Les nématodes, impact sur les cultures, comment les gérer
Ce webinaire aborde l’impact des nématodes sur l’agriculture, avec Camille Chauvin comme intervenant, soulignant leur rôle en tant que bioindicateurs des sols.
Résumé
- 🌱 Importance des nématodes: Ils jouent un rôle clé dans la santé des sols et des cultures.
- 🌾 Dommages aux cultures: Les nématodes phytoparasites peuvent entraîner des pertes de jusqu’à 75%.
- 🔄 Méthodes de gestion: Rotation des cultures et lutte intégrée sont essentielles pour contrôler les nématodes.
- 🦠 Rôle dans les réseaux trophiques: Les nématodes contribuent à la biodiversité des sols, influençant leur fonctionnement.
- 📊 Analyse des nématodes: Permet d’évaluer la qualité biologique des sols et de détecter les pathogènes.
- 🌍 Sols suppressifs: Un réseau trophique structuré peut limiter l’implantation des pathogènes.
- 🌿 Sensibilisation nécessaire: L’éducation sur la gestion des nématodes est cruciale pour une agriculture durable.
Points clés
- 🌱 Les nématodes comme bioindicateurs : Ils révèlent la santé des sols et aident à évaluer la fertilité, soulignant leur importance pour une agriculture durable.
- 🌾 Impact économique : Les dégâts causés par les nématodes phytoparasites peuvent gravement affecter la rentabilité des cultures, rendant leur gestion cruciale.
- 🔄 Stratégies de gestion : La rotation des cultures et la lutte intégrée sont des pratiques efficaces pour réduire l’infestation par les nématodes.
- 🦠 Biodiversité des sols : Les nématodes jouent un rôle central dans les réseaux trophiques, affectant la décomposition et la fertilité des sols.
- 📊 Outils d’analyse : L’étude des nématodes, combinée à d’autres micro-organismes, offre une vue d’ensemble de la santé du sol.
- 🌍 Importance des sols suppressifs : Des sols avec des réseaux trophiques diversifiés peuvent limiter la propagation des pathogènes, y compris les nématodes.
- 🌿 Nécessité d’éduquer : La sensibilisation sur les nématodes et leur gestion est essentielle pour améliorer les pratiques agricoles durables.
La réalisation de cette vidéo a été faite dans le cadre du projet NBSoil financé par l'union Européenne
Sources
- Cannavacciulo, M., Cassagne, N., Riou, V., Mulliez, P., Prévost-Bouré, N. C., Dequiedt, S. S., ... & Ranjard, L. (2017). File:Validation d’un tableau de bord d’indicateurs sur un réseau national de fermes en grande culture et en viticulture pour diagnostiquer la qualité biologique des sols agricoles.pdf Innovations agronomiques, 55, 41-54.
- Villenave, C., Chauvin, C., Puissant, J., Henaux, M., & Trap, J. (2022). File:Impact des Pratiques Agricoles sur l’état Biologique du sol- SIPANEMA.pdf, un outil d’aide à la décision basé sur les nématodes. Etude et Gestion des Sols, 29, 199-209.
- Imbert, C., Santorufo, L., Ortega, C., Jolivet, C., Bougon, N., Cheviron, N., ... & Bispo, A. Le RMQS comme support de suivi de la biodiversité des sols.
Prévost-Bouré, N. C., Cannavacciuolo, M., d’Oiron-Verame, E., Villenave, C., Cluzeau, D., Riou, V., ... & Ranjard, L. (2018). Appréhender l’impact des pratiques agricoles sur l’état biologique et le fonctionnement du sol. Quelles recommandations et pistes de R&D en matière de pilotage biologique des sols?. Innovations Agronomiques, 69, 39-46.
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Bienvenue à tout le monde pour cette nouvelle année 2025 premier webinaire de l'année du Centre national d'agroécologie euh donc ce webinaire la diffusion de ce webinaire elle a lieu dans le cadre d'un projet qui nous permet de passer du temps pour faire des webinaires qui s'appelle le nbsy
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et donc on fait en fait intervenir différents intervenants dans le cas de dans le cadre de de de savoir technique et scientifiques sur les sols et aujourd'hui on a un invité de marque Camille Chauvin du laboratoire ellisol qui va nous parler d'un sujet qui nous tarabuste de plus en plus à tort ou à raison Camille nous dira ça à sa voir l'énématode ça pose pas mal d'interrogations sur les en légumineuses et et aussi en système betterravier euh est-ce que si je mets trop de betterage avoir des nématodes est-ce que si je mets ma moutarde antinématode est-ce que je vais régler tous mes problèmes voilà c'est c'est c'est c'est des questions qu'on se pose on n pas trop de réponse mais avant avant ça en fait on se rend compte queon sait par ce que c'est un hématode on va se dire ah ben c'est un micro verre de terre mais je pense que c'est bien plus que ça euh Camille je te laisse la parole et bien sûr tout au long de la présentation n'hésitez pas à poser vos questions dans le chat camille a prévu des des petits moments euh pour que vous pour répondre à vos questions bien sûr je lirai les questions du chat pour les les transmettre à Camille Camille je te laisse te présenter et dérouler merci merci beaucoup merci pour l'invitation et puis bonsoir à tout le monde et donc aujourd'hui oui on va parler de nématode et on va essayer de d'élargir justement l'horizon de parler desénématotes qui pose des problèmes mais aussi de parler tous ces nombreux nématodes qui sont bénéfiques aux cultures bénéfiques aussi au fonctionnement biologique des sols c'est pour ça que là qu'on a mis un peu ce titre un outil au service de l'agroécologie et des agriculteurs euh bah pour me présenter du coup moi je suis ingénieur de recherche à isol environnement on est une structure qui basé dans le gare on a démarré en en 2011 je rejoint l'aventure en 2016 et euh aujourd'hui on est SEP SEP personnes qui proposent une expertise biologique des sols basé sur un laboratoire d'analyse sur tout ce qui est bah analyse de des nématodes présent dans vos sols c'est un organisme de formation et un centre de Red qu'on a quand même une forte un fort ADN pour la recherche parce que sur les sur les SEP personnes actuellement il y a quatre doctorats quatre personnes qui sont docteurs en en écologie et en biologie et qui donc on a une très bonne appétence pour tout ce qui est projet RD et développement à ça savoir que on propose des outils qui sont pour tous les types de sol en fait on va utiliser lesénématodes comme des bioindicateurs ça va être tout l'objet de de ma présentation et en fait c'est applicable pour tous les types de sol puis on dans tous les types de sol donc sol agricole sol pollué sol naturel alors concrètement ce qu'on propose nous ça va être se focaliser sur de la biologie du sol on va utiliser l'outil nématologie pour ça et on va proposer trois grands trois grands groupes en gros de d'analyse tout ce qui est niveau bioindication en gros on va se poser la question ce qu est la qualité biologique de ce sol comment est-ce qu'il fonctionne tout ce qui est phyprotection qui a plutôt être lié à la protection des cultures est-ce qu'il y a des nématotes qui sont parasites des cultures est-ce qu'il peuvent créer des dégâts sur mes cultures à l'heure enfin à l'heure actuelle ou sur la culture à venir on verra que c'est très important ça aussi et il y a tout un ensemble de biotest notamment les nématotes sont des bons modèles biologique pour étudier l'écotoxicologie savoir si un sol a a un potentiel écotoxicologique et notamment de plus en plus des tests d'efficacité parce qu'il y a plus beaucoup de nématicides présents sur le marché et de plus en plus de développement de bionématicides et nous on a développé des méthodes pour les tester sur des modèles de nématodes phytoparasites moi aujourd'hui je vais surtout vous parler de bioindication et de phytoprotection et voir comment on peut jongler entre les deux et comment ça peut être des outils vraiment utiles pour accompagner la transition écologique euh donc avant ça donc en fait tout à l'heure là l'introduction est beaucoup passer sur est-ce que j'ai des problèmes de dégâts je peux avoir des problèmes de dégâts sur mes cultures mais je vais élargir la question à dire bah déjà pourquoi est-ce qu'il faudrait considérer le fonctionnement biologique des sols souvent il a un peu mis à part et et c'est parfois un peu dommage parce qu'en fait c'est un des pilier des de la fertilité biologique des sols on a beaucoup l'habitude de faire des études sur la composantes chimique des sols carbone azote le pH et cetera de plus en plus sur la composante physique notamment tout ce qui est structure tout ce qui va être notamment aussi sa sa pédologie et la la composante biologique elle va vraiment être entre les deux va permettre l'interaction et et c'est de ces trois composants que va émerger la fertilité biologique des sol donc c'est la la fertilité des sols la fertilité totale donc physique chimique et biologique donc c'est vraiment important de la prendre en considération et l'idée c'est que B aujourd'hui on a des outils qui nous permettent de s'appuyer sur le fonctionnement biologique des sols pour améliorer la performance et la durabilité des usages qu'on a et ça va aussi nous servir pour évaluer la capacité d'un sol à réaliser certaines fonctions on va aller voir plus en détail et moi l'idée nous l'idée qu'on a qu' porte c'est que bah en premier lieu s'assurer que la fertilité biologique elle est bien mobilisée s'il faut la remobiliser puis s'appuyer sur elle pour modifier les pratiques et aller vers une transition écologique et et c'est ces outilsl qu'on vous propose alors les fonctions assurées par les organismes du sol les sols il ils assurent énormément de de de fonctions vous le savez sûrement la régulation du cycle de l'eau de l'air et cetera mais les organismes du sol ils vont plus particulièrement euh avoir un effet sur ces quatre fonctions là le recyclage des nutriments on a de la matière sous forme organique elle est minéralisée et donc là de ça va êre va émerger en fait des des nutriments des des éléments sous forme minéral qui vont pouvoir être capté par les plantes on a tout ce qui est transformation du carbone on a des chaînes carbonées qui arrivent par exemple sous forme de cellulose qui V être découpé transformé par les organismes du sol parfois respiré sous forme de CO2 et parfois stocké et ça ça nous intéresse de plus en plus notamment dans une dans un contexte de de changement climatique et de plus en plus on a envie de moins libérer de CO2 dans le dans l'atmosphère maintien de la structure du sol est-ce que ce sol Ben est capable de résister à l' est qui peut maintenir sa structure malgré des pluies peut-être de plus en plus fortes euh c'est vraiment ça qui permet de lutter contre l'érosion des sols qui est une des principales menaces qui pèsent sur les sols il faut vraiment limiter l'érosion 1 cm de sol ça met beaucoup trop longtemps à se former pour qu'on puisse le perdre avec seulement un petit orage et enfin régulation des populations on pense souvent au contrôle des pathogènes euh ceux qui peuvent n nuire à nos cultures mais en fait il faut aussi que les systèmes biologiques soient régulés parce que souvent les systèmes biologiques ont tendance à s'emballer et c'est pas forcément ce qui est souhaitable dans nos sols et enfin il y a un peu une notion de patrimoine biologique patrimoine qui est commun à tout le monde il y a une étude là par 2023 qui montrait que 59 % des espèces terrestres font une partie de leur cycle dans les sols donc ça veut dire que si on considère par exemple que le Anton qui passe une partie de son son cycle biologique sous forme de de larve dans les sols ben ben est va va dépendre des sols en fait aussi pour pouvoir faire tout son cycle donc en fait quand on a des sols en bonne santé on on favorise quand même l'habitat de 59 % des espèces terrestres c'est quand même un ça vaut le coup du coup d'avoir des sol de bonne santé qui qui a qui permettent cet habitat là euh donc maintenant qu'on sait ça on peut se dire bon bah quand est-ce qu'il faut que je pratique une une analyse biologique euh en premier lieu enfin il y a trois grandes situations concrètement il y a l'état des lieux j'ai une nouvelle parcelle je la connais pas euh j'ai pas trop de connaissance sur l'historique j'aimerais savoir comment est-ce qu'elle fonctionne et ben là ça vaut le coup oui de faire un une étude du fonctionnement biologique pour savoir d'où on part euh il y a le suivi suite à un changement de pratique c'est ben voilà j'ai changé mon travail de sol j'ai apporté des matières organiques j'ai fait une nouvelle rotation je vais savoir l'effet que ça a sur sur ce fonctionnement biologique là il y a vraiment une notion de pilotage et voilà ce suivi peut être annuel bisannuel tris annuel le sol ça mis parfois du temps à à changer enfin le fonctionnement et du coup ben il faut parfois laisser 2 3 ans avant de refaire une analyse pour être sûr qu'on est bien sur les bonnes trajectoires et enfin il y a diagnostique anomalie dans la production dans l'environnement où là