Carbone et Fertilisation des Plantes - Olivier HUSSON

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Spécialiste mondialement reconnu du semis direct, Olivier Husson, chercheur au CIRAD nous fait ici la démonstration de l'importance du carbone dans les cycles liés à la fertilisation des plantes cultivées.

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Annexes

Transcriptions

bonjour donc un format un peu

particulier aujourd'hui on est dans mon
bureau au cirad
c'est pour parler un peu de quelque
chose qui me tourner dans la tête depuis
assez longtemps j'ai la conviction
vraiment qu'il faut concentrer le
carbone dans les sols ne passe ou poudre
et je vais vous expliquer pourquoi
aujourd'hui ça vient d'un travail depuis

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30 ans donc 25 ans sous les tropiques 30

ans avec l'équipe de lucien séguy
concevoir des systèmes en agroécologie
des systèmes qui permettent de fixer du
carbone d'améliorer les sols de
régénérer ses sols donc des systèmes ce
qu'on appelle en semis direct sur
couverture végétale permanente
on a travaillé un peu partout dans le
monde
on a écrit une dizaine d'années un
maleye un manuel et semis direct à
madagascar alors s'était fait à
madagascar mais tous les principes sont
généraux sont valables pour le reste la
planète
c'est disponible sur sur différents
sites nous présente là c'est les
résultats d'un dispositif dé c'est en
fait ce temps différents milieux que
très contrastées un peu partout dans le
monde où on ouvrait différents
écosystèmes mais ça nous a permis
d'identifier les grands principes
généraux fondamentaux qui sont qui sont
un peu universel à la base du
fonctionnement des sols et des systèmes
plantes micro organismes
donc on était en afrique de l'ouest en
asie
madagascar au brésil en france ça permet
de couvrir une bonne bonne gamme de deux
systèmes de diversité donc sur ces
milieux on avait des séquestrations
séquestration de carbone jusqu'à deux
tonnes et demie par hectare et par an
sur des périodes de sept à dix ans et
puis on utilise depuis un moment déjà un
modèle très simple les mains du public
et qui as est assez connue qui datent de
1945 qui nous explique en fait que la
minéralisation et l'unification vont
jouer sur la dynamique du carbone dont
il ya deux coefficient principaux un
coefficient de minéralisation qu'on
appelle k2 et un coefficient
d'unification le cas alors la nature est
bien faite il y en a qui dirait que la
vie est belle c'est que la
minéralisation elle est faible quand la
production est faible quand il fait sec
quand il fait froid on produit peu de
biomasse mais on n'en minéralise peu
al'inverse elle peut être très forte
cette production et cette manière elles
minéralisation quand il fait chaud et
humide donc en climat tropical show
imite tout le temps on peut avoir des
maximums de séquestration à ces endroits
là on est à deux tonnes et demie je
disais par de carbone par hectare et par
an pour ça il faut produire 35 tonnes de
matière sèche par hectare et par an donc
c'est des systèmes qui sont extrêmement
productif pour pouvoir compenser la
minéralisation qu'on va avoir
et puis y'a de carbone dans le sol plus
élevée plus on perd de carbone chaque
année donc plus on doit qu'on produit
remet aussi plus on peut en produire
donc on est sur des systèmes qui peuvent
tourner bien est la clé pour séquestrer
du carbone c'est de maximiser la
production
en fait on a défilé foïs et panneaux
solaires qui accumule l'énergie qui fit
le carbone donc il va falloir maximiser
ses panneaux solaires donc utiliser tout
le temps tout l'espace disponible qu'on
a et c'est pour ça qu'on va mettre des
couverts végétaux en permanence des
associations des rotations maximiser la
biodiversité
tout ce qui est bon pour produire un
maximum va permettre de séquestrer du
carbone alors c'est un exemple de maïs
qui fait 4 4 4 m de haut ça se fait en
quelques mois sous ces climats et puis
l'autre clé c'est de jouer sur le
coefficient de vinification il ya des
