Introduction aux Rencontres Internationales de l'Agriculture du Vivant

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Introduction aux Rencontres Internationales de l'Agriculture du Vivant


Avec Konrad SCHREIBER, Alain CANET et François MULET, découvrez comment les Rencontres vont permettre de changer nos pratiques agricoles.

Transcriptions

Transcriptions

salut les jeunes bonjour merci d'être
venus aussi nombreux
on va passer quelques jours ensemble on
va bien mangé ça a déjà bien commencé on
va bien partagée on va bien coopérer on
va bien rigoler forcément on va remettre
quelques idées reçues en place on va
préciser quelques petites choses et puis
on va sortir de là avec une nouvelle
proposition pour les politique agricole

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commune
l'exercice que l'on vous propose rapide
simple et efficace
cette se mettre d'accord sur ce socle
commun puisqu'il semblerait que partout
dans le monde et qu'une façon de faire
l'agronomie et partout ça se vérifie une
seule façon est cette définition de
l'agro écologie dont on va beaucoup
parler
finalement elle repose sur deux piliers
deux piliers essentiels que sont la
couverture végétale horizontale avec les
couverts végétaux les pâturages tournant
dynamique etc etc
et puis l'autre pilier qui et
l'agroforesterie
donc on va commencer à faire un duo avec
conrad 1 place aux vieux n'est-ce pas
françois et puis françois dans un second
temps dans le temps qui nous est imparti
précisera un petit peu des itinéraires
extrêmement positif je serais tenté de
dire on commence à voir exactement ce
qui marche pas aujourd'hui et on
commence à sentir à deviner grâce à vous
tous et aux autres et aux nouveaux je
crois qu'on commence à être prêts au
changement d'échelle et notamment le
travaux dès les travaux des agriculteurs
qu'on soulignera jamais assez le geste
le geste premier il est là il faut
arriver que ce geste puisse se faire
dans de bonnes conditions qu'est ce que
ça t'inspire camarades
ça nous inspirait que la biodiversité
c'est un sujet qui est absolument pas
compris dans la société c'est à dire que
pour avoir de la biodiversité il faut
simplement deux choses une maison en bon
état et de la nourriture à proximité ou
dans la maison et si on arrive à faire
des maisons bon état et qu'on met de la
nourriture dedans c'est à dire du
végétal en règle générale
et bien la biodiversité se développent
et on a un animal qui a quasi 500
millions d'années qui s'est adapté à
tous les changements climatiques et qui
est toujours là et qui est l'acteur
principal de la maison du sol et qui en
fait sa fertilité et c'est la promesse
de lendemains meilleurs
un sol fertile c'est la bataille qu'il
va falloir gagner mondialement tous les
paysans devront s'y mettre sas et voilà
ce que ça m'inspire et donc on avait
envoyé un slogan très simple un sol nu
c'est insolent foutu mais aussi simple
que ça vous devez l'accepter le
comprendre ok on est d'accord selon lui
ce foutu bon alors on continue
solvin et sol labouré sol sarcler
ceux-là rso l'exposer aux uv enfin ce
qu'est ce qui se passe
diapo donc du travail du sol récurrents
et permanent du désherbage sur des sols
nus des mottes difficile à faire les
modes et difficile à défaire des plantes
envahissantes et et les coquelicots
plantes qui nous annonce le désert des
températures de sol qui monte aux
extrêmes au printemps et à l'automne des
matières organiques qu'il faut importer
qui coûte cher et dont on va se battre
pour les avoirs des sols lessivé et
rodez qu'il faut et drainer qu'il faut
arroser tout de suite des pâquerettes
des sols qui ne pousse plus une
végétation basse
l'exportation des pailles de la culture
hors sol posé sur le sol des pâtures
abîmé épuisé et sur pâturer deschamps
toujours plus grand des membres et des
arbres et de l'eau qui fuient des
estuaires boucher et les paysans la rue
c'est ça la situation actuelle conrad
oui c'est à peu près ça et puis on
aurait pu rajouter un gilet jaune par
dessus et ça aurait été parfait puisque
personnellement je pense que le
mouvement des gilet jaune il annoncé la
paupérisation de la société et cette
idée lui table si on continue à faire
cette politique agricole la y at il deux
façons de faire de la viticulture là-bas
