Rencontres nationales 2022 - 2éme journée - Céline Basset - Association Blue Soil

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. A l'issue de ces rencontres, Céline Basset, de l'association Blue Soil qui travaille sur la régénération du microbiote du sol via l'épandage de compost et la mise en place de pratiques en non-travail du sol via un plan alimentaire territoriale.


Le site de l'association Blue Soil :

https://www.bluesoil.org/?fbclid=IwAR0o-YGzu3wxlnNZtUuI2xWebC7-0LwXee9KTeXVc3-kA8V_8jKkIK9Pepo


La page Facebook de l'association :

https://www.facebook.com/people/La-FERME-BLUE-SOIL/100057497197472/


Prochaines rencontres Nationales le 4 et 5 Novembre 2023 !

Inscrivez vous ici (prix libre, les inscriptions permettent de nous faciliter la logistique) : https://www.helloasso.com/associations/maraichage-sol-vivant/evenements/rencontres-nationales-msv-2023


Pour encore plus de vidéo MSV, n'hésitez pas a participer aux financement des futurs portraits de ferme : https://www.helloasso.com/associations/maraichage-sol-vivant/formulaires/2

Transcriptions

Transcriptions

on va démarrer
donc on a le plaisir d'accueillir Céline
Basset qui vient de
bluesoil et qui va donc nous parler des
microorganismes des taux de compost et
le lien entre les micro-organismes et le
sol et la santé des plantes et des sols
merci
merci André et bien bonsoir ou bonjour
tout le monde merci d'être autant en

Afficher la suite


nombre et en biodiversité pour le coup
et l'objectif de cet atelier c'est de
voir le lien entre la santé en fait du
vivant que ça soit l'être vivant humain
l'être vivant végétale l'être vivant
animal mais aussi l'être vivant
microscopique donc c'est pour ça que je
vous ai amené en fait
le microscope puisque en fait
aujourd'hui
je suis en quelque sorte le premier
laboratoire mobile à me déplacer un peu
partout en France pour faire beaucoup de
sensibilisation à travers la France et
pas que pour justement promouvoir les
cinq acteurs du sol et on va regarder
justement que ces cinq acteurs du sol
ils ont un rôle très important
dans la fertilité la régénération du
cycle du de l'eau l'auto-fertilité mais
pas que aussi dans le système
immunitaire des plantes notre système
immunitaire mais aussi le système
immunitaire des animaux
je vous ai fait un petit diapo mais
sachant que je sais que on est entre
entre soi entre guillemets entre
personnes déjà sensibilisée donc
l'objectif c'est tout simplement
de quand même vite fait me présenter
ensuite on va parler des vulnérabilités
systémiques très rapidement puisque
elles sont en lien avec l'urgence de la
régénération du microbiote du sol
ensuite on verra concrètement qui sont
les acteurs du sol et j'ai fait un petit
prélèvement d'ailleurs merci à Hervé
coves qui m'a indiqué qu'il y avait une
petite rivière à côté avec un sol qui
sent bon la forêt pour le coup donc on
va analyser ce sol et l'objectif c'est
de vous faire rencontrer ce petit peuple
du sol qui est invisible mais qui
pourtant est si visible en termes de
conséquences quand il est présent
allez c'est parti on va passer
brièvement quand même sur le parcours
mais donc je suis tout sauf une
ingénieur agronome et la microbiologie
n'est pas ma formation initiale à la
base j'étais je suis diplômée d'un
master recherche dans les sciences
humaines et sociales et j'étais
spécialisée en psychologie cognitive
psychologie neurosciences
donc je suis passé en gros du monde du
cerveau au monde de la terre mais on va
voir qu'il y a beaucoup de parallèles à
faire
j'ai été pendant mes études
réservistes en gendarmerie donc j'ai
quelques pas arrêté aussi dans le monde
de la sécurité et d'ailleurs il y a un
lien entre la sécurité et le microbiote
du sol je vais vous le faire très
rapidement ensuite tout bêtement je suis
revenu au sol parce que j'ai été
atteinte d'une maladie du microbiote
intestinal donc c'était génial je
faisais environ 50 kg je pouvais manger
9 fois par jour mais en vrai j'ai été
complètement dévitalisé parce que mon
régime alimentaire donc à l'époque
j'étais aux États-Unis
m'a complètement dévitalisé ce
microbiote intestinal c'est à dire que
l'ensemble de mes bactéries des
protozoaires des champignons que j'avais
dans mon intestin ont disparu à force de
manger de la malbouffe et c'est là qu'il
y a eu un déclic j'ai voulu savoir
pourquoi est-ce que j'avais eu cette
maladie qui mettait en péril mon
pronostic vital tout simplement c'était
il y a environ 10 ans et donc j'ai
regardé ce que je mangeais et j'ai
regardé les méthodes culturales et c'est
à partir de là où j'ai bifurqué j'ai
fait une grosse bifurcation
alors après j'ai rencontré l'école du
docteur ingam donc c'est cette femme qui
est sur la gauche qui depuis 1996 est
une pionnière pour faire de la
microbiologie appliquée c'est à dire
qu'on a la microbiologie avec la
taxonomie qu'elle espèce on va avoir des
analyses d'ADN c'est très complémentaire
moi ce qui m'intéressait ici c'est
d'avoir une analyse fonctionnelle c'est
à dire les cinq acteurs du sol que
font-ils dans le sol et comment est-ce
que je peux élever des micro-organismes
de manière locale
pour rendre les fonctions du sol