différences d'éducation entre de la
feuille des paillons goût du brf des
produits plus ligneux qu'on aura en
agroforesterie donc ça va jouer sur les
ratios c'est sur elle sur la lignine et
l'essentiel c'est d'avoir tout le temps
des mélanges de ces différents
différentes choses
mais la clé c'est vraiment de produire
quand la minéralisation est faible
donc à chaque fois qu'on arrive à aller
chercher de l'eau en profondeur pour
produire comme sais c'est qu'en surface
donc en séminaire à lise peu ou quand on
arrive à produire en période plus froide
on va augmenter notre notre stock de
carbone donc après on peut concevoir
différents types de systèmes un peu dans
tous les sens mais ce qu'on écrivait
déjà en 2009 il ya une clé là dedans
c'est qu'il faut concentrer alors
pourquoi concentrez pourquoi c'est si
important de concentrer c'est parce
qu'il ya des seuils dans la passé dans
la restauration dans la régénération des
sols et que si entre loria très peu
d'études qui nous montre un peu la
production ou la poule à le rendre enfin
l'intérêt de mettre de l'engrais sur sur
des sols en fonction du taux de carbone
il y en a une en particulier au kenya qu
une dizaine d'années qui nous montrent
en fait que dans cette situation là à
moins de 3% de carbone dans le sol on
perd de l'argent à mettre de l'engrais
de l'engrais azoté en particulier
donc on voit qu'il ya un seuil qu'on
passe au tour 3 % de carbone dans ces
situations là alors il faut pas prendre
peur 3% de carbone pour produire une
tonne de maïs c'est parce que c'est un
une étude qui ait fait autant
on altitudes élevées on est dans l'est
dans l'ouest du kenya donc on est en
2000 2500 mètres d'altitude donc c'est
on a beaucoup de carbone qui évolue peu
dans les sols malheureusement on ne
retrouve pas beaucoup d'études qui nous
manque ça dans des conditions plus plus
tempéré donc ce seuil il faut arriver
déjà le franchit en fait c'est en
dessous de ce seuil on appelle ça des
sols qui ne répondent plus aux engrais
et il faut arriver à passer ce seuil
rapidement donc si on regarde la
production elle par rapport au taux de
carbone
eh ben on voit ce pareil un premier
seuil autour de 3% de carbone
on voit que là on double pratiquement la
production quand on passe ce seuil
et puis il ya une petite période où
sahara baisse et puis en tentant quand
une période quand on est sur la voie de
la régénération et puis un deuxième
seuil qui nous permet de faire monter
rapidement après le taux de la
production en passant un seuil autour de
quatre et demi 5 % de carbone dans ce
dans cette situation là alors ce qu'il
faut bien comprendre c'est qu'il ya
carbone et carbone là on a beaucoup de
carbone dans le sol qui est qui est en
fait du carbone complètement stable
l'inerte carbone qui apporte peu qu'il
nourrit peu l'activité biologique
donc il va falloir différencier carbone
totale des carbones accessible aux
microbes qui va être quand même le
l'élément clé pour le fonctionnement
biologique des sols et puis on va
essayer de comprendre ce qui se passe en
sur des schémas plus plus globaux alors
si on trace la production de biomasse
possible et puis la boe la
minéralisation sur un schéma en fonction
du taux de carbone
on va avoir pour la minéralisation une
courbe qui à peu près 7 cet aspect là et
puis pour la production on va avoir en
fait ils courbent qui proche de ça alors
forcément les axes
verticaux et horizontaux ils dépendent
du climat des sols des pratiques en
particulier de la température et de
l'eau mais c'est des échelles en un peu
la ch'ti qu'on va dire mais globalement
l'idée qu'il faut retenir c'est que on
va avoir des courbes qui ont ces formes
là et plus précisément si on se met sur
par rapport à l'étude de tout à l'heure
on se rapprocherait d'une coupe comme ça
alors l'idée c'est de dire que il ya un
seuil quelque part ou des seuils un
moment où le fonctionnement change
complètement
donc qu'est ce qui se passe à quel
niveau sont ces seuils et ben on on a un
premier seuil autour de 2% de carbone