sûrement il y en a une c'est la vieille
soul nu soul foutu et à côté vous avez
les nouvelles vignes qui s'installe un
petit peu partout chez les agriculteurs
pionniers est donc là on retrouve la
couverture la biologie la biodiversité
et la fertilité
y at il plusieurs façons de faire de
l'élevage sur les photos ne sont pas
autorisés 1
c'est si les insee c'est libre de tout
ça fait toujours rire c'est nul mais ça
fait toujours rire je sais pas si ça se
traduit bien en anglais mais blague mais
on verra bien on se posait la question
des bilans carbone des élevages et on
sait aujourd'hui que nos bilans carbone
sont mal faits parce que la vache qui
rumine
elle a bien mangé de l'herbe des
branches et des feuilles etc des
protéines produites sur le sol qui ont
capté du carbone donc il faudra refaire
tous nos bilans pour remettre de l'ordre
dans le système agricole 1
y at il d'autres façons que de mettre
des moutons à l'ombre probablement ce
navet des arbres ce serait pas mal
bah oui ça ne s'invente pas y at il
d'autres façons que d'optimiser ce
rayonnement solaire cette lumière qui en
aucun cas doit toucher le sol
oui on sait que le soleil sur le sol nu
c'est le pire ennemi de l'agriculteur le
soleil doit toucher des feuilles de
toucher des plantes
on doit faire de la photosynthèse avec
mais jamais laisser un soleil touché la
terre nue le passé l'actualité et demain
d'un côté on stockait visiblement
beaucoup de carbone on optimisait on
avait de la biodiversité des
microclimats de l'autre qualité des
paysages de qualité d'agriculture
diversifiée et productive de l'autre
côté on a une agriculture qui
s'appauvrit et elle est quasi
improductive
on faisait des bilans très simple
combien de jours sans photosynthèse dans
les champs voilà une question
intéressante et finalement sur la région
occitanie ses 150 jours de sol nu par
hectare et par an en moyenne
c'est à dire de quoi faire une deuxième
culture et ensuite on appelle notre
agriculture intensive
enfin il ya des bugs un voyez il ya des
erreurs dans les raisonnements
si je zoome encore un petit peu
que voit-on sur cette image on voit des
choses simples on voit des sols qui vont
être mises à nu ou qui sont nus et on
pense que le petit bois au milieu il va
compenser toutes les erreurs de gestion
de la grosse système c'est à dire l'idée
générale qui a germé c'est la
compensation écologique et on sait que
ça ne marche pas c'est à dire la
biodiversité et le carbone il doit
revenir dans toutes les parcelles sans
exception ça veut dire que le bois au
centre de mon image n'aidera pas la
parcelle qui est complètement erronée
dans lesquelles les cultures ont du mal
à pousser
non jamais donc la compensation
écologique ça marche pas absolument
jamais donc il faut voir autre chose
oui il faudra mettre du carbone dans le
champ qui s'érode et qui s'en va je
zoome encore un peu oui
ah ben là c'est la catastrophe on
pourrait dire que quand on voit ça un
champ de tournesols à dans cet état
c'est les prémices du désert qui arrive
alors du coup je zoome encore 1,2 et
danses et chants là on a mis énormément
d'énergie fossile à faire une mode qui
deviennent durs comme du béton on voit
encore la trace de la danse sur le matin
et il faudra encore plus d'énergie pour
détruire cette note
alors remuer la terre c'est travailler
on le sait mais là est ce qu'on ne
travaille pas un peu trop et un petit
peu mal et je des zooms et je te propose
donc un constat une situation actuelle
voilà où nous en sommes en février 2019
avec 4600 mesures agro environnementales
au catalogue
or l'idée c'était de les supprimer tout
puisqu'elles servent strictement à rien
ça fait 20 ans qu'on fait de la mae
et ça fait 20 ans qu'on a des nitrates
dans l'eau des pesticides dans l'eau des
pesticides dans l'air de l'érosion de la
perte de sol de la perte de carbone de
la perte d'insectes de la perte de
biodiversité plus d'abeilles plus
d'oiseaux bon cherchez l'erreur
l'idée c'est de retard bonnet le système
agricole complètement en couvrant les
sols est-ce que ça ça te plaît un peu
plus après ça ça me plaît beaucoup c'est
on voit revenir
l'intensification de la photosynthèse
sur chaque mètre carré et cette
intensification de la photosynthèse va
