DIRECT - Journée Technique Betterave

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (18 fév. 2020) - - Durée : 42 minutes

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Transcriptions

1

bon aloi l'eau et c'est bon bonjour à
tous art si les derniers veulent bien
avec leur café venir s'installer on va
pas tarder à commencer
alors je toutes les chaises sont bien
soumis à toutes remplies il n'a plus de
monde que
c'est la rançon du
succès on n'a pas assez de chaises voulu

Afficher la suite

être dans ce cas là que dans le cas

inverse à un autre et je remercie tous
d'être venus à cette journée sur la
betterave sur seules vivant
donc pour ceux qui me connaissent pas je
suis eric et ruiz je suis aussi le
charger développement filière pour
l'association pour une agriculture du
vivant sur le bassin seine normandie
donc nina bigot qui est notre
responsable figuères vous parlera un peu
plus de l'association et de ce qu'elle
fait en fin de journée notamment au
niveau des filières ce qui peut être
intéressant sur sur le sujet donc on a
souhaité faire cette journée technique
sur la betterave sur sol vivant une
première pour notre association où on a
déjà fait des journées l'an dernier sur
la pomme de terre on ne refera une à
l'automne sur la même thématique
mais l'idée donc vous allez voir c'est
d'abord dès aujourd'hui pour la première
journée sur le sujet un peu tous les
aspects qui peuvent concerner les
agriculteurs
donc je vous remercie d'être venu on a
on espérait effectivement avoir une
autre aujourd'hui bon les vacances
scolaires ont fait qu'un certain nombre
de vos collègues n'ont pas pu se libérer
c'est un point de détail qui ont
d'autres pros l'an prochain et voilà
donc que cette journée a été organisée
par pour une agriculture du vivant avec
le led le partenariat de la fdsea de la
marne
et puis de l'association so la grande
innovation alors je j'ai perdu thierry
guéri de vue il a avoué
merci donc on sera là toutes les
journées évidemment pour répondre à vos
questions notamment au moment de me dis
je vais peut-être très rapidement laissé
la parole aux premiers intervenants
parce que je pense que c'est plutôt que
vous êtes venus écouter que moi donc
conrad institut
bonjour à tous je pensais pas que
j'étais le premier donc donc pour faire
feu
on va entrer directement dans
l'agronomie et puis il ya eu deux
triples forme ans au niveau de la
filière donc je me suis un petit peu
inspiré de ça et on va zoomer lettres se
rendre compte qu'on va avoir quelques
petits problèmes rapidement qu'il va
falloir bien identifiés et c'est les
facteurs limitants qu'il va falloir
lever
je crois aussi savoir que la journée va
être intéressante parce qu'on a des
expériences agricole très très très
innovante et productive c'est à dire que
on va pouvoir faire des betteraves sur
sol vivant mais il va quand même falloir
faire gaffe à la première étape
ceux qui me connaissent savent que les
agriculteurs depuis quelques temps de
travail sur un nouveau modèle de
développement agricole on va copier le
fonctionnement de la nature pour faire
de l'agriculture
cette nature en fait on la trouve dans
un développement circulaire c'est à dire
qu' on n'est plus dans la linéarité de
la mine qui va jusqu'à la poubelle qu'on
sait pas recycler c'est produire
consommer recyclé voilà ce que fait la
nature voilà ce que font les plantes
parce que je recycle tout je ne manque
jamais de rien et ce modèle là qui est
toujours couvert qui ait jamais
travaillé il a de la biodiversité par
tous il recycle tout est parce qu il
recycle tout il n'a jamais de pollution
tout le carbone que vous avez sur la
sttr a été stockée et maintenant par les
plantes
donc il est illusoire de penser que
autre chose que les plantes managera du
carbone même dans notre phase de crise
climatique
et quand on voit que l'homme détruit les
plantes en règle générale
et bien c'est là que se trouve le
principe même de de notre projet alors
avec ce modèle là
il y à une thématique centrale pour le
paysan il va falloir qu'ils produisent
trois fois une première fois pour
l'environnement ça s'appelle nourrir le
sol vivant voilà le sol c'est une entité
biologique à part entière qui contient
la plus forte biodiversité du monde et
la nutrition du sol c'est quelque chose
de très particulier
ça se fait principalement avec de la
