Impact des pratiques sur la faune des sols ? par Marc-André Sélosse
Intervention tirée de la journée technique
maraîchage & arboriculture : La conservation des sols
et sa biodiversité fonctionnelle
du 23 janvier 2020 à Montpellier.
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
alors nous allons commencer avec le
muséum national d'histoire naturelle et
marc andré soleau ce qui est un garçon
toujours entre deux avions donc marc
andré il faut il faut le retenir il faut
il est là on va en profiter mais il ne
restera pas longtemps parmi nous on se
donne une bonne vingtaine de minutes
alors tu nous campe le décor à le muséum
est un espace de liberté en tout cas
Afficher la suite
c'est comme ça que je ressens et donc tu
as un regard sur l'agriculture en tant
que microbiologiste et professeur de
microbiologie tu gagnes tu as écrit des
livres assez remarquable que je vous
recommande d'ailleurs jamais seul et là
vous découvrez un monde de microbes
appréhender avec humour et expertise par
marc-andré c'est un très bon livre de
chevet qui ne vous honore pas et le
second étant un livre sur l'état n'a que
je vous recommande également je n'ai pas
encore fini mais je me régale également
surtout qu effectivement le l'état n'a
c'est un autre domaine et c'est un
domaine très gustatif par ailleurs voilà
donc marc andré tu nous parles tu me
donnes ton regard sur l'agriculture
aujourd'hui parce que effectivement là
des conséquences sur notre environnement
et c'est ce regard là que qui nous
importe
et puis on regardera un petit peu quand
même ce qui se passe dans ce hall avec
le regard du microbiologiste 20 minutes
ça va le faire ah les pupitres non micro
autour
merci de cette introduction je voulais
des excuses d'une présence qui sera
limitée par le fait qu'il n'y a plus
beaucoup de moyens de rallier perpignan
et jeu malheureusement je serai obligé
de partir avant d'avoir plus de temps de
discuter avec vous et je le regrette
parce que je trouve remarquable
qu'aujourd'hui il ya autant de gens qui
se posent des questions sur sur les sols
et qui remettent en question finances
qu'ils ont reçu dans leur apprentissage
et le mode apprentissage et en lancer ce
sera mon mot de conclusion d'ailleurs
apprentissage
alors je voudrais vous parler de autour
d accoster agricole de la nécessité de
retrouver du lien et de la complexité
la première chose dont je veux parler
c'est de la plante la plante on l'a
longtemps conçu comme elle même et on a
regardé ses besoins en tant que plante
et on a fini par lui amener ceux dont
une plante a besoin c'est à dire les
engrais et lorsqu'elle était malade des
agents capables de tuer les microbes ou
les insectes l'attaquant là où on a fait
sans le vouloir une erreur mais il faut
bien comprendre qu'au moment où on a
fait ça on a supprimé les famines en
europe donc quelque part on a résolu un
gros problème quantitatif et les gens
qui ont inventé ces méthodes sont des
héros de l'humanité il faut pas faut
bien le voir comme ça je dis pas que
sont aussi héroïque ceux qui veulent
poursuivre ce modèle je dis juste que ce
qu'ils ont créés l'ont créée pour le
bonheur de l'humanité
exactement comme vous et moi on est
réuni aujourd'hui pour faire le bonheur
l'humanité et qu'on est en train de
préparer le probable futur faut être
plein d'humilité 1
donc ils ont effectivement améliorer la
croissance des plantes mais ce que
faisant et vous comprenez bien que ils
ont nié la logique historique de la
plante qui auparavant travaillé sur les
sols pauvres où elle arrivait à
récupérer quand même de la zone du
phosphate des sels minéraux
grâce à l'association des champignons
mycorhiziens qui allait faire le travail
pour un peu moins cher que ça coûte pas
très cher de faire des filaments par
rapport à faire des racines et de plus
la plante elle était notamment dans le
sol protégés par des micro-organismes
par exemple ces fameux champignon
mycorhizien ont un effet d'écran sur la
racine qui empêchent l'arrivée de de
pathogènes il provoque aussi une