vous donner des sols fertiles
parce que on a une conviction
on l'a même prouvé françois vous le
montrera c'est la plante qui construit
la terre fertile sur laquelle elle
prolifère et mieux que tout pour pousser
tout seul sans intrants et nous
agriculteurs on à la première fois de
l'existence de l'agriculture quasi la
possibilité de mettre ça en application
dans nos parcelles agricoles
donc on vous propose de ne pas se priver
c'est ce qu'on a démarré vous semblez
dire monsieur schreiber qu'on ne
comprendra plus productivisme et
productivité
tout à fait c'est le productivisme et
tous les noms qui finit à nice mme il
nous pose quelques petits soucis donc on
va rentrer dans la fertilité et la
productivité de l'organe au biologique
c'est à dire du système organe au
biologique qui commande tout la vie sur
la terre ça veut dire qu on ne confondra
plus non plus fertilisation et fertilité
c'est pas la même chose tout à fait
fertilisez c'est détruire les sols si
vous n'êtes pas capables d'en restaurer
la fertilité et la fertilité c'est
quelque chose de très simple plus un
seul mange du carbone c'est à dire de la
paille du bois des feuilles mortes des
racines mortes plus le sol mange du
carbone plus il développe la biologie et
cette biologie nous produit
la zot en retour fertilité des sols je
mange de carbone je chie littéralement
de la zone comme ça c'est dit vous en
rappellerez toute votre vie
bravo il
il fallait le dire il fallait le dire
vous qui avez fait votre carrière dans
l'élevage
oui la ration des vaches et qui avaient
démontré que l'élevage stocker beaucoup
de carbone le sol a vraiment besoin de
cette ration quotidienne quotidienne de
matière fraîche
oui ça c'est la grande surprise tous les
jours le sol doit manger sa ration de
carbone c'est pour ça que la nature nous
a inventé une litière justement allez on
va mettre quelques images pour accélérer
pour voir ce que c'est que la ration du
sol en élevage avec des pâturages tour
dans dynamique découvert tout aussi
dynamique des fruitiers qui arrivent des
peupliers pour faire du déroulage pour
fabriquer les boîtes de camembert les
cageots des trognes cher à notre ami
dominique mansion qui interviendra tout
à l'heure qu'on taille et qu'on retail
et puis des mini trogne pour que les
vaches aille chercher la nourriture tout
seul sur les haies
cette notion d'indicateurs est ce
qu'elle est important de mettre
l'agriculture sous indicateurs de
résultats et non pas des objectifs
hypothétique de moyens oui c'était la
grande idée c'est à dire que ce qui
compte c'est pas les moyens qu'on met en
oeuvre pour faire quelque chose
ce qui compte c'est le résultat de ce
que vous faites
des fois avec beaucoup de moyens et des
fois avec quasiment rien et donc mesuré
un résultat c'est beaucoup plus juste
que doivent avoir une obligation de
moyens et dans ce débat là il était très
simple de faire le tri c'est à dire
c'est pas parce que j'ai une agriculture
biologique que je suis bon c'est pas
parce que j'ai du glyphosate que je suis
bon on va mettre tout le monde d'accord
ce qui nous intéresse c'est les bons
résultats de toutes les pratiques
agricoles qu'il s'agit d'un d'identifier
et de développer et donc on rentre dans
l'air de l'agriculture bio avec un grand
b
un tiret du 6 sur un ordinateur et un
grand l pour faire logique c'est la
logique de la biologie qui doit être
mesurée et les résultats qu'elles
apportent de la porosité de la
respiration du sol de l'activité
biologique ça veut dire qu'on regarde
aussi quelle énergie on met en oeuvre
pour produire avant tout à fait c'est on
est dans l'ère du pétrole
donc quel est le bilan énergétique de
mon acte de production c'est évident
alors est ce qu'on va faire confiance
aux plantes
ben moi je pense que oui parce que quand
vous voyez ça ça pousse tout seul
vous n'avez jamais semé et elle va vous
démolir le béton la regarder elle est en
train de démolir le béton un peu de
paille au bord d'une route et un plant
qui pousse ça c'est pour françois ça va
lui plaire que ça et si vous avez le
malheur d'enlever le cantonnier laisser
ça dix ans et vous aurez un arbre eh
bien en voilà des arbres variées toutes
ses formes agroforestières en voilà
d'autres encore en symbiose avec les
cultures
