Après le gel : Préparer l'avenir

De Triple Performance
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Le territoire, portion d'espace appropriée reflète et modèle les activités humaines. Notamment les activités agricoles jusqu'à décider quelle production peut être mise en place sur telle ou telle parcelle. L'agroforêt, système hybride peut à la fois se glisser partout, dissimulé. Au risque de n'apparaître nulle part au grand jour territorial. Force et faiblesse à la fois.


Certains prennent le risque de porter leurs projet au grand jour, y compris sur ce plan. Ce sont aussi ces pionniers bâtissent la place de l'agroforêt dans le territoire actuel. Comme par exemple la Forêt de Higas, dont Yoann Lang, son fondateur, viendra nous raconter le parcours.


Yoann Lang est fondateur de la Forêt de Higas, projet de jardin forêt agricole sur 7ha dans les landes.

👉https://foretdehigas.fr/


Maxime Leloup est chargé de mission développement de l’agroécologie chez Ver de Terre production. Il a rédigé un mémoire de géographie sur les jardins forêt “Propriété, règles, pouvoir : quelle place pour les agroforêts ?”, l’un de ses thèmes de prédilection.

👉jardinforet@verdeterreprod.fr


En partenariat avec Arbre & Paysage 32.

Annexes

Transcriptions

eh bien bon jour ou plutôt bonsoir à

tous et ravis de se réunir une nouvelle
fois pour échanger ensemble après
l'épisode de gel intense que l'on a
connues pendant quasiment un mois qui a
fait des dégâts importants dans certains
cas peut-être moins dans d'autres
depuis ces épisodes de gel lavigne a
repris sa vigueur
sa vitalité et cet épisode dans certains

