S'installer en maraîchage sol vivant, avec Guillaume Haelewyn & Thibault Dupont

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bah bonjour merci d'être venus vous
écouter bas avec guillaume on va vous
présenter là ok avec guillaume on va
vous présenter vite fait bah nous
comment s'est installé puis on espère
que ça pourra donner des conseils ce que
je sais qu'il ya pas mal de gens là qui
sont venus chercher des conseils pour
l'installation
donc on va présenter les fermes expliqué

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comment et pourquoi on a démarré en ms
vais vous donner des exemples un peu
d'itinéraires technique sans désherbage
et sans engrais de comment comment on
s'y prend pour faire pousser des légumes
des chiffres économiques et puis ce
qu'on compte faire dans les prochaines
années
donc moi je suis installé depuis un an
et demi avec
ma femme elsa avant on était journaliste
pourquoi on a voulu devenir agriculteur
on en avait un peu marre de vivre en
ville on avait envie d'avoir des enfants
et les éduquer autrement et puis on
avait envie de se tourner vers un métier
qui nous semblait utile quoi très
concret donc on a trouvé un terrain qui
fait 5 hectares en normandie
donc ici là et puis sur une partie on a
commencé à développer le maraîchage
depuis avril 2018 et puis sur une autre
partie on fera on fera sûrement un
verger dans les années à venir
voilà ça c'est la ferme aujourd'hui avec
quelques ses remontées là on est en
train de réaliser votre première saison
entière on a créé pour les débouchés on
a créé une amap
on vend à des biocoop à des restaurants
et
on vend à la ferme aussi tous les
samedis et ça nous permet pour le moment
d'écouler toute notre production et à la
ferme donc on est sur un sol vivant donc
on réalise aucun travail du sol on
n'utilise aucun intrant intrants
chimiques aucun produit chimique et on
cultive aucune variété hybride que des
variétés anciennes
bonjour à tous ça fait vraiment plaisir
de voir la salle pleine aujourd'hui ça
me fait vraiment plaisir de prendre le
micro devant vous pour nous pourrons
pour présenter mes deux années je suis
en train de commencer ma troisième je
vais installer depuis le 1er juillet
2010 est à comme à côté de port en
bessin
dans le calvados et je me suis installé
pour prendre soin d'un bout de terre
donc c'était la photo de gauche sur bas
je savais pas comment illustrer un peu
la biodiversité pis essayer de prendre
soin d'un bout de planète
aujourd'hui on en a besoin donc on a
besoin de plein de gens pour prendre
soin d'eux plein de buts planète
et puis aussi pour rendre les gens
heureux donc le jardin de demain c'est
c'est un lieu où il ya plein de gens qui
passaient où je pense qu on est très
heureux
donc c'était mais mes deux objectifs
d'installation pour devenir paysan bien
sûr produire de la nourriture ici vous
voyez mon jardin il ya un hectare et
demi là en gros jusqu'en haut des serres
où je suis en arrache sur sol vivant
depuis le tout début on va on va en
parler tout à l'heure et et où il ya
donc zéro travail du sol et en
agroforesterie j'ai planté des lignes
d'arbres fruitiers alors forcément c'est
le bloc où il y en a moins mais ici là
et puis tous les 24 mètres ici j'ai des
rangs d'arbres palissé et pommiers et
des poiriers 1000 m² de serres couvertes
et en gros un hectare et demi sur ce
modèle là et j'ai encore allez disons
c'est en train de diminuer petit à petit
parce que ça marche tellement bien
marché sur seulles vivant que la partie
dans ceux en t c est son seul travail et
superficiellement jeu-là diminue mais
j'ai encore en gros huit mille mètres
carrés où je fais des poireaux des
pommes de terre et des carottes pour des
raisons principalement de d'ergonomie
petites quantités de production
on pourra y revenir je vend en direct à
la ferme tous les mardis soirs donc ça
c'était mon premier magasin c'était
c'était juste
pépinière mon atelier et mon magasin et
puis maintenant on a restauré dans le
