Carbone, climat, alimentation - Paysage in Marciac 2020

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (18 juill. 2021) - - Durée : 101 minutes

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Annexes

Transcriptions

miley narbo d'aix

moi je travaille si danone donc d'anan
c'est un groupe mondial ont commis
récemment d'entreprise émission qui a
plusieurs activités lui les loups la
nutrition infantile et moi plus
spécifiquement je suis responsable
développement durable sur la partie
l'est et sur un périmètre france
alors qu'est ce que c'est la collecte

Afficher la suite

d'adn en france en fait danone en france

des cinq usines cinq zones de collecte
donc vraiment de transformation au plus
près des éleveurs partenaires de danone
dès 1700 éleveurs partenaires de danone
et donc on travaille vraiment en local
avec une collecte en direct auprès d'eux
et donc plus en détail ce qui va nous
intéresser plus ce soir
moi je suis chargé de déployer tous les
programmes techniques
hamon justement pour l'amélioration des
pratiques pour la transition agricole
pour engager l'ensemble des éleveurs
partenaires ainsi que tout l'écosystème
techniques dont pea délai dont la nature
heureuse voilà engagé tout le monde dans
cette transition agricole voici en
quelques mots
merci mme aileen pardon je te laisse te
présenter pour ceux qui ne connaissent
pas alors voir noda gamme donc j'étais
cuisinier pendant une quarantaine
d'années et puis depuis quelques années
bien
je m'occupais j'occupe mode bombe mon
énergie à essayer de faire accélérer
cette transition agro écologiques et
j'ai toujours été obnubilée par la
valeur en tant que tels n'ont pas la
valeur vénale mais la valeur des choses
donc ma question principale ça toujours
été qu'est ce qu'un bon produit et il ya
deux ans j'ai cofondé donc avec d'autres
cette association pour une agriculture
du vivant parce qu'il me semblait qu'il
n'en avait besoin de nous titre ans vers
salle qui s'adresse à absolument tous
les acteurs et non pas seulement à
certains pour essayer de faire monter
cette idée de des enjeux colossaux qui
sont à l'agriculture est en fait il ya
quelques années
tout le monde n'avait pas en tête
vraiment voilà donc aujourd'hui je
m'occupe eu de cette association tant
que porte parole
et puis m'arrive de faire un peu le
pitre sur france inter oc merci à nos
chorales
moi je suis et localement même en vidant
les noms et j'ai eu une première vie de
paysan et une deuxième de développeurs
depuis que je fais du développement
agricole je travaille aux 180 comme ça
ça me please les années 2000 et je
connais à l'air depuis euros soit on est
déjà en couple douzaine pour nous tous
cette année et ce que je fais
globalement ce
structuré portée des associations
aujourd'hui en structurant portes des
entreprises
j'ai au travail leur projet qui
s'appelle la malheureuse c'est à dire
c'est un standard d'autonomie côté line
pour les ruminants et on peut sauver
tous les ruminants de français de stars
et aucun problème comme ça c'est réussi
et donc ça on sait déjà que ce soit le
standard de l'agriculture française de
banque
je pense comme je vous l'annonçais
d'avant-premières n'a peur de rien parce
que les agriculteurs car on a un afflux
massif
l'agriculteur dans ses réseaux là avec
c'est la panique c'est la sécheresse et
du coup c'est des dossiers qu'on a déjà
égratignée depuis longtemps de notre
travail ces mesures est donc je suis un
membre fondateur et créateur de
l'institut d'affecter au grade
il s'agissait de mesurer pour progresser
et c'est à destination des paysans faut
dire qu on est dans le factuel de leur
travail
et ça ça nous a beaucoup appris beaucoup
servi et quand on évalue les paysans
n'arrivent très très bon résultat
j'avais fait un premier travail
les explorateurs avec alain tanner sur
un programme avec l'agent sow qui
s'appelait agro donc ils fonctionnent
encore vu tout à fait pareil à élever et
où on a montré que deux poisons sûr ici
l'occitane y avait un gros problème
il ya au moins cent cinquante jours de
sol nu par hectare et par an donc ça
c'est un gros problème parce qu'on parle
de réchauffement et on va parler de
carbone merci et je présente
xavier du break donc bon soir et xavier
du break moi je suis conseiller agricole
en maraîchage et donc je travaille en
bonne partie avec des agriculteurs
conventionnels sur les cultures de
melons et deux salades en occitanie mais
à l'autre extrémité de l'occitanie
puisque le site owni va jusqu'à aux
portes d'avignon
donc je suis dans le sud est
essentiellement et depuis une dizaine
d'années j'ai découvert deux par deux
par internet et c'est là l'existence
d'une autre agriculture pour laquelle
j'ai vite compris l'intérêt est de me
mettre très vite au travail pour
imaginer des itinéraires techniques pour
les cultures légumières chose qui à
l'époque n'était pas encore engagé
le terrain était très balisé sur déjà
sur la partie grandes cultures et pas
sur le légume ma ma première motivation
le premier lien que j'ai fait entre ces
sept
cette agriculture de conservation et la
nécessité de m'y intéresser
c'est un détail tout bête c'est qu'il ya
certains engrais verts qui permettent de
lutter efficacement contre des maladies
tellurique du melon et donc j'ai pensé
qu' en terme de développement agricole
prendre cet argument agro écologiques
non pas dans un bienfait général est
souhaitable mais dans quelque chose de
mesurable très rapidement dans l'intérêt
des producteurs
voilà donc depuis j'ai avancé et je
trouve que ça va jamais assez vite en
termes de développement agricole mais je
crois qu'on en parlera je pense qu'on
est fait on partage tout ce constat
alors peut-être en préambule je vous
propose de prendre un petit peu aux deux
auteurs pour bien comprendre où
positionner ce sujet du carbone et donc
peut-être arnaud si tu peux nous nous
expliquer un peu les défis de cette
transition agricoles et alimentaires qui
sont devant nous je vous propose je vous
propose quelque chose qui est un peu
particulier pour moi parce que ça a été
en fait le sujet de la dernière
conversation un peu structurée que j'ai
pu avoir avec mon père avant son décès
en décembre dernier et la question
c'était qu'est ce qu'une bonne
agriculture
vaste question donc lui évidemment enfin
le thé chef de cuisine aussi on est on
est élu et moir concernés par les
produits agricoles au premier chef si
j'ose dire et et donc on a eu cette
cette conversation et il en est sorti ce
que je vais vous proposer là c'est un
exercice de style donc je vous propose
de définir l'agriculture en deux mots
c'est pas facile mais à la fois c'est
pas si difficile que ça pour moi
l'agriculture en deux mots c'est de la
production de biomasse ce cas quelqu'un
qui a quelque chose contre cette
définition ça va on peut continuer
donc partant de là si on décide que
option en tout cas on pense que
l'agriculture site de la production de
biomasse
alors qu'est ce que serait une
agriculture idéal à et tous les
guillemets qui vont avec
ben je vous propose de penser qu'une
agriculture idéal serait d'une
agriculture qui produit tellement de
biomasse que 1
elle nourrit ses propres sol et donc
participation noto fertilité que deux
elle nourrit nous les humains et nos
bêtes et l'a peut-être qu'on peut se
poser la question de combien de bêtes et
3 elle en produit tellement de biomasse
serriculture qu'en plus elle nous fait
des matériaux pour nous loger pour nous
vêtir elle nous fait d'énergie pour nous
déplacer ou chauffer et c est ce que
vous pensez qu'une agriculture comme ça
pour être qualifié de idéal ouais
jusque là ça va alors qu'est-ce qu'il
faudrait aujourd'hui de là où nous
sommes pour arriver où pour tendre vers
cette agriculture idéal bain
ces dernières années même ce dernier de
deux décennies je n'ai pas arrêté de
penser à ça c'est un sujet qui mobilise
c'est comme ça et en fait au fur et à
mesure que j'ai fréquenté des zozos
comme celui-ci où comme celui-là j'ai
appris beaucoup de choses parce que ces
gens-là ils portent savoir et j'ai pu me
faire une petite idée que je vous
propose là aujourd'hui c'est peut-être
la première fois que je la propose en
public de ce que seraient nos objectifs
vers lesquels tendre pour peut-être
obtenir cette agriculture idéal et
jeanne est listé entre guillemets 5
s'est pas beaucoup et à la fois c'est
beaucoup
ils ont une particularité ses objectifs
c'est que ils sont indissociables
on peut pas s'occuper de lincent
s'occuper de tous les autres donc je
vais essayer d'être assez compact qui on
fera des questions après
le premier sujet sur lequel il faut
qu'on soit vraiment attentif c'est
évidemment celui dont on va parler plus
tard ce soir c'est celui du carbone ne
serait ce que parce que comme me l'a
appris
mon voisin de droite le carbone c'est le
carburant de la fertilité et donc nous
avons besoin d'une agriculture qui
capturent et qui stocke dans les sols le
maximum de carbone possible le deuxième
sujet sur lequel il faut qu'on tende
c'est celui de l'eau nous avons besoin
d'une agriculture qui produisent des
sols capable d'infiltrer de filtrer et
de stocker un maximum d'eau ça c'est
cannes et qui me l'a appris et l'arbre
pour ça évidemment très important le
troisième sujet c'est celui de la
biodiversité
le mec à côté de moi il m'a appris un
truc line a dit la biodiversité agricole
sa se protège pas ah ben on lui dit j'en
fais quoi alors émis 10 pc simple par
nos pratiques agricoles soit tu produis
de la biodiversité soit tu détruis de la
biodiversité
comme le disait margaret thatcher et
dérision alternative soit en produits
soit tu la détruis nous avons besoin
d'une agriculture qui produisent un
maximum de biodiversité ne serait ce
parce que la biodiversité c'est le
moteur de la fertilité
c'est lui qui m'a disant moi je cuisine
y est le quatrième point est là il
m'intéresse aussi évidemment c'est la
qualité nutritionnelle ce que tu manges
que constituent ces pagnes carburant n'a
pour le goût donc nous avons besoin
d'une agriculture qui nous produisent ce
qui doit nous constituer et donc ce dont
nous avons besoin et exemple de ce temps
nous n'avons pas besoin ou qui pourrait
nous nuire
nous avons besoin d'une agriculture qui
nous produisent à la base un capital
nutritionnelles et gustatives
le cinquième point sur lequel il faut
être très très attentif en même temps
que sur les quatre autres et que je vous
propose de considérer c'est quelque
chose que j'ai appelé l' indice de
bonheur intérieur brut
à la ferme ça veut dire quoi
ça veut dire que tous les matins la nana
ou le mec qui se lève pour aller
chercher les 4 premiers trucs là il sait
pourquoi il le fait il sait qu'il peut
se projeter où elle sait qu'elle peut se
projeter qu'elle peut transmettre à la
fois c'est savoir ses savoir faire et
son économie soit en génération d'après
soit d'autres gens mais que c'est
quelque chose sur quoi on peut se
reposer et ça ça implique que ces
services dont on vient de parler surtout
les trois premiers qui sont des moyens
dont le carbone l'eau et la biodiversité
on soit capable de les mesurer et non
seulement de les mesurer
mais de faire des corrélations entre eux
ces résultats et les pratiques qui ont
permis de les obtenir
et c'est ça qu'il faut rémunérer comme
ça le prix de la carotte il n'est pas en