Afficher la suite

cas commence à être une une idée un

petit peu qui s'éloigne mais dans
certaines familles des dégâts et une
pente question que l'on voulait se poser
ce soir c'est pour ça qu'on vous
accueille en compagnie de marceau et de
conrad
c'est en définitive puisque il ya
peut-être des pertes qui vont arriver
sur dans les vignobles
est ce qu'on ne peut pas profiter de
cette période justement pour renforcer
cette vigne faire ce que l'on n'aurait
peut-être pas fait en situation normale
mais là on a besoin d'eux d'aller
peut-être plus en profondeur pour que
l'année prochaine
elle retrouve ça s'appelait le vit donc
ses ces questions là que que l'on
souhaitait aborder avec vous ce soir et
le faire en même temps avec nos amis de
la belle vignes pour apporter des
témoignages
alors c'est alain qu'une en alsace et
jean baptiste cordonnier dans le
bordelais donc deux vignobles éloignés
on verra comment les uns et les autres
ont su surmonter cet épisode et comment
il se prépare à la récolte 2022
et pourquoi pas 2023 et après voilà
c'est ça c'est cet espoir que que l'on
va mettre entre vos oreilles aujourd'hui
et puisqu'on parle d'espoir est bien
celui qui qui m ont parlé au quotidien
et bien c'est marceau donc marc souche
je te donne la parole les voilà bonjour
à tous merci d'être présent encore après
ce premier atelier sur le gel ou on n'a
pas réinventé des choses on a fait
simplement que les constate essayé de se
poser des questions sur qu'est-ce qu'on
pourrait améliorer dans nos pratiques et
puis faire l'état des lieux des des
problématiques on avait on avait encore
des doutes sur l'impact du gel à
l'époque et sur comment ils allaient
grillé ou pas les bourgeons à quel stade
jusqu'à quel point et puis ben voilà
aujourd'hui moi un bon mois à mois et
demi après on a on a la réponse est on
voit la réponse de la vidéo qui est très
hétérogène avec des plantes qui qui
redémarre bien avec des contres
bourgeons qui ont qui redémarre sur
certains cépages et puis d'autres
cépages ou c'est complètement la
catastrophe on voit que l'intégralité
des des baguettes et est mort
certaines fois le cours sont ils des eps
en question va être bon buteur
et puis et puis ben voilà on nous pousse
à dire qu'on est obligé de repartir sur
sur des pampres souvent issus de
couronnes donc là la plupart du temps
quand même on voit l'efficacité de la
conservation des couronnes et ça c'est
ça c'est vraiment très intéressant
d'avoir de voir ça de voir que
effectivement dans les années comme ça
on comprend aisément la l'importance
capitale de conserver absolument avec
couronne comme un espèce de sanctuaire
de résilience quoi une usine à bourgeon
oui et ça on le voit encore plus sur les
cépages qui sont assez peu je dirais
fertile au niveau de leurs bouchons il
ya peu de peu de capacité de pendre donc
voilà là la grande difficulté ça va être
de faire avec
avec cette hétérogénéité des sorties et
ce qui n'est pas évident basse et c'est
qu' il n'y a pas de réponse valable pour
tout le monde en fait il ya une réponse
pour chaque cas et ça c'est très
compliqué
que arrivez à vous donner des outils
pour ça c'est peut-être un peu faisable
mais ce sera pas des outils qui seront
des outils comment dire applicables à
chaque fois chaque cas va être vraiment
extrêmement différents en fonction de
d'où on vient et de verre où on va en
fait et vers où on veut aller
donc quand je dis de mon vient c'est on
s'aperçoit quelque chose c'est que maya
divine qui réagissent plus ou moins bien
au gel déjà par leur leurs cépages et
leurs caractéristiques propres
en fait leur leur génétique un qui fait
qu'elle résiste plus ou moins bien au
gel et puis et puis ben il ya aussi le
vécu qui a eu 7 quand avant d'avoir subi
ce gel là c'est à dire voilà doivent
bien qu'elle est et quel était son état
sanitaire l'année précédente
la quantité de récolte le lien entre la
surface foliaire utile exposé efficace
et la production en raisins et puis
l'état aussi le physiologique quoi c'est
savoir si effectivement on a une
quantité une capacité à stocker des
réserves qui est importante avec du bois
beaucoup de bois vivant ou si on a fait
des plaies un peu multi lente qui ont
tendance à qui ont plus le temps dans ce
même qui qui grèvent complètement la
capacité de la plante à stocker
l'énergie et qui lui demande une énergie
considérable bon en tout cas ce que l'on
voit c'est que si on a mis toutes les
toutes les choses dans le bon sens les
années d'avant en essayant de faire en
sorte d'avoir une plante en bonne santé
et de passe est spécialement visé
directement sous le raisin mais miser
globalement un peu plus largement sur
l'énergie de la plante est sûre et sur
sa capacité de résilience et bien on
s'en sort beaucoup mieux et donc ça
c'est là c'est ce qu'on a pu retenir de
ce que londres
de ce que l'on a observé sur les lignes
c'est que ben oui quand on avait fait
les travaux avant un peu plus de directs
ied douce alors ça va bien de dire ça
mais bon je prêche aucune paroisse cela
en fait un jeu moi j'ai pas d'action là
dedans d'ailleurs je vois rien si ce
n'est du savoir faire mais en fait on
s'aperçoit quand même qu'il ya une vraie
différence entre des plantes taille et
correctement où on accepte l'allongement
où on canalise les flûtes 16 jusqu'au
bout du système par rapport à des
plantes où on cherche systématiquement
réduire en longueur quoi ça ça fait une
différence fondamentale
bon du coup il y en a on a ces plantes
là qui si si elles ont été taillées
correctement elles vont réagir bien mais
alors tout celle qui était un peu limité
puis certaines fois même sur des plantes
qui était un peu qu'ils peuvent être
taillés correctement et qui aurait vécu
des choses un peu complexes comme des
sécheresses successives des années de
gel des récoltes certaines fois
abondante d'autrefois mois avec une
hétérogénéité forte
année après année de ba en fait on va se
retrouver avec des plantes quand même
compliqué à gérer malgré malgré qu'on
ait fait du bon travail
donc il va falloir réagir à ce à quoi
qu'on ait des plantes en bonne santé ou
des plantes
où c'est plus difficile va falloir
réagir qu'on ait beaucoup de bourges ans
parce qu'on enlève absolument jamais les
couronnes ou qu'on en ait pas
suffisamment parce que ben on a envie de
tailler propres de s'économiser pour les
travaux d'épandage et donc on préfère
absolument ébourgeonné raclée mais faut
trouver des solutions derrière
et donc voilà c'est peut-être un peu ça
qu'on va essayer de regarder aujourd'hui
pour la partie physiologie c'est
regarder comment la plante a réagi et
essayer de réfléchir qu'est ce qu'elle
va mettre en place et comment on va
pouvoir
la relance est dans un cycle vertueux et
équilibrée de production d'énergie par
rapport aux dépenses
voilà le voilà l'enjeu vous voilà en jeu
au niveau physiologique et puis après ce
que j'aurais à dire derrière et c'est là
peut-être donné la parole à conrad pour
l'intro % s'apprend pas trop parce qu'on
pourrait fonctionner comme ça
aujourd'hui au lieu de voir mon avis il
faudrait être complètement fou pour
isoler les choses les unes des autres et
donc c'est pour ça que j'avais donné
envie de donner la parole à conrad là
juste pour cette intro en disant mais
alors par rapport à ce que je raconte
tout à conrad tu le vois comment le fait
que par exemple cette année il ya un
truc un peu particulier c'est que on a
dès qu'elle est complètement la
phénologie de un bon mois quoi et on a
donc une plante pérenne complètement
décalée du cycle de fertilité habituel
et je pense qu'il ya des enjeux assez
fort sur sur chose qui va se passer au
niveau fertilité quoi moi je constate ça
même partout dans tous les autres
systèmes de culture c'est-à-dire
comprendre que comme chez avec des
éleveurs et beaucoup de fourragères
elles ont quasi en mois de retard doit
le gel du mois d'avril a duré tout le
mois d'avril
aussi est ce que je constate dans le
vignoble c'est quasi la même chose
c'est-à-dire on a dégelé qui sont
arrivées très tardive
ceux qui n'avaient pas gelé la première
fois ont gelé plus tôt début mai et ça
ça c'est vraiment très complexe cette
année avec des plantes qui ont des
capacités
à se refaire et d'autres qui ont
vraiment souffert énormément pour la
vigne c'est pas très compliqué on passe
de 100% quasi de gel ou 90% a à peine 10
vers où il ya peu de dégâts globalement
c'est très très très hétérogène aussi
tout ce qui est un petit peu humide dans
les bas fonds
ça a vraiment très souffert et je pense
qu'il ya quand même beaucoup de
vignobles où les vignerons s'en sortent
très très mal en global mans avec des
forts taux d'incidence des jeunes et
alors là dans les chalets chez les
agriculteurs on va dire en élevage on
leur a fait récolté très tôt la première
coupe après le gel c'est à dire une
phase de nettoyage des plantes avec une
re fertilisation et là actuellement sont
tous quasi avec trois semaines de retard
à faire les récoltes et les semis parce
qu'on fait des semis d'été avec des maïs
décembre ou et des choses comme ça et on
se rend compte comme membres tard bon an
mal an trois semaines passées en moyenne
de ce qu'on a
par contre les plantes se sont très très
bien retaper sauf celles qui étaient
trop gelé au moment de feu de début mais
là tellement où il ya une dernière phase
de gel critique donc ça maintenant on le
sait on le voit est donc pour les
vignerons j'ai viré ce que je fais
actuellement c'est on ne laisse pas
filer une approche globale autour du
vignoble
il faut re fortifier la vigne fait qu'il
faut qu'elle redémarre donc va repartir
des couronnes si elle est très jolie et
donc il faut lui donner du peps et il
n'y a pas 150 solutions c'est la
fertilisation la protection de la plante
très classiques ne sont pas que la
trappe le mildiou ou l'oïdium et il faut
qu'elle fasse de la feuille de la
photosynthèse et il faut les mettre
dedans donc il faut ré intervenir dans
des faits avec des fertilisations
soluble réellement parce qu'il n'y a pas
de feuille on peut pas rentrer par les
feuilles tu faisais préparé un petit
diaporama pour expliquer ça on passera
par les pieds en fait réellement c'est
fertilisation sur le cavaillon est
l'objectif de ces vignes très joli ça a
été un petit peu comme avec les éleveurs
c'est de refaire des très grosses
capacités de biomasse réellement
je veux des gros des grosses armes comme
le bras font peut-être pas exagérer mais
les grosses armand comme le pouce et de
la photosynthèse qui se met en place à
bloc sur la phase était en sachant que
finalement il faut qu'on garde des
feuilles maintenant jusqu'à la sortie le
plus tard possible
voilà un petit peu j'ai quelques petites
gapeau pour expliquer ça on aura des
problèmes entre les racines les couverts
et cetera parce que tout va être un
petit peu décalé donc le petit apport
qui va arriver là soluble aux racines à
mon avis fera le plus grand bien
ok ok oui mais on va faire un lien entre
ces antres entre cette fertilisation du
coup les besoins cas l'avis de 200
l'enjeu c'est bien sûr de refaire de
refaire la photosynthèse le plus vite
possible et pour reconstituer le stocker
de l'énergie
donc oui bien sûr que là il va falloir
jouer là dessus on aura aussi deux
viticulteurs avec nous alain qu'une et
jean baptiste cordonnier qui vont
pouvoir partager leurs expériences et
