Le semis direct au Cambodge, Florent Tivet (CIRAD)

De Triple Performance
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Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier.

Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=aXs59o8AoZc

Transcriptions

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
et que c'est bien sûr un très grand très
grand praticien il a commencé avec
Stéphane il a été appuyé par Lucien
pendant pas mal d'années donc il a fait
ce choix aussi de basculer sur des
échelles un petit peu plus analytiques

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pour pour 3 ans et après bien sûr de
revenir de revenir sur le terrain et de
revenir dans la mise en place de ces
pratiques donc je vais commencer par
par un défense c'est pas le premier mais
par un des sites historiques au Cambodge
qui a qui a été mis en place à partir de
2004 par Stéphane et par l'équipe qui
s'appelle boknor c'est une station qui
appartient au ministère de l'Agriculture
des forêts de la pêche et c'est une
superficie de d'à peu près 15 hectares
et donc on retrouve en fait des systèmes
en grande bande donc sur ces grandes
bandes c'est une évaluation des
performances
au sein de cette station il y a une base
en fait une banque génétique qui est
assez unique au niveau du pays qui
regroupe beaucoup de plantes de
couverture mais pas seulement aussi il y
a une collection fin de ris et Bota qui
entretenu aujourd'hui en dehors de en
dehors de la station mais qui est là il
y a Tokyo aussi des légumineuses
vivrières et puis des légumineuses bien
sûr à vocation de plantes de couverture
il y a les essais de longue durée aussi
que sur lesquels vira aujourd'hui est en
train de bosser qui ont été installés
par Stéphane et par l'équipe à partir de
2009 donc c'est une base très très riche
pour le pays et dernièrement donc le
département
auquel dans lequel je suis aussi
installé à développer une feuille de
route à 50 pour essayer de faire passer
cette station comme centre national et
régional de formation donc c'est
important parce qu'il y a toujours la
question de la pérennité en fait de ce
type de dispositif de ce type d'essai de
cette banque génétique
et on espère qu'avec cette
institutionnalisation avec cette
reconnaissance comme centre de formation
en arrivera vraiment à stabiliser et à
pérenniser ce dispositif dans le dans la
durée pour le pour le pays
donc au niveau des systèmes bon on verra
déjà évoqué on travaille principalement
sur les cultures annuelles pluviales
sur le riz maïs manioc légumineuses
légumineuses sont il y a une photo de
soja en semis direct mais
malheureusement quand même les
légumineuses ont beaucoup disparu des
espaces cultivés depuis
progressivement on va dire depuis
2005-2010 a considérablement chuté donc
c'est une contrainte qu'on veut mettre
en route des systèmes LCD on a bien sûr
toutes les plantes de couverture mais
d'abord des légumineuses comme culture
commerciale c'est quand même essentiel
et puis aussi des activités qui avaient
bien sûr été initié aussi par Stéphane
dès le départ parce qu'il était dans un
projet d'abultures familiale et que l'on
a essayé de poursuivre que l'on poursuit
aujourd'hui avec le secteur privé avec
des grandes plantations des vertus et
également de premières initiatives
autour de l'arboriculture parce qu'il y
a une dynamique assez forte autour de
autour des fruitiers où aujourd'hui sur
beaucoup de provinces du Cambodge dans
une transition entre des cultures
annuelles et des pérennes en tout cas
pour les agriculteurs qui ont la
capacité de passer sur ces échelles sur
ces niveaux de diversification
alors bon ben rien de nouveau ça a été
ça a été déjà largement présenté hier
aussi aujourd'hui parois et par Pascal
la diversité végétale c'est quand même
le moteur donc c'est pour ça aussi qu'on
a une banque génétique qui recoupe
aujourd'hui à peu près 45 experts et un
petit peu plus de 300 variétés les crocs
à l'air représentent quand même un petit
peu le pivot central même si on est en
train aussi de revenir sur des
légumineuses on va dire un petit peu
plus volubile revenir aussi sur les
vignes du culata qu'on avait un petit
peu délaissé sur le Vignon bellata ou
même sur des mots qu'on a
donc voilà donc les légumineuses bien
sûr une très forte
représentativité avec le stylo zanteste
aussi qui a une adaptabilité assez
phénoménale puisque on l'utilise
pratiquement du niveau de la mer
jusqu'au plein de d'altitude voire
au-delà au Cambodge ailleurs le centre
rosema aussi qui a déjà été déjà été
présenté qui est très intéressant et
avec aussi une très belle adaptabilité
sur les sols sableux
assez paradoxalement il est pas très
intéressant sur les sols rouges en tout
cas au Cambodge qui ont des niveaux de
fertilité
assez élevés il est là il se maintient
mais il est pas il est pas très
vigoureux on va dire alors que dès qu'on