mer dans on peut très bien vendre et de
carottes au prix de la carotte de merde
même quand c'est une excellente carottes
quand on a été rémunérée pour le carbone
qu'on a stocké pour la flotte qu'on a
filtré et stocker et pour la
biodiversité qu'on a produit c'est à ça
que je vous demande de réfléchir
aujourd'hui c'est 5 points
ces cinq azimuts au moins ont le mérite
de [ __ ] tout le monde d'accord
d'éviter les querelles de chapelle à la
con et qu'on regarde tous un peu dans le
même sens ce dont j'ai appris quand
j'étais jeune que c'était une forme de
l'amour voilà
alors très concrètement maintenant
conrad est ce que tu peux nous expliquer
il est où le carbone dans cette
agriculture
de quoi on parle concrètement ça ça ça a
été la grande surprise le carbone il est
d'abord dans l'air et donc c'est sûr
cher ernst qui le dit très très bien
c'est un spécialiste des arbres
forestiers qui nous dit que l'arbre
c'est d'abord du gaz qui a été capté et
puis condensé en biomasse donc le
carbone il est dans l'air donc ça c'est
on va dire c'est le drame de la société
parce qu'on pense que le carbone il y en
a trop c'est le changement climatique et
le réchauffement et nous ont dit on n'a
peut-être pas assez parce qu'on a un
outil formidable pour le calcul pour le
capter c'est une feuille et donc plus de
carbone donc plus de potentiel à faire
pousser des plantes
voilà c'est simple donc d'un problème
les gaz à effet de serre vernon fait une
solution surtout pour l'agriculture qui
est le capteur de co2 le plus rentable
pour l'humanité il suffit de couvrir des
sols et de mettre des plantes partout ça
donne naissance slogan très simple
sauvons la planète avec des plantes ça
c'est super simple à comprendre et il ya
une petite astuce il faut enlever le e
de l'erreur oui vous enlevez le de
planète
l'erreur humaine et vous avez une plante
la solution est tout d'un coup maximiser
la production des plantes c'est
maximiser le gain et la séquestration de
carbone et ensuite on va commencer à
faire de la biomasse donc photosynthèse
synthèse du carbone sacré de la matière
organique qui rentre dans la chaîne
décrite par arnaud donc et on s'est
rendu compte que dans un projet très
particulier sur lequel je suis
partenaire depuis le début avec françois
mulet mon acolyte avec lequel on a fait
vers de terre production
en fait on a créé un jardin écologique
où il n'y a plus jamais d'un besoin
d'engrais ni de compost tout juste un
petit bo un petit peu d'eau et encore on
pourrait peut-être s'en passer et on
s'est rendu compte que plus le sol
manger digère du carbone c'est à dire de
la paille du bois des feuilles mortes et
des racines plus il se met en production
c'est à dire plus vous produisez des
plantes vous avez un cercle vertueux
autour du carbone dans le carbone il est
dans l'air il va falloir aller le
chercher et il est impossible d'aller
chercher le carbone avec des techniques
qui bousillent le sol et le garden eu
tout le temps et donc on a fini par
comprendre que ce sont les outils qui
détruisent ben la biodiversité le
carbone etc
écoutez un peu l'histoire qui est arrivé
au début j'ai dû carbone par tout ça
s'appelle une forêt il ya de la
biodiversité tout va bien ça pousse tout
seuls n'y a jamais de problème d'eau il
pleut car il ya des plantes ya de l'eau
pas de plantes pas d'eau aurait un truc
bizarre on a du mal à piger ça pourtant
ça a l'air assez simple c'est la plante
qui génère la terre fertile sur laquelle
elle prolifère
ben je mets un paysan à travailler un
champ il n'y a plus rien qui pousse donc
voulait virer vous mettez une jachère
s'entend après vous avez une forêt ça
pousse tout seul et on s'est attaqué à
ce gros paradoxe c'est à dire maintenant
je veux un paysan qui copient la nature
pour faire son agriculture donc ça ça
nous a donné les grands principes de la
fertilité c'est-à-dire nourrir le sol
avec du carbone
et bien c'est faire apparaître des vers
de terre qui le mange qu'ils recyclent
mais ya pas de les vers de terre et des
mycorhizes à des champignons et des
bactéries
le sol c'est le premier habitat de la
biodiversité c'est là qu'il ya le plus
au monde
un dé à coudre mon pouce là c'est 1
milliards de bactéries
d'accord c'est sans nématodes
potentiellement c'est un insecte que je
peux voir à l'oeil nu et ainsi de suite
c'est 5 km 10 familles ces liens
vous avez peur quand des réseaux de
champignons 5 km dans le volume d'un
pouce ces microscopiques et là vous
dites bon c'est bon allez hop on va pas
ergoter une fois que c'est capté par la
plante et c'est ça se met en route et
donc la nature nous a produit un modèle
où elle va avoir un seul projet capter
un maximum de carbone par la
photosynthèse et finalement on se rend
compte que quand on fait le bilan de
masse du carbone qui a dans l'air il n'y
a pas de co2 dans l'air curieusement à
ce que l'on veut bien nous dire il n'y a
pas de co2 dans l'air alors on a mesuré
sa 750 milliards de tonnes de carbone
pur sous forme de co2 dans l'air
maintenant patatras chaque plante qui
fait de la photosynthèse sur la terre
toutes réunies elles vont capter bien
10% de ce carbone là c'est à dire quasi
les 60
c'est à peu près autour de 62 milliards
de tonnes de carbone capté et à vous
dites waouh
ok ça veut dire que en dix ans il n'y a
plus rien dans l'air donc pas de
photosynthèse possible donc les plantes
elles ont inventé un système qui
s'appelle le développement durable avec
rien je fais toute la vie sur la terre
et ça dépend du cycle du carbone
je capte le carbone il en manque dans
l'air donc je vais avoir des mangeurs de
plantes qui font exactement l'inversé
qui renvoie le co2 je suis un mangeur de
plantes
je renvoie du co2 pour que la plante
puisse pousser à nouveau et comme je
fais un déchet et que la plante à un
déchet aussi d'un ce déchet il se
retrouve sur le sol et le sol c'est
l'unité de recyclage de ce cycle du
carbone c'est à dire c'est une maison
avec des mangeurs de déchets les
feuilles mortes
dubois les racines mortes ou même
vivante et des excréments d'animaux ou
de mangeurs de plantes et le sol va tout
digéré et tous recyclés ce qui fait que
il va émettre du co2 à nous
vaud et il va produire des éléments
minéraux dont la zot qu'il a captée en
passant et qui va renvoyer aux plantes
ce qui fait que la plante dans son cycle
du carbone elle va tout inventé avec
rien je fais toute la vie sur la terre
et nous on est une société d'abrutis qui
avons peur de manquer de tout mais là il
ya l'éco-conception et à partir de rien
c'est gratuit et on nous dit c'est rare
c'est cher et en fait le modèle
il nous dit exactement inverse donc un
bug dans notre société et donc on a mis
ce cycle du carbone en route avec les
agriculteurs pionniers se descend et
vivant et on aimerait que ça revienne
dans le système consommation parce que
c'est l'acte de consommation qui va
signer le changement est donc pour ça il
fallait le présenter sur la table
quelque part il fallait en parler
paysages de marciac depuis dix ans on
monte tous les ans un cran et puis
finalement le plus simple c'est de
mesurer les résultats des pratiques et
il va y avoir des bonnes pratiques
agricoles et des mauvaises pratiques
agricoles est une des plus mauvaises
pratiques agricoles
c'est de mettre nuti qui est un broyeur
qui détruit la biodiversité ses
habitants et c'est le premier facteur de
dégradation de l'environnement sur la
terre bien d'avoir les pesticides
bien avant tout le reste et là vous êtes
médusé vous dites mais c'est pas
possible ma forêt elle dégomme avec une
tronçonneuse un buldozer un rippeur je
mets le feu
je n'y vais le tout avec une charrue une
herse rotative un turbo mixeur et après
demain comme hier un qui pousse il faut
que je rajoute un truc pour que ça
pousse un intrant et on accuse les
entrants voilà il faut que ça s'arrête
il faut qu'on se mette au boulot on voit
en effet comment le cycle du vivant et
finalement un potentiel énorme pour
lutter contre le réchauffement
climatique est quand même un sujet
monumentale est en fait une solution à
notre portée et peut-être xavier comment
comment les agriculteurs perçoivent ce
sujet là je suis comment comment les
convaincre d'y aller comment est-ce que
c'est un sujet qui compris comment
commencer perçu alors d'abord ça dépend
dans quel agriculteur parce que là on a
affaire
psychologie humaine et donc il ya des
gens qui sont plutôt curieux et en ayant
des envies de changer en se disant qu'il
ya peut-être une autre un autre moyen
d'agir pour produire et il y en a
d'autres qui sont dans le système dans
lequel on vit quand qu'on le veuille ou
non c'est la rentabilité d'une
exploitation et une concurrence avec
d'autres agriculteurs sans forcément
pouvoir se différencier au niveau du
produit
donc au niveau de la concurrence la
formation des prix la discussion débris
entre agriculteurs qui ceux qui ont eu
un impact différent sur leur
environnement
je voudrais rebondir sur ce que disait
qu en rade en en prenant il ya le lien
est direct mais avec un angle un petit
peu différent pour développer le débat
sans en sortir pour autant c'est que moi
je pense qu'on peut considérer que au
plus on met de carbone fossile dans un
système au plus ont détruit le système
otan au niveau de la parcelle ou de
l'élevage autant sur le plan planétaire
réchauffement général ça me paraît un
peu imparable c'est que au plus on aura
mis d'énergie fossile au plus on aura
généré la destruction le matériel les
intrants chimiques les pesticides
voilà là je pense que dans notre
civilisation
on a oublié
en l'espace de quelques générations la
valeur de l'énergie un litre d'essence
qui nous coûte un euro
et encore il ya des manifestations avec
des gens qui ce décor avec des gilets de
certaines couleurs quand on veut
l'augmenter de centimes un litre
d'essence
c
100 kilowatts c'est pas tout à fait 100
kilowatts quand ils utilisent puisque
les rendements moteurs sont de 20 à 40 %
donc on va dire entre eux oui c'est ça
c'est à peu près un tiers
et donc si vous voulez appréhender ce
que c'est que 1 litre d'essence sous la
forme d'énergie
développé par un humain vous pédalez
avec votre vélo d'appartement un rythme
soutenable pour quelqu'un qui rend forme
on va dire de 15 à 65 ans donc et
enfants physiquement pendant une semaine
un litre d'essence qui générait sa
l'énergie qui contient pour faire autant
avec l'énergie humaine
alors j'ai dit vélo d'appartement
pourquoi appartement de meaux pour parce
que forcément ce que je dis peut être
discutée mais les ordres de grandeur
sont les banques parce qu'il n'y a pas
la force du frottement dans l'air voilà
et si vous êtes sur un vélo couché c'est
à dire optimisé c'est mieux et pas un
truc à pédaler avec les bras puisque les
jambes sont bien plus puissantes que les
bras que voilà donc si on avait d'une
manière ou d'une autre
face aux produits qu'on achète la
quantité de durée de pédalage ou de co2
ou de d'équivalent pétrole
on verrait les choses autrement ce que
je pense c'est que n'aurait pas dû
oublier ça et que la valeur du produit
vendu quelque soit le produit quelques
quelle que soit la marchandise produit
par les humains ou pas d'ailleurs
devrait être indexé sur le prix sur le
vrai prix de l'énergie voilà pourquoi
j'insiste là dessus c'est parce que le
pic pétrolier est passé on nous annonce
une disponibilité en énergies fossiles