donc voilà je suis un peu autodidacte je
me forme et c'est là que je commence mes
premières expériences de régénération
à Brooklyn donc j'ai capte d'abord
commencé par la permaculture il fallait
d'abord que je fasse l'expérimentation
puisque je n'avais pas vraiment de
diplôme dans ce domaine là à l'époque
donc j'ai commencé à Brooklyn avec des
méthodologies permacol sur des petites
surfaces bien entendu puis au fur et à
mesure je passais de Manhattan à au
Vietnam et là j'ai eu l'opportunité
d'avoir un terrain de jeu beaucoup plus
grand et j'avais un sol qui était
contaminé à la joue orange enfin voilà
tout ce genre de truc là beaucoup de
challenges et puis c'est là que j'ai
commencé aussi à cultiver dans l'eau
donc je me suis inspirée à l'époque de
l'aquaponie pour élever des
micro-organismes dans l'eau donc voilà
j'élève des micro-organismes dans l'eau
je lève des micro-organismes pour le sol
à travers différentes techniques de
compost microbiologique oxygénée
lombricompostage oxygénée
et mais aussi ce que j'ai intitulé
récemment microbioponie donc c'est à
dire que là on va utiliser des urines
dans de l'eau de pluie enfin bref et on
va élever bactéries protozoaire
je fais mon chemin je vais en Birmanie
on vient me chercher pour régénérer une
benne à ordures en gros et là je pouvais
pas décemment me faire payer je savais
pas si j'allais vraiment réussir donc
c'est plutôt là que m'est venue vraiment
l'idée de faire toujours de
l'expérimentation mon chemin continue en
2019 j'arrive en France après à autant
d'années à l'étranger et d'ailleurs
pardon pour les fautes de français que
je peux faire ou des fautes
d'orthographe pour le coup et là j'ai
ouvert donc une petite entreprise
agricole puisque je me suis installée
sur les terres de ma mère dans la Drôme
provençale et sauf que c'est un petit
entreprises agricole ne fait pas de
chiffre d'affaires parce que tous les
légumes produits servent à être analysés
dans les laboratoires comme Eurofins
pour faire du contrôle de qualité
nutritionnelle en gros c'est là que j'ai
développé la ferme du sol même si
c'était un peu avant et la ferme le sol
c'est une association reconnue d'intérêt
général qui fait de la R&D de la
recherche et du développement donc je
suis techniquement en train de faire
l'expérience
l'expérience paysanne mais aussi
l'expérience microbiologique et
l'expérience
agricole qui est trois mondes différents
mais qui ensemble collaborent
donc après avoir fait cette cette
association d'intérêt général
j'ai continué mon petit bout de chemin
j'ai aussi ouvert le laboratoire santé
du sol et là très récemment je viens
d'être accepté pour un projet de thèse
donc je suis doctorante au CNAM au
laboratoire justement sécurité défense
quel est le rapport et bien l'objectif
c'est de mettre le sol en tant quantité
vivante au centre des stratégies de
retéritorialisation pour les élus pour
les communes pour tous ces élus qui nous
administrent donc c'est une certaine
manière de faire communiquer des mondes
qui d'habitude se parlent jamais et moi
je veux parler d'agroécologie
territorialisée et je veux mettre le sol
comme pivot de la civilisation comme
pivot de l'eau comme pivot du climat
comme pivot de vie vous avez pas de sol
pas de bras pas de chocolat c'est aussi
simple que ça
donc voilà pour cette toute petite
présentation ah oui éventuellement j'ai
oublié de dire aussi je travaille avec
la communauté de communes de
bourdes-dieu lefy et j'accompagne le
projet alimentaire territorial et donc
aujourd'hui maintenant j'ai 7
agriculteurs qui sont dans un protocole
expérimental qui tout simplement
consiste à faire un état des lieux
initial autant zéro élever des
micro-organismes endogènes locaux ultra
territorialisé puisque le sol il a son
empreinte digitale d'une certaine
manière et donc on part du maraîchage à
l'horticulture aux cultures de plantes
aromatiques à la vigne mais aussi on
passe par la céréale donc c'est hyper
important d'avoir ce protocole sur tout
le type de culture qu'on a
donc voilà pour la petite présentation
au niveau bouquin et désolé j'ai pas
ramené de bouquin c'est pas du tout mon
délire pour le coup mais il y a une
dernière j'ai écrit produire en
régénérant donc ça ça raconte plutôt en
fait le cheminement et des différents
climats mais climats tropicaux
subtropicaux mais aussi politique
sociale vivent dans un pays communiste
ou d'un pays en dictature puis revenir
en France c'est quelque chose et on va
aussi parler de microbiote social et
dans l'autre c'est un peu plus normal on
va dire classique et c'est co-écrit donc
dedans vous allez aussi retrouver le
professeur Atana elle est aussi Marc
andressel os qui a contribué à
l'écriture de ce bouquin aussi
là je voudrais vous présenter les
agriculteurs qui en février ont accepté
de
faire cette expérimentation donc Sabine
yannstadt Valérie Martino et Sabine
couvent et puis maintenant on a la ferme
des blés barbus qui nous rejoint le
chardon bleu et encore une autre et
pardon je crois que j'ai oublié son
prénom mais et puis encore une autre
mais ça n'arrête pas donc voilà on va
travailler sur des problématiques vous