corps de ferme un magasin qui accueille
dans de meilleures conditions
le mardi soir on vend en trois heures et
demie on vous voit plutôt un en ce
moment je pense qu'on est à plus de 130
personnes donc c'est assez
impressionnant je vends le mercredi à
une amap où il ya eu une petite
vingtaine de paniers sur bayeux et le
vendredi je vends mes légumes sur un
site internet c'est pareil en open
source
un peu le même réseau kms vais en termes
de partage et de et de dynamique de
construire une société nouvelle
ça s'appelle open fou de france on est
en train de créer une coopérative qui va
s'appeler comme circuit ou du coup on
développe un outil informatique pour
vendre nos légumes et développer un
outil à l'échelle du monde parce que ça
a été créé en australie aujourd'hui il
ya plus de dix pays qui utilisent cet
outil là et je vend environ 40% de la
production sur internet et s'est livré
dans des points relais d'andy dans des
villes et j'ai 100 poules alors comment
on débute avec guillaume on a
de départ un peu différent on peut dire
ce que moi je suis parti un peu d'une
façon idéale d'une prairie qui n'était
pas saturé depuis des années juste ou
quelqu'un venait couper les foins et
donc du coup bas à un sol très structuré
une grosse réserve de matières
organiques
on a on est presque à 4% au démarrage
donc concrètement pour démarrer à
cultiver en août 2017
on a posé des grandes bâches d'ensilage
et on a laissé sa en place six à dix
mois
et puis on a commencé à débâcher et puis
voilà le les annuelles de la prairie bas
sont étouffés par la chaleur et le
manque de luminosité reste quelques
vivaces qui repousse sous la bâche puis
qu'il faut désherber à la main ensuite
le sol est propre quoi les vers de terre
ont commencé à dégrader la prairie qui
avait été coupé qui avaient été laissées
sous la bâche la vie du sol était en
marche quoi donc
ensuite nous c'est très simple on bosse
sur planche permanente donc on met des
cordeau et puis on trace des planches de
75 cm sur 30 mètres tout est uniformisé
dans la ferme avec des passes fait de 45
cm comme ça ça permet pas d'avoir des
données qu'on reporte de planches en
planche pour les quantités à semer les
quantités qu'on récolte pour la prise de
notes etc
et puis très simplement après le sol est
toujours couvert donc banon vient
couvrir soit avec du broyat de
déchetterie pour faire des semis direct
donc là dedans on fait les carottes les
betteraves les navets le mesclun les
radis soit avec une grosse couche de
paille ou de fumier très pailleux qu'on
récupère dans un haras à côté de chez
nous et dans ce cas là bas on fait
pousser nos semis en pépinière et puis
ensuite on vient planter les
et on vient planter les tomates les
choux les courgettes directement dans la
paille alors moi aussi c'est un départ
idéal idéal parce que c'était à côté
d'eux c'était c'était la terre où j'ai
grandi et pour moi ça faisait sens de
produire des légumes là où j'ai grandi
puis là où j'ai envie de vivre on a une
belle normandie et les plages du
débarquement c'est un chouette endroit
moins idéal parce qu'effectivement moi
je pars avec un seul quart en gros
aujourd'hui 2% fin qui avait en 2010 7 2
% de matières organiques 20% d'argile en
moyenne sur monde sur mon jardin et puis
labour est depuis sous couvert de mes
parents je pas trente ou quarante ans
c'est pas trop quand papy à labourer a
fini d'arracher les les pommiers et les
poiriers sur cette parcelle dams a fait
un bouton quoi ça fait un bout de temps
donc ça c'était en novembre 2016 où on a
en gros mis sur un hectare et demi après
avoir mangé énormément de vidéos de
maraîchage sur seules vivant et puis de
toutes ces belles personnes que qui a
dans cette salle là qui m'ont qui m'ont
appris énormément de choses puis qui
m'ont donné envie d'innover aussi
aujourd'hui et je les remercie ceux qui
sont là françois notamment conrad aussi
même s'il est pas là mais c'est des gens
qui m'ont qui m'ont appris les
dynamiques et et donc du coup là j'ai