on se pose des questions et pour arriver à un diagnostic il faut passer par toutes les étapes d'abord aller identifier ben faire des tests en bord Dechamp faire les analyses physico- chimiques s'assurer qu'il y a pas d'excès de Caren des équilibres chimiques et ensuite l'analyse biologique vient en complément et c'est peu l'objet de ce ce de ce schéma hein d'abord euh c'est que les analyses biologiques elles viennent en complément de l'étude des autres composante du sol d'abord on fait l'état général de la parcelle on va vraiment être au niveau du pédoclimat quelle est ma pédologie quel est mon paysage où est-ce que je me Suu ensuite il y a tout ce qui est des outils descriptifs de bord de terrain profil de sol sect test test bêche euh je peux mettre aussi des petits sachets de thé ou des levabag pour voir si ça minéralise bien il y a tout ce qui est analyse physico-chimique et et ensuite l'analyse biologique qui vient derrière compléter l'ensemble de ce diagnostic et c'est important ce que parfois on a des des demandes où bah c'est directement une analyse biologique sans l'ensemble de ce de ce cercle et on va pas pouvoir répondre à toutes les questions avec une analyse biologique il faut vraiment avoir cette cette comment dire ce complément dans l'ensemble des études il y a une question qui va revenir aussi parce qu' aujourd'hui bah c'est un peu la foire d'en point de tous les bioindicateurs donc là je vous dis clairement si on propose un bioindicateur pour étudier le fonctionnement biologique votre sol assurez- vous qu'il est normé reconnu scientifiquement et qui vous permet de faire des liens avec les usages et les fonctions des sols qui et ceci de manière avérée avec des études scientifiques reconnu et relu par des par des communaités de lecture et enfin qui a un référentiel d'interprétation qui vous permet de dire bon bah j'ai je sais pas 5 nématodes par gramme de sol est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise valeur par rapport à ce que je faire de mon sol voilà gardez en tête que donc l'analyse biologique des sols c'est un indicateur compl pour d'autres analyses physicchimique et pédologiqu de vos sol et nous ce qu'on vous propose du coup c'est d'étudier lesénématodes pour l'analyse biologique pour étudier le fonctionnement biologique de vos sol alématode qu'est-ce que c'est bah vous en voyez à l'écran c'est des petits ver rond microscopique entre 03 et 5 mm euh on dit des verrond non segmentés qui ont l'avantage d'être transparents du coup on voit un peu toute leur cavité butcale leur système on va voir ici là c'est sa cavité butcale le système digestif le système de reproduction qui va permettre de faciliter l'identification et ils ont une particularité ces nématodes c'est qu'ils sont ubiquistes ils sont présent dans absolument tous les sols et en bas à gauche vous avez une une carte de la distribution mondiale des abondances de nématodes et en fait il y a pas de sol ou il y a pas de nématode ils sont euh très diversifiés on a 26000 espèces connues à ce jour mais on estime qu'il en reste encore énormément à découvrir et surtout ils sont très abondants dans 1 m car de prairie vous pouvez estimer qu'il y a environ 1 million de nématodes qui sont en train de de travailler à tout moment euh un chiffre à retenir pour crâner lors de l'apéro c'est les nématodes c'est 80 % des espèces puricellulaire sur terre ça veut dire qu'en gros si vous prenez tous les organismes qu'il y a sur terre vous en en lever tout ce qui est unicellulaire donc bactéries champignons protozoè amib mais le reste c'est 80 % de nématodes donc ça c'est plutôt un avantage par que ça veut dire que dans n'importe quel sol j'ai de l'abondance et de la diversité de ces organismes et ça ça veut dire que j'ai de l'information à chaque fois que je vais regarder leur communauté et ces nématodes ils ont une particularité c'est qu' comme ils ont beaucoup d'espèces ils ont beaucoup d'habitudesalimentaires différentes et on va les retrouver à tous les niveaux des réseaux trophiques du sol alors les réseaux trophiques du sol c'est quoi c'est des chaînes alimentaires qu'on va retrouver dans les sols c'est la chaîne sauf qu'il y a plusieurs chaînes alimentaires dans les sol qui s'entrecroisent ça fait ce qu'on appelle des réseaux là vous avez une image simplifiée j'ai passé une minute là-dessus parce que c'est important d'avoir ce ce ce mécanisme en tête des réseau trophique pour ensuite la suite et après pour vous pour vos sols pour réfléchir comment est-ce qu'il fonctionne les réseaux trophiques des sols à la base il y a les plantes les plantes sont des organismes qui sont autotrophes c'està-dire qu'elles peuvent capter du carbone sans aller manger d'autres organismes nous humain on a besoin de manger des d'autres organismes notamment des plantes ou parfois de d'animaux pour pouvoir récupérer du carbone et constituer notre corps les plantes elles font ça par photosynthèse donc elles sont autotrophes et elles captent ce carbone là pour constituer leur leur structure et et leur leur corps à elle quand elles sont vivantes les plantes représentent une ressources pour les organismes qui sont phytophages qui vont se nourrir sur les plantes quand elles sont mortes elles représ ente une la matière organique qui restitu au sol représente une ressource pour les organismes qui sont desttivores ça va tout ce qui est les organismes bactéries type bactéries et type champignon puis il vient des des organismes au niveau trophique supérieur qui se nourrissent sur ces bactéries sur ces champignons qui vont réguler l'activité de ces bactéries champignons c'est vraiment important et après encore il va y avoir des organismes prédateurs qui vont venir réguler encore les organismes microbivares et comme vous pouvez le voir ben à chaque niveau il y a plusieurs types d'organismes qui peuvent assurer ce rôle par exemple au niveau 2 ben il y a des nématodes fungivor mais il y a aussi des colamboles fungivor des acarien fongivor va y avir des nématotes bactérivor des acariens bactérior et cetera et cetera et pour les prédateurs c'est pareil là je vous ai mis quelques exemple avec des arthropodes mais en fait il y a énormément de prédateurs à ce niveaau-là plus les réseaux trophiques sont diversifiés plus la il y a une abondance d'organisme et plus ils sont structurés avec l'ensemble des niveaux plus ils sont en mesure d' assurer les fonctions qui nous intéressent d'un point de vue agronomique on y revient donc recyclage des nutriments transformation du carbone régulation des populations gardez bien en tête que on nous parle beaucoup de bactéries de champignon mais si dans nos sols il n'y avait que des bactéries que des champignons on aurait pas d'activité biologique régulée on aurait des sols qui ont tendance à s'emballer d'ailleurs c'est ce qu'on retrouve dans les sols qui ont des réseaux trophiques dstructuré donc qui se limite aux bactéries champignons avec quelques bactéries voires et ben en fait on a des on a des des systèmes qui ont tendance à surminéraliser et a tout minéraliser d'un coup sont un lapse de temps court ce qui ne correspond pas du tout au besoins des cultures nous on a besoin de sol qui minéralise au cours du temps de manière modérée et pour qu'il puisse subvenir à tout moment au besoins des cultures pouvez vous apercevoir que les vers de terre et par exemple les sa les organismes qui mangent directement la matière organique font pas partie du réseau trophique parce que ils mangent pas d'autres organismes pouvoir constituer leur corps euh ce sont des par contre des ingénieurs du sol les les ver de terre c'est ils ont vraiment un rôle important parce qu'ils vont distribuer cette matière organique dans le sol et ils vont aussi créer des cavités de la porosité dans ces sols ce qui est important pour tous ces organismes ces organismes qui sont en plus qui vivent dans dans cette porosité de des sols al à une échelle microscopique he pour lesénématodes mais a une échale un peu plus grosse pour pour les vers de terre et des organismes comme par exemple les cloportes ça va découper la matière organique pour pouvoir la rendre plus disponible pour tout ce qui est bactéries champignons dans ce monde là il y a deux grandes forces qui régissent l'activité des organismes il y a la qualité de l'habitat et la présence ou non de ressources en fait ils sont comme nous pour pouvoir vivre ils ont besoin d'un appartement solide un frigo plein et un lit pour bien dormir et où se reproduire donc ça va être un peu ça à chaque fois la question ça va pouvoir se poser bah tiens est-ce que ma pratique elle elle impacte la ressource de mes organismes du sol est-ce qu'elle impacte sur l'habitat des organismes du sol les nématodes sont présents à tous les niveaux de ce réseau trophique ce qui fait que ils vont refléter son fonctionnement ce sont des bioindicateur c'est pas eux les acteurs mais comme ils sont présents dans tous les sols et que ils ont chaque espèce ont des sensibilités différentes aux conditions du sol quand on va regarder les communautés qui sont présentes dans un sol ne seront présentes que les espèces de nématodes qui sont ben en fait adapté aux conditions de ce sol là et en fait à force de les étudier ben on a pu étudier on a pu définir quelle c'est la structure d'une communauté deématote d'un sol perturbé d'un sol enrichi d'un sol stable d'un sol qui minéralise d'un sol qui minéralise pas assez et cetera et cetera et on a fait des liens aussi avec les perturbations les différents types de perturbations qui peut y avoir qui sont d'origine physique chimique ou climatique et ça ça en fait un super bi indicateur parce que en fait en regardant le communauté on a une idée de comment est structuré ce réseau trophique et comment en fait fonctionne l'environnement dans quel type de milieu est-ce qu'on se retrouve l'inventeur de des enfin celui qui a vraiment mis en avant les les nématodes C en 1900 c'est Nathan KOB disit si la terre était transparente est-ce que on pourrait voir que les nématodes et ben on serait quand même en mesure de savoir dans quel type d'écosystème on est juste en regardant les communautés nématodes et ces nématodes donc ils vont refléter les réseau trophiques et ils vont reflé é aussi les fonctions cassur cotrophique sans lesénématode phytophage ceux qui mangent les racines des plantes vont nous renseigner sur la pression sur les racine sur le risque phytosanitaire mais ils vont aussi nous renseigner sur le fait qu'il y a du développement végétal puisqueil y a de la racine qui est présente de la ressource l'énématode bactérivvor fongivor ils vont nous renseigner sur tout ce qui est minéralisation de la matière organique disponibilité des nutriments mais aussi sur les voies de décomposition tout ce qui est nématode prédateur vous nous renseignez sur les régulations biologiques le fait qu'il régulent les autres organismes mais aussi sur le niveau de perturbation par que c'est un peu les grands organismes mais c'est aussi les plus sensibles c'est ceux qui se reproduisent le plus doucement donc leur présence nous renseigner sur un organisme sur un milieu qui est complètement qui permet le développement de ces organismes qui sont sensibles donc plutôt des milieux stables au contraire quand ils sont absents on est plutôt sur des milieux perturbés donc vous l'urez compris nématod ami ou ennemi ben en fait c'est un peu une question d'équilibre entre ces phytoparasites qui vont poser des problèmes sur les cultures euh donc voilà on on va vraiment définir ces phytoparasites ils vont représenter à peu près 40 % des espèces décrites et ils vont être responsables d'énormément de pertes qui sont estimé à 100 milliards de dollars de manière annuelle par une étude qui était sortie en 2013 et de l'autre côté on va voir les nématotes qui sont dit libres sans activités parasitair qui vont participer au fonctionnement biologique des sols et tout l'idée ça vaê être en balance entre ces deux types de nématode pour pouvoir avoir un fonctionnement des sols durable et favorable aux cultures alors quoi de mieux qu'une étude de cas pour un peu vous montrer ce que peut nous sur quoi peut nous renseigner l'énématod le le premier indicateur donc enfin le le grand message que je voudrais passer là dans dans cette étude de cas c'est qu'en fait un même niveau d'activité biologique peut donner des fonctionnements biologiques différents donc souvent on on s'arrête au niveau d'activité et vous allez voir qu'en fait je peux avoir le même la même activité mais ne pas du tout diriger cette activité biologique vers les même chose et ça c'est important je vous présente un premier indicateur qui est en fait le nombre de nématodes libres le nombre de nématodes qui n'ont pas d'activité parasitaire plus il y en a plus le