comment ils ont vécu le gel vécu je le
sais pour jean-baptiste deux fois le gel
en fait deux gènes différents
c'était dur et donc la réaction des
plantes aussi est dur et on va discuter
de ça je pense que peut-être que je
avant que avant de vous demander la
parole monsieur parce que je crois que
ça va être intéressant de partir de vos
expériences
ce que je voudrais c'est discuter un
petit peu de l'impact qu'a eu ce gel par
rapport à par rapport à l'énergie de la
plante parce que en fait c'est pas si
évident que ce que l'on pense par
rapport au fait que au moins sur le
premier gel la planta n'était pas très
très développé et
là il récemment deux chercheurs de
l'inra montpellier qui a sorti une
petite étude pour pour parler de la
taille tardive alors parce que tout d'un
coup c'est revenu sur le tapis cette
idée de taille tardive là tout le monde
s'est dit voilà mais dès qu'on a fait la
taille tardive ça a été beaucoup mieux
et on a réussi à passer à travers le gel
est donc effectivement effectivement la
taille tardive c'est c'est une des
solutions pour retarder le débourrement
et puis vint s'y loge elle a lieu à voir
des brawn on est gagnant enfin ça c'est
clair pas seulement en fait attention
vraiment je tiens vraiment à attirer
votre attention sur sur sur tardive
jusqu'où en fait tardive jusqu'où et
c'est là où il faut faire très très
attention sur la manière dont il
interprète ce genre de paroles là même
si c'est très clair dans leur dans leur
exposé mais ce qu'il faut faire et ce
qu'il faut prendre en compte c'est que
la plante elle a juré elle était au
stade pointe verte en fait c'était à
peine des bourrées et dans leurs études
ils nous montrent que jusqu'au stade
pointe-verte la migration de réserve du
bois dans les sarments est relativement
faible et ça veut dire que quand on sait
quand on taille jusqu'au stade pointe
verte
globalement on arrive à avoir environ
80% de l'énergie qu'on aurait eu si on
avait taillé pendant la période de
pleurs avant débourrement donc ça veut
dire que on ne dépense pas énormément et
peut-être que a jusqu'à ce stade là ça
voudrait coup peut-être certaines années
effectivement de taille et plus tard au
stade points de verts de manière à
retarder débourrement pour passer un cap
le problème de ça c'est que juste
derrière sa pointe verte
alors je peux je peux partager juste
peut-être une une
une petite image de cette partie là en
fait là vous l'avez j'imagine c'est la
phénologie classique de la plante pour
le débourrement et donc le stade le
stade qui est qui est communément admis
jusqu'à la date d en fait d'envoyer
jusqu'à ce qu'on voit
on commence à voir le point de verser
juste à un petit peu avant et là on est
sur le stade des mets des le stade 2 on
commença et comment savoir qu'on a des
sacrés des sacrés baisse de rendement et
à partir du stade fc même catastrophique
en terme énergétique pour la plante
c'est à dire que tout ce que l'on vous
allez enlever à la taille c'est de
l'énergie perdue et qui va créer une
hétérogénéité de sortie des bois qui va
être terrible sur la plante donc une
expression encore plus forte de la crau
tommy non pas pour des raisons
hormonales mais pour des raisons
énergétiques et le résultat de ça c'est
une énorme baisse de fertilité et 2 et 2
et de récolte
alors moi ce qui m'interesse las de voir
là dedans quand je quand je regarde un
petit peu ça c'est le brassin appelant
tous les sens et que ben on nous dit ça
par rapport à la taille et moi je dis
bah le gel c'est une espèce de taille 1
comprenez-moi bien le gel il arriver il
va complètement cassé bourgeon la
différence avec la taille elle n'est pas
fondamental dans l'absolu donc si sage
et avant le stade des hauts niveau
énergétique ce n'est pas dramatique pour
la plante
le drame est ailleurs par contre si ça
gèle après là c'est dramatique
et alors la question qu'il faut se poser
c'est est-ce que effectivement on peut
continuer à réfléchir à essayer de
taille et tardivement j'aurais tendance
à dire simplement oui mais vraiment pas
trop tardivement parce que là vous
risquez d'avoir des problématiques
extrêmement forte
donc peut-être que en fait il ya gg j'ai
réfléchi une peut-être une stratégie qui
pourrait être qui pourrait être
relativement efficace quoi si si on
essayait d'imaginer une autre stratégie
par exemple si on a vu un serment on
avait un serment avec une baguette alors
j'ai ma baguette et puis ma baguette
dans un premier temps je décide de la
taille est un peu plus long voir mon %
c'est à dire que j'ai normalement besoin
de 5,5
gourgeon pour faire la charge est bien
là je vais en laisser un sixième et en
septième mais je vais pas les laisser
pour de vrai je vais les ébourgeonné et
donc je vais faire comme si je laissais
une partie de bois très très longues
ainsi qu'aux de déshydratation beaucoup
plus long donc là la plante pour arriver
à reboucher son système vasculaire elle
va fabriquer des gones sur la partie
sommitale la partie du bout du serment
pour éviter les pleurs et pour arrêter
les pleurs et donc ce que je proposerai
au lieu de deux tailles et tardivement
et d'attendre que ça débourser juste
avant que ça des bourgs et c'est
forcément toujours les bourgeons les
plus éloignés qui débours m'aider vous
voyez celui là comment s'est légèrement
à gonfler vous repassez et vous couper
juste un peu en amont de
des gommes donc 3 4 cm entre deux entre
de rameau et puis si vous voulez qu'est
ce qui va se passer vous avez de nouveau
le système vasculaire qui est ouvert est
qui et qui annulent totalement l'effet
de pousser racinaire de monter en
pression beaucoup ses racines et donc
vous avez une plante qui de nouveau est
ouverte
elle est ouverte mais elle n'a pas des
bourgs et donc elle n'a pas perdu
d'énergie donc là et vous êtes vous allé
faire une seconde fois
si vous avez besoin une seconde fois
vous allez retail et une seconde fois
une fois que les pleurs se seront
arrêtées parce qu'il ya des gommes mais
vous allez pour sa 11 ans a évité
l'utilisation et la mobilisation de
l'énergie par les rats bon train de se
développer
bon je sais pas si c'est fonctionnel je
vous propose ça comme un espèce de
regard qui a essayé parce que je
réfléchisse énormément en me disant mais
comment on va pouvoir faire pour
retarder le débourrement tout en évitant
d'avoir des considérables pertes
d'énergie quoi et ça à mon avis ça
pourrait être quelque chose à essayer
qui pourrait fonctionne exactement aussi
sur les tailles courte en laissant des
courses on a qu'à dieu sur lesquels on
enlève les deux yeux du haut
et puis on se permet de redescendre deux
fois de manière à retarder le
débourrement alors voyez ce regard là
sur sur détail tardive c'est le regard
qu'on doit aussi appliquer au gel et
c'est pour ça que ça nous permet de
comprendre que cette année ceux qui ont
eu que la premier épisode le premier
épisode de gel pour la plupart d'entre
eux dont sauf sur les blancs elles
seront envoyées sur des chardonnays qui
était déjà très développé aux déchaîna
bon la plupart étaient déjà juste à
point nommé
si vous étiez au stade pointe-verte
dites vous que vous n'avez pas beaucoup
perdu d'énergie et d'ailleurs vous devez
le voir
par contre vous pouvez avoir perdu
énormément de bourgeons et donc si vous
perdez des bourgeons vous perdez la
capacité à redémarrer derrière et donc
ça ça va nous donner donc nous impliquer
de deux stratégies différentes de
deux de taille et de débours jeune âge à
la suite de cette problèmatique si on a
une vigne qui si on a une vigne qui peut
qui a du mal à redémarrer
parce que l appel à l a pas d'énergie
donc là il faut laisser très peu de
bourgeons de manière à ce que chaque le
bourgeon soit dynamique
quitte à ce que s'il ya de la dynamique
s'installe les entreprises prennent le
relais puis ensuite si jamais on a une
vie qui elle a beaucoup d'énergie
eh ben il va falloir peut-être là dans
ce cadre là peut-être essayer de laisser
un maximum de bourgeons et le problème
c'est l'étalement de la des bourgeons
sur la plante ses actionnaires une
plante très étroite et qu'il nous faut
c'est ta vie bourgeon pour équilibrer la
plante en fonction de l'énergie qu'il a
dépensée là ça va être très compliqué
d'arriver avant un équilibre parce qu'on
va devoir avoir beaucoup de pendre
beaucoup de bourgeons sur un une plante
qui est très petit et donc la plus la
plus grande des difficultés ça va être
de recharger la plante en énergie tout
en étalant la surface foliaire sur la
plante donc voilà on va imaginer donc on
pourrait en discuter très longtemps je
vais pas me laisser au moins deux
policiers la parole bien plus longtemps
mais le plus important c'est quoi c'est
d'abord de de faire quoi de reconstituer
la structure reconstituer la structure
alors si je reprends un peu mon
diaporama qu'est-ce que qu'est ce que
j'avais fait j'avais jamais j'avais fait
une liste à reconstruire larchitecture
ça veut dire quoi c'est préparer la
taille de l'année suivante reconstruire
architecture s'est fait en sorte d'avoir
quelques une plante qui permet de
tailler correctement l'année suivante
puis après on a cette idée de
d'optimiser la surface foliaire utile
alors optimiser la surface foliaire ça
veut dire arriver à redévelopper une
plante qui remplit l'espace qui lui est
alloué et ça ça peut passer à la fois ci
on a beaucoup de bourgeons par un
étalement un éventail d des rameaux
terrain à collage qui au lieu d'être
droit classiquement byciclette en
éventail pour utiliser le plus d'espacé
possible
mais ça peut être aussi et bien si on a
peu de peintres mais que ces pentes du
coup ils vont être très très vigoureux
puisque la plante elle aura peu de bien
peu de bourges ont donc ses bons jours
vont être très gros mais qu'est ce qui
va se passer mais les entretiens ont été
extrêmement simuler donc vous allez
pouvoir reproduire la surface sur lien
avec les rockeurs que vous allez bien
sûr conservés quoi bien sûr alors voilà
la question qu'il faut toujours se poser
c'est est ce qu'on conserve les pentes
qui sont fructifères si on a beaucoup de
pampres fructifères et encore une fois
on peut pas trancher
il faut trancher simplement en sachant
si la plante à la perdu beaucoup
d'énergie ou pas donc si elle a gelé
quand tu étais dans un stade avancé
il va falloir lui a demandé - si elle a
gelé quand elle était dans un stade
précoce
probablement qu'on va pouvoir quand même
faire une récolte à peu près correct
sans gréve et sa capacité à stocker
l'énergie pour l'année suivante
c'est encore une fois durant toute la
saison qu'on va pouvoir jouer à
rééquilibrer la plante donc ben là vous
essayez de d'utiliser la surface
foliaire maximale et puis vous laisser
les fleurs dans un premier temps vous
n'allez pas chercher spécialement
enlever les peintres avec les fleurs
parce que c'est flore là bas non
seulement potentiellement vous donne du
raisin mais en plus de ça ça fait
surtout des rameaux qui font la surface
foliaire bon la surface foliaire il faut
qu'elles soient réparties si elle est
toute en temps ça sert à rien en plus sa
grève
la capacité d'initiation floral pour
l'année d'après je vous refais pas le
schéma s'est par contre si on se dit que
et que dans un an on revient et suivants
l'efficacité de l'efficacité de la
surface foliaire eh bien on va laisser
plus ou moins de grappes dessus avec la