modification la philologie physiologie
de la plante qui va se mettre
lorsqu'elle a rencontré un chant humour
corrézien a accumulé plus de tanins dans
les racines c'est vraiment intéressant
et 1,1 d'ailleurs
qui va aussi envoyer des messages alors
encore mal connu mais systémique qui
vont augmenter la capacité de répondre à
des attaques dans les parties aériennes
dont crète la plante étant réparti rien
ont aussi tout un tas de microbes
foliaire qui occupent le terrain qui
tant bien que mal arrive quand même à
limiter l'implantation de certains
pathogènes
tant et si bien que finalement la plante
elle était dans sa nutrition comme dans
sa défense construite sur des microbes
microbes qu'aujourd'hui le fait de
mettre des engrais finalement ils sont
congédiés laplante n'a plus besoin de
nourrir des champignons pour reprendre
de l'azoté du façade dans le sol et puis
sont aussi connus congédié non seulement
par ses aspects nutritifs mais aussi par
l'utilisation d'un certain nombre de
pesticides et donc il y'a pus cette
couche microbienne protectrice de la
plante est donc finalement en résolvant
les problèmes de façon plantes centre et
on a complètement oublié ses liens de la
planta des microbes qui la construisent
elle a permis de lui permettait de faire
fonctionner finalement de fonctionner de
façon historique face à fait 400
millions d'années que la plante et est
appuyé pour sa santé et sa nutrition sur
des microbes
en fait on a mis la corde sous perfusion
et finalement oui c'est ça en réalité la
plante aujourd'hui on la nourrit un
petit peu comme si moi on nourrissait
avec une poche de glucose en
intraveineuse alors bon ça eu ses vertus
mais aujourd'hui effectivement on voit
très bien que la dimension microbienne
de la plante c'est un levier potentiel
pour demain le deuxième point le
deuxième type de lien sur lequel je
voudrais insister c'est le fait que
l'écosystème agricole qui couvre une
grande partie du territoire et donc les
gens qui sont dans cette salle sont des
gestionnaires de l'environnement
plus encore que les forestiers où les
chasseurs s'ils sont vraiment les gens
qui sont dans cette salle sont les
gestionnaires de l'environnement
c'était que c'est ma l'école n'est pas
fermée en dix ans qu'un écosystème
on le voit comme une entité close mais
on peut décider que 1,1 centimètre carré
de ta peau c'est un écosystèmes
microbiens c'est parfaitement arbitraire
ce qu'on appelle un écosystème il est
ouvert l'écosystème agricole d'ailleurs
quand on met trop d'engrais dedans et on
retrouve ces engrais dans la flotte
on y retrouve en outre au fise ation des
eaux continentales voir des eaux
littorales alors en dix ans oui les
villes produisent aussi leur quantité de
déchets qu'on retrouve dans le trophy
nation certes certes y'a pas que les
villes qui sont des écosystèmes ouvert
un certain nombre de produits fuir
rejoindre d'autres écosystèmes les
écosystèmes agricoles aussi est
d'ailleurs en creux ce que l'on devine à
travers les problèmes de trophies à sion
c'est que deux façons plus habituel
quand ça marche on dirait comme on veut
et bien la fertilité des eaux elle vient
des sols
pourquoi est ce que les marges
continentales sont tellement demandés
par les pêcheurs au point qu'ils
s'entretuent pour pouvoir pêcher dans
les eaux continentales d'europe dès
qu'un gehlen parce que en fait dans
l'océan ya pas de fertilité elle
sédiments au fond y'a rien
tout vient des eaux continentales et
d'un os continentale tout vient des sols
donc quand on gère un sol en fait on
produit aussi la fertilité ou l'excès de
fertilité dans certains cas des eaux qui
entourent écosystème ouvert aussi ouvert
sur l'atmosphère et ça c'est important
parce que finalement nos sols fond de
climat il sort des sols et nohlan de gaz
à effet de serre du co2 le sol respire
quand il est un peu et humide les poches
d'anoxie voir la noc si complexe du sol
provoque le développement de bactéries
et de microbes qui respire non plus avec
de l'oxygène et donc qu'ils font pas de
co2 cela mais qui respire avec du co2 et
