Des betteraves en agriculture de conservation, par Konrad Schreiber
Aujourd'hui, on vous propose de suivre pendant une semaine les interventions qui ont eu lieu lors de la journée technique betteraves de Pour une Agriculture du Vivant !
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
bonjour à tous je pensais pas que
j'étais le premier donc donc pour faire
feu on va rentrer directement dans
l'agronomie et puis il ya un voeu de
triple forme ans au niveau de la filière
je me suis un petit peu inspiré de ça et
on va zoomer lettres se rendre compte
qu'on va avoir quelques petits problèmes
rapidement qu'il va falloir bien
identifiés et c'est les facteurs
Afficher la suite
limitants qu'il va falloir lever je
crois aussi savoir que la journée va
être intéressante parce qu'on a des
expériences agricole très très très
innovante et productive c'est à dire que
on va pouvoir faire des betteraves sur
sol vivant mais il va quand même falloir
faire gaffe à la première étape
ceux qui me connaissent savent que les
agriculteurs depuis quelques temps de
travail sur un nouveau modèle de
développement agricole on va copier le
fonctionnement de la nature pour faire
de l'agriculture
cette nature en fait on la trouve dans
un développement circulaire c'est à dire
qu' on n'est plus dans la linéarité de
la mine qui va jusqu'à la poubelle qu'on
sait pas recycler c'est produire
consommer recyclé voilà ce que fait la
nature voilà ce que font les plantes
parce que je recycle tout je ne manque
jamais de rien et ce modèle là qui est
toujours couvert qui ait jamais
travaillé il a de la biodiversité par
tous il recycle tout est parce qu il
recycle tout il n'a jamais de pollution
tout le carbone que vous avez sur la
sttr a été stockée et émana par les
plantes
donc il est illusoire de penser que
autre chose que les plantes managera du
carbone même dans notre phase de crise
climatique
et quand on voit que
l'homme détruit les plantes en règle
générale et bien c'est là que ouvre le
prince blême de de notre projet alors
avec ce modèle là il y à une thématique
centrale pour le paysan il va falloir
qu'ils produisent trois fois une
première fois pour l'environnement ça
s'appelle nourrir le sol vivant voilà le
sol c'est une entité biologique à part
entière qui contient la plus forte
biodiversité du monde et la nutrition du
sol c'est quelque chose de très
particulier ça se fait principalement
avec de la paille de l'arize aux
dépositions et des racines et là dedans
si le sol est bien nourri on pourra
produire sans polluer on pourra nourrir
la société et demain on pourra faire de
l'énergie
c'est sans doute l'énergie le dossier
qui pourrait sauver la crise de la
betterave
alors ça marche comme ça c'est très
simple le sol et nunes plantes
pionnières pouces elle pompe par les
nitrates elle fait une litière c'est du
bois et se boit va être dégradée par des
fixateurs libre d'azoté qui capte la
zone de l'air et qui vont commencer à
produire de la zot organo biologique qui
fait que les plantes poussent tout seul
sans jamais avoir besoin d'un grammes de
nitrate a en fait un fixateur libre
c'est un mangeur de paille et ce mangeur
de paille c'est des bactéries des
protozoaires et c est la chaîne du
vivant se met en place
vous allez avoir une soupe végétal
enrichi en azote qui va nourrir des vers
de terre des champignons qui vont faire
des excréments ses excréments c'est la
matière organique
pour la partie stable et de l'urée pour
la partie la bile et donc quand vous
mangez de la paille vous produisez de
l'urée et sava minéralisées et donc vous
avez un cercle vertueux de la fertilité
plus vous nourrissez le sol vivant avec
de la paille plus vous aurez finalement
d'azoté au bout quand je mange de cas du
carbone je chie de la zot
c'est simple et avec ce débat là autour
de la fertilité des sols on peut
reconstruire l'ensemble de la
productivité des systèmes agricoles en
stockant du carbone et donc c'est simple
ça va être le boulot des paysans et il