décidé de mettre 40 tonnes de broyat
grossier pareil de déchets verts de
déchetterie 40 tonnes sur un hectare et
demi quarantaine des broyats et 40
tonnes de fumier bayeux enfin pailleux
papa yeux en fait c'est du fumier de
papa donc des de fumier de bovin et et
on a mis ça avec des gros épandeurs et
des gros tracteurs et ensuite on a
incorporé
avec un des chômeurs il y avait aussi un
peu de vraiment genre de copeaux et de
trucs beaucoup plus ligneux ça c'était
pour vous montrer un peu les matières le
broyat qui était quand même assez
grossier et puis du fumier avec le
résultat dessous ensuite on a semé un
gros engrais verts parce que si tu mets
de la matière et puis tu laisses le sol
travaillé comme ça nous bat finalement
il va rapidement cétacés dans l'hiver il
va prendre l'eau pile il va il va pas il
va pas s'activer pareil que si on lui
fait pousser une plante dessus quoi donc
là les pandas regrets on a on à semer à
la volée de la féverole un petit peu de
poids et surtout de l'avoine et et on a
fait pousser un couvert tout l'hiver que
j'ai détruit au fur et à mesure la
première année pour implanter quoi donc
détruit à la bâche détruit en broyant
mai mais depuis sur la partie elbaz j'ai
pu retravailler le sol et ont aussi
décidé de démarrer en faisant des
chemins parce que j'ai été visitée
pendant 2 3 mois des fermes toutes les
semaines je m'oblige est allé visiter
une ferme alors c'était pas toujours du
maraîchage que j'approuve et toujours
des choses avant de m'installer j'ai
visité des fermes visiter des fermes
visiter les fermes puis m'inspirer de
trucs qui faisait sens pour moi quoi et
je je je pousse tous les jeunes qui
veulent s'installer à faire de même quoi
et du coup j'essaie d'accueillir les
gens chez moi pour qu'il visite me ferme
tant que faire se peut et donc du coup
j'ai vu pas mal de maraîchers qui ont
attendu cinq six sept huit ans pour
faire un beau chemin d'accès et puis qui
travaillent dans la boue puis finalement
ils s'arrêtent avant d'avoir fait le
chemin quoi donc connu un mois j'ai
décidé de faire le chemin en commençant
histoire d'être sûr de l'avoir quoi donc
c'est un peu l'investissement gemmois la
chance d'avoir mes parents qui sont
agriculteurs à côté qui ont prêté les
bennes qui ont prêté du temps et puis
qui m'ont soutenu là dessus mais mais
mais pour vous dire que ben on a fait un
chemin d'accès qui nous permet et moi je
suis partie d'une page blanche quoi donc
il a fallu design est un système en
partant de rien donc un chemin et puis
planter des arbres ça c'était en février
2010 est où on a planté
on a déjà commencé par planter 200
arbres
alors c'est moi qui continue on voulait
vous parlez de 0 désherber g20 engrais
même si c'est un objectif quoi c'est une
utopie c'est quand même dans les modèles
maréchaux sol vivant ce vers quoi on
essaie de tendre et honnêtement on
désire pas beaucoup et quand en
maraîchage tu enlèves le travail du sol
et le désherbage bat a beaucoup beaucoup
beaucoup de temps pour semer planter
récolter et produire des légumes
produire la nourriture quoi donc c'est
vraiment un élément clé du modèle
maréchaux seul vivant et je pense aussi
un facteur majeur de réussite de nos
fermes aujourd'hui donc qui dit 0
désherbage dit en fait paillage et comme
mon objectif à moi en tout cas personnel
s'était essayé de sauver d'un bout de
planète puis du coup d'utiliser moins de
pétrole aussi comment d'utiliser deux
pas utiliser plastique ou moins en moins
de plastique
j'ai pas de culture sur bâches
plastiques jetables ou voir bugue même
biodégradables parce qu'en réalité à la
fin c'est le même quantité de pétrole
qui reste dans ton sol il ya un petit
peu de culture en toile tissée c'était
pour pour être franc aussi avec vous
quand même les fraisiers si tu n'avais
pas sur toile tissée c'est quand même
compliqué de faire un modèle rentable
mais cette photo l'a été aussi pour le
coppola les framboisiers censure copeaux
de thuya long panique toujours sur le