ça ça fait du méthane qui respire avec
du nitrate et ça fait des oxydes d'azoté
or ces oxydes d'azoté ce méthane encore
plus que le co2 contribuent à l'effet de
serre et on compte que 15 % de la
production de méthane de l'humanité
c'est la riziculture inondées j'aime
bien ça m'intéresse pas oui mais
regardez la carte de france sur le site
j'ai sol alors d'accord marquant
d'heures peut-être dû être une diapo là
mais regardez là la carte de france des
émissions de nx le n2o très exactement
vous verrez le dessin exacte des zones
agricoles
pourquoi je mets de la zone comme
engrais j'apporte de l'eau je suis dans
un sol de toute façon qui n'a pas trop
de problèmes d'eau ou bien un saut
toulouges amènent de l'eau et des mecs
qui sortent donc le sol c'est le climat
en tout cas c'est une des parties du
climat et vous avez ça s'inverse cette
histoire là si on met de la matière
organique dans le sol si on remet de la
matière organique dans le sol ben va
stocker du co2 dans le sol et on va
inverser cette tendance historique ou
avec le labour on aérer le sol et le sol
a commencé le seuil des écoles a
commencé à perdre ses matières
organiques contribuant d'ailleurs à la
stabilité climatique de l'holocène on
sait aujourd'hui que si le climat pas
trop changé depuis cinq dix mille ans
enfin oui depuis 5-6 milan on va dire
c'est en grande partie parce qu'on à
relarguer du co2 des sols agricoles
alors ça a été une perturbation
climatique stabilisante qui nous a
empêchés de revenir glaciation comme on
était destiné à le faire ces derniers
millénaires mais enfin on a quand même
modifier déjà avec l'agriculture le
climat et demain peut contribuer à le
modifier encore en resto qu'en la
matière organique dans le sol et savons
à quel point
l'écosystème agricole il est lié à ce
qu'il ya autour de nous et vous devinez
au passage que l'éco cité agricole et
l'agriculture ne sont pas qu'un un
problème c'est aussi une solution
vous avez devant vous un partisan est un
ardent ambassadeurs du 4 pour mille
cette idée que en mettant 4 pour mille
de carbone en plus dans les sols chaque
année on absorbe tout ce que l'humanité
produit ça ne le dispensera pas de
produire - lyon 1
sami qui gérera une partie de ce qu'on
aura déjà balancé dans l'air le
troisième point sur lequel je voudrais
parler et là c'est plutôt sur l'aspect
complexité c'est de comprendre que le
sol est un processus micro bien moi je
vous que ceux qui m'ont ouvert les yeux
sont ces claude bourguignon
je vous dirai pas que j'aime tout ce qui
fait mais si je l'avais pas eu en cours
et à l'époque il en est quand même une
journée de cours aux étudiants de
l'école des eaux et forêts donc aux
futurs administrateurs du ministère
belge serait pourtant l'université
j'avais bien croiser le sol sauf comme
un processus chimique d'altération de la
roche
or ce que l'on sait aujourd'hui grâce à
des gens qui comme lui ont ouvert des
portes
relisez les premières éditions du
chauffour 1 il ya quatre cinq pages sur
la vie dans les sols sur 120 pages
chauffour est encore accessible est ce
qu'il est ce qu'il a eu des successeurs
d'ailleurs il a eu tout un centre de
recherche à nancy qui a fait de la
pédologie le centre pédologie et
maintenant il reste à nancy des équipes
et surtout il ya eu des successeurs
quand les microbiologie se sont emparés
des sols ils ont là ça râle y ait encore
d'autres communautés scientifiques
on peut dire aujourd'hui que quand on
parle de logis n'est pas orpheline les
collègues pourront s'exprimer là dessus
on peut éventuellement imaginer qu'elle
pourrait être mieux faites il ya des
gens qui sont en demande
j'en vois qui s'agitent qui sont en
demande d'une autre mais de logis mais
il ya quand même du monde sur le coup
plus pour nous sans doute qu'ils en
avaient à l'époque où c'était une
curiosité scientifique alors
qu'aujourd'hui on voit bien que c'est
lié au monde et puis je reviens à ça
c'est un processus microbien regardez il
ya de la zot dans les sols
je suis désolé la zot il n'existe