pourrez retrouver le lien de l'étude
puisque l'objectif de la ferme boussole
c'est aussi de partager avec vous donc
j'ai une chaîne YouTube sur lequel je
partage tout l'objectif c'est de
uploader de la connaissance pour le taux
publics de pas uniquement faire des
protocoles expérimentaux bien cachés
dans son petit labo dont j'aime bien
partager la méthodologie mais aussi le
partage des résultats des erreurs des
échecs qui nous amènent toujours vers
des changements et des changements
pratiques
voilà à peu près à quoi ressemblait
l'émission en Birmanie donc à gauche
vous avez une benne à ordures enfin une
déchetterie à ciel ouverte donc quand je
suis arrivée en Birmanie on m'a dit
voilà il va falloir régénérer ça vous
comprenez pourquoi j'ai fait franchement
on va faire ce qu'on peut et on verra et
les résultats tout à droite la photo
c'est au bout d'un an donc on a
travaillé avec des ensemencements
microbiens dans le sol donc à l'époque
je ne travaillais pas encore avec les
techniques du docteur ingam j'avais
développé mes propres techniques aussi
qui sont très similaires mais je cultive
en eau les microorganismes parce que
dans les pays tropicaux c'est très
facile d'avoir et je pense qu'en vrai
sera d'accord avec moi des problèmes de
solidremorphe et un aérobie donc l'eau
autant cultiver directement les
micro-organismes dans l'eau comme ça on
a juste à mettre des bulleurs
je vais vite fait surpasser pourquoi
est-ce que aujourd'hui la microbiologie
et le sol et c'est hyper important parce
qu'on a on va dézoomer là on va partir
de on va dézoomer du microscope pour
partir au macroscopique donc bien
souvent j'interviens avec mon collègue
Stéphane linou qui est d'ailleurs dans
la salle ici je crois et on va éviter
parler de l'importance de la résilience
alimentaire et du microbiote du sol donc
tout simplement comme vous le savez on
est dans une dépendance notre assiette
aujourd'hui non seulement elle peut nous
rendre malade ce qui a été le cas pour
moi il y a quelques années mais aussi
elle vient de loin donc aujourd'hui on a
une chaîne alimentaire qui a plein
d'intermédiaires et ça augmente le coût
ça augmente l'empreinte carbone ça sa
paupérise nos paysans locaux et donc le
territoire n'est plus musclé comme dit
Stéphanie nous et donc on perd les
acteurs aussi du territoire parce que
dans le territoire il y a aussi cinq
acteurs comme dit Stéphane donc il y a
les producteurs nous il y a les
transformateurs les consommateurs les
associations la commande publique et
j'en ai peut-être oublié encore un autre
mais en gros voilà et ça c'est très
important de revenir de la ferme à
l'assiette mais moi je dirais même du
sol à l'assiette pour augmenter notre
autonomie alimentaire donc là pour le
coup le sol joue un rôle très important
je parle aussi de quand on a des
solutions
agroécologiques d'agroforesterie mais
aussi
microbiologique parfois c'est compliqué
de pouvoir faire la transition pour des
agriculteurs parce que la commande
publique n'est peut-être pas là parce
que parfois on n'a pas non plus un on va
dire un financement qui va aider les
agriculteurs à transiter d'un système
conventionnel à un système bio puis d'un
système bio à un système centropique ou
un système agroécologique c'est très
compliqué et ça c'est très important de
comprendre de l'autre côté de pas être
que dans son petit labo mais de faire
l'expérience de la paysannerie et aussi
de l'agriculture qu'est-ce que c'est
aujourd'hui donc pour comprendre les
problématiques sur les approprier pour
pouvoir mieux y répondre et aujourd'hui
je pense qu'on a un petit burn out aussi
au niveau agricole donc tous ceux et
celles qui arrivent à transiter d'un
système à un autre je leur retire
vraiment mon chapeau parce que c'est
pour l'instant au niveau l'INRA par
exemple on en est toujours à mesurer les
indicateurs économiques de
l'agroécologie donc c'est très important
de travailler ensemble avec les
différents acteurs et actrices
ça c'est la deuxième vulnérabilité
systémique un pays sans paysans c'est
compliqué donc il va falloir se mettre
au taquet je pense et développer ce très
beau métier qui consiste à nourrir tout
le monde et tout est une civilisation au
final
quand je suis rentrée d'Asie j'ai vu à
gauche donc ça c'est
ça c'est ça m'a impressionné de plus
voir d'arbres plus de haies donc ça m'a
vraiment
ça m'a coupé le souffle quand j'ai vu
ces écosystèmes à bout de souffle pour
le coup pour faire très simple
j'apprends rien à personne ici la
problématique vient tout d'abord
du tassement du sol c'est notre ennemi
public numéro 1 le tassement du sol va
créer l'effondrement de l'habitat de
l'ensemble de ces micro-organismes
et quand on va avoir un sol tassé on va
sélectionner on va voir des pathogènes
plutôt que de sélectionner les
microorganismes bénéfiques
j'aime bien dire souvent parce que je
m'adresse pas uniquement des fois des un
public tout public souvent je m'adresse
aussi à des personnes de
l'agroalimentaire pour planter des
graines donc l'aspect économique est
important et aussi l'aspect économique
est très important quand on quand un
paysan ou une agricultrice ou un
agriculteur excusez moi peut aussi