ça c'est la nouvelle agriculture oui et
je pense que je peux remercier ici
ademir callegari qui est là parce que en
partie on a réussi à faire sa grâce à
lui grâce aussi à un de nos maîtres qui
s'appelle lucia séguy qui a fait ça au
brésil avec vous et donc on se rend
compte que cette agriculture là elle a
un potentiel de désherbage biologique
complètement est soupçonné c'est à dire
ce n'est pas en travaillant la terre
combat désherber mais c'est bien en
utilisant les plantes qu'on réussira le
défi le sol à sa ration et les nourrit
oui les vers de terre sont à l'aise tout
à fait nourrir le sol c'est nourrir
l'humanité
c'est ce que l'on pense c'est à dire que
restaurer les sols couvrir les sols
nourrir la biodiversité augmenter la
fertilité stocker du carbone on va se
rendre compte que l'agriculture c'est le
seul outil climatique rentable pour
tu es contre le changement climatique
que la société possède alors quand
est-ce qu'on réagit un seul couvert et
divise par deux sa température
et en plus il va stocker du carbone et
on voit qu'on devient très fort quand on
fait appel aux plantes donc les plantes
avec leurs petits bras musclés ses
petits bras musclés qui font tout avec
rien puisque les plantes sont des
productrices et que nous pour avoir des
gros muscles il faut qu'on consomme
beaucoup de protéines
c'est ça qui nous intéresse les petits
bras les petits bras musclés des plantes
avec avec éventuellement des petites
racines sympathique
voilà donc ça c'est les grosses
surprises quand les agriculteurs et les
techniciens les scientifiques
travaillent
on voit bien qu'on aura un gros problème
sur les plantes
d'un côté un gazon minable que j'ai
tendu tout le temps et qui fait
absolument aucune biomasse et de l'autre
une biomasse absolument ahurissante sur
et dans le sol et là on est à peu près
sûr qu'on réussira le défi protéger
nourrir nourrir et protéger en même
temps du coup on sort de l'agriculture
de la réparation pour entrer dans
l'agriculture de la prévention on arrête
de contourner les règles et on fait avec
les règles de la nature
oui c'est quasiment sûr comme vous voyez
ces photos vous êtes plutôt très
satisfait donc de la pédagogie de
l'explication
oui plus que jamais et vert avec les
élèves que l'on forme
c'est ce qu'il ya de vital allez on fait
confiance aux plantes et on laisse la
place à françois mulet merci corade
bonjour à tous on va faire assez simple
assez rapide parce qu'on a déjà mangé un
peu trop de temps la grande question
c'est donc est ce qu'on va faire une
révolution verte où est ce qu'on va
faire une révolution verte
une vraie révolution verte basée sur le
végétal la biologie et la fertilité
naturelle des sols
cette nouvelle agriculture va nous
prendre du temps ça va prendre quelques
décennies peut-être même plus mais en
fait aujourd'hui on sait déjà
comme tu l'as dit alain ce qui va
marcher ce qui va pas marcher on va
encore faire des erreurs des
tâtonnements mais on a déjà une très
bonne idée de ce qui va fonctionner
aujourd'hui notre principal modèle c'est
celui-là
des fois il a une belle allure mais en
fait on sent bien qu'ils aient un petit
problème on en a déjà parlé
le petit problème on le voit quand on
regarde de près on se rend compte qu'il
est nu 50% du temps ce sol on se rend
compte sur tout et ça c'est un véritable
problème
un des plus gros problème ils ne
résistent pas à l'eau on s'en rend
vraiment compte
quand on regarde sous le sol là ça saute
aux yeux
pour y arriver pour arriver cette
transition agro écologiques
il va falloir remettre le végétal est le
premier outil dont on dispose c'est les
couverts végétaux d'intercultures
partout on va pouvoir partout le seul et
nu quelques mois quelques des fois même
quelques fractions d'année on va
remettre une plante pour couvrir
empêcher l'érosion du sol et maximiser
la photosynthèse
on s'est aussi rendu compte que le
travail du sol qui était une technique
ancestrale en agriculture était un
énorme problème et qu'il allait falloir
le réduire au maximum
ça signifie en fait faire du semis
direct sous couvert végétal pour limiter
les dégâts du travail du sol et pour
aider à la reconstruction des sols voilà
à quoi va commencer à ressembler cette
nouvelle agriculture
on s'est aussi rendu compte que pour