qui va en diminuant
maintenant on va pas le ressentir tout
de suite j'ose espérer que dans
l'agriculture au moment où il y aura
vraiment des problèmes l'agriculture
passera en priorité parce qu'il est
clair et net
les calculs ont été faits qu'on
n'ouvrira pas 7 milliards d'humains sans
pétrole sachez que l'agriculture
d'aujourd'hui on dépense autant de
pétrole en termes d'énergie que
l'énergie qu'on en retire en termes
d'aliments on est à peu près à
l'équilibré de leur oeil le retour
d'investissement
il est 2 1 donc il ya un problème
ça veut dire que sur le plan énergétique
qu'est ce qu'on mange on mange du
pétrole et donc il ya un problème c'est
pas durable et donc on est ici sur un
congrès d'agroécologie on peut parler du
présent si on parle d'avenir alors on
n'a pas les échéances un problème il ya
des chiffres qui circulent mais
l'humanité va vivre quelque chose qui
est inconnu qui ait jamais eu lieu
c'est à la fois un chauffe mans
climatique qui déséquilibre et des
systèmes écologie et dans le même temps
une contraction de l'énergie disponible
dernier petit mot et après je laisse la
parole les énergies renouvelables hors
bois c'est une connerie c'est à dire
qu'on transfère des l'extraction de
d'énergies fossiles du sol vers un
transfert vers l'énergie verte des
minerais et les minerais
chacun d'entre eux on est en train de à
la fois de s'approcher des pics ou s'est
déjà passé où ça va passer et là où
aussi on a un retour sur investissement
énergétique est de plus en plus mauvais
et donc je pense que dans les réflexions
générales dans la décennie ou pour les
décennies à venir
c'est vraiment de s'interpeller sur des
systèmes agricoles qu'ils soient le
moins énergivore possible pour pas dire
autonome sachant que ceux d'un gain
vient me dire que dans une arche et dans
une agriculture idéal il faudrait
qu'elles produisent aussi les fringues
les matériaux de construction et toutes
les joyeusetés qui sont nécessaires à
notre niveau de vie
et là il ya de quoi être inquiet parce
que c'est pas évident à atteindre
surtout qu'on est assez nombreux sur la
planète à vouloir manger et pour aussi
pour avoir un certain niveau de vie donc
on voit bien que le sujet de
l'agriculture du carbone c'est avant
tout un sujet d agriculture autonome qui
va stocker du carbone mais qui va aussi
réduire sa dépendance voire l'annuler
aux énergies fossiles
alors j'ai une question pour my linh
comment un groupe comme danone qui
finalement qui travaille avec la moins à
l'école mais qui reste un groupe de
l'agroalimentaire s'empare enfin
s'approprient ce sujet de l'agriculture
du carbone et en quoi c'est un levier
aussi pour un groupe comme danone pour
pour continuer ses activités de groupes
de l'agroalimentaire alors je vais être
beaucoup plus opérationnelles que mes
collègues
forcément ils ont pris beaucoup de
hauteur dont que moi je vais redescendre
un petit peu mais est ce que tu fais
vraiment plaisir c'est de voir que mais
sur les grands enjeux qui sont cités on
se retrouve tous et on va vraiment tous
dans le même sens les cinq les cinq
points qui ont été ont été évoqués par
l'ancien daguin c'est vraiment des
choses dans lequel on se retrouve donc
danone
s'est engagé au monde en 2018 au salon
de l'agriculture à ce que 100 % des
matières premières agricoles qui sont
produites en france soit ils suivent
l'agriculture régénératrice à 1,20 à gré
du régénératrice je pense qu'il ya aussi
des histoires de vocables la brouille
écologie agriculture et génératrice
agriculture du vivant en fait tout ça ça
va ça va vraiment dans le même sens
l'agriculture est génératrice en fait
elle est basée sur trois piliers donc un
premier pilier qui va pas beaucoup nous
intéresser aujourd'hui mais je pense que
c'est important de le mentionner parce
qu'on a quand même producteur de lait
donc c'est forcément le pilier bien-être
animal
il faut forcément que les troupeaux et
un nouveau du bien être animal qui
soient satisfaisants pour produire du
lait est donc en accompagne les
producteurs en proposant un diagnostic
sur ce point et puis on propose aussi
des formations pour l'écosystème des
techniques notamment l'année dernière on
est en place donc choses sur ce sujet là
le deuxième pilier de l'agriculture lors
régénératrice c'est le pilier hommes et
c'est là où je rejoins là vous parlez de
produits intérieurs bout de bonheur
intérieur brut dans l'exploitation du
pilier hommes
il n'ya pas d'agriculture de demain sans
hommes donc l'idée c'est véritablement
d'accompagner aux filles les
agriculteurs à améliorer leurs revenus
via de l'amélioration économique en fait
c'est aussi de montrer que tout
l'amélioration des pratiques peuvent se
traduire par de l'amélioration des
revenus et de la pérennité au groupe d
exploitation est donc le dernier pilier
dans notre agriculture régénératrice
pour les amis les hommes et ceux dont on
voit mal aujourd'hui le seul élu carbone
c'est un pilier bas qui est essentiel
parce que pour reprendre les mots
d'émail même salaire en fait il faut que
l'agriculture travail à son
à protéger et à sauvegarder son propre
futur en fait donc c'est vraiment ça et
donc en fait ce sujet là on se ressaisit
très tôt en france
en fait dès 2018 on a mis en place un
programme qui s'appelle les deux pieds
sur terre et qui est un programme qui
est acquis et un multi partenarial et
d'intérêt général
justement pour engager la transition
agricole est embarqué tout le monde avec
nous avec des éleveurs de danone dans ce
sens et donc comment concrètement
concrètement on essaie d'aller dans
cette direction
on a plusieurs plusieurs niveaux niveaux
d'action
le premier c'est qu'on propose une
sensibilisation parce que là aujourd'hui
voilà autour de la table des experts qui
porte les sujets mais bon il faut que
tout le monde petit à petit sa propre
riceys concept est donc on propose une
sensibilisation à l'art j'ai un voile à
de larges large ampleur on a déjà
réalisé près de 1500 diagnostic carbone
ou en fait concrètement avec l'éleveur
donc fait un point sur l'exploitation
quel est son empreinte carbone pour ceux
ensuite qui veulent aller un peu plus
loin on a compris pose un diagnostic
beaucoup plus approfondie où on se dit
comment justement je peux changer les
pratiques améliorées mais pratique
justement pour réduire l'empreinte
carbone est engagée dans cette
transition à l'école donc ça c'est le
niveau de notre notre programme
ensuite on a un niveau un troisième
niveau donc là c'est aussi un niveau qui
fait sens et je pense qu'on viendra
peut-être dans les discussions par la
suite nice et des éleveurs qui
manifestent en besoin de financement
pour justement avancer dans ce
changement de pratiques pour réduire
leur empreinte
wen et qui sollicite un financement
participatif pour des investissements et
la danone va venir co financer ses
projets de réduction d'empreinte carbone
et puis en interne au niveau qui va être
un doux un peu expérimentale parce que
voilà à nouveau la dent de table on a
vraiment des experts qui parle technique
de choses qui certes pas récente mais
qui en fait concrètement doivent être
expérimentées sur sur le terrain et donc
on met en place des groupes pilotes avec
des éleveurs en collectif qui teste des
pratiques qui justement tu vaux dans le
sens complètement décrit et l'idée c'est
vraiment par ces groupes pilotes d'avoir
des relais qui puis 7
voilà des promoteurs un peu de cette
agriculture du vivant de cette
transition agricole donc j'en ai
d'ailleurs qui est juste à côté c'est le
gaec des chaînes il est à madiran et lui
bat typiquement ils travaillent sur des
sujets qui ont été évoqués toucher du
doigt les couverts végétaux la réduction
du travail du sol et donc ça ça fait
voilà c'était vraiment notre dernier
niveau pour essayer de proposer parce
que c'est un peu ça c'est vraiment ça
l'idée c'est de proposer à tous les
éleveurs partenaires de dahlan en
fonction de leur niveau de connaissances
leurs niveaux de sensibilité leur
volonté de s'engager de proposer un
dispositif en accompagnement technique
qui va leur permettre d'aller dans cette
direction avec avec nous on va un peu
beaucoup plus terre-à-terre que mes
collègues mais ce qu'on essaye de
promouvoir
merci beaucoup
alors peut-être maintenant concrètement
quels sont les défis devant nous pour
arriver à
viser cet objectif d'une agriculture qui
stocke du carbone qui réduit ses
émissions de gaz à effet de serre mais
aussi qui va permettre à l'agriculteur
d'être rémunéré pour cet énorme bien
commun qu'il est en train de produire
selon vous alors les défis à mon avis
sont énormes parce que déjà il ya eu
inadéquation dans le projet à fournir et
la réalité dans déjà la société
agriculture ça marche pas et la vision
qu'on veut donner comment dire de
l'agriculture dans la société
c'est une énième réforme de la politique
agricole commune pour on sait pas trop
quoi la biodiversité ou quelque chose
comme ça en fait le dossier il devrait
être pris à bras le corps par les la
politique agricole
c'est une politique agricole du carbone
qu'on a besoin
il y aurait que deux grandes mesures à
financer ces couvrir les sols avec des
plantes et des couverts végétaux et des
arbres points ça c'est le gros défi
c'est tellement simple que personne n'en
veut oui parce que je dis mais ouais
qu'est ce que je vais faire moi avec ma
5000e mae queue de cochon dans un coin
là j'en sais rien parce que maintenant
je veux une mae avec les cochons les
queue en tire-bouchon cover c'est un
signe de biodiversité
non ça ça marche pas comme ça c'est on
aimerait des choses simples qui mobilise
et donc premier message on couvre et on
couvre donc moi je suis un spécialiste
de la couverture horizontale commun
comme aviez on s'occupe des plantes et
alain c'était un spécialiste de la
couverture verticale la flore faire
alliance entre les deux couvertures
rendement maximum du végétal et bien
l'utiliser
ça c'est le premier niveau c'est une
politique agricole simple compréhensible
par tous
applicable par tous et on veut des sols
couverts 100% du temps de toute l'année
des choses simples à comprendre et
simple à mesurer parce que j'ai même pas
besoin d'un outil de mesure je le vois
voyez je le vois
c'est simple tout le monde le voit et ça
se traduira en paysage en biodiversité
est en production agricole puisque après
ça c'est nos projets de production donc
on s'attaque à semer directement du maïs
dans du soudan dans une prairie dans un
couvert végétal sans jamais travailler
le sol donc là le premier des filles qui
arrivent maintenant c'est la génétique
réellement on a un vrai problème
génétique avec la sélection des plantes
aller le monde les anciens ya cent ans
il faisait 2 mètres d'eau le blé moderne
aujourd'hui fait 40 cm de haut et je
vois les lapins courir à travers
que s'est il passé on nous a doctement
expliqué que par la sélection on a mis
le carbone de la tige dans le grain ok
pourquoi pas et malgré tout on aurait
une commande
c'est à dire qu'on aimerait garder la
productivité des plantes avec un nouveau
de la paille parce que c'est doubler le
rendement de la culture
si je double le rendement de la paille
et en fait c'est la biomasse
le vrai sujet c'est à dire il ya de
l'alimentation mais il ya beaucoup plus
que l'alimentation est là les
sélectionneurs ils savent faire mais ils