transiter d'un système à un autre donc
ce sont des indicateurs à regarder pour
encourager cette transition
donc souvent aujourd'hui moi je dis que
le sol c'est comme un compte bancaire en
fait si vous êtes tout le temps en
découvert un moment vous allez être
interdit bancaire mais là je pense qu'on
est arrivé on est bientôt interdit
bancaire si on continue dans cette
direction mais bon tout le monde est
déjà au courant
un autre impensé c'est la temporalité
oui si on a un espace on a du temps
aussi alors les travaux du docteur ingam
ont créé en fait parce qu'on appelle la
succession écologique on pouvait
vérifier ce même sur Google Scholar il y
a pas mal de publications sur ces
travaux-là et donc la succession
écologique c'est tout simplement le
développement des écosystèmes c'est une
succession de stade en gros dame nature
elle va partir du caillou et pour
arriver à la forêt et entre le caillou
et la forêt il va se passer peut-être
500 ans peut-être 1000 ans il va se
passer un certain temps et nous je me
rappelle que notre échelle c'est 80 ans
90 ans donc il faut bien qu'on puisse
manger un moment c'est pour ça que quand
vous écoutez des vidéos de Claude et
Lydia Bourguignon ou de Marc André selos
pour les Français ou du professeur
athanall ou d'autres microbiologistes
dans le monde il y a une temporalité qui
est moi m'a choqué au début qui était on
va on peut mettre 5 ans deux ans trois
ans six ans 10 ans 20 ans en fait c'est
encore une variable inconnue qu'on
n'arrive pas à maîtriser et qu'on ne
pourra pas maîtriser parce qu'en gros
dame nature elle a ses propres délais de
cicatrisation si vous vous faites mal au
genou et que vous sortez de l'hôpital et
que je vais vous chercher et je vais
vous dire vous venez on va faire un
marathon vous allez me regarder de
travers vous allez me dire non mettez
bien mignonne mais j'ai besoin de me
reposer en fait là j'ai besoin de me
réhabiliter la nature c'est pareil sauf
qu'elle vit dans un dans une autre
temporalité et je tiens aussi à dire que
nous sommes la nature il y a les êtres
vivants humains les êtres vivants non
humains dans les noms humains il y a les
animaux les végétaux les
micro-organismes donc en fait ça c'est
très important de le replacer et tout le
monde n'a pas la même temporalité
cette succession écologique et ce schéma
est très important pour la suite
du développement que je vais faire ici
et les observations qu'on va faire parce
qu'on va faire un petit jeu après qui va
être de placer le prélèvement de la
rivière sur la succession écologique
la succession végétale c'est ce qu'on
voit mais là on va plonger en dessous du
ver de terre
en dessous du ver de terre donc assez
cinq groupes et la succession végétale
elle est causée selon les travaux du
docteur ingam par la succession
biologique c'est à dire qu'en fait alors
je vais tester le pointeur
c'est à dire qu'en fait est-ce que ça
marche oui ici vous allez avoir un ratio
bactéries champignons ce ratio bactéries
champignons va varier en fonction du
ratio carbone azote c'est pour ça que je
suis un peu tatillon parfois quand on
dit oh je vais mettre de la matière
organique oui mais laquelle
quelle matière organique pour nourrir
qui
le ratio carbone azote la matière
organique c'est le menu du restaurant
des micro-organismes
si tu mets de la tombe de pelouse tu vas
encourager les bactéries donc tu seras
dans un système qui sera à dominante
bactérienne c'est super pour mes bras si
casser c'est super pour mes moutarde
c'est un peu moins bien pour mon
maraîchage l'autre partie maraîchage
parce que je fais une subdivision dans
le maraîchage pour les tomates pour les
salades et cucurbitacées les autres
plantes qui elles ont besoin de micarise
le brocoli n'aime pas la mycorhize que
les choses soient claires le brocoli il
l'aime la bactérie et principalement
lactinobactéries donc c'est des petites
subtilités comme ça qui viennent se
rajouter et compléter les autres
approches qui au final ensemble mis
ensemble vont pouvoir être organique et
fonctionné ensemble et peut-être plus
rapidement parce que quand un
agriculteur fait le Grand Chelem et le
grand pas il faut être là pour
l'encadrer et l'aider à rester rentable
c'est important
pour nous pour bouffer et pour eux
donc ça c'est très important dans un
système forestier j'aurais bien entendu
et la DAF ne me contrera pas je pense il
y a une dominante de biomasse fongique
on sait bien d'avoir des bactéries mais
on veut principalement une biomasse
longique donc au fur et à mesure que la
succession écologique avance c'est à
dire qu'il y a ces successions de stade
on va avoir au début un système avec une
dominante bactérienne et après tout
doucement ça va s'équilibrer à un ratio
on va dire équivalent et après on va
pouf on va changer la courbe s'inverse
ça va être une dominante fongique donc
ça c'est plutôt sympa parce qu'au final
c'est Dame Nature qui nous donne en fait
c'est secret c'est son règlement
intérieur à elle
pour en revenir donc au macroscopique
aujourd'hui on est en train donc de
mettre en pratique différentes méthodes
régénératives s'intropique tout ce que
vous voulez et c'est hyper important je