qui nous dit qu'au niveau de l'érosion
ça va changer complètement au-dessus de
2% de carbone l'érosion c'est très très
limité en dessous on peut avoir des
processus important d'érosion
ou est-ce que se trouvent ces seuils
exactement passé les travaux à faire ce
que c'est 3% à ce que le climax le
meilleur équilibre est atteint à 5 ou 6%
on a on a tout un travail à faire encore
très probablement c'est à regarder en
fonction des argiles en particulier il
ya des études qui nous montrent que la
structure du sol en particulier est bien
bien relier un rapport argile sur
matière organique ou en matières
organiques sur argile
en gros avec 10% d'argile il faut au
moins pour cent de carbone pour une
structure correct avec 20% d'argile il
faut il faut deux pour cent de carbone
donc en gros 10 % d'argile 1% de carbone
et on veut faire c'est coefficient là
c'est des ordres de grandeur qui nous
permettent déjà de mieux cibler nos nos
seuils
ensuite ce qu'est ce qui se passe
probablement dans les formes de
nutrition vont parce qu'il y en ait un
seuil autour de 2% pour l'érosion il ya
des seuils au dessus ou probablement on
va jouer sur les formes d'azoté qui vont
être absorbées donc c'est quand même un
des points clés dans la dans la
production donc ses formes d'azoté elles
sont liées en particulier au potentiel
redox et
au péage est ce qu'on voit c'est que les
forme oxydée c'est les nitrates les
formes réduite 7 l'ammonium et puis les
formes d'azoté organique qui vont être
importantes dans l'histoire sont des
formes réduite forme assez réduite de la
zone alors globalement ce qui se passe
probablement c'est que sur la gauche du
schéma gauche de ces seuils
on va être en azote nitrates dominant et
puis en se rapprochant des seuils on va
être en ammonium et on va passer vers
des formes d'azoté organique des acides
aminés des sucres à miner toute une
série de formes d'azoté organique qui
selon confortement de l'intérêt alors si
on regarde donc les forme minérale
d'azoté en fonction du ph et du
potentiel dreadlocks
on voit donc sur des sols oxydé uelques
est là on va être en nitrates sur des
forces et de souder sols acides réduit
on va être plutôt en ammonium donc plus
on va apporter d'énergie dans le sol
puis il va y avoir de matière organique
et sur particulier en matière organique
accessible aux microbes plus grande
activité biologique puis on va aller
vers des formes ammonium alors que sur
des sols oxydé avec peu de peta activité
biologique on serait sous des formes de
nitrates
alors les deux formes sont sont
accessibles aux plantes nitrate d
ammonium donc on pourrait se dire que ça
n'a pas beaucoup d'importance de toute
façon elles pourront accéder à ses seins
de la zot
mais en fait la forme d'azoté absorbé va
impacter très fortement la physiologie
donc ce qui se passe c'est qu'une plante
qui absorbe du nitrate
elle va relâcher des os - pour
s'équilibrer au niveau des charges est
une plante qui absorbe eu de l'ammonium
va relâcher dh plus donc ça ça va nous
modifier fortement le ph de la
rhizosphère et ça se voit avec des
manipulations peu long mais des
colorants qui permettent de
le jury ph par la couleur et on voit
qu'une plante qui se nourrit en nitrates
va avoir des racines à ph autour de cet
ennemi alors que la plante qui se
nourrit en ammonium va avoir des racines
au niveau de la rhizosphère on aura des
péages en dessous de 4 et demi donc ça
fait des grosses grosses différences de
ph 3 3 unités de péage et ça comme les
autres représentent 80% des ions
absorber ça va impacter la solubilité
des autres éléments nutritifs donc la
forme d'azoté absorbé va impacter
l'absorption de tous les autres éléments
ensuite il ya un certain nombre de
problèmes liés à l'absorption du nitrate
le premier c'est qu'une racine s'est
chargée négativement et donc les ions
positifs vont avoir une force
d'attraction électrique qui va tendance
à faire que l'absorption sera
essentiellement passive alors que pour
les nitrates qui ont une foi une charge