va falloir rentrer une agriculture qui
copient le fonctionnement de la nature
lorsque c'est un vrai pavé c'est une
vraie crise existentielle puisque j'ai
pas tout à fait appris à faire ça et
appris à fertiliser c'est à dire que
tout a été mis sur la fertilisation peu
importe laquelle mais on a oublié que la
fertilisation avait une tâche énorme
c'est à dire quand je fertilise j'amène
soins effluents d'élevage qui est un
excrément soit de l'ammonitrate ou autre
chose qui vienne de la synthèse chimique
et je vais nourrir le pullback terriens
en priorité ce qui fait que je
minéralise énormément j'ai beaucoup de
minéraux qui arrive qui nourrissent la
plante fertiliser ça fait pousser le
végétal on le sait parfaitement bien ça
fonctionne très bien sauf que au fur et
à mesure que vous aller nourrir le
végétal par la minéralisation bien ces
bactéries qui sont très développés elles
vont attaquer la minéralisation de
l'humus fertiliser c'est minéralisée
l'humus que vous devez renouveler ça
tous les paysans vont être confrontés à
ce problème là que je sois en vignes en
betteraves un élevage en agriculture
biologique peu importe quoi je suis
confronté à ce problème là et si je ne
sais pas renouveler mon stock d'humus je
vais à la catastrophe
ça s'appelle des sols dans le sens
terres qui sont en dessous de 1 % de
matières organiques pour certains le
problème de ces soldats c'est que quand
vous allez être confronté à une
sécheresse ou un excès d'eau et bien vos
sols ils ne sont pas capables de faire
le tampon
économique que vous avez besoin au
dessus c'est à dire ils vont se durcir
comme du béton ou se transformer en bout
immédiatement et donc cette phase là
elle est complexe puisque finalement
vous arriver au bout du système de
dégradation des sols
quand vous en perdez l'humus alors on
nous pose la question qu'est ce que
c'est qu'un sol en bon état d'un sol en
bon état c'est 5 % de matière organique
dans tous les bouquins d'agronomie vous
fait le tour de la terre c'est 5% de moa
l'analyse de sol et ça c'est bon et donc
autant dire que si on est entre les deux
on n'est pas bon et à 3 un petit peu
mieux à quatre on patine et à 5
c'est bon et donc ce débat là ça
s'appelle pour les paysans stocker du
carbone dans les sols
ça va être le levier majeur pour lutter
contre le changement climatique
sauf que maintenant il va falloir le
faire et voilà avec on démarre on
démarre avec ce type d'image qui sont
toutes des images d'agriculteurs et
l'ajout garantis que vous n'avez pas les
5% des mots ni deux d'ailleurs on va
plutôt être un ou deux ans et demi donc
nos sols
ils sont appauvris en carbone avec une
problématique énorme
alors on a continué à faire des belles
images peu importe que je sois en bio ou
pas systématiquement en fait je vais
avoir une stratégie de lutte contre les
plantes et puis au milieu là vous avez
une photo ça te sens bien d'un vigneron
plein ça ça s'appelle un parpaing de
compost
on a mis tellement de compose dans cette
vigne on est sur un sol calcaire kills
et bétonner autant vous dire que cette
matière organique là elle veut 0 voilà
ce qu'on trouve dans les champs alors
vous êtes médusés du dit lola danger en
poste privilégié en tant qu'agronome
puisqu'on est en jeu je suis généraliste
des sols et quand vous avez ça dans un
champ vous êtes inquiet de la pratique
agricole
alors effectivement on stocke du carbone
ok sauf que la vigne produit rien
et quand vous avez fini de perdre
l'humus et que tout est imperméabilisées
voilà les photos que peut faire un
paysan quand il pleut c'est à dire que
immédiatement l'eau lave le champ en
train de tout ce qu'elle peut et tout
est vain la rivière c'est à dire que
plus jamais vous n'êtes filtrer l'eau
dans une nappe et la ville elle a besoin
d'eau dans les nappes parce que c'est là
qu'elle pompe dans la nappe
superficielle qu'on approvisionne plus
par nos pratiques agricoles où on a fait
du béton dans les parcelles agricoles
donc ça c'est compliqué et puis ici vous