dirais qu'il faudrait ajouter qu'il faut
ajouter ça dans une sorte de temporalité
là aussi parce que on ne sait pas la
variable c'est on va mettre 6 ans 20 ans
à bouffer ou être rentable je ne sais
pas donc vu des effondrements qu'on a
actuellement
et vu la joie et la paix qu'on veut
maintenir par l'assiette parce que si
tout le monde est à manger et ben ça ira
bien avec tout le monde
je pense qu'il est important d'ajouter
la brique microbiologique et de
l'élevage de micro-organismes en
première étape pour pouvoir faciliter
les installations des systèmes de
méthodes culturelles régénératives que
ce soit l'agroécologie l'agroforesterie
quel que soit la méthode régénérative le
socle c'est le sol alors moi je me situe
vraiment tout au début de la du caillou
et en général quand j'installe et que
j'aide les agriculteurs qui vont faire
des pratiques à conforestière ou à
écologique moi je suis dans une démarche
diagnostic c'est quoi l'état des lieux
c'est quoi le ratio bactéries
champignons c'est quoi ta culture ok
kaki c'est qu'on va élever et où est-ce
qu'on va choper la matière organique
locale
on va pas faire venir de la paille de 50
km heure de question
donc ça ça permet selon les études et
les et les différentes retours
d'expérience qu'on a dans le monde
entier avec l'école seule food web il y
a des études qui ont montré que on peut
entre en moyenne entre 1 à 3 ans
faciliter accéléré remettre le
microbiote du sol en place ce qui fait
que d'un seul coup on passe d'un système
à un autre avec les autres méthodes
culturelles de manière plus facile ce
qui fait qu'on arrive à quelque chose de
plus résilient au lieu d'avoir des
plateformes d'approvisionnement on va
d'un seul coup avoir une toile
alimentaire comme une sorte de mycorhize
sociale
et c'est là que ça devient intéressant
et tout commence par le sol
je voudrais aussi dire que lorsqu'il n'y
a pas de micro-organismes c'est quoi les
pertes financières pour une structure
agricole ça c'est très important de
comprendre alors par exemple chez une
des agriculteurs que j'accompagne elle a
des vignes même cette vigne là est plus
profonde que ce que j'ai pu avoir j'ai
des vignes j'ai des racines de vigne qui
sont à 3 4 cm du sol et qui sont là
depuis plus de 12 ans en agroécologie
donc sur la chaîne Youtube je fais
partager mes expériences parce qu'à ma
autorisé cet été je faisais des
diagnostics donc j'utilise le
compactomètre tout d'abord je fais des
tests d'infiltration d'eau je vais enfin
je vais la totale des tests d'ADN aussi
puisqu'on est dans un protocole
expérimental et aussi des analyses
microbiologiques tels que le fait le
docteur ingam et encore d'autres types
d'analyses et moi quand je vois un sol
comme ça quand je vois une vigne comme
ça mais ça me dit tout en fait ça me dit
quoi ça me dit qu'ici quand vous suivez
mon curseur vous avez plus de 20 bars
au-delà de 20 bars de pression il y a
aucune racine qui peut pénétrer le sol
au-delà de 10 bars
les arbres pionniers vont pouvoir
pénétrer le sol les certaines plantes
peuvent pénétrer le sol en dessous de 10
bars il va falloir c'est plutôt des
racines de type maraîchage ou céréales
c'est pour ça que bien souvent les
racines des céréales sont très courtes
donc quand on a créé une couche
imperméable sur à l'échelle de la France
ou à l'échelle de l'Europe ou à
l'échelle des États-Unis on va très
facilement comprendre qu'on a un peu
déréglé pas mal de choses notamment le
cycle de l'eau qui a un effet sur le
cycle climatique et sur la non
séquestration de carbone aussi
donc après on me dit mais si je
travaille avec mes adventistes mais
vivaces je vais avoir ces lignes de la
compétition racinaire Abbay oui moi là
si je laisse ma vigne en en herbement
dans un sol ocitacé mais bien sûr que
oui je vais avoir de la compétition
racinaire parce que quand on a un
système racinaire qui est fuyant qui
fait un angle droit et qui va aller
enquiquiner sa voisine
vous comprenez que c'est un peu comme si
nous tous on allait vivre dans 20m² moi
je suis très collaborative mais au bout
d'un moment certains diront j'aimerais
bien voir mon espace c'est on risque
peut-être de se taper dessus pour l'eau
et les nutriments
c'est la même chose dans le sol on a
créé des conditions compétitives
de compétition pardon dans la nature
même si on a mais pas c'est pas le
système qui prévaut
donc là effectivement c'est là qui est
né la grande folie de du désert belge
alors qu'on va voir que les adventistes
vont être les plantes qui vont maintenir
ce que j'appelle le levain microbien
c'est à dire les communautés les
colonies microbiennes qui vont rendre
des services à nos cultures au final
donc ça c'est le premier première
problème
la couche imperméable du sol qui rend
les systèmes compétitifs afin en
compétition en compétitive c'est un
autre mot mais bon anyway vous avez
compris deuxième effet c'est sur le
cycle de l'eau donc tout le monde
connaît plus ou moins j'invente rien ici
donc ça c'est les travaux de Benton
James
là la première ligne vous avez les peaux
qui miment une rivière la deuxième ligne
de peau ça va mimer les nappes
phréatiques et les petites planches ici