podium et moi j'ai un sol qui est très
basique je suis plus de 7 de ph et les
framboisiers sur coco thuya ça se passe
très bien
donc c'est là encore que c'est
intéressant et comme disait françois de
comprendre les dynamiques puis après tu
mesures peut-être pas tous mm métier
vers quel quelques l objectif du temps
de la paille
on va reparler tout à l'heure il ya les
pommes de terre sur paille puis à les
tomates sur paille et puis du compost
pour les semis les semis direct et on va
voir quelques itinéraires techniques
avec thibaut monde alors quoi moi je
vous présentais deux itinéraires
techniques pour compléter ce que vient
de dire guillaume alors la manière dont
on fait les pommes de terre donc
toujours cette bâche pour casser la
prairie et puis ensuite donc on débâche
c'est très simple on pose les pommes de
pin nous ont en tout cas à la manière de
trompes rosell on pose les pommes de
terre sur le sol vous les voyez ici là
après on met une poignée de broyat au
dessus de chaque pomme de terre
et puis ensuite on met 50 60 cm de
paille donc en accueillant m - non mais
beaucoup
pour plusieurs raisons d'abord parce que
on sort d'une prairie et que en dessous
c'est encore bien vivant et encore des
restes racinaire de rumex par exemple de
ronces etc qui pourrait repartir sans
aucun souci donc ça occulte vraiment
bien et puis ensuite une fois qu'on a
récolté les pommes de terre on vient il
ya un voisin qui viennent ou pas c'est
un coup de broyeurs puis on peut tout de
suite entamé une deuxième culture avec
un seul travail de dépôt de paille là
sur cette parcelle on est en train de
les récolter et là en ce moment il ya
absolument 0 désherbage
il ya un pied de ronces qui a repoussé
et qui a fait 3 repousse sinon c'est
tout et on est à quatre à cinq
kilomètres carrés de rendement ce qui
est plutôt pas mal
une deuxième technique différente
enfin deuxième légumes qu'on fait
différemment donc là il ya deux exemples
là vous avez un semis de maïs qui est
super intéressant c'est que du coup il
n'y a pas besoin de laisser la place
pour que le tracteur il passe pour que
les roues et passe donc du coup on met
des rentes ou les chais pas tous les
cinq ans peut-être est en réalité donc
là il finit à 40 40 50 tonnes ha mais
qui sont quasiment cessé d'aider des
rendements de conventionnel quoi
clairement parce que du coup on optimise
la surface ne peut-être que au mètre
carré culte il est en réalité on est
peut-être plus fait par pied quoi mais
au mètre carré cultiver on en arrive à
sortir des rendements qui sont énormes
parce que ben on enlève le tracteur on
enlève les le passage prénom et ça je
pense que c'est un enjeu majeur nous
dans des fermes sur petites surfaces
c'est vraiment d'avoir des mètres carrés
super productif quoi quitte à avoir
moins de mètres carrés que d'autres
personnes qui utilisent des tracteurs et
tout ça mais que chaque mètre carré on
puisse le rentabiliser en prendre soin
pouvoir passer tous les jours à côté
pour vérifier que tout va bien et tout
ça c'est ça c'est essentiel sur nos
modèles et donc le bal à vous avez des
exemples de semis direct donc à gauche
vous avez de la mâche qui a été fait
tout ce noir et à droite de la carotte
donc ça c'est la première année la
carotte on la sème qu'un petit ce mois
dans 3 4 cm de broyat là les deux
planches il ya une fois cinq minutes de
désherbage sur toute la culture de la
carotte juste pour passer quand les
carottes sont
au stade 2 3 feuilles enlever les
quelques graines d'adventices qui ont
germé et c'est absolument tout ce qu on
fait quoi et c'est très drôle parce que
quand on explique cette façon de
cultiver à des gens qui ont un potager
depuis longtemps aux agriculteurs du
coin ou à d'autres marchés
ils nous disent que c'est absolument
impossible d'avoir des carottes le tout
on a très peur de parts de carottes et
pourtant y'a pas de soucis quoi est il
ya aucun problème pour faire pousser des
carottes ou quoi que ce soit là dedans