sol est biologiquement actif et plus en fait et tous ces nématodes ont pas d'activité parasitaire donc ils sont tous bénéfiques au fonctionnement de ces sols si on regarde de sols qui sont alors là j'ai pris un exemple en grande culture sur des les profonds taux de matière organique assez élevé en a su 2 %. on a sol 1 et sol 2 qui présente un niveau d'activité biologique équivalent qui met à environ 1000 nématodes libres pour 100 g de sol sec ça c'est ce qu'on a sorti du laboratoire bon si je vous donne ça euh bon à part dire bon ils sont équivalents c'est de sols on pouvez pas dire grand-chose si vous comparez ça à un référentiel d'interprétation donc par exemple là je vous présente les référentiels euh pour la grande culture euh issue de issu de notre base de données bah vous pouvez déjà voir que les deux S présente un niveau d'activité biologique équivalent mais aussi satisfaisant par rapport à l'usage ils sont au-dessus de cette ce référentiel donc déjà on est plutôt dans des conditions favorables mais ce qui va nous intéresser c'est comment est structurer cette activité biologique qui sont les organismes qui sont présents et on va parler de structure écologique des communautés némodes et là je vous présente chaque couleur va représenter un type de nématode bactérivvore fungivore prédateur au phytophage et on voit qu'en fait là j'ai pas mis les phyoch sur cette présentation on les verra après sur une autre diapo et on voit déjà que Ben l'abondance de chaque type de nématode est différent en fait dans ces deux sols est-ce que ça a un effet sur le fonctionnement du sol et ben allons voir ça de plus près je vous invite à regarder deux autres indicateurs le premier c'est un indicateur c'est l'indice d'enrichissement concrètement c'est la proportion desnématodes bactérivor et fongivor dans l'ensemble de la communauté cet indicateur il varie de 0 à 100 plus les élevé plus en fait on a des flux nutriments qui sont importants et liés à de la minéralisation à de l'activité biologique ce cet indicateur il a un optimum en fonction de la culture on s'attend pas au même besoins pour de la vigne que par exemple de la betterave ou de la pomme de terre ou du maréchage donc on va un peu définir un optimum en fonction de la culture également vous avez vu he pas assez c'est pas assez et trop ben c'est des excès les c'est potentiellement du lessivage et de perte de matiè de d'éléments nutritifs ce qui est un peu dommage donc on va essayer d'éviter ces extrêmes là il y a un autre indicateur c'est l'indice de structure ça va être grosso modo la proportion d'énématotes prédateur sur l'ensemble de la communauté bon voilà si pour donner une idée hein c'est la savane est-ce que il y a assez de lion par rapport à la quantité de gazelle et de de fourrage qu'il y a dans la savane c'est est-ce que mon réseau trophique ma chaîne alimentaire elle est structurée plus cette chaîne alimentaire elle est structurée bah plus en fait d'autres fonctions que Cell que minéralisé de la matière organique peuvent être assuré par les réseau trophies on peut donc c'est un c'est un indicateur qui va être sensible au travail du sol mais aussi la diversité végétale aux apports et cetera on verra ça un peu plus tard encore si on projette ces deux indicateurs l'indice d'enrichissement en ordonnée et l'indice de structure en abscisse on obtient ce qu'on appelle le diagnostic du réseau trophique c'est quelque chose qu'on utilise beaucoup nous à edisol et avec l'énématologiste en général et ça peut nous donner quatre grands types de fonctionnement biologique soit les deux indicateurs sont proches de zéro on est plutôt dans des sols dégradés pauvres en azote concrètement on est plutôt dans les CIT sols pollués soit on est plutôt enrichi mais un indice de structure faible on est plutôt dans les milieu perturbé c'est beaucoup les sols agricoles on maximise en fait la fertilité et pas assez la durabilité de l'usage c'est c'est vraiment ça c'est deux indicateurs en ordonnée c'est ma fertilité en abscisse c'est la durabilité de mon usage d'un point de vue biologique ici je vais être les sols matures et réguliers ça va être souvent ce qu'on va cibler dans tout ce qui est site sols cultivés et enfin euh en bas à droite ça va être les sols d'matures il y a peu d'éléments nutritifs mais par contre des réseau trophiques très structurés c'est souvent ce qu'on va retrouver dans des forêts et sur ces sur cette sur ce graphique on va pouvoir faire apparaître des zones cibles en fonction des cultur encore une fois on va adapter nous àol les référentiel d'interprétation en fonction des usages et si on projette donc les valeurs pour les deux sols qu'on a commencé à étudier on voit que le sol 1 il est plutôt dans le carré petit 1 le premier car en haut à droit à gauche il présente des flux nutriment importants indice d'enrichissement très fort par contre il a un indice de structure qui qui assz faible qui indique plutôt un milieu perturbé le sol 2 il va présenter des flux de nutriments plus modérés voire même un peu faible quasiment par contre il va présenter un indice de structure très forte c'està-dire on a un réseau trophique là pour le coup qui est très solide et qui va permettre de la résilience au système c'est- à-dire une capacité à résister à des alléa qui peuvent être climatiques mais qui peuvent aussi liés à des pratiques comme par exemple un travail du sol ou des genres de choses donc là déjà on a deux de deux choses différentes hein on a un même même niveau d'activité on a quelque chose qui minéralise fort qui ménéralise moins et on en a un qui a un réseau trophique beaucoup plus structuré qui va être plus résilient qui propose qui propose un fonctionnement plus durable un autre indicateur qui va venir un peu compléter c'est l'indice des voies de décomposition on va faire le ratio entre l'abondance d'énématodes bactérivor et le l'abondance de nématodes fongivor si j'ai que des hnématodes bactérivor cet indicateur il va être proche de 100ang il va m'indiquer qu'en fait j'ai une décomposition qui est quasiment bactérienne c'est-à-dire que j'ai beaucoup comme j'ai beaucoup de bactéries qui sont dans ce sol là j'ai beaucoup de nématodes bactéor qui se développent et ça m'indique en fait que j'ai une minéralisation plutôt bactérienne dans ce sol à l'inverse si j'ai que des si je suis proche de zéro c'est que j'ai beaucoup de nématodes fongivor et donc pour le coup beaucoup de champignons dans ces solsl et là euh bah ça vous parle souvent un peu hein on est plutôt dans des milieux avec euh faible minéralisation avec les champignons des flux nutriments on va dire qu' sont plutôt plus modérés et des minéralisations qui sont beaucoup plus fortes dans les avec la décomposition bactérienne dans les milieux agricoles on va essayer de favoriser un équilibre entre ces deux voie de décomposition pour qu'elles puisse un peu se compléter l'une et l'autre voilà les résultats pour les deux sols dans sol 1 on a plutôt une valeur extrême proche de 100 on a une voie de décomposition qui est bactérienne plutôt en majorité on est en train de minéralisé ça minéralise fort on a une forte activité et on minéralise plutôt par du bactérien ce qui ce qui corrobore avec les fort flux de nutriment qu'on a observé précédemment pour le sol 2 on a une valeur qui est plutôt satisfaisante mais attention on a une petite tendance à aller vers une décomposition fongique donc peut-être quelque chose qui minéralise peut-être pas assez fort pour un système de culture pour pour de la grande culture on reviendra là-dessus donc si on fait le bilan sol 1 bah le constat bah on a une bonne activité une faible diversité de taxonomique je l'ai pas montré mais c'est le cas dans ce sol des flux de nutriments qui sont forts un milieu qui a tendance qui qui a plutôt une tendance à être perturbé et une voie de décomposition pas avoir bactérienne on va en déduire un sol actif là au niveau d'activité biologique il est top par contre il est perturbé et sa vocation sa sa vocation première c'est minéraliser c'est un sol qui va très bien minéraliser votre matière organique mais qui va pas assurer les autres fonctions du sol bah pour améliorer ça on va aller vers un questionnement vers comment améliorer l'habitat de ces organismes du sol pour pouvoir restructurer ce réseau trophique et du coup on va aller questionner sur bah comment on pourrait réduire cette perturbation parce qu'à priori les organismes les plus sensibles sont pas présents et ça va ça va vous pousser à à vous poser enfin moi en tout cas ça va me pousser à vous poser des questions sur bon bah quelle est votre stratégie de travail du sol est-ce queil y a des périodes de sol nuus sur votre sol est-ce qu'il y a des problèmes de compaction de pollution est-ce qu'il y a eu un aléa climatique et cetera et on va avoir aussi tendance à vouloir réguler la minéralisation dans ce dans ce sol là la temporiser et donc se questionner sur la qualité la quantité les fréquences des apports de matière organique et de fertilisant dans le sol 2 on a une bonne activité biologique pour cou on avait une bonne diversité taxonomique des flux nutriment modéré un milieu à tendance stable mais une voie de décomposition qui commence à aller vers la voie fongique donc là on a plutôt un sol active diversifier régulier on est plutôt très content d'avoir ça par contre on a une minéralisation un peu modérée on va se poser des questions comment alimenter cette minéralisation et au quel cas on va reposer des questions sur la qualité la quantité la fréquence des apports de matière organique donc comme vous avez vu là avec un niveau d'activité biologique équivalent on arrive à deux fonctionnements différents et du coup on arrive derrière à une réflexion sur les pratiques qui sont pas les mêmes on va pas mettre en place les mêmes choses pour améliorer ces sols ou pour maintenir la qualité et le fonctionnement de ces sol en introduction euh Martin a parlé des nématodes phytoparasites on va en parler un petit peu quand on fait une analyse globale là comme je vous l'ai montré on fait une analyse d de bioindication on va regarder tous les nématodes on va faire on va aussi regarder les nématodes phytoparasites et on va faire une mesure du risque phytosanitaire potentiel dans le cas dans le sens où que si vous voulez vraiment une évaluation précise du risque il faut faire une analyse qui est très qui est qui est plus précise et avec une stratégie de prélèvement qui spécifique au nématode phytoparasite obligatoire l'analyse de bioindication vous donne déjà une bonne idée mais si vous voulez être plus précis c'est quand même une analyse spécifique de à prendre en compte donc on va regarder ça de plus près voilà ce que nous donnent les résultats dans le sol 1 on a une forte pression parasitaire et elle est donc c'est encore une abondance de nématode par gram de pour 100 g de sol sec et on voit qu'elle est portée par essentiellement un type de nématode qui est pratinancus c'est un anématote qui globalement parasite beaucoup les céréales tout ce qui va être maïs et blé alors que dans sol 2 on va avoir une pression parasitaire qui n'est pas qui n'est pas nulle hein il y en a il y a de la pression parasitaire mais elle est portée par une diversité d'acteurs et en fait le fait qu'il y a une diversité d'acteurs fait que aucun ne prend le dessus et parfois il y a même de la compétition entre eux pour atteindre la ressource donc dans le sol 1 on va dire ou attention il y a une forte pression parasitaire potentielle par prayanxus et il faut se poser la question sur quelle est la culture à venir donc on va se poser des questions autour de la rotation dans le sol 2 on va dire il y a une pression modérée et qui est portée par une diversité de genres de nématode on est plutôt dans une situation avec des risques de dégâts plus faibles donc c'est plutôt rassurant de ce côté-là je vais je peux faire une pause et prendre deux trois questions et après je vais faire un focus sur les l'énématode phytoparasit notamment comment les gérer et qu'est-ce qu'on peut mettre en œuvre s'il y a des questions Martin ok donc bah si vous avez des questions n'hésitez pas à les mettre dans le chat pour l'instant je n'en vois pas faut attendre quelques secondes parce qu'il y a un petit délai entre le le zoom youtube il y de dé le temps d'écrire les questions ce que je fais c'est que j'avance un peu et je les prends après après le point sur les phyoparasites ok on peut faire comme ça donc n'hésitez pas poser vos questions voà nésitez pas à poser des questions sur cette première partie alors les nématotes phytoparasite potentiel ravageur des cultures faut toujours dire potentiel parce que ça dépend du nématote qui est présent et de la culture qui est en place et puis ça dépend aussi bah