Dartrose sur pomme de terre

De Triple Performance
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Taches de Colletotrichum coccodes sur tubercules (Ephytia-INRAE)
Ravageur



Maladie due à un champignon (Colletotrichum coccodes), présentant un développement plus important pendant les étés chauds. Transmis par sol, déchets végétaux de pommes de terre et tomates, tubercules contaminés.

Symptômes sur la pomme de terre

Sur plante : jaunissement et enroulement des feuilles vers le haut, dessèchement des tiges. En fin de végétation : destruction précoce des racines, décollement de l’enveloppe des racines et formation de nombreuses ponctuations noires assez grosses.

Dessèchement du à Colletotrichum coccodes (Ephytia-INRAE)

Sur tubercule : plages grises ternes, parfois enfoncements plus ou moins nets avec une pourriture des tissus sous-jacents.

Taches de Colletotrichum coccodes sur les tubercules (Ephytia-INRAE)

Période de présence

Période de présence :

J F M A M J J A S O N D


Méthode d’observation

Observation à la récolte. Constituer un échantillon de 100 tubercules prélevés au hasard et réaliser une estimation visuelle de la présence de la maladie.

Conseils de gestion technique et agronomique

Lutte préventive :

Plants sains

Rotation longue (>4 ans entre 2 cultures sensibles)

Parcelle saine

Limiter l’intervalle entre défanage et récolte

Nettoyage et désinfection du lieu de stockage

Séchage et cicatrisation des tubercules malades ou blessés

Contrôle humidité et température au stockage et à la sortie

Réduire le nombre de tubercules laissés au champ après récolte

Facteurs favorables :

Températures optimales : 25-30°C

Cultures hôtes : solanacées

Sols légers

Manque d’azote

Labour après la culture

Stress hydrique

Récolte tardive

Niveau de pression

Faible : < 5% de tubercules avec symptômes

Moyen : 5 à 20% de tubercules avec symptômes

Fort : > 20% de tubercules avec symptômes

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.

Sources

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Cet article a été écrit en partenariat avec Agrifind et Terres Inovia.

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