ont toujours pas compris qu'il fallait
envoyer la biomasse en fait leur entrée
en triant tri sur l'existence et ça
c'est le premier gros sujets très
difficile parce qu'il n'ait pas compris
voilà simple à comprendre mais
incompréhensible encore une fois l'autre
gros sujets que moi je vois en tant que
développeur c'est pas les machines parce
qu'aujourd'hui on a tellement
d'ingénierie pour les adapter
relativement facilement quand on se
penche sur un problème on sait le faire
on va produire la première bineuse
rouleau faca sans travail du sol qui
marche dans l'élite hier dans les
plantes au lard au ciemi un groupe de
paysans 50 boulot allez les proto sont
là pour l'expérimentation
donc c'est même pas compliqué à faire
aujourd'hui ce qui est compliqué à faire
s'est il va nous falloir une
fertilisation adapté à l'organe
biologique et ça c'est un vrai pavé
parce que là il ya zéro et moi je pense
que c'est les
deux grands points la génétique et la
fertilisation pour démarrer le cycle du
carbone dans des sols qui ont été
détruits par les outils et ça c'est un
passage qui va être compliqué dans notre
phase de transition donc compléter ce
que dit konrad en tant que conseiller
agricole moi je travaille avec des
maraîchers des légumiers aussi alors
c'est quoi un légumiers par rapport à ma
richesse des quins légumiers il utilise
un peu des techniques de grandes
cultures pour faire des légumes en
grande surface pour pour l'industrie
pour fournir la grande distribution etc
c'est des grosses séries c'est des très
grosses séries ça va dans dans le cadre
de ma clientèle ça va jusqu'à 15000
tonnes de production par producteur pour
les plus grands et dans le minimum c'est
une trentaine de tonnes ce qui est un
niveau d'agriculture familiale
peu importe la question qui m'est
souvent posée puisque avec mes clients
agriculteurs maraîchers
c'est dire bon ben ok on a compris ce
que tu nous expliques par par quel bout
reprend et donc les itinéraires
techniques sont complètement balisé sur
la partie grande culture mais il ya un
travail de développement agricole à
faire auprès des ja des agriculteurs qui
sont prêts à basculer les agriculteurs
et sont prêts à basculer sur la grande
culture
d'abord parce que il ya des meilleures
marges à faire que si on est avant en
agriculture du travail du sol
donc quand ça c'est compris ça peut
aller très vite donc il y a pour
l'agriculteur pour le développement il
ya une nécessité de mettre des chiffres
en face
donc ça c'est à mon avis c'est le boulot
des centres de gestion boulot de la msa
aussi de rappeler ce que à mon avis elle
ne fait pas assez c'est que la msa
constate que les marges sont meilleurs
chez des agriculteurs qui sont en
agriculture de conservation
c'est quand même vachement important
parce que les gens ils bossent pour ça
et donc ça
une première chose il ya les chiffres
ensuite il ya de l'accompagnement
technique savoir répondre aux questions
et puis ensuite il ya un message de en
termes de mécanisation dans la
mécanisation elle existe et c'est il ya
une question de pâques autour de tout ça
c'est que moi je pense que au lieu de
distribuer de l'argent sans contrepartie
donc de l'argent public
rappelons bien que la pac c'est de
l'argent public sans contrepartie et
avec des exploitations qui seront plus
fragile sur le plan économique que si
elle travaillait autrement je pense que
l'impact devrait être complètement
réorienté vers alençon soyons fous le
don de se voir semis direct de deux
rouleaux faca et c'est plutôt que de
distribuer le reste voilà et donc ces
questions elles sont des questions très
large mais qui sont pour moi une vraie
nécessité pour un changement rapide et
brutale dit agriculteurs qu'on lui coupe
sa pâque
s'il travaille ses terres et bien croyez
moi qui va arrêter travailler ses terres
voilà parce qu'il ya une question de
survie économique la valeur ajoutée a
passé à l'agroécologie oui parce que
c'est un peu une question qui revient
donc peut-être la redéfinir la re
définir c'est à dire que j'ai parlé de
la msa qui connaît les revenus déclarés
des agriculteurs et donc qu'est ce c'est
quoi la valeur ajoutée c'est le produit
qu'on a sorti - les dépenses qu'on a
engagés et donc dans le monde de
l'agriculture de conservation
on a deux j'ai lu dans vos propos propos
de frédéric thomas et c'est le fait
qu'on cultive plus ou en tout cas on ne
tue pas forcément de la biomasse mais en
cultive de la marche était alors quand
on envisage
cette chose-là ans dix ans je fais une
meilleure marge en travaillant autrement
et bien on y va donc voilà ma réponse
on pourrait rajouter c'est relativement
simple en fait ça ne démarre jamais par
une baisse d'un cran puisque il faut
remettre quelque chose en route le
carbone ça démarre par une
organisation du travail donc à une
guerre sur le tenir un gain sur le temps
de travail
c'est ce qu'on a fait avec les
jardiniers type amap
on a enlevé du travail parce qu'on a
désherbé avec les plantes et le paillage
on a produit plus donc on a aujourd'hui
en amap msv vous pouvez produire un
rendement conventionnelle avec 1 pour
seulement 30 de la paille c'est 20
tonnes par hectare et par an donc on a
commencé à chercher de la paille et pour
trouver de la paille
elle va planter des arbres et on va les
trônes y est on va les broyer parce que
c'est de la paille qui est debout et qui
gênent pas forcément mon jardin et donc
on s'est rendu compte que fini la zot
fini les intrants d'accord donc fini
aussi tout le travail autour des
intrants et le coût d'achat donc les
bilans carbone qui vont avec c'est
localement boum ça revient donc on
travaille ça alors c'est pas parfait
c'est en cheminant qu'on apprend donc on
a un gain sur les intrants lors pas au
début ça vient petit à petit il y en a
un gain sur la machine l'investissement
machine sa ruine tous les paysans sans
exception d'accord donc un semoir bien
fait vous l'avez pour toute votre vie
et comme le tracteur il ne travaille pas
beaucoup vous le gardez aussi pour une
carrière et donc qu'on peut trouver des
tracteurs de 30 ans 40 ans dans les
fermes en parfait état parce qu'ils ne
travaillent pas si il faut 500 heures
par an mais pour un moteur aujourd'hui
c'est pas un souci et donc quand un gros
gain sur la structure machine
ça fait beaucoup de revenus à la sortie
et ensuite une fois que votre biomasse
est en route et que vous savez recycler
cette biomasse vous avez les gains
d'intrants donc vous gagner encore et
chez les éleveurs laitiers
on a remplacé le soja acheté par de
l'herbe du soja
de la luzerne des mélanges céréaliers
autoproduit qu'on a donnée aux vaches et
bien le guen il est impressionnant je
vous garantis c'est dans chaque ferme
aujourd'hui c'est quarante mille euros
qui sont en jeu immédiatement alors
c'est pas en claquant du doigt mais en
trois ans de boulot il ya quarante mille
euros de revenu pour chaque éleveur s'il
le veut il ya toujours et donc quand je
suis passé qu'on travaille a toujours
quelqu'un qui suis dit non on fait
surtout pas ça fait surtout pas ça ça ne
marche pas et donc on en a en routine
mais partout partout partout et donc les
guerres mais son énorme c'est pas que la
faute à la donne
c'est aussi chacun doit remettre de
l'ordre sur ses sols ab c'est évident
c'est un jeu super is an je suis
responsable mais je suis un fournisseur
je suis responsable c'est à dire le mot
responsabilité on l'a peut-être pas bien
visiter parce que jusqu'à présent dit
ouais c'est la faute de l'autre c'est la
faute on en fait on a fait glisser la
responsabilité par le biais de
l'assurance sur les autres on est
devenus irresponsable tellement c'est 5
avec tout ce qu'on a entendu c'est la
responsabilité de l'agriculteur des
semenciers des techniciens défilèrent et
en fait on voit bien que c'est un sujet
qui devient un sujet qui concerne tout
le monde et qui est aussi finalement
très intéressant parce qu'on va pouvoir
aussi réconcilier tout le monde autour
de cette vision qu'à une vision pleine
d'espoir et de ce fait de mobiliser
l'ensemble des forces pour arriver à
être les solutions c'est puisque on est
dans les déficits quand il y en a un qui
me paraît très important qu'il concerne
de tous ces deux défis culturels
parce qu'elle en parle de cultural
depuis le début en étant très technique
on a raison parce qu'on est au coeur du
truc ne faut pas oublier autre chose si
ces guerres en fait on a beaucoup plus
de problèmes culturels que culturaux
dans ce monde de langue de l'agriculture
moi j'ai assisté à des scènes dans des
fermes entre
le père et le fils au moment oui où le
fils annoncé qu'il allait abandonner la
charrue c'était terrifiant coin c'était
une trahison totale s'était pas vivable
fin il ya même des gars que je connais
ils ont attendu que leur père soit
carrément décédé pour pouvoir commencer
à ne plus travailler des sols parce que
c'était juste y inenvisageable de plus
la bourre et on voit bien que
culturellement on a besoin d'une
compréhension globale de tout le monde
de ces enjeux là et de ce qu'on vient de
dire là et ça ça commence comme dirait
marc-andré c'est l'os et ça commence à
l'école c'est je ne comprends pas qu'on
ne ne soit pas capable aujourd'hui de
d'apprendre aux gamins et in situ
comment tout ça fonctionne et que c'est
la plante qui fait le sol n'est pas le
seul qui fait la plante de gagner des
plantes et des armées baiia de l'eau et
qu'il y en a pas ça s'appelle un désir
est que le désert ça se fabrique et que
le croissant fertile qu'on apprend
encore d'histoire si aujourd'hui c'est
ta de cailloux bio c'est un tas de
cailloux bio le croissant fertile il n'a
jamais connu la chimie mais c'est un
désert quand même donc ses mécaniques de
fabrication du désert et ses mécaniques
na qui datent du néolithique
ça serait bien que culturellement on
comprenne ce qui nous a d'abord amené à
ça parce que ça nous donne une idée de
comment on peut justement en sortir et
surtout qu'on comprenne tous
collectivement que ça ça relève de
quelque chose qui est de l'ordre d'une
réconciliation entre nous homo sapiens
et notre biosphère
c'est là que ça se passe le noeud il est
juste là c'est pour ça que je dis ce mot
tout le temps c'est pour ça aussi que de
temps en temps je parle d'amour parce
que c'est ça le sujet le sujet c'est la
réconciliation
et tant qu'on n'a pas tous compris en
restera dans des petits bordel technique
à pinailler sur tel ou tel détail que le
glyphosate c'est pas bien que les
abeilles vont mourir et que 6 et que
l'alors qu'on n'aura rien compris au
fond du problème
voilà moi il me semble que
culturellement on a tous un effort à
faire pour se cultiver
voilà c'est ça ne paraît donc arnautu a
évoqué au tout début
ton intervention aussi le fait que
pourquoi pas on puisse rêver d'un monde
où les carottes aurait la valeur de tous
ces bienfaits qu'elles produisent
comment on y va j'ai envie aussi de
poser la question à danone parce qu'en
fait ça fait le lien avec ce sujet de
l'acculturation on cherche tous cet
objectif c'est comment on va recréer
cette valeur qui manque aujourd'hui pour
faire vivre les agriculteurs et toute
cette société autour de ces valeurs là
mais comment on fait concrètement
maintenant pour aller chercher cette
valeur il a créé ensemble mais j'ai
l'intuition que j'ai pas le seul