vendange en verre mais on a de nouveau
un deuxième outil la vendange envers
qu'un outil extrêmement puissant pour
être sûr non seulement de produire du
raisin de qualité cette année parce que
c'est surtout ça qui est important
produire même si on a peu du raisin de
qualité mais aussi et surtout recharger
la plante en énergie pour essayer de
faire en sorte qu'elle puisse repartir
de manière efficace
l'année suivante ou alors bad si on a
vraiment pas de bol à
voir suffisamment d'énergie l'année
suivante pour arriver à supporter
nouvelles problématiques climatiques
voilà ce que j'ai à vous raconter la
toujours pour reconstruction
recontextualiser un peu la chose
dites vous bien que c'est toujours les
rameaux qui sont précurseurs du système
en fait ça c'est tout tout les toutes
les parties en croissance de la plante
et toutes les parties qui immobilise de
l'énergie on voit bien que les rameaux
sont précurseurs et que une fois que les
rameaux ont poussé les racines vont
pouvoir se développer mais pas avant on
est d'accord c'est bien les rameaux qui
permettent aux racines de se développer
et pas simplement les réserves c'est
c'est la construction de photosynthèse
par les rameaux qui permet aux racines
de se développer donc si vous n'avez pas
de rameau dynamique vous n'avez pas de
production de racine
donc là ça sert à rien de mettre des
engrais mais même dans le sol en fait
j'aurais tendance à dire qu'on aura de
serre que si on a peu peu de feuilles
même si on n'en fout dans le sol il faut
surtout pas quelque chose de
directement assimilable parce que notre
plante est pas capable de le choper
on est simplement dans une impasse
considérables et donc là on a plus qu'à
faire ce qu'on peut je pense plutôt avec
les feuilles qu'avec les racines mais ça
c'est mon parti pris mais peut-être que
je me trompe
en tout cas j'aimerais bien que l'on
discute ensuite il ya les racines hockey
et puis y'a le tronc et voyez le tronc
le tronc c'est tout à fait lié aux
racines voyez que le pic au niveau du
tronc est tout à fait lié au pic des
racines bas c'est normal
les métabolites fabriqués par les
rameaux décembre par le libère qui est
aussi connecté au cambium qui fabrique
le tronc est donc le tronc et les
racines elle ils ont tendance aussi à se
développer un peu conjointement bon on
voit quand même souvent que le tronc se
développe un peu en décalé par rapport
aux racines et puis après voilà
l'énergie les besoins d'énergie des
grappes et bien arrive après et donc
c'est une fois que tout est installé
qu'on arrive à faire ou pas une correcte
récolte qui va être directement relié
à la capacité de la plante de fabriquer
des rameaux et donc aux réserves de
l'année précédente
donc si vous voulez avoir une ré des
réserves l'année suivante pour arriver à
relancer le système est bien il faut
davantage de rameau en proportion au
graff de manière à ce que l'énergie
dépensés soit en cohérence avec
l'énergie produite
c'est exactement la même chose que
d'habitude voilà je vais pas je vais pas
je vais pas aller plus loin là pour pas
monopoliser plus la parole est laissée
du temps à tout le monde mais au moins
ça lance un peu le pen si vous voulez de
la complexité de la chose pour savoir
quoi faire en fait c'est vraiment pas
quelque chose de linéaire et chaque cas
va être complètement radicalement
différent en fonction de deux des
plantes est ce que est ce que on en
profiterait pas là pour faire un petit
point de comment vous avez vécu ces deux
gels et du regard que vous avez sur vos
plantes à la alain d'abord alain qu'une
comment qu'est-ce que qu'est ce que ça
te raconte tout ce que je te dis là est
est ce que tu le hais ce que tu le
visualise sur des plantes et et voilà
donc les voleurs à tous donc de twitter
en alsace et c'est vrai que nous cette
année on a eu la chance pour apprendre
beaucoup d'autres régions on a très peu
gelé on est appuyée sur les collines
sous-vosgiennes des parcelles en pleine
ford gt rocher interrogé unités
géologiques
ce qui nous a sauvé à mon avis on pourra
aller sur la photo suivante eric
citoyens ce qui nous a sauvés cette
année c'est le fait d'avoir un démarrage
de végétation très tardif alors mon nom
sur l'exploitation découvert permanent
des verts sur l'ensemble de la surface
tous les rangs et moine masse quand ils
avaient été très chauds nos vignes ont
tamponné cette chaleur cet excès de
chaleur le d'image s'est fait bien plus
tard donc si on revient un peu en
arrière mais on avait un désherbage
complet
on a travaillé les carayon arrivait
justement à ceux couverts et qui nous a
bien sauvé j'en suis certain je vais
aussi revenir un peu sur ce que vous n
aux parents ils étaient déjà confrontés
au gel aussi rural et claude qu'ils
allumaient des pneus pour se protéger à
l'heure actuelle c'est plus possible
mais ce qui me choque le plus c'est que
c'était souvent jusqu'à une ou deux
nuits où il fallait être combattre le
jem à l'heure actuelle ou du moins cette
année dans la région les arbres ils sont
passés à à 19 nuit avec les éoliennes et
les bougies et là je pense qu'il ya
vraiment un effet climatique
il y a il ya mon père qui disait
toujours que danton dépasser 7 degrés la
journée
on ne pouvait pas jouer la nuit à
l'heure actuelle on a un différentiel de
15 degrés ont gelé la nuit donc j'ai
l'impression qu'on va vraiment sur un
climat désertique et qu'il va falloir
qu'on fasse tout ce qui est possible
justement aider la banque à passer tous
ces moments difficiles qu'on aura à mon
avis de plus en plus donc on peut aller
sur la photo suivante le mien donc ça
c'est les coups le père qu'on a en
permanence et qu'ils aiment bien bien
tempéré les hall on peut aller à la
suite impossible
là on a pris quelques photos de départ
celle qu'on a quand même dans le secteur
des parcelles congelé à 80% à côté de ça
on a des parcelles qui ont pas pigalle
du sud avec un couvert donc c'était un
choix je pense de ces pages un choix de
couverts et un cheval
si tu es bien donc on voit très bien les
plus faibles ont été massacrés on voit
la parcelle qui est sur la deuxième
photo qui est vingt mètres plus loin il
ya aucun dégât jane l'a déjà mais c'est
parce que marceau que les développer là
dessus donc on voit déjà un très mauvais
démarrage luxe en n'y a rien du tout qui
pousse la bad est très peu par contre il
ya beaucoup de peintres qui arrive à la
base si on avait pu préserver les
faibles au départ je pense qu'on aurait
eu un meilleur démarrage communiqué mais
probablement oui probablement assez
simple
c'est un peu abrupte pour moi de le
penser comme ça parce que ça dépend
aussi vraiment de des productions de
l'année d'avant et de l'efficacité des
feuilles à l'année d'avant quoi mais
avec quelque chose d'homogène l'année
d'avant ou pas sur tes plans gueule sur
la région on avait quand même pas mal de
problèmes de sécheresse
donc la ville a souffert clairement mais
mais pareil dans les parcelles qui ont
mieux passer le cap que d'autres parce
que moi il y avait une bonne
fertilisation il y avait il y avait des
réserves est en tout cas c'est sûr que
la couverture des sols 7,7 pour ce jeune
là dans ce cadre là vraiment
complètement changé la manière dont le
dans le rayonnement du sol et le l
la température de l'air a impacté la
plante ça a vraiment on voit on a vu des
différences considérables en fonction
des des conduites quoi et ça s'était
bien passé
c'est souvent le cas mais là c'était
vraiment très très fort c'est très
complexe à ces notions là ça met en jeu
plein plein plein de notions de physico
chimiques de 2,2 des fusils vite et de
diffuser vite et de conductivité des
matériaux c'est des notions très
complexe qui sentent qui
s'interpénètrent les unes des autres
pour comprendre et essayer d'anticiper
ce qu'il faudrait faire sur le sol parce
que on voit là cette année par exemple
oui sur le premier gel les sols couverts
c'était mieux
et sur le second gel qu'on a eu
certaines fois dans le sud ouest
si on avait bas ne serait ce que d
découvert un rat juste au dessous et
mais là on avait davantage d'humidité au
niveau des bourgeons et là c'était pas
bon et donc ça c'est toujours c'est
toujours difficile quoi
le savoir exactement ce que c'est qu'il
va pouvoir améliorer la chose par contre
ce qui est considéré ce qui est sûr est
que et qu'on l'a on maintenant on peut
vraiment observer c'est que la taille a
un impact très fort sur la capacité de
la plante à maintenir une pression
osmotique importante dans le dans la
plante et que le fait d'avoir ouvert la
plante la pression osmotique est
différente et donc on a souvent avec des
plantes qui sont taillés qui sont
beaucoup moins chargée en minéraux que
des plans détaillés et donc ça c'est ça
ça faisait une nette différence
énormément de gens qui font soit de la
non taillé déçoit qu'il y avait pas
encore taillé on vous voyez des plantes
qui avait été abandonnée qui ont gelé
vraiment bon coin
et donc c'est là où on peut se dire ouh
là là effectivement la taille a vraiment
un impact considérable sur la plante en
fait et donc savoir comment on va faire
pour limiter l'impact sais pas si
évident parce que de toute façon on
ouvre mais à partir du moment où on
ouvre
c'est ben c'est la catastrophe à
l'intérieur de la plante ya pas il n'ya
pas à tortiller là-dessus tutorat la
parole à l'ats je pense qu'on peut aussi
se poser la question pourra alors
circulation même de la scène je prends
un autre exemple si on ne sait pas quand
un tuyau d'eau gèlent
il suffit d'essayer les occuper et une
sève qui circule bien dans quelle ligne
parce qu'il ya une bonne circulation à
mon avis elle sera plus longue hdmi si
probablement mais ouais en même temps je
oui mais elle coulait pas là la serre et
donc ce qui m'inquiète là dedans c'est
que je pense que les pleurs un côté qui
ont tendance aussi à délaver un peu le
pot de minéraux qui a dans la seine
brut issu de la pression racinaire et on
l'a vu un petit peu que les plantations
eu énormément de mal à redémarrer après
le gel voyez ça a mis combien ça a mis
presque c'est pas trois semaines parce
qu'il faisait froid il faisait froid et
le sol étaient froids et y avait pas
d'eau dans le sol et donc s'il n'y a pas
d'eau dans le sol
imaginez que votre plante elle s'était
elle avait commencé à démarrer donc il y
avait une pression osmotique qui est lié
à un gradient à l'intérieur de la plante
avec plus de minéraux en quelque part
dans la sève dans la plante que dans le
sol ce qui fait un effet de pression
osmotique qui permet à l'eau et aux sels
minéraux de rentrer dans la plante et de
la mettre en quelque part en pression et
le fait d'avoir dépensé un peu puis je
les ai bien en fait on a baissé en
minéraux dans la plante et puis comme on
n'avait pas d'eau dans le sol
eh ben ça veut dire que l'eau du sol
était extrêmement chargée en minéraux
elle n'était pas délavé elle était tout
tout tout le toute l'eau du sol était
complètement chargée en minéraux n'y en
avait pas beaucoup d'eau et donc du coup
on avait un gradient de pression qui
était négatif c'est pour ça que ça a mis
bochum antar démarrer ce n'est pas
qu'une histoire de température c'était
une histoire aussi de gradient de
pression osmotique et à partir du moment
où il a plu on a redit lui et les
minéraux dans un seul et là on s'est
retrouvé deux nouveaux plus favorable
avec plus de minéraux dans la plante que
