Production légumière et Vergers - 3/3
CAP AGROECO ce sont les journées de la performance agronomique initiées par l’association CDA – Centre de développement de l’agroécologie (https://centre-developpement-agroecologie.fr) – Avec une première édition lancée en 2019, ces rencontres ont pour but d’apporter des solutions concrètes pour une transition agroécologique pérenne et rentable pour les agriculteurs.
Au programme de cette deuxième partie de deuxième matinée de conférence :
• Xavier Dubreucq : Réussir les productions légumières en agriculture de conservation
• Sébastien Sérot (à 33min) : Enjeux et approche agroécologique de la gestion des vergers
• Jean-François Vian (à 1h08) : Retours sur 15 ans d’essais comparatifs entre Agriculture biologique et Agriculture de conservation
Retrouvez toutes les informations liées au salon sur : https://capagroeco.fr
- agriculture #agroecologie #conservationdessols #couvertsvegetaux
Transcriptions
Transcriptions
qu'il a pu faire sur du maraîchage
semi-industrielle industriels pour aller
vers ces techniques de sol vivant on
sait qu'un légume ça pas les mêmes
besoins qu'une céréales et donc il y
aura plein de choses qui pourra nous
apporter à ce sujet voilà je vous
remercie de l'applaudir merci sébastien
merci aussi d'avoir organisé cet
événement qui est vraiment intéressant
Afficher la suite
donc je m'appelle xavier dubray que je
suis conseiller en maraîchage dans le
sud-est région de montpellier
je suis conseiller privé je travaille
essentiellement sur le melon et la
salade et il ya une dizaine d'années moi
qui pensais être un technicien un peu à
la pointe un peu au courant de ce qui se
passe j'ai découvert l'agriculture de
conservation et là bas j'ai pris une
bonne claque
parce que je me suis aperçu que je
n'étais pas du tout dans le coup et que
l'agriculture était en train d'évoluer
vers le non travail du sol et à travers
le non travail du sol
tout le défi kia pour arriver à faire
des rendements aussi bon que ce qui est
fait avec les méthodes traditionnelles
du labour voilà et comme je suis
technicien maraîchers je me suis dit
comment faire pour adapter des
itinéraires techniques aux cultures de
légumes là où c'était en train d'être
bien balisé sur la grande culture voilà
alors d'abord la question c'est dans
dans ma présentation c'est à qui on
s'adresse
est-ce qu'on s'adresse petits maraîchers
diversifiée enfin petit ou moins petit
mais en tout cas avec grand nombre
d'espèces cultivées sur l'exploitation
souvent pour des circuits courts et
ou bien est-ce qu'on s'adresse à des
maraîchers qu'on appelle plus
d'expédition des maraîchers qui font des
gros volumes
que ça soit sous abri ou en plein champ
dans les deux cas les itinéraires
techniques peuvent être ou doivent être
très différents vous avez dû entendre
hier françois mulet parler de
d'amendements massif en matière
organique pour redresser les sols c'est
jouable sur des surfaces modérée sur des
très grandes surfaces c'est plus
compliqué ne serait ce que pour trouver
la matière et et aussi parce que sur les
maraîchers qui font des grandes surfaces
des cultures légumières de plein champ
elles sont souvent en rotation souvent
si ce n'est pas toujours en rotation
avec delà de la grande culture
voilà donc ce que on observe pour
l'instant c'est que les cultures
légumières ans non travail du sol en msv
en agriculture de conservation elle
représente le des surfaces qui sont
vraiment minimes et en paix ce jeu en
fait je pense que c'est lié un défi de
la mise en place d'itinéraires technique
qui soit simple et peut-être et ce sera
la conclusion tout à l'heure peut-être
de d'itinéraires plus standardisés ici
je rappelle que en grandes cultures le
travail du sol revient très cher dans le
coût de production des produits alors qu
en maraîchage la charge principale c'est
les charges de personnel et les charges
liées au travail du sol proprement dites
sont finalement négligeable et donc
autant en grandes cultures
on peut avoir une motivation à faire de
l'agriculture de conservation pour des
raisons économiques pour dépenser moins
dans le maraîchage c'est plus discutable
puisque la marche de 2
cette action est beaucoup plus réduite
dans le maraîchage il ya aussi une
exigence
en tout cas pour le maraîchage
d'expédition une exigence qualitative
qui est incroyablement élevé est hors de
question de retrouver de la paille dans
un dans un sachet de deux jeunes pousses
ou ou un copeau de brf ou quoi que ce
soit je vous parle pas des limaces et
autres imperfections qu'on peut avoir
sur le produit ce qui fait que
l'exigence étant tellement élevé que les
systèmes de culture seront plus
difficiles à modifier dans le maraîchage
on a aussi des exigences fortes en
termes de planning de production pour
fournir les clients et du coup on a la
nécessité d'intervenir dans les cultures
à des moments où il faudrait pas des
moments où il a beaucoup plu et où on va
devoir aller dans les champs pour rouler
un tracteur pour aller sortir la
marchandise
ce qui n'a rien d'agronomie qui est ce
qui nécessite du coup de pouvoir s'y
adapter en retravaillant le sol pour le
des compacts et quand on a provoqué de
la pression excessive
du coup ça c'est un défi qui est pas
simple à régler et qui explique que la
partie culture de légumes hier de plein
champ ne se développe pas à la vitesse
qu'on souhaiterait voilà alors on a
quand même des raisons de s'y intéresser
en agriculture de conservation la
déportance de sol qui sont
incroyablement améliorée et très
rapidement il n'y pas besoin d'attendre
très longtemps après le début de la
conversion pour avoir des meilleure
portance du sol on voit ici dans les
serres là
sur des conduites avec erreur d'arrosage
je le reconnais des ornières qui sont
faites pour aller chercher de la
marchandise ce qui est parfaitement
invraisemblable quand on cherche à
soigner la structure de ses sols voilà
on a aussi dans la motivation qui peut
nous amener à faire des cultures
légumières de plein champ en agriculture
de conservation csa peut être une
réduction des temps des délais entre les
cultures puisque le sol est beaucoup
plus important et puis vais évidemment
et une économie en temps de travail pour
la préparation de ces sols une
motivation majeure et qui m'a beaucoup
animé pour réfléchir à comment approcher
la question de l'agriculture de
conservation pour les légumes sur cette
culture de melon qui est mon activité
majeure ce que c'est que en conservation
des sols on a une activité biologique
qui est beaucoup supérieure et une
pression des maladies telluriques qui
est plus faible et donc pour la culture
du melon par exemple c'est un enjeu
majeur
voilà voilà du coup je me suis mis à
faire des essais grandeur nature avec
des agriculteurs alors essais ou
démonstrations peu importe avec des
agriculteurs intéressés par la démarche
donc sur la photo de droite là bas vous
avez quelques rangées de melon à gauche
là il y en a quatre qui sont en travail
du sol sur une deuxième culture à le
penser en agriculture de conservation
l'agriculteur il est en agriculture de
conservation et alors on a fait du melon
sans aucun travail de sol et sans
difficulté majeure donc le défi c'est
pour moi pas temps de se dire est-ce que
ça pousse si on n'a pas travaillé le sol
de manière traditionnelle pour massa
serré c'est clairement régler
définitivement sous condition évidemment
donc c'est plus technique mais on y
arrive facilement donc la base c'est de
partir avec des couverts végétaux le
plus puissant possible sur le plan
racinaire
parce que ceux là où je vais insister je
veux pas revenir sur ce que les
intervenants précédents on dit inutile
de faire des redites le l'engrais vert
pour moi pour les cultures légumières
c'est d'entretenir et d'améliorer la
porosité du sol voilà parce que la
réticence première quand on dit à
l'agriculteur qui a jamais entendu
parler du non travail de sol il va dire
ben ça peut pas pousser la terre sera
trop dur c'est pas plus compliqué que ça
après une culture du sorgho comme on a
ici et qui est une culture parfaitement
répandu en était un engrais vert
on a une porosité qui est incroyablement
revenu avec simplement deux mois de
culture de sorgho du coup je m'intéresse
surtout aux racines
alors ici dans ce test là j'avais roulé
le sorgho et ils avaient été détruits à
la suite chimiquement
c'est dans un test que je voulais voir
où j'étais encore sceptiques à l'époque
sur est-ce que ça pousse sans travailler
le sol donc on n'est pas en soldes
vivant il ya eu un sorgho est derrière
ce sorgho on a suivi quelques étapes de
travail pour planter de la salade et
pour s'apercevoir bon là il ya
différents essais qui sont mêlées mais
peu importe pour s'apercevoir qu'en fait
ça pousse bien et ce qui me fait
particulièrement plaisir c'est que ça
pousse bien et on n'est pas en soldes
vivant on n'a pas fait d'amendements
massif je ne dis pas qu'il faut pas les
faire on n'a fait ni amendement massif
ni petit amendement on n'a rien fait du
tout on se contente d'un engrais verts
surpuissant qui fait revenir la porosité
très rapidement et derrière vous faites
n'importe quelle culture sans difficulté
et sans travail de sol voilà ce qui est
encore plus incroyable
sur la photo de gauche dans la serre on
est derrière concombre combes de longue
durée une plantation d'avril pour des
récoltes jusqu'à septembre et il y avait
donc des passes pied comme vous pouvez
l'imaginer et dans ce test que je fais
de la manière jardinage au râteau j'ai
fait un nivellement sur ses 30 mètres de
boue de serre qu'un agriculteur mal et
c'est pour voir si la salade accepterait
de pousser dans les passes pied sachant
qu'elle avait simplement un petit peu de
terreau fines liées au nivellement que
j'avais fait au râteau et le résultat il
est complètement incroyable c'est qu'en
fait on voit pas du tout les passes pied
ça c'est tout à fait étonnant
l'agriculteur il en revenait pas lui
même moi non plus je voulais voir jusque
où on pouvait pousser le système est en
fait en gros on peut résumer que
travailler les sols dans les serres bah
c'est une bêtise quoi si on fait
attention aux zones de pression
tracteurs etc
il ya vraiment pas de raison de travail
et les sols simplement ici et j'y
reviendrai après dans les conditions
pour réussir
surtout quand on est en sol non vivant
pour l'instant en attendant d'être en
conversion
il faut faire très attention à la
question de la zot puisqu'il ya moins de
minéralisation si on n'a pas travaillé
les sols et il faut faire attention
aussi à la disponibilité en eau en gros
sur un sol qui est un petit peu plus
compact et que ce qu'on a l'habitude
d'avoir avec le travail du sol il faut
compenser par l'eau et par là zot dans
un premier temps c'est à dire un peu
plus d'eau un peu plus d'azoté lié à un
enracinement probablement un peu moins
performant et donc on a des difficultés
dans ces itinéraires qu'il faut résoudre
et qu'il faut surtout résoudre pour les
maraîchers qui font des grandes surfaces
et à qui il faut donner des itinéraires
où ils se disent ça change pas grand
chose par rapport à ce que j'avais fait
avant
d'un point de vue travail d'appoint de
vue facilité de plantation et tout
l'itinéraire cultural qui vient en aval
donc là vous voyez sur la photo de
gauche c'est un sorgho qui faisait trois
mètres de haut que j'ai laissé mûrir
jusqu à la graine on se retrouve avec au
moins
un centimètre 100 mètres cubes hectares
de paille ici broyé finement malgré tout
pour la prépa pour la plantation c'est
quand même gênant voilà sur la photo de
droite c'est une culture en serre que
j'avais fait où j'avais mis la moitié en
paillage plastique et l'autre moitié
sans paillage pour comparer les
différences
voilà dans ce qui a été fait en plein
champ ici c'est une photo du ctifl de
malandrins donc c'est à côté de nîmes
qui travaille beaucoup et qui sont très
en avance en tout cas ils perdent pas le
fils de la question du du maraîchage en
agriculture de conservation
ce sont les premiers à ma connaissance
qui ont déroulé du paillage dans un
couvert vivant et avec des résultats de
rendement qui avait été tout à fait bon
mais avec des problèmes à régler malgré
tout donc quand je vous disais les
cultures poussent normalement ici un
test que
j'avais fait ma alors ça c'est c'est une
réussite assurée si on respecte la
question de l'eau et de la zot saas et
de l'avoine ou peut-être du seigle je me
souviens plus que j'avais fait en hiver
dans le tunnel couvert avec un paillage
c'est un simple paillage plastique micro
perforé le ce paillage plastique couvre
le couvert végétal donc le tue et en
plantes non sans difficulté donc j'y
reviendrai pas ce qu'il faut régler ce
genre de choses mais au final le couvert
crève dessous et la culture derrière
elle pousse tout à fait normalement
alors là vous voyez sur la photo de
gauche en haut un tensiomètre donc on
fait attention au confort hydrique sur
la photo en bas à gauche parce que vous
voyez c'est que les racines à condition
d'être à l'ombre à elles viennent en
surface pour consommer l'engrais si vous
vous dites ça peut pas marcher parce que
l'engrais il faut l'incorporer eh bien
on voit par cet exemple que si en
surface on est les racines sont dans le
noir sont à l'ombre sous le paillage
c'est la racine qui vient chercher
l'engrais et ça fonctionne très bien
voilà et puis finalement la culture elle
pousse donc tout ça c'est la même
culture on a des vigueur qui sont
parfaitement bonne voie un peu élevé et
ce qui est surprenant c'est que bon dans
cette serre où c'est la quatrième année
là cette année sans aucun travail du sol
c'est que on a on doit avoir dérangé des
enracinements très profond parce que là
je peux plus utiliser les tensiomètres
tensiomètre que je mets à 45 cm de
profondeur
il dépasse les 100 senti bas a priori le
melon il peut pas supporter ça y est
obligé de fans et est si fine pas c'est
parce qu'il a un enracinement qui est