absolument pas dans la roche
il est injecté par les fixateurs d'azoté
est donc quelque part ça c'est une
signature de cette profonde contribution
du micro bien au sol
le fait qu'ils aient la zot dedans
normalement il n'ya pas deux autres dans
le couvert la croûte superficielle
terrestre c'est juste dans l'air alors
ces processus microbien affecte bien sur
le devenir de la matière organique qui
se trouve lentement minéralisée mai et
les microbes sont aussi à l'oeuvre sous
forme de biofilms dans la dissolution
des roches qui n'est absolument pas un
processus physico-chimiques la
libération de la fertilité des roches
ce n'est pas un processus de dissolution
chimiques sans l'a longtemps cru mais
quand on a commencé à regarder les
vitesses réelles auxquelles un cristal
se dissout dans le sol on s'est aperçu
que c'était 10 à 100 fois plus rapide et
surtout que si on stérilise ce sol est
bien là ça ralentit et ses 10 à 100 fois
plus lent donc en fait effectivement il
ya des biofilms microbien qui sont à
l'oeuvre même dans le processus
d'altération de la roche
d'ailleurs ça fait que les patines
grille ce qui assure les calcaires
autour de montpellier
pour moi ce sont déjà des sols car déjà
il ya les mêmes processus ducrocq bien à
l'oeuvre dans la modification de la
roche alors quand on a compris qu'il ya
des microbes dans le sol du coup on se
sent un peu plus gêné d'abord qui est
pas beaucoup de matières organiques
dedans car au fond beaucoup d'entre eux
c'est ça qu'ils mangent
deuxièmement on se sent gênée du labour
parce que certains de ces microbes sur
filamenteux
si vous étiez filamenteux qu'on vous
passez un coup de chapeau sur la tête ou
s'offrir y ait dans toutes vos parties
on sait très bien que la bourre fait
s'effondrer la diversité fongiques au
par contre et diversité microbes
bactérienne elle augmente parce
qu'effectivement universitaire récupère
de la marge en termes de compétition et
donc souvent le labour
parce qu'il est ré qui permet la
respiration et parce que justement il a
éliminé les champignons il est plutôt
favorable aux bactéries mais pour les
champignons c'est pas bon et zut il ya
les fameux champignon mycorhizien pour
le coup donc le labour je n'ai pas dit
qu'il ne soit pas nécessaire dans
certaines circonstances il n'y a aucune
solution générale il n'y a que des
terroirs
mais quand même d'une façon générale on
doit s'interroger à savoir si on doit la
bourrée d'autant que il a un autre
inconvénient par rapport à l'érosion et
puis il ya un autre point important qui
est le couvert cette idée que par
moments on puisse ne pas avoir de plan
to dessus du sol c'est quelque chose
autour duquel le sol n'a pas été
construit évidemment sauf
accidentellement le sol ya toujours des
plantes au dessus et donc là on peut
vouloir convoquer une diversité
complémentaire des plantes cible qui
peut être aussi bien des cultures mixte
mais aussi bien des cultures relais ou
découvert que l'on sème après la récolte
de la plante que l'on vise et l'idée
d'avoir un sol couverts c'est à la fois
s'opposer à l'érosion à la fois et
surtout je vais dire continuer à nourrir
les microbes et notamment les
champignons mycorhiziens dans une
période où il ya plus là il ya plus
forcément la culture cible est
d'ailleurs dans cette diversification
là je suis dans le volet
complexification dans cette
diversification de l'écosystème agricole
eh bien il faut aussi penser je vous
pensez à l'arbre vous êtes dans un lieu
à montpellier où il ya eu beaucoup de
recherches en agroforesterie c'est de là
que sortent ces chiffres dans certaines
situations vous pouvez en mélangeant des
infractions des peupliers et les
céréales obtenir sur un hectare la même
biomasse que vous auriez sur un gain de
1,6 hectare
parce qu'effectivement les deux sont en
concurrence mais il ya aussi quelques
synergies et au total on n'a pas que de
la compétition entre ces espèces et le
fait d'avoir des arbres
eh bien ça peut jouer là encore sûr
parce qu'ils n'ont pas la même fenêtre
de phénologique que les plantes que l'on