heureusement d'ailleurs que que le là
dessus sur ce sujet là le numérique peut
nous aider le digital que nous était
vraiment c'est à dire que là pour le
coup quand on voit ce qui se passe sur
verre de thé reproduction la façon dont
diffuse de savoir comme ça et
aujourd'hui mène avec des gens qui sont
au bout du fil la qui à entendre ce
qu'on dit je pense que on a en
perspective une capacité de fabriquer
une plateforme en tout cas une socle
massivement collaboratif un peu comme ce
qu'on voit dans l'économie collaboratif
du numérique d'ailleurs être comme linux
wikipédia il me semble aujourd'hui que
pour pouvoir rémunérer les externalités
soi disant parce qu'en fait ça n'est pas
si on est vraiment au coeur du truc moi
j'aime pas ce mot d'externalités du tout
mais bon pour rémunérer ça de façon
vraiment intelligente quoi on a besoin
d'avoir de quoi faire la corrélation
entre les pratiques et les résultats
donc ça veut dire qu'il faut qu'on sache
mesurer ce qu'a commencé à faire conrad
ya déjà des années et pas seulement le
carbone et pas seulement la flotte et
pas seulement la bio dit pas seulement
la qualité du trim et tout ça il faut
qu'on sache une mesure et qu'on sache en
faire une masse de données tels qu'on
peut à ce moment là faire la corrélation
avec les pratiques et des résultats et
du coup quand les paysans s'occupe
vraiment du pays c'est-à-dire forgent
les paysages dont nous avons besoin
et envie et pierre ils soient rémunérés
d'abord pour ça et que ça ne pèse pas
sur le prix du produit qu'ils vont
vendre un bout de champ dans un monde
idéal ça voudrait dire que même mec
expérimente un peu sur des parcelles qui
se loupe la récolte mais qui a amélioré
tous ces indicateurs sur la vie du sol
sur le carbone et tout ça et bien il
gagne et quand même sa vie ses salles
indice de bonheur intérieur brut à la
ferme c'est pas le truc est alors chez
danone justement qui vous qui avez
choisi de porter cette stratégie cette
ambition cette vision avec vos
partenaires agricoles mais aujourd'hui
sans la valoriser ya pas de label il n'y
a pas de voie là il n'y a pas de
différenciation des yaourts qui sont
issus de cette agriculture là comment
comment porte aussi cette ambition de
créer de la valeur derrière
du coup je fais juste commencé par
revenir un peu sur ce qu'on dit mais
colette parce que je trouvais ça
intéressant de parler aussi des défis il
ya rien de défi alors qu'ils ont été ok
un peu mais pas forcément par un jules
est donné sous un autre angle
il est évoqué en trois ans on change un
système agricole en fait trois ans
aujourd'hui c'est très long pour une
société qui va très très vite
on veut des résultats maintenant et du
coup pour pour nous il ya un des défis
c'est vraiment d'arriver à engager dans
la durée et de travailler sur ce temps
long sur cette transition agricole dans
la durée et pour ça alors pas de valeur
voilà nous ce qui nous semble être un
fondamental pour pouvoir travailler dans
ce dans ce temps long c'est d'apporter
de la visibilité et de la sérénité aux
agriculteurs qui évolue dans un contexte
en plus extrêmement volatil on est dans
des marchés agricoles qui sont
extrêmement volatiles et donc l'idée
c'était vraiment de leur proposer des
contrats long terme pour qu' il puisse
de façon sûre en étant a su assurer est
confiant dans l'avenir
engagé cette transition et en plus nous
nous formule de prix
ils sont basés sur des coûts de
production donc sont justement coller au
plus proche des réalités terrain et de
toutes ces changements de pratiques qui
peuvent qui peuvent avoir lieu c'était
vraiment le premier point sur lequel je
voulais rebondir c'est que il ya
vraiment ce paradoxe entre le temps de
la transition agricole et le temps
aujourd'hui de deux maps société et
c'est un vrai défi qu'on doit par voilà
on doit rendre compte en allant chercher
voilà il a été volé des financements à
pâques mais pas que il ya aussi des
financements des collectivités
régionales
il faut vraiment être un catalyseur de
tous ses financements pour assurer
l'accompagnement dans dans la durée et
le deuxième point qui rejoint un peu le
poumon alors de se cultiver
moi c'est vraiment ce qui nous semble
c'est de changer un peu
ce regard sur l'agriculture il faut que
la société change aussi son regard sur
l'agriculture et qu'on améliore l'image
de l'agriculture pour lui redonner sa
valeur en voit dans ce sens là parce
qu'en fait véritablement on en demande
aujourd'hui toujours plus aux éleveurs
aux éleveurs monde d'être chef
d'exploitation d'être animalier d'être
administratif la forêt ils ont vraiment
multi casquettes et maintenant alors on
va leur demander d'être à grenoble parce
que jusqu'à présent ce qu'ils avaient
appris à aller dans un sens et puis on
se rend compte qu'il faut qu'il faut
changer et donc en fait ce changement de
pratique ce changement de voix là de
fonctionnement ne pourra se faire dans
un contexte serein que si vraiment on a
on a changé
en tant que société notre regard sur le
désagrément terre et des produits qu'ils
proposent est donc vraiment enfin ça
c'était aussi un des aspects de notre
programme de l'agriculture régénératrice
aussi et du programme les deux pieds sur
terre c'est de communiquer positivement
sur l'élevage de ré informer le
consommateur
le citoyen de lui dire quelle est la
réalité aujourd'hui dans
exploitation et qu'elles sont quelles
sont ces changements qui s'opèrent et
d'arrêter je dirais les fantasmes parce
qu'il ya beaucoup de fantasmes en fait
autour autour de la culture
l'agriculture française n'est pas
forcément celle qu'on voit dans les
médias et le groupe danone aussi un vrai
rôle à jouer là-dedans pour réaffirmer
des messages
voilà rappeler que même en étant un
groupe mondial en fait on est très deux
cas on est sur des exploitations
familiales de petite taille et qui vont
dans le sens d'une agriculture alors
nous on dit régénératrice mais de
conservation en rose un sur le vocable
donc vraiment ces deux défis là ils nous
paraissent ils nous paraissent
apparaissent sans trop parce que parce
que sans ça on pourra on pourra pas
avancer avancer dans cette dans cette
direction merci beaucoup c'est vrai que
c'est un point sur lequel on travaille
beaucoup au sein de pour une culture du
vent s'est scellée autour de cette
communication positive et finalement le
carbone et toute cette agriculture c'est
un sujet qui nous permet aussi de
changer l'image la perception de la
société vis-à-vis de l'agriculture et il
ya un énorme travail comme le disait
arnaud d'acculturation avant même
d'envisager les labels et toutes les
démarches marketing quelles qu'elles
soient
mais déjà de travailler sur le fond pour
que derrière tout ce travail de fond
puisse être valoriser durablement et dé
manière très concrète par les
consommateurs avec une valeur attaché
derrière donc c'est un travail aussi de
long terme qui est en cours pour changer
cette perception au global et pour aller
chercher cette valeur qui aujourd'hui
n'existe pas encore et j'ajouterais sur
le volet création de valeur qui a aussi
un une tendance de fond je dirais de
plus en plus c'est pour les en grandes
entreprises qui compensent leur carbone
habituellement dans les pays du sud
allait planter des armes en afrique où
je ne sais où
aujourd'hui
tout le mouvement de fond et de prise de
conscience sociale c'est aussi d'aller
voir comment au sein de leur filière ils
peuvent utiliser le carbone comme un
levier pour financer cette transition
donc plutôt que d'aller payer des
projets à l'étranger pour compenser
leurs émissions de carbone de compenser
à l'intérieur de définir ce qu'on
appelle l'insee thing dans le
vocabulaire un peu nébuleux mais voilà
c'est aussi un sujet de long terme et
pourquoi pas rêver
d'ici quelques années d'un marché de
crédits carbone comme ça peut exister
dans l'industrie pour l'agriculture et
accompagner le financement de cette
agriculture vertueuse je vous propose vu
que le temps a passé et que l'on passe
aux questions quand on parle du carbone
il ya aussi l'impact carbone des du
transport des marchandises et comment ce
point est intégré dans notre stratégie
globale de traitement du carbone donc
effectivement le carbone c'est un sujet
global lui-même
là on parle du lait et tous niveaux au
niveau groupe global danone a pris des
engagements très forts en termes de
carbone c'est sûr qu'il ya un projecteur
qui est beaucoup mis sur l'amont
agricole
parce que la partie laitières et
première contributeurs et même très loin
devant des émissions du groupe carbone
ça représente plus de 50% des émissions
du groupe du groupe danone mais là où on
peut être sûr c'est que à chaque maillon
donc on parle de transport mais aussi
dans les usines à chaque maillon de la
chaîne
tous les efforts sont nés en place donc
au niveau du transport cela peut passer
par de la rationalisation des tournées
de collecte par exemple parce que quand
la ville et y passent tous les jours de
d'optimiser la place mandement circulent
les galères en allant d'une exploitation
à une autre ont fait des gains gasoil et
donc des garden au niveau des usines des
sites de transformation je pense au site
de villecomtal qui est assez dans le
sud-ouest qui assez en avance sur ces
thématiques là il ya beaucoup de travail
qui est fait au niveau des lignes de
production pour réduire le gaspillage
pour optimiser les consommations
d'énergie vraiment là on peut être
assuré à la sécu de toute façon on s'est
fixé des objectifs tellement ambitieux
que c'est vraiment chaque maillon les
groupes qui va devoir faire des efforts
et qui fait déjà des efforts et qu'il ya
déjà fait des efforts donc voilà
aujourd'hui on parle de l'amour agricole
forcément moi je suis plus tourné sur
l'amour agricole mais au niveau même
monde
chacun prend part à cet effort de
réduction des émissions carbone
je vais essayer de répondre un petit peu
à ta question qui est stratégique c'est
c'est le gros problème de tous qu'ils
remuent sur la terre quelque part
et en fait tu ne peux pas répondre par
une injonction tu dois réfléchir un tout
petit peu le carbone c'est un problème
quand tu le transporte 7 à solutions
quand une plante le récupère alors
qu'est ce qu'on fait avec ça on se dit
que la société de 10 milliards ou 2 8
milliards d'habitants qui se prépare si
elle veut survivre elle doit avoir de
l'énergie inépuisable et gratuite
voilà le défi qui nous attend qui a
démarré et qu'il n'est pas un sujet de
discussion
jamais dans la société on parle du
pétrole on parle de nucléaire on parle
de plein de trucs mais de l'énergie
comme sujet principal est fondamental on
n'en parle jamais et quand on commence à
gratter le sujet du carbone tu dis mais
carbone ces carburants de carburant dans
le moteur du camion et c'est ce qu'il ya
de plus rentables c'est à dire que tu
peux faire tout ce que tu veux
l'infrastructure sncf ça vaut rien pour
le transport sauf sur grande distance
parce qu'il faut de toute façon
acheminés avec un camion et que tu mets
plein de boîtes dans un camion le
contenu par boîte c'est faible
donc on est coincé on se dit tiens il
faut quand même acheminés par tous et
finalement c'est l'énergie le vrai point
central donc on a commencé un truc très
simple avant de s'attaquer à la grande
énergie de masse du 10 mai où est ce
qu'il faut faire de l'autonomie en