avez adour garonne avec une photo de
l'estuaire à bayonne voilà l'adour à
bayonne la question qu'on peut poser à
l'ensemble des paysans de le responsable
professionnel combien de temps ça peut
encore durer
en fait on sait que ça dure ça s'appelle
la tunisie ça s'appelle le maghreb
ok ça s'appelle des oueds et dès que ça
se réchauffe
ça fait shasdo la bonne terre par à la
rivière et vous restez comme des ânes
dans un désert et ça c'est l'avenir
promis du changement climatique quand
même hein donc à un moment donné on
devrait se préoccuper de ceux des balles
en plus aucune parcelle ne doit voir
sortir l'eau de son champ c'est-à-dire
l'eau doit s'infiltrer là où elles
tombent jobs numéro 1 des paysans ben je
pense qu'il ya du travail rien que là
déjà leur avec françois mulet on a écrit
l'équation pour faire de la pollution
c'est très simple vous savez ce que
c'est du café ou prenez un grain de
kraft de café vous le croyez préfère
vous envoyer de l'eau pour en sortir les
arômes mais avec la terre c'est pareil
je prends une motte de terre je la bois
très fine avec un turbo mixeur on va se
rendre compte que l'air se rotative qui
a été inventé dans les fin des années 70
80
c'est sans doute
outil le plus destructeur du monde
d'accord c'est un thermomix agricole
c'est vous voulez et un moment donné
quand vous envoyez l'eau de pluie la
nappe
elle doit récupérer tout ce que vous
aller extraire de cette motte de terre
donc ça s'appelle des nitrates s'il
reste des pesticides ça s'appelle des
pesticides
et puis vous pouvez commencer à faire de
la liste abominable du phosphore et puis
on en passe et des meilleures donc à un
moment donné ça il va falloir arrêter de
polluer et pour arrêter de plus et il va
falloir qu'on se pose la question du
turbo mixeur ça nous a donné quelque
chose de très particulier qui était sa
l'équation de la pollution vous l'avais
écrite en bas voilà deux mini relisent
l'humus la zot va a fait va être
produite avec l'oxygène de l'air annexé
dont vous faites des nitrates à gogo
avec du co2 qui s'évapore
pour salim en effet de serre certains
commencent à dire dans la ghriba chine
que les agriculteurs ce sont les plus
gros producteurs de gaz à effet de serre
du monde grâce au travail du sol foyer
et donc on commence à comprendre que
notre betteraves elle sera sans travail
du sol il faudra copier le
fonctionnement de la nature pour faire
de l'agriculture et il faudra progresser
là dessus
le problème c'est que la betterave c'est
une plante un petit peu compliqué un
manager puis c'est une racine et voilà
la racine avec un projet de triple
performance donc on voit que la filière
j'ai pris ça sur internet elle un gros
gros projets de développement durable et
donc son plan stratégique a été remis et
aujourd'hui on peut commencer à se poser
la question est ce que ce projet là on
va y arriver
et moi je suis inquiet quand je regarde
le mapping de cette culture là parce que
j'ai déjà deux betteraves qui sont
apparus une fourragères et une sucrière
donc ce que vous avez dans
les bouquins d'agronomie est
actuellement si on a commencé avec les
agriculteurs a bien travaillé la
production agricole
il y a un gros problème qui arrive qui
est celui là alors tous les paysans ça
les fait sourire parce que ça leur est
déjà arrivé mais il faut pas que ça
arrive tous les ans et on sait qu'après
une culture comme ça il n'y a plus rien
de possible quasi pendant une année à
dire actuellement on rate tous nos blés
de betteraves en récolte tardive de
betteraves
voilà ce que j'ai dans les fermes et au
printemps on est obligée de restructurer
les sols à grands coups de travail du
sol pour faire évoluer le système est
donc c'est très vieux parce que déjà en
2013 voilà les engins qu'on a vu arriver
y ressent ça pèse 60 tonnes en charge
dans la parcelle agricole
c'est à dire on a une dérive de la
méthanisation ce genre d'engin il est
interdit de rouler sur une route qui a
été fait exprès pour ça et donc si on a