cultive ça peut jouer sur la
microbiologie du sol je ne sais pas si
lisa tâche est né dans le coin non ou
des gens de son équipe il ya claude
notamment il ya un très beau papier qui
en sortir qui montrent qu'il ya plus de
chances de diversité mycorhizienne en
agroforesterie que ce en agroforesterie
sur des céréales
d'ailleurs ces paliers ou noyé mais s'il
y eu quelques mauvaises herbes qui en
dessous et qu'on n'arrive pas à déloger
avec un effet bénéfique
alors là dans le papier on sait pas et
ça c'est vrai que c'est une des limites
c'est sympa pour les mycologues comme
résultat mais on aimerait savoir si ça
change quelque chose
mais veillez que ça veut dire qu'on a
des outils très simples pour manipuler
cette vie du sol c'est les outils usuels
semer planter et effectivement il ya
donc des gestes comme le labour l'absolu
monoculture qui pose question dans le
cas général
et puis il ya cette bonne nouvelle que
nous a donnée l'atlas en revanche dans
ses processus microbien que nous a
donnée l'atlas de la diversité des
bactéries du sol de france sous la
direction de lionel rongeard de l'inra
de dijon qui nous dit la diversité s'est
écroulé dans les sols agricoles
notamment le pire c'est les soldes
vergers les soldes vignoble en termes de
biomasse mais en termes d'espèces pas
trop alors entendons nous c'est pas
qu'une bonne nouvelle parce qu avant
l'extinction et à la raréfaction qui a
manqué plus de rhinocéros blancs plus de
femelle puisqu'en plus pull mal pardon
si encore deux femelles je crois avant
qu'ils aient plus de rhinocéros blancs
il y en a eu moins
donc c'est vraiment pas une bonne
nouvelle pour l'avenir mais on a encore
au fond de nos sols une diversité
taxonomie qui n'est pas profondément
altérée ça c'est un message d'espoir on
peut relancer la ressource
il est temps c'est quand on se casse la
gueule en vélo on peut faire un cliché
vous est légèrement incliné et vous avez
hâte d'être sur le vélo si vous
redresser pas la barre vous allez vous
casser la gueule
c'est clair mais c'est encore le moment
où il ya un espoir de donner un coup
d'épaulé de se remettre du don et à un
message d'espoir fabuleux qu'est que
il n'y a pas de sol nord et ses
processus on peut les réactiver en fait
là pour reprendre ton exemple c'est soit
on regarde on va tomber son on regarde
où on va réussir prolonger un oeil sur
là où va la roue et un oeil sur là où on
veut kayes le vélo mais effectivement
vous regardez là où on va bien négocié
le virage quoi en tout cas il ya là pour
ça aujourd'hui on est là pour ça et
c'est aussi une bonne nouvelle
alors si pour les bactéries 1 pour les
champignons c'est en route et on a pas
encore de message à donner mais pour les
bactéries encore le levier qu'elle
représente et le la contribution
qu'elles amènent aux fonctions des sols
potentiellement c'est encore là alors
c'était mon troisième point pour
commencer à parler de complexité j'en ai
un quatrième c'est le dernier sur la
complexité
je vais vous parler de l'habitant
invisible des amoureux système quel est
le leur organisme qui relève le plus
l'espèce qui prélève le plus de biomasse
dans les agro système mais c'est celui
qu'on voit le moins quand on visite un
agrosystèmes 1 c'est le consommateur
là je parle pas de l'homme un cheval du
consommateur c'est une espèce à part 1
on est tous heureux appartient tous un
moment à cette espèce est l'un des
éléphants bien peu fou à ce moment là et
pas très raisonnable il ne se construira
rien sans l'idée que dans un écosystème
il y a des consommateurs dans un gros
système pardon il y a des consommateurs
est en fait ça ne se constituera pas
sans eux et ça c'est un vrai problème
parce qu'il faut effectivement générés
la demande qui va avec une agriculture
différente et notamment qui admettent
d'éventuels surcoûts j'ai bien dit
d'éventuels surcoûts parce que je ne
suis pas forcément convaincu qu'une
autre agriculture soit plus coûteuse
mais à un moment on peut vouloir par le
biais de ja pierre sarthou nous amènera