énergie et le plus simple ce sera de le
faire dans les fermes et ça s'appelle
des panneaux solaires alors c'est la
préhistoire du solaire mais ça s'appelle
du biogaz c'est déjà un petit peu mieux
parce que c'est des bactéries qui
dégrade une matière organique et on sait
que dans le monde du vivant tout est une
affaire de flux de carbone et d'énergie
parce que systématiquement dans les
êtres vivants il y à des flux
d'électrons il ya des électrons qui se
trimballe dans notre corps et c'est donc
à de l'électricité et donc on commence à
comprendre que l'énergie inépuisable et
gratuite qui se prépare c'est l'énergie
solaire captée par la biomasse
et transformé par tous les process y
compris les nanotechnologies parce que
quand vous mettez de l'eau dans un micro
tubes de carbone en nano tech
il produit de l'énergie et puis olivier
husson avait une grosse info aujourd'hui
on sait faire des piles avec du bois et
je sais plus quoi voilà de la cie du mic
avec du bois et sa quasi le potentiel
d'une batterie normal donc rogner c'est
la biomasse et le carbone qui va
résoudre le débat donc pour ça il faut
la produire et donc le premier niveau
c'est la ferme je dois produire la
biomasse pour la fertilité du sol pour
la nutrition des hommes des animaux ça
va avec et pour l'énergie et j'en aurais
encore besoin pour faire de la fibre et
une fois que la ferme et autonome la
ruralité peut devenir autonome
le transport de l'agro-industrie
deviendra autonome les industriels nous
fabrique des moteurs à gaz mais à gaz
méthane biogaz c'est fiat de leader
mondial de la motorisation au gaz ne
faut pas s'y tromper
fiat a un projet industriel sur la
totalité de l'italie que tous les
transports agricole fonctionneront de
façon autonome au biogaz qui est-ce qui
a entendu parler de ça c'est gravissime
le débat qu'on mène nous sommes arrivés
en retard mais c'est pas ça c'est pas
les cassettes et cela qu'ils proposent
de se détériorer
oui oui ben laissons-les ça va ce fait
ça s'appelle une bulle à un moment donné
et dans la bulle explose tout sauf les
bonnes solutions qui reste et donc ça va
se produire mais ne vous y trompez pas
c'est le soleil qui nous sauvera au
niveau énergétique
je le rappelle je le rappelle pour les
principes de paysages in marciac
on résout pas tout ce soir a en en garde
pour demain
mais par contre sur ces questions
d'alimentation de carbone et de climat
on a une énergie solaire qui comme
conrad l'a rappelé qu on peut multiplier
par 3 tout de suite
cette captation l'art d'apprivoiser le
soleil est cultivé l'appui cher avec os
qui parle beaucoup d'amour on va vous
pacser tous les deux d'ailleurs c'est
déjà ce soir on résout on résout celle
d'injecter des grosses quantités de
carbone dans les sols et toute la
question est de savoir quand la dame
s'interroge sur pourquoi danone est
présent ce soit véritablement que pour
pour l'agriculture de demain on a besoin
de tout le monde si on commençait à
exclure certains acteurs plutôt que
d'autres on va pas on va pas y arriver
chacun a sa pierre à apporter à
l'édifice
quand même un groupe qui s'est engagé
par j'ai entendu toute la question avec
pourquoi on est là ce soir mais
j'imagine qu'il y avait eu plus de
contexte mais c'est un groupe qui s'est
engagé c'est un groupe qui travaille
main dans la main avec 1800 éleveurs et
un ensemble de partenaires sont présents
ce soir pour essayer d'aller dans le bon
sens dans cette transition agricole
c'était c'était pour témoigner et dire
qu'on est voilà un des acteurs parmi
tous ceux qui sont nécessaires pour ce
changement
je voudrais rajouter un mot là-dessus il
ya deux trois ans quand on a des idées
de créer cette association
c'était et c'est toujours dans le but de
faire bosser tout le monde dans le même
sens c'est à dire de ne pas exclure
donc quand vous parlez quand vous venez
de faire vous mélangez un petit peu des
sujets
chacun a le droit de se cultiver sur ce
qu'est un produit laitier en soit et
même sur l'histoire de sa terre depuis
quand on est capable de se nourrir avec
ça sent mourir dans d'atroces
souffrances sais pas si vieux que ça le
néolithique c'est imminent quoi 12000
ans et ça fait vraiment très très peu de
temps qu'on peut consommer du lait de
vache par exemple et on sait nous mêmes
domestique et pour le faire vous le
savez et on a d'abord commencé à faire
des fromages tout ça parce qu'on n'est
pas fait pour boire du lait de vache
bien d'accord mais ça c'est pas le sujet
le sujet aujourd'hui comme l'a dit cette
jeune femme sait qu'il ya 1700 quelques
producteurs dans ce pays qui est
s'occupe du pays en créant comme on l'a
dit du paysage de l'économie est ce
qu'on appelle bêtement des externalités
et je pense que ne pas travailler avec
tout le monde et notamment avec ces gens
là ça serait une faute lourde qui nous
amènerait à cet antagonisme forcené sur
lequel vous savez moi depuis les années
que je m'occupe de ces sujets il ya un
truc dont je me suis aperçu c'est que
dans nos sujets là ce dont on parle
maintenant souvent dans les querelles
que j'entendais auquel je prenais part
quelques fois et bien même pas souvent
mais la plupart du temps la querelle
elle même avait plus d'importance aux
yeux des protagonistes que le sujet de
la querelle
donc il faut un moment donné abandonné
l'idée de cet antagonisme lourd même si
on a son mot à dire sur ce qu'on pense
et du capital et de la société dans
laquelle on vit et du fait que le
marketing vous pousse ou essayent en
tout cas de vous pousser à consommer des
trucs dont on n'avait absolument pas
besoin tout ça c'est acté pour tout le
monde a le droit à la fois de le penser
et de le dire mais exclure un bassin de
production aussi important que celui de
ces groupes là et pas seulement danone
mais d'autres au prétexte que il se fera
un cache sexe en expliquant qu'ils vont
améliorer les choses serait pour moi une
faute extrêmement lourdes et nous
ralentir est dans la transition d'une
façon incroyable donc voilà pourquoi à
mon sens
voilà pourquoi ce soir il ya quelqu'un
de chez danone qui est là qui vous
explique non pas du greenwashing à la
con qui vous explique exactement ce
qu'ils sont en train de faire à leur
échelle et comment ils le font on a le
droit de penser qu'ils pourraient faire
plus et mieux
et eux ils ont le vrai penser qu'il
pourrait rien faire du tout et continuer
à s'engranger d'accord on est on est on
est dans un pays libre
voilà et donc cette association nous
avons créé il ya deux ans et maintenant
qui est en gestation depuis bien plus
longtemps que ça elle est vraiment
pensée et animée par anne notamment dans
le but de faire bosser tout le monde
vers les azimuts que je vous ai décrit
tout à l'heure chacun le faisant comme
il veut et de là où il est voilà ce que
je voudrais c'est ce que je voudrais
rajouter rapidement pour que qu'on en
prenne bien conscience parce que c'est
un petit drame qui se joue c'est un
drame agricole qui se joue de la
pyramide des âges de l'usure des sols de
ce désarroi profond notamment des
éleveurs parce qu'ils sont critiqués
parce qu'ils sont éleveurs alors qu'ils
sont créateurs de paysages et qui stocke
beaucoup de carbone pour la plupart donc
que chacun soit libre de ses de ses
choix
ce que je veux dire même s'il est
derrière et qui fait le con là va avec
ses copains c'est antoine l'option quand
il arrive chez les éleveurs qui puisait
laitiers que tire par le soir formé par
le raider mais quand il repart le soir
ils ont les yeux qui brillent les
éleveurs et agriculteurs et ça pour nous
ça nous paraît extrêmement important
parce que c'est agroécologie elle fait
converger toutes les agricultures
pour l'instant il est peu d'agriculture
qui fonctionne je rappelle que 95 % des
agriculteurs sur ce territoire y perdre
de la matière organique
pourtant ils sont de gauche pourtant ils
sont bio pourtant ils sont locaux
pourtant ils sont de saison
pourtant ils sont tout ce que vous
voulez ils sont gros petits moyens
sauf qu'ils perdent la matière organique
qui perdent la fertilité et le jeu
actuel c'est de remettre tout le monde
dans la boucle de cette fertilité là qui
est vitale avec est nécessaire après
chacun fera les choix qu'il veut quand
il veut pour l'instant aujourd'hui ont
des carbone comment on dit déjà ondées
carbonise
c'est plus comme on dit à force de le
dire on en est gect beaucoup et on
condamne la fertilité des sols et
l'urgence c'est d'être avec la proximité
de ces agriculteurs faisaient repas ce
qu'il faut impérativement qu enfin si on
veut sauver notre peau finale ce qu'on
sait pas si on veut sauver la planète
mais si on veut sauver notre peau il
faut sauver les sols et sauver les sols
c'est sauver les sols tous ensemble
quelque part c'est ça l'idée oui je
voulais vous raconter une histoire c'est
celle de vers de terre production moi je
suis un enfant du glyphosate j'ai tout
appris avec le glyphosate je sais tout
faire avec le glyphosate et on peut je
serais même prêt à créer un arc de
triomphe dédié aux qui faisaient
tellement c'est un outil important
voyez je vois bien aussi les limites de
ça et j'ai travaillé avec un gars assez
géniale qui s'appelle france formulée et
on a un maraîchage 100% écologique qui a
une productivité hors pair je pense
qu'il n'y a pas beaucoup mieux dans le
monde donnait au niveau de ce qu'on peut
faire de mieux
sans il faut être sans chimie sans rien
et c est là tu dis ben on a arrêté de se
cracher dessus pour travailler ensemble
tous et là c'est un miracle qui se
produit et quand on a commencé à
cristalliser les objectifs à regarder
que c'est pinailler que ne pas être
d'accord qu'on avait beaucoup plus
importants à faire mais chacun y va
comme il peut alors bien évidemment il y
aura il y aura des déboires et y aura
des ouïes des surprises mais il y aura
des bonnes surprises parce que une
entreprise n'est pas irrémédiablement
condamnée à être une pourri de
multinationales on sait pas ce qui se
passe mais ça bouge ce que je peux vous
dire pour le savoir dans ce projet là eh
bien on a été aidé pour faire vers de
terre production c'est une grande
entreprise qui nous permet de faire ça
donc je n'en fais ton travail ensemble
vers un projet nouveau sauvons la
planète avec les plantes
oui
c'est clair et ça ça nous mobilise donc
c'est compliqué au début et tout d'un
coup il ya un problème qui arrive dans
la société
on ne peut plus opposer paysans bio
grands petits machins chez pas quoi et
les autres ils sont tous dans le même
débat et ça c'est formidable parce que
ça veut dire qu'on signe le nouveau
projet agricole du pays parce qu'on est
ok pour aller au même endroit et donc
chacun devra faire sa part de chemin et
ça c'est plutôt très intéressante la
question porte sur l on parle de
formation des élèves mais avant tout il
faut former les profs et réformer les
programmes scolaires agricoles
ça commence mais on en est loin ça c'est
une des grandes questions qu'on se pose
à pim c'est à dire ben on a une équipe
une équipe de jeunes à grenoble qui
arrive donc c'est comment les faire
monter en puissance et c'est donc le
problème de la formation c'est très
complexe moi je suis formateur
je suis créateur de solutions avec les
agriculteurs et c est en fait le
problème d'information tu dois donner
énormément de ce que tu sais faire et tu
dois pouvoir recevoir et tout le monde