descendue encore plus profondément
peut-être les mycorhizes sont venues de
la fête aussi pour pour alimenter tout
ça mais en attendant on remarque très
vite que autant il faut une compensation
en eau en début de culture pour en début
de conversion au nom travail du sol en
légumes pour compenser finalement c'est
phénomène de tassement naturel qu'on a
et puis au final le phénomène fini par
se retourner et où on commence à
bénéficier d'une porosité qui est bien
meilleur et qui retient mieux l'eau
voilà du coup on a des points
d'amélioration à gauche là c'est juste
pour vous montrer un plan bon là c'est
un plan de meulan c'est la grande
difficulté qu'on peut avoir à planter si
le sol est trop dur donc ça il faut
régler les problèmes donc je vais venir
tout à l'heure en haut à droite pour ces
nitrates chèque
tout le monde connaît c'est une
surveillance du confort azotés parce
qu'on a un statut azotés qui change
fortement dès lors qu'on n'a pas
travaillé le sol pas de minéralisation
et du coup ça c'est des points de
vigilance qui sont importants et pour
des cultures comme le melon ou pour
l'instant on ne sait pas faire le melon
sans plastique
donc on travaille pour régler ce
problème puisque le plastique n'a pas
vent en poupe et on peut penser que sur
le plan sociétal
on devra s'en passer partiellement ou
totalement alors pour en utilisant
d'autres choses mais en attendant on a
avancé sur les techniques pour arriver à
dérouler du paillage plastique
directement dans un couvert végétal et
c'est ce que vous voyez là c'est une
photo de l'année avec des résultats qui
ont été très bons donc là moi le constat
que je fais c'est qu'il ya des règles à
respecter pour réussir que si on les
respecte bien ont réussi voilà donc ce
qu'il faut c'est absolument partir d'un
seul qui soit pour eux donc le les
engrais verts ils font ça très bien pour
améliorer la porosité du sol évidemment
la question du carbone est au coeur du
système
donc il faut absolument avoir des sols
qui qui fonctionne et un seul qui reçoit
sa ration carbone pour nourrir la vie du
sol qui elle-même assure la porosité à
long terme voilà on a des problèmes de
mécanisation à régler alors c'est pas
des mon avis c'est pas des machines à
inventer c'est simplement des des
machines à recycler de l'agriculture de
conservation les chasses débris
notamment des dents aussi
pour moi la limite du développement
aujourd'hui c'est juste d'être adapté
d'un système de la mécanisation au
système culture on voit là donc je
parlais d'eau et d'azoté donc ça il faut
y faire attention
alors quand je dis azote c'est
finalement les éléments fertilisants
mais là zot en premier lieu on voit sur
la ligne de gauche que ça pousse moins
bien c'est simplement un endroit où il
n'y a pas eu la compensation en azote
donc il faut y faire attention et je
répète dans la période de transition
quand on se dit je vais faire du non
travail du sol alors que j'étais sur un
sol qui était de manière classique au
bout d'un certain temps tout s'équilibre
et il ya plus et phénomène de
compensation en eau et en azote à
appliquer voilà alors la difficulté en
légumes de manière générale c'est qu'il
est difficile de standardiser une
méthode culturale à tous les légumes
parce que il y en a de toutes sortes
il ya des légumes qui sont cultivés en
ligne qui sont cultivés en plein en
plage parle de la jeune pousse du radis
ce genre de choses on a des dépassements
et 3 1 que ça peut aller de 25 cm mais
ça peut aller à deux mètres 1 avec une
culture de melons de tomates sous serre
et j'en passe la culture elle peut être
très basse une jeune pousse une laitue
elle pète moyenne le parle des choux ce
genre de choses et ça peut être des
cultures haute les cultures palissé et
tout ça ça change énormément
l'itinéraire technique le système de
culture en général
à adopter voilà et puis les légumes ils
peuvent être semer ou planter ça aussi
ça change la donne et qui fait que
l'itinéraire technique ne peut pas être
standard voilà et puis il ya ce fameux
problème de la mise en place des légumes
à toutes les saisons y compris à des
saisons où c'est pas trés agronomique de
s'avancer dans les champs et du coup je
me pose une question
mais là je ne vais pas de faire de
d'affirmations simplement c'est que dans
la mesure où une culture légumière de
plein champ ne se développe pas beaucoup
en maraîchage sur seulles vivant même si
elle se développe en agriculture de
conservation
je pose la question de savoir si pour
régler ces problèmes il faudrait pas
s'autoriser le moins souvent possible
mais à chaque fois que nécessaire de
travailler le sol
pas n'importe comment la question du
scalpage qui revient très d'un kick est
très fréquente dans les débats en
préparant l'éventuelle l'éventuelle
interdiction du glyphosate
il n'y a pas 36 solutions c'est que
bercy les herbes on peut pas les tuer
chimiquement ben c'est qu'il faudra
l'étudier autrement donc le scalpage qui
consiste c'est ni plus ni moins qu un
binage c'est c'est de couper à entre 1
et 3 cm de profondeur entre dans le sol
pour couper les herbes le mulch âge ça y
ressemble un peu mais où on mélange le
couvert végétal nouvelle ère bout les
résidus de culture en les mélangeant
surface du sol toujours sur une
épaisseur
très superficiel et après le strip
triage pour ce strip till c'est une dent
qui descend plus en profondeur entre 15
et 25 centimètres et qui permet de
récupérer des tassements là où on a
tassé parce qu'on ne voulait pas voilà
du coup on se tourne vers les outils qui
sont utilisés en grandes cultures en
agriculture de conservation et donc va
vous cherchez un peu vous avez un tas de
trucs qui que les gens appellent ça des
démarcheurs retrouver très facilement
des vidéos sur youtube qui montre des
tests de comparatifs qui ont été faits
dans des cuma ou en chambre
d'agriculture avec différents outils qui
ont finalement tous le même but c'est de
déraciner les mauvaises herbes et de
mélanger un peu le ce qu'on en surface
au sol
mélanger ou non d'ailleurs idéalement
c'est bien de pouvoir tuer tout ça et de
malgré tout le laissait en surface parce
que dans les règles de l'est les trois
piliers de l'agriculture de conservation
c'est le sol doit rester couvert c'est
le sol doit pas être retravaillé et le
troisième c'est les rotations culturel
voilà donc dans la mesure où c'est bien
de laisser le sol couverts et c'est très
important le fait de pouvoir skyper mais
laisser toutes ces plantes en surface
c'est idéal
parmi les outils qui ressortent qu'en
mettant finalement très performant et
ben c'est le broyeur suivi du rotab à
tort alors vous allez me dire quoi leur
cave à tort on a fait toute cette route
pour nous parler de votre avatar
je soulève la question c'est que s'il
est vraiment passé vraiment surface on
obtient à la fois une dégradation de
cette matière organique
frêche convient de détruire tout en le
mélangeant sur les premiers centimètres
et sans dégrader trop gravement la vie
du sol et la structure du sol en général
puisque trois centimètres ces deux
doigts d'épaisseur c'est c'est pas grand
chose
voilà et du coup vous pouvez vous
imaginer alors peut-être que sur la
photo voyez pas très bien photo du
tracteur bleus là quand on est dans ce
genre de situation on revient à un
système très classique ou n'importe quel
agriculteur retrouve ses repères pour
dire bah là dedans je peux aller semer
des carottes je peux aller
éventuellement déroulé du paillage je
peux aller semer ou planter n'importe
quel légume
simplement il aura pas été travaillée en
profondeur mais en surface il sera pas
trop embêté avec les les débris végétaux
et il aura une production de terre fine
qui favorise les semis
donc la question allait poser de faire
ce genre d'entorse aux règles de
l'agriculture de conservation pour
pouvoir adapter des systèmes de culture
aux cultures légumières et en grande
surface je parlais de strip till sur la
photo de gauche ont c'est un acte i sol
alors qu'ils sol c'est une dent qui est
particulière parce que les strictement
verticale avec un sabot de fissuration
bref c'est dans elles sont équipées d'un
ressort qu'on voit de tout en haut et
est le vibrant très très fortement mais
avec une amplitude qui est très très
faible
donc ça permet d'assouplir en profondeur
sans bouleverser les horizons on le voit
ici c'est une photo que j'ai récupéré
sera sur internet mais ça ça peut être
pratique et dans les prairies
mais justement j'ai gardé cette photo
parce que les déroulage qu'on a fait
cette année on a eu quelques difficultés
pour que la machine est là entre tout
simplement
mais si on avait été derrière ce genre
de passage d'outils et bien la machine
serait rentrer plus facilement et
deuxièmement si vous projetez un peu
d'une
d'une machine sur l'autre donc cette
machine là on va me l'a prêté pour
l'année prochaine où je pourrais faire
rentrer le paillage delà jusqu'à là et
profiter de cette dent au milieu pour
avoir un peu de terre souple pour
planter les melons donc l'année
prochaine on va faire ça en grandeur
nature pour développer le système
donc on est sur un système où on touche
un petit peu au sol mais finalement très
peu voilà donc en conclusion moi je
dirais que on a toutes les connaissances
scientifiques et tout le matériel
disponible pour développer le la grille
les cultures légumières que ce soit sous
abri est en plein champ il reste plus
que à régler exploitation par
exploitation
les systèmes c'est-à-dire qu'elle
rotation culturel qu'est l'engrais vert
quelle machine viendra nous dépanner au
moment où on a besoin d'une machine mais
tout et tout est prêt il ya plus qu'à
merci beaucoup monsieur du bot pour
cette présentation est ce qu'il y à des
questions
euh oui oui oui il ya plus de vers de
terre j'ai pas fait de comptage
je suis pas je passe centre expérimental
je vais praticiens de terrain pour
essayer de développer ça il ya plus de
vers de terre
on met un coup de pelle on a fait des
profils de sol pour observer des choses
qui sont assez particulières c'est que
dans les serres c'est là où j'ai le plus
de recul 7 8 ans le seul pari dure voilà
quand on gratte qu'on fait un profil de
sol la surface si on va dire sur les
10-15 premiers centimètres
c'est alors c'est pas de la semelle mais
c'est relativement durs les racines y
passent facilement parce qu'on humidifie
pour après la plantation ce soit le
melon ou la salade mais on peut pas dire
comme je le vois parfois sur des
systèmes où on a beaucoup plus enrichie
en matière organique
on peut pas dire à en marche et on sent
qu'on est dans le souple que là que là
que la terre est beaucoup plus poreuse
on le sent pas au toucher après quand on
fait un profil de sol ce qu'on voit
c'est quand on voit les canalisations là
où les vers de terre pas sous les
racines passe mais dans mon cas dans le
type de terrain où j'ai testé ça c'est
pas spectaculaire après du ver de terre
il y en a plus ce qui revient mais pour
ça il faut maintenir un couvert végétal
le plus longtemps possible dans l'année
merci à ce que quelqu'un d'autre aurait
une question
est-ce que l'utilisation des bâches
plastiques en paille h à un effet
néfaste important sur tout ce qui est
vert de terre notamment trous trous vie
microbienne du sol
non il a été montré que c'est très
positif au contraire la vie du sol ce
qu'elle veut c'est être à l'ombre c'est
être dans le noir est d'avoir des
température confortable et donc le
paillage plastique
si on s'attarde simplement sur ce détail
le paillage plastique a un impact qui
est très positif sur la vie du sol
peut-être pas politiquement correct de
le dire mais en tout cas si on fait
comme ça ça aide
voilà pas dire qu'on peut pas s'en
passer et tout dépend des cultures tout
dépend des saisons puisque le paillage
plastique améliore des températures de
sol donc ça joue un rôle important mais
en aucun cas on peut dire que ça pose un
problème bien au contraire
depuis ce matin on nous explique qu'il
faut pas trop figurer le sol pour éviter
de couper les mycélium des champignons
qui sont dans la terre et là où on est
en train de nous dire qu'il faut re
fissurer un peu le sol qui est un petit
peu des contradictions donc je sais qu
art et culture n'est pas une science
exacte mais ce qu'on pourrait avoir un
petit peu d éléments
je reconnais la grande espagne je
reconnais bien la contradiction et c'est
pour ça que c'est dans cette conclusion
où je soulève j'analyse les systèmes
maraîchers et je soulève le point
important qui est celui que si les
cultures légumières sans travail de sol
se développe pas plus c'est parce que
les itinéraires sont difficiles à mettre
en place
alors j'admets complètement et je
m'attendais à ce genre de questions
parce que moi même c'est un peu pour moi
une contradiction de l'évoquer
maintenant on a un certain nombre de
problèmes dans les cultures je m'occupe
beaucoup de salades
j'ai un client il fait 300 hectares de
salades en plein champ et du coup il
connaît il est jeune ingénieur agro le
chef de culture donc ils voient bien de
quoi je parle
et lui il me montre ses ces contraintes
il dit derrière une culture de salade
le sol est un peu dénivelée comment je
fais est ce que je dis ben je touche pas
du tout à la terre je vais replanter là
dedans bien sûr que non ça ira pas la
salade a besoin en tout cas pour avoir
une récolte très homogène d'un sol très
plat sinon il ya des endroits qui
retiennent plus l'eau et d'autres
des effets de flaques d'eau et donc il
ya un moment donné ou pour les cultures
légumières qui nécessitent souvent
beaucoup d'interventions manuelles dans
les champs un pied qui est passé sur une
butte forcément ça va créer un
dénivellement et le fait d'envisager un
minimum de travail du sol sur des
profondeurs extrêmement faible je je
m'interroge sur le fait que c'est
peut-être un moindre mal mais qui permet
de renouveler les sols par exemple ou de
produire un petit peu de terre fine pour
les semis etc
j'ai pas bien entendu je vais vous