quelques chiffres plutôt rassurants tout
à l'heure je crois mais en fait à un
moment peut aussi vouloir payer pour que
finalement la gestion des agrosystèmes
évite d'avoir à nettoyer les plages en
bretagne je prends un exemple un peu
violent qui sont de plus complexe mais
voyez on peut vouloir payer la même
somme mais pas au même endroit
et ça c'est une chose qu'il faut bien
expliquer aux consommateurs et puis il
faut aussi qu'ils comprennent pourquoi
il y a tous les poulets pourquoi il y à
salade et salades ou tomate et tomates
et
quel choisir et pour ça il faut le
former et je vais vous parler d'un autre
combat qui pour moi est un combat
malheureusement perdu dans le dernier à
la dernière bataille qui est un combat
majeur c'est celui de l'apprentissage
c'est celui de la formation la formation
initiale nous vivons dans une société où
vos enfants
les premiers enseignants qui verront
sont des gens littéraire de formation et
qui sont plutôt en mal être avec les
sciences à ce point qu'on a supprimé les
épreuves de sciences dans les concours
de recrutement des enseignants du
primaire
parce que tout le monde avait la même
note mauvaise et donc la conclure du
mystère s'arrêter c'est pas discriminant
c'est pas la peine de payer cette
épreuve
donc moi je ne jette pas la pierre à ces
gens là ils ont des qualités que je n'ai
pas ils savent des choses que je ne sais
pas et ils font d'ailleurs un des plus
beaux métiers du monde qui est celui
d'apprendre d'enseigner mais il ya un
problème c'est qu'on les aide pas du
tout à vaincre à vaincre l'ignorance
finalement où le consommateur de ce que
veut dire consommer acheter et puis
récemment la réforme du lycée a supprimé
les sciences de la vie de la terre du
tronc commun en première et en terminale
c'est vraiment une façon de mutiler la
génération suivante que de lui retirer
l'un des outils qui peut lui permettre
de décider dans ses choix de santé dans
ses choix alimentaires ou dans ses choix
de citoyens en votant de décider en
connaissance des conséquences parfois
complexes mais plein de liens deux de
ses actes et puis d'ailleurs demain ça
générera des décideurs qui seront issues
de ces formations appauvri en sciences
et qui seront encore moins à même
d'imaginer des formations ou des
programmes les plus à même d'aider et
citoyens rédacteurs moi même des
programmes de ce qui reste de svt
j'ai fait partie donc d'un groupe qui a
souhaité pour la seconde où c'est la
dernière minute de sciences de vie de la
terre du cursus 1h30 par semaine entre
trois heures d'histoire-géo alors qu on
est vraiment sur deux piliers de la
compréhension du monde contemporain où
nous avons souhaité introduire la
question de l'agriculture la question du
questionnement de l'agriculture
conventionnelle la question des
perspectives possibles
ça c'est dans les programmes la question
de ces liens dont je vous parle qui font
qu'aujourd'hui on ne peut pas imaginer
un organisme tout seul
l'écosystème séparé du reste et nous
recommandons aux enseignants une visite
d'exploitation dans ce cursus de seconde
on sait pas très bien ce qu il en
arrivera mais moi je suis convaincu
d'une chose c'est qu'on fera rien sans
les citoyens
d'ailleurs ceux qui sont convaincus on
peut décider sans les citoyens retrouve
ses citoyens en jaune sur leur parcours
assez rapidement et cet habitant
invisible il ajoute encore à la
complexité des agrosystèmes mais au
total si on en parle je suis convaincu
que demain on peut transformer en levier
ce qui aujourd'hui marche pas très bien
c'est appauvrissement microbien ses
citoyens qu'ils comprennent pas ce
qu'ils mangent
ça peut demain être des leviers au
contraire si on prend les choses
différemment
merci marc andré le décor est planté
ce que je ne vous ai pas précisé c'est
que nous allons nous avons prévu
d'enchaîner les quatre interventions de
ce matin et de reléguer les questions en
fin de cette session avant la pause mais
mais comme marc-andré nous quitte
vers 10h45 tu m'as dit bien quelque
chose comme ça si vous avez une question