négative
l'absorption va demander de l'énergie
alors ça ça se lit au niveau de la
respiration racinaire une plante qui
absorbent des nitrates plutôt de
l'ammonium elle va augmenter sa
respiration racinaire de 10 à 15%
une bonne partie pour absorber ces
nitrates une partie pour les transformer
aussi directement en ammonium les
nitrates donc l'absorption nitrates
augmente le ph du sol donc ça va être
mauvais si on est sûr sûr sûr l'alcalin
et puis un coût énergétique de réduction
de ces nitrates pour faire de l'ammonium
pour pouvoir faire des acides aminés et
là on voit encore un coût énergétique
qui a augmenté de 15% avec les nitrates
ifo 8 électrons par parasote pour passer
des nitrates la halle de l'ammonium donc
tout ça c'est un coût énergétique qui
est important pour la plante et en plus
de ça l'efficience de l'eau avec les
nitrates peut être réduite en cas de
stress hydrique
on peut avoir une baisse de l'efficience
de l'autre 50% sur sur le ring donc s'il
ya de l'eau tout va bien les nitrates
vont faire que la plante absorbe
beaucoup d'eau et donc une croissance
rapide la turgescence des cellules ça va
augmenter la croissance des cellules
par contre si un stress hydrique
l'efficience de l'eau chute fortement et
en plus de ça les plantes y sont riches
en nitrates ne sont pas bonnes pour la
santé on essaye d'éviter d'absorber trop
de nitrates par contre absorbé
uniquement de l'ammonium ça aussi des
inconvénients
le premier c'est que l'absorption de
l'ammonium ses antagonistes de
l'absorption du calcium et du magnésium
en particulier donc on peut induire des
carences en calcium et en magnésium par
le fait d'avoir que de l'ammonium à
absorber
on va baisser le ph du sol donc sur un
sol acide ça sera un accompagnant
certains ça va pouvoir en particulier
augmenté de la solubilité de l'aluminium
et qui est créé des toxicités en
aluminium et puis un tonique d'ammonium
élevé dans les plantes conduit un
certain nombre de toxicité donc c'est
pas bon non plus pour la plante c'est
trop réduit pour la plante elle-même
donc c'est pas forcément bon et puis
dernier inconvénient c'est que
l'ammonium et peuvent peu mobiles dans
le sol donc la plante va devoir
augmenter sa surface de racines son
volume de sol explorées par les racines
donc ça produire des racines c'est un
coup de prospection qui est élevé et
c'est un coût énergétique à prendre en
compte
alors la prospection par les racines on
le voit dans une étude récente en
particulier est bien plus on note
surface de racines plus on a
d'absorption de magnésium donc le
magnésium est corrélé à l'absorption à
la longueur de racine
donc ça c'est un coût énergétique de
produire ses racines et souvent les
plantes vont sous traiter la prospection
au mycorhizes qui coûte bien moins cher
pour explorer un gros volume d'avoir
plein plein de petits filaments
extrêmement fin plutôt que d'avoir des
grosses racines
donc ça ça va être valable pour le
phosphore pour la zot pour l'eau et pour
pas mal de choses mais si on en revient
à notre nutrition azotée des plantes et
ben on a dans les deux cas un
déséquilibre ph qui se créent dans la
plante l'absorption d'un hk de plus va
conduire à un rejet de h+ par la plante
donc une alcalines isation de la plante
et dans une moindre mesure l'absorption
d'un autre mois conduire à une as if i
die fication de la plante et ça c'est
des équipes dans la plante y sont pas
bon pour sa santé globalement
mais si on prend la nutrition minérale
uniquement toutes les plantes vont
absorber de préférence en mélange de
nitrate d ammonium pour justement éviter
ces déséquilibres ph dans la plante
il ya des variations entre espèces des
espèces comme le blé comme le maïs ont
préféré prendre plus de nitrate
d'ammonium les espèces comme le riz soja
plus d'ammonium que nitrates sur de la
voisine de l'orge des jeunes plants vont
prendre plus d'ammonium que nitrates et
inversement sont en fin de cycle ça sera
plus des nitrates que de l'ammonium la
température joue un rôle
à basse température en fait en dessous