le met sur le sur les sables c'est
vraiment son milieu avec une
architecture qui est complètement
différente un port qui est complètement
différent et il devient très compétitif
vis-à-vis des mauvaises herbes
au niveau des graminées
le classique le mille les sorgho alors
malheureusement on a du mal quand même à
tenir des collections de sorgho alors on
est plus sur des populations de toute
façon Lucienne toujours incité aussi à
faire ça pour simplifier un petit peu
les choses et puis bien sûr les usines
Cora Cana que malheureusement on
n'utilise pas assez
on est en train de la reprendre on est
en train de la remettre dans dans les
systèmes on l'utilise pas suffisamment
parce que bon malheureusement aussi on
manque de filière il y a des pays je
sais pas comme le Brésil ou d'autres qui
ont l'avantage d'avoir des filières
commerciales aussi pour le sorgho et
même pour les Leines pour l'aliment pour
le bétail voir pour l'alimentation
humaine au Cambodge c'est pas le cas
donc si on avait ça évidemment ou si les
agriculteurs avaient ça se serait quand
même
sa simplifierait considérablement aussi
l'utilisation de ces espèces là dans les
succession la culture principale
juste une photo pour illustrer une fois
de plus
je veux dire la biomasse c'est la
diversité des architectures c'est au
dessus du profil mais c'est aussi bien
sûr beaucoup en dessous le centre
rosemal le 16 bagnat en complément de
leur système racinaire qui est assez
remarquable bon bien sûr c'est des
usines à fixation d'azote et puis après
les l'usines le sorgho le mille aussi
par rapport à tout
le l'impact positif que ça peut avoir
sur la structuration des sols et surtout
sur la réagrégation des sols qui est
très importante donc c'est bien sûr
essentiel de tenir compte toujours de ce
qui se passe de ce qui se passe en
dessous
en effet aussi d'enrichir constamment
cette banque génétique alors pour la
pour la petite histoire en fait quand on
parle des malvacés donc comme
le kenaf ou comme le jus de là qui sont
sur les photos en haut et ben on s'est
rendu compte aussi avec Lucien à un
moment qu'on avait plus qu'on avait pas
les malvacances en tout cas dans ses
collections là et un jour parce que avec
Lucien ben c'était toujours ça c'était
le chant des possibles il faut toujours
tester et puis et puis on apprend et
puis on bâtit là dessus on avait fait
des semis à la volée a priori donc sur
la descente de l'eau enfin dans les
plaines inondées
on attend que l'eau se retire en général
pour faire des semis à la volée de
plantes de couverture et une année on
avait fait un semi à la rouler de
comment ça s'appelle okra donc c'est le
gombo si je me trompe pas qui est une
mal basée et qui ce qui est une valeur
plante qui sait très très bien comporté
dans ces conditions là
et donc on s'est dit qu'il fallait quand
même ramener un peu les malvacés dans
ces collections et voir ce que l'on
pouvait en faire donc il y a deux
exemples avec le jus et avec le kenaf le
jus peut être pas très intéressant faire
en termes de production de biomasse en
tout cas comparativement au kenave qui
est une grosse qui est une grosse bête
et une grande donneabilité à la fois
dans des milieux aquatiques et dans des
milieux secs et comment on fait des
semis à la volée à la fois devant le riz
au début de la saison des pluies ou
aussi sur la descente de l'eau c'est
bien d'avoir dans les mélanges des
espèces à la fois pluviales et des
espèces aquatiques parce que devant un
cycle de riz on peut aussi avoir bien
sûr de très fortes précipitations avec
des casiers musicales qui peuvent si
l'onder sur quelques jours et donc si on
a que des espèces pluviales strictes
comme des crottes les mélanges peuvent
quand même passer un petit peu au
travers
l'amarante aussi qu'on a pu utiliser
pour le moment dans les mélanges mais
qui sont des espèces une espèce quand
même assez remarquable également
donc cette banque génétique bon ça a été
basée comme pour tous les pays ça a été
énormément d'échanges dessus avec
Madagascar avec Cameroun entre le Laos
et le Cambodge avec le Brésil etc et ça
bon ben bien sûr c'était aussi
une des principales forces de tout ce
que nous a amené Lucien dans la
connaissance et dans l'utilisation du
matériel végétal je pense que j'allais
oublier dans cette liste là des
légumineuses que vous avez sur cette
diapo mais bon on va dire que c'est les
principales que l'on est en train
d'utiliser aujourd'hui alors les
variétés c'est beau temps
une très très grande de diversité bien
sûr malheureusement on l'a souvent
dans le sens où on a un petit peu du mal
quand même à les propositionner dans les
systèmes dans les systèmes actuels
risicoles mais également parce qu'on
doit rentrer bien sûr par une
reconnaissance officielle de cette
banque génétique donc on va essayer de
faire ça au Cambodge parce que sinon
bien sûr il y a progressivement on perd