vont mimer les différentes méthodes
culturales donc là on a conventionnel
raisonnée en paillage donc on va pas
travailler avec les vivaces et les
pérennes mais on va plutôt apporter du
BRF et un paillage là on va travailler
avec les plantes les vivaces j'attire
l'attention sur le protocole ici c'est
de verser d'un seul coup 80 mm de pluie
pour voir comment se comporte le sol
bien sûr en agriculture conventionnelle
érosion totale du sol et la souples
alchimique full corps dans la rivière
donc c'est ce qu'on observe puis la
rivière ça va dans les fleuves puis les
fleuves vont dans la mer puis la mer va
dans l'océan puis on est en Bretagne on
a les algues vertes que ce soit de la
souplette chimique conventionnelle ou du
lisier de porc même problème et donc les
algues vertes c'est une sorte de
pansement quand il y a une autre
utilisation des cours d'eau on va avoir
ces algues qui vont un peu réagir pour
pouvoir tout de suite absorber le
nitrate les phosphore et le potassium
enfin tout ce qui ne devrait pas être
dans l'eau de manière dans des quantités
exorbitantes
conventionnel raisonnée ok on a toujours
la soupe la chimique qui termine avec du
sol dans la rivière le paillage on a
déjà donc seul couvert on a quand même
déjà beaucoup de choses et faire
réussissent c'est-à-dire que on a
beaucoup moins ce ruissellement et on a
moins d'érosion mais voilà j'attire
votre attention sur regarder l'état des
nappes phréatiques donc au conventionnel
on a une nappe phréatique vide puisque
on a toujours cette comme je vous ai
expliqué cette croûte imperméable
raisonnée pareil en paillage couverture
c'est pas mal ça revient dans dans les
nappes phréatiques c'est pas mal parce
que moi je suis un peu perfectionniste
et un peu psychorigide il faut aller
encore plus loin et regardez quand on
travaille avec les vivaces
là on a de l'eau potable claire le sol
est structuré l'eau est buvable adieu la
chlorine et la chloramine
et là en fait ces adventices ces herbes
qu'on veut désherber et si justement
quand on a un seul compacté je répète
quand le sol est compacté oui c'est
compliqué de travailler avec un
enerbement mais lorsque le sol il est
pour eux et qu'on peut le pénétrer là ça
devient intéressant là les méthodes
agroécologiques sont hyper productives
là on a restitué le microbiote du sol
pourquoi est-ce que l'eau ici éclaire
tout simplement c'est que le sol grâce
au micro-organismes c'est un rein le sol
il arrive à faire la fonction rénale de
la planète en gros
donc c'est important si vous on vous
enlève un rein et que vous buvez un
verre de vin je ne peux faire de votre
peau
ça a nécessairement aussi un effet sur
le cycle de l'eau ah attendez je vais
revenir et vous le dire tout de suite
pourquoi est-ce qu'ici c'est important
en fait alors peut-être qu'il y en a qui
le savent dans dans la salle mais tout
simplement les plantes que ça soit des
vivaces des plantes pérennes
le rôle c'est que elles vont entretenir
les colonies microbiennes alors tout le
monde parle de relation symbiotiques
mais aujourd'hui on est dans une dans
une optique de démocratiser les choses
de les vulgariser de les rendre très
compréhensibles pour les personnes qui
ne sont pas des experts et des experts
c'est qu'en gros la plante c'est une
éleveuse de micro-organismes en quelque
sorte la plante c'est même une de sucre
pour faire très simple on parle d'exdun
à racinaires d'exudafoliaire mais là je
vais simplifier la chose pour que tout
le monde comprenne quand je suis une
plante ok ici c'est mon système foliaire
je vais faire nécessairement ma
photosynthèse je vais nécessairement
aussi créer des sucres ces sucres vont
être partout et ces sucres vont être
aussi dans les racines
et ces sucres en général sont libérés au
niveau des racines mais aussi au niveau
mais quel est l'intérêt que la plante
libère des sucres au niveau des racines
mais tout simplement c'est que elle est
en train de rendre dépendant tout un
ensemble de micro-organismes came et au
sucre
et ces sucres qu'elle crée lors de sa
photosynthèse vont être différents
peut-être que Jérémie la bactérie
préfère un sucre simple alors que Ingrid
le champignon préfèrera un cycle plus
carboné puis complexe donc le génie
végétal est capable de définir qui elle
veut à ses pieds pour aller chercher et
lui délivrer lui livrer pardon des
micro-organismes des nutriments
micronutriments justement et
macronutriments micronutriments tout ce
qui est métaux majoritairement et
macronutriments que vous connaissez NPK
etc
donc cette relation c'est très important
ce qui fait que quand on va mettre un
engrais qu'est-ce qu'on fait comment je
mets un engrais c'est super pour le
rendement mais sur la vision long
termeiste quand je mets un engrais je
vais pas encourager cette relation
symbiotique entre la plante et sa
colonie d'esclaves de micro-organismes
qui va gentiment la servir mais de
manière très gentille
quand je mets un engrais d'un seul coup
je prends le boulot des micro-organismes
puis quand on a une plante on est assez
intelligent puisque on va on va on va en
fait pas du tout se fatiguer à créer ses
sucres puisque il y a un humain qui