paille de l'arize aux dépositions et des
racines et là dedans
si le sol est bien nourri on pourra
produire sans polluer
on pourra nourrir la société et demain
on pourra faire de l'énergie
c'est sans doute l'énergie le dossier
qui pourrait sauver la crise de la
betterave
alors ça marche comme ça c'est très
simple le sol et nunes plantes
pionnières pouces elle peut les nitrates
elle fait une litière c'est du bois et
se boit va être dégradée par des
fixateurs libre d'azoté qui capte la
zone de l'air et qui vont commencer à
produire de la zot organo biologique qui
fait que les plantes poussent tout seul
sans jamais avoir besoin d'un grammes de
nitrate a en fait un fixateur libre
c'est un mangeur de paille et ce mangeur
de paille c'est des bactéries des
protozoaires et c est la chaîne du
vivant se met en place
vous allez avoir une soupe végétal
enrichi en azote qui va nourrir des vers
de terre des champignons qui vont faire
des excréments ses excréments c'est la
matière organique
pour la partie stable et de l'urée pour
la partie la bile et donc quand vous
mangez de la paille vous produisez de
l'urée et sava minéralisées et donc vous
avez un cercle vertueux de la fertilité
plus vous nourrissez le sol vivant avec
de la paille plus vous aurez finalement
d'azoté au bout quand je mange de cas du
carbone je chie de la zot
c'est simple et avec ce débat là autour
de la fertilité des sols on peut
reconstruire l'ensemble de la
productivité des systèmes agricoles en
stockant du carbone
voilà donc c'est simple ça va être le
boulot des paysans et il va falloir
rentrer une agriculture qui copient le
fonctionnement de la nature
l'ours est un peu c'est un vrai pavé
c'est une vraie crise existentielle
puisque j'ai pas tout à fait appris à
faire ça a pris à fertiliser c'est à
dire que tout a été mis sur la
fertilisation peu importe laquelle mais
on a oublié que la fertilisation avait
une tare énorme
c'est à dire quand je fertilise j'amène
soins effluents d'élevage qui est un
excrément soit de l'ammonitrate ou autre
chose qui vient de la synthèse chimique
et je vais nourrir le pullback terriens
en priorité ce qui fait que je
minéralise énormément
j'ai beaucoup de minéraux qui arrive qui
nourrissent la plante fertiliser ça fait
pousser le végétal
on le sait parfaitement bien ça
fonctionne très bien sauf que au fur et
à mesure que vous aller nourrir le
végétal par la minéralisation bien ces
bactéries qui sont très développés elles
vont attaquer la minéralisation de
l'humus fertiliser c'est minéralisée
l'humus que vous devez renouveler ça
tous les paysans vont être confrontés à
ce problème là que je sois en vignes en
betteraves un élevage en agriculture
biologique peu importe quoi je suis
confronté à ce problème là et si je ne
sais pas renouveler mon stop d'humus je
vais à la catastrophe en ça s'appelle
des sols dans le sens terres qui sont en
dessous de 1 % de matières organiques
pour certains le problème de ces soldats
c'est que quand vous allez être
confronté à une sécheresse ou un excès
d'eau et ben vos sols ils ne sont pas
capables de faire le tampon
économique que vous avez besoin dessus
c'est à dire ils vont se durcir comme du
béton ou se transformer en bout
immédiatement et donc cette phase là
elle est complexe puisque finalement
vous arriver au bout du système de
dégradation des sols
quand vous en perdez l'humus alors on
nous pose la question qu'est ce que
c'est qu'un sol en bon état dans sont en
bon état c'est 5 % de matière organique
dans tous les bouquins d'agronomie vous
fait le tour de la terre c'est 5% de moa
l'analyse de sol et ça c'est bon et donc
autant dire que si on est entre les deux
on n'est pas bon et à 3 un petit peu
mieux à quatre on patine et à 5
c'est bon et donc ce débat là ça
s'appelle pour les paysans stocker du
carbone dans les sols
ça va être le levier majeur pour lutter
contre le changement climatique
sauf que maintenant il va falloir le
faire et voilà avec quoi on démarre on
démarre avec ce type d'image qui sont
toutes des images d'agriculteurs et
l'ajout garantis que vous n'avez pas les
5% des mots ni deux d'ailleurs va plutôt
être un ou deux ans et demi donc nos
sols
ils sont appauvris en carbone avec une
problématique énorme
alors on a continué à faire des belles
images peu importe que je sois en bio
pas systématiquement en fait je vais