passer le micro
ah bin là oui là le producteur dont je
parle il est pas en agriculture de
conservation et du coup peut vraiment
considérer que ça n'a pas vraiment de
sens de se dire je fais une salade un an
sur cinq est l'année où je la fais je
vais réduire le travail du sol ça ça n'a
pas de sens et du coup ça c'est une
chose effectivement merci pour la
question c'est que la quantité de
légumes produits en france en plein
champ elle est à mon avis largement
majoritaires chez des agriculteurs qui
sont en rotation avec des grandes
cultures et du coup c'est le
développement de la grande culture qui
va forcer aussi le maraîchage à passer
en agriculture de conservation
merci on va avoir une toute dernière
question bonjour j'aimerais savoir si
les racines pour le couvert végétal a
vraiment une importance pour moi ils ont
une importance capitale et de plusieurs
ports poe pour plusieurs raisons moi je
suis très attaché sur le plan
agronomique à avoir une porosité du sol
qui soit bonne pour que ça pousse
correctement les racines pour ça ils ont
un rôle majeur de de trituration des
mottes en profondeur enfin pas de mode
puisque si c'est l'homme qui a inventé
la mode si on fait pas de mode ya pas de
mode mais du coup la racine elle a un
impact énorme et après on sait aussi que
pour le carbone
durable dans le sol les racines stock
deux fois plus de carbone dans le sol au
final par unité de matière que les
parties aériennes
voilà donc pour moi la puissance de
l'enracinement d'un couvert végétal un
rôle majeur
ça ne m'affole pas moi de voir des
couverts végétaux qui n'ont pas fait une
super biomasse mais à condition qu'elle
ait fait une super biomasse souterraine
finalement merci beaucoup monsieur du
bric merci
[Applaudissements]
merci beaucoup
xavier pour ton retour d'expérience je
pense que c'est important aussi de dire
que finalement il n'y a pas de recette
toute faite
il faut s'adapter évidemment quand on
retire un certain nombre de leviers
notamment chimiques
on est bien obligé de passer par
d'autres leviers le scalpage le travail
très superficiel et un levier et je
pense à explorer effectivement des
systèmes bio de conservation et donc
c'est l'observation qui permet de savoir
si on doit intervenir ou pas et c'est
très important
on va accueillir maintenance et
bastienne ce héros qui va explorer le
volet arboriculture donc il vous
l'expliquera mais l'idée c'est de ne
plus faire des petits couvert ou des
petites pelouse dans les vergers même si
c'est déjà intéressant mais de passer
sur découvert ou faire beaucoup plus de
biomasse justement pour travailler sur
l'aspect fertilité biologique des sols
c'est donc il travaille chez paume
évasion qui a plusieurs centaines
d'hectares de vergers et l'idée c'est
qu'ils puissent vous présenter sa
progression et puis finalement comment
il est arrivé à se dire il faut faire un
maximum de biomasse entre les arbres
jeunesse exprime et je le remercie vous
pouvez l'applaudir
[Applaudissements]
bonjour à tous
on cherche ma présentation à va bientôt
arriver
ça y est on va la trouver
donc je vais me présenter je sui
sébastien ce héros je suis technicien
pour un groupe d'arboriculteurs qui sont
dans les pays de la loire et je vais
présenter des enjeux et approches agro
écologiques de la gestion des vergers
alors quand on parle d'enjeux c'est que
de manière sous-jacente
il ya soit des problèmes soient des
interrogations des questionnements sur
nos pratiques et je vais en présenter
une qui nous a affectés au début des
années 2000 et puis après un contexte
plus général pour l'agriculture
française qui doit répondre de plus en
plus d'enjeu on voit bien ce qui se
passe en ce moment donc in au début des
années 2000 on a eu des problèmes en
vergers de pommiers donc le constat
c'est qu'on a des problèmes dit
drôlement fier avec de l'eau qui stagne
en surface dans certaines parcelles les
profondeurs déracinement réduite souvent
limités par des couches de dios des
zones de compaction des sols assez
imperméable et les conséquences basse et
direct c'est une production qui diminue
une qualité qui baisse des taux de sucre
dans les fruits qui diminue et ça aller
jusqu à l'arrachage de parcelles donc
dans certains vergers ont arraché les
parcelles et puisqu'il reste et on
essayait de le maintenir tant bien que
mal et donc on s'est questionné sur les
causes
de ces problèmes et du coup on a
beaucoup travaillé sur la compréhension
du fonctionnement de nos sols en faisant
appel à des spécialistes des pédologue
konrad schreiber autre chose donc qui
nous touchent également né qui touche
toute l'agriculture
on le voit bien depuis quelque temps on
nous tape beaucoup sur la tête
alors soit parfois juste titre parfois à
tort parfois on a du mal à prouver ce
qu'on fait bien mais on est beaucoup
remis en cause dans nos modèles
traditionnels et est-ce qu'une nouvelle
approche de la gestion de nos vergers
permettrait de résoudre ces
interrogations que la société à l'égard
de nos pratiques et enfin un autre enjeu
c'est que en agriculture on est
dépendants du climat
on le voit maintenant pratiquement
quotidiennement on nous parle beaucoup
du réchauffement climatique
donc là vous avez les émissions de gaz à
effet de serre voilà par an ça monte en
flèche
las de ce côté là c'est des données
météo france et la température moyenne à
lyon depuis 1900 jusque maintenant
donc c'est stable les piles en a franchi
un cap la même chose à besançon et ça
c'est au niveau national et ça me
paraissait important de parler de ça
parce que en arboriculture on est sur
des cultures pérennes
un jeune qui va s'installer il ya
beaucoup d'étudiants dans la salle qui
va se lancer dans cette dans cette
production il va implanter des vergers
pour 20 à 30 ou 40 ans et donc je pense
que dans les réflexions dès aujourd'hui
c'est des choses qu'il faut prendre en
compte en plus on à royat culture dans
toutes les systèmes agricoles
on utilise des ressources qui peuvent
être non renouvelable donc là par
exemple c'est la courbe de production de
roches phosphatées aux usa ccd mines de
phosphate
donc il ya quelque chose qui est évident
c'est que stoke fini non renouvelable ça
passe par une production nul qu'on n'a
pas commencé à taper dans le stock et à
la fin on a une production nul qu'on
aura vidé tout le stock et donc
l'olympique lancent ils piquent arrive
dans 3 millions c'est pas très grave
pour nous
sur certaines ressources notamment les
phosphates on se dit que le pic pourrait
être dans quelques dizaines d'années et
donc travailler à des systèmes
agrobiologique qui du fait de diamètre
de l'amélioration de la fertilité des
sols ou ce genre de choses permet à la
marge de se passer de ses ressources non
renouvelables
c'est un enjeu qui est important
toujours sur la question des enjeux qui
a pris on ira dans les vergers je vous
montrerai des choses je voulais
reprendre ça parce que c'est très
intéressant ça un rapport du sénat qui
est arrivé exactement comme il fallait
c'est à dire avant l'épisode caniculaire
du mois de juin et avant la sécheresse
estivale
donc ça date du 16 mai 2019 et donc ce
rapport il a pour but de d'informer sur
l'adaptation de la france au dérèglement
climatique à l'horizon 2050 alors
j'évite décrypter ça en 30 secondes vous
avez le fichier qui hélas a fait une
vingtaine de pages c'est facile à lire
donc un choc climatique inévitable
auquel il faut se préparer plus
activement alors quand on traduit ça ça
veut dire que ce qui s' ce qu'on prévoit
c'est que c'est plus grave que ce qu'on
prévoyait il ya dix ans et quand on dit
qu'il faut se préparer plus activement
c'est qu'on n'est pas du tout préparé
ensuite plus loin les scientifiques
acteurs politiques associatifs on entend
mis l'accent sur les enjeux
d'atténuation c'est à dire que longtemps
on s'est dit bon on va mettre quelques
voitures électrique des éoliennes des
panneaux solaires
ça va augmenter un petit peu mais on
pourra vivre un peu comme si de rien
n'était c'était rationnelle des que on
s'engager fortement sur ces sur ces
enjeux d'atténuation ans a pas été le
cas et donc la conclusion c'est que
désormais c'est plus possible il va
falloir s'adapter alors quelques motifs
d'espoir
ce qu'ils disent également c'est que
l'adaptation pourrait même devenir un
accélérateur des politiques
d'atténuation comme la rénovation
thermique ou l'agro écologie
ça veut dire que l'agro écologie selon
eux c'est un système de production qui
va permettre d'adapter les systèmes de
production au réchauffement climatique
et qui du fait des pratiques mises en
place vont permettent d'atténuer le
réchauffement climatique
donc là c'est le double effet kiss cool
c'est bien parce que ça permet de
s'adapter ça va réduire le réchauffement
hi matic et enfin en conclusion en sage
le note parce que c'est des promesses
politiciennes alors ça engagent que ceux
qui y croient mais quand même ça a été
écrit dans un rapport
mieux rémunérer les services agro
environnementaux afin d'accélérer la
mutation vers l'agroécologie alors une
campagne d'agroécologie une des clés
d'entrée c'est de s'inspirer nature
alors là c'est un petit schéma que j'ai
repris sur internet on va pas le lire de
la droite vers la gauche mais de la
gauche vers la droite
le parking qui est dehors si on fait
aucune intervention
et si l'homme n'intervient plus dans son
temps il ya fort à parier que ce sera
une forêt ça veut dire que à partir de
rien il ya des plantes annuelles
colonisatrice qui vont arriver qu'ils
vont générer un petit peu de matière
organique puis des vivaces et
l'évolution naturelle sous nos climats
tempérés c'est d'aller vers une forêt on
remarque que la dans ce système on n'a
pas porté de phosphate
donc on a réglé le pic du phosphate n'en
a pas besoin on n'a pas apporté d'azoté
est pourtant plus le temps passe et plus
à pousser plus on produit de biomasse et
la seule chose qui est croissante dans
le système et qui est le moteur de tout
le reste c'est la restitution de carbone
au sol les apports d'azoté qui viennent
ensuite viennent seulement comme
conséquence des restitutions d'apport de
carbone au sol donc ça c'est une piste
intéressante pour réfléchir à une
transition agro écologiques dans nos
vergers
ensuite ça c'est la composition de
l'atmosphère dont 21% d'oxygène 80%
d'azoté et puis le carbone c'est 0 0 4%
alors à l'échelle de cette salle qui
fait un peu près huit mètres de haut
le carbone c'est une couche de 3
millimètres au sol et puis à partir de
mes genoux je pense tout le reste de la
zone donc là zot c'est vraiment pas un
problème c'est une ressource infinie en
fait il faut juste permettre aux
organismes qui sont capables d'aller
prélever dans l'air de se développer
et donc un dernier schéma avant de
passer au verger quand on regarde un
système biologique
en fait on peut le voir sous sous un
flux énergétiques en fait c'est à dire
que tout ce système est alimenté par la
lumière solaire et cette quantité
d'énergie du coup elle est définie au
départ se dire qu'il ya un lien qui se
crée après en énergie l'énergie qu'on
capte pas du soleil aller perdu si ça
tombe sur un sol nu s'est perdu et donc
tout ce transfert d'énergie
la plante va transformer l'énergie
lumineuse en énergie chimique qui va
alimenter toute une foule de micro
organismes dans le sol qui en retour
vous rendre des bénéfices à la plante on
en a déjà parlé donc je perds mes tantes
dessus mais par exemple champignons
mycorhiziens qui vont fournir de l'eau
et du phosphore aux végétaux et qui en
retour vont recevoir de la part du
végétal des productions de sucre ou ce
genre de choses
donc c'est gagnant gagnant dès qu'on met
du phosphore dans ce système la plante
ne plus intérêt à investir une partie de
ce qu'elle produit dans dans l'
association symbiotique est donc cette
association est réduite
or le champignon mycorhizien pour lui la
plante c'est son garde manger en quelque
sorte et donc il va tout faire pour la
protéger
donc il ya des signaux de communication
entre la plante et le champignon pour
alerter la plante qui à tel ou tel
ravageur au telle ou telle maladie pour
qu'elle puisse se défendre et donc
réduire ces associations c'est prendre
le risque d'avoir des le planton
mauvaise santé
alors ensuite une fois qu'on a dit ça
bat tous les systèmes de production
pourrait les mettre sur ce genre de
diagrammes et puis on voit on se trouve
en fonction de la présence du couvert en
fonction de la non perturbation des sols
et l'objectif c'est d'évoluer sur cette
courbe dans ce sens c'est à dire avoir
le maximum de couverts le maximum de
biodiversité
alors comment ça se traduit pour nous la
prochain gros écologie de la gestion
d'énergie il ya deux piliers qui sont le
sol et la biodiversité avec un principe
maximiser la vie et développer la
biodiversité
donc le sol comment remettre en route
les le sol ou bannu suite aux problèmes
qu'ont eue dans les années 2000 on a
découpé tout le verger andy lau voilà
sur chaque île où on fait des profils de
sol des analyses de sol on mesure des
taux de matière au grain organique
biomasse microbienne
donc là on a une base de données de plus
de 120 analyses de sol et on commence à
essayer de travailler dessus
donc là par exemple très rapidement
c'est une analyse de sol qui a été fait
dans un sol sableux donc peu de matière
organique 1 7%
on a différents compartiments de
matières organiques la matière organique
stable et la matière organique libre
énergétique pour la biomasse microbienne
et puis ballon on trouve une incohérence
c'est à dire qu'on a une matière
organique libre qui présente un à penser
suresnes très élevé avec un compartiment
qui est assez important or le producteur
fait aucun apport de matière organique
c'est à dire que là il ya un problème
d'accumulation de la matière organique
si la matière organique s'accumulent
c'est à dire qu'elle est pas prise en
charge par l'activité biologique des
sols et quand on regarde la biomasse
