Cultures à bas niveau d'intrants (BNI)
Les BNI (Cultures à Bas Niveau d'Intrants (on trouve aussi le terme Culture à Bas Niveau d'Impact) sont des cultures qui utilisent très peu d’intrants (produits phytosanitaires et fertilisants), permettent ainsi de protéger l’environnement et en particulier la qualité de l’eau[1].
On retrouve parmi ces cultures :
- les fourrages (luzerne, sainfoin, méteils, …)
- le sarrasin, tournesol, seigles
- le chanvre
- la biomasse énergie (silphie, miscanthus, TTCR/TCR…)
Mais aussi :
- L’ensemble des cultures en agriculture biologique est aussi inclus dans cette définition.
- Les prairies permanentes ou temporaires, milieu idéal contre toutes les pollutions agricoles[2].
L’introduction de ce type de culture dans l’assolement présente un double avantage:
- Limiter l’application d’intrants sur l’exploitation, soit directement par rapport à la culture BNI implantée, soit avec l’effet indirect de la réduction de la pression maladie/ravageurs sur l’ensemble des cultures due à l’allongement de la rotation
- Sécuriser voire améliorer le revenu des exploitations agricoles
- ↑ Cultures dites à bas niveau d'intrants (BNI) https://old-hautsdefrance.chambres-agriculture.fr/techniques-productions/cultures/les-productions/cultures-a-bas-niveau-dintrants/
- ↑ Bas Niveaux d’Impacts et performance : https://meurthe-et-moselle.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Grand-Est/036_Inst-Meurthe-et-Moselle/RUBR_Environnement/Agrimieux/Notes_techniques_Esch_Plateau_de_Haye/2021/NT5-ESCH_BNI.pdf