de 13 degrés l'absorption de nitrates
est quasiment nul donc c'est plus de
l'ammonium qui va s'absorber à ce moment

s'il est disponible et la môle à
l'absorption d'ammonium va augmenter
jusqu'à une température de plus près 25
degrés pour la lecture alors que les
nitrates ça va augmenter jusqu'à 35°
qu'on aura une absorption maximale de
nitrates à 35 degrés et puis cette
absorption de nitrates elle a un impact
sur la qualité alors plus il ya de
nitrates plus il ya d'absorption d'eau
donc ça peut être un avantage
par contre plus on adopte dans les
plantes plus on a de nitrates une
corrélation entre les deux donc ça au
niveau de la santé c'est pas forcément
bon et ça soit au niveau d'endives par
exemple si on prend 30% nitrates dans la
dans la solution et 70% d'ammonium le on
obtient pois frais des têtes moyen de
196 grave avec 2,4 grammes de nitrate
par par kilo de masse frêche si on
inverse proportion à 70% le nitrate 30%
d'ammonium
on gagne 18 % de poids mais on multiplie
par plus de deux et demi le taux de
nitrates donc ça sur la santé c'est à
prendre en compte et pour l'amarante on
se retrouve avec une absorption nitrates
plutôt que de l'ammonium ont en fait
baissé en fait baisser le taux de
flavonoïdes et de phénol 2
devin de 15 à 20 % donc tout ça c'est
des antioxydants qui sont qui sont en
général bien bien utile dans la
nutrition
mais globalement ce qui est fondamental
c'est que les études elles sont biaisés
si on considère que la nutrition
minérale elle est dominante dans les
plantes
alors que l'on sait que la nutrition
azotée par part d azote par de l'azoté
organique est quelque chose de très
courant voir qui peut être dominant dans
certaines situations
donc le problème c'est que d'étudier
l'absorption organique c'est bien plus
compliqué que l'absorption minérale
parce que l'absorption minérale on a
deux formes nitrate d'ammonium
l'absoption organique il ya des dizaine
d'acides aminés il ya des dizaines de
sucre aminé donc pour être sûr d'avoir
couvert toutes les formes possibles
c'est des centaines de paramètres à
mesurer et un turn over très rapide de
certains acides aminés dans le sol avec
une demi vie qui peut être en jours
voire en heures donc ça complique
fortement les études pour arriver à tout
prendre en compte la dynamique très
rapide qu'un et puis en particulier une
compétition avec les microbes pour
l'absorption donc est ce que les plantes
vont arriver à prendre avant donc quel
est le taux dans le sol d'acides aminés
de sucre et mini qui sont nécessaires
pour que cette forme d'apd de nutrition
domine c'est toute une série de
questions qui restent ce qu'on sait
c'est qu'il ya des hotspots d'acides
aminés en particulier dans les curricula
de vers de terre ou la très probablement
la plante va pouvoir nourrir d'acides
aminés en tout cas ce qui est sûr c'est
qu'on sait que les plantes peuvent
absorber des acides aminés des sucres
aminé directement sans que ce soit
minéralisées en nitrates ou en ammonium
voilà
et puis si si elle a le choix en fait il
ya des études qui montrent que si on
donne uniquement des nitrates à la
plante elles vont absorber beaucoup si
on lui donne seulement de l'ammonium
elle va en absorber - parce que ça peut
faire des toxicités si on lui donne
seulement des acides aminés elle va
prendre juste qu'il lui faut ce sera
équilibré
par contre si on lui donne le choix
entre les trois formes
c'est la forme organique
être préféré par la plante donc ça on a
on a pas mal de points de questions à se
poser encore au niveau de la recherche
mais globalement ce qui apparemment se
passe dans les sols c'est que sur la
gauche on est en a 100 nitrates dominant
au niveau des seuils c'est l'ammonium
qui commence à passer et puis sur la
droite de notre schéma on va être en
forme organique dominante
donc en gros c'est une discussion par le
carbone il pour ça il faut qu'ils aient
plein de carbone dans le sol qu'il faut
qu'il y ait des micro-organismes mr nô
versé beaucoup les micro-organismes qui