et même ce qui est complètement
incroyable c'est que en partant d'une
prairie donc le sol paraît quand même
compact et on pourrait pas vraiment
creusé à la main et après une culture de
carottes bas on rentre on rentre la main
jusqu'au poignet quoi ça a fait l'effet
d'un je sais je sais pas moi je m'y
connais pas un outil mais ça aurait fait
d'un des compacteurs ou d'un truc qui
moulinent ray le seul quoi moi j'ai pas
voulu prendre de la place de thibault
sur les itinéraires techniques parce
qu'en réalité sur chaque légume j'ai
entre trois et sept itinéraires
techniques donc le concept didier rase
technique est beaucoup développée dans
ma recherche sur le vivant pour moi il
est il est pas très pertinentes dans mon
contexte parce qu'en réalité il n'y a
pas de plan qui sont pareils g5 paillage
différent et je m'adapte toujours à la
planche au quotidien au jour le jour
donc c'est moins carré c'est moins
facile à expliquer pour les gens qui
passais mob c'est moins facile de faire
des copier coller je pense qu'en
agriculture ont commencé à comprendre
que le copier coller ça fonctionne pas
donc faut comprendre les dynamiques
puisse adapter au quotidien et donc
c'est pour ça que j'ai page et peuvent
forcément voulu prendre ce cette partie
tiendra technique on a encore cinq
minutes
super ont effectivement on avait aussi
choisi de vous présenter un peu des
chiffres en parce qu'on avait le thème
installations donc l'installation c'est
aussi des capitaux des investissements
et puis et bien sûr du temps mais mais
aussi d'aider les outils des équipements
donc ça c'est le cas de meuf de ma
sphère moi je voulais m'installer en
restant libre libre de faire des choix
de revenir en arrière et aussi libre de
m'installer avec 100 sans s'en faire
recours aux banques mais je me suis
installé en gros avec 30000 euros
et là vous avez un peu le dispatch des
gros investissements
les tunnels pour 9000 euros
le kangoo maxi électrique ça c'est juste
génial c'est vraiment un kangoo maxi
électrique pour pour un maraîcher je
pense que c'est la vie quoi moi c'est
moi c'est du bonheur au quotidien par
rapport à un bref une irrigation à post
irrigation qui sur mon chez moi est
vraiment très limités parce que je
voulais pas investir beaucoup donc j'ai
commencé avec un système très simple
d'irrigation en surface avec un seul
enrouleur pas d'aspersion en fixe dans
les serres au début j'étais avec des
tuyaux d'arrosage pour les branches et
des rampes à l'entrée de mater et je dis
pas que c'est ce qu'il faut faire mais
c'est ce que j'ai fait et et après bon
je me suis cassé les deux malléoles j'ai
été arrêté pendant trois mois l'année
dernière et je me suis rendu compte que
c'était cool quand on pouvait dire à
quelqu'un fermer la vanne ou la vanne
est pas va chercher leur accord de
machin pour brancher sur celui là qui
vient de là toi tu sais mais quand tu es
tu là c'est compliqué quoi donc il faut
papa maman et plein de gens plein de
clients pour vous pour réussir à gérer
le truc quand toi t'es pas là quoi mais
on peut faire des post irrigation qui
sont assez limitées du matériel de
maraîchage moi je suis très mécanisée
tous les paillages sont faits au
tracteur j'ai un godet décideurs et je
passe et les planches sont de la taille
du tracteur que j'utilise donc donc eu
quand même un poste de matériel même si
le gros du matage le loup à mon papa qui
l'utilisent pour lui ces vaches et ses
céréales à côté mais mais j'ai quand
même acheter du matériel notamment
offert des pommes de terre mois en
classique et pas sur paille il ya un
budget aménagement de magasins une démo
salle électrique qui est peut-être pas
forcément l'investissement que je vous
dirais de faire en début de mois voire
même de faire tout court enfin en tout
cas pas ce prix là et on fait pas que
des bons choix et une installation
poules pondeuses ça a été plus de 100
heures de travail de soudure de découpe
de machin c'est cool j'ai été très fier
de mon poulailler mais je referai pas