microbienne effectivement là on a 110 mg
de carbone microbien par kilo de sol ces
faibles et donc une fois qu'on a une
analyse comme ça il faut identifier des
vies roulait vers où est ce qu'il ya de
la compaction est ce qu'elle est sexy
est ce qu'il ya des contraintes
hydriques donc là après on fait des
analyses des profils de sol ce genre de
choses quelques premiers résultats
lorsqu'on n'a pas fini de tous
dépouillés
là c'est l'évolution de la biomasse
microbienne en fonction de la teneur en
cuivre du sol donc ça c'est hyper
intéressant parce que dans la
littérature on trouve quelques seuil
mais on sait pas trop si ça correspond à
nos pratiques arboricole donc là se
mesurer dans nos vergers
là vous avez ou concentration croissante
en cuivre et là vous avez une biomasse
microbienne croissante
bon on voit que ddd des teneurs
relativement faible de quelques dizaines
de mini g de cuivre dans le sol la
tendance est plutôt à la baisse donc
appuyé de cuivre moins il ya de biomasse
microbienne c'est pas un scoop mais
c'était bien de devoir que ça se produit
même à des quantités relativement faible
al'inverse plus il ya de matières
organiques dans le sol puis il ya la
biomasse microbienne est élevé et donc
le dernier cadran là c'est vraiment la
situation la plus favorable pour avoir
une fertilité du sol qui fonctionne bien
et donc quelques essais que l'on met en
place dans nos vergers
donc là on a apporté beaucoup de fumier
sur le rang
c'est une parcelle bio ce que souhaitait
faire le producteur s'était pas
rapporter beaucoup de matières
organiques développer les populations de
vers de terre et pas s'embêter à gérer
un couvert végétal qui viendrait sur un
sol nu
donc on s'est dit avec une grosse couche
de fumier on va étouffer tout ça donc ça
n'est qu'un concours à suivre quand on
associe salle analyses de sol là où
c'est intéressant c'est que on est le
matières organiques et proche de 3%
c'est pas si mal
une matière organique vieille qui
représente 50 % du stock et jeunes qui
représentent 50%
donc là on voit bien l'impact de la
pratique normalement c'est plutôt trois
quarts un quart grosso modo ce qu'on
voit aussi c'est que la matière
organique jeunes à l'art à penser
suresnes plutôt élevé donc ça veut dire
que là le processus de prise en charge
par la biomasse microbienne du sol
c'est en cours donc c'est très
intéressant on a une biomasse
microbienne qui est moyennement élevée
donc ça il ya peut-être des freins à
lever mais par contre ce qu'on voit
c'est que depuis plusieurs années qu'on
fait ces apports dans cette parcelle
qu'on regarde la minéralisation de la
zot on s'aperçoit qu'au fil du temps
qu'on met un cube et le sol belge lll a
plutôt tendance à pompe et de la zot pou
reminéraliser la matière organique donc
là il faut être vigilant à peu car ans
et le verger en azote donc une des
solutions pour résoudre ça ça pourrait
être de stopper des apports de matière
organique pour deux trois ans mettre en
place des couverts de légumineuses dans
les intérêts et puis broyés projetés ça
au pied des arbres pour redynamiser un
petit peu cette prise en charge des
matières organiques et donc ça passe par
des pratiques envers j'ai donc là c'est
un large et qui a été arrachée on a
laissé la structure anti grêle et puis
on fait des apports massifs de compost
voilà pour franchir un gap tout de suite
remonter son taux de matière organique
de 1% à 25 % par des apports massifs
et puis on s'inspire de ce que font les
autres notamment ce qui se passe en
viticulture et en grandes cultures et
c'est hyper intéressant donc là c'est la
mise en place d'un couvert en semis
direct sous couvert vivent donc le
couvert vivant c'était féveroles ces
règles je sais pas quoi d'autre là on va
le rouler avec un rouleau fac à l'avancé
en direct derrière et puis on voit ce
qui se passe là c'est un autre coup
verbe qui a été implanté donc de danse
et un couvert d'été avec tournesol
sorgho et puis un peu de facilité genre
de choses l'idée c'est de rapporter
rapidement beaucoup de biomasse au
système avant une plantation qui est
prévu dans quelques années donc ça c'est
un couvert sur lequel on a semé en
direct après sahin couvert d'automne
donc comme je le disais il ya du sel il
ya de la vsc de la féverole là c'est la
dynamique de production du couvert donc
on est passé une estimation de 40 tonnes
de matière fraîche début avril à autour
de 80 tonnes autour du 20 mai
donc j'ai fait les pesées j'ai fait
sécher des échantillons pour avoir le
taux de matière sèche et je tombe à peu
près sur les résultats qui sont donnés
par la méthode merci donc la méthode
merci nous donne matière sèche total ha
donc sa matière sèche et ariane preston
on peut rajouter à peu près la moitié de
ce poids en matière sèche souterraine
donc on a 20 tonnes de restitution de
matières sèches hectares donc c'est
conséquent la zone piéger par le système
on est à 500 unités d'azoté donc là on
voit bien que son fertilisation en
choisissant les bonnes associations
d'espèce il devrait pas y avoir de
problème de ressources à sauter les
restitutions la première année sont
estimées à 2 160 unités d'azoté
potentiel 80 unités de phosphore donc là
c'est pareil le pic du phosphore on l'a
dépassée c'est plus un problème et 500
unités de potasse autre chose pour
améliorer le sol comme je le disais le
facteur limitant c'est la quantité
d'énergie qui tombe au sol ça ça varie
pas l'activité solaire ça varie pas c
est fixé une fois pour toute et donc à
chaque fois qu'on a du sol nu bon on
perd une partie de cette énergie qui
pourraient être apportées au système
donc là on voit c'est la période
hivernale où sortie d'hiver les arbres
n'ont plus de feuilles dont ils sont
capables de capter l'énergie lumineuse
qui tombe mais pas compte dans l'intérêt
une population de graminées qui est là
qui subsistent qui peut jouer ce rôle là
et on à semer à la volée du lin soudron
voilà l'objectif c'était d'habiller
laurent qui est une végétation active et
qui en plus va rendre après au printemps
des services pour la biodiversité de par
sa floraison français c'était
intéressant parce que c'est pas
concurrentiel on l'a implanté à
l'automne ça va se développer un petit
peu pendant l'hiver ça va exploser tout
début printemps
et quand les arbres vont être en forte
demande soit au soin de nutriments le
lin et va sécher sur pied puis il va
plus rien pompé au pied durant et donc
pour mettre en place ces pratiques
on peut on réalise des semis interrompt
alors la serre espoirs de semis direct
sous couvert et puis voilà ce que ça
peut donner après comme type de couverts
donc là un couvert objectif biomasse et
biodiversité
et donc quelques résultats que l'on a
observé ou qui sont dans la littérature
donc on améliore la fertilité des sols
c'est à dire que là on a des vergers où
depuis une dizaine d'années voire un peu
plus on apporte plus du tout de
phosphore ou de potasse sans que ça pose
deux problèmes stockage du carbone dans
le sol
limitation du réchauffement climatique
donc là c'est intéressant il nous manque
encore des outils pour calculer des
bilan humique en arboriculture mais ça
va venir
sas issus de la littérature + 1 % de
matières organiques c'est plus 18 18% de
la réserve hydrique je peux vous dire
que cet été c'était très très très
important capacité à supporter et stress
climatique monde c'est un peu la même
chose régularité de production
résistance aux maladies et aux parasites
donc ça on commence à le voir sur
certaines maladies du bois en
arboriculture notamment sur le chancre
on voit des vergers qui sont de moins en
moins touchés et résistance à l'érosion
donc absence de pollution des eaux et là
dans les quelques résultats attendus on
voit qu'on répond aux trois principaux
enjeux que j'ai défini au départ c'est à
dire des enjeux agronomiques des enjeux
sociétaux et des enjeux d'accessibilité
à des ressources finies ou d'adaptation
au changement climatique
l'agroécologie dans nos vergers ont
l'appui également sur un deuxième pilier
est qui et tout ce qui concerne la
biodiversité
donc là on sort un petit peu du sol et
c'est extrêmement intéressant et
passionnant parce que la biodiversité
dans un verger ça peut se raisonner à
différentes échelles
donc ça va de l'échelle du paysage à
l'échelle intra parcellaire donc là j'ai
repris une photo d'un de nos vergers
donc on voit que l'environnement c'est
un environnement plutôt bocages et des
petites parcelles avec des il ya deux
corridors biologiques intéressants qui
sont de petite rivière qui sont ici avec
des continuité biologique et on
s'aperçoit que ce verger qui a été créée
dans les années 90 on a fait un espèce
de no man's land se dire qu'il ya plus
une et on a fait un gros bloc uniforme
au milieu d'un environnement qui était
pourtant très riche et donc là quelque
chose à cette période on a loupé quelque
chose et donc l'idée c'est de remettre
des liens entre le paysage
l'environnement de l'exploitation
et le verger donc là on reconnecte le
verger à tous ces corridors biologiques
qui sont existants au paysage bocager
qui autour
hélas en rouge vous avez cédé projet de
plantation de haies donc soit en bordure
de vergers soit carrément à l'intérieur
des parcelles donc là le projet sedar et
chez un rond de pommiers et de mettre en
place une et là vous avez un exemple de
et intra parcellaire donc le travail a
déjà été fait c'est des arbres qui ont
trois quatre ans l'a été plantés en même
temps donc ça c'est une photo de l'année
dernière maintenant là et elle arrive
pratiquement au système paragrêle et on
évalue l'intérêt de cette et en faisant
des des amants terre entomologique
notamment des richesses d'auxiliaires et
ça va même encore plus loin parce qu'en
plus des bas comme on l'a vu
précédemment on peut implanter découvert
entre les rangs pour essayer d'avoir une
floraison ou une ressource ou des abris
pour les auxiliaires la plus large
possible
pardon je suis allé un peu trop vite et
donc pour mettre en place tout ça eh ben
on s'inspire de ce qui se fait en
grandes cultures en vignes donc là on
développe des outils sas est assez
basique c'est pas très très compliqué
c'est un semoir enfin où l'on fait du
semis à la volée voilà sur un sol qui a
été travaillé là on a on a conçu ce
genre de système on va l'évaluer donc là
on travaille entre le passage de roue
dans les interrompt avec des disques et
à l'arrière on s'aime à la volée donc on
a deux cuves pour semer des grosses
graines à l'avant et des petites graines
à l'arrière et cr appuyé par un rouleau
on va voir ce que ça donne
là c'est un autre type de ce mois qui
permet de semer également entre passages
de roues il faut bien comprendre que au
sein d'un groupe de producteurs dès
qu'on commence à s'intéresser à toutes
ces problématiques
ça crée une émulation et les gens sont
sont hyper intéressés pour tester toutes
ces techniques donc là on va pourra
comparer du trail du soleil crotta bator
du trail du soleil du disque du semis à
la volée sur je sais pas quels outils
travail du sol avant
et on va pouvoir comparer tout ça mais
ça crée réellement une émulation puis
quand on fait des tours de plaine des
tours de vergers bas et les gars gardent
entretient lui la russie s'est couvert
moi j'ai pas réussi pourquoi c'est
vraiment intéressant
alors après on a des producteurs qui
sont un peu plus avancé et là on est
plutôt dans des réflexions de semis
direct sous couvert vivent dans une
logique de travailler le moins possible
au sol donc là on s'est plutôt un semoir
prototype l'acea soir qui est
commercialisé assez largement
donc l'objectif c'est d'implanter
découvert soit sur des semis d'automne
soit sur des semis de printemps
je vous cache pas qu'on a des
difficultés c'est compliqué ces
techniques la face et ce mois là c'est
assez technique et c'est compliqué parce
que nous on travaille à travers un
couvert qui pourrait s'apparenter à une
prairie permanente c'est à dire que il
ya beaucoup de racines une grosse
biomasse en surface et il arrive que le
smic l'on réalise soit étouffée par le
couvert avant qu'il ait donné ce qui
pouvait donner
on est aussi beaucoup dépendant de la
ressource en eau c'est à dire que ce
sera toujours plus facile de réussir des
semis en intervention peut bénéficier de
d'irrigation par aspersion que par
goutte-à-goutte surtout en été comme cet
été on a foiré cette année une grande
partie de nos semis de printemps
bon on a essayé ça n'a pas marché c'est
par amour et serra et donc quelques
images de smic on a effectué donc là
c'est un semi plutôt à usage de
stimulation de la biodiversité usage
mais diffère donc là on voit c'était au
15 mai donc une à deux semaines après le
semis la fin mais ça se développe
fin juin et puis à partir du 15 juillet
on a une floraison assez importante dans
les vergers donc là c'est un semi plutôt
à usage de fabrication de biomasse bon
dans ce semi on associe des espèces
comme la face il y eut le tournesol qui
comme il ya des fleurs vont également
stimulé la biodiversité et donc là on
était
loin d'être au bout du smi on était à
quatre kilos de matière fraîche au mètre
carré en plein en ha ça ferait 40 tonnes
de matière fraîche que ça ferait 7 8
tonnes de matière sèche donc c'est déjà
une restitution qui est intéressante et
enfin on suit l'impact de tous ces
aménagements agro écologiques sur les
populations d'auxiliaires parce que ça
ça nous intéresse particulièrement pour
gérer certains ravageurs
donc là tu es sur un site on voit
l'évolution des populations
d'auxiliaires au cours de l'année donc
c'est pas une surprise au début du
printemps il n'ya pas encore grand chose
en juin juillet c'est l'explosion
et puis après à l'automne ça diminue
fortement et notre objectif par les
aménagements que nous met en place ce
serait de développer un petit peu ce
poste donc avoir des auxiliaires en plus
grand nombre plutôt au printemps et de
maintenir des auxiliaires également plus
tard en saison
parce que là sur le mois d'octobre ya