dans le sol ce qui a permis à l'eau et
aux sels minéraux de rentrer dans la
plante elle la met en question de
nouveau sa pleurer je sais pas si vous
avez donné des coups de sécateurs mais
une fois qu'il a eu plus de nouveau ça
pleurait de nouveau il y avait une
montée en pression à l'intérieur de la
plante et cette pression osmotique là à
mon avis il ya un truc très très faim a
trouvé là dessus et à regarder là dessus
faudrait en parler à des physiologistes
un peu plus experts que moi mais en tout
cas moi j'ai senti vraiment ça là et
qu'il y avait il ya eu ce problème là de
redémarrage lié à manque un manque d'eau
dans le sol en fait
et là je vais aller sur une jeune
plantations qui avait fortement gelé en
2016 pareil on avait des gels en hiver
on a débuté et des cavaillonnais au
printemps et malheureusement quinze
jours après on a eu les geler les soldes
s'étaient réchauffées très vite et on a
eu énormément de dégâts sur cette
plantation je pense que si on n'avait
pas travaillé les seuls et oui mais bon
il faut bien gérer le cavaillon aussi ça
qui est compliqué alors là on est en
train d'essayer des nouvelles techniques
par an pour un rôle aux focales
intercepte qui marche plutôt bon même
sur des jeunes plants à la fête même sur
des jeunes blancs ouais ouais d'accord
ça c'est intéressant parce que la
problématique souvent sur les jeunes
plants c'est que on marche sur des oeufs
un peu hein
il a fallu à leur apporter un peu d'eau
au moment de la plantation mais là ils
sont en train de prendre le dessus sur
le couvert et puis d'un dec le couvert
remontant t on le roule deux niveaux
c'est un peu plus de passage mais ça
part et ça marche bien on est sur la
deuxième année de formation dans le
besoin what has an c'est important
souvent les gens ils ont peur de la
concurrence avec l'enherbement au départ
et il peut y en avoir une mais en fait
il faut pas se louper il faut pas louper
directement la première la première
croissance là et après ces histoires
dans l'herbe le mans c'est c'est
toujours un peu un peu délicat
désarmement et de la concurrence joue à
la vidal qui pose une question d'alain
t'as pas peur la concurrence alors si tu
laisses l'enherbement là au pied avec tu
passes justes en rouleaux faca
intercepte sur des jeunes plants
t'as pas peur de l'est de l'es22 le
troll et concurrentiel au niveau
hydrique
on est coupé donc ouais après l'autre
question qu'on peut se poser c'est
comment on peut soutenir la plante pour
qu'elles puissent faire plus de réserve
donc est-ce qu'on pourrait pas amener
des engrais foliaires après récolte sur
des années dit il
qu'ils viennent de passer est-ce qui va
valoir justement on essaie les couverts
pour éviter qu'elle devienne trop
vigoureuse par endroits et éviter les
récoltes fortement une très forte
récolte
tant mieux on espère tous en 2022 et
puis 200 millions en difficulté comme et
1023 à se poser des questions et on
jamais à mon avis à mesurer tout ce
qu'on fait même les amis ça se passe
bien parce que les années qui passent ça
se passe bien pour les herbes et c'est
de savoir là le bride dans la sèvre voir
si cela plante fonctionne via les idées
que j'avais sur lesquels on essaye de
travailler
en tout cas c'est intéressant je trouve
ta réflexion sur cette idée là de de
stocker de l'énergie avec autre chose
que la plante c'est à dire que je trouve
que en viticulture on prend place et en
considération le fait qu'on cultive une
plante pérenne et donc moi je me bats
pour les réserves dans la plante mais il
ya aussi des réserves comme tu dis dans
le sol ou quoi et c'est vrai que c'est
de ça c'est chaud c'est très intéressant
ce regard que talla et que tu nous que
nous partage sur le texte que j'étais en
train de lire je me dis oui bah si on a
découvert de très bonne qualité et que
et qu'on arrive à construire des
quantités de carbone assez importante en
fait on construit aussi des réserves qui
vont permettre de tamponner les années
d'après de lycée un petit peu la
libération de fertilité c'est
intéressant pour la com com regard et
est pas facile en tant que j'imagine
agriculteurs d'avoir ça en tête et de se
projeter sur aussi un coin on a des
moments de doute mais clairement on voit
on voit les flux d'azoté qui sont
beaucoup mieux le tamponnais on n'a pas
un excès de vigueur à un moment donné où
l'accord en attendant peut-être pas
besoin on a des minéraux qui à mon avis
ont libéré en mots en même temps
l'ensemble nous sommes nous semble très
équilibrée
voilà super jean baptiste alors je me
trompe pas tu as bien vécu deux jours
oui j'en aime j'en ai même vécu puisque
ce à trois ou quatre sur scène
donc en fait en âge les deux fois cette
année deux épisodes de gel
on a gelé début avril et on a gelé la
nouveau début mai deux épisodes de gel
très différents et on avait gelé sur
certaines parcelles l'année dernière
mais c'était très localisés et surtout
l'inde est connu un grand gel en 2017
qui pour nous avait été un traumatisme
très violente puisqu'on avait perdu 95 %
de la récolte en 2017
je fais une énorme différence entre
entre le gel de 2017 et celui que nous
avons vécu cette année on a tapé -5 les
deux fois mais en 2017 on était en âge
les trois semaines plus tard que cette
année c'était fin avril lavigne était
bien pousser et les contres beaujon
était sorti donc en fait on est passés
avec les ciseaux et on a coupé ceinture
et bretelles en même temps et on s'est
retrouvés un poil le ton qu'on voit la
vigne il a été évident immédiatement que
c'était une catastrophe et que voilà en
fait on était au printemps la guigne et
thé vert et on est revenu en hiver
plusieurs semaines quoi cette année on a
gelé début avril si mes souvenirs sont
bons c'était 6 ou 7 ou 6 et 7 ou 7 et 8
2 me souviens plus des deux nuits fin
voilà début avril
donc 3 trois grosses semaines plutôt
qu'en 2017 et avec une vigne qui étaient
à un stade beaucoup moins avancée
certaine part sol parcelles pardon était
significativement des bourgs et d'autres
en était à peine au stade de la pointe
verte et certaines vignes parce que nous
avons adapté notre pratique avaient été
payées tardivement pour se protéger du
gel et donc n'étaient absolument pas des
bourrées ou à peine quelques points du
verbe
si de la ce qui nous a permis au passage
de concentrer nos moyens de protection
sur un nombre limité de parcelles
puisque nous sommes équipés avec des
bougies des groupes agro frost voilà on
les a disposées là où la vigne étaient
sensibles étaient à un stade sensible et
puis on avait les parcelles dont on
savait historiquement qu'elle ne l'est
pas et donc sur ces parcelles là au
contraire on a taillé très tôt ils
étaient très avancées et on n'a rien
fait et c'est ces deux parcelles là
elles sont passées les doigts dans le
nez elles ont traversé l'épisode de gel
avec peu ou pas de dégâts donc je pense
qu'on peut aussi s'adapter
de cette manière là mais donc cette
année
il est clair qu'on a dans la plupart des
cas le contre bojan était à l'abri mais
mais on a observé les choses qui moi
m'inquiète énormément sur la santé de
notre vigne c'est que très souvent le
bourgeon a gelé et le contre bourges on
n'est pas sorti derrière il avait gelé
aussi mais la laddh s'est retrouvé
complètement sèche ou avec de sacrés
trous dans la raquette et nous avons
aussi dans les parcelles qui ont été
taillés tardivement
nous avons eu des parcelles qui ont gelé
alors qu'elles n'étaient pas des bourgs
et la lap n'est pas parti ou peu partie
sur certaines autres parcelles la taille
tardive a été très efficace
je rejoins est ce que tu as dit tout à
l'heure sur la taille tardive parce que
je suis allé observer une parcelle d'un
voisin qui répète de manière
systématique tous les ans la taille
tardive sur une grande parcelle de 2,3
hectares et qui taillent
systématiquement aurait donné sur des
vignes qui sont bien en feuilles et le
résultat c'est que bien sûr il n'a pas
gelé
enfin où il a eu peu de dégâts le gel
mais il a des dégâts d'épuisement de la
vigne est donc cette parcelle ne produit
pas elle est complètement affaibli
donc l'intérêt est absolument nul
puisqu'il
faire une proportion importante de
toutes ses récoltes et la vigne en crète
clairement tenu à souligner les impasses
dans lesquelles il ne faut pas rentrer
sous prétexte de lutte de lutte contre
le gel ce que j'ai observé aussi c'est
que la vigueur et la mise en réserve
d'une parcelle est évidemment un facteur
très important le sait c'est clair que
nos vignes qui ont grêlé en 2018 qui
avait fortement gelé en 2010 est bon et
puis après il ya eu des années de
sécheresse qui ont suivi elles ont
souffert plus que les autres ça on peut
on n'y peut pas grand chose c'est la
répétition des aléas qui qui fait
souffrir certaines parcelles de manière
de manière plus forte et nous nous en
sommes à renouveler l'expérience de 2017
sur certaines parcelles fortement
affaibli qui ne n'arrive pas à supporter
la répétition des aléas on n'a pas
d'autre choix que de repartir avec des
balles neuves ce sont des parcelles qui
sont toutes façons en bout de course
dans l'arrachage est programmée dans
quelques années on va anticiper
accélérer les replantations on va avoir
un nouveau cycle comme celui là qu'avons
nous observer sur les couverts végétaux
des choses intéressantes
les jeunes plantations bien en place
sous couvert végétal dynamiques ont été
protégés ça n'a pas gelé sous le couvert
les plantations avec un couvert végétal
dynamique qui était un rang sur deux qui
étaient assez poussée on a eu tendance à
rouler avant la période de gel
parce que l'autre rang était beaucoup
plus court et on n'a pas voulu avoir des
gradients thermiques de là mais je sais
pas c'était forcément une bonne décision
parce que je me rappelle d'une parcelle
en 2017 qui avait été relativement
épargnée
papa en 2010 7 ans
en 2020 parce que je dis une bêtise ou
en 2010 je sais plus quand lequel années
elle avait gelé celle-là bon bref avec
un couvert végétal qui était très
poussées sur un an est complètement ra
sur l'autre rang et on n'avait pas pensé
à la rouler et en fait ça parce que la
parcelle voisine avait complètement gelé
et elle avait été totalement épargné
donc malgré ces malgré cet état par
contre ce qu'on a observé c'est que les
cons plans ont été catastrophiquement
toucher les on a eu beaucoup de complot
qui ont été tuées par le gel
tous les cons plan qui venait d'être mis
à la sortie de l'hiver qu'on avait
réussi à l'espagne les tréteaux même
sous couvert
c'est con plan qui déboucherait appelle
souvent ils ont gelé ils ont été tués
donc là sous couvert on avait des jeunes
plants installé depuis depuis un an ou
deux qui ont mieux résisté que les cons
plan qui venait d'être mouillés qui
commençait à des bruits donc on a on
observe tout un tas de choses on
s'aperçoit que on a quand même été bien
plus efficaces dans la lutte contre le
gène cette année qu'en 2017
puisque quand on a adapté notre
calendrier de taille on a mis en place
des protections assez localiser là où
c'était utile de les mettre
ça nous a permis de mieux nous en tirer
donc on a un espoir de récolte bien
supérieur bien supérieur à 2017 alors
qu'on a pris on a pris quand même 11
nuits de gel
entre début avril et le 3 mai donc avec
deux épisodes où on a tapé deux fois
moins 5 et 1o trip 2 denis on a tapé
deux fois dans un sac et un autre