avoir une stratégie de lutte contre les
plantes et puis au milieu là vous avez
une photo ça sent bien d'un vigneron
là ça ça s'appelle un parpaing de
compost
on a mis tellement de compose dans cette
vigne on est sur un sol calcaire kills
et bétonner autant vous dire que cette
matière organique de là elle vaut zéro
voilà ce qu'on trouve dans les champs
alors vous êtes médusé des technologues
alors j'ai un poste privilégié en tant
qu'agronome puisqu'on est en juin je
suis généraliste des sols et quand vous
avez ça dans un champ vous êtes inquiet
de la pratique agricole
alors effectivement on stocke du carbone
ok sauf que la vigne produit riant
et quand vous avez fini de perdre
l'humus et que tout est imperméabilisées
voilà les photos que peut faire un
paysan quand il pleut c'est à dire que
immédiatement l'eau lave le champ en
train de tout ce qu'elle peut et tout
est vain la rivière c'est à dire que
plus jamais vous d'infiltrer lourd dans
une nappe et la ville elle a besoin
d'eau dans les nappes parce que c'est là
qu'elle pompe dans la nappe
superficielle qu'on approvisionne plus
par nos pratiques agricoles où on a fait
du béton dans les parcelles agricoles
donc ça c'est compliqué et puis ici vous
avez adour garonne avec une photo de
l'estuaire à bayonne
voilà l'adour à bayonne la question
qu'on peut poser à l'ensemble des
paysans de le responsable professionnel
combien de temps ça peut encore durer
en fait on sait que ça dure ça s'appelle
la tunisie ça s'appelle le maghreb
ok ça s'appelle des oueds et dit que ça
se réchauffe
ça fait shasdo la bonne terre par à la
rivière et vous restez comme des ânes
dans un désert et ça c'est l'avenir
promis du changement climatique quand
même hein donc à un moment donné on
devrait se préoccuper de ce débat là
plus aucune parcelle ne doit voir sortir
l'eau de son champ c'est-à-dire l'eau
doit s'infiltrer là où elles tombent
jobs numéro 1 des paysans ben je pense
qu'elle du travail rien que là déjà leur
avec françois mulet on a écrit
l'équation pour faire de la pollution
c'est très simple vous savez ce que
c'est du café vous prenez un grain de
kraft de café vous le croyez très faim
vous envoyer de l'eau pour en sortir les
arômes mais avec la terre c'est pareil
je prends une motte de terre je la bois
très fine avec un turbo mixeur on va se
rendre compte colère ce rotative qui a
été inventé dans les fin des années 70
80
c'est sans doute l'outil le plus
destructeur du monde d'accord voilà
c'est le thermomix agricole si vous
voulez et un moment donné quand vous
envoyez l'eau de pluie de la nappe doit
récupérer tout ce que vous aller
extraire de cette motte de terre
donc ça s'appelle des nitrates s'il
reste des pesticides ça s'appelle des
pesticides
et puis vous pouvez commencer à faire de
la liste abominable du phosphore et puis
on en passe et des meilleures donc à un
moment donné ça il va falloir arrêter de
polluer et pour arrêter de polluer
il va falloir qu'on se pose la question
du turbo mixeur ça nous a donné quelque
chose de très particulier qui était sa
l'équation de la pollution vous l'avais
écrite en bas voilà dieu mirrlees
l'humus la zot va a fait va être
produite avec l'oxygène de l'air annexé
dont vous faites des nitrates à gogo
avec du co2 qui s'évapore pour salim en
effet de serre certains commencent à
dire dans la ghriba chine que les
agriculteurs ce sont les plus gros
producteurs de gaz à effet de serre du
monde grâce au travail du sol
voyez et donc on commence à comprendre
que notre betteraves elle sera sans
travail du sol il faudra copier le
fonctionnement de la nature pour faire
de l'agriculture et il faudra progresser
là dessus
le problème c'est que la betterave c'est
une plante un petit peu compliqué à
manager puis c'est une racine et voilà
racine avec un projet de triple
performance donc on voit que la filière
j'ai pris ça sur internet elle un gros
gros projets de développement durable et
donc son plan stratégique a été remis et
aujourd'hui on peut commencer à se poser
la question est ce que ce projet là on
va y arriver
et moi je suis inquiet quand je regarde
le mapping de cette culture là parce que
j'ai déjà deux betteraves qui sont
apparus une fourragères et une sucrière
donc ça c'est que vous avez dans les
bouquins d'agronomie est actuellement si
on a commencé avec les agriculteurs a