vient être un esclave et remettre des
engrais vous comprenez qu'en fait c'est
pour ça que la vision de l'engrais pour
moi dans mon approche elle est peut-être
importante dans une logique court
thermiste de rendement mais sur une
logique long thermiste de long terme je
pense que l'engrais est à éviter donc je
viens vraiment de l'école du docteur une
gamme pour le coup parce qu'on encourage
pas cette relation ce qui fait que quand
on arrache nos plantes quand on des
herbes nos plantes on enlève au niveau
des racines le levain microbien
c'est un levain comme ceux qui font du
pain vous avez une souche qui peut durer
deux ans trois ans 40 ans mais gardez
moi vos souches et si vous les voulez
pas parce que bien sûr je suis maraîcher
j'ai besoin de faire mes semis de
carottes les semis de carottes ces
petits comme ça et aussi on laisse des
arbres comme ça c'est une cata
bref
il y a différents types de méthodologies
donc à innover à changer comme pour le
travail en céréales on a des engins à
inventer pourquoi ne pas faire de la
céréale en culture permanente en
rechangeant la taille des tracteurs en
rechangeant la taille de beaucoup de
choses on a tout à changer on a tout à
innover
ici ce schéma j'adore le présenter parce
qu'il est complètement faux pourquoi
est-ce qu'il est faux est-ce qu'il y a
quelqu'un dans la salle qui pourrait me
dire pourquoi est-ce qu'il est faux
oui
ouais
mais ouais
moi quand j'ai vu chez moi j'ai fait mes
c'est un truc de fou jusque là on
représente pas les racines et ce qu'il y
a sous le sol
donc ce schéma pour moi il est en partie
faux parce que les racines ne sont pas
représentées si vous demandez à votre
petit enfant
de dessiner une fleur ou un arbre
regardez ce qui va dessiner si des ciné
racine mission accomplie mais bien
souvent les enfants quand je leur
demande dessiner un arbre ou une feuille
ou une fleur et ils vont pas dessiner
les racines
allez on y va on sensibilise c'est
primordial d'avoir ses racines qui vont
aller à la verticale et non pas à
l'horizontale pour ramener l'eau dans
les nappes phréatiques et puis ramener
le cycle de l'eau avec
dans du sous-sol à l'air alors
qu'aujourd'hui on a fait un cycle de
l'eau puisqu'on a créé une planche
imperméable partout quasiment dans le
monde et donc on a créé un cycle de
l'eau hors sol
super
ça c'est une petite illustration de
quand je parle à des sociétés ça c'est
bénéfique ça ça l'est pas
ça c'est pas rentable et ça c'est
rentable
ça cette couleur là c'est pas rentable
ça c'est rentable alors je fais des gros
raccourcis mais c'est fait exprès pour
qu'on comprenne très vite à droite c'est
mon sol à Dieulefit en 2019 j'avais un
sol avec une dominante bactérienne même
le brocoli voulait pas pousser vous vous
souvenez du schéma j'étais au stade du
caillou
un an et demi plus tard j'ai fait
beaucoup dans ce mensonment microbien
j'ai aussi bien entendu amender mon
champ avec un certain type de matières
organiques en veillant au rapcios et
Suresnes carbon azote voilà on a un
changement de couleur pourtant je suis
sur une colline de potier je suis parti
avec un pH de 8.8 l'objectif ici c'est
que quand on voit cette couleur là c'est
de l'acide fulvique c'est un peu
caractéristique de la de l'activité
bactérienne l'activité bactérienne elle
va se caractériser par des glu alcalines
ok comme je vous expliquais c'est bien
il y avait très peu de sols qui manquent
de bactéries on n'a pas besoin de
rajouter de bactéries par contre il y a
énormément de sols qui manquent de
biomasse fongique et des autres acteurs
que je vais vous présenter très
prochainement donc ici le changement de
colère c'est le symptôme visuel que la
biomasse fongique fait son boulot je
fais de l'acide ulique et de l'acide
urique donc j'ai un sol couleur chocolat
à 70% couleur cacao
dans mon tube à essai je le vois tout de
suite quand un seul est structuré avant
même que j'ai le je l'ai dilué pouf je
vais avoir du mal à diluer les sols très
structurés pour eux avec beaucoup de
matière organique et beaucoup de
micro-organismes et la fonction rénale
est opérée puisque l'eau est reste
claire tous les sols des agriculteurs
que j'ai fait qui travaillent avec des
engins assez lourds la mécanisation je
suis attention pas contre la
mécanisation il va falloir juste la
réinventer et l'adapter en fonction du
réglement intérieur de Dame Nature donc
on a juste à modifier les choses 300
hectares à la main c'est compliqué
là en gros vous voyez l'eau tout est
mélangé tout donc il y a de l'érosion
déjà on le voit dans le tube à essai
donc ce règlement intérieur de dame
nature non seulement il va changer nos
relations entre nous être vivant humain
être vivant en images être vivant
végétal mais aussi il va changer
l'économie parce que il y a pas meilleur
je pense économie basée sur le règlement
intérieur de Dame Nature là donc il
s'agit de produire en régénérant plutôt
que de produire en exploitant je pense
que vous commencez à saisir toute ma
logique de départ donc faire des ponts
entre l'économie et l'agriculture
régénérative on passe au plus
intéressant on va plonger dans le sol
donc comme je disais le microbiote du
sol