épisode où on a eu des lignes à - 3 - 2
- 3 clics le
nous avons avons aussi observé quelque
chose de intéressant sur le sur la
pratique de la danse j'avais pris des
notes pour être sûr de ne pas l'oublier
sur la pratique de la wii voilà si on
sort la pratique du couvert végétal
j'y reviens je tenais à le dire parce
que j'ai été un peu lors de la dernière
intervention qui a eu lieu il ya un mois
j'ai entendu dire et répéter ad nauseam
que l'agroforesterie les pratiques de
couvert végétal permanent sp a et c
était toujours positif sur le gel en
gros c'était sale langage que vous nous
avez tenu et excusez moi mais je vous
demande sur ce plan là un peu moins d'
enthousiasme et un peu plus de rigueur
je pense et je suis convaincu que
l'intuition est bonne qu'il ya
énormément de bonnes choses d'en tirer
mais pour ce qui me concerne j'ai un
contre exemple sous les yeux et qui a
fonctionné deux fois de la même manière
j'ai un voisin qui a quatre hectares en
désherbage intégral sol nu bétonné au
milieu de chez moi et en 2017 comme
cette année il a eu beaucoup moins de
dégâts de gel comme moi c'est clair
c'est net et par -5° vous pouvez suivre
la limite de la parcelle alors c'est
très injuste de voir ça parce que sa
parcelle elle crève d'autres choses dès
que cette désherbant mais en attendant
le sol nu
voilà il est plus efficace pour la
protection contre le gel sur ce que j'ai
vu là dans ce cas particulier qu un
couvert végétal ni fait ni à faire le
constat que je fais c'est que c'est
probablement moi qui suis en situation
d'échec dans mon couvert végétal mais ce
n'était pas assez poussé pas assez
dynamique
mais voilà l'automne a été compliqué
pour les semis on a eu des cas d'échec
et donc on a bien vu qu'il ya des
endroits où le le le semis le couvert
végétal tout ça ça marche mais à
condition d'être pleinement réussie
quand on est dans une situation entre
deux eaux on aggrave facilement les
dégâts voilà je pense qu'il faut faire
ce constat là et il faut être honnête
honnête quand on quand on le fait il
existe un dernier moyen de lutte contre
le gel que j'ai découvert cette année
qui est que maintenant je vais mettre en
place systématiquement dans ma stratégie
c'est l'arrachage tardif j'entends par
là que quand on a une parcelle qui est
programmé à l'arrachage
après tout c'est pas très grave si on
repousse son arrachage d'un an donc
plutôt que de l'arraché en hiver ou à
l'automne
ma part c'est l'jeu larache maintenant
au printemps et je la rage quand les
risques de gel sont passés donc elle
n'est pas taillé du tout c'est pas grave
si on lui tire sur la couette parce que
il a gelé et qu'on la retail dernier
moment pour lui il a fallu faire
produire une année de plus donc on a
cette pratique là qu'une fois dans la
vie de la parcelle mais voilà mais j'ai
un petit demi hectare 30 ou 40 ares que
j'avais en arrachage programme et qui
n'était pas taillé bon balle et les
bourgeons terminaux sur les branchements
taille et ont gelé on est passé derrière
et on a annulé l'arrachage
maintenant on a taillé la parcelle et
elle produira quelque chose c'est une
petite garantie
je pense que c'est aussi une approche de
lutte contre le gel qui peut être un
élément dans le dans l'opus de même que
je
intéresse beaucoup à ce que tu racontes
sur cette notion de rallonger la latte
et de faire de recoupent derrière parce
qu'il me semble que sur les surfaces
limitées ceci n'est pas trop gourmand en
main d'oeuvre est il si effectivement ça
entraîne une protection pourquoi pas
voilà ce que j'avais à vous dire
j'espère ne pas avoir été trop long mais
voilà je je constate en tout cas que ce
sont deux jeunes pour moi totalement
différent que j'ai vécu cette année je
vois une vigne qui est qui a gelé alors
qu'elle était encore entre guillemets en
hiver pour qu'il n'était pas
complètement vert et donc on a un
feuillage derrière globalement se
reconstitue même si on a des trous dans
la raquette les d'essertenne là qui
n'ont pas redémarré dès des trous sur
les lattes
globalement on a un feuillage et un
certain dynamisme qui se reconstitue et
donc je suis persuadé qu'on va pouvoir
agir notamment avec des engrais minéraux
là dessus je te rejoins on va pouvoir
accompagner la vigne pendant sa
croissance et notamment pendant cette
période délicate de la floraison
on lui donne de quoi l'accompagner dans
sa croissance au moins pour être sûr de
réussir une bonne une bonne floraison et
une bonne formation des graves
merci c'était bien riche et ce qu'il
faut pas faire de mal à concernant l
agroforesterie lé couvert mais de toute
façon le projet est bien plus grand que
résister contre le gel est donc le là
n'est pas la question ça nous a bien
arrangé cette année mais je te rejoins
aussi de toute façon c'est ce que je
disais en introduction le il ya
certaines fois où ça va mieux marcher
avec des couverts et avec des arbres il
ya d'autres fois ça sera pire
et donc ça s'est passé vraiment pas
difficile c'est pas facile à arriver à
comprendre et ses histoires de physico
chimiques de réaction des matériaux
c'est quelque chose qu'on devrait
étudiants devraient plancher la dessus
puisque tous les sols ne sont pas égaux
pour récupérer l'énergie pour la
diffuser pour s'en protéger les couverts
en un impact sur la manière dont les
matériaux chauffe se refroidissent dont
il ya veillé des sols qui sont
exothermique et des sols qui se rendent
au thermique à des fins et ça dépend des
situations est ce qu il a fait froid iv
à ce qu il a fait froid de justes au
printemps avant le gel est ce qu il a
fait un peu chaud au printemps juste
avant qu'ils gèlent et bien là par
exemple s'il a fait un peu chaud juste
au printemps avant que l'hygiène si tu
avais un solo la lutte à récupérer la
chaleur et cette chaleur là va être
diffusé tu vois moi je les alors que là
ce n'était pas le cas donc forcément là
ce qui nous a intéressés c'est comme il
n'a pas fait très froid cet hiver
c'était vraiment intéressant et comme de
garder la température du sol qui était
positive et de la garder avec des
couverts pour éviter justement que le
froid du sol augmente encore la
problématique on va vous voyez c'est
d'une complexité folle et volonté
quelque chose oui oui parce que peu fait
entendre parler je pense à deux
parcelles que tu connais une qui
s'appelle jacky paix à son âme et une
qui s'appelle marceau toutes deux
tailles et encan d'endroits ya le cordon
de royat sur la parcelle déjà qui a été
a été formée cette année l'autre avec
des plantes et en 2010 est donc quand on
croyait bien en place cette parcelle qui
s'appelle marceau pour des raisons très
sentimental jeu là je la protège la
surveille comme le lait sur le feu donc
elle a été protégé par des bougies et il
n'y a pas une feuille qui a gelé
ceci dit on avait plus de bougies quand
il ya eu la dernière nuit à moins de la
gelée de début mai on a eu deux ou trois
nuits comme ça où on a tapé les moins 2
est en fait la page
elle a pas gêné du tout l art elle a
tenu le choc en fait est là le couvert
végétal et est dynamique et c'est là la
parcelle jacky elle et on a eu des
dégâts le gel elle a usé est ce parce
qu'elles n'étaient pas protégés du bien
du tout par contre il ya des arbres
milieu il ya un alignement d'arbres au
milieu de la parcelle pour 14 rangs de
vignes sept rangs de part et d'autre un
alignement d'arbres à l'extérieur côté
gauche de la parcelle est une est très
dynamique côté droit de la parcelle
autant vous dire qu'à alignements
d'arbres s'être en ligne alignement
d'arbres sept rangs de vignes et une est
très dynamique
un couvert ce qui était bien en place
cette parcelle
c'est le secteur le plus gélif de la
propriété toutes ses voisines ont été
totalement détruits celle-là a gelé
beaucoup moins que les autres on a 50 %
de pair on va devoir réformer le cordon
de royat l'année prochaine ce n'est pas
la question mais elle a elle a quand
même été bien plus bien plus protégés
que ses voisines et donc là
effectivement on a observé les choses
intéressent très intéressantes sur cette
parcelle là et moi j'ai revu cette année
aussi quelque chose que j'avais observé
en 2010 est dans un cas de figure très
différents donc là il ne va pas que les
arbres dès qu'on a une certaine densité
d'arbres c'est à dire une parcelle qui
est qui et qu'ils soient des arbres à
l'intérieur soit elle est petite et a
beaucoup d'arbres à proximité des cons
lada est au bord
de la parcelle on a des phénomènes de
rose et de givre que l'on va observer
près de là et on a l'impression que le
gel est accentuée mais on a aussi des
phénomènes de résistance de la vigne
beaucoup plus important dans ces cas
particuliers que dans les autres essais
par celle là s'en sortent beaucoup mieux
ce qui fait que dans ses parts dans ces
petites parcelles où il ya beaucoup
d'arbres
je ne me préoccupe pas de la protection
contre le gel parce que je peux aller
mettre des efforts récents donc sur les
arbres je ne fais pas constat d'échec
c'est sur le couvert où je pense que là
on joue avec de la dynamite et d'une
année sur l'autre les réussites peuvent
être extrêmement différents donc on
devrait très prudents dans leurs propos
si on ne veut pas être disqualifié par
des gens qui vivent des expériences
différentes et qui risque de jeter le
bébé avec l'eau du bain et de
disqualifier dans l'ensemble de notre
discours c'est parce que je crois au
discours que je me permets de vous dire
ça avec un peu de vigueur
on pourrait donner la parole à conrad
maintenant du comment en convent
tendance à toi qu'honorable de là où tu
es bien ce que ce que j'écoute ça
correspond quand même à ce que je vois
c'est à dire que c'est très très
hétérogène globalement il ya un avantage
acquis au couvert très dynamique c'est à
dire il faut de la biomasse donc ça
c'est ça se vérifie et c'est une vraie
difficulté pour les vignerons c'est à
dire que c'est les semis précoces qui
vont gagner la bataille en fond sur les
couverts végétaux
donc là il ya là très rapidement cédé
stratégie de mise en culture qui va
falloir faire pour que petit à petit on
revienne vers des plantes ou la
naturalité va pouvoir être boostée nobel
non moi je voulais revenir sur l'idée de
la fertilisation d'appuyer maintenant ce
qu'on va avoir quelques petits écueil on
a découvert végétaux en place avec des
plantes qui vont quand même s'ils ont
souffert qu'ils doivent se retaper et le
débat si je sais pas si je peux partager
mon écran
et donc à un moment donné quand ça
marche tout cas présentation publique
rend donc l'idée c'était de revenir sur
des poires un petit peu essentiel on se
rend compte que la plante ça va être une
constitution de carbone les sauts de la
matière sèche et la ligne elle va de
près ou de loin pas pro échapper à ces
règles-là 45% c'est du carbone elle et
45% c'est quasi de l'oxygène et puis
après on va avoir de l'hydrogène de la
zot
et puis des minéraux calcium etc et je
pense que cette année il faut qu'on se
préoccupe énormément des lignes rouges
si on veut que votre plante elle se
refasse une santé donc partant de là les
réflexions doit être principalement sur
la zot parce que les autres ça va être
le pivot
malgré tout la construction des
protéines de la construction des des jus
des réserves et de la construction des
serments donc un moment donné faut la
protéine pour produire du bois par