produisent ces acides aminés
il faut qu'ils aient une flore qui soit
assez équilibré ni trop réduite nitro
oxydé donc une flore aérobie facultative
il faut qu'ils aient des mycorhizes et
là globalement ça modifie complètement
le fonctionnement
quand on est sous des formes d'aérobie
strictes aux nitrates dominant on va
avoir beaucoup de difficultés pour les
plantes elles doivent corriger sale
passe beaucoup d'énergie donc la
production sera soit faite alors en gros
ce qu'il faut retenir ce que la gauche
de ce seuil va c'est le sol qui nourrit
les plantes les plantes puissent dans le
sol et rapports très peu de chose au sol
parce que la production de carbone de la
fixation carbone et est limité à droite
en fait les plans qui nourrissent plus
le sol que l'inversé est prêt les
éléments nutritifs dans le sol mais elle
apporte énormément de carbone elles suel
ou met de la vie dans le sol qui permet
de solubiliser d'événements nutritifs et
donc globalement les plans qui
nourrissent plus le sol c'est là on va
pouvoir être être durable le problème
c'est que les modèles agronomique qui
sont fait essentiellement sur des sols
avec peu de carbone parce que celles et
ceux qui disent qu'ils n'ont mines
largement dans le
agricoles alors qu'il serait sans doute
intéressante de faire de travailler sur
des modèles agronomique sur ce que sur
ceux des endroits on est plutôt sur des
forêts ou de la prairie sur un
fonctionnement
il faudra arriver vraiment à copier le
fonctionnement de la forêt de la prairie
donc avoir du carbone dans les sols et
de l'activité biologique qui relance
tout ça alors ce qu'on peut voir aussi
c'est le carbone du sol comme un compte
en banque
en fait à gauche du seuil on est à
découvert chaque mois on va payer des
intérêts on a des frais on paye tous
plus cher on a du mal à produire
beaucoup on a du mal à rembourser notre
le capital qui a découvert et donc de
temps en temps en temps on peut avoir
même plus de mal que ça mais à droite
c'est au contraire un compte en banque
bien rempli chaque mois on touche les
dividendes
on a peu de frais on peut tout payer
moins cher acheter en gros et
globalement tous tout au fonctionnement
et puis à gauche de temps en temps on
peut même voir ça comme l'érosion céder
les huissiers qui parce qu'il vous
saisissez votre moyen de production donc
globalement on ne fait que s'enfoncer
c'est un des rares cas dans la
dans la nature ou en physique ou chimie
ou moins y en a moins y en a et plus on
en a plus on a en général quand on a des
hautes pressions des basses pressions ça
s'équilibre des autres température des
basses températures ça c'est qu'il y des
fortes concentrations des bases
concentration ça s'équilibre
là on est dans un cas ou plus on en a
plus on va pouvoir en avoir et moi on en
a moins on va en avoir par l'argent je
ne vois pas d'autre cas esquive qui
permettent d'avoir ce cas unique dans la
nature c'est parce qu'on a de l'énergie
gratuite qui est fournie par le soleil
et que si on a des plantes si on a un
sol qui capable d'accumuler cette
énergie on va pouvoir produire de tonnes
chaque fois un peu plus voilà donc il ya
vraiment un cap à passer un seuil et la
production agricole comme la production
agro forestières elle devrait se faire
essentiellement sur des milieux avec
qu'ils soient au dessus de ces seuils de
carbone alors que l'essentiel production
agricole il se fait en bas en afrique
souvent et que on peut dire qu'en europe
on est souvent sur une production
agricole sur béquilles ou on est obligé
de compenser avec l'énergie extérieur
avec des subventions des vallées le fait
d'être d'être à découvert quoi la
production de bioénergie la production
d'animaux on l'a fait souvent sur ces
milieux là en particulier en afrique
plus ça se dégrade plus il va y avoir
des animaux pour exploiter le peu de
fertilité qui reste alors que l'idéal ce
serait de produire ici où on ne dégrade
répond pour exporter le delta de
production par rapport à la
minéralisation sans amputer la fertilité
du sol