finalement de comment s'exprime le nématote dans votre sol alors parmi les némat phytophages existe les phytophages facultatifs on les met de côté en fait c'est des organismes qui se nourrissent sur lesp absorbant des des plantes il créent pas de dégâts ils vont vraiment nous renseigner s'il y a un développement du végétal nous ce qui nous in c'est les phytoparasites et c'est qui eux en fait ont besoin d'une racine vivante pour pouvoir se développer et et assurer leur cycle biologique alors les les pertes allant les pertes varient en fonction des des types de cultures qu'on qu'on étudie sappelleer de 10 % à 90 % selon le cultur et à savoir qu'il y a des relations haute parasit très diverse c'est-à-dire que un hématote phytoparasite ne va pas obligatoirement parasiter tous les toutes les les plantes sur son passage par exemple c'est le cas d'éterodera carotae qui a un hématode qui pose des problèmes en carotte mais qui est spécifique à la carotte c'est un hématote diakiste qui est assez problématique parce qu'il est les les femelles sont capables de créer des sacs d'œuf qui vont rester 5 à 10 ans dans les sols mais vous faites de la carotte une fois vous avez ces nématotes qui se développent et vous avez des kisses dans vos sols et ben dites-vous que ces kisses sont capables d'attendre 5 à 10 ans qui est à à nouveau de la carotte pour que les œufs qui contenus dans ces kistes éclosent et viennent parasiter la les les les carottes donc c'est vraiment un truc qui est assez à surveiller de près sachant que les pertes de rendement peuvent aller jusqu'à 75 % au champ donc là on a un hématode qui est qui est très spécifique et qui est qui va qui va vraiment focaliser sur la carotte on a d'autres nématodes par exemple le méloïdogy qui est le nématodagal qui est très connu des des maréchés parce que il va vraiment avoir un spectre d'action très large il va attaquer beaucoup les saanacés mais pas que il va aussi notamment attaquer la carotte et il fait ces espèces de gales là qu'on voit ici donc vraiment des des racines boursoufflées et en fait nous visuellement ce qu'on va voir ça va être que ce soit pour le nématode à kiste ou pour le nématode à Gal on va voir visuellement n on voit que la partie aérienne une plante qui va avir plutôt jaunir qui va plutôt avoir on a plutôt l'impression qu'elle a une carence en en azote et on va avoir tendance à vouloir euh refaire de la fertilisation alors qu'en fait qu'il faut regarder c'est comment dans quel état sont les racines c'est que ces carences sont issu du fait que la plante n'a plus assez de racine pour capter de l'eau et capter des nutriments dans le sol parce qu'elles sont dans cet là dans cet état-là et une fois que les plantes sont dans cet état là bah elles arrivent plus en fait à capter les éléments nutritifs pour se nourrir donc méloiddogine B je l'appelle un peu le hackur de des sols parce que en fait des plantes quoi estce que lui il est capable de parasiter énormément de plantes et c'est très difficile ile de s'en débarrasser donc c'est un peu comme le nématode aussiakiste le mieux c'est d'éviter qu'il arrive donc petit point là-dessus d'ailleurs les nématodes phytoparasites comment est-ce qu'ils arrivent chez nous la plupart du temps c'est nos outils nos bottes qui les rapporte les nématodes ils sont tout petits ils sont minuscules et ils ont du mal à se à se déplacer dans les sols ils peuvent pas faire des kilomètres par contre quand on prend un outil une une machine qui vient dans un champ qui est qui est qui a des nématodes et qu'ensuite on prend cette machine donc on va l'amener dans une autre parcelle et ben là on va transférer des œufs des nématodes d'une parcelle à une autre c'est souvent le cas peut y avoir aussi des phénomènes d'érosion on a deux parcelles une a-udessus de l'autre et ben avec de l'érosion bah le sol se déplace et donc une parcelle qui était parasitée en en amont bah vient parasiter la parcelle vient donner des nématodes à à la parcelle du dessous donc voilà et gardez bien en tête que à chaque fois c'est vos outils c'est vos tracteurs qui viennent déplacer ces nemmatodes et donc c'est important de dès le début identifier quels sont les parcelles qui sont problématiques et une fois que vous les avez identifié essayez de confiner au maximum et quand vous utilisez des outils bien les nettoyer en sortie de champ pour ensuite aller travailler dans les autres parcelles alors pendant longtemps les phytoparasites on s'est dit le mieux c'est de s'en débarrasser on avait des outils très puissants qui s'appelaient euh les némati qui étaent plutôt des organochlorés qui étaient des des pesticides à spectre très large et qui avait aussi des gros qui quigagé des gros problèmes environnementaux c'est pour ça qu'on a arrêté de les utiliser parce qu'en fait ils sont rémanant dans l'environnement c'estàdire qu'une fois qu'on l' mis dans le sol ben il y reste et il a une action rémanente sur les organismes que chiblé mais aussi sur tous les autres il y avait aussi un autre problème c'était que par exemple c'était un peu le cas jusqu'à pas longtemps on utilisit du mé sodium on fait ce qu'on appelle un vide sanitaire alors ce vide sanitaire il est favorable à la culture suivante mais le fait que on est un environnement qui n'est pas d'activité qui est très faible activité biologique le la nature ayant horreur du vide ben en fait on on favorise aussi le retour de ces nématod et au bout d'un moment on est obligé de refaire des vites sanitaires puisqueil n'y a plus tout ce réseau trophique qui peut venir réguler les parasites donc de plus en plus on a plutôt une approche liée vers une approche systémique avec de la lutte intégrée qui intègre de la connaissance sur les nématodes phytoparasit présent c'est important de le savoir qui est là parce que en fait en fonction de qui est là ben c'est pas telle ou telle culture qui va être impacté ou par le par le nématone de l'évaluation des risques et de la connaissance des leviers prendre un petit peu de temps sur les connaissances des leviers alors le premier c'est la prophylaxie c'est vraiment savoir à qui on a affaire mettre en œuvre un peu des des méthodes pour éviter notamment qu'il se déplacent et qu'ils arrivent mais aussi faire l'épidémiologie c'est-à-dire faire des mesures pour savoir où il est et en quel en quelle en quelle abondance sachant qu'il y a beaucoup de nématodes phytoparasites différents donc faut faut à chaque fois impossibler sont des cultures la qualité biologique du sol joue un rôle important parce que voilà on le verra il y a de la régulation j'y viendrai après on parlera de suppressivité des sols il y a tout tout ce qui est technique assaainissante qui peut être par des approches physiques chimiques la lutte biologique la biofumigation on peut même mettre des plantes on a vu qu'il y avit des plantes nmaticides certaines moutardes sont nématicides mais il faut se poser la question est-ce qu'ils sont nématicides sur le bon nématode sur tous les nématodes ou sur un seul spécifiquement donc ça c'est vraiment à regarder de plus près il y a des plantes dites de coupure et des plantes piège alors là c'est d' c'est d'autres stratégies les plantes de coupure c'est des plantes qui sont pas qui peuvent pas être parasité par le nématode donc du coup le nématode peut pas faire son cycle biologique et la plante piè c'est au contraire on met une plante on sait que le nématote va venir parasiter sauf qu'on retire la plante avant que le nématote puisse reproduire et donc augmenter ses populations et de cette manière-là on essaie de l'évacuer il y a aussi tout ce qui est protégé la plante cultivée avec des poresgff des plantes tolérantes et cetera et enfin il y a un truc qui est assez technique c'est la désynchronisation des cycles ça se fait aussi euh faire sa culture et essayer de la faire plus rapidement que le cycle d' nématode ça se fait notamment en Espagne on a des exemples qui soi assez fous de de techniciens vraiment qui arrivent à faire ça notamment sur des salades et euh en philigram il y a un vraiment un mot clé c'est la rotation parce qu' en fait le meilleur moyen on l'a vu hein dans les réseut trophiques pour réguler un organisme c'est soit détruire son habitat soit retirer sa ressource on n' pas trop envie de détruire l'habitat parce que le sol c'est l'habitat de plein d'organismes et plein d'organismes qui jouent des rôles bénéfiques pour mes cultures donc on va plutôt jouer sur la ressource et essayer de la cibler je vais vous montrer un exemple avec de la betterave parce qu'apparemment il y a pas mal de betterave dans le N c une discussion avec Martin précédent pour com en préparant cette cette intervention donc j'ai une une sur sur la betterave on a un hématode qui un hématode acquise qui s'appelle hterodera chakti charti je crois je dis très mal à chaque fois é charti euh qui est un acise d'ailleurs donc qui fonctionne un peu de la même manière que que le nématode hteroderra carotaé mais sauf que lui il un SPECT un peu plus large dont la brav donc les betteraves sont plutôt toutes petites ou sinon sont abîmées et du coup elles sont pas commercialisables l'idée c'est de faire une rotation et en général la rotation qui est mise en œuvre c'est souvent betve orge colza et puis on repart sur la betterave alors quand on part sur la betterave et ben il se trouve trouve que la betterave est haute des r charties donc là on multiplie les phytoparasites on multiplie les populations des TER des Rin puis derrière on met de l'orge l'orge n'est pas n'est pas haute de héroder chararti héroder chararti ne peut pas le parasiter il ne peut donc pas assurer son cycle biologique le mettre dans la rotation c'est plutôt top parce que ça va casser son cycle biologique on va réduire ses populations ensuite on met un colza et par contre là ce cols mince il est parasite il est haute deoder chararti donc il va permettre de reamplifier des populations d'terarrière charti puis on remet de la betterave et là on a un problème sur la betterave parce que en fait les population sont au maximum sont pas au maximum elles ont été reboosté par le fait qu'il y ait une autre plante haute dans la rotation donc il est vraiment important de prendre ce qu'on appelle le statut d'Ô d'une des cultures dans le cycle cultural le statut d'ôute c'est est-ce que c'est plante va représenter une ressource pour le nématode et ce qu'elle va lui permettre d'effectuer son cycle biologique en entier à l'inverse par exemple il y a des plantes qui sont dites tolérantes c'està dire qu'elle va en permettre le au nématodes de faire leur cycle biologique mais ça va pas trop se voir sur la production et il y a les plantes qui sont dit résistantes qui vont pas permettre aux nématodes de réaliser son son CYC biologique on peut faire donc une petite modification sur cette rotation et essayer de à la de remplacer du du le le colza par une plante non aute par exemple un rad fourager alors c'est peut-être pas techniquement faisable mais c'est une c'est possible aussi et là dans ces cas-là on a dans la rotation que la betterave qui est un un autre d'éteroder chararti et deux plantes de coupure successives qui vont permettre de réguler ces populations et ensuite quand on va remettre de la betterra ben forcément ils vont réaugmenter alors comment savoir le statut d'autres des plantes ça c'est une connaissance qu'on avait beaucoup avant parce que on avait pas les nématicides avec les nématicides on a peu mis ça de côté et maintenant on se remet à remesurer ça de partout à savoir que le statut d'eau des plantes dépend des espèces mais aussi des fois des variétés donc c'est vraiment important d'aller dans les détails il y a un site internet là que je mets c'est qui est issu d'un d'un d'un programme de recherche européen qui s'appelle best for sol et dans lequel il y a une petite base de données où vous pouvez intégrer votre votre succession culturale et vous vous dire si vous avez tel vous avez des risques ou pas de pression parasitaire sur les racines de de vos cultures est est- ce que à stage je te coupe est-ce que tu peux départager aller sur le site et nous montrer comment faire je viens de l'ouvrir je pense que c'est peut-être pas évident pour tout le monde ah ça montrer com prendre en main best for soil à l'occasion je pourrais mais là directement non parce que en fait déjà en plus faut faut que je retrouve mes et il faut mettre des min des identifiants et cetera ah oui d'accord donc oui ok donc ça c'est pas au pied lev ça faut prendre pe demiheure quand même pour le faire quoi tu ouais ouais oua non mais ouais non c'est pas non c'est mais par contre vous trouverez l'info ici ouais ouais ouais ouais ouis c'est c'est ce qui are plus sérieux à l'heure actuelle on va dire pour pour pour lesénématode après c'est