exemple et on se rend compte que quand
vous travaillez le sol vous allez être
tout de suite ici à la fin avec des
nitrates et ses nitrates là ils vont
vous poser quelques petits problèmes
parce qu'ils sont assimilables et ils
vont être toxique pour les plantes et
donc tout ce qui est à booster les
plantes on va peut-être les handicapés
si on n'a pas assez d'eau cet été déjà
on est un petit peu en en manque d'eau
je vois actuellement quelque chose qui
m'inquiète énormément j'ai des dégâts on
sur des sols argilo-calcaires alors
qu'il a très peu plu et je vous donne l
explication après on pense que c'est le
soleil qui pose un gros problème
on a des sols qui se la bourre pour des
cultures donc après des cultures
fourragères type des médailles ans il
est qu'ils sont très très sec alors
qu'il y en a quand même eu de la pluie
cet hiver et ce printemps après cette
phase de sécheresse
mars et avril donc c'est très curieux
c'est comme si l'eau n'a filtré plus les
sols tellement donc on est un petit peu
inquiet sur les nitrates qui arrive qui
ont été faits par le travail du sol ou
par lafferty et on se rend compte que
les plantes elles quand la litière les
couverts et tous vont minéralisées elles
vont commencer par assimiler des
bactéries des acides aminés puis ensuite
il va y avoir formation duré qu'un
engrais lent et régulier pour après
finir en ammoniac ammonium et les
plantes les adore tous ces systèmes là
qui sont faites des systèmes d'azoté sur
de l'hydrogène réduit non occident et à
dynamique plutôt lente sauf pour
l'ammonium mais qui arrive à la fort et
les plantes elles peuvent absorber déjà
les acides aminés dès le début l'urée
très facilement et de l'ammoniac il n'y
a pas tant que ça parce que c'est assez
efficace une fois que ça se produit et
on va directement à l'ammonium donc je
pense que cette année on a intérêt à
aider la vigne avec des engrais à longue
durée d'action donc des acides aminés et
de l'urée principalement qu'il faudrait
retrouver dans les systèmes de culture
et ça si vous avez respecté un petit peu
les consignes comme vous avez donné
c'est en mettant des engrais organiques
à l'automne que aujourd'hui nous est
dans la phase production durée voilà ce
qu'il a fait très froid donc saturée
elle arrive maintenant et elle va aider
la vigne sur la phase de minéralisation
ammoniac ammonium dans les vignes
démarre finalement relativement tard
mais c'est tant mieux parce que il
aurait été peut-être trop en avance avec
deux gènes autre débat c'était un petit
peu ce problème des nitrates et qui va
se poser c'est à dire que une plante qui
va absorber des nitrates parce qu'on a
fertilisé aux nitrates on a travaillé le
sol ça produit des nitrates on va avoir
notre problème d'absorption avec de
l'eau c'est à dire que pour transformer
les nitrates en protéines de bonne
qualité pour faire finalement de la zot
dans les jus et bien on va avoir un
problème d'eau c'est à dire il nous faut
trois fois plus d'eau pour faire la
synthèse de la zot que si on avait de
l'alluré qui était absorbé comme ça ça
va poser problème
si on a à nouveau des à-coups de
sécheresse qui arrive donc on pourrait
avec nos changements climatiques voir
arriver comme dialing ces chocs qui sont
le gel sont l'excès d'eau puis l'excès
de sec et on voit que nos sols ne
récupère pas bien là nous ne se
rechargent pas bien et je vous montrerai
un profil qui explique un tout petit peu
ça et donc notre notre nitrates en plus
qui aura besoin de beaucoup d'eau s'il
ya une phase sèche cet été nos vignes
qui sont déjà en souffrance vont
souffrir énormément parce qu'à un moment
donné elles vont être en stress hydrique
et ne pourront pas faire la synthèse des
protéines donc attention c'est pas sûr
qu'on aille correctement vers la
constitution de réserves et comble de
malchance on aura des eaux à chaud -
produits c'est-à-dire les plantes ont
réinjecté une base dans le sol qui va
bloquer dans l'assimilation des minéraux
qui vont être le gros gros facteur
limitant à partir de maintenant avec de
l'urée vous êtes dans le cas classique
c'est-à-dire s'est transformé en
ammonium s'est transformé en protéines
il vous faut un petit peu de soufre un
petit peu d'eau mais vous allez résisté
très bien au stress hydrique
c'est la norme de la nature ce truc là
et vous allez injecter de l'hydrogène
dans le sol qui vous rend vos sols
acides quelque part la rhizosphère
dessous du mois et donc vous assimilez
des minéraux donc maintenant le choix
qu'on a fait sur les plans de figure le
travail du sol vont être déterminants
travail du sol
s'ils viennent très sec 2 on pourrait se
retrouver dans du stress qui va se
cumulent et finalement une plante qui
est en retard qui est dans le jeune etc
sauf peut-être sur la côte atlantique où
ça va un petit peu mieux mais il n'a pas
plu partout de façon correcte et de
l'autre côté si vous êtes avec de l'urée
ou des acides aminés de l'ammonium ça
ira beaucoup mieux
donc ça c'est ça va être le réglage de
cet été qui doit arriver
on voit aussi que la destruction des
couverts et leurs tombes permanente
supprime les systèmes racinaires c'est
ce qu'on voit dans les deux premiers
pots de fleurs et quand on laisse
pousser les couverts ils vous font de la
profondeur et déracinés du carbone et
finalement du stockage d'éléments
du stockage de l'eau et de la structure
de sol qui infiltrent de l'eau en plein
hiver donc il ya beaucoup de vignobles
aujourd'hui qui sont dans la démarche où
les couverts sont en train de coloniser
petit à petit le profil et qui vont vers
le système racinaire intéressant mais en
voulant pas être finalement plus tôt
dans la phase ici du deuxième pot de
fleurs que du pr ou du premier que du
troisième et du quatrième et donc on est
dans des phases où nos sols n'ont pas
encore récupéré tel nom en gros si je
dois parfum paraphraser qu elle
s'appelle jean baptiste vous êtes dans
découvert vigoureux vous êtes dans cette
configuration c'est à dire le joli pot
de fleurs avec de l'air le gérer
correctement et tant que vous n'avez pas
ces systèmes racinaires en place nos
plantes vont souffrir
donc on travaille à la mise en place
dans nos vignes sont en transition il
faut quand même pas l'oublier
et je rejoins un petit peu jean baptiste
avec ça c'est à dire attention oui
toutes nos vignes vont être en
transition et c'est pas facile donc les
suisses nous faisait des profils là vous
avez un profil de vignes qui est en
herbe et en fait quand vous allez
décembre des racines le long des pieds
de vigne si vous avez des vignes et mal
planté si elle remonte des systèmes
racinaires et c'est systématiquement
vous êtes en concurrence dans le système
racinaire de la vigne ici ou des sols
pour être un petit peu compact et à
droite et à gauche et c'est avec le
système racinaire du couvert
d'où l'importance de commencer à
s'occuper des cabaye on est peut-être
que c'est là autour du cavaillon qu'il
faut amener un petit peu de
fertilisation cette année donc ça il va
falloir faire attention les agriculteurs
nous avait positionné ce genre de
montage donc là c'est une photo qui me
viennent d'alsace
donc c'est un dispositif avec un disque
ouvreur et puis ici une canne qui envoie
en fait ici de l'azoté liquide
on peut y mettre plein chose et c'est
autour du cas bâillon comme mon avis on
aurait intérêt à intervenir s'il fallait
un petit peu et de la bigne avec vers
unités d'azoté par exemple l azote
liquide à base de bure est très
pertinente pour faire ça les acides
aminés
et pareil ça va bien par absorption
racinaire est bien mieux par la racine
que par les feuilles
on peut y envoyer des oligo-éléments
dans les préparations et même du soufre
liquide avec tous les systèmes à base et
des wsop
donc on peut fertiliser le cavaillon
avec des petites quantités d'azoté à mon
avis est de 20 à 30 unités pas plus sûr
là pour l'aider à passer un cap et pour
la remettre vraiment en forme d'ici
l'hiver donc ça ce sera vraiment à
surveiller dans les vignes qui doivent
se refaire une santé et qui sont pas en
bon état lors autre débat qui va arriver
ça va être les sols nus chez nos
vignerons qui résistent au gel en
mettant tous à nu bien si le si cette
année on a à nouveau des grosses
températures c'est les 50 degrés qui
débarque en attend et ça c'est très très
favorable à ce qu'on lit si on vous
avait on nous a mis un peu l'équation de
fantômes qui en fait l'oxydation des
matières organiques sur sol nu par le
soleil qui conduit irrémédiablement la
minéralisation de la matière organique
qu'il va s'évaporer en co2 et en
protoxyde d azote
donc en fait à un moment donné c'est ses
sols nus ils vont sous l'action du
soleil en fait ils vont être contrée
très grande difficulté au fur et à
mesure qu'on progresse là dedans parce
que ce sont des sols qui n'encaisse
seront plus jamais les chocs climatiques
actuellement voilà les agriculteurs il
téléphone ils ont de l'érosion sur des
argilo calcaire qui censément résiste à
l'autre puisque c'est là en argile qui
colle et si vous laissez le soleil cuir
tout ça petit à petit il ya vous allez
perdre votre capacité tampon des sols et
on ne sait pas quand est-ce que ça va se
produire certains sols ils sont déjà
d'autres vont avoir ce problème là et on
aura des gros gros problème d'érosion
sur cette oxydation des sols donc à
éviter à tout prix si on veut s'en
sortir
autre débat pour renforcer la vigne
on a fait des grosses enquêtes autour de
la silice la silice est toujours très
très très intéressant c'est à dire que
on devrait sans doute s'intéresser à ce
produit la salle à 6,10 vous permet de
mieux résister à la sécheresse aux
maladies et aux insectes qui à
léquilibre minérales de la plante vous
est remis les gars peau pour qu'on
puisse être travaillé avec voilà un
petit peu que qu'est ce qui va se passer
en fait le silicium lui quand vous
l'apporté sous forme foliaire vous le
pouvez le faire rentrer par les ports au
pool r c'est à dire les plantations des
ti poil et autour des petits poils vous
pouvez faire rentrer de la silice
facilement ou alors avec départ lisse
tomate et au final une fois que la
cellule a pris de la silice elle va
résister beaucoup mieux on va dire à la
photosynthèse elle va elle va équilibrer
le soleil est là une critique hull
renforcée elle régule mieux l'eau et
l'humidité etc
et ça c'est très intéressant si pour
tout ce qui va se passer un été
maintenant c'est à dire le renforcement
par la civis est intéressant donc en
biodynamie la silice est restée active
il donc toujours utiliser et donc on
aurait altéré à s'intéresser à cette
année on se rend compte que la silice
dans la bibliographie fait elle
intervient il en faut pas beaucoup ces
deux grammes de s'immisce organique à
l'hectare et en fait ça ça rentre par
les feuilles et ensuite la cie nice va
programmer génétiquement et bien là la
production elle va renforcer les parois
elle va produire de l'aluminé et c est
donc c'est là une action sur la
génétique de la plante réellement il
nous en faut pas beaucoup on a trouvé de
la silice pour vous aider ça c'est clair
et ça pourrait faire partie des grosses
solution pour renforcer les plantes pour
l'automne on avait les oligo-éléments
foliaire vous les envoyez pas ce que
c'est
il ne plante qui a souffert elle a
besoin de l'aide dans la phase où elle
arrive maintenant et les acides aminés