des ravageurs qui peuvent revenir dans
les vergers pour faire des dégâts au
printemps suivant hélas au printemps et
un certain ravageur qui explosent et
qu'on a du mal à contrôler rien qu'avec
la biodiversité ou les auxiliaires comme
par exemple le plus concentrées en
pommier là là donc on à agréger
l'ensemble de nos observations sur une
année donc vous voyez les populations
d'auxiliaires dans les parcelles avec
bandes fleuries et les populations
d'auxiliaires dans les parcelles sans
bandes furie donc on voit que ça va
pratiquement du simple au double ou
triple ça ça confirme d'autres études
avaient été faites au niveau européen
dont notamment le projet qu aux
recharges je vous encourage à aller le
voir parce que c'est hyper intéressant
c'est un projet sur différents sites en
europe où il mettait en place des des
bandes fleuries dans les vergers
il observait un petit peu ce ratio de un
à trois entre l'abondance des
auxiliaires s'il ya ou s'il ya pas
bandes fleuries
et donc pour passer rapidement sur
d'autres aménagements qui peut être fait
donc on peut installer des nichoirs à
mésanges notamment pour régler les
lépidoptères
enfin pour participer à la régulation
des lépidoptères type car pour ce genre
de choses mise en place de est donc là
c'est la parcelle dont je vous ai montré
les pesées de biomasse tout à l'heure là
c'est un peu la même chose c'est
redondant donc ce qu'on s'est aperçu
c'est que quand on a mis en place ce
couvert avec seigle fait drôle vsc thème
est vraiment bourré de coccinelles et on
se dit que ce réservoir biologique là il
a certainement irradié sur l'ensemble du
verger après au printemps et donc pour
résumer la manière dont on conçoit
l'agroécologie protéger nourrir ne pas
perturber donc protéger ses des sols
toujours couverts alors on va mettre le
bémol parce que je n'ai pas fait tout à
l'heure sur des jeunes bergers les
problèmes bulot ça peut être très
important donc on est plutôt encore un
peu timoré sur l'enherbement total sur
des jeunes bergers ou des jeunes
plantations nourrir c'est optimiser la
photosynthèse générer du carbone à
restituer au sol ne pas perturber basse
est limité tout ce qui peut être travail
du sol une gestion raisonnée des
interventions et puis nourrir c'est
également une diversité floristique une
biodiversité nectar et pollen et donc
les deux clés selon nous d'une approche
agro écologiques de la gestion des
vergers c'est le carbone intrants et
développer les interactions bio tir est
logique
voilà c'est fini
[Applaudissements]
merci monsieur ce héros est ce que vous
avez des questions j'arrive
bonjour petite question concernant la
biodiversité fonctionnel l'augmentation
x 3 si j'ai bien compris le nombre
d'enlèvements dans les vergers
est-ce que vous avez des données sur la
l'impact de cette biodiversité
fonctionnel et notamment la réduction
d'insecticides
je vous pose la question parce que pour
avoir travaillé avec le groupement de
recherche en agriculture biologique à
quelques années en arrière on
s'apercevait que effectivement mesuré
sur les bandes fleuries ou sur les
partis cultiver pour ramener pour
attirer la bio diversité fonctionnelle
qu'il y avait une augmentation de la
population mais y'avait pas d'impact sur
les cultures maraîchères à côté ou du
moins très peu et c'était pas
significatif donc je voulais savoir si
vous avez mesurer cet impact
alors c'est toujours difficile à mesurer
précisément qui fait quoi dans la sphère
ce que l'on observe aussi que
globalement on est de moins en moins
embêtés par tout ce qui est araignées
rouges les acariens alors ça ça tient
autant je pense de la biodiversité que
de la réduction des dépenses âge là car
ici des seigneurs à coeur rien que de ce
fait limitée des acaricides ça permet de
restaurer des équilibres biologiques qui
peuvent être alimentés après par la
biodiversité alors qui fait quoi dans
l'histoire c'est difficile à voir on est
de moins en moins embêtés par le puceron
lanigère c'est à dire que l'on fait plus
de traitement spécifique contre ce
ravageur
on n'est pas embêtés par le psylle on a
on a une partie du verger qui essaient
des poires en l'agriculture biologique
donc là de fait on n'a pas beaucoup de
solutions
et de fait on est très peu embêté le
point qui nous pose problème c'est le
plus concentré parce qu'ils colonisent
très rapidement les vergers en sortie
d'hiver une période où il n'y a pas
encore de bio diversité fonctionnelle ou
d'auxiliaires et les lépidoptères type
carpeaux ou là les aménagements qu'on
peut faire pour stimuler les auxiliaires
ça va avoir peu d'impact
par contre on est sur un plan de mise en
place de nichoirs à mésanges très
important donc sur l'ensemble du groupe
qui fait à peu près 1000 hectares on ai
dû m 1200 nichoirs à mésanges là sur les
trois derniers sur les trois dernières
années
là on stoppe on va voir cet hiver qu'on
va les nettoyer quel est le taux
d'occupation si on est à 100 % de taux
d'occupation ça veut dire qu'on peut
certainement intensifier encore la mise
en place de nichoirs si on n'est pas
encore à 100% ça sert à rien d'en
remettre d'autres
donc nous on pense qu'on voit une action
sur la régulation de certains ravageurs
pas tous et de là à dire qui fait quoi
précisément au quart de pourcent près
c'est difficile à dire d'abord une
petite remarque sur ton sur ton
diaporama là où surtout un diapo où tu
as des essais avec du fumier au pied des
arbres ou tu observes une baisse des
reliquats je tiens juste à signaler qu'à
partir du moment où on passe un sol
vivant le l'interprétation des reliquats
et doit pas du tout être la même console
travailler et donc faute à peut-être
juste en fait aucun problème dans ton
système citéa repousse bien
regardent peut-être plus trotter
reliquat du de la même manière ici et
sinon juste de questions le taux de
sucre des fruits la qualité des fruits
et qu'un résultat aujourd'hui avec ces
pratiques dans les parcelles les plus
avancées et autres questions aujourd'hui
ce que vous avez commencé à réfléchir à
des modifications sur la taille des
arbres la manière de gérer les armes et
qu'est ce que vous observez dans la
croissance des arbres et leur manière de
se comporter alors on a fait beaucoup de
questions françois merci donc oui
effectivement pour venir l'analyse de
seul qui montrait éventuellement une
immobilisation de la zot
c'est clair que quand on est en sol
vivant sait plus véritablement un
problème mais ça reste malgré tout très
pédagogique dans les explications qu'on
peut avoir avec les producteurs sur le
fonctionnement théorique de leurs sols
sur les qualités des fruits donc je vous
ai parlé au début
le démarrage de cette réflexion c'était
des vergers qui commencé à dépérir qu'on
arrache et sur le verger en question où
il ya le plus arrachage donc on était
tombé de 70 hectares on arrivait à 50
hectares dont une partie vivoter depuis
une dizaine d'années on s'est relancé
dans des replantations de parcelles
qu'on avait arraché qui fonctionnait
plus et ça se passe bien du coup ce
verger qui faisait 70 hectares qui a
descendu à 50 mais il est remonté à 90
donc on a gagné des terres qu'on pensait
plus pouvoir cultiver comme on travaille
beaucoup enfin comme évasion c'est quand
même un gros groupe donc on travaille
avec des clients qui demandent des
qualités des suivis de 9 à des mesures
ce genre de choses très important donc
on observe dans nos mesures des taux de
sucre ou de brique ce qui augmente c'est
à dire que en dix ans on a gagné entre 1
et 2 points de brix sur le verger en
question donc c'est également très
important et puis après la finalité de
tout ça ce serait de pouvoir aller
jusque jusqu'à les faits sur des
qualités organoleptiques ou aromatiques
et
et ça on n'a pas encore les moyens ou
les outils pour le faire mais mais en
tendance
on a l'impression de voir qu'on a moins
de pourriture après stockage qu'on a des
meilleurs taux de sucre dans les fruits
et donc c'est toujours difficile comme
je répondais tout à l'heure sur la
biodiversité de savoir qui fait quoi
parce que on a mis en place des
pratiques agroécologiques avec des sols
qui fonctionne mieux
donc ça a certainement un impact il ya
certainement un autre impact aussi c'est
que le producteur il a plus conscience
de la manière dont fonctionnent ces sols
et peut-être qu'il va mieux gérer
certaines interventions peut-être qu'à
une époque il ya vingt ans derrière ils
arrosent est trop peut-être qu'ils
raisonnent mieux c'est irrigation
peut-être que donc c'est un ensemble de
facteurs ses complexes de dire qui fait
quoi
mais on voit une progression dans la
qualité des fruits merci beaucoup
monsieur c'est au mercy sébastien alors
on va après les vergers on va parler de
la céréaliculture sans élevage est un
peu un retour d'expérience sur voilà
quinze ans d c'est autour de cette
agriculture bio de conservation comment
ça marche
quelles sont les stratégies gagnantes
les stratégies perdantes les éléments
clés de succès finalement pour pouvoir
avancer vers cette agriculture de
conservation finalement sans herbicides
voilà donc c'est la question que
beaucoup se posent y en a qui se
convertissent en bio qui était en
agriculture de conservation ça fait
partie du jeu de se poser ces
questions-là pourrait garder cette
fertilité du sol qu'on a construit
pendant tant d'années
pour ceux qui sont en bio peut-être
qu'ils veulent partir sur des stratégies
d'agriculture de conservation mais ils
savent bien que sans le volet herbicides
ça peut être compliqué donc c'est toutes
ces choses là qu'on va pouvoir traiter
ensemble et voilà je vous demande
d'applaudir jean-françois qui
travaillent l'isara lyon je laisse se
présenter
bien merci merci sébastien merci au cda
aussi pour avoir organisé ces deux
journées qui sont vraiment très riche en
fin de rencontre plein de belles
expériences et donc j'ai la lourde tâche
de clôturer la session de formation est
la plus lourde tâche en plus d'essayer
de voir comment on peut faire
l'agriculture de conservation en bio et
pour complexifier encore sans élevage et
on verra que l'élevage est un levier
essentiel si on veut enfin on a déjà
parlé pendant ces deux jours à arriver
peut-être aller au bout effectivement de
ces systèmes surtout en bio donc l'isara
travaille depuis 15 ans sur des systèmes
céréaliers et said hybride et tant bien
que mal la direction de conservation à
l'agriculture biologique
alors donc ce que je vous disais on
allait initier ces travaux là au début
des années 2000 surtout suite à la
préoccupation des des agriculteurs de la
région
on a beaucoup de bio ici dans la région
avec valence la drôme et notamment des
systèmes qui sont spécialisés des
systèmes céréaliers spécialisés sans
élevage et préoccupation principale
c'était surtout la fertilité des sols la
réduction des travaux mécaniques dans
leur système et on a mis en place at il
un système donc de 1 essai qui compare
différentes techniques différentes
stratégies de travail du sol
et puis après on a travaillé beaucoup et
des agriculteurs dans la région
démultiplier ces essais pour essayer de
d'avoir un peu de généricité sur les
résultats qu'on a obtenus sur un site et
on a aussi aujourd'hui des essais
système sur ces questions là et
travail même aujourd'hui sur des semis
direct sous couvert rouler en bio bien
sûr sans glyphosate et ça c'est la thèse
de l'orage vincent qabous et je vous en
donnerai quelques quelques éléments dans
ma présentation aujourd'hui alors je
vais pas vous faire un cours sur
l'agriculture de conservation mais juste
derrière des petits bugs mais c'est pas
grave
les piliers c'est minimiser les
perturbations du sol donc effectivement
c'est pas de la bourre on retourne pas
la couche de sol travaillé couvrir le
sol en permanence et diversifier les
cultures et les associations de culture
c'est ici c'est le petit des kinases
marche pas du tout donc derrière
minimiser les perturbations du sol on
peut avoir aussi beaucoup de choses
selon qui on parle donc c'est déjà pas
de l'amour ça c'est sûr mais ça peut
recouvrir aussi toutes les techniques
culturales sans labour mais tcsl et là
on a aussi une grande diversité de
travail tutti de genre de choses et
pardon
excusez moi jusqu'au semis direct sous
couvert végétal vivant et donc là c'est
effectivement le graal salle reste dans
les systèmes céréaliers sans élevage en
conventionnel et ça l'est encore plus
dans les systèmes biologiques on n'a pas
le recours aux intrants et aux
herbicides clairement pour maîtriser
découvert donc les questions que ça pose
en agriculture biologique et ben
effectivement justement c'est sans
travail du sol comment arriver à gérer
ses couverts végétaux
si vous avez pas recours à la chimie il
va falloir effectivement compter sur
tous les processus biologiques
climatique pour arriver à maîtriser vos
couverts et pas se faire déborder
je vous rappelle encore on est dans des
systèmes céréaliers spécialisé donc là
c'est une première grande question et on
a fait des enquêtes un peu partout en
europe autour des producteurs bio et ça
reste une problématique technique majeur
de pouvoir arriver à maîtriser
découverts dans des systèmes céréaliers
de kant surface sans recours à la chimie
est sans travail du sol
c'est en train du sol on verra que c'est
très compliqué la deuxième question dans
les systèmes s'est ralliée sait comment
maîtriser les adventices sans recours
effectivement à la chimie commence en
travail du sol on va pouvoir réussir à
maîtriser dans un cycle long de céréales
des adventices et aussi et des questions
sur l'impact de la sur les dynamiques de
minéralisation aussi sur la gestion de
la structure des sols
alors pour essayer de répondre un tant
soit peu à toutes ces questions là on a
mis en place un site de longue durée
donc ça fait bientôt quinze ans qu'on
compare des techniques différentes de
travail du sol dans un système vraiment
typique des systèmes céréaliers bio de
la région