la grande majorité de ce matériel bon ça
comme toutes les collections il faut il
faut les maintenir il faut les
entretenir et on a essayé aussi de faire
ça avec
un ami là qui est au sud du Laos que
Pascal avait en photo qui s'appelle
Frédéric qui a aussi une grosse partie
de la collection des iris et Botan
donc sur cette station c'est les essais
de longue durée on en a pas mal parlé
déjà avec la présentation de virage ce
qui est important enfin j'ai mis cette
photo juste pour rappeler aussi la
continuité que dont on a besoin on
construit des systèmes il faut les
évaluer il faut les évaluer sur la durée
et donc on est toujours en train quand
même on n'est pas là on n'est pas les
seuls je crois qu'un peu partout on est
tous en train de ramer souvent à essayer
de tenir des essais de longue durée bon
moi je tendance à dire que c'est un
petit peu une honte qu'on soit toujours
en train de se justifier pour quelle
raison on doit tenir des banques
génétiques ou pour quelles raisons doit
tenir des essais de longue durée alors
que c'est la base même de ce qui peut
nous continuer à nous faire avancer et à
faire revivre cette dynamique en plus
bien sûr de toutes les dynamiques
directement chez les agriculteurs sur
cette station c'est des rotations quand
même assez simple maïs soja de rotations
biennales
avait différents mélanges de plantes de
couverture et saucisses que je disais
tout à l'heure entre l'aquatique et le
pluvial on mélange des espèces qui
peuvent être des espèces annuelles avec
des espèces qui sont des semis pérennes
voir des pérènes pour aussi traverser la
saison sèche et apporter différents
types de services alors Lucien nous a
pas mal
nous a pas mal taquiné là-dessus quoi
donc on voit des très beaux exemples
dans les bananeries
je dis non parce que il nous attaquiné
stéphane et moi pendant pas mal d'années
quoi on a fait un peu du surplace donc
on s'y est un petit peu remis là sur les
sur les couverts vivants de légumineuses
il manque une espèce sur cette diapo qui
est le néonotonien qui a un soja qu'on
appelle le soja sauvage
c'est très intéressant en particulier
sur les sols alcalins les moissons que
l'on a sur le nord-ouest du Cambodge
parce que c'est riche aussi en calcium
et que donc le néonotonia s'y porte très
très bien
comparativement à du stylo donc voilà
donc bon le pied arrière est assez on va
dire
simple techniquement mais on a quand
même des contraintes sur sa
installation de cycle en cycle
l'arrachée c'est une autre histoire
c'est l'opposé du cuir Aria quoi c'est à
dire comment on arrive vraiment à le
gérer à le maîtriser à installer des
cultures principales comme le maïs
dessus quoi donc on s'y est remis mais
pendant pas mal d'années Lucien s'est
beaucoup marré
là-dessus avec nous
en termes après au niveau des plantes de
couverture bon on fait un petit peu dans
différents types de schémas on peut
avoir des couverts
multi-espèces qui sont semés au semoir
ou des c'est quand même beaucoup de
pratiquer les semis à la volée même dans
des conditions pluviales évidemment on
les fait dans les conditions pluviales
en général favorables après une une
culture principale qui peut être du maïs
ou qui peut être du soja la
déforestation du soja les semis à la
volée c'est quand même bien sûr vers ça
qu'il faut aller pour les couverts c'est
une évidence mais même pour les cultures
principales j'ai pas mis de diapola
dessus
on est aussi un peu en train de pas de
faire du surplace mais on s'était lancé
sur les semis à la volée en particulier
de riz sur des couverts vivants on a
c'est pas qu'on a freiné mais on fait
des moments tellement de choses qu'on
n'a pas le temps des fois peut-être de
faire l'essentiel
donc on est on est quand même en train
de s'y remettre sur ces semis à la
rouler qui représente quand même une
voie aussi pour ces petits agriculteurs
avec un accès à la mécanisation qui est
compliqué qui est quand même essentiel
alors par rapport aux plantes de
couverture et ça rejoint aussi la
présentation sur le Laos de Pascal mais
ça rejoint beaucoup de situations
similaires c'est c'est l'accès haut de
semences donc on a démarré en fait des
producteurs semenciers enfin les
premiers tests on va dire à
un peu grande échelle ont été initiés
autour de 2016-2017 et aujourd'hui cette
année il y a à peu près 250 hectares à
travers le pays peut-être un petit peu
plus même avec des producteurs
semenciers alors il y a différents types
de modalités il peut y avoir des
contractualisations directes entre le
secteur privé et en particulier une
start-up qui s'appelle Smart agro
qui contractualise les producteurs
semenciers il y a également les
coopératives agricoles qui rentrent dans
dans cette dynamique de production de
semences donc c'est assez encourageant
parce que bon les surfaces sont beaucoup
progressées sur les dernières années
c'est des revenus additionnels pour les
