ai un levier j'ai</br>limité mon travail du sol on peut faire mieux on un travail simplifié en rcril mais on</br>peut faire mieux mais c'est déjà pas mal et ben le levier suivant là ce sera ni l'un ni</br>l'autre ce sera plutôt aller sur la rotation allonger no rotation favoriser la</br>diversité végétale pour ensuite aller dans cette zone cible et avoir un réseauop</br>structuré un fonctionnement durable et une surtout un système plus résilient voilà je</br>vais m'arrêter là comme ça on a 5 minutes pour les questions je fais juste une petite</br>une petite pub pour une formation qu'on donne chaque année qui dure 2 jours et demi on</br>va parler d'hénématodes parasit d'énématodes libre comment les mettre en œuvre comment</br>étudier ces ces organismes l'idée c'est de vos aut aut vous vous rendre autonome dans</br>dans la lecture de ces résultats et et d'après derrière vous pouvoir les utiliser pour</br>pour par exemple faire du conseil et cetera donc la prochaine session elle est en mars</br>euh et puis il y en a une tous les ans on fait plutôt celle de novembre ça c'est sûr</br>elle est elle est annualisé voilà je vous remercie bon bah j'ai envie de dire le temps</br>que les que les gens posent leurs question sur le chat est-ce que tu veux pas nous</br>présenter l'études de cas que tu as sauté ah bah c'est carrément on a vu voilà on on a</br>de savoir al et ben ben carrément ça c était un projet en culture de la vende du côté</br>de valenol alors c'est c'est de la culture pérenne et là c'était c'est un réseau</br>d'agriculteur donc du coup c'est un peu moins solide que l'étude précédente parce que</br>on est sur des différents types de sol mais bon voilà on est dans une région à peu près</br>limitée et comme vous Pez voir là j'ai mis le N c'est le nombre de parcell qu'il y a</br>pour chaque modalité voilà on voit que c'est pas équilibré mais mais ce qui était</br>intéressant c'est qu'on a pu trier en fait les différents pratiques des agriculteurs et</br>on a vu ce gradient là les agriculteurs qui avaient un interrang en sol nu ils avaient</br>un niveau d'activité biologique qui était significativement plus faible que ceux qui</br>avaient un interant en herbé et qui pratiquait des apports de matière organique réguli</br>et en fait qui sortait aussi ce qui est intéressant c'était que avoir juste des apports</br>de matière organique c'était pas suffisant finalement pour stimuler l'activité</br>biologique dans ces milieux c'est plutôt l'enherbement et vraiment ce qui était</br>favorable cétait enherbement plus matière organique alors on observe aussi ici là que</br>on voit des phytoparasite qui se développe bah c'est un peu logique mais au lieu</br>d'avoir un enerbement nu on a d'un coup un enerbement qui enfin un interrend nuU pardon</br>on a de l'enerbement donc des racines donc des nématotes qui se disent bah tiens il y a</br>de la nourriture pour nous mais il se trouve que les espèces les genres de nématotes</br>qui sont développés n'était pas impactant pour la lavande donc ça posait aucun souci et</br>en fait qui était vraiment intéressant sur ce sur ce cet essai là c'était qu'en fait là</br>pour le coup on a vraiment un effet à la fois sur l'indice d'enrichissement et à la</br>fois son l'indice de structure vous avez en jaune ici les sols nus en noir sont les</br>apports de matière organique on se décale un petit peu vers la droite on commence à</br>reconstruire un peu le le réseau trophique en rouge c'est seulement de l'enherbement et</br>là enherbement plus matière organique c'est le bleu on arrive à la fois à stimuler la</br>fertilité biologique de mon sol et à la fois à stimuler la structure du réseut</br>trophique à stimuler la à stimuler la la durabilité de l'usage et c'est vraiment ça</br>comme ça qu'on utilise nous ce ce ce diagramme en ordonné c'est la fertilité et en</br>abscisse c'est la durabilité et on va chercher des compromis et ça va être ça un peu l'</br>grro écologie ça va essayer de trouver des compromis et aussi des manières de compenser</br>il y a pas de système parfait il y a des moments où on peut un peu dégrader notre</br>système si derrière on a des pratiques qui permettent de l'agrader et aussi j'ai un</br>autre message c'est que souvent on a tendance à compartimenter en type de comment</br>comment en mode de conduite est-ce que je suis en bio est-ce que je suis en