quelque chose qui se veut c'est une base de données qui se veut collective donc parfois onelle a pas exactement l'info qu'on veut notamment quand on a une variété parti de betterave ou une variété particulière d'orge et donc c'est pour ça qu' un moment il est important de de se rassembler et de faire des essais de faire des tests et c'est pour ça qu' a les instituts techniques l'ITB c'est ce qu'ils font l'Institut technique de la betterab ils essayent différentes différentes variétés et ils font des mesures sur ces variétés là et après libre à eux de venir alimenter ce genre de base de données pour pouvoir ben généraliser et donner partager cette info ok ouis désolé pas de pas en direct euh tout à l'heure je vous disais que le fonctionnement biologique des sol est important aussi en parallèle de gérer ses successions culturales ça amène à la notion de suppressivité des sols en fait on se rend compte que euh quand les réseaux trophiques sont structurés comme celui que je mets à l'écran là vous voyez à chaque niveau il y a plein de diversité il y a plein d'acteurs différents et il on va jusqu'au prédateur il y a des grands prédateurs dans ce dans ce dans ce réseau trophique et ben en fait quand on amène un parasite par exemple ici ce nématode là là qui cric nématidé dans ce sol dans ce milieu là en fait il va y avoir tellement un de prédation de de compétition pour accéder à la ressource quand il va arriver à la à la racine en fait il y aura déjà d'autres parasites qui seront là et qui leseront pas forcément l'accès et du coup il sera plus vulnérable aux prédations B va pas pouvoir s'implanter alors que à l'inverse quand on a des sols qui sont dit conductifs c'est des sols qui sont donc une structure d'érotrophique qui sont plutôt destructuré peu on va dire avec faible diversité surtout peu de prédation et ben on va avoir une facilité des organismes pathogènes qui sont plutôt des organismes colonisateurs donc plutôt des organismes opportunistes de se développer très fort pour donner une image très simple he euh si vous allez au bas et qui c'est l'open bar et qui a déjà 1000 personnes au bar vous allez mettre beaucoup plus de temps pour accéder au au bar alors que si vous y allez et que c'est l'UR creuse bon bah là sera beaucoup plus simple c'est un peu le même système là alors sachant que quand on je reviens sur la suppressivité des sols ça c'est un fond de recherche c'est- à-dire que on s'est rendu compte que certains sols n'étaient pas favorable à l'implantation des pathogènes alors que ce soit des pathogènes des pathogènes téluriques en général donc même pour des champignons et ce et cetera on s'est rendu compte que cette propriété elle était plutôt visible dans des systèmes de culture dans des sols pardon qui avait des réseutrophiques structurés et d'ailleurs là j'ai remis en haut à droite le diagnostic du réseutrophique et vous voyez que il y a le terme suppressif et conductif qui apparaît parce que en fait on se rend compte notamment avec les nématodes ben que ben quand on fait des croisements de données d'information bah ouais les sol suppressif il se retrouve souvent avec des indices de structure qui sont très élevés par contre on a pas encore établi les mécanismes tout ce qu'on sait c'est que on sait que c'est biologique on sait que c'est transférable s'il y a un sol qui est suppressif d'un côté et qu'on prend un peu de ce sol on le donne à un sol qui n'est pas suppressif à la balle ben le sol qui va réceptionner le sol suppressif va le devenir un peu plus donc on sait que c'est quelque chose c'est une propriété qu'on peut faire émerger sait que ça se transfère on sait que c'est biologique mais à l'heure actuelle les mécanismes sont pas très bien connu par contre on sait que avoir des réseau trophiques structurés c'est fav à la suppressivité des somes c'est pas magique mais ça g euh voilà j'en viens un petit peu à comment on peut mettre en œuvre une analyse nématode de nématophone en gros je vous présenter rapidement comment est-ce qu'on fait un prélèvement et après si vous le souhaitez j'ai encore des exemples de résultats mais je peux prendre quelques questions entretemps donc on prend les questions maintenant si tu veux allons-y alors allons-y euh alors on me demande bonjour est-ce qu'il existe des études qui ont montré l'effet des changements climatiques sur les communautés de nématotes dans les champs qu'ire impact sur la minéralisation alors oui bien sûr oui et alors là en plus pas plus t j'en ai vu une dans alors c'est dans les systèm dans les sols en général en fait que ce soit et donc là pour le coup c'est un un dispositif qui est en Espagne et en en France c'est un dispositif de forêt où ils font l'exclusion de pluie on on retire la pluie en fait il y a des un peu comme des parasol sur les sur la sur la canopée qui limite l'arrivée de la pluie au sol et en fait concrètement ce qui se passe c'est que les organismes sans eau alors bah en fait ils vont se mettre en dormance et on a des sols qui sont beaucoup moins actifs quand on est quand on est en en condition de sécheresse à savoir deux choses aussi alors je l'ai pas dit mais les les nématodes ils vivent c'est des organismes aquatiques ils vivent dans l'eau interstitielle des sols donc c'est pas l'eau qu'on va voir circuler c'est vraiment l'eau qui va entourer les particules de sol concrètement quand vous faites sécher un sol vous arrivez jamais en dessous de 5 % de de d'humidité ben c'est c'est cette eau-là l'eau interstitielle qu'on va retrouver vraiment collé aux particules le sol donc les nématodes ils vivent là-dedans et aussi euh au cours de de l'année on a euh des pics d'activité biologique qui suivent en fait euh la disp unilité l'humidité des sols en fait on a un pic d'activité au printemps puis après eu l'été notamment chez nous là c'est où c'est très fort je suis dans le gare donc c'est un climat méditerranéen pendant 3 mois il y a il peut y avoir pas de pluie du tout et là on a vraiment un creux dans l'activité biologique et un creux du coup dans la minéralisation puis ça revient à l'automne où nous on a des fortes pluies notamment les sévenol et après bah c'est plutôt doux l'hiver chez nous du coup il y a l'activité biologique mais si on est plus haut euh dans en France par exemple vers les haut de France où c'est un peu plus froid on a re une activité qui est limitée parce qu'en fait il fait froid et l'activité de ces organismes va être plutôt limité par la température plutôt que par la disponibilité en e donc donc en général on fait les prélèvements au printemps et à l'automne pendant les pics d'activité biologiqu et dans ces systèmes là ce qu'on veut c'est que faut se rendre compte que Ben au printemps on a une fenêtre d'activité biologique on souhaite minéraliser au maximum pour que ça puisse ensuite avoir un un effet un effet sur l'ensemble de la la culture de la plante donc c'est ça qu'on va driver un peu en agroécologie c'est dire bon bah c'est le printemps c'est le moment aussi où je stimule un peu cette activité pour minéraliser point trop d'enfo juste qu'il faut mais il faut aussi que ça a un effet sur l'ensemble du cycle de ma plante sachant qu'à un moment si j'ai pas assez d'eau euh et ben ben je pourrais plus minéraliser mais c'est souvent à ce moment-là que les plantes sont plutôt en train de faire les grains et cetera il y a beaucoup oup moins de besoin en fait ça se ça s'ajuste très bien ok euh question suivante euh est-ce qu'il y a des nématodes dans les fumiers ou les composts et j'irai au-delà de ça est-ce que on peut hygiéniser un fumier ou un compost grâce aussy que de monter en température lors de la maturation où c'est insuffisant il faut faire attention plus en amont justement alors euh alors oui oui oui il y a énormément de nématodes dans les compostes et dans les fumiers c'est même hallucinant on s amuse à le faire et c'est il y a énormément de monde il y a même un indice de qualité du compost qui est basé sur l'énématode et ce qui permet de voir justement si votre compost est mature ou pas par exemple en fait au début de la maturation d'un compost vous allez avoir une phase de forte minéralisation là elle vaêtre beaucoup bactérienne en fait et on va avoir beaucoup de bactérior puis au cours du temps c'est plutôt les fongivor qui vont prendre le dessus et ensuite ça va se calmer et en en fait il existe une petite échelle qui vous permet de savoir dans quelle phase vous êtes vous êtes encore en phase un compost peu mature encore minéralisé ou si vous êtes dans une phase plutôt des des des nématodes enfin dans une phase plutôt plutôt calme ensuite la question je la senté elle est beaucoup tourner vers les nématodes phytoparasites alors ça va être pour tout ce qui est nématode on va dire type nématode agal ça peut ça peut avoir un effet effectivement ça peut être suffisant si vous le faites Chau monter en température il faut favoriser quand même cette mé en température notamment en rajoutant de l'eau et en triturant votre votre votre compost euh il faut s'assurer qu'elle monte bien hein cette température par contre il y a des hénématodes comme par exemple lesénématodes aquiste ce sera pas du tout suffisant quoi là ils sont complètement capables de résister à ces conditionsl donc c'est pas du tout garanti ok ok ok alors question suivante pour évaluer la fertilité d'un sol avec avez-vous comparer vos résultats donc d'analyse avec d'autres analyses microbio comme céestalab ou teramea et si oui est-ce que les résultats convergent alors moi j'ai on a plutôt des on a beaucoup de de projets donc je vous disais on a on a vraiment une fibre Red et on a beaucoup de projets on fait des croisements avec d'autres indicateurs le dernier en date il s'appelle métabiosol on se posait la question bah l'impact des digestant méthanisation sur le fonctionnement biologique des sols et on a regardé sur les plutôt les lombriciens et la biomasse moléculaire c'est-à-dire donc plutôt la méthode pratiquée par l'UMR d'agroécologie de de Dijon l'équipe de Lionel rangard euh et donc oui et c'est plutôt très cohérent c'est-à-dire que globalement quand il y a des faibles activités microbienne on observe aussi des faibles activités de nématode euh là où c'est un peu un peu plus divergé c'est avec les vers de terre parce que comme en fait on n'est pas dans le réseau trophique c'est un peu différent euh mais par contre d'un point de vue structure des communautés là ça converge pas mal dans le sens où bah voilà quand on a l'ensemble des communautés de ver de terre on est plutôt dans les milieux stables et là ça favorise aussi l'ensemble des communautés de nématod j'ai pas de de retour par rapport à terramea que je connais pas le célestalab on on est souvent en on est souvent en complémentarité de l'UR d'analyse et ça se fait ça se ça s'observe assez bien et on travaille actuellement enfin souvent avec eux pour mieux comprendre notamment bah la complémentarité des analyses et et il y a beaucoup beaucoup de cohérence avec ces indicateurs donc j'invite ces personnes là à taper regarder il y a euh donc méabiosol il y a le projet prodige qui vient aussi de sortir et qui par c'est de la c'est de la on compare différents indicateurs il y a le projet qu'est-ce que pour dire le Reva qui est un peu plus vieux mais et le et le le projet agrinov aussi pareil c'est vraiment des ça c'est je vous amène vraiment à lire cette littérature c'est super intéressant il y a plein d'indicateurs différents qui ont été déployés et et l'idée c'était de proposer un diagnostic global basé sur l'ensemble des indicateurs c'est des des ressources que je pourrais transmettre Martin et qu'on pourra mettre après en en description dans le une fois en ligne bonne idée euh donc je pas d'autre question qui arrive hein euh et oui oui donc là ça allit ça allait ça allait reprendre un peu la la la la la question que que j'allais te poser avez-vous une liste par culture annuelle et pérenne sur les nméthodes qui attaquent euh et et et et donc la tu as présenté un petit tableau un peu en rapport avec tout à l'heure euh quelles cultures sont hautes moyennement hautes et pas du tout hautes quel lectures sont pas hygiénisantes mais quasiment tu avais un petit tableau est-ce qu'il y a une ressource on peut trouver ça une liste plus complète tu présentais là j'ai fouillé un peu sur le site de l'ITB il y a il y a un tableau qui présente un bon nombre de cultur d'adventi mais il en manque comme le blé ou l'orge par exemple il y a pas d'habitude ouais VO ben voilà en fait ce qui est dommage c'est que cette connaissance on l'avait bien avant avant dans les années 60 je pense et aujourd'hui on l'a beaucoup moins elle est éparpillée elle est pas et notamment ce qui est assez fou c'est qu'on a un déficit en France par exemple aux États-Unis