deux fois quoi c'est pareil je pense
qu'il ya moyen d'acheter des trucs à pas
cher et que ce soit au moins aussi
efficace et le chemin qui a quand même
coûté de l'argent
ac c'est encore un mois
et donc du coup pour l'année 2018
l'année dernière c'était un peu
compliqué d'estimer le nombre de
personnes qui a travaillé sur la ferme
mais voilà je moi j'ai été arrêté trois
mois parce que je me suis cassé les
malléoles et le début de la saison c'est
moi qui les fais au 14 juillet j'étais
plus là jusqu'à jusqu'à voilà longtemps
et après florian qui adresse elle est
venu et il est salariée depuis depuis
plus d'un an chez moi donc bref j'ai
bien noté pnmi et est quand même
beaucoup beaucoup des death et les
clients qui ont fait tomber jardin
pendant trois mois pour que l'on puisse
continuer à manger des légumes quoi et
puis à payer les factures et est en gros
le chiffre d'affaires on a mis 17 à
aider 61 mille euros sur les légumes et
les fruits en eux on est autour de 7,8
milles euros est en charge de on est
douze treize mille euros de charges ce
qui représente un obe eux à la fin de
trente et un mille euros donc cédé des
chiffres sur des petites surfaces qui
sont juste acquis qui questionne et
motels modèle agricole et et on va faire
encore mieux cette année
alors à nous aussi on a un kangoo
vraisemblablement c'est un peu
indispensable ben nous on a à peu près
les mêmes choix afin à la différence que
effectivement non à une irrigation là
maintenant qu'on a enterré par tout ça
nous a pris un bon mois cette année mais
on avait calculé avec elsa on a commencé
à arroser au tuyau un peu comme tu
faisais ça nous prenait 16 heures par
semaine à partir du moment où les serres
été plantés de tomates et où donc c'est
un investissement
coûteux mais qui va être très vite
rentable et puis on a un forage qui nous
remplit deux grandes marques
donc ce qui nous permet d'être
indépendant en haut et on n'était pas
forcément sûr que ce soit un bon choix
mais quand on voit les était là auxquels
on fait face ces derniers temps je pense
que c'est quand même c'est quand même
ça va quand même être à l'avenir parfois
essentiel de devoir mettre des
asperseurs dehors pour démarrer
certaines cultures
nous on a fait un financement
participatif donc j'ai pas mis dans le
total installations parce que c'est
quelque chose qui nous a pas coûté
d'argent du coup mais pour créer le
bâtiment agricole donc éventuellement
pour avoir une idée on pourrait leur
ajouté et puis on pourrait rajouter
aussi le fait que nous pour l'instant
n'est pas mécanisée donc que ça fait un
an et demi qu'on fait tout à la main la
brouette et avec la remorque du kangoo
et avec aussi quelques stagiaires et là
qu'il faut remercier et là je pense que
ça va être ça va être l'investissement
de la cette année acheter un tracteur
avec
un sûrement un outil qu on modifiera
pour pouvoir répandre le compost sur les
sur les sur les planches parce qu'on
fait beaucoup de semis direct et c'est
ça marche très bien comme ça mais c'est
c'est assez chronophage assez épuisant
de faire des lignes entières de compost
et puis avec un godet pour déplacer le
fumier la paille et le broyat et nous au
niveau des chiffres
la première année on a commencé en avril
donc on a commencé à commercialiser de
septembre à décembre
donc c'est un chiffre d'affaires un peu
tronquée parce que on a fait pousser
énormément de choses pour être prêt à
cette période là et puis ensuite cette
année on est sur des prévisions à 48
mille euros
ce qui est
bien parce que ça veut dire que à deux
on va pouvoir se dégager chacun un
salaire en 2e année donc bah ça c'est
intéressant
puis quand on voit les chiffres à
l'installation fournit notamment par les
chambres d'agriculture et ou sur les
modèles plus conventionnel basse et
c'est rarement le cas et
et puis on est assez optimiste parce
qu'on en pense qu'on a une bonne marge
de progression
déjà parce qu'on est en train d'agrandir
encore les surfaces bâché pour l'année