donc il faudrait vraiment arriver à
refaire ça et que sur toute la gauche du
schéma il n'y a pas de production
durables on peut être en système bio en
système si on rapporte pas si on est si
on reste en découvert on n'arrivera pas
être durable et on n'arrivera pas à
régénérer les sols la production durable
elle va avec des hauts rendements ça
c'est quand même quelque chose qu'il
faut dire pour pour être durable il faut
il faut produire beaucoup et en laisser
beaucoup sur le sol pour nourrir le sol
autant que les nourrir les hommes et des
animaux
et puis la qualité elle n'est pas liée
non plus à des bases production pour
produire de la qualité avec des éléments
riches il faut que ce soit des mondes
qui sont nourris par 2 par l'activité
biologique essentiellement parle des
produits équilibré en milieu sain et ça
ça se peut se faire qu'avec des formes
production donc il faut arriver à passer
rapidement à restaurer rapidement et
plus s'est dégradée plus c'est difficile
en fait plus on aura du mal à revenir
parce que parce que chaque intérêt
chaque chaque mois on paye
beaucoup d'intérêt donc on n'arrive plus
du tout à rembourser le capital donc
tous les systèmes qui vont à ne pas
permettre de remonter le carbone ou
faire un petit apport de carbone vont
faire en sorte qu'on va rester longtemps
dans la zone difficile la transition
sera très compliqué d'autant plus qu'on
a vu qu'il ya un passage difficile là
sans doute lié au fait qu'on passe d'une
nutrition tout tout tout nitrates à une
nutrition tout ammonium après avoir
passé à une nutrition intermédiaires et
donc toutes les pertes tout le temps
qu'on restera dans cette zone difficile
ça sera une transition qui sera vraiment
compliqué qui pourrait vite découragés
donc il va falloir viser une transition
rapide et pour faire une transition
rapide il faut rapporter ces remontées
ses niveaux de carbone le plus vite
possible et pour ça il faut concentrer
si on n'a pas assez pour faire toute la
surface
on va concentrer au niveau des parcelles
au niveau des fermes au niveau des
territoires
mais globalement si on saupoudre un peu
partout on reste sur la côte du schéma
et on n'arrive pas à progresser
c'est ce qu'ont compris les paysans
burkinabés qui sont sur des sols
complètement dégradé et qui font une
demi lune pour récupérer toute l'eau qui
va tomber et mettre toute la bouffe qui
peuvent avoir y mettre la bouse de vache
qu'ils ont le tout la matière organique
qui peuvent avoir sur 10 cm de diamètre
il met un pied de maïs un pied de
haricots mais là localement ils sont
remontés sur sur la partie droite du
schéma ils peuvent produire et après
s'étendent progressivement mais en
saupoudrant le peu de matière organique
qu'ils ont vu le niveau de dégradation
des sols il arriverait rien donc qu'ils
ont ils ont bien compris qu'en
concentrant pas c'est donc l'idée c'est
de gagner progressivement si on n'arrive
pas à faire des apports suffisants
biomasse donc en maraîchage c'est ce
qu'on peut faire assez facilement des
gros apport de brf de biomasse de paille
vous permettent de passer rapidement à
droite du seuil puis de progresser par
contre
quand on n'a pas passé possibilité-là de
concentrer sur les rangs sur des
remarques des parties de la parcelle
on sera sans doute plus efficace et
puisqu'il faut se rappeler c'est qu'à
chaque fois qu'on fera du travail du sol
ben non on enlèvera des plantes qui font
de la la production de carbone de la
fixation de carbone la production de
biomasse et on favorisera l'oxydation
par les rayons uv du soleil donc on va
perdre on va repartir un peu en arrière
à chaque fois qu on laboure donc le
travail du sol et a plusieurs effets
négatifs
voilà donc les grosses questions de
recherche maintenant c'est où se situe
exactement ces seuils
qu'est ce qui se passe exactement et il
va falloir qu'on s'y mette
et voilà tu es remercié en plus tout le
monde encore de lucien à françois et pas
vous dire à une prochaine fois

Annexes

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