n'est pas capable de faire ça c'est à
dire c'est c'est vraiment métiers
complexes et la sociologie des hommes
c'est bravo pour ce qui arrive aussi
parlé de d&d programme donc des corpus
des contenus qui sont diffusées ça c'est
le sujet c'est un sujet sociologique
habituel serre que ça commence à peine
on est au début de quelque chose et donc
on ne peut pas penser que c'est déjà
rentré dans les grimoires et dans les
manuels c'est juste pas possible il faut
comprendre cette temporalité là qui a
toujours été la nôtre pour pour les
êtres humains quoi c'est ce qu'on
apprend aux gamins à l'école c'est c'est
un corpus qui a été confortée et donc a
pris du temps pour ça et là ce dont on
parle non on parle vraiment de la tête
de la fusée qu'on ait de l'avant poste
et donc ça ne peut pas être encore dans
l'est dans les livres d'école c'est
juste pas possible mais ça va arriver
très vite
c'est une évidence et une telle somme
dans le jeu que je ne vois pas comment
l'éducation nationale et l'éducation en
général sur terre partout pourrait
passer à côté c'est juste pas possible
mais c'est vrai que ça va trop lentement
je suis d'accord je le constate aussi
mais bon c'est eux
ce décalage la a toujours existé
malheureusement mais j'observe qu'en
termes de formation j'interviens très
très modestement sur sur un module à
supagro montpellier depuis et je fais ça
depuis pas mal d'années est maintenant
clairement bon sans doute comme vous le
disiez selon les écoles selon les profs
les ingénieurs qui sortent tout cas
cette école là mais visiblement c'est le
cas à peu près partout au niveau
ingénieur sont complètement immergé dans
l'agro écologie autant que leur prof si
ce n'est plus et je dirais un détail qui
est un petit peu moins enthousiasmant
mais c'est pas si grave c'est que
j'observe que ces jeunes ingénieurs qui
sortent aujourd'hui ils ont en terme de
formation tellement baigner dans l'agro
écologie qui ne parlent pas la langue de
l'agriculture qui n'est pas encore à la
grée agroécologie j'ai un exemple très
simple de quelqu'un que je connais très
bien puisque je travaille avec lui au
quotidien c'est arthur buresi qui est
sortie des écoles
il ya quelques années et qui venus
travailler avec moi entre autres pour
parler la langue de l'agriculture
conventionnelle au carbone fossile et
donc ça lui manquait ce jeune ingénieur
est très brillant veut participer à la
transition mais il sentait bien que il
lui manquait des armes pour pouvoir
discuter avec un agriculteur est
envisagée avec lui des changements
d'itinéraire
sachant que pour pouvoir discuter avec
les agriculteurs il faut parler la même
langue
voilà et au sujet de la méthanisation et
qui prend quelque part la ration du sol
donc est-ce que ça devrait pas arriver
après ce travail sur la fertilité des
sols
alors je suis tout à fait d'accord c'est
pour ça que on peut diagnostiquer
l'avenir des projets en gros tu fais un
méthaniseur grand truc structurel avec
un schéma directeur de l'état qui
dépendent l'ademe
tu es sûr que tu l'envoie au tapis
d'accord la baisse assez catastrophique
il n'y a rien qui marche pourquoi à
cause de l'infrastructure au tour et qu'
ils ont pris le dossier à l'envers alors
ce qu'on fait avec les paysans c'est
quelque chose de très différent on
mesure la ration du sol
pas de bilan humique négatif voilà c'est
à dire que tous les ans ils en gagnent
d'humus ça veut dire que sa fertilité
augmente ça c'est premier critère
deuxième critère tu ne paies une peut
mettre méthaniseur que si tu es autonome
d'accord pas dire tu dois nourrir les
hommes
avoir après projet à l'identique
d'accord et tu as le méthaniseur en plus
avec un bilan humique positif
voilà et ça c'est les 3 grands
indicateurs de la méthanisation durable
et tout ce que tu vois effectivement
c'est critiquable mais on le sait ce
grand schéma directeur qui viennent de
la centralisation de l'état
c'est juste une catastrophe parce que
l'essentiel n'est pas compris il faut de
l'énergie
il faut de l'investissement il faut
plein de trucs mais la durabilité des
projets n'est pas présente dans la
majorité de ces cas là tu es par le sait
du bon usage du méthaniseur si on parle
de cette agriculture sous indicateurs de
résultats et non pas d'objectif de moyen
comme on l'a beaucoup trop fait ça veut
précisément dire ça quand est-ce qu'on
peut y aller dans quelles conditions
c'est un peu comme c'est un peu comme le
tire-bouchon si on se met dans le nez ça
fait mal si on l'utilisé gourou en
bouteille c'est beaucoup plus efficace
ac c'est vraiment du bon usage de
l'outil oui je sexe
du nom mais du bon usage du bon usage
des plantes du bon usage des cultures du
bon usage des techniques et à partir du
moment où on travaille sous indicateurs
avec le sol a eu sa ration on peut se
permettre comme parce que voyez daguin
qui s'habille bien lui faut des
vêtements l'un il faut des chemises en
coton
tout ça c'est des produits de
l'agriculture aussi n'est-ce pas un mais
à partir du moment où le sol a eu
effectivement sa ration il nous reste
quelques quelques minutes je crois
question il nous reste quelques minutes
ouais moi zone est une jument
en fait là la réflexion elle est à peu
près juste sauf que voilà le dilemme
qu'on les paysans en france pour faire
simple tu as 30 millions d'hectares esaü
agricole pas tout à fait la moitié c'est
des prairies et la moitié c'est des
cultures aujourd'hui plus personne ne
veut des vaches le jour où tu as plus de
vaches que tu fais de l'herbe mais tu
fais de la méthanisation
totalement d'accord et on se rend compte
que les machines ce sont des outils de
destruction de la biodiversité c'est un
standard c'est toujours vrai et donc le
travail c'est quand est-ce que tu as le
droit de passer une machine sans faire
trop de dégâts qui en fait c'est
relativement simple
aujourd'hui on commence à comprendre
qu'il faudrait récolter des plantes en
floraison
c'est à dire c'est là qu'elles ont fait
une grande partie du cycle et si tu ne
récolte pas toutes les parcelles en même
temps tout va bien c'est à dire que la
biodiversité elle vole elle s'égayent et
elle se refait ce faux pas quand même
voir ça comme ça dans une vie de ruches
une abeille sa vie pas très longtemps ça
se renouvelle quand même énormément donc
c'est la quantité de nutrition que tu
dois surveiller dans son paysage
donc on est on est un petit peu plus
pragmatique que ça et en fait on se rend
compte que ce débat là il doit être
présent et qu'il n'y a qu'un seul juge
c'est un paysan qui travaille bien et
donc les bonnes pratiques les bonnes
mesures les bons résultats et on s'en
sortira pas et après c'est pas pour ou
contre c'est mieux est de mieux en mieux
parce que c'est ça le vrai sujet et à un
moment donné quand on commence quelque
chose on est toujours dans la
préhistoire le panneau photovoltaïque
c'est bien où on verra ça dans 20 ans
mais ce sera la préhistoire du solaire
voilà eh bien désolée il a bien fallu
commencer quelque part et ça c'est
inhérent à l'action humaine
on n'y peut rien et donc pour rebondir
je dirais on est dans une double crise
schumpeter
qui a travaillé sur l'innovation et la
création destructrice il a dit vous êtes
dans le crash de la vieille société qui
produit plus de problèmes qu'elle n'en
résout donc là il ya une crise et vous
êtes dans la crise de la nouvelle les
profs qu'on n'a pas pour former à la
nouvelle pratique ou à la nouvelle ou un
nouveau projet et donc il ya deux crises
concomitante tout le temps et il faut y
veiller
et donc ça c'est pas tranché et est sûr
que de toutes façons de demain ce que
l'on fait là aujourd'hui qui est une
solution pourrait devenir un problème
dans 60 ans mais à chacun sa misère je
pense à chacun suffisent à peine à mon
avis donc on va aller vers les solutions
et peut-être qu'à un moment donné bien
d'autres dans deux ou trois générations
auront à nouveau les mêmes débats sur
d'autres sujets qui se poseront à
nouveau mais ça c'est inhérent à
l'action humaine désolé mais là il ya
urgence mais vous êtes tous là et on a
bien compris que c'était un sujet
porteur
donc c'est plutôt bon signe l'urgence
travail
une suggestion à faire parce qu'il ya un
débat public autour de la pac qui est
ouvert à tout le monde qu'ils
s'appellent impact on est sur lequel
n'importe qui peut suggérer des choses
donc je vous invite à faire ce genre de
proposition mais mais on est dans une
actualité criante puisque par rapport à
ce que vous dites on en a pas parlé
encore ce que le met à la demande de
nombreux agriculteurs
on a quasi finalisées pas plus tard que
entre midi et deux aujourd'hui un
plaidoyer pour l'agroécologie qui va
circuler dans les réseaux et qui sera
remis début décembre dans les mains de
milices de l'agriculture parce qu'il ya
une urgence absolue
on est énormément sollicités par les
agriculteurs ça fait longtemps qu'on y
penser qu'on en parle donc le courrier a
été quasi quasi finalisé aujourd'hui
donc du coup on en parle on pensait en
parler dans deux ou trois jours on va
lancer et du coup on est tous citoyens
donc tous capables de dire on veut de
l'agroécologie c'est un peu ça le sujet
et derrière après on se posera la
question de l'emploi de la viabilité de
la vitalité des territoires mais tout ça
c'est finalement l'emploi dans les
territoires c'est indexés par la
quantité de carbone quelque part parce
qu'on a dit
et voilà en tout cas s'est lancé et ça
sera avant la fin de pim mis sur les
rails puisque les contacts font qu' il
faut qu'il faut impulser ce dossier on
va dire ce que pour l'instant
l'agroécologie c'est un truc qui est
bien et qui traîne de façon horizontale
dans les réseaux donc on va tenter une
nouvelle fois de faire une impulsion
supplémentaire notamment médiatique ils
étaient chacun d'entre nous évidemment
est un leader potentiel bien plus haut
ce cop l'aliment le sujet plus on
comprend ce qui se passe et plus on peut
en parler à tout le monde et ça n'en
parlait en tout le monde n'en le buzz et
sur les raisons d'un poster des trucs
avec une bonne compréhension des enjeux
là que finalement la culture générale
sur le sujet va monter en même temps que
les actions se multiplieront c'est
logique on ne peut pas être un petit
noyau a décidé face à cette idée qui
relève de la de la démocratie
collaborative même plus que
participative que vous avez là bas fonds
la pause et puis faut y aller il faudra
poser les bons arguments sur les bons en
jeu et pas sur des querelles qui sont
intéressantes parce que c'est la
querelle c'est ça le truc
voilà une fois qu'on fait ça en général
ça marche quoi audible comme dirait
arnaud daguin ça commence dans
l'assiette
exactement oui c'est vrai que nous on a
toujours pris le partie aussi de ne pas
attendre les subventions l'état les
ignatieff de l'état parce que toute
façon ils ont une temporalité qui est
encore plus longue que le temps agricole
mais c'est bien plutôt à chacun d'agir
et donc c'est aussi ça c'est à votre
niveau il ya des plateformes de
financement participatif sur lequel vous
pouvez contribuer via les circuits
courts
hyacinthe renseigner sur les entreprises
qui font qu'ils font pas et savoir faire
la différence et en fait chacun à son
niveau à se poser à ce pouvoir là sans
même attendre que l'état agisse de
manière très institutionnel et qui sera