agriculteurs se positionnent en
succession des cultures principales et
Smart agro aussi qui est la seule
entreprise aujourd'hui la seule start-up
au niveau du Cambodge à promouvoir ses
couverts sur différentes provinces et si
je me trompe pas il couvre aujourd'hui à
peu près 9 ou 10 provinces du Cambodge
au niveau des espèces
principales qui sont en production de
semences on va dire que c'est un peu les
plus simples en tout cas c'est celle qui
sont aujourd'hui promu à la fois dans
des cultures pluviales et dans la
riziculture les crottes a l'air avaient
la junicia le proloquant
le stylo le
sorgho du 1000 et du centre aux aimants
alors le deuxième le deuxième volet
aussi par rapport à l'accès à ces moyens
là de production et pour passer sur des
systèmes LCV c'est bien sûr l'accès aux
machines alors les photos du haut c'est
c'est surtout les prérequis et en
particulier dans la riziculture c'est à
dire que moi quand j'ai démarré je
faisais un peu n'importe quoi à vrai
dire quand je voulais démarrer des
systèmes de semis direct sur des sols
qui n'étaient pas vraiment pas vraiment
d'aplomb et pas en état pour rentrer
dans ces systèmes là et donc les photos
qui sont les trois photos du haut là
c'est les pré-requis dans la riziculture
après principalement parce que les sols
ont quand même été beaucoup abîmés par
une riziculture intensive et par des
outils animés comme le rotamator qui est
largement utilisé dans ces résidus là
donc on a des étapes de de planage de
sous-solage et on a également introduit
un rouleau qui vient du Brésil comme
d'ailleurs la grande majorité de des
équipements aujourd'hui pour rouler
entre deux cycles de riz parce que là
aussi entre deux cycles de riz en
général c'est les rotateurs qui sont
utilisés donc ça fait des dégâts assez
considérable et après en terme de semis
bon il y a bien sûr des épandeurs de
semences à la fois qui peuvent remonter
sur moto sur tracteur il y a les semoir
classique à laisser mes études et on a
aussi introduit dernièrement des
planteurs de semis direct de manioc qui
viennent aussi du Brésil mais il faut
également savoir quand même que le
Brésil aussi démarre sur ces systèmes là
enfin depuis peut-être une dizaine
d'années perd plus dans certaines
régions mais c'est également un point de
départ pour eux
les rouleaux aussi c'est bien sûr un
élément essentiel on travaille dessus
mais il faut vraiment intensifier
ce type de travail parce que comme on
essaie de glisser progressivement vers
des semis en verre sur des couverts en
verre on a besoin quand même d'avoir des
rouleaux très efficaces pour essayer
aussi de retirer autant que l'on peut la
chimie qui pourrait être utilisée pour
le contrôle des couvert aujourd'hui je
dirais que quand on roule de la junsea
pour des semis de maïs dans la photo que
vous avez en bas à droite avec les
rouleaux que l'on a on doit contrôler
efficacement peut-être 80% de la junsea
donc c'est quand même pas suffisant on
essaie aussi de faire rentrer d'autres
Rouleaux de type orange pour essayer
d'avancer
à ce niveau là il y a des rouleaux aussi
qui ont été qui ont été améliorés le
rouleau fracas classique a été équipé
avec des disques de coupe assez tôt au
Cambodge pour le contrôle du style aux
antens c'est Stéphane et vira qui ont
fait tout ce travail donc c'est super
intéressant parce que ça permet quand
même de contrôler une culture pérenne
comme le stylo sans aucun herbicide
c'est qu'un contrôle mécanique donc ça a
été quand même une avancée majeure mais
il y a bien sûr des travaux qu'il faut
continuer parce qu'avec les disques de
coupe on a quand même des zones de
rétractation du couvercle quand il sèche
et c'est aussi des zones où la lumière
on revient au sol et avec bien sûr une
levée de d'ADV 36 possible derrière
alors le machinisme c'est comme les
semences il y a une filière
d'importation d'équipements à la fois
d'occasion et neuf qui s'est mis en
place avec avec le Brésil alors pourquoi
le Brésil parce qu'on a cette connexion
parce qu'on savait comment sa
provisionner auprès de qui et aussi au
niveau des importations donc c'est un
importateur national cambodgien qui a
monté cette filière depuis 2019 ils sont
en train aussi d'étudier d'autres
d'autres marchés et aujourd'hui si je me
trompe pas je crois qu'il y a à peu près
une quinzaine de ce mois qui ont été
introduits au Cambodge et il est en
train de travailler sur un quatrième
container qui devrait arriver dans les
prochains mois
donc je vais juste prendre quelques
exemples dans la riziculture et après
dans les cultures pluviales dans la
riziculture et en particulier
cette situation c'est une situation de
périmètre irrigué en tout cas qui est en
cours de réhabilitation avec une
riziculturelle à deux cycles de riz bon
du machinisme partout mais pas le bon
c'est principalement des charrues
addismes qui font peu de dégâts