pour marc-andré avant qu'il ne nous
quitte je vous invite à la pause et dès
à présent tu as les micros eric avery
si vous y en a un troisième un candidat
courageux oui bonjour merci et donc sur
les la question des loups t-il le vélo
qui est retombé
j'ai cru comprendre pour moi c'était les
plantes notamment et c'était une coco
évolution des plantes et des
microorganismes du sol on peut imaginer
donc que les plantes elles ont des
capacités à interagir génétique et pino
typique et autres or les plantes pour
sauver l'humanité des famines qui sont
politiques mais bon on a faim il ya des
processus de sélection on en est ou au
niveau des plaintes
heureusement les nouveaux ogm nous vont
nous sauver on va pouvoir réintroduire
certainement les caractères qui auront
été perdus mais on privatisera en même
temps alors un bon si jamais une preuve
de ce côté là c'est pas un vrai problème
parce que la sélection on sait faire
mais c'est vrai que les variétés que
nous possédons actuellement ont été
sélectionnés dans le cadre de
l'agriculture que nous possédons
actuellement
bon c'est un effectivement des problèmes
qu'il faudra résoudre est effectivement
ces plantes ont été sélectionnés pour
fonctionner dans des sols agricoles
riches et aider effectivement avec des
béquilles chimiques au niveau de la
lutte contre les microbes et en
particulier effectivement on voit
aujourd'hui que il ya beaucoup de
plantes qui ne réalisent réagissent plus
bien au micro organismes notamment aux
mycorhizes par exemple il ya un travail
canonique qui montrent que si on prend
11 variétés sélectionnées avant 75
on en a huit 11e 8 sur 11 qui sont
capables de réagir positivement
mycorhizes et si on regarde onze
variétés d'après 75
eh bien on a une sur 11 seulement donc
on a pu perdre effectivement ce
caractère la capacité pense qu'il ya une
sélection des végétaux qui de fait sont
aujourd'hui plus adapté à consommer du
minéral directement apportés en
biberonnage que à se nourrir
véritablement dans le sol à explorer le
sol ils ont été scellées salle et dans
ce cadre là est donc le problème c'est
quand on regarde bien les chiffres on
s'aperçoit que cette réaction aux
champignons
elle est moins elle est moins forte par
rapport à la plante cultivée sol mais en
fait ce qui se passe surtout c'est que
la plante cultivée seul pouce mieux et
donc en fait c'est pas forcément qu'on a
vraiment laissé tomber la capacité à
interagir
on a surtout augmenté la capacité à
vivre sol mais quoi qu'il en soit on est
tout à fait d'accord que comme c'était
plus ou sélection demain on aura besoin
peut-être de nouvelles sélections
variétales qui permettront d'avoir sous
la main un certain nombre de femmes
d'avoir quelque chose qui réagissent
bien et de façon optimale à des
champignons pour exploiter des sols
moins riches
cela dit ça se peut se faire par
sélection c'est pas forcément un
problème
et en plus on a avec les semences
paysannes des grosses réserves de
diversité biologique dans lesquels elle
et piocher et puis on a aussi fou le
penser les populations sauvages où il
faudra peut-être revenir pour voir si on
n'a pas oublié quelques traits et là je
vous renvoie toute la littérature cela
néo domestication qui me paraît
également un domaine extrêmement
prometteur marc-andré on resterait bien
plus longtemps avec toi mais je suis
également le gardien du temps donc nous
allons enchaîner avec l'intervention
suivante en remerciant d'avoir été parmi
nous aujourd'hui et de lui avoir fait
rentrer dans le vif du sujet avec un
regard effectivement très très globale
mais qui me pose bien les enjeux comme
on disait tout à l'heure en fait c'est
plutôt moi qui suis content de voir
qu'il ya autant de gens qui se posent
ces questions franchement merci d'être
là merci bonne continuation et puis si
vous voulez en savoir donc davantage sur
les microbes du sol est aussi ce que
nous avons dans un peu partout notamment
dans notre abdomen je vous renvoie au
livre de marc andré qui est
effectivement très très très complet