biodynamist</br>est-ce que je su en conventionnel et cetera ben en fait quand on regarde le</br>fonctionnement biologique des sols quand on regarde les bioindicateurs en fait c'est</br>pas tant le mode de conduite qui joue mais c'est l'association des pratiques et en fait</br>je peux vous sortir les données de tout ce qu'on a en agriculture conventionnelle</br>grande culture bah ça se démarque pas forcément de tout ce qu'on a de d'agriculture</br>conventionnel en agriculture biologique par contre si je prends toutes les parcelles</br>que soit agriculture biologique ou non euh qui ont limité les périodes de sol nu et qui</br>limitent le travail du sol bah là tout de suite ça sort donc c'est plutôt vraiment</br>l'association des pratiques favorables et parfois avec un petit peu de chimie parfois</br>avec un peu d'angr synthèse parfois avec pas du tout mais c'est vraiment ça qu'il faut</br>mieux réfléchir est-ce que l'association mes pratiques sont favorables à l'habitat et</br>la ressource de mes organismes qui vous fera des systèmes qui sont résilients et qui</br>sont performants d'un point de vue enfin qui sont performants d'un point de vue</br>agronomique et d'un point de vue environnemental donc voilà c'était un peu ça ok ok ok</br>je regarde si on a des dernières questions don je vois pas de questions j'avais mis un</br>petit appel dans le chat on poser des questions mais j'en vois pas écoute ok je peux</br>que ce que je peux vous dire non mais je pense j'ai à peu près dit le message vraiment</br>je peux revenir sur mes messages mes messages c'est que il faut considérer l'activité</br>le fonctionnement biologique des sols parce qu'on peut s'appuyer dessus souvent euh</br>nous on croise des agriculteurs qui parfois ont une mauvaise analyse et disent ah je le</br>savais euh bon bah demain je change tout et ben en fait c'est c'est très dangereux de</br>faire ça il faut d'abord remobiliser la f le fonctionnement biologique de vos sols par</br>des pratiques pour par des petites pratiques par des petits changements et une fois que</br>l'activité biologique le fonctionnement biologique global est là là on peut faire des</br>gros changements comme par exemple arrêter de travail du sol comme par exemple aller</br>vers des choses que du que du que de la matière organique aller vers même que de la</br>restitution de couvert et cetera mais il faut il faut vraiment accompagner vos sols</br>dans cette transition c'est vraiment important de d'abord remobiliser et ensuite s'appu</br>dessus et donc on a des outils des nouveaux outils pour développer de l'agriculture</br>qu'on va dire moderne en fait qui sera beaucoup plus moderne que ce qu'on a fait</br>jusqu'à maintenant on s'appuie sur de la chimie on s'appuie sur des sur des sur des</br>engins là on va pouvoir en fait parce qu'on a les outils pour piloter ben faire</br>s'appuyer sur ce fonctionnement biologique qui existe et qui est qui peut être</br>performant pour pouvoir aller continuer notre agriculture et faire notre production et</br>l'anématophone peut répondre est un outil qui peut vraiment vous apporter des réponses</br>OK et et peut-être pour aller plus loin euh je vois que sur Internet l'ACTA a en vente</br>un livre qui ça doit s'appeler nemmatod et les lieux des connaissances est-ce que tu</br>penses que c'est une référence qu'on peut recommander aux gens qui qui nous regardent</br>est-ce que tu peux me dire les auteurs euh ben je peux même faire mieux alors attends</br>toc oui je vais essayer de le retrouver euh alors attends al ématode parce que c'est en</br>fait selon les auteurs ça va être des phytoparasites ou euh hop là bah tiens je vais</br>prendre la main sur le partage et je vais partager mon écran voilà tout le monde va le</br>voir et toi aussi voilà nématod des grandes cultures ettat des connaissances et</br>perspectives euh description PL un ouvrage collectif parce que je vois pas d'année</br>ouais je vois pas d'année non plus he c'est qui je je vois l'année mais je vois pas de</br>d'uteur pardon oui ouais l'année est quand 2011 2011 ouais ben ah je par avec sa je</br>pourrais pas te dire ok d'accord c'est possible que Cécile ven par exemple soit dedans</br>qui est la fondatrice des l environnement ok une des fondatrices c'est fortement</br>possible je je me renseigne je je te dirai à tout le monde d' alors je regarde s'il y a</br>eu des