et bien c'est lui qui va définir le la
qualité du microbiote intestinal et j'en
ai fait mes frais puisque j'en ai fait
l'expérience en étant très très malade
avec cette infection du candidat albican
qui m'a gentiment soufflé qu'il fallait
peut-être s'intéresser au sol d'une
autre manière
on y va donc qui sont ces acteurs du sol
organisé en chaîne alimentaire
bon on verra ça c'est diapo plus tard
mais on est présente donc encore une
fois cette approche microbiologique elle
est fonctionnelle c'est à dire que
l'objectif c'est de faire de la
microbiologie appliquée aux paysans et
aux paysans nos agriculteurs
mais aussi auto public l'objectif c'est
de rendre les choses simples on a nos
chercheurs universitaires nos qui sont
là pour faire de la recherche
microbiologique taxonomique ici c'est
pas ce qui m'intéresse ici ce qui
m'intéresse c'est pas de savoir l'espèce
ce qui m'intéresse c'est de savoir qui
est dans mon sol quelle est sa fonction
s une bactérie pathogène ou est-ce une
bactérie bénéfique est-ce un champignon
pathogène ou est-ce un champignon du
type mildiou Fusarium est-ce un
protozoaire bénéfique ou est-ce un
protozoaire pathogène est-ce une
nématode phytophage qui va manger mes
racines ou est-ce une copine une
nématode bactérievore qui va au
contraire m'aider à recycler le cycle de
mes nutriments donc relocaliser le cycle
les cycles biogéochimiques
et puis alors quand on a de la chance on
arrive à avoir des micro-arthropodes
donc tout là c'est 5 acteurs ils sont
situés en dessous du ver de terre quand
on va faire du lombricompostage oxygénée
c'est très intéressant aussi d'avoir des
vers de terre locaux parce qu'il faut
savoir c'est que dans son intestin le
ver de terre va porter les souches de
ces micro-organismes
d'où le concept de territorialité qui
est très important en microbiologie
parce que si je vais prendre un tricot
dermatasie qui est un champignon
pouvoir le mettre dans un sol trop moins
je trouve que c'est une catastrophe et
une aberration écosystémique faisons
avec le microbiote local pour éviter des
problèmes d'invasion ou de des problèmes
d'espèces qui n'ont rien à faire là en
fait
c'est très important
donc décomposeur bactéries champignons
je vous apprends rien
l'objectif donc la bactérie elle est
monotache elle va faire une enzyme et
elle va manger un truc pour en quelque
sorte décoller les nutriments de la
roche mère mais aussi digérer la matière
organique mais très lentement
puisqu'elle a qu'une seule l'enzyme
monotache en gros les champignons eux
c'est des multitâches ils ont un
milliard d'enzymes ils peuvent faire des
kilomètres de long
et puis ils aiment les structures
complexes et ils vont très rapidement
faire leur boulot
donc ça c'est les décomposeurs mais là
on a toujours pas les nutriments
biodisponible pour les racines des
plantes
c'est bien d'avoir des bactéries des
champignons moi ça me fait de belles
jambes mais on a toujours pas
pour moi pour le docteur une gamme pour
le professeur athanall pour les
biologistes on a toujours pas les choses
qui sont en solution ionique comme il le
faudrait
il faut qu'il y ait l'intervention de
ces prédateurs dont on parle que très
peu souvent les protozoaires les
nématodes mais aussi les
micro-arthropodes et ces petits gala ils
vont donc manger les bactéries
les nématodes ont plutôt mangé les
champignons et les microtropodes font un
peu les deux faire très simple c'est la
déjection de ces protozoaires nématodes
et micro-arthropodes donc de ces
prédateurs qui là va rendre les
nutriments et la matière organique
biodisponible chimiquement pour que les
plans puissent absorber c'est là qu'on
parle d'autofertilité du sol c'est là
qu'on parle de relocalisation des cycles
biologique c'est là qu'on parle de
résilience alimentaire c'est là qu'on
parle d'autonomie
mais pour ça il faut remettre les cinq
acteurs
ensemble en nombre en biodiversité et en
lien comme nous
sur un territoire faut qu'on se remette
en nombre en biodiversité et en lien en
fait ce qui est infiniment petit se
répète à l'infiniment grand
ces cinq acteurs ils vont dépendre de
deux habitats alors j'aime bien prendre
la comparaison du couple en fait
quand votre chéri ou votre chéri n'a pas
d'oxygène et qui bouffe mal ou elle
bouffe mal elle s'en va où il s'en va
mais c'est la même chose pour les
micro-organismes si on veut garder notre
relation symbiotique qui va falloir
faire des aménagements pour que ça soit
vivable et qui est du mouvement et qu'on
mange bien la même chose pour les
micro-organismes c'est un peu simplifié
mais ça va vous marquer donc quand on a
des conditions anaérobies comme ceci
c'est à dire des semelles de compaction
très vite très très à la surface du sol
ça veut dire qu'on a très très peu de
d'horizons uniques fonctionnelles donc
on a des racines horizontales ça me fait
de belles jambes mais le problème c'est
que on va avoir on va sélectionner pour
des micro-organismes du type pathogène
parce que tous ces micro-organismes dès
qu'il y a
moins de 4 parties par millions
d'oxygène par gramme de sol en moyenne
en fonction des climats ça change




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