commencé à travailler l'agronomie du
semis à la récolte l'agronomie de la
récolte à l' usine elle elle n'est pas
gérée et c'est sans doute là que il va
falloir ouvrir un tout petit peu le
dossier et on se rend compte que la
pollution agricole vous allez la voir
avec ce genre de pratique c'est à dire
dès que vous allez détruire l'outil de
recyclage qui est la terre vivante c'est
à dire l'activité biologique du sol se
détruit et d'abord avec des outils bien
avant de penser à la chimie pensons aux
outils correctement et bien à un moment
donné on aura beau
ou de mal à faire progresser nos projets
laurie si on va se mettre force de
proposition les agriculteurs toute la
journée on va avoir la possibilité de
bien travailler du semis à la récolte
donc on voit que le développement se
fait peut-être beaucoup plus vite que
prévu et maintenant c'est de la récolte
à l' usine que va se poser le plus gros
problèmes de la filière
parce que ça pourrait trop cher et trop
destructeur donc proposition gros job on
peut aller très vite
le job c'est de faire le bilan avec
fourragères et sucrière et on commence à
comprendre que les deux betteraves
pourrait produire la même chose et si on
sélectionnait une betterave fourragère
et bien le pourrait produire beaucoup
plus qu'une sucrière alors quels
avantages d'une fourragères et bien
c'est qu'elle pourrait être hors sol
donc peu de tarot terre à la récolte
on pourrait sans doute les coupés au ras
du sol avec une simple si ou quasi les
culbutes est terminée on pourrait les
sélectionnés de plus en plus aérienne
puisqu'on a des betteraves qui sont 80%
aérienne et un moment donné on aurait
des gains sur l'arrachage moins
d'énergie sur la part eau terre et sur
l'eau - de lavage et c'est donc que des
gains dans les process industriels à
venir derrière et les betteraves quand
vous leur faites ces photos bas vous
avez ça et on voit bien que la sélection
nous les a enterrés pourquoi parce que
c'était plus facile à couper les coller
à ramasser un disque alizée avec dual
des machines
aujourd'hui on pense que machine serait
capable de ramasser de la fourragère
sans problème
gros problème de la fourragère n a plus
de sucre et pourtant c'est la même
betterave au départ c'est à dire que la
différenciation entre une betterave
fourragère et sucrière elle se fait à
partir de la révolution française
où les agriculteurs vont trier les
betteraves les plus sucrées et les
sélectionner on va garder actif le gène
du sucre d'un côté et pour les éleveurs
on n'a pas besoin d'autant de sucre donc
la sélection va nous endormir le gène du
sucre donc on a deux betteraves qui sont
strictement les mêmes au niveau
génétique mais qui ont été sélectionnés
différemment donc la proposition pour
tous nos instituts techniques c'est
d'aller chercher de la techno vous avez
accès à chrysler voilà qui est de la
biotechnologie végétale
il suffirait de couper le gène codant de
sucre et de le remettre dans la
betterave fourragère ça c'est alors on
nous dit qu'avec crise peur ça va coûter
2 euros au coin d'une table on repense
je pense qu'ils exagèrent un peu mais la
biotechnologie végétale sans cov sono gm
pourrait amener très très très
rapidement des nouvelles solutions
technologiques pour pallier un problème
à la récolte récolté différemment une
betterave aériennes qui auraient des
gros gains environnementaux
on devra supprimer les engins lourds et
peut être re décomposer les chantiers et
on pourrait très facilement imaginer
qu'avec un tout petit peu
d'investissements dans la génétique sans
dépenser beaucoup et bien on pourrait
transférer de la génétique c'est-à-dire
réactiver les jeunes du sucre dans les
betteraves fourragères comme pourrez
sélectionner de plus en plus absolu
voilà et ça à mon avis ça pourrait se
faire rapidement
ça pourrait sortir des betteraves assez
tôt du champ ça obligera à stocker à la
ferme une phase temporaire pour
alimenter les usines tout l'hiver
or aujourd'hui quel est le problème du