en gros c'est une rotation assez
intensive de soja blé maïs avec des
couverts végétaux des associations
culture de blé légumineuses ou arrivé à
réintroduire de la zot dans le système
notamment et on s'est placé dans des
conditions difficiles c'est à dire dans
un seul aussi sableux hier 60% de sable
c'est à dire qu'il a très peu
d'activités structurale donc il va être
sensible aussi à la prise en masse
finalement du sol et on voulait voir à
long terme si les vers de terre fictif
effectivement en réduisant les
perturbations mécanique pouvait arriver
à remplacer un tant soit peu la porosité
mécanique par la porosité biologique
on compare quatre techniques vous les
voyez ici on a du labour traditionnel
0,30 vous avez du labour plus
superficiel on enlève les rased pour
moins dilués la matière organique et
faire un labour salle mais ça c'est pas
très grave
un travail du sol réduit avec un outil à
don cheadle de 0,17 et un travail très
superficielle ou les années où c'était
possible
un semis direct sous couvert vivant
quand les conditions le permettaient et
on reviendra sur les conditions qui
permettent de rei de réussir cette
technique en bio donc on a étudié ça
pendant 15 ans et on a abordé dessus
plein de questions donc on a démarré sa
en 2005 et en 2005 aussi il faut bien
voir qu'on a à bricoler on a aussi en
2005 le semis direct sous couvert rouler
avec des outils adaptés y en avait pas
beaucoup
et donc on a bricolé avec les
agriculteurs du matériel on a essayé de
faire des essais donc là vous voyez un
semis de soja dans du seigle rouler on
reviendra sur cette technique donc ça
c'est sa date de 2008 et la question du
matériel est aussi essentiel si on veut
réussir donc dans des systèmes donc de
grandes surfaces par rapport à ça alors
je vous ai fait quelques petits extraits
de quelques résultats de ces
expérimentations sur la fertilité des
sols sur les micro-organismes vers de
terre structure maîtrise des adventices
aussi et puis après j'irai un petit peu
sur le semis direct sous couvert vivant
pour vous présenter un petit peu les
clés de réussite de ce que l'on peut
faire dans le système bio de temps en
temps quand les conditions le permettent
alors quelques petits éléments sur la
fertilité des sols parce que c'était une
des questions aussi d'entrée c'était de
d'améliorer un petit peu la fertilité
des sols et du coup on a étudié les
micro-organismes un petit peu dans tous
les sens différentes profondeurs donc là
vous avez les quatre techniques que l'on
a dans notre dans notre essai avec le
travail très superficielle ici en bleu
et on a mesuré des biomasses microbienne
à différentes profondeurs de sol et on
voit qu'effectivement vu qu'on va une
stratification de la matière organique
quand on ne travaille plus le sol est
plus concentré en surface on a une
explosion des activités biologiques et
de la diversité des micro organismes
notamment dans les premiers centimètres
de sol
et on est vraiment une stratification
verticale vous voyez ici de la quantité
de biomasse microbienne on peut faire ça
le même test avec les activités
biologiques de minéralisation des
matières organiques de la zot on a à peu
près le même profil tout le temps et on
voit que dans des systèmes donc labour
hélas ici en verre ou en violet on a
moins de biomasse microbienne en surface
mais elle est répartie de façon assez
homogène sur la profondeur du profil de
sol
donc voilà mais on a une forte
augmentation en surface ce qui est
plutôt positif pour la dynamique des
éléments minéraux
la minéralisation de la matière
organique et la fourniture d'éléments
nutritifs et autres fonctions infinie
des micro organismes dans un sol on a
bien sûr étudié les vers de terre
organismes emblématique
effectivement dans les sols dont on a
beaucoup parlé alors je vais pas pouvoir
tout détailler aujourd'hui mais on est
parti dans system effectivement sableux
ou à l'origine effectivement il ya la
densité la puissance et la diversité des
vers de terre dans les sols très sableux
est un peu moins importante que dans
d'autres types de sols on va dire donc
l'idée c'était effectivement de
concentrer la matière organique de moins
perturbé mécaniquement pour voir a
effectivement si on arrivait à
reconstruire des populations de vers de
terre
donc là on sortait au début de l'essai
de trois ans de luzerne donc avec une
biomasse à s'élever pour un sol sableux
la première année de semer direct sous
couvert vivent donc d'un maïs dans la
luzerne vivante
donc ça a été un superbe résultat pour
les vers de terre beaucoup moins pour
naïs mais sans pour en rediscuter mai
les ordinaires se portait mieux parce
qu'effectivement on a maintenu un
couvert végétal vivent un système
racinaire en place pas de perturbation
mécaniques donc pas de destruction des
habitats des vers de terre
donc ce que l'on voit ici est que même
avec un travail en tcs on a une chute
effectivement de la biomasse donc là on
parle bien donc c'est du gramme de vers
de terre par mètre carré quoi en
individus si je peux rassurer et
rassurer sébastien je sais pas où il est
mais on a toujours bien nos au moins nos
quatre vers de terre par bêcher ici dans
n'importe quel système
mais on voit quand même un effondrement
dès qu'on touche effectivement le sol et
l'enseignement que l'on peut tirer
effectivement de ça c'est que vous voyez
ici le potiron c'est le trail très
superficielle là on a eu un autre semis
direct sous couvert vivent là ici en
2008 ici sur ce système que moins on va
perturber profondément le sol
mécaniquement plus on va effectivement
avoir une augmentation de biomasse de
vers de terre et aussi de leurs
différentes catégories écologique ce qui
est intéressant
alors je passe vite ya une petite
séparation en deux parce que après 2010
on observe un autre profil où on a le
labour agronomique c'est un labour salle
très peu profond qui dilue - les
matières organiques et on s'aperçoit
qu'on a une bonne biomasse aussi de vers
de terre ici sur ce petit triangle sur
la bourre agronomique alors faire
attention résultat contre vous les
présente parce que là aussi on a changé
de méthode d'extraction on est passé
d'une méthode d'extraction à la moutarde
à la pêche est ce qui fait qu on extrait
pas du tout les mêmes catégories
écologique de vers de terre
donc ce qui peut expliquer qu'on a moins
de gros verrons si vous voulez plus
savoir vous venez me voir cet après midi
à l'atelier vers de terre j'aurais plus
de temps pour vous expliquer les andes
auger les épis j'ai les années sic ne
sera peut-être plus sera peut-être mieux
j'en aurai quelques exemplaires et on
pourra les identifier ensemble si vous
vous et on pourra rediscuter de ces
résultats s'ils voulaient donc en fait
effectivement réduire les perturbations
mécanique peut permettre d'augmenter la
biomasse des vers de terre et nous notre
question sur un sol sensible au
tassement qui a une faible activité
structurale c'était de voir comment ces
vers de terre pouvait essayer de
restructurer le sol notamment en
profondeur
trop d'animations voilà bref donc on a
réalisé plein de profils culturaux c'est
un peu notre dada aussi à l'isara en
cross de salt le sol tout le temps et on
observe les profils culturaux et hier il
a été rappelé que des fois sous des
prairies alors parme à nantes voire
temporaire le sol n'était pas toujours
top et c'est tu trouvais ça bien qu'on
le rappelle aussi parce que selon
comment vous exploiter votre prairie où
la densité de chargement des animaux
pouvoir des tassements important et
c'est ce qu'on voit ici sous une nuit
dernière qui est réputé pour être plutôt
bien structuré en avait 21 % lassé des
petites mottes la gamme a donc l'algérie
voir sébastien cet après-midi dans le
profil cd mode très poreuse en fait donc
c'est un espace pour à l'ultra favorable
pour l'aération la biodiversité
l'enracinement et caetera et on avait
80% du profil occupés par des zones qui
sont rapides y est assez mais qui reste
fonctionnel parce que il ya de
l'activité biologique de dans l'activité
des vers de terre des racines qui passe
dans ces zones là mais très peu de zones
totalement fermée totalement passée où
l'activité biologique est fortement
réduite et où les racines ne pénètrent
plus d'accord donc c'est une zone de
seul non exploitées on s'aperçoit
finalement que le travail mécanique va
restructurer effectivement le sol et
avoir un peu plus donc deux zones
poreuses et qu'on arrive malgré tout
content associe un petit peu le sol on
arrive donc à 30% dans deux bouts de 15
ans effectivement de zones fermées
donc ça permet de restructurer le sol
mais aussi on va générer aussi des zones
de tassement importante avec ce travail
du sol
si on regarde un petit peu les
techniques culturales simplifiées le
travail très superficielle ici on a
réussi effectivement à regret de la
porosité alors d'origine et biologiques
et mécanique de façon assez intéressante
sur ce type de soldat et à partir donc
sept ans après la différenciation des
traitements on avait une augmentation de
la population des vers de terre on a vu
en profondeur notamment profondeur de
sol qui avait des choses très
intéressantes qui commençait à s'initier
donc dans ces systèmes c'est à dire que
la porosité biologie commencer
restructurer le sol en profondeur et à
limiter un tant soit peu cette prise en
masse cependant et deux années
climatiques pluvieuses pour les
agriculteurs et agricultrices de la
région vous en souvenez 2013 2014 je
crois si je ne me trompe pas et on a
intervenu en conditions parfois un peu
limite et ceux qui a refermé la
structure du sol très fortement et qu'on
voit dans les systèmes sans fragmenté
enfin avec moins de fragmentation
mécanique une augmentation très forte
des zones complètement has est
complètement fermée donc ce qui veut
dire qu'effectivement le biologique peut
reprendre dans ses systèmes céréaliers
le pas effectivement du mécanique pour
restructurer le sol mais ça veut dire
qu'il faut aussi avoir des règles
drastiques d'interventions et que des
fois y'a faut même accepter de prendre
des risques et de perdre en rendement ou
en qualité pour ne pas intervenir parce
que si vous repassez insolent et vous
intervenez dans de mauvaises conditions
le biologique va remettre quelques
années avant de re re re enfin de
restructurer ce sol finalement en
profondeur et donc ça c'est vraiment
d'enseignements très important mon avis
qu'il faut revenir c'est les conditions
d'intervention et se donner bonne les
bonnes clés de réussite et les bons
indicateurs pour l'intervention
voilà en gros donc aussi pour la
structure du sol
donc c'est effectivement possible de
gérer la structure du sol d'un point de
vue biologique mais il faut être
vraiment très vigilants sur les
conditions d'intervention vraiment sinon
on peut très rapidement détruire ce que
l'on a mis des années effectivement à
faire en termes de structure des sols
biologique et donc voilà sur la
stabilité de ces systèmes ça interroge
aussi s'interroge surtout sur la
capacité de ceux qui les pilotent celles
et ceux qui les pilotent vraiment à se
donner les bons critères d'intervention
notamment pour la structure du sol c'est
quelque chose qui ne pardonne pas
d'accord je rappelle aussi qu on est en
bio on n'est pas sur des systèmes un
petit brawn et où on va avoir des
engrais minéraux et là le rendement il
peut vite décrocher dans ce système là
si on a un impact sur la structure du
sol et c'est ce qu'on a vu notamment
même sur du blé on a creusé des profils
cette même période là et on voit
l'enracinement par exemple des cultures
de blé qui est beaucoup moins dense à
partir de 20 h 30 et jusqu'à 60 cm de
profondeur on a une densité racinaire
moins importante à cause notamment de
cette prise en masse en profondeur et
des conditions d'intervention qui ont
été limités donc attention aux limites
par rapport à ça bon autre question
c'était bien sûr la productivité des
cultures
alors là c'est un graphique en
pourcentage relatif l'aï si vous avez le
100% et le dire c'est le rendement
atteint par effectivement le labour
classique dans le système classique de
l'agriculteur et en poids coq au départ
ça a été bon alors le le scv là on a
pris un gros gadin on s'est plantés sur
la luzerne
on se sent fin c'est aussi comme ça
qu'on apprend malheureusement ça aussi
qu'on fait des expés et après petit à
petit on a vu qu'on arrivait
effectivement avoir des choses aussi
intéressantes qui se passait en termes
de rendement d'accord et les années où
ça décroche on va le voir un petit peu
après en fait c'est une autre
problématique que l'on a dans ses
systèmes céréaliers assez intensif
clairement il faut être faut être
honnête ce système c'est allé assez
intensif mais très classique on
s'aperçoit finalement que les années où
on a une baisse de rendement c'est les
années où on a pris un accident
structurale ou aussi on n'a pas maîtrisé
l'herbe et ça c'est un autre
enseignement de ces essais c'est à dire
que là encore on est en relatif là vous
avez niveau d'un armement du du labour
moyens et on s'aperçoit qu'en fait
notamment pour les cultures de printemps
on a une difficulté à gérer les
adventices le salissement qui peut
arriver justement donc du coup avoir une
compétition notamment importante pour le
rendement des cultures
voilà quelques enseignements pour ce ce
set et c'est que l'on gagne depuis
depuis 15 ans et si on regarde un peu
les deux extrêmes entre le travail très
superficiel et de labour
le trail super est très superficiel va
permettre d'augmenter effectivement la
teneur en matière organique en surface
va améliorer effectivement l'état
organiques et chimiques sur 0 20 sur 20
à 30 cm c'est plus discutable l'état
biologique également c'est à dire sur
les 15 20 premiers centimètres du sol on
va avoir effectivement une augmentation
d activité microbienne
on va avoir aussi plus de vers de terre
ce qui est donc une bonne chose pour
aussi la structure la minéralisation
accepter l'état physique reste bon mais