comparativement au rothalator mais bien
sûr des outils animés qui font pas mal
de dégâts
donc quand on fait toujours un petit peu
le même diagnostic en tout cas quand on
s'amuse à ouvrir des profils culturels
ce que nous on fait en routine
aujourd'hui au Cambodge et y compris
dans toutes les journées de chant que
l'on fait avec les agriculteurs c'est
important de savoir ce qui se passe en
dessous c'est bien sûr tout ce que aussi
Lucien nous a toujours poussé à faire on
est sur un gradient textural par exemple
dans cette situation de 50% d'argile et
donc de se retrouver avec des densité
apparente qui sont au-delà de 1.7 il est
évident que à la fois les racines de riz
mais même toute la diversification que
l'on pourrait envisager même si la
grande majorité des plantes de
couverture et les vers de terre ils ont
quand même un petit peu de mal à
naviguer là dedans donc c'est pour ça
qu'il y a toutes ces étapes tous se
pré-requis au départ de redécompacter
ces sols planer aussi pour des questions
de meilleures efficience d'utilisation
de l'eau des engrais de la qualité des
semis du roulage découvert etc donc le
problème c'est que on casse on abîme les
sols pour des coûts des fois qui sont
pas très élevés mais ensuite pour
redémarrer
redémarrer et s'inscrire dans des
systèmes de semis direct et ben le
couple très élevé au départ parce que là
j'ai un planage c'est pas un modèle et
en général les agriculteurs ont pas
cette capacité financière et c'est pour
ça que l'on essaie aussi de travailler
aujourd'hui sur des mécanismes
incitatifs pour rémunérer des
agriculteurs pour un changement de
pratique
alors ces photos c'est je vais pas vous
dire que c'est la théorie mais c'est en
tout cas ce que l'on pratique
aujourd'hui à petit échelle parce que
pour ce que je disais pour des
agriculteurs pour pour agencer pour
agréger ces différentes échelles entre
je plane je fais un sous-sola je bon là
parce qu'on avait que ça à l'époque on
rentre ensuite directement dans des
couverts pour recréer un squelette
organique squelette de sustentation dans
le profil cultura et dans des systèmes
de semis direct bon on a quelques
agriculteurs qui sont qui essaient de
passer directement sur ces systèmes là
mais en général ils sont très peu
nombreux mais la grande majorité bien
sûr comprennent l'utilité des couverts
c'est pas la peine de d'essayer
d'expliquer les avantages des
légumineuses mais ils sont dans des
systèmes d'engrais verts donc c'est bien
sûr je vais pas dire que ces
problématiques mais en tout cas sa
question sur comment on arrive à passer
à l'échelle assez rapidement
par rapport à des contraintes de coût et
toujours les mêmes par rapport à des
contraintes d'accès aux services aux
machinisme et au semences de plantes de
couverture à des coûts qui sont
abordables pour ces agriculteurs et en
termes de coûts à titre d'exemple pour
découvrir végétaux quand on commence à
passer
30-40 dollars à l'hectare ça commence
déjà à être un point de blocage évident
alors ces systèmes là que vous avez sur
sur cette photo c'est découvert de
centrausement ça peut être d'autres
couverts comme de la croûte à l'air au
proloca à condition vraiment d'avoir des
densités des peuplements végétaux très
homogènes le centre rosema est super
pour être géré seulement avec une action
mécanique le passage d'un semoir avec un
rouleau devant et ça suffit pour le pour
le contrôler on pourrait aussi envisager
des semis à la volée sur du Centro ou
sur mais voilà c'est la question est
toujours d'arriver à passer à l'échelle
d'arriver à avoir des peuplements
végétaux de qualité pour passer sur ces
systèmes qui sont sûrement parmi les
plus les plus performants alors ce que
l'on pratique beaucoup dans la
résurgiculture et en particulier dans la
riziculture qui est autour du lac du lac
intérieur mais également sur les
terrasses les terrasses sableuses hautes
de la vésiculture du Cambodge c'est que
quand l'eau se retire les agriculteurs
font des semis à la volée de
légumineuses de mélange de légumineuses
donc je vous ai mis les légumineuses
principales qui sont utilisés et là
aussi on essaie d'associer à la fois des
cycles courts on va dire des cultures
des espèces annuelles comme la John C1
avec des espèces qui sont
semi pérennes comme le colocat ou plus
pérenne comme comme le stylosantesse
on a des régions où où les agriculteurs
s'organisent par par bloc par exemple
sur cette zone là l'année dernière je
pense qu'on avait un bloc à peu près de
plus de 60 hectares qui étaient fermés à
la clôture électrique parce que les
questions qui se posent c'est les
questions de
terre ouverte donc une fois que le riz
n'est plus là c'est des hommes ou tous
les animaux passent du village mais même
des villages voisins donc la question de
la gestion collective de l'espace est
aussi un élément essentiel pour arriver
à faire passer
ces systèmes là dans le milieu