bien travaillé la production agricole
il y a un gros problème qui arrive qui
est celui là lors tous les paysans ça
les fait sourire parce que ça leur est
déjà arrivé mais il faut pas que ça
arrive tous les ans et on sait qu'après
une culture comme ça il n'y a plus rien
de possible quasi pendant une année à
dire actuellement on rate tous nos blés
de betteraves en récolte tardive de
betteraves
voilà ce que j'ai dans les fermes et au
printemps on est obligée de restructurer
les sols à grands coups de travail du
sol pour faire évoluer le système est
donc c'est très vieux parce que déjà en
2013 voilà les enjeux qu'on a vu arriver
il ressent ça pèse 60 tonnes en charge
dans la parcelle agricole va dire on a
une dérive de la mécanisation ce genre
d'engin est interdit de rouler sur une
route qui a été fait exprès pour ça et
donc si on a commencé à travailler
l'agronomie du semis à la récolte
l'agronomie de la récolte à l' usine
elle elle n'est pas gérée et c'est sans
doute là que il va falloir ouvrir un
tout petit peu le dossier et on se rend
compte que la pollution agricole vous
allez la voir avec ce genre de pratique
c'est à dire dès que vous allez détruire
l'outil de recyclage qui est la terre
vivante c'est à dire l'activité
biologique du sol se détruit et d'abord
avec des outils bien avant de penser à
la chimie
pensons aux outils correctement et bien
à un moment donné on aura beaucoup de
mal à faire progresser nos projets
laurie si on va se mettre force de
proposition les agriculteurs toute la
journée on va avoir la possibilité de
bien travailler du semis à la récolte
donc on voit que le développement se
fait peut-être beaucoup plus vite que
prévu et maintenant c'est de la récolte
à l' usine que va se poser le plus gros
problèmes de la filière
parce que ça pourrait trop cher et trop
destructeur donc proposition gros job on
peut aller très vite
le job c'est de faire le bilan
un voeu fourragères et sucrière et on
commence à en comprendre que les deux
betteraves pourrait produire la même
chose et si on sélectionnait une
betterave fourragère et bien le pourrait
produire beaucoup plus qu'une sucrière
alors quels avantages d'une fourragères
et bien c'est qu'elle pourrait être hors
sol donc peu de tare terre à la récolte
on pourrait sans doute les coupés au ras
du sol avec une simple si ou quasi les
culbutes est terminée on pourrait les
sélectionnés de plus en plus aérienne
puisqu'on a des betteraves qui sont 80%
aérienne et un moment donné on aurait
des gains sur l'arrachage moins
d'énergie sur la part eau terre et sur
l'eau - de lavage et c'est donc que des
gains dans les process industriels à
venir derrière et les betteraves quand
vous leur faites ces photos vous avez ça
et on voit bien que la sélection nous
les a enterrés pourquoi parce que
c'était plus facile à couper les coller
à ramasser un disque alizée avec des
machines
aujourd'hui on pense que les machines
seraient capable de ramasser de la
fourragère sans problème
gros problème de la fourragère elle n'a
plus de sucre et pourtant c'est la même
betterave au départ c'est à dire que la
différenciation entre une betterave
fourragère et sucrière elle se fait à
partie
de la révolution française où les
agriculteurs vont trier les betteraves
les plus sucrées et les sélectionner on
va garder actif le gène du sucre d'un
côté et pour les éleveurs on n'a pas
besoin d'autant de sucre donc la
sélection va nous endormir le gène du
sucre donc on a deux betteraves qui sont
strictement les mêmes au niveau
génétique mais qui ont été sélectionnés
différemment donc la proposition pour
tous nos instituts techniques c'est
d'aller chercher de la techno vous avez
accès à chris peur voilà qui est de la
biotechnologie végétale
il suffirait de couper le gène codant de
sucre et de le remettre dans la
betterave fourragère ça c'est alors on
nous dit qu'avec crise peur ça va coûter
2 euros au coin d'une table on pense je
pense qu'ils exagèrent un peu mais la
biotechnologie végétale sans cov sont
ogm pourrait mener très très très
rapidement des nouvelles solutions
technologiques pour pallier un problème
à la récolte récolté différemment une
betterave aériennes qui auraient des
gros gains environnementaux
on devra supprimer les engins lourds et
peut être re décomposer les chantiers et
on pourrait très facilement imaginer