sur les 15 premiers centimètres et en
dessous on peut observer une prise en
masse notamment si on intervient dès
fois dans des conditions limites
je voudrais enfin je vous le rappelle
encore on est sur un sol sableux ce type
d'observation sur un argilo calcaire
dans un autre contexte pédoclimatiques
serait largement atténué d'accord parce
qu'on pourrait effectivement avoir de
l'activité structurale qui restructurent
aussi un peu en profondeur le sol donc
ça fait plus de sources d'énergie de
minéralisation et ça à très court terme
on observe des changements très rapides
dans le système d'accord en revanche sur
la structure c'est un peu plus de
discutables sur l'action sur la porosité
elle est positive sur l'augmentation des
vers de terre mais encore une fois
qu'une instabilité ce système donc si on
regarde un petit peu aussi globalement
les adventices on en a plus en moyenne
et on a globalement si on croise les
adventices plus des problèmes notamment
de structure et d'enracinement on arrive
en gros entre - 7 - 10 % de rendement
pour le blé beaucoup plus fort pour les
cultures de printemps dans ce système là
donc le travail très superficielle voir
le semis direct sous couvert rouler ça
reste une pratique intéressante mais qui
est risqué en bio et qui demande un
niveau de technicité d'équipements
matériels et de connaissance qui est
assez assez fort et contre toute attente
on a vu aussi que des fois des labours
fait dans des bonnes conditions la
bourre agronomique et salomon vient les
rased
en quoi on dilue - la matière organique
donne aussi de très bons résultats
alors bien sûr en maîtrise de langues
heureusement en état structurale mais
aussi en biologie des sols donc ensuite
on est allé un peu plus loin parce que
bien sûr une expérimentation fait dans
le temps à côté on fait quelques
innovations à côté qu'on expérimente
avec des agricultrices des agriculteurs
et on a essayé de développer dans les
systèmes bio du semis direct sous
couvert roulait donc bien sûr bio sans
herbicides questions d'actualité s'il en
est donc l'idée d'un semis direct
pouvait rouler c'est vous implanter une
couverture végétale
on était début d'automne l'idée de
couverture végétale c'est qu'elle vous
fasse énormément de biomasse d'accord et
vous allez la rouler au printemps et se
met une culture directement dans ce
couvert végétal non classés des essais
sur essentiellement du semis direct sous
couvert roulé de maïs ou de soja
d'accord l'idée finalement de ceux
couverts vous en voyez ici là quelques
quelques essais la de semis direct de
soja sous couvert dans l'ain et quelques
idées de rouleaux grandeurs qui sont
utilisés notamment aux états unis alors
l'enjeu de cette technique elle et elle
est très intéressante notamment bio
c'est que effectivement sur les cultures
de printemps le travail du sol aussi
vous le savez coûte cher demande du
temps de l'énergie à l'hectare et du
coup on se disait voilà essayé de
supprimer toute intervention mécanique
de temps en temps dans la rotation dans
un système bio comment c'est faisable
comment c'est possible ça permettrait de
réduire les charges
ça permettrait effectivement aussi de
préserver la structure enfin la surface
des sols l'érosion tout ce qu'ils
avaient qu on en a parlé pendant imagine
j'en ai parlé aussi ce matin et hier
donc vous maîtrisez ça ça pose par
contre des questions en termes
d'équipement parce qu'il faut être
sacrément équipe et aussi pour pouvoir
rouler les couverts pour pouvoir les
semer directement dans un match
ep et l'idée d'avoir un mail chez p
c'est à dire qu'on va permettre de
contrôler les adventices et qu on
interviendra plus du tout envie nage ou
en rc tri ou départ de la culture en bio
sur c'est sûr sur grasse grâce à ce
match là et en plus on améliorer la
fertilité des sols etc
avec tous les ans
toute la biomasse produite qui retourne
au sol bien sûr ça pose des questions de
contrôle du couvert le contrôle du
couvert repose en grande partie aussi la
maîtrise du coût vers le reposer sur des
aléas climatiques sur la disponibilité
de l'eau parce que pour ce soit efficace
il faut produire de la biomasse pour
vous ayez de la biomasse il faut des
gens seuls qui fonctionne et il faut
aussi des conditions climatiques qui
soit adéquate donc ça on maîtrise
moyennement encore et ensuite aussi
contrôler la dynamique de dégradation du
couvert
parce qu'autant implanter une
légumineuse dans un match assez épais ça
peut aller autant implanté par exemple
un mail soit une céréale dr derrière
dans un mail chez p on peut aussi
effectivement avoir des immobilisations
d'azoté un soc plus froids et des
cultures qui démarre plus doucement au
printemps donc il ya eu plusieurs essais
qui ont été menées dans la thèse de
l'orage vincent qabous donc voilà je ne
sais pas pour tout détailler mais il ya
plusieurs types de couverts végétaux
multi spécifique non spécifiques ont été
utilisés beaucoup donc pour du semi de
soja il ya eu beaucoup effectivement
donc d'essai avec du seigle de l'avoine
du triticale
il ya eu aussi des mélanges on a testé
donc des mélanges sec triticale aussi on
a testé des modes de roulage d'essence
de roulage et cetera des modes de semis
différents pour essayer de voir quels
étaient les facteurs de réussite de ce
type de technique en 2018 aussi on a
élargi sa du maïs donc bien sûr on a
introduit des légumineuses dans les
couverts pour justement éviter cette fin
d'azoté voir un petit peu ce qu'on
pouvait avoir
et les expérimentations continue
aujourd'hui où on a des mélanges si mes
souvenirs sont bons de seigle de
féverole de triticale de vacins pourrait
justement essayer de voir comment ça
peut se comporter en semis direct en bio
sans herbicides
donc là je vous fais pas un résumé de
tous les résultats obtenus je pointe
juste l'accent sur les clés de réussite
de cette technique en bio la première
clé de réussite
effectivement c'est réussi à couvert si
vous n'avez pas beaucoup verts signent
pas une grosse biomasse effectivement
tout l'intérêt du couvert que vous
pouvez avoir derrière il est nul donc
c'est quoi produire de la biomasse à
produire la biomasse sur un couvert
comme ça c'est une matière sèche
importante
ça représente aller entre 7 et 9 tonnes
de matière sèche pour qu'il y ait une
efficacité
effectivement de maîtrise des adventices
alors je sais pas si ça vous parle 7 à 9
tonnes de matière sèche c'est pas rien
d'accord ça vous fait un sacré match
bien épais à la surface du sol
donc c'est quoi les règles pour réussir
ça j'ai envie d'y avoir de la chance
bon climat certes d'accord mais ça veut
dire qu'il faut aussi laisser du temps à
ceux couverts et qu'il faut le sommet
taux le plus tôt possible après le 15
octobre
en général vous n'allez pas vous
produire 7 à 9 tonnes de matière sèche
dans votre couvert quoi et sur nos
essais par exemple donc de semis direct
de soja c'est une densité très élevée de
semis par exemple de seigle et donc
densité élevée ces 200 kg d'hectares de
semences pour arriver à produire ce
tonnage d'accord bien sûr des conditions
pédoclimatiques et une biodisponibilité
de la zot importante parce que vous
n'allez pas faire de la biomasse si
votre seul ne tourne pas qui nous
fournit pas de la zot notamment à la
sortie de l'hiver clairement et du coup
la réussite
elle est importante parce que vous avez
derrière la deux photos de nos champs
d'expérimentation vous avez la récolte
du soja l'aï si vous avez une faible
masse des adventices parce qu'on avait
un couvert effectivement 8 tonnes de
matière sèche et là on a forest le
couvert on se retrouve effectivement
avec une parcelle ac salle et qui est
assez difficile du coup à maîtriser par
rapport à ça donc première clé de
réussite réussir votre couvert
la deuxième clé de réussite c'est bien
elle est mécanique
elle est aussi sur l'équipement comment
on roule un couvert finalement pour
arriver à semer directement dedans quoi
égayer une première règle aussi qui veut
que les couverts on doit aller rouler
quand il arrive à floraison dire que la
moitié de votre champ doit être à
floraison si vous voulez rouler et si
vous l'êtes à peu près sur ce qu'on
n'est jamais sûr de rien en agronomie
si vous êtes à peu près sûr que votre
couvert ne se relève pas dans votre
culture dire que vous allez le coucher
tout va bien vous allez semer
directement dedans
ok super pu voir passer quinze jours
après tout votre couvert s'est relevé et
là après vague la galère pour arriver à
maîtriser sa son service y est toujours
ok donc la plus 50% du couvert à ce
stade de maturité pour les céréales à
paille et le problème c'est que les
légumineuses vous devez aller un peu
plus en avant d'accord première vous
formez quasi pour effectivement que ce
soit efficace
après des légumineuses qui se trouve
mieux comme la féverole par exemple mais
la féverole elles couvrent pas le solde
en classe des adventices pour trouver un
autre problème
voyez le truc ok donc c'est pas si
simple que ça mais il ya quand même des
pistes prometteuses
d'accord mais ça demande aussi avoir
d'avoir un matériel végétal adapté et sa
demande d'avoir des variétés très
précoce qui n'existent quasi pas en
france et en europe qui fleurissent très
tôt autant aux états unis il ya des
vraies réussites parce qu'ils demandent
et si beaucoup plus cours intensifs et
ils ont des variétés beaucoup plus
précoce qui rentrent en floraison
beaucoup plus tôt qui sont pas en
compétition avec la date de semis de la
culture principale
donc voilà moins de relever quand le
lorsque le couvert et au alors c'est
quoi un coup vers pau c'est plus d'un
mètre
d'accord autre chose il faut rouler
perpendiculairement le couvert par
rapport à son sens de celui que vous
semez le couvert dans ce sens là vous
roulez dans ce sens là d'accord sinon
quand vous roulez
enfin votre couvert et bien se coucher
aussi mais vous allez passer derrière
avec votre se mord direct et en fait ça
va ouvrir les pailles que vous avez
couché et ça va libérer le sillon sur
lequel vous sommet et là vous maîtrisez
bien vos adventices dans l'intérêt mais
alors sur laurent c'est l'horreur
d'accord
donc rouler perpendiculairement et puis
aussi avoir un matériel adapté et
notamment un rouleau crantée lourd alors
je sais pas si les étudiants ici dans la
salle mais enfin des étudiants de l'iut
de lyon il ya quelques années en fait on
a travaillé avec eux ils nous ont
construit un rouleau adapté à ce qu'on
voulait faire une 4 tonnes à peu près
avec des lames réglage est réglable et c
est donc on a aujourd'hui un bon
matériel et vous pouvez voir la roue le
rôle le seigle ici on s'aime directement
dedans donc aussi un matériel adapté
c'est essentiel et bien sûr le smi le
semis faut faire simultanément roulage
faut pas rouler quinze jours après vous
venez ce mais il faut le faire en même
temps ou vraiment dans la foulée
d'accord il faut augmenter les densités
de semis donc là pour le soja mais
pareil pour le maïs faut augmenter la
densité de semis parce qu'effectivement
il ya un peu plus de compétition la
levée c'est compliqué alors la tendance
est effectivement de réduire maximum les
intérêts mais réduire au maximum les
interventions donne aussi d'autres
problèmes des problèmes mécaniques et
d'adaptation du semoir et d'avoir assez
de poids sur le sol noir pour arriver à
ce mets régulièrement sur les intérêts
en cours donc là on est vraiment dans
des soucis vraiment très technique et de
réglages mais qui sont importants pour
réussir donc un matériel de semis adapté
tips noir sd à disque incliné si
possible voilà donc voilà quelques
images 2d levé que vous pouvez avoir qui
sont assez intéressantes faut bien sûr
avoir conscience que les levées sont
plus lentes que vous pouvez avoir un peu
plus de limaces voilà que vous pouvoir
des compétitions avec la culture et
notamment si vous utilisez des céréales
pour du maïs derrière pour les
légumineuses les dynamiques sont sont
différentes
voilà mais les légumineuses sont
beaucoup plus difficiles à contrôler
mécaniquement au roulage sans herbicides
donc en conclusion la suppression totale
du labour
elle reste risqué en agriculture
biologique
vraiment si les objectifs de production
sont d'accord et dans les systèmes
spécialisés sans élevage
pourquoi parce que la maîtrise des
adventices elle reste toujours difficile
la maîtrise découvert aussi en
minimisant les perturbations mécanique
sans herbicides ça reste compliqué
d'accord en revanche a toujours des
effets prometteurs sur la fertilité des
sols mais surtout en surface il faut
faire attention au contexte
pédoclimatiques où les activités
structurale du sol sont faibles vous
pouvez observer une prise en base
parfois en profondeur ça c'est quelque
chose qui est très connu dans la
littérature
et puis ça nécessite aussi d'avoir un
matériel adapté et une rotation
effectivement variés ça c'est sur quoi
il se mit direct sous couvert rouler
reste possible
c'est prometteur mais les conditions de
réussite de cette technique je vous les
énumérer quelques unes
quand même rend cette technique quand
même assez difficile à maîtriser encore
une fois je me répète sans herbicides
d'accord et puis la question du matériel
végétal qui doit être adaptée découvert
des cultures ensuite de l' indice de
précocité des cultures vous allez
choisir etc
enfin juste pour conclure je dirais
qu'en fait il faut savoir inséré toutes
ces techniques dans son système parle un
système bio céréaliers spécialisés
d'accord il faut être en fait très
opportuniste et attentif à toutes les
conditions que vous avez les conditions
de l'année les conditions climatiques
les conditions de salissement de votre
culture précédente l'état structurale de
votre sol et savoir se construire ses
propres indicateurs et observations
adapté à son système pour pouvoir
intervenir au bon moment
des connaître félix nokia qui teste ça
dans des systèmes en bio qui essayent de
supprimer au maximum le travail du sol