alors si on va sur le maïs donc ce que
dira aussi présenter ce que l'on disait
tout à l'heure on essaie de depuis
plusieurs années de faire la promotion
de ces systèmes de semis en verre
en particulier sur le nord-ouest du
Cambodge alors on a quand même toute une
série de contraintes à résoudre et qui
est ces contraintes sont aussi liées à
la nature du sol donc on est sur des sur
des sols noirs a tendance vertique c'est
des sols alcalins avec des pH au-dessus
de 8 dans certaines
zonesia pousse très bien produit très
bien on fait en général 5 tonnes de
matières sèches sur 50 jours
elle est roulée au stade pleine
floraison qui est à peu près à 52 jours
mais le problème quand même que l'on a
avec la John C&A c'est qu'elle rentre
à fibre très rapidement et comme on est
sur des sols alcalins avec une faible
activité biologique et on a quand même
des soucis un petit peu d'immobilisation
d'azote en début de cycle pour du maïs
sachant que les agriculteurs utilisent
pratiquement rien en fertilisation
basale ça va de rien du tout un maximum
100 kg
d'engrais granulés MPK et donc les
apports sont relativement limités et ça
nous amène aujourd'hui à aussi à revenir
sur d'autres espèces parce que bon voilà
pousse bien mais elle a quand même un
ratio CN qui est relativement élevé pour
une légumineuse donc on est en train et
on va introduire aussi les vignes
aiguilles à temps
avoir du Vignard radiateur qui est aussi
cultivé en culture commerciale avant le
maïs revenir aussi à des espèces je
dirais à faire un petit peu plus simple
à gérer aussi par rapport à cette
question de fin de fertilité des sols et
de disponibilité d'éléments nutritifs un
autre une autre contrainte que l'on a
c'est qu'on est sur des sols noirs a
tendance vertique c'est soldat ce
travail bien globalement quand ils sont
secs et comme on a un problème toujours
lié à la disponibilité du machinisme
même si on a aujourd'hui quelques
prestataires de services qui s'y sont
mis évidemment les agriculteurs veulent
le service tous au même moment et donc
ça amène des fois à faire des semis dans
des conditions qui sont pas les plus
favorables avec des situations de
contact semences seuls qui sont pas
optimales donc on est aussi en train de
revenir sur la sur l'utilisation des
disques ondulés afin des disques turbo
et même de sortir double disque sur les
pendant que je donne d'engrais pour
revenir sur des couteaux classiques quoi
c'est pas l'idéal mais malheureusement
on va être un petit peu obligé de
repasser par ces étapes là alors dans
cette zone là ce que je disais tout à
l'heure il faut aussi bien sûr enfin
chez les agriculteurs il faut être sur
des systèmes aussi qui sont assez
simples là ça peut être des maïs
précoces comme on a sur cette photo et
une fois que le maïs est sorti c'est du
Vignard radiata ou d'autres vignes qui
peuvent être installés qui sont aussi
des cultures commerciales et qui vont
quand même continuer à
produire de la biomasse et à contribuer
à l'amélioration de la fertilité des
sols
au niveau du manioc
un petit peu plus galère c'est et puis
là aussi ça dépend des positions
topographiques parce que les systèmes
conventionnels
c'est des systèmes sur but et si les
buts sont là c'est également parce que
ça permet aussi aux manioc d'avoir un
avantage par rapport aux mauvaises
herbes au départ mais ça permet aussi
d'éviter les conditions d'hydromorphie
en particulier sur le mois de septembre
octobre qui sont quand même très
pluvieux au Cambodge donc quand on passe
sur des systèmes de semis direct là
aussi il y a des prérequis
c'est préférable de planer on fait des
plantings à plat et donc en fonction de
la position topographique des parcelles
si c'est un peu débat de pente ou même
si c'est pas des bas de pente mais on a
des conditions quand même Diderot orphi
sur ces mois là c'est pas simple pour le
manioc ça veut dire aussi que les
systèmes de direct pour le manioc
sûrement on pourra pas les faire passer
partout et ça revient un petit peu à ce
que disait Stéphane hier par rapport au
démarrage aussi du rythme puis via la
SCV je vais pas dire qu'on en est là au
Cambodge sur le manioc parce que
Stéphane a commencé tout ça il si
longtemps mais sur les sols rouges ça
marche bien en général mais là sur les
sols noirs du nord-ouest du Cambodge
c'est un petit peu plus compliqué et on
n'a pas encore retrouvé les bonnes
combinaisons et les bonnes voies même si
on avance avec du des plantes de manioc
sur des couverts
alors rapidement sur toute la partie des
terrains donc ça ça a démarré aussi très
tôt des 2004 avec tous les travaux que
Stéphane l'équipe avec Lucien ont initié
à ce moment-là et puis bon moi je suis
arrivé au Cambodge en 2014 mais j'ai
repris j'ai repris aussi la suite de ça
et on travaille aujourd'hui dans des
plantations industrielles parce que ces
plantations aussi ont besoin de réduire