stockage et bien les betteraves
pourrissent parce qu'il fait trop chaud
à une époque elle pourrissait parce
qu'il faisait au froid donc ça y est la
bascule et est donc quoi de mieux que de
faire de l'énergie renouvelable dans les
fermes avec du biogaz pour faire du
froid pour avoir des grosses îlots de
betteraves propre à la récolte que vous
stockez offrez lui parce qu'il ya trop
de sucre sur le marché donc ce serait
bien qu'une partie aille dans l'énergie
renouvelable et donc on voit bien que si
on osait faire de la biotechnologie
l'ours est un gros mot tout le monde
pense biotechnologies égale ogm non
biotechnologies égal
and it digital d'avenir parce que c'est
comme ça que ça va se faire vous allez
vous avez vous allez vous adapté très
vite grâce à ce genre de technologies
qui sont aujourd'hui au point et les
végétaux resteront les meilleurs modèles
ou les meilleurs outils pour apprendre
rapidement se servir de ça aujourd'hui
on a tout en main pour aller
voilà un projet de betteraves durable il
doit prendre en compte l'agronomie juste
lusine pour que ce soit bien fait on
pourrait intégrer ce genre de pratiques
voilà ce que vous allez voir toute la
journée
c'est à dire que les agriculteurs ont
commencé
on aimerait que ça suive jusqu'au bout
voilà je vous remercie
[Applaudissements]
alors normalement c'était ouvert pour
des questions c'est ça eric labbe sont
donc bon on y va est-ce que vous avez
des questions
personnes concernées qui sont les
industriels eux-mêmes pour utiliser leur
les futurs betteraves qui pourrait être
notre salut est aussi en parler un peu
aux semenciers je pense que c'est
surtout ça je suis tous d'accord c'est
tout à fait d'accord vous en parliez là
c'est très intéressant mais je pense que
un industriel auraient été présents ici
avec un semencier
je pense que vous auriez dû eu une bonne
grosse partie de coupure dans votre
discours sans lacets dans ma excusez moi
je vous ai pas vu je suis arrivé un
petit peu en retard mais excusez moi en
fait je pense que ce débat là il est
ouvert
contrairement ce que l'on pense le
problème c'est d'oser et par où
commencer
c'est toujours ça le premier pas c'est
le plus compliqué à faire
pourquoi parce que tu es quand même tout
seul avec une proposition qui est
complexe dans ta société tunis à un
parisien
ça va pas le faire et tu vois bien que
le débat il va falloir la mener
correctement
or aux frappes gm on fera une
transgénèse et une activation de gênes
dormant ce qui est complètement
différent
ouais bon jour ça tombe bien industriel
est là et puis il ya aussi des semences
et nasa au moins donc que vous deviez
mais je suis responsable du département
agronomie de cristal union et si on est
là c'est aussi parce qu'on s'intéresse à
tout ça concernant près sparkasse neuf
ou les autres nouvelles technologies de
sélection sachez que les l'ensemble de
la profession sont est emparé et
notamment les sélectionneurs en
particulier depuis longtemps le problème
qu'on a aujourd'hui c'est pas un
problème qu'on n'est pas on n'accepte
pas ça bien au contraire c'est qu'on a
un souci sociétale et notamment
gouvernementale il ya un rapport
européen qui n'est pas du tout favorable
aux nouvelles biotechnologies
et puis l'état français c'est encore
pire et il n'y a ni avoir d'ailleurs le
conseil d'état vient d'être saisi par
notamment certains agriculteurs pour
faire supprimer dans de la traduction
française textes européens
l'acceptation d'un certain nombre de
nouvelles technologies et notamment
celles dont on parle là alors
qu'effectivement elle pourrait apporter
de réelles solutions et sans pour autant
être des ogm
on est bien d'accord que c'est pas des
ogm a donc aujourd'hui un problème une
époque aussi industriel ni côté
semencier il est côté administration
politique gouvernement société tout ce
qu'on veut mais en tout cas c'est dans
le refus des textes actuels que on
trouve le problème
voilà et donc pour la petite histoire
moi je suis prêt à m'engager pour ça