sont beaucoup plus structurés aux Pays-Bas aussi sont beaucoup plus structurés et et heureusement bah c'est un peu c'est d'ailleurs les Pays-Bas qui sont leaders du projet best for sol et du coup je vous ramène àer visiter ce site je crois qu'en plus il y a une version française parce qu'il y avait des chercheurs français sinon ça aura tout été en néerlandais ou en ou en ou en anglais donc allez voir sur base for sol vous aurez des de l'info mais c'est vrai qu'à ce jour et nous on est essaie de contribuer à ça c'est cette information elle est dispersée elle est pas structurée et il faut aller la chercher à droite à gauche et encore aujourd'hui je pourrais pas j'aimerais j'adoreris vous répondre oui euh il y a des sites Internet qui qui qui qui permettent de de le faire mais c'est faut être un petit peu obtu et savoir ce que vous cherchez pour trouver votre info ok euh est-ce que les nématodes ont un rôle à jouer dans la porosité du sol un peu comme les vers de terre mais en faisin d'êre trop plus petit franchement je dirais je dirais plutôt non enfin nous on a besoin d'une porosité euh en fait ils vont plutôt subir l'absence de porosité c'est-à-dire que le fait qu'il y ait plus de porosité eux ils vont ils vont en créer mais ça va être de la microporosité nous on a besoin que nos sols quand même ils aient de la porosité macroscopique on la voit l'œil nu quand vous faites un test bêche et que vous prenez votre sol et que vous voyez qu'il y a de l'activité biologique c'est rond il y a des les agrégats sol sont ronds et entre les agrégats sol on voit qu'il y a de l'espace le nemmatode il a une vraiment un niveau beaucoup plus faible du coup on c'est pas la porosité qu'on cherche pour nos sols ils ont un par contre le fait que il y ait peu de quand on a un sol compacté donc il y a un sol qui est peu poureux et ben les nématodes ont du mal à se développer et du coup quand on fait une mesure ben on retrouve des réseaux trophiques qui sont euh qui sont dstructurés qui sont qui indiquent un milieu perturbé et et et là après on peut se questionner bah tiens est-ce que c'est une est-ce que c'est à cause d'une d'une compaction ça se regarde assez rapidement avec un profil de sol ou un petit test bêche et bah si c'est pas ça c'est que c'est peut-être une perturbation plutôt d'origine chimique ou d'origime d'origine un travail de sol par exemple qui était un peu trop important sur un bon nombre d'années donc on peut avoir des des des sols qui ont pas du tout de de problèmees de compaction mais qui ont été tellement mélangés Queau bout d'un moment B en fait les organismes n'arrivent plus à se développer et puis peut y avoir aussi dealéa climatique finalement euh bah tout se passe bien mais quand on questionne un peu l'agriculteur euh je sais pas la parcelle a été inondée euh il y a quelques il y a quelques temps il y a moins d'un an où il y a eu une très forte sécheresse une sécheresse hivernal le genre de choses là ça peut avoir un impact aussi ok alors à la suite euh Jérôme nous demande alors une parcelle à problème deux petits points Topin vert gris les nématodes carnivores en nombre insuffisant peuvent-ils être la source du problème alors euh sur Topin euh tu vas plutôt être dans le règne des insectes euh on se rend compte que là ce qui peut jouer un rôle c'est plutôt euh certains nématodes anentomoathogène c'estàdire parasit des insectes euh là il faut la question c'est de faire le le le même la même réflexion alors probablement que l'absence de nématode prédateur si c'est le cas j'ai pas fait de mesure mais si absence de nmatode prédateur dans sol ça va indiquer quoi des résotrophiques perturbé perturbé c'est dire qu'il y a pas de réculation biologique donc il y a faible régulation biologique et si derrière il y a une rotation qui est favorable en fait à au Topin et ben alors oui le Topin va se développer faut vraiment se poser la question est-ce que dans mon cycle de culture dans ma rotation il y a un moment où je défavorise l'utopain où je lui mets une culture où lui il peut pas se développer il peut pas rir réussir à faire son cycle biologique et et sans sans réfléchir finalement au au nématode là on peut peut-être déjà trouver une stratégie pour casser le cycle biologique ce qu'on appelle une plante de coupure ok ok ok oui je m'aperçois qu'en fait au vu de ce que tu dis on a on a quand même pas mal de trous dans la raquette la notion de plante de coupure parce qu'on dit oui oui et c'est pas si évident je vois un peu ce qu'on pourrait faire mais je vois que c'est pas si évident que ça quand même non puis en plus en fait ce qui est compliqué avec les les parasites c'est que il y a une espèce de hiérarchie qui se fait par exemple sur le melon nous dans le sud euh tant que les nématodes sont pas trop importants c'est franchement ils sont dans le c'est le 10e parasite qui pose un problème quoi avant ils ont des viroses des bactérioses et cetera par contre il y a un moment et du coup il c'est pas quelque chose sur quoi on va se focaliser par contre il y a un moment où pouf ben ça fait trop de temps qu'ils font de melon pouf le nématode il il atteint des abondances tellement importantes que c'est lui le parasite numéro 1 et dans ce cas-là la stratégie les plantes de coupure et cetera n'est plus du tout la même pour lutter contre un hématode que contre une virose ou une bactériose et ça ça c'est assez compliqué à gérer et c'est pour ça qu'il faut évaluer souvent les le T initial dire bon cette année ça va être quoi notre problème sur lequel on va devoir lutter cette année où avoir une porion une pensée assez systémique sur les sur la rotation sur 5 ans ça va être quoi qui va être qu' va falloir considérer dans les 5 années à venir et comment on va penser la rotation pour euh pour éviter euh bah le parasite majoritaire de cette succession là ok alors question suivante bonjour avez-vous étudié les solution de biocontrôle des nématodes phytoparasites par exemple le celle d'évolutive agronomie est-ce que cela fait partie des solution de gestion que vous préconisez ici le biocontrôle est assuré par un acarien prédateur alors euh on on on a eu des des des interactions avec les acariens prédateurs là je sais que c'est encore en phase de déploiement ça a montré des de mémoire là pour le coup parce que je su ça avait montré des potentiels en peau et en microcosme et que là il y a des essais au champ pour voir si si c'est vraiment transférable on on on suit en fait euh tous les différents types de solutions euh et on a une formation là hisol qui essaie de faire un peu le l'état des lieux euh toutes ces solutions de biocontrôle mais aussi des des bionématicides qui ont plutôt qui ont plus ou moins des effets et des impacts et on se rend compte en fait que on a des ind on a des nématicides qui sont moins problématiques au niveau environnemental parce qu'ils sont plus ciblés mais comme ils sont plus c ciblé parfois ils vont être efficaces sur un type de nématode phytoparasite et comme on l'a dit tout à l'heure il y a 11000 espèces de nématode phytoparasite donc ils font bien cibler quel nématode pour quel nématicide et c'est pareil pour les plantes de coupure et c'est pareil pour les plant de couverture d couvert nématicide et cetera oui mais nématicide de quelle nématode en fait c'est ça qu'il faut savoir avant de pouvoir mettre avant de choisir et et dans voilà on essaie d'interagir notamment avec des semenciers pour pouvoir dire bah si vous voulez nous déjà on sait mesurer si ça a un impact et sur quel et quel némthod on peut suivre et euh et en fait pour pouvoir ensuite proposer le bon couvert végétal pour le le le bon sol en fait et la bonne la bonne situation et et donc pour rebondir là-dessus est-ce que les les radiis antiématodes ou les moutardes antinématodes ça marche ça marche un peu est-ce qu'il faut mettre un couvercle avec ça euh est-ce que ça me dispense de réfléchir à ma rot ou voilà comment ça fonctionne un peu cette histoire alors le Radi je sais je de mes mares je pourrais pas dire sur quel sur quel n agit mais en fait c'est c'est vraiment ça c'est vraiment savoir ok j'ai ce rad il agit sur quel nématode et est-ce que c'est nématode qui que j'ai en question dans mon dans ma dans ma rotation c'est c'est vraiment ça la question et après parfois on se rend compte par exemple que quand on est vraiment on lutte contre un hématode bah il vaut mieux faire un couvert mono spécifique comme ça on n pas dans le mélange un hématode enfin une une plante qui finalement le favorise et toutes les autres qui le défavorisent parce que c'est c'est c'est plus efficass et puis dans certains cas ça vaut le coup de faire la diversité parce que on est sur des sur des des déématotes qui sont moins problématiques qui sont plus facile à gérer et il faut quand même le dire les couverts végétaux c'est le meilleur levier pour réactiver le fonctionnement biologique des sols donc si on peut faire une pierre de coup c'est le top quoi couvert végétal diversifié un peu nématicide mais à la fois qui remobilise la fonctionne le fonctionnement biologique global c'est ça qu'il faut réussir à faire quoi donc contrairement à ce qu'on entend chez les semciers qui dit si voulez un effet antinématode ne mettez que de la que des plantes antinématodes tu dis remettez un peu plus de diversité peut-être en fait ils ont différents type de de plantes anti enfin de de couvert antinématode et et en et en fait on se rend compte dans certaines situations euh vaut mieux mettre un couvert antinématode monopécifique comme ça on est un peu sûr et dans d'autres situations vaut mieux un couvert d' nématicine mais plu spécifique c'est plutôt plutôt ça mon mon propos ok ok il faut vraiment adapter à la situation et et et voilà quel nématode est présent en fait c'est vraiment ça qui joue le numéro 1 parce que si vous me dites j'ai un hématodeakye et que j'ai 5 Ky par gramme de sol euh c'est quiist qui vont rester là pendant 10 ans vous aurez beau mettre un super couvert de radis et cetera pendant 5 à 10 ans c'est qui ils seront là malheureusement quoi donc c'est c'est autre chose comme stratégie qu'il faut avoir à ce moment-là à l'inverse si vous avez des méloïdogynes qui sont des nématotes qui ont un cycle de vie qui sont beaucoup plus courts des capacités de survie un peu moindre bah on peut s'en débarrasser un peu plus facilement bon c'est pas le bon exemple mais l' jeans qui parasite tellement tout le monde que à chaque fois qu'on met un couvert végétal il est capable de tout le manger euh dernier èrement ce qui montrait des par exemple de l'efficacité sur modogine c'était des sorgot mais une variété de sorgo bien particulière et on faisait grosse biomasse de sorgo ensuite biofumigation et ensuite derrière on avait un sol qui avait une forte activité biologique parce qu'il avait minéralisé cette matière organique plus de méloïogine plus de nématodagal et làdessus on pvrait rebalancer de la tomate sans problème et et sur ces plantes antinématode tu V me dire ça dépend de la plante mais elle tue les nématodes par exhudation ou elle au moment de la biofumigation donc du mulchage dans le sol les les les ouais voilà ça va vraiment comme notamment pour les cas des deux produits commerciau moutarde rad quoi parce que c'est les deux qui sont vendus comme ça quoi ça ça fonctionne comment est-ce qu'il faut mulcher ou c'est le fait que le némate trouve la racine et ça le tue un peu comme un appimas j'ai j'ai trucs au hasard bah de moi il me semble que pour la moutarde c'est plutôt la biofumigation qui est vraiment importante parce que le mécanisme c'est du gllycos glucosinolate je crois en gros quand la racine quand quand on boie le la la moutarde les les les cellules de moutarde et ben en fait ça dégage un gaz qui lui est nématicine donc c'est pour ça que la biofumigation elle est importante de bien incorporer ça euh au moment où on on casse le couvert pour le radis je saurais pas dire mais ça doit être pareil est-ce que c'est une brassie cassée on doit être dans le même genre de de mécanisme mais voilà il y a des plantes qui exudent moi par exemple j'ai travaillé sur des crotalair qui sont des plantes tropicales qui commencent à arriver d'ailleurs dans les dans les seres marécher qui sont des plantes qui exudent de la des vraiment euh directement dans le sol des éléments nématicid et qui ont en plus un effet assez ciblé du coup c'est vachement intéressant c'est-à-dire que à la fois c'est pas très bon pour les nématodes phytoparasites mais à la fois autour de leur racine elles exutent tellement il y a tout un effet qu'on appelle risosphère vraiment de l'activité biologique intense autour des racines qui fait qu'au final c'est favorable pour tous les autres qui sont bénéfiques qui viennent en bénéfice ici voilà c'est c'est ça