en premier leur coût de production parce
que quand il y a pas de couverts dans
l'intervent de l'hévéa et ben en général
c'est des passages de labour répété donc
ça coûte quand même assez cher plus en
plus plus l'érosion que l'on peut avoir
sur les périodes de replantine
où les sols sont laissés alu alors on
teste principalement aujourd'hui on a du
stylosantes pour des questions aussi de
praticabilité parce que les semences
sont aussi les produits elles sont là
c'est facile à
installer et c'est facile aussi en
termes de gestion enfin une fois qu'on a
des rouleaux pour les gérer alors il
reste quand même un gros travail à faire
sur la ligne de Plantine en elle-même
parce que vous pouvez voir sur ces
photos qu'elle est découverte et en
général elle est découverte sur les deux
premières années parce que c'est un
cerclage manuel donc c'est encore
beaucoup de temps de travail en
particulier pour limiter toute
compétition par avec ces jeunes arbres
donc on est en train de discuter avec
avec une compagnie privée et Stéphane
aussi est repassé au mois de novembre
dernier on va essayer de monter
différents itinéraires et tester
différentes espèces sur les lignes de
planting de l'héber juste une photo pour
montrer donc ça c'est un stylo qui a
il a été semé au mois de juin 2021 mais
cette photo est de novembre 2022 donc ça
fait à peu près un an et demi et juste
il est géré il est géré par roulage
et ce qui a été aussi monté par
Stéphane et c'est
précieux de le présenter c'est les
associations entre les via cultures et
des bois précieux moi j'ai mis là une
seule espèce qu'une seule photo mais il
y a tout un criblage en fait d'espèces
qui a été fait
sur sur différentes essais qui ont été
installés dans la dans la station
nationale de recherche sur les
vercultures avec des espèces forestières
de
des espèces qui sont protégés quoi des
espèces le bois de rose etc et c'est
très intéressant bon évidemment ces
associations c'est c'est super et c'est
très intéressant de voir aujourd'hui
aussi le comportement de ces différents
espèces et le comportement de l'hévéa
aussi dans ces associations donc il y a
des étapes sûrement à venir et en
particulier avec le secteur privé en
tout cas certains a priori seraient
intéressés de tester ça à d'autres
échelles
alors sur cette dernière partie de la
présentation c'est pour revenir un petit
peu sur différentes initiatives que l'on
a à colonne à monter depuis quelques
années parce que si vous vous rappelez
la diapo de vira quand même cette
dynamique qui est au Cambodge depuis
quelques années déjà pas mal d'années
les surfaces cultivées sont pas très
élevées et puis aussi ce qu'il faut
retenir c'est que dans ces surfaces
cultivées on a quand même toujours un
petit peu de tout on a des on a des du
semis direct avec ouvert mais on a aussi
beaucoup de comment on appelle ça en
français de techniques culturales
simplifié quoi ou des agriculteurs font
avec ceux qui peuvent faire
et donc on s'est attaché sur les
dernières années surtout à essayer de
consolider le système à différentes
dimensions alors les boîtes qui sont par
exemple en haut à gauche là la boîte
orange elle le fait référence par
exemple à la station que je vous
présentais tout à l'heure qui va évoluer
vers un centre national de formation
donc c'est vraiment pour essayer
d'institutionnaliser et d'ancrer la
dynamique dans différentes aussi agences
de l'État ou dans différents secteurs
donc toute la partie qui est à droite
elle représente la recherche pour le
développement elle représente aussi
l'éducation enfin les universités il y a
deux universités au Cambodge aujourd'hui
qui sont en train de développer des
curriculums autour de la loi écologie
donc ça intègre aussi les SCV
l'agriculture de conservation et à
droite vous avez toute la partie plus de
développement de vulgarisation et
d'implication du secteur privé donc il y
a différentes initiatives qui sont en
qui vise aussi à renforcer des relations
publiques privées pour à la fois un
meilleur accès aux machines au semences
de plantes de couverture et la partie
basse de ce diagramme c'est ce qui
s'appelle une initiative des mias qui
veut dire c'est le sol doré en
cambodgien et qui fait référence à une
initiative pilote pour essayer de
rétribuer les agriculteurs pour un
changement de pratique et d'essayer de
les lier en fait à un marché à des
acheteurs alors est-ce que ce sera du
carbone directement est-ce que ce sera
des services écosystémiques qui seront
payés on n'en sait rien pour le moment
mais on est en train de travailler
là-dessus et toutes ces initiatives sont
sous un chapeau qui s'appelle classique
et Cassis c'est un consortium pour
l'agriculture de conservation et
l'intensification durable qui fait le
lien aujourd'hui entre 5 lignes
ministérielles donc entre l'agriculture
l'environnement le commerce
l'éducation et d'autres ministères pour