jamais la bonne de toute façon ils
auront toujours un temps de retard ça on
glisse semblerait que mal du coup ça a
été ça a été repris
je rejoins totalement ce qui a été dit
sur l'importance de la formation et de
l'information
on voit quand même que les choses
changent parce que si on compte le
nombre de fois où l'agroécologie était
dans l' les propositions de la
convention citoyenne pour le climat on
sent quand même qu'il ya une crise de
conscience collective donc tout à
l'heure elle a été évoqué la formation
agricole
voilà je vois pas bien pas dessus mais
c'est informations diffusion de
dissémination et voilà donc bas danone à
son niveau propose aussi des choses en
faisant du financement participatif il a
été évoqué on perd connaître au grand
public les initiatives les portes
ouvertes les journées portes ouvertes
c'est aussi un moyen d'en marquer plus
de sensibiliser au revoir avant de
former il ya aussi sensibiliser et
c'était juste pour dire que je rejoigne
est complètement ce qui avait été dit je
ne fait qu'appuyer merci donc la
question porte sur est ce que cette
dynamique elle et territoriales dans le
gers où est-ce qu'ils allaient au delà
nationales européennes mondial qu'est ce
qui se passe clairement moi je peux
témoigner parce qu'au niveau de
l'association de l'action nationale donc
les projets on en a une trentaine projet
filière donc vraiment changé la filière
c'est absolument sur tout le territoire
je pense que tous les acteurs terrain
peuvent le témoigner aujourd'hui
l'agroécologie sa part ça concerne tout
le monde
donc les adducteurs il bouge partout
vous pouvez voir notre carte des
agriculteurs adhérents l'association ils
sont partout toutes tailles toutes
filières toutes régions donc il n'y a
pas de sujet la mobilisation on a vu en
effet la convention nationale
pour le climat c'est pareil le sujet et
au sujet au niveau national au niveau
européen a également tous les
partenaires sont de toute façon les
sujets sont liés et nous on est aussi
connecté aux différentes initiatives
qu'il peut y avoir
on avait organisé notamment les
rencontres internationales de
l'agriculture du vivant l'an dernier
avec vers de terre production et on a
fait venir les différents intervenants
mondiaux qui travaillent sur ces
sujets-là la prise de conscience des
sujets qu'on a évoqué aujourd'hui elle
est mondiale de toute façon à la
réduction des gaz et mission de faire
effet de serre le réchauffement
climatique
la résilience économique la fertilité
donc ya pas de frontières et aujourd'hui
la prise de conscience je pense qu'elle
est absolument global oui moi je suis
impliqué dans des réseaux mondiaux de la
conservation des sols et ça marche
partout on a eu un agronome génial il
faut lui rendre vraiment hommage c'est
lui c'est guy qui est décédé au
printemps mais qui nous a ouvert les
portes de cette nouvelle agriculture
parce que ça a été un faiseur
génialissime sur ce monde du végétal et
du vivant est donc cette porte là on a
la chance elle est ouverte par un
français en plus donc c'est beaucoup
plus facile d'accès et du coup la
conservation des sols en tant que telle
elle existe depuis les années 1930 avec
la première catastrophe agricoles
modernes du dust bowl aux états unis
donc depuis là il s'est mis en route un
projet de conserver la fertilité organo
biologique des sols et de les restaurer
donc en fait ça s'entend quasi donc les
ça y est c on est à la la phase de
décollage c'est à dire ça ça et c'est
mais ça s'est mis en place partout
nous on ne fait que adaptée à toutes les
pratiques possibles et imaginables et de
plus en plus on sait reproduire
idéalement et positivement donc ça
fonctionne de mieux en mieux
partout donc en australie on y va
peut-être l'afrique qui aimait les
américains travaillent beaucoup à
l'afrique de toute façon donc ça bouge
mais peut-être là on a encore de la
vence en france c'est peut-être sur
c'est justement cette conscience
citoyenne qui en a via un petit coup
d'avancé notamment dans tout le travail
de fond que tout le monde mène depuis un
moment avec les états unis je pense que
c'est peut-être les deux pays où il ya
il ya cette maturité peut-être
collective et notamment les filières et
c'est en tout cas ça décolle partout et
c'est important puisque ça va nous
permettre d'avancer d'accélérer la
question pour toi maëline porte sur est
ce que danone a prévu une revalorisation
du prix du lait lié à céder à ces
pratiques alors le prix dire et c'est
toujours la question déjà il n'ya pas le
prix du verre un prix du lait des prix
du lait c'est difficile c'est difficile
de parler du prix du lait dans l'absolu
comme comme je voulais je voulais
mentionner nous le calcul du prix du
lait y baser sur les coûts de production
donc forcément vous colle aussi aux
pratiques agricoles aux changements qui
sont qui sont en cours et bien
évidemment on rediscute régulièrement
ses des contrats qui sont renouvelables
tous les tous les 50 donc tous les cinq
ans on rediscute avec avec nos hôtes et
donc nos organisations de producteurs
sur séparer de prix comment elles seront
construites et on a déjà au niveau de
certaines zones et des ouvertures dans
les discutions pour justement valorisé
dans les formules ces pratiques qui vont
qui vont dans le bon sens mais ce qu'il
faut ce qu'il faut peut-être retenir et
reprendre un peu de hauteur c'est fin
c'est aussi tout où cet accompagnement
vous propose qui est paru du prix mais
voilà on l'a mentionné ya la formation
il ya d'expérimentation au total c'est
plus de france s'est plaint une longue
ont été investis par naldo depuis le
début pour soutenir cette cette
transition agricole donc donc vraiment
l'effort il était fait de toutes parts
en proposant des outils de la mise à
disposition d'experts des supports
techniques des formations de
l'accompagnement et c'est tout ça qu'il
faut prendre en compte dans l'engagement
du plaisir
a sion ya dexter go au total c'est plus
souvent des investis bar d'allonnes
c'est donc là la remarque c'est puisque
l'agroécologie vise à faire baisser les
prix moins luxueux de fait ça va faire
chuter les prix du lait en proposant des
zooms oui on étonné quand l'autre mais
forcément voilà donc à temps on avance
on avance ensemble avec leurs co
construit va de toute façon c'était
vraiment vraiment leurs idées nous on a
construit avec les années la radio kiss
et de primes pour justement tu sois
moins exposé à la volatilité
donc forcément tous tous heureux discute
il ya une transition ont fait des essais
on a juste forcément on co-construit
quoi vraiment je pense que c'est dans
cet état d'esprit qu'on est
c'est un partenariat en avance on
tâtonne on est ensemble et on va
peut-être pour compléter et témoigner en
tant que tiers indépendant dans ce sujet

et donner du très concret c'est ce qui
explique mailing c'est que la première
étape c'est sécurisé donner de la
visibilité pour le démarrage ce que les
coûts de production ne suit pas tout de
suite et ce qui est ce que le
cheminement parce qu'on rejoint ce qui a
été dit c'est un cheminement pour tout
le monde parce qu'il ya aussi une prise
de risque pour tout le monde pour
l'agriculteur pour l'agroalimentaire etc
donc c'est pour ça que la première étape
c'est la sécurisation et la deuxième
étape sur laquelle en effet ils sont en
train c'est justement parce que ils
travaillent avec ces groupements de
producteurs de commencer à étudier ce
sujet de la valorisation qui doit être
un travail pas de projection de
d'appréciation et qui ne peut se faire
que ensemble et nous c'est comme ça
qu'on travaille dans l'association il
n'y a pas de fausses promesses et
d'engagement de dire allez-y c'est tel
prix etc
parce qu'en plus c'est une trajectoire
de progrès pour l'agriculteur pour
l'agroalimentaire donc c'est vraiment de
la co construction et je comprends la
frustration et on en est les témoins
chaque jour dans notre travail chargé de
florence qui est dans l'équipe
c'est ça qu'on essaye de faire mais
voilà la création de valeur on a
commencé à parler mais il ya cette
acculturation du consommateur à faire
aujourd'hui si d'aujourd'hui on sort un
yaourt agro écologiques
le consommateur va pas payer plus cher
donc on y va progressivement il ya un
travail de fond à faire sur
l'acculturation et là les groupes de
l'agroalimentaire ont un rôle énorme à
jouer parce que c'est eux qui font de la
communication et du marketing
les agriculteurs aussi mais ils n'ont
pas le même potentiel en même temps on
sécurise et progressivement on va aller
chercher cette valeur là mais ça va
prendre un petit peu de temps et c'est
bien une trajectoire de progrès
collectif qu'on est en train d'essayer
de mener
je peux vous solutionner une astuce
d'accord et nous il reste une minute
trente au total ça va pas être très ça
va être très long aujourd'hui dans le
coût de production il n'y a jamais le
revenu agricole
d'accord or on estime qu un agronome
paysans qui va faire de l'agroécologie
il a au moins le droit à un revenu
d'ingénieurs c'est-à-dire 8000 euros par
mois charges et rajouter ça aux coûts de
production et vous aurez le prix
d'accord donc on n'a pas de problème
avec ça
c'est à dire que qu'est ce qu'on met
réellement dans un coût de production
voilà le vrai sujet donc voilà donc il
va y avoir du débat et c'est intéressant
et c'est la preuve
veut que la société elle est vivante
parce que chacun va un petit peu arbitré
mais c'est normal
donc je suis pas inquiet en guise de
conclusion au regard des quelques
interrogations un peu forte qu'on a pu
voir
j'aimerais dire en guise de conclusion
faisait pas ça sera une conclusion mais
que et on l'a bien dit il faut qu'on
remette les sols en état il faut qu'on
remette les sols en état ensemble et
tous tout de suite et maintenant et
qu'on diminue les coûts de production
parce que c'est toujours facile
d'accuser l'autre aujourd'hui l'autre
c'est danone demain ça sera pasquier et
après-demain sache c'est toujours facile
d'accuser l'autre sauf qu'on accuse le
gros le brussels le pari le pas de
chance la météo et tout le travail qui a
été fait sur toutes ces fermes montre
bien que c'est les coûts de production
qu'il faut réduire en premier le
aujourd'hui parce qu'ils sont
exorbitants conçoit gros qu'on soit
petit camp soit moins parce qu'on perd
du carbone et qu'on met énormément
d'énergie à faire quelque chose qui
marche de moins en moins c'est toujours
facile d'aller dire oui mais c'est lui
parce qu'il a aujourd'hui on a peut être
une chance inouïe peut-être d'avoir des
produits de l'agroécologie disponible
pour tout le monde qui font vivre des
paysans et qui pourront embaucher
en tout cas moi j'assume je sais pas
vous vous direz vous je sais pas vous
vous ne direz aussi on assume de prendre
le risque
vous savez le risque qu'on risque qu'on
comprend c'est bosser ensemble et
d'arrêter de dire que c'est la faute de
l'autre parce qu en agriculture on a
toujours fait ça on a tous cherchent
toujours cherché à être puni parce qu'on
pensait qu être une victime c'était plus
facile que de trouver la solution
on l'a toujours fait je peux en parler
en pleine conscience
il savait quel risque comprend
aujourd'hui bande de jeunes que nous
sommes le risque est le [ __ ] de
risques que l'on prend
c'est que ça marche

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