qu'on cherche et c'est et l'avenir moi je enfin moi c'est mon avis personnel là c'est trouver des couverts végétaux vraiment euh qui se complètent euh nos nos nos rotations et qui vont avoir cet effet double je gère un peu je plante de coupure mais à la fois restimuler et à la fois si on peut éviter les périodes de solenu alors là on a tout gagné OK et donc je prendre une dernière petite question avant de te laisser continuer merci est-ce que si la plante est cruellement en manque de minéraux ou de nutriments particuliers cela va attirer les nématote phytoparasite et ben alors c'est c'est fou mais c'est le contraire c'est le contraire alors bon si elleementque cruellement je sais pas ce qui se passe peut-être qu'elle en fait elle va produire moins de Racine et du coup comme elle produit moins racine elle va produire enfin ce sera moins intéressant pour le pour le le phytoparasite et en fait c'est le contraire plus elle produit plus la plante produit de la biomasse plus elle produit des racines et puis elle produit de la ressource pour les phytoparasites et c'est pour ça que des fois euh euh nous visuellement quand il y a une attaque de nématode alors il faudrait que j'aurais pu mettre des photos de pour les voir mais souvent c'est c'est des zones où on a des fondus de semi et c'est des zones relativement circulaires et qui vont être à la base si on si on mélange pas si on n'emporte pas ces nématade sur l'ensemble de la parcelle ça va plutôt être des très zoné des zones bah tiens là j'ai j'ai un souci et souvent on se dit tiens euh des cultures là à cet endroit-là c'est peut-être un problème de fertilisation je vais rajouter un peu de de fertilisant et en fait ce qui se passe c'est que je rajoute un peu de fertilisant du coup la plante pousse un peu plus du coup elle produit plus de racine du coup elle produit plus de ressources pour le nématode et le nématode se développe encore plus alors des fois on gagne la course c'est-à-dire que la plante pousse plus vite que le nématode se développe et lui cause des dégâts et des fois on perd la course le nématode mange plus et dans les deux cas par contre on a réaugmenté ce qu'on appelle le potentiel infectieux du sol l'abondance de C nématod parasite dans le sol parce que il s nourri et encore nourri sur la racine OK et ben très clair ben en tout cas je te remercie ben je te laisse continuer je ouais je voulais vous je voulais vous montrer en fait comment est-ce qu'on fait quand même euh une analyse nemmatode alors je vais essayer d'aller un petit peu vite pour vous présenter après un autre résultat vu qu'on a encore un petit quart d'heure mais concret regardardz en tête que nous on fait une analyse à la Tarrière et en fait c'est tout à fait compatible avec d'autres analyses type physico-chimie ou type par exempleah Cell que font le céestalab ou pour faire de la microbiologie concrètement sur la parcelle on va on va alors pour faire de la bioindication on va chercher une zone représentative de la parcelle dans laquelle on va faire 5 à 10 prélèvements dans le 010 020 cm ces prélèvements on va les mettre dans un saut qu'on va mélanger homogénéiser on va mettre dans un petit sachet de environ 500 g de sol qu'on va envoyer en colis rapide à hisol environnement euh à savoir que nous on extrait lesénématotes quand ils sont vivants donc il faut vraiment qu'il y ait un lapse de temps très court entre le prélèvement et l'arrivée au au laboratoire et nous quand on reçoit l'échantillon on extrait en suivant une norme c'est pas la même stratégie si on se pose des questions en terme de nématode phytoparasite ou là au contraire on va aller sur la parcelle et on va identifier les zones où on pense qu'on a un problème de parasitisme et là on va prélever au au pied des plantes qu'on pense infecter et on va plutôt prélever dans du 03 cm et pareil envoyer rapidement à isol environnement enfin au laboratoire euh dans les deux cas nous on prépare je je vous présente rapidement comment on fait mais en gros on fait flotter l'énématode dans on appelle un élutriateur c'est un fluo ascendant tout ce qui est minéral va sédimenter ce que c'est lourd tout ce qui est un peu léger va reflotter on va récupérer une boue de matière organique et d'organisme du sol qu'on va mettre à migrer sur un Tami les organismes vont migrer d'eux même en fait du Tami de de cette Bou là à travers le Tami vers une coupelle d'eau propre et là enfin on peut les observer comme ils sont transparents on peut les voir les compter et ensuite les identifier on le fait au microscope à savoir qu'aujourd'hui on le fait encore à l'œil nu mais on travaille de plus en plus sur l'intelligence artificielle de la reconnaissance d'image qui va nous permettre de décupler beaucoup plus nos analyses dans les années à venir ensuite donc une fois qu'on a nos listes d'espèces on on a une application qui nous permet de trier ces ces nématones en fonction de ce qu' mange leur trait de survie et cetera et transformer directement tout ça en indicateur avec un référentiel d'interprétation ce référentiel d'interprétation il est sur l'ensemble de la du territoire national euh il sur beaucoup d'usages différents là je vous ai mis des données un exemple de par exemple du du niveau d'activité biologique en fonction de de différents usages et en fait on on voit bien qu'on a un niveau d'activité biologique dans les sols de grandes cultures et de maréchage qui est beaucoup plus fort que par exemple les sols de vigne et de culture pérennes et en fait quand on a fait donc des analyses statistiques un peu plus poussé les partition de variance et cetera bah ce qu'on se rendait compte c'était que l'activité biologique du sol là sur l'ensemble de de de ces données là c'est environ 10000 données à l'heure actuelle et ben en fait euh la l'activité mais surtout le fonctionnement biologique des sols dépend avant tout de l'usage qu'on fait de ce sol est-ce que c'est de la grande est-ce que c'est de l'agriculture est-ce que c'est un un milieu naturel est-ce que c'est de la forêt de La Prairie est-ce que c'est les sols urbains les sols urbains se démarquent ensuite c'est le type de végétation est-ce que c'est la végétation herbassée arbustiv des arbres et enfin les caractéristiques physico-chimiques du sol ça veut dire que quand on est au sein d'un usage par exemple grande culture euh et un d'une d'un type de culture par exemple blé là c'est intéressant prendre en compte les caractéristiques physio- chimiques du sol mais en fait si on regarde toutes les grandes cultures globalement elles ont un fonctionnement biologique qui se ressemble quel que soit le type de sol donc ça ça nous a poussé à faire des fiches de résultat adapté à l'usage des référentiels d'interprétation à chaque fois adapté à l'usage qui sont forêt prairie grande culture vigne maréchage donc voilà je vous présente un peu une fiche comment elle se présente le coût pour une analyse comme ça c'est environ 300 € pour les analyses phy de phytoparasit c'est plutôt de l'ordre de 110 €. et dans l'idée ce ce dans cette fiche qu'on va avoir on va avoir ici vraiment une synthèse avec des scores de des des indicateurs scorés une note de 0 à 10 qui sera assez facile à à appréhender c'est-à-dire voilà 10 c'est la meilleure note 0 c'est la moins bonne où est-ce que je me situe et à chaque fois c ce score il est calculé en fonction de l'usage où est-ce que je suis est-ce que je suis en grande culture vigne en en maréchage et ensuite il y a les indicateurs que je vous ai présenté précédemment euh je vous présente un petit cas d'étude et puis après on peut reprendre quelques questions euh tu fais à savoir que on a déjà fait une métaanalyse de l'effet des pratiques agricoles en grande culture sur les paramètres de l'anématophone ça c'est une publication que je te transmettrait Martin qui est en français dans étuder et gestion des sols et qui permet en fait de voir bah finalement selon la pratique que j'ai par exemple rotation interculture ou type de fertilisation sur quel paramètres d'énématode je vais je vais je vais jouer sachant que tout ce qui est ici de ce côté-là ça vare tout ce qui est niveau d'activité biologique et tout ce qui est de ce côté-là c'est fonctionnement biologique et en fait c'est intéressant je vous montre juste une chose intéressante qui est sortie de ce travail donc c'est la métaanalyse donc là on a on est plus on n pas c'est pas des travaux issus des d'isol on allit cherché dans les publications scientifiques plus de 1800 données et sur ces 1800 données on a allé regarder bah à chaque fois en fait c'est des données où il y avait une comparaison à un témoin par exemple travail du sol c'est labour conventionnelle vs pas de labour et ben on voit que le labour conventionnel donc vraiment plutôt profond et avec un retournement ben il a toujours un effet négatif et parfois quand c'est en rouge c'est un effet négatif et significatif mais c'est dans une proportion qui est relativement modéré euh et en fait ce qui ce qui sortait aussi de cette étude c'était que le gros problème c'est plutôt l'interculture c'est-à-dire que si on a une interculture là c'est interculture vs euh je fais une interculture V je ne fais je laisse mon sol nu ben enfin on voit que si je fais une interculture avec un couvert végétal que j'espère nématicide multiespèce et stimulant de l'activité biologique de mes sols ben on voit là que d'ailleurs il stimule non seulement l'activité biologique mais en plus son fonctionnement et en fait le fa le le combo gagnant ou plutôt perdant c'est un labour conventionnelle suivi d'une période de sol nu et à ce moment-là là on réduit l'activité biologique et le fonctionnement des sols donc voilà je vous je vous mettrai cette cette publication en descriptif je l'enverrai Martin et elle est relativement simple à à étudier finalement la quand c'est vert c'est que c'est positif quand c'est rouge c'est que c'est négatif et euh et on essaie de l'expliquer dans dans un texte en français euh je voulais vous montrer un petit cas d'étude en grande culture un autre exemple alors c'est un dispositif expérimental où là on a testé ce qu'on appelle un essai factoriel alors je vous présente le niveau d'activité biologique toujours c'est l'abondance de nématode libre en fonction de pourc gr de sol sec dans une première parcelle donc là il y a trois répétitions c'était fertilisation minérale et labour traditionnel comparé à une trois parcelles avec fertilisation minérale et plutôt TCS donc mais bon c'était de la RC tril donc sur sur 0,15 cm comparé à de l'apport de fumier avec du Labour comparé à de l'apport de fumier avec du travail TS TSS simplifié et ben en fait ici les petites lettres c'est une analyse statistique qu'on appelle une analyse de variance on va comparer en fait les moyennes de ces différentses d'abondance de ces différentes modalités ben on se rend compte que l'effet vraiment significatif il a apparaît quand on a une association d'apport de fumier annuelle d'un et d'un travail du sol simplifié ça va permettre d'augmenter significativement l'activité biologique des sols et là c'est du X 4 quoi c'est quand même assez important et je vous remets ce petit diagramme le diagnostic du réseau trophique du sol où on a projeté euh et ce qui était assez intéressant c'était que vous voyez là en bleu et en jaune en fait euh qui ce qui varie là alors que je me rappelle c'est en bleu c'est le labour et en jaune finalement c'est c'est le labour avec minéral et en jaune c'est le travail simplifié avec minéral et en fait en si je fais que la fertilisation minérale que je sois en labour ou en travail simplifié hercéril finalement ça change pas grand-chose par contre si j'ajoute un fumier pouf là d'un coup j'augmente l'indice d'enrichissement j'augmente la fertilité de mon sol c'est normal j'ai apporté de la ressource pour mes organismes du sol j'ai beaucoup de nématodes qui se mettent à se multiplier à manger les bactéries qui dégradent cette matière organique j'obtiens de la fertilité j'obtiens de la fer de la minéralisation aussi donc des flux nutriments dans mon sol et aussi par contre quand je me mets à passer du Labour simplifié et que je combine travail simplifié et apport de fumier et ben là je commence à augmenter la structure de mon risotrophique autour du temps vous pourvez me poser la question mais comment ça se fait que mon point vert là malgré que je fasse du travail simplifié plus des apports de fumier qui sont en plus sont conséquents c'est du 15 20 tonn hectare à l'année mais comment ça se fait que je suis pas dans la zone verte là et ben en fait il faut questionner l'ensemble du système de culture et là dans ce système de culture on est en travail du sol annuel et en rotation simplifiée je crois que c'était du maïs bléorge donc cé àd assez