prochaine on a monté
un nouveau tunnel qui va pouvoir être
effectif maintenant et puis on a calculé
avec elsa on a passé à peu près
on a passé un peu plus d'une semaine à
monter des serres affaires d'irrigation
alors on a eu de l'aide de deux
stagiaires par ailleurs mais mais tout
ça ça fait que on a encore plus de temps
à consacrer aux on aura encore plus de
temps à consacrer au maraîchage l'année
prochaine et sûrement est sûrement un
potentiel un potentiel encore meilleur
on a encore ces deux mots vite fait sur
la diva zee un petit peu un centre de
nos micros moi je parle les projets aux
jardins de demain c'est de partager ce
lieu de vie qui est juste magique avec
les enfants l'objectif si on veut
changer la société puisse changer la
manière et faire évoluer et questionner
le monde de demain sur sur nos modèles
agricoles puis sur juste sur nos façons
de faire nos modes de vie également eh
ben je pense qu'il faut parler aux
enfants puis j'adore parler aux enfants
donc ça tombe bien
du coup maintenant tous les mercredis
matin ni un groupe ii
12 13 enfants qui viennent va faire des
activités au jardin ils ont leur potager
ils apprennent à produire des légumes
il fonde et ils font des projets pour
essayer de sauver leur bout de planète
avaient aussi planté des arbres enfin
bref on fait plein de trucs super super
passionnant pour reconnecter les jeunes
avec avec la nature puis avec leur
alimentation
moi je passe de plus en plus de temps à
essayer de monter des formations comme
comme beaucoup de collègues autour de
moi ici prendre du temps pour expliquer
ce qu on fait aller dans les écoles pour
pour inspirer les jeunes donc du coup ça
c'est la photo en bas à droite de parler
aux gens puis d'essayer de d'inspirer
pour parce qu'il faut qu'on soit plein à
faire ça si on veut vraiment faire
bouger les choses quoi et puis encore
planter des arbres parce que j'adore
planter les arbres ces coups là ça
stocks de carbone ça produit des fruits
et puis et puis ça moi ça me rend
heureux donc on va planter des trucs qui
sont bien plus ambitieux que ce qu'on a
aujourd'hui aujourd'hui je suis arrivé à
450 arbres sur la ferme et je pense
qu'on va replanter au moins autant cet
hiver avec des bref des bois qui
produisent des fruits et jeu
j'ai l'ambition de faire plus que des
modèles expérimentaux mais des produits
des modèles qui produisent de la
nourriture pic qui paye les gens quoi
donc donc voilà j'espère que je
reviendrai vous en parlait dans quelques
années que ce sera une réussite quoi
bein nous sommes un peu en nous c'est à
peu près pareil quoi c'est vrai que je
pense que quand on se lance dans ce
genre de projet on a on a envie
déjà de réussir à en vivre mais surtout
de montrer que c'est possible pour
pouvoir motiver un maximum de gens bas à
passer le pas parce que je pense qu'il
ya des gens que ça fait un peu stressé
quoi de se dire ok je change de métier
je me lance dans quelque chose que je
connais pas beaucoup est-ce que je vais
réussir en vivre est ce que est ce que
ça va aller et et guillaume s'est enfin
on partage tous les deux cette vision là
quand on a à coeur de montrer que c'est
rentable pour pour pour qu'un maximum de
gens sens quoi parce que ça c'est
vraiment c'est vraiment l'enjeu d'avenir
et puis moi si je peux finir sur un
conseil guillaume l'un peut déjà dit
tout à l'heure si à des porteurs de
projets dans la salle vraiment la clé
c'est de visiter visiter un maximum de
faire même des conventionnels et c'est
toujours des choses à apprendre partout
et après la façon dont vous développerez
votre ferme sera un mix en fait de tout
ce que vous avez vu et c'est ça qui vous
donnera des idées pour innover et c'est
quoi donc vraiment
visitez un maximum un maximum
d'exploitation on va conclure à gandhi
soyez le changement vous voulez voir
dans le monde et le l'exemple c'est pas
la meilleure manière de convaincre
c'est la seule place à tous
[Applaudissements]

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