question ah oui on me demande en un mot quelles sont les conclusions de l'étude</br>sur les produits issus de la méthanisation dans le projet métabiosol alors euh il y a</br>eu trois choses la première c'est que on est parti en les digestas de méthanisation il</br>faut dire les digestas de méthanisation parce que il y en a plein de diversifiés euh il</br>y a les digestas liquides les digestas solides les digesta qui ont été par séparation</br>de phase et en fait déjà ça vous donne des matières organiques vraiment différentes</br>donc il faut considérer les digestant méthanisation comme une matière organique comme</br>les autres c'est-à-dire il faut étudier leur qualité et leur composition et ensuite ce</br>qu'on s'est aperçu c'est que les digestat de méthanisation plutôt liquide en fait c'est</br>des digesta c'est des matières organiques qui ont assez peu de teneur en carbone</br>organique et beaucoup de teneur en azote qui est déjà minéralisé et quand on les met</br>sur des sols en fait ils ont un effet quasiment similaire à une fertilisation minérale</br>par contre quand on utilise des digestas plutôt solides ou des digestas issus de</br>séparation de phase donc là on a vraiment que la phase solide euh et ben là on se</br>retrouve avec des taux de matière organique qui sont vraiment forts et on on retrouve</br>des effets qui vont être comparable à un fumier voire un fumier qui a été un petit peu</br>composté et donc là on est plutôt sur et en fait on a deux différences on a des digesta</br>liquide qui sont plutôt fertilisants qui ont assez peu d'effet finalement sur la ersité</br>des sols un peu comme les la la fertilisation minérale ça ça a pas un effet direct</br>c'est plutôt le fait queon rajoute pas de matière organique au cours du temps qui a un</br>effet euh et du coup bah bah c'est vrai que dans ces sols là on a tendance vu qu'on</br>ajoute pas de matière organique à avoir un déclin du carbone au cours du temps et du</br>coup suit un déclin de l'activité biologique mais c'est pas un effet direct en fait du</br>digesta et là je parle pour les vers de terre pour lesénématodes et pour la microbio et</br>et on avait des digestas solides qui avait plutôt un effet abondant et du coup là on</br>retrouvait cet effet qui avait qui qui était visible sur les teneurs en carbone du sol</br>sur sa structure mais aussi sur l'abondance et l'activité la diversité des organismes</br>du sol qui était pour le coup très favorable donc voilà il faut les digestas il faut</br>les intégrer si c'est du liquide faut se dire bon bah c'est un peu comme une</br>fertilisation minérale ça compte pas comme de la matière organique et du coup on a mis</br>beaucoup en avant le fait qu'il faut réfléchir avec un bilan humique quoi dans dans le</br>système pour pour être sûr de l'intégrer au bon moment et au bon endroit et de manière</br>en fait à avoir un système qui qui qui soit équilibré ok très très clair et ben je n'ai</br>plus de questions dans ce cas-là bah il ne me reste plus qu'à qu'à te remercier Camille</br>euh il y a beaucoup de gens qui te remercient dans le dans le chat c'tait super</br>intéressant et j'ai aussi ce ressenti là j'ai appris plein de trucs je sens qu'il va</br>falloir que j'aille lire un peu sur les nématodes et ben oui et et comptez sur moi pour</br>vous transmettre de la de la littérature euh il en existe beaucoup euh gardez en tête</br>qu'on il y a il y a un truc qui est assez hallucinant lafis on était au au symposium</br>mondial des nématologistes alors on était 1000 finalement on est 1000 hématologistes</br>dans le monde et en fait il se rendit on se rendait compte que pour un hématologiste il</br>existe 1000 microbiologistes et donc en fait on parle pas beaucoup d'hénématodes</br>pourquoi parce qu'en fait on n'est pas très nombreux donc s'il vous plaît aidez-nous à</br>à nous faire connaître et et à à faire connaître cette info parce que vraiment euh on</br>c'est un outil et on peut vraiment le l'utiliser de manière vraiment intéressante pour</br>la cette transition agroécologique qui arrive et qui dont on a tous euh tous besoin</br>dont j'imagine qu'il y a beaucoup d'acteurs aujourd'hui qui qui qui ont pu voir cette</br>présentation super super ben ça me fait un super mot de la fin bah merci beaucoup</br>Camille pour ton temps ce soir et merci à à tous nos spectateurs à qui je souhaite bien