court je crois même que c'était maïs blé mais BL col peut-être maisï BL tard et donc du coup en fait là le levier d'action supplémentaire on a on a on a fait un levier je met de la porte de matière organique ça c'est un bon levier d'agro d'agroécologie j'ai un levier j'ai limité mon travail du sol on peut faire mieux on un travail simplifié en rcril mais on peut faire mieux mais c'est déjà pas mal et ben le levier suivant là ce sera ni l'un ni l'autre ce sera plutôt aller sur la rotation allonger no rotation favoriser la diversité végétale pour ensuite aller dans cette zone cible et avoir un réseauop structuré un fonctionnement durable et une surtout un système plus résilient voilà je vais m'arrêter là comme ça on a 5 minutes pour les questions je fais juste une petite une petite pub pour une formation qu'on donne chaque année qui dure 2 jours et demi on va parler d'hénématodes parasit d'énématodes libre comment les mettre en œuvre comment étudier ces ces organismes l'idée c'est de vos aut aut vous vous rendre autonome dans dans la lecture de ces résultats et et d'après derrière vous pouvoir les utiliser pour pour par exemple faire du conseil et cetera donc la prochaine session elle est en mars euh et puis il y en a une tous les ans on fait plutôt celle de novembre ça c'est sûr elle est elle est annualisé voilà je vous remercie bon bah j'ai envie de dire le temps que les que les gens posent leurs question sur le chat est-ce que tu veux pas nous présenter l'études de cas que tu as sauté ah bah c'est carrément on a vu voilà on on a de savoir al et ben ben carrément ça c était un projet en culture de la vende du côté de valenol alors c'est c'est de la culture pérenne et là c'était c'est un réseau d'agriculteur donc du coup c'est un peu moins solide que l'étude précédente parce que on est sur des différents types de sol mais bon voilà on est dans une région à peu près limitée et comme vous Pez voir là j'ai mis le N c'est le nombre de parcell qu'il y a pour chaque modalité voilà on voit que c'est pas équilibré mais mais ce qui était intéressant c'est qu'on a pu trier en fait les différents pratiques des agriculteurs et on a vu ce gradient là les agriculteurs qui avaient un interrang en sol nu ils avaient un niveau d'activité biologique qui était significativement plus faible que ceux qui avaient un interant en herbé et qui pratiquait des apports de matière organique réguli et en fait qui sortait aussi ce qui est intéressant c'était que avoir juste des apports de matière organique c'était pas suffisant finalement pour stimuler l'activité biologique dans ces milieux c'est plutôt l'enherbement et vraiment ce qui était favorable cétait enherbement plus matière organique alors on observe aussi ici là que on voit des phytoparasite qui se développe bah c'est un peu logique mais au lieu d'avoir un enerbement nu on a d'un coup un enerbement qui enfin un interrend nuU pardon on a de l'enerbement donc des racines donc des nématotes qui se disent bah tiens il y a de la nourriture pour nous mais il se trouve que les espèces les genres de nématotes qui sont développés n'était pas impactant pour la lavande donc ça posait aucun souci et en fait qui était vraiment intéressant sur ce sur ce cet essai là c'était qu'en fait là pour le coup on a vraiment un effet à la fois sur l'indice d'enrichissement et à la fois son l'indice de structure vous avez en jaune ici les sols nus en noir sont les apports de matière organique on se décale un petit peu vers la droite on commence à reconstruire un peu le le réseau trophique en rouge c'est seulement de l'enherbement et là enherbement plus matière organique c'est le bleu on arrive à la fois à stimuler la fertilité biologique de mon sol et à la fois à stimuler la structure du réseut trophique à stimuler la à stimuler la la durabilité de l'usage et c'est vraiment ça comme ça qu'on utilise nous ce ce ce diagramme en ordonné c'est la fertilité et en abscisse c'est la durabilité et on va chercher des compromis et ça va être ça un peu l' grro écologie ça va essayer de trouver des compromis et aussi des manières de compenser il y a pas de système parfait il y a des moments où on peut un peu dégrader notre système si derrière on a des pratiques qui permettent de l'agrader et aussi j'ai un autre message c'est que souvent on a tendance à compartimenter en type de comment comment en mode de conduite est-ce que je suis en bio est-ce que je suis en biodynamist est-ce que je su en conventionnel et cetera ben en fait quand on regarde le fonctionnement biologique des sols quand on regarde les bioindicateurs en fait c'est pas tant le mode de conduite qui joue mais c'est l'association des pratiques et en fait je peux vous sortir les données de tout ce qu'on a en agriculture conventionnelle grande culture bah ça se démarque pas forcément de tout ce qu'on a de d'agriculture conventionnel en agriculture biologique par contre si je prends toutes les parcelles que soit agriculture biologique ou non euh qui ont limité les périodes de sol nu et qui limitent le travail du sol bah là tout de suite ça sort donc c'est plutôt vraiment l'association des pratiques favorables et parfois avec un petit peu de chimie parfois avec un peu d'angr synthèse parfois avec pas du tout mais c'est vraiment ça qu'il faut mieux réfléchir est-ce que l'association mes pratiques sont favorables à l'habitat et la ressource de mes organismes qui vous fera des systèmes qui sont résilients et qui sont performants d'un point de vue enfin qui sont performants d'un point de vue agronomique et d'un point de vue environnemental donc voilà c'était un peu ça ok ok ok je regarde si on a des dernières questions don je vois pas de questions j'avais mis un petit appel dans le chat on poser des questions mais j'en vois pas écoute ok je peux que ce que je peux vous dire non mais je pense j'ai à peu près dit le message vraiment je peux revenir sur mes messages mes messages c'est que il faut considérer l'activité le fonctionnement biologique des sols parce qu'on peut s'appuyer dessus souvent euh nous on croise des agriculteurs qui parfois ont une mauvaise analyse et disent ah je le savais euh bon bah demain je change tout et ben en fait c'est c'est très dangereux de faire ça il faut d'abord remobiliser la f le fonctionnement biologique de vos sols par des pratiques pour par des petites pratiques par des petits changements et une fois que l'activité biologique le fonctionnement biologique global est là là on peut faire des gros changements comme par exemple arrêter de travail du sol comme par exemple aller vers des choses que du que du que de la matière organique aller vers même que de la restitution de couvert et cetera mais il faut il faut vraiment accompagner vos sols dans cette transition c'est vraiment important de d'abord remobiliser et ensuite s'appu dessus et donc on a des outils des nouveaux outils pour développer de l'agriculture qu'on va dire moderne en fait qui sera beaucoup plus moderne que ce qu'on a fait jusqu'à maintenant on s'appuie sur de la chimie on s'appuie sur des sur des sur des engins là on va pouvoir en fait parce qu'on a les outils pour piloter ben faire s'appuyer sur ce fonctionnement biologique qui existe et qui est qui peut être performant pour pouvoir aller continuer notre agriculture et faire notre production et l'anématophone peut répondre est un outil qui peut vraiment vous apporter des réponses OK et et peut-être pour aller plus loin euh je vois que sur Internet l'ACTA a en vente un livre qui ça doit s'appeler nemmatod et les lieux des connaissances est-ce que tu penses que c'est une référence qu'on peut recommander aux gens qui qui nous regardent est-ce que tu peux me dire les auteurs euh ben je peux même faire mieux alors attends toc oui je vais essayer de le retrouver euh alors attends al ématode parce que c'est en fait selon les auteurs ça va être des phytoparasites ou euh hop là bah tiens je vais prendre la main sur le partage et je vais partager mon écran voilà tout le monde va le voir et toi aussi voilà nématod des grandes cultures ettat des connaissances et perspectives euh description PL un ouvrage collectif parce que je vois pas d'année ouais je vois pas d'année non plus he c'est qui je je vois l'année mais je vois pas de d'uteur pardon oui ouais l'année est quand 2011 2011 ouais ben ah je par avec sa je pourrais pas te dire ok d'accord c'est possible que Cécile ven par exemple soit dedans qui est la fondatrice des l environnement ok une des fondatrices c'est fortement possible je je me renseigne je je te dirai à tout le monde d' alors je regarde s'il y a eu des question ah oui on me demande en un mot quelles sont les conclusions de l'étude sur les produits issus de la méthanisation dans le projet métabiosol alors euh il y a eu trois choses la première c'est que on est parti en les digestas de méthanisation il faut dire les digestas de méthanisation parce que il y en a plein de diversifiés euh il y a les digestas liquides les digestas solides les digesta qui ont été par séparation de phase et en fait déjà ça vous donne des matières organiques vraiment différentes donc il faut considérer les digestant méthanisation comme une matière organique comme les autres c'est-à-dire il faut étudier leur qualité et leur composition et ensuite ce qu'on s'est aperçu c'est que les digestat de méthanisation plutôt liquide en fait c'est des digesta c'est des matières organiques qui ont assez peu de teneur en carbone organique et beaucoup de teneur en azote qui est déjà minéralisé et quand on les met sur des sols en fait ils ont un effet quasiment similaire à une fertilisation minérale par contre quand on utilise des digestas plutôt solides ou des digestas issus de séparation de phase donc là on a vraiment que la phase solide euh et ben là on se retrouve avec des taux de matière organique qui sont vraiment forts et on on retrouve des effets qui vont être comparable à un fumier voire un fumier qui a été un petit peu composté et donc là on est plutôt sur et en fait on a deux différences on a des digesta liquide qui sont plutôt fertilisants qui ont assez peu d'effet finalement sur la ersité des sols un peu comme les la la fertilisation minérale ça ça a pas un effet direct c'est plutôt le fait queon rajoute pas de matière organique au cours du temps qui a un effet euh et du coup bah bah c'est vrai que dans ces sols là on a tendance vu qu'on ajoute pas de matière organique à avoir un déclin du carbone au cours du temps et du coup suit un déclin de l'activité biologique mais c'est pas un effet direct en fait du digesta et là je parle pour les vers de terre pour lesénématodes et pour la microbio et et on avait des digestas solides qui avait plutôt un effet abondant et du coup là on retrouvait cet effet qui avait qui qui était visible sur les teneurs en carbone du sol sur sa structure mais aussi sur l'abondance et l'activité la diversité des organismes du sol qui était pour le coup très favorable donc voilà il faut les digestas il faut les intégrer si c'est du liquide faut se dire bon bah c'est un peu comme une fertilisation minérale ça compte pas comme de la matière organique et du coup on a mis beaucoup en avant le fait qu'il faut réfléchir avec un bilan humique quoi dans dans le système pour pour être sûr de l'intégrer au bon moment et au bon endroit et de manière en fait à avoir un système qui qui qui soit équilibré ok très très clair et ben je n'ai plus de questions dans ce cas-là bah il ne me reste plus qu'à qu'à te remercier Camille euh il y a beaucoup de gens qui te remercient dans le dans le chat c'tait super intéressant et j'ai aussi ce ressenti là j'ai appris plein de trucs je sens qu'il va falloir que j'aille lire un peu sur les nématodes et ben oui et et comptez sur moi pour vous transmettre de la de la littérature euh il en existe beaucoup euh gardez en tête qu'on il y a il y a un truc qui est assez hallucinant lafis on était au au symposium mondial des nématologistes alors on était 1000 finalement on est 1000 hématologistes dans le monde et en fait il se rendit on se rendait compte que pour un hématologiste il existe 1000 microbiologistes et donc en fait on parle pas beaucoup d'hénématodes pourquoi parce qu'en fait on n'est pas très nombreux donc s'il vous plaît aidez-nous à à nous faire connaître et et à à faire connaître cette info parce que vraiment euh on c'est un outil et on peut vraiment le l'utiliser de manière vraiment intéressante pour la cette transition agroécologique qui arrive et qui dont on a tous euh tous besoin dont j'imagine qu'il y a beaucoup d'acteurs aujourd'hui qui qui qui ont pu voir cette présentation super super ben ça me fait un super mot de la fin bah merci beaucoup Camille pour ton temps ce soir et merci à à tous nos spectateurs à qui je souhaite bien