dont on pourrait les mettre aux pieds
sans problème et on n'a
pourquoi on va mettre des oligo plus
souvent cette année que d'accomplir d'un
couple mais c'est parce que tous les
oligo éléments vont intervenir dans les
échanges biochimiques au sein des
cellules notamment dans la production
d'origine et les enzymes eux ils vont
baisser les besoins en énergie de la
plante donc ça veut dire que la plante
elle va beaucoup mieux utiliser son
énergie solaire et donc tout ce qu'elle
prend 2 des racines et c'est donc
aujourd'hui on voit bien que on aurait
intérêt à aider ces plantes soit avec de
la zone sous l'hudson a bien fertiliser
à l'automne soit avec des acides aminés
racinaire des de la silice et des
oligo-éléments va passer par les
feuilles
il n'y a pas besoin de vos cours mais il
ya besoin de le faire régulièrement
et moi je ne conclurai ça en lisant
façon on voit bien que physiologie de la
plante ses objectif numéro un
tous camille marceau il va falloir faire
grossir les sarments garder des feuilles
le plus longtemps possible donc elle est
la plante est là le petit coup de
fertilisation qui va falloir ramener ça
doit arriver sur le cac bâillon les
lieux stimulant plutôt sur les funny si
on fait un petit peu le bilan de sa est
donc aujourd'hui vous êtes armé je
dirais pour finir le boulot autour de la
ligne c'est à dire que là maintenant on
peut plus faire grand chose à part diane
conduire ce qui existe et renforcer ce
qui va venir pour l'année prochaine et
donc dans ce délai on a des petits plus
qu'à faire et c'est sur le cavaillon
qu'il faut le faire
donc si j'avais un petit peu a compété
je compléterai comme ça et je crois que
moi quand je vois les couverts en place
et quand même les réussites qui se met
en place avec les bonnes tailles et on
voit bien que ça va être un gros
apprentissage d'ensemble qu'il va
falloir que tous nos parcelles qu'on se
mette dans la tête qu'elles sont en
transition donc l' enthousiasme leurs
joueurs
jean baptiste on va lever le pied mon
le monde parce que on n'est pas en
routine il faudra une dizaine d'années
pour être en routine sur mon sujet
attention passé on a l'impression qu'on
va aller vite mais à mon avis on va voir
ces petites surprises là encore entendre
en plusieurs années mais je suis assez
confiant vu que les ou qui aujourd'hui
sont disponibles vous pouvez corriger
réadapter et si on taillait bien ce qui
va pousser cette année pour l'année
prochaine on sera bien mieux armés pour
reprendre un cycle de jeunes et de
sécheresse mais attendez-vous ainsi que
de ses chais ce malgré tout parce que
vous êtes absolument pas la sorte on
sait absolument pas ce qui va arriver et
si on manque d'eau parce que les sols
ensemble déjà un petit peu car entier on
pourrait être en difficulté dans la
phase 2 qui gagne moi je sais certains
avec les couverts on prend on prend
peut-être un peu plus l'horizon
mais si on travaille sur tous les autres
points
croit-elle gratter un ou deux degrés qui
nous permettra de prendre ces risques
passé plat les réserves la table ce qui
s'ensuit un couvert sur un solde dégradé
avec des conditions taille et des
réserves très faible il est clair c'est
toujours une part d équilibre en fait
c'est surtout c'est surtout ça qui est
difficile parce que l'enjeu l'enjeu
cette moiteur du raisin du raisin
d'excellente qualité de le produire tous
les ans et on a une plante qui
fonctionnent assez naturellement par à
coups et qui est en sympathie avec ce
qui se passe autour d'elle et donc il ya
des bonnes années où elle fait beaucoup
les mauvaises années où elle fait peu et
nous notre jeu c'est d'essayer
d'équilibrer et donc ça c'est c'est un
jeu qui est pas facile parce que c'est
un jeu où on doit essayer d'anticiper
par exemple cette année on peut avoir
très bien trop de fertilité est trop de
trop de puissance est ce que tu disais
tout à l'heure à la c'est à dire on va
on va avoir pas de raisin et des grandes
surfaces foliaires parce qu'on avait une
plante qu'on avait préparé l'année
précédente
et est ce que c'est une bonne loi
nouvelle c'est à la fois une bonne
nouvelle et à la fin il faut être super
vigilant pour pour pas emporté la plante
puisqu'en fait je rappelle simplement
quelque chose c'est qu'on cultive la
plante dans un espace qui l'est qui a
loué à sa culture
donc en fait on va pas pouvoir lui
permettre de faire davantage de surfaces
relire l'année prochaine qui allait déjà
plein avec déjà plein donc ça veut dire
que si tu as trop de vigueur par rapport
à la surface foliaire disponibles que tu
as sur ton palissage c'est pas bon c'est
pas bon et donc ça c'est très difficile
à piloter et donc là cette année à la
fois il ya des vignes qui va falloir
stimuler et à la fois il ya des vignes
qui va falloir pas trop stimuler et
freiné et c'est ça qui est le plus
difficile parce que si vous freinez par
les vignes et qu'est ce qui va se passer
levin qui sont déjà très vigoureuse si
vous les ferez n'est pas et qu'elles
font alors là vous allez rien voir cette
année vous allez voir une surface
foliaire classique simplement avec pas
de raisin dessus mais une surface
foliaire classique avec pas de raisin
dessus la haie d'apprécier une très
grosse quantité d'énergie pour produire
du raisin et des fois on fait des
grosses quantité de raisins mais des
fois on les fait même pas et dans ce cas
là on part dans un autre cycle un peu
difficile parce que baisser la vigueur
d'une plante c'est pas forcément facile
non plus baisser la vigueur sans mutilé
la plante j'entends parce que la plupart
du temps quand on est une grosse vigueur
et bien on fait des gros allongement on
a des gros bois des gros diamètres ont
fait des grosses plaies la plante
s'allonge beaucoup donc du coup on
rétrécit et et oui on arrive à réguler
la plante mais en en là dans la mutile
ans alors voyez on pourrait tourner les
choses dans le sens là aussi un et donc
c'est pas si c'est pas encore une fois
voilà il faut pas fanfaronner dans un
sens ou dans l'autre et ce qui est
important là c'est de comprendre que le
jeu c'est l équilibre entre la
production et la dépense est là l'enjeu
il bien comprendre que chaque cas est
différent et que sur cs source et sur
ses différents cela il faut progresser
en compétences et progresser dans notre
manière d'appréhender le vivant est ce
qui se passe dans le vivant ses
équilibres là c'est équilibré ses enjeux
la silice que disait conrad là c'est
vraiment épiquement une manière de
de faire en sorte que la plante soit un
peu plus en lien avec la saisonnalité
par exemple donc ça c'est bon un
apprentissage qui est long et quand tu
disais dix ans pour faire en sorte que
le sol fonctionne goran
il faut aussi en même temps 10 ans pour
être pour devenir entomologiste
ornithologistes et puis physiologiste en
même temps donc en fait c'est une bonne
nouvelle le paquet global et c'est ce
pack de la gouaille écologique qu'on
vous propose essayez d'avoir et de
développer cette vision la plus large
possible
ben quand vous êtes viticulteurs vous
fait 25 fois la recette vous attaquer
quand vous avez 20 ans allez vous allez
à vous la faites peut-être 40 fois la
recette au mieux mais c'est généralement
votre père qui l'a fait jusqu'à pour 40
ans et puis à partir de vos quarante ans
c'est vous qui faites la recette donc en
fait vous la fait 25 fois la recette
bon ben c'est pas en faisant 25 comme
l'être on devient champion de l'omelette
il faut vraiment vraiment s'entraîner et
prendre en considération l'ensemble des
choses et sa demande
ça demande beaucoup beaucoup de temps et
coûte marceau merci ça ressemble à une
forme de conclusion ce que tu viens à
l'instant même temps leurs atours d'une
arrive à la fin de de notre rendez vous
en tout cas je crois qu'on peut
véritablement remercier alain et jean
baptiste qui dans deux vignobles
différents nous ont chacun apporté leur
propre expérience avec des commentaires
qui est des appréciations qui ne sont
pas les mêmes d'un vignoble à l'autre et
ça c'est très bien parce que ça ça
enrichit nos propres connaissances et on
va pouvoir continuer à travailler parce
que c'est ensemble qu'on peut aller un
petit peu plus vite et apprendre à faire
de meilleure omelette
enfin faut espérer en tout cas plus
rapidement
voilà mais le plus important dans cette
histoire et je crois qu'on est tous
d'accord pour le dire ici c'est de
travailler ensemble véritablement
d'échangés parce que si on était tout
seul dans notre coin et bien on
continuerait à faire ce qui s'est passé
il ya il ya de nombreuses années au
démarrage de l'agro écologie et bien on
voir ses couverts végétaux alors que
maintenant même si c'est pas la panacée
merci jean baptiste on essaye de
s'améliorer il ya encore du travail
il faut être modeste il faut être humble
continue à le faire continuer à échanger
entre nous voilà bon jeu avant de de
chlore je vais peut-être laissé un
dernier mot à conrad le dernier mot sera
relativement simple allez il faut
s'armer d'un peu de patience quant à un
ergot écologie s'est on sait que c'est
un projet à 30 ans on sait que l'on doit
reprendre nos repères dans le vignoble
végétal où on l'a complètement supprimée
donc bon je vois les pionniers vous qui
êtes dedans ça se passe déjà pas trop
mal donc un moment donné on sait que le
végétal doit le gagner une partie de la
bataille l'autre partie ce sera la
physiologie de la bigne sa bonne taille
sa bonne gestion donc pense qu'en
faisant alliance entre les arbres les
couverts la bonne taille et tout ce
qu'il a la fertilisation et la
protection des plantes
eh bien on aura sans doute une belle vie
mais qui va apparaître
et en fait l'impulsion des vignerons des
deux témoignages aujourd'hui nous donne
ça al'air glee est déjà très en avance
dans la couverture des sols il a créé un
réel père biologique qui tamponne est un
petit peu plus riches en matière
organique que finalement jean baptiste
que je connais aussi qui nuit est au
début d'une démarche et son réacteur sol
n'est pas encore en place et je
comprends les appréhensions des uns et
des autres mais en fait l'exemple à
l'air nous on est quand même un petit
peu d'espoir quant à continuer ce débat

merci pour pour ce mode de conclusion
conrad
j'ai le sentiment en lisant les phrases
les commentaires des uns et des autres
dans la conversation et c'est toujours
au moment de se quitter que l'on veut
parler continuer à parler ensemble à
écouter moi la chose que je vous propose
c'est qu'on continue à échanger ensemble
et qu'on se retrouve sur les ondes de la
belle vie n'y est que on continue
surtout à apprendre ensemble voilà on va
rester sur un mot frustrant qui est de
dire belle toute chose a une fin
on se retrouve bientôt est en tout cas
je remercie grandement marceau pour tout
ce qu'il nous a apporté tout ce que ce
que tu as à échanger avec nous ce soir
était particulièrement passionnant et
puis également merci pour conrad sur
l'aspect de fertilisation parce que ça a
été considérablement complémentaire avec
tes propos marceau et c'est ça qui nous
fait du bien je vous remercie tous l'on
remercie d tous les quatre qui est
intervenue ce soit à vous remercier tous
pour avoir écouté et puis je vous dis à
très bientôt pour pour de prochains être
change fructueux comme ce soir
merci à vous tous noirs et salut merci
beaucoup

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