qu'avec un tout petit peu
d'investissements dans la génétique sans
dépenser beaucoup et bien on pourrait
transférer de la génétique c'est-à-dire
réactiver les jeunes du sucre dans les
betteraves fourragères comme pourrez
sélectionner de plus en plus absolu
voilà et ça à mon avis ça pourrait se
faire rapidement
ça pourrait sortir des betteraves assez
tôt du champ ça obligera à stocker à la
ferme une phase temporaire pour
alimenter les usines tout l'hiver alors
aujourd'hui quel est le problème du
stockage et bien aller

pourrissent parce qu'il fait trop

chaud à une époque elle pourrissait
parce qu'il faisait trop froid
donc ça y est la bascule et est donc
quoi de mieux que de faire de l'énergie
renouvelable dans les fermes avec du
biogaz pour faire du froid pour avoir
des grosses îlots de betteraves propre à
la récolte que vous stockez offrez lui
parce qu'il ya trop de sucre sur le
marché donc ce serait bien qu'une partie
aille dans l'énergie renouvelable et
donc on voit bien que si on osait faire
de la biotechnologie or c'est un gros
mot tout le monde pense biotechnologies
égale ogm non biotechnologies égale un
ivg talent d'avenir parce que c'est
comme ça que ça va se faire vous allez
vous avez vous allez vous adapté très
vite grâce à ce genre de technologies
qui sont aujourd'hui au point et les
végétaux resteront les meilleurs modèles
ou les meilleurs outils pour apprendre
rapidement se servir de ça aujourd'hui
on a tout en main pour aller
voilà un projet de betteraves durable il
doit prendre en compte l'agronomie juge
lusine pour que ce soit bien fait on
pourrait intégrer ce genre de pratiques
voilà ce que vous allez voir toute la
journée
c'est à dire que les agriculteurs ont
commencé
on aimerait que ça suive jusqu'au bout
voilà je vous remercie
[Applaudissements]
alors normalement c'était ouvert pour
des questions c'est ça éric il absent
donc bon on y va est-ce que vous avez
des questions
concernés qui sont les industriels
eux-mêmes pour utiliser leur les futurs
betteraves qui pourrait être notre salut
est aussi en parler un peu aux
semenciers je pense que c'est surtout ça
je suis tous d'accord c'est tout à fait
d'accord vous en parliez là c'est très
intéressant mais je pense que un
industriel auraient été présents ici
avec un semencier
je pense que vous auriez dû eu une bonne
grosse partie de coupure dans votre
discours sans lacets mais excusez moi je
vous ai pas vu je suis arrivé un petit
peu en retard mais excusez moi en fait
je pense que ce débat là il est ouvert
contrairement ce que l'on pense le
problème c'est d'oser et par où
commencer
c'est toujours ça le premier pas c'est
le plus compliqué à faire
pourquoi parce que tu es quand même tout
seul avec une proposition qui est
complexe dans ta société tunis à un
parisien
ça va pas le faire d'accord et tu vois
bien que le débat il va falloir la mener
correctement
or aux frappes gm
on fera une transgénèse et une
activation de gênes dormant ce qui est
complètement différent
ouais bon jour ça tombe bien industriel
idée là et puis il ya aussi des
semenciers dans la salle au moins donc
que vous dire mais je suis responsable
du département agronomie de cristal
union et si on est là c'est aussi parce
qu'on s'intéresse à tout ça concernant
près sparkasse neuf ou les autres
nouvelles technologies de sélection
sachez que les l'ensemble de la
profession s'en est emparé et notamment
les sélectionneurs en particulier depuis
longtemps le problème qu'on a
aujourd'hui c'est par un problème qu'on
est pauvre on n'accepte pas ça bien au
contraire c'est qu'on associe sociétale
et notamment gouvernementale il ya un
rapport européen qui est pas du tout
favorables aux nouvelles biotechnologies
et puis l'état français c'est encore
pire et il a dit avoir d'ailleurs le
conseil d'état vient d'être saisi par
notamment certains agriculteurs pour
faire supprimer dans de la traduction
française textes européens
l'acceptation d'un certain nombre de
nouvelles technologies et notamment
celles dont on parlera alors
qu'effectivement elle pourrait apporter
de réelles solutions et sans pour autant
être des ogm
on est bien d'accord que c'est pas des
ogm donc aujourd'hui le problème il
n'est pas côté industriel ni côté
semencier il est coté
administration politique gouvernement
société tout ce qu'on veut mais en tout
cas c'est dans le refus des textes