maximiser la production de biomasse il
allait falloir diversifier les variétés
voilà un magnifique couvert végétal non
pas mono spécifique mais multi espèces
qui va produire encore plus
structurer encore mieux ramener encore
plus diverses formes de biodiversité
je rappelle que la biodiversité la plus
importante elle est dans le sol mais sur
le sur le sol ça compte aussi
et un autre aspect c'est de mettre des
plantes géantes donc ici on est chez
christian et christian c'est sans doute
le plus grand producteur de plantes
géantes de france parfois très géante
il va falloir arrêter les cultures au
ras des pâquerettes il va falloir
maximiser maximiser produire de la
biomasse
on a aussi était encore un peu plus loin
alors il faut le savoir déjà qu'on a
commencé à produire des plantes géantes
à couvrir le sol en permanence on a déjà
égalé en termes de production de
biomasse ce qui est capable de faire la
nature c'est quand même une question qui
nous a taraudé pendant 20 ans est ce que
nous pauvres humains on va réussir à
faire aussi bien arriver à ce stade de
la démarche
on a déjà fait aussi bien mais on va
pouvoir faire encore mieux on installe
des plantes pérennes qui vont pouvoir
faire en sorte que le sol ne soit jamais
nue donc ici c'est un semis de blé alors
on voit pas le blé il vient d'être semé
c'est un semis de blé dans du trèfle
blanc en normandie est ici le sol ne
sera plus jamais nue il sera toujours
toujours toujours couvert et on va
dedans mettre des plantes annuelles
on va mettre des plantes annuelles dans
des plantes vivaces pour que le sol ne
soit jamais nue et ensuite évidemment
l'arbre sous toutes ses formes en toutes
saisons de mille manières
néanmoins il ya des règles
l'agroforesterie c'est pas comme on veut
n'importe comment ça se travaille
ça se construit l'arbre qui va devoir
revenir partout un des lieux vielles
majeur trop oublier l'eau les grandes
civilisations se sont construites sur
l'eau et ça va être un levier majeur
pour optimiser l'utilisation du soleil
notamment faire pousser ses plantes
géantes l'eau la forêt utilisent l'eau
pour croître pour maximiser la
production
on va simplement faire pareil l'eau
c'est pas une pollution c'est pas vider
les nappes phréatiques sépare anti
écologique c'est normal c'est naturel il
suffit par contre il faut par contre le
faire bien
ici on est en maraîchage moi je suis
spécialiste du maraîchage on a appris
dans le réseau maraîchage seul devant à
mettre en culture des prairies au lieu
de les labourés déchaumé culte ira t on
au péché machine et on a appris à mettre
en culture les sols vivants sans travail
du sol
ça c'est ce qu'on a fait pendant dix ans
on a mis en culture avec des très très
bon rendement des sols vivants sans
jamais les travailler alors ici on l'a
fait avec du plastique parce qu'on avait
que ça comme outil mais on a appris à le
faire avec des plantes mortes qui
servent à désherber des plantes vivantes
pour faire pousser de nouveaux des
plantes vivantes qui produiront des
plantes mans qui permettront désherber
pour faire des plantes vivantes
vous avez ici la société g aux chambres
qui produit ces matériaux là qui vont
nous permettre demain d'éliminer les
plastiques en maraîchage et de mettre en
culture nos seules vivant uniquement
avec de l'organique on a aussi appris à
faire des choses avec ça
c'est un enjeu absolument majeur
aujourd'hui comment je remets convient
ça alors on fait un peu de ménage
il faut un peu de moyens ensuite il faut
de la matière organique pas qu'un peu
parce qu'ils manquent quand même pas ce
moment-là 200 tonnes du mus à l'hectare
il faut les trouver
il va falloir faire le boulot on le met
où il faut quand il faut au bon moment
ça c'est notre job c'est notre expertise
il faut parfois encore une fois des gros
moyens parce que un gros problème gros
moyens on met la matière organique de la
bonne manière au bon moment au bon
endroit et quelques mois après ça
repousse voilà aujourd'hui à quoi va
ressembler cette agriculture et voilà un
peu ce qu'on sait faire aujourd'hui
et donc c'est un survol assez rapide
nous avons maintenant quatre jours pour
en discuter un peu plus en profondeur
je vous remercie
[Applaudissements]

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