effectivement il à la même conclusion
c'est à dire qu'il faut être très
opportuniste savoir s'adapter aux
conditions les clés de réussite du
couvert roulé je vous les ai donnés mais
une année où il pleut un petit peu ou
c'est un petit peu plus froid vous allez
avoir toutes les conditions superbes
vous semez une semaine trop tôt
vous prenez un gadin donc ça reste très
difficile à maîtriser
d'accord donc pour ça eh bien il faut
vraiment savoir s'adapter et pas avoir
de hyères dire quand vous savez que vous
prenez un gros risque toujours en bio
d'accord sur une technique un peu
innovante
je crois qu'il faut pas tirer le diable
par la queue et donc à ce moment là est
ce que c'est si grave que ça train de
gratter le sol où le travail est
peut-être pas et pour faire ça aussi il
faut travailler en groupe conçoit ses
propres références seul c'est la grimace
ça c'est un type d'agriculture de la
connaissance ce qu'on voit depuis deux
jours et donc seul on n'y arrive pas il
faut travailler en groupe
échanger et progresser continuellement
et se sont jamais des systèmes
stabilisée on doit toujours s'adapter
aux conditions de l'année aux conditions
climatiques et bien sûr en bio il faut
plutôt à mon avis tendre à terme vers
des systèmes hybrides en systèmes
céréaliers toujours d'accord dès ce
terme est hybride alternance semis
direct et travail du sol
c'est par exemple ce que fait jeff mayer
aux états unis où il a décidé d'insérer
des semis direct sous couvert rouler
pour semer son maïs soja par exemple
mais il n'a pas de hyères il n'est pas
dogmatique c'est à dire que pour réussir
ses couverts il va travailler le sol
pour par exemple implanter ses couverts
et ne plus travailler le sol par exemple
pour implanter ces cultures principales
il renverse finalement la logique
d'accord pour travailler le sol on peut
aussi réduire les perturbations
mécanique en profondeur et puis
franck pech merle a présenté aussi hier
je crois que si on veut plus s'amuser et
être allé pousser le système encore un
peu plus loin parce que ce que je vous
ai présenté à des limites dans un
système s'est ralliée bio on peut
discuter tout ça il n'y a pas de souci
c'est que si vous avez un troupeau on
peut aller un peu plus loin on peut
prendre des risques c'est à dire qu'on a
une solution effectivement de rattrapage
si on ne récolte pas ça céréales ou sa
culture qui s'appelle le troupeau ou en
faire aussi une ressource fourragère
pour le troupeau qui peut être
intéressante et du coup on peut aller
vers des systèmes plus intégrée qui vont
jusqu'au bout de la logique et la le
troupeau a toute sa place dans ce
système là mais dans un système
céréaliers spécialisés attention sans
chimie c'est beaucoup plus beaucoup plus
compliqué à gérer mais il ya quand même
des solutions mais pour ça je crois
qu'il faut savoir s'adapter et pas trop
avoir de guerre voilà il faut merci
merci beaucoup jean-françois viande très
rapidement est-ce que vous avez des
questions
oui donc olivier chambre je suis éleveur
dans les monts du lyonnais
donc je triche j'ai un élevage mais je
suis dans la même problématique que vous
et je voulais c'est à la fois aux
remarques et questions
moi j'ai essayé cette année donc un
mélange de maïs derrière prairie scalper
en fait et ça donne quand même un super
résultat
mais scalper horta batteur et derrière
binage ah là là où donc je veux savoir
si aucun moment vous avez parlé de
binage dans votre système
est-ce que vous même quand il ya des
débris sur le sol vous continuez à les
envisager le binage parce que moi je les
fais même avec des débris avec deux une
herse étrille ou avec une ou et puis
dans mes aisselles à deux pas ce que je
fais mais tu ailles donc ça c'est facile
c'est un mélange de plantes et après
donc maïs ensilage mais c'est un maïs
avec du tournesol dedans du lab lab des
pleins d'autres plantes
donc j'ai fait un essai labour disque et
scalpé automator et dans la partie
disque ou en travail à 15 cm et en terme
de germination de mauvaises herbes
c'était quand même beaucoup plus dense
donc vous dans votre labour agronomique
je vous demande si ça rejoint pas un
petit peu ça quand même quoi on réveille
peut-être un peu plus de germination
voilà où vous j'ai encore d'autres
choses à vous dire mais allez-y le le
scalpage effectivement reste une
technique très intéressante pour arriver
justement à détruire découvert ou des
prairies temporaires effectivement
apprécié leurs hôtes abattoirs donc là
aussi c'est un scalpage où vous avez 5
cm vous remuer le sol quoi oui voilà
donc voilà qu'on s'entende bien on est
encore dans une technique de travail du
sol même superficielle d'accord avec un
retard à tort aussi vous appelez ça
scalpel je met d'accord c'est ce qu'on
fait dans notre travail très
superficielle effectivement on y arrive
on by no 6 dans ses systèmes là le
problème c'est que si vous avez trop de
résidus en surface leers est restée
galère il vous faut une bonne ou
tentatives clairement si vous voulez
après arriver à biner parce que traîner
des résidus de culture quand vous passez
l'air c'est riou quand vous passez la
bineuse le résultat est pire que ce que
vous recherchez
d'accord enfin vous enfin je me suis mal
exprimé mais vous avez compris ok labour
disque attention le labour lui il va
retourner une couche de sol travaillé il
est beaucoup plus efficace que des
systèmes à disques comme ça pour les
adventices d'accord mais si vous en plus
et superficiellement clairement vous
stimuler la germination clairement par
rapport aux autres techniques et ça oui
c'est connu on l'a vu elle observé no 6
et après c'est sûr que avantage encore
au système d'élevage où je pense quand
même si on écoute un peu les travaux de
de christine jones ou qui aime le
mélange de plantes c'est quand même plus
simple ça doit apporter plein de choses
que
enfin qu'on maîtrise pas forcément et
pour acheter des fois de l'orge ou la
luzerne ou même du maïs grain un dea des
céréaliers de la plaine de de lyon en en
discutant avec eux ils s'autorisent pas
trop aux mélanges et moi je leur dis que
ça serait quand même intéressant
d'acheter du métal en tant qu'éleveur et
là dessus ce trou qui s'autorisent pas
trop et je pense qu'ils passent
peut-être à côté de quelque chose
vous avez entièrement raison mais alors
là on dépasse le cadre l'exploitation
agricole et on arrive sur des routes
filière sur des verrous de débouchés
alors des échanges avec des éleveurs si
vous arrivez à contractualiser etc
c'est des choses qui peut se faire mais
après souvent ça c'est des exploitations
qui sont insérés dans des systèmes de
commercialisation plutôt long d'accord
qui stocke aussi chez eux et donc on va
dire qu'il faut trier tout ça derrière
et déjà les coopératives équipés de
trieurs alors ça se développe un petit
peu mais ça demande des investissements
à tout le monde et c'est typiquement ce
qu'on appelle un verrou de filière c'est
à dire que si vous levez pas ça vous
avez beau faire des injonctions sur la
diversification des systèmes vous
obtiendrez jamais rien parce que il n'ya
rien en face qui proposait dans la
filière par rapport à ça donc là c'est
aussi une petite révolution à faire ou
alors de relocaliser les échanges etc
mais c'est une petite révolution là on
arrive modifier les systèmes agricoles
moi je vois tu en mets juste dernière
remarque parce que je monopolise le
micro mais je pense que par contre
l'agriculture bio a un vrai avantage sur
les sur justement les mélange d'espèces
parce que moi justement je travaille ça
avec des voisins qui sont au système
glee fourrure et et les partis qui sont
roses mais en maïs il s'est départi
oubliés avec des carrés qui sont passées
mais toute l'année et rien qui pousse et
c'est pas le cas chez moi il ya en fait
je sème 5,6 plantes mais au final j'en
ans il peut-être une dizaine parce que
je pense qu'il ya un vrai avantage au
système bio là dessus mais c'est encore
un avantage éleveurs c'est peut-être pas
quand on veut vendre une culture voilà
mais je pense qu'il se travaille là il
va permettre peut-être aussi d'amener
des réponses aux céréaliers la diversité
cultivé est essentiel spatialement
d'accord et temporellement clairement
quoi et donc spécialement après qu'on
soit en bio ou conventionnels dans des
systèmes de conservation on arrive à
diversifier même spatialement on a eu
plein d'exemples pendant ces deux jours
là dessus voilà donc après un but au
conventionnel où je suis désolé on va
prendre juste une dernière question à
savoir que jean-françois vian sera sur
la parcelle cet après midi au sein d'un
atelier si vous avez d'autres questions
ce sera sur la parcelle que ça se
passera du coup si j'ai bien compris je
vais être un peu rapide à mathieu ghazi
geii dozos cuma des quatre-saisons
tricoire on aura un quart d'heure 1 but
2 assists après midi on présentera ce
qu'on fait nan rapidement pour compléter
la dessus moi je suis bio depuis déjà
pas mal d'années et en en labour depuis
2014 est en fait ce qui n'a pas été
abordée je pense suffisamment par
rapport aux pratiques de la bourse et
l'érosion
parce qu'en fait moi j'ai fait le choix
de passer en labourd parce que j'ai
repris de fermer côte à côte une qui
était en en labour depuis 1981 donc
c'est pas 15 ans mais 35 et en fait les
parcelles sont côte à côte est
clairement en fait sur ces 35 années un
ayant le même nombre de pages sur le
même nombre d'hectares
on a divisé par deux le taux de matière
organique et on a perdu aussi la moitié
de l'argile sur les parcelles d'abord
est donc là c'est carrément une
décapitation des sols
donc je pense qu'il ya urgence en bio à
vendre les charrues en voilà du coup
comment fait on y avoir tapé a mis en
avant des charrues je vous laisserai pas
dire ça parce que dans des systèmes
effectivement montagneux où les sols
sont fragiles je veux bien l'entendre
mais ça me semble un peu compliqué
techniquement de le maîtriser mais ces
thèmes céréaliers toujours spécialisés
il faut faire attention quand même ça
reste un levier important pourra
discuter des limites de stockage du
carbone si vous voulez c'est pas
l'occasion ici mais on pourra discuter
de tout ça
juste pour finir sur ce qu'on fait a du
coup ce qu'on a mis en place parce qu'on
essaie de produire quand même on a des
maïs qui peuvent être moissonné cette
année parce qu'ils sont super propre
on fait un peu comme olivier on le
travaille beaucoup à la houe rotative ça
nous dit je pense qu'il n'a pas été
assez présenter parce qu'en fait en
scène dans des moches et donc pas dû
scalpage quand on fait du rotateur c'est
pas du scalp acheter du match on s'aime
d'endémol si on vient juste brasser le
mall xala ou pour deux pour virer les
adventices le mail sept ans mais sous le
match en fait lui n'est pas bouger et se
débrouille très bien dans le match après
l'autre technique qui marche très bien
c'est le scalpage on a mis en place
cette année on avait dû scalpage à deux
centimètres d'eau trois points forts en
fait c'est d'avoir des prairies et de
toute façon je pense que tous ces
rallyes et bio doit avoir des prairies
dans ses rotations
sauf que notre os en mer dans la boue
rend bio c'est la prairie et cette année
en fait on a réussi à travailler
différemment on a scalpé à 2 cm et semer
les graines de couverts au mois de
juillet à 3 cm le même jour et on a du
sarrasin qui va être moissonné est
nickel on est des tournesols qui sont
nickel mais y'a aucun souci a failli à
des suisses puisque je vous dis ce que
je vous disais c'est que il ya plein de
pistes
il ya plein de choses à tester il n'y a
pas de ya pas de vérité absolue
je vous dis juste que de temps en temps
faut pas tirer le diable par la queue
surtout en bio parce qu'on n'a pas de
solution de rattrapage
c'était le message aussi que je voulais
faire passer la solution je pense c'est
l'après veille un rattrapage en fête
techno quand ça va mal on sait comme
encore faut-il avoir dans son système
économique et d'exploitation la
possibilité de faire des prairies ce qui
peut être une aberration en bio je vous
la corde pour plein de points de parts
voilà pour plein de raisons
on est on est d'accord ok mais c'est une
réalité aujourd'hui actuel où il ya
énormément de systèmes comme ça où je
les vois s'engager dans des voies qui me
semble des fois un peu risqué parce que
ils ont l'impression d'avoir une recette
toute faite
voilà après pour finir il ya de la
demande en fourrage bio 1 donc on peut
faire des prairies un système s'est
ralliée et vendent très bien fourrage
c'est pas un problème
merci
pour terminer on va laisser les pas la
parole à sébastien roumégous qui va nous
faire le discours de clôture de ces
conférences
bon ben je vois que on a on a des débats
tous très intéressants bien on finit
cette matinée donc on a fini avec les
conférences cet après midi on va aller
aux champs on a modifié un peu le
programme alors je vous annonce donc ça
démarre à 14 heures après que ce soit
restaurée sur la parcelle il ya un fou
de truck vous pouvez donc manger sur
place
sur la parcelle dont 14h 14h45 les
premiers les premiers ateliers vont
commencer ensuite on fera une pause de
45 minutes parce que nous avons la
chance d'avoir pas mal d'exposants qui
font des choses souvent voilà
différentes
en tous les cas qui ont des choses à
vous montrer donc on vous laisse 45
minutes en milieu d'après midi pour
pouvoir aller explorer ce que font les
exposants sur la parcelle et après on
redémarrera donc 15h30 16h15 et 16h30
17h15 pour deux autres sessions
d'ateliers et ensuite on aura un temps
voilà de d'apéro vous pourrez aller
visiter encore le site les exposants qui
sont aussi sur place et tout au long de
l'après midi
vous aurez des des groupes de progrès
qui vont présenter leur voilà ce qu'ils
font des agriculteurs qui viennent
témoigner de ce qu'il faut je vous
remercie tous pour votre attention
aujourd'hui et puis je vous souhaite un
très bon appétit et une très bonne après
midi
[Applaudissements]