parce que ça vous le look ou de mener la
bataille de même qu'est ce qui va se
passer la betterave c'est le prix du
sucre est mondialisée d'accord donc toi
tu es dans un prix mondial
donc tu dois faire des gains de
production de compétitivité des baisses
de charge c'est ça la réalité de nos
métiers et donc un moment donné s'ils te
manque les outils que les autres vont
développer parce qu'ils vont pas se
priver si nous on y pense
t'inquiète pas les autres vint le jour
où ils sont meilleurs que toi tu
disparais 2
de tacen économique est tout simplement
donc en attendant un petit peu les
progrès de la génétique bon il ya
notamment le programme hackers qui peut
peut-être accélérer le mouvement
mais bon il ya une période transitoire
et pour betteraviers donc quels sont les
critères jrc on peut adopter pour ce
temps d'adaptation
ça je sais pas trop on parie énormément
sur l'arrêt ou la diminue la forte
diminution du travail du sol du semis à
la récolte pour paris là dessus parce
que on va avoir des structures de sol
beaucoup plus résilient beaucoup plus
résistantes
donc qu'ils vont être apte à encaisser
des cette phase de transition avec les
engins qu'on a encore très lourd donc
l'idée c'est de travailler la première
phase accessible aujourd'hui de
l'agronomie d'y mettre les moyens
génétique dont on dispose et de
commencer à déminer le dossier d'avenir
et après dans le débat ici c'est réussir
un semis de betteraves dans les débris
sur sol vivant avec de la biologie une
bonne structure de sol quelque chose de
résilient ça va a plaidé
comment dire des itinéraires techniques
particuliers avec les bons engrais
starter et c'est pour y arriver donc
c'est de l'adaptation agronomique en
premier lieu un peu parce qu'on découvre
tout de suite lancé le débat et ce qui
je sais qu'ils les polémiques sur la
biotechnologie mais bien à un moment
donné avant de l'avoir est obligé
d'avoir construit tout le reste de la
chaîne correctement et donc à un moment
donné la question qu'il faut se poser
est ce qu'on peut encore récolté au mois
de décembre ou janvier des betteraves
dans des parcelles et est-ce qu'il
faudra pas peut-être les récolter avant
et
organisée du stockage temporaire pour
que les usines soient approvisionnées
c'est je pense que c'est les deux levier
sur lequel aujourd'hui on peut
rapidement agir avant d'avoir la super
génétique hors sol ça c'est un débat on
voit bien qui va falloir aller chez paou
un christian rousseau moi j'en ai assez
d'entendre que le la société n'accepte
pas cillé ça parce qu'en fait à la télé
on explique la société que les ogm c'est
pas bon et après on dit la société n'en
veut pas c'est facile donc il va être
temps on a une semaine du sylvie simard
a dû s'y attendre le président américain
à venir le milieu agriculture et tout le
tintouin ont valu s'il que les petits
chiens pour leur expliquer et c'est ce
qu'on fait ça sert simplement à rien il
va être temps qu'on explique à ces gens
là que l'agriculture intensive et j'ose
dire le gros mot est le seul est un des
rares levier efficace contre la lutte
dans la lutte contre le changement
climatique
parce que cette agriculture elle produit
un maximum de carbone renouvelable à
partir de l'énergie solaire qui est
gratuite mais c'est ce que tu expliques
conrad le carbone qu'on produit il va
aller dans trois endroits différents
il va faire de l'alimentation à travers
des sucres il va faire du biogaz comme
tu l'as dit que de la betterave
fourragère qui est une des plus
importante production de biomasse à
l'hectare et par an et il va nourrir les
sols sous forme du bus
voilà le défi qu'on doit poser à ces
gens là avec une agriculture extrêmement
intensive et même on peut aller vers
trois cultures en deux ans je pense que
on en parlera aujourd'hui la betterave
rentre totalement dans cette perspective
de trois cultures en deux ans puisque
quand on met à nizon peut faire une
deuxième culture de betteraves on teste