essayer justement de porter un discours
cohérent entre ces différents ministères
donc quelques slides juste pour finir
sur ce mécanisme financier que l'on est
en train de mettre en place qui est sur
trois piliers bon bien sûr un pilier
d'appui technique auprès des
agriculteurs qui a un lien avec les
autres initiatives un module de suivi et
d'évaluation c'est à dire qu'est-ce que
l'on quantifie là dedans et puis surtout
à quel coup on peut le faire parce qu'on
sait bien que les systèmes de mesure si
ça coûte cher ce sera autant d'argent en
moins pour les agriculteurs donc c'est
quand même en général assez
problématique et le troisième pilier qui
est le pilier à de financier c'est quels
seront les acheteurs derrière ça est-ce
que c'est le gouvernement est-ce que
c'est un mix de public et de privé
est-ce que c'est des acheteurs pour pour
faire de l'agro-industrie pour de
l'alimentaire
qui vont être intéressés pour attribuer
les agriculteurs pour le moment c'est
ouvert et on est en train de travailler
là-dessus donc voilà c'est une
présentation un schématique de ce qui
est ce qu'est la cible aujourd'hui de
cette initiative pilote en termes
d'hectares et en termes de famille qui
sont qui sont impliqués on a choisi deux
zones pilotes une zone de riziculture et
une zone de culture pluviale dans la
même province
pour finir un petit peu aussi comme tout
le monde évidemment Lucien il a inspiré
beaucoup de personnes
donc dans l'arrêt dans au niveau du
Cambodge j'ai également bon il y a
pascala parce qu'on est toute une équipe
quand même à l'Institut sud-est
on a bénéficié de ces appuis pendant
beaucoup d'années
je crois que c'était Lydie hier qui
parlait et Olivier de la patience de
Lucien c'est sûr qu'il a été très
patient avec beaucoup d'entre nous mais
il a toujours été là il nous a toujours
poussé et surtout nous a toujours laissé
faire c'est à dire que c'était à nous
bien sûr à tester à nous à nous faire la
main et à explorer un petit peu ce champ
des possibles et comme moi aussi un
complément de l'hommage à Lucien et à
Hubert il y a aussi Johnny qui est parti
trop tôt et qui nous manque aussi
beaucoup
donc voilà merci à merci à Lulu
évidemment la photo de de gauche c'était
une de ces dernières missions et puis un
grand merci à chacune à Sandrine et à
Serge merci
un grand merci Florent
c'est impressionnant le nom de la
rédaction car on n'est pas mal en retard
on a un gros programme alors juste des
questions des réponses très très rapide
est-ce que c'est compost City qu'on va
dire qu'il demande est-ce qu'il y a une
base de données accessible au grand
public sur toutes ces espèces
matérielles végétales cover crop qui
fonctionne bien au Cambodge avec les
noms communs les photos les services les
associations
et ben mono Rome j'ai ça sous le coup
coude depuis un peu trop de temps et
donc on s'est promis que cette année ça
serait ça serait fait voilà donc on va
essayer de sortir ça rapidement alors
la surface moyenne des exploitations au
Cambodge
quand on est dans la riziculture on peut
avoir fin là sur les périmètres irrigués
sur le que j'ai présenté comme cas
d'études tout à l'heure c'est les moyens
de 3 hectares quand on passe dans le
domaine pluvial très variable on peut
être sur des familles aussi qui ont
trois quatre hectares et puis
aujourd'hui des agriculteurs qui
commencent quand même à être sur du
fonciers beaucoup plus élevés à 30
hectares 60 hectares
donc on a de tout on a des petits
agriculteurs et puis il y a aujourd'hui
des
des grands effets des agriculteurs
avaient des surprises plus conséquentes
merci bien et puis le semi à la volé
dans réaliser dans le match de maïs
comme vous faites pour un bon contact
graines sol
pour les couverts là la photo qui était
présentée je suppose
sont en train d'arriver mais aujourd'hui
c'était quand même des des récoltes de
maïs en manuel donc tu as les tiges de
maïs qui restent droites donc on passe
avec un étendeur et en même temps on
roule donc en fait le contact semence
sol et favorisé par le passage du
rouleau mais on le fait aussi ce que je
disais tout à l'heure sur des périodes
en général qui sont sur le mois de
septembre donc c'est très pluvieux et
c'est compliqué de rater ces semis là
quoi
merci moi je vais répondre à la question
qui était sur le cadre pour 1000 en fait
c'était une initiative mondiale qui a
été lancée par Stéphane Le Foll il y a
quelques années ça part d'un calcul
assez simple qui dit que si on arrive à
séquestrer 0,4 pour 100 donc 4 pour 1000
de carbone dans les sols chaque année on
va compenser les émissions de CO2 au
niveau mondial donc voilà c'est c'est
pour ça un peu une référence à ce qu'on
peut faire au dessus en dessous de ce 4
pour 1000 on a vu qu'au Cambodge on
était on était bien au-dessus voilà et
ben merci à tous les participants côté
Asie




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