actuels que on trouve le problème
voilà et donc pour la petite histoire
moi je suis prêt à m'engager pour ça
parce que ça vaut le coup de mener la
bataille de mer qu'est ce qui va se
passer la betterave c'est le prix du
sucre est mondialisée d'accord donc toi
tu es dans un prix mondial
donc tu dois faire des gains de
production de compétitivité des baisses
de charge c'est ça la réalité de nos
métiers et donc un moment donné s'ils te
manque les outils que les autres vont
développer parce qu'ils vont pas se
priver si nous on y pense t'inquiète pas
les autres vint le jour où ils sont
meilleurs que toi tu disparais de de
tassin économique est tout simplement
donc on attend dans un petit peu les
progrès de la génétique
on ya notamment le programme hackers qui
peut peut-être accélérer le mouvement
mais bon il ya une période transitoire
mais pour betteraviers donc quels sont
les critères jrc on peut adopter pour ce
temps d'adaptation
ça je sais pas trop on parie énormément
sur l'arrêt ou la diminue la forte
diminution du travail du sol du semis à
la récolte
quand paris là dessus parce qu'on va
avoir des structures de sol beaucoup
plus résilient beaucoup plus résistantes
donc qu'ils vont être apte à encaisser
des cette phase de transition avec les
engins qu'on a encore très lourd donc
l'idée c'est de travailler la première
phase accessible aujourd'hui de
l'agronomie d'y mettre les moyens
génétique dont on dispose et de
commencer déminer le dossier d'avenir et
après dans le débat ici c'est réussir un
semis de betteraves dans les débris sur
sol vivant avec de la biologie une bonne
structure de sol quelque chose de
résilient ça va a plaidé
comment dire des itinéraires techniques
particuliers avec les bons engrais
starter et cetera pour y arriver donc
c'est de l'adaptation agronomique en
premier lieu un peu parce qu'on découvre
tout de suite lancé le débat et ce qui
est je sais qu'ils les polémiques sur la
biotechnologie et bien à un moment donné
avant de l'avoir est obligé d'avoir
construit tout le reste de la chaîne
correctement et donc à un moment donné
la question qu'il faut se poser est ce
qu'on peut encore récolté au mois de
décembre ou janvier des betteraves dans
des parcelles et est-ce qu'il faudra pas
peut-être les récolter avant est
organisée du stockage temporaire pour
que les usines soient approvisionnées
c'est je pense que c'est les deux
leviers sur lequel aujourd'hui on peut
rapidement agir avant d'avoir la super
génétique hors sol
ça c'est un débat on voit bien qui va
falloir aller chez paou christian
rousseau moi j'en ai assez d'entendre
que le la société n'accepte pas si et ça
parce qu'en fait à la télé on explique
la société que les ogm c'est pas bon et
après on dit la société n'en veut pas
c'est facile donc il est temps on a une
semaine du cil du 6 mars du sis à paris
le président billy wagner le miz
agriculture et tout le tintouin
on va dire que les petits chiens pour
leur expliquer et c'est ce qu'on fait ça
sert sait comment rien eelv est temps
qu'on explique à ces gens là que
l'agriculture intensive et j'ose dire le
gros mot est le seul est un des rares
levier efficace contre la lutte dans la
lutte contre le changement climatique
parce que cette agriculture elle produit
un maximum de carbone renouvelable à
partir de l'énergie solaire qui est
gratuite mais c'est ce que tu expliques
conrad le carbone co produit il va aller
dans trois endroits différents
il va faire de l'alimentation à travers
des sucres il va faire du biogaz
comme tu l'as dit que la betterave
fourragère qui est une des plus
importante production de biomasse à
l'hectare et par an et il va nourrir les
sols sous forme d'humour voilà le défi
que l'on doit poser à ces gens là avec
une agriculture extrêmement intensive et
même on peut aller vers trois cultures
en deux ans je pense que on en parlera
aujourd'hui la betterave rendent
totalement dans cette perspective de
trois cultures en deux ans puisque quand
on met à nizon peut faire une deuxième
culture de betteraves en test ça sur la
ferme 112 en particulier on va y arriver
donc il est temps qu'on dise que
l'agriculture c'est pas un problème de
génétique c'est pas un problème de
pesticides
c'est un avant tout un avantage et un
atout carbone et ce carbone
il n'est pas faux cils il est
renouvelable donc quand on fait du