ça sur la ferme 112 en particulier on va
y arriver
donc il est temps qu'on dise que
l'agriculture c'est pas un problème de
génétique c'est pas un problème de
pesticides c'est un avant tout un
avantage et un atout carbone et ce
carbone
il n'est pas faux cils il est
renouvelable donc quand on fait du
biogaz et quand on fait de l'éthanol ou
quand on fait du bio diesel on évite de
pompes et de carbone fossile
voilà c'est ça le discours qu'il faut
tenir
moi je le propose à tous ceux qui sont
capables d'aller parler aux ministres
comprennent la république mais
évidemment la production agricole est
très très divisés par rapport à tout ça
parce que faut pas heurter il faut pas
choquer faux pas et on va en mourir
voilà et je vous propose donc on porte
tous se débat dans la société et dans la
première les les services de communion
solennelle à vos frères soeurs beaux
parents etc faut expliquer tout ça c'est
ça la chance de l'agriculture et de la
société
une question de vendre ici là j'ai passé
plus une remarque déjà quand on met en
place tous les leviers agronomique et
contre on s'aime débutera sur un sol dur
ou très peu travaillé le l'effet
betterave fourragère on l'a avec des
huîtres havas sucre et pousse il ya déjà
trente 30 % de plus qui pousse hors du
sol
donc c'est de mieux en mieux mais on
peut déjà le faire nous mêmes sans
attendre des autres nos états unis ont
produit de la betterave sucrière
il n'y a pas de frein en biotechnologie
et on pratique c'est pas mal non travail
du sol
est-ce qu'ils sont déjà orientés sur la
sélection mettra bien comme vous l'avez
expliqué là où vous non non j'ai pas
d'un fou vraiment avant gardiste là
dessus parce que je m'intéresse de loin
la betterave je vois que bon c'est pas
mon domaine d'activité premier on sait
que quand on analyse les cas on a un
problème à la récolte réellement les
américains sont comme nous la
conservation des sols elle vous donne un
avantage on va dire comparatif structure
de sol mais cissé humides etc
on aura les mêmes catastrophes que on
approche conventionnelle si on veut donc
je n'entends pas causer les états unis
faire ça je penserais plutôt à bayer moi
naturellement monsanto il faut quand
même savoir que c'est la plus grande
entreprise dans les biotech du monde et
que c'est probablement pour ça que bayer
les a rachetés parce que l'europe
n'avait pas de biotechnologie pour mener
la course que sont en train de démarrer
dupont de nemours et les autres donc je
pense qu'à un moment donné ces questions
là nous professeurs agricole on a le
droit d'avoir un projet agricole qui
soit peut-être différent que celui de la
place parisienne
moi je reçois très bien le débat de
christian rousseau c'est
globalement à un moment donné peut-être
que le projet agricole et ailleurs bien
identifiés pour les 30 ans qui viennent
et on n'est jamais mieux servi que par
soi-même rappelez-vous sahin donc
peut-être que la politique on ne
devraient pas trop s'en occuper nous on
doit produire sans polluer et avoir une
économie on va dire florissante c'est ça
les vrais enjeux
et quoi qu'il arrive ça se fera dans une
agriculture mondialisée qu'on veuille ou
non on peut faire du local et tout ce
que vous voulez mais la betterave c'est
pas un produit local désolé on est dans
la mondialisation et donc les débats
vont être à relever avec un projet de
betteraves dans la mondialisation qu'on
le veuille ou non
donc on voit bien que les américains il
dit réfléchissent peut-être mais j'ai
pas l'info là dessus je pense que si
nous on y pense aussi il faut savoir
quand même que c'est les français qui
ont le brevet crise peur sous licence
américaine
c'est quand même dommage les meilleurs
chercheurs du monde c'est des français
et vous n'avez pas les brevets
ça se fait sous licence américaine parce
que c'est eux qui développe ça donc je
pense qu'ils y réfléchissent très vite
comme nous pour trouver des solutions à
leurs pratiques et à leurs problèmes de
renouvellement et de carbone
renouvelable