biogaz et quand on fait de l'éthanol ou
quand on fait du bio diesel on évite de
pompes et de carbone fossile
voilà c'est ça le discours qu'il faut
tenir moi je le propose à tous ceux qui
sont capables d'aller parler aux
ministres présents république mais
évidemment la pollution agricole d'être
air est très divisée par rapport à tout
ça parce que faut pas heurter il faut
pas choquer il faut pas et on va en
mourir voilà et vous proposons comporte
tout ce débat dans la société et dans la
première les services de communion
solennelle à vos frères soeurs beaux
parents etc faut expliquer tout ça c'est
ça la chance de l'agriculture et de la
société
[Applaudissements]
avec une question de vendre ici là je
passais plus une remarque déjà quand on
met en place tous les leviers
agronomique et contrat on sème des
betteraves sur un sol dur ou très peu
travaillé les faits betterave fourragère
on l'a avec des huîtres havas sucre elle
pousse il ya déjà trente 30 % de plus
qui pousse hors du sol
donc c'est de mieux en mieux nommé donc
on peut déjà le faire nous mêmes sans
attendre des autres nos états unis en
produits de la betterave sucrière
mais il n'y a pas de frein
biotechnologies et on pratique ce n'est
pas mal non travail du sol
est-ce qu'ils sont déjà orientés sur la
sélection betteravière comme vous l'avez
expliqué là ou non non j'ai pas d'infos
vraiment avant gardiste là dessus parce
que je m'intéresse de loin la betterave
je vois que bon c'est pas mon domaine
d'activité premier on sait que quand on
analyse les cas on a un problème à la
récolte réellement les américains sont
comme nous la conservation des sols elle
vous donne un avantage on va dire
comparatif structure de sol mais cissé
humides etc
on aura les mêmes catastrophes qu on
approche conventionnelle si on veut donc
je n'entends pas causer les états unis
faire ça je penserais plutôt à bayer
moins naturellement monsanto il faut
quand même savoir que c'est la plus
grande entreprise dans les biotech du
monde et que c'est probablement pour ça
que bayer les a rachetés parce que
l'europe n'avait pas de biotechnologie
pour mener la course que sont en train
de démarrer dupont de nemours et les
autres donc je pense qu'à un moment
donné ces questions là nous profession
agricole on a le droit d'avoir un projet
agricole qui soit peut-être différent
que celui de la place parisienne
je reçois très bien le débat de
christian rousseau s'est globalement à
un moment donné peut-être que le projet
agricole et arrière bien identifiés pour
les 30 ans qui viennent et on n'est
jamais mieux servi que par soi-même
rappelez-vous sahin donc peut-être que
la politique on ne devraient pas trop
s'en occuper nous on doit produire sans
polluer et avoir une économie on va dire
florissante c'est ça les vrais enjeux
et quoi qu'il arrive ça se fera dans une
agriculture mondialisée qu'on veuille ou
non on peut faire du local et tout ce
que vous voulez mais la betterave c'est
pas un produit local désolé on est dans
la mondialisation et donc les débats
vont être à relever avec un projet de
betteraves dans la mondialisation qu'on
le veuille ou non
donc on voit bien que les américains et
y réfléchisse peut-être mais j'ai pas
l'info là dessus et je pense que si nous
on y pense aussi faut savoir quand même
que c'est les français qui ont le brevet
crise peur sous licence américaine
c'est quand même dommage les meilleurs
chercheurs du monde c'est des français
et vous n'avez pas les brevets ça se
fait sous licence américaine parce que
c'est eux qui développe ça donc je pense
qu'ils y réfléchissent très vite comme
nous pour trouver des solutions à leurs
pratiques et à leurs problèmes de
renouvellement et de carbone
renouvelable
s'il n'y a pas plus de questions on va
peut-être remercier conrad pour son
intervention et puis passer la parole à
l'intervenante suivante donc madame un
cérémonie déjà
le temps de changer le diaporama
donc bonjour à tous sous spi et la
cérémonie effectivement je remercie
monsieur ruiz pour l'invitation à et
pour le choix du titre de cette
présentation et les méthodes du sol amis
ou ennemis alors si j'avais à vous poser
la question quelle est votre préférence
amis ou ennemis ou les voiliers a déjà
ce que vous savez ce qu'est un nématode
aucune donc en fait

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