Une transition agoécologique devenue inéluctable, par Jean-Pierre Sarthou
Pendant deux semaines, on vous propose de (re)découvrir la journée agroécologie au Salon de l'Agriculture 2020 !
Transcriptions
accueillir jean pierre sarthou
voilà deux de l'inra et de l'enesad
toulouse qui va aussi remettre en
perspective c'est tous ces itinéraires
ago agronomique et agro logique pour
avoir écologique pour dire ben voilà on
va voir un peu des zooms et c'est alors
peut-être avant de commencer jean-pierre
qu'est-ce que qu'est ce que vous avez
ça ben oui qu'est-ce que qu'est-ce que
ça vous a évoqué c'est bien en fait la
première réflexion qui me vient à
l'esprit c'est que c'est assez
jubilatoire voilà j'ai énormément
apprécié ces trois exposés qui rendent
compte de fonctionnement un gros
écologique de d'exploitation polyculture
élevage arbaud maraîchage qui mais qui
montre que l'agro écologie c'est pas une
vue de l'esprit on commence à le savoir
mais qui en plus démontre que les
résultats que l'on peut en tirer sont
très très intéressant donc c'est
vraiment c'est une expérience que
d'assister à de telles exposé qui rend
optimiste
voilà on ne peut qu'être optimiste
lorsque l'on voit ça et ça me suscite
également d'autres réflexions à savoir
que la science avance moins vite que la
pratique
voilà je vais le dire comme ça parce que
tout simplement c'est long de mettre en
place des expérimentations de trouver de
l'argent de faire les mesures d'analysé
de publier et tout et tout donc c'est
vrai que la pratique va plus vite que la
science mais la science doit s'inspirer
c'est encore une autre réflexion
importante que j'ai en tête depuis très
longtemps maintenant qui m'a valu
parfois quelques discussions animées
avec des collègues la science toi
s'inspirer de telles réalisations agro
écologiques sur le terrain ça mais
est indispensable les agriculteurs ont
une capacité d'innovation d'adaptation
aussi extraordinaire ça fait très très
longtemps que je suis admirative des
agriculteurs pour cela et le paradoxe il
met en tout cas en évidence le paradoxe
de l'agriculture qui est que l'on peut
que l'on peut mettre en place des
systèmes de production
quelles que soient les productions très
performant d'un point de vue agronomique
mais également environnementales
sociales aussi sans avoir toutes les
clés les connaissances scientifiques
pour expliquer ce qui se passe
l'important c'est de savoir ce que l'on
fait ce que l'on met en place quelles
sont les pratiques il faut mettre en
place les aménagements m hommes qu'il
faut installer et c'est le résultat que
l'on obtient entre les deux il ya des
boîtes noires
il ya des boîtes noires dans les boîtes
noires que les agriculteurs ne sont pas
toujours capables d'expliquer mais il
faut aussi remarquer qu'ils sont de plus
en plus capables de les expliquer et ça
c'est en grande partie grâce au travail
de vers de terre de production parce que
sur youtube aujourd'hui grâce à internet
on a accès à une somme de connaissances
vraiment très très très importante
les agriculteurs sont de mieux en mieux
formés et il faut le dire aussi de mieux
en mieux auto formés grâce justement à
toutes ses ressources sur internet donc
voilà c'est ça le paradoxe de
l'agriculture c'est que l'on peut faire
de la prose sans le savoir comme
monsieur jourdain on peut faire des
mettre en place des systèmes agro
écologiquement très très performant
alors qu' on n'est pas scientifique et
je trouve ça très très bien et voilà si
les scientifiques ensuite veulent
s'intéresser mettre le leur doigt dans
l'engrenage et apporter leur grain de
sel non pas de sable il faut le
souhaiter leur grain de sel pour
comprendre comment ça se passe eh bien
je trouve que c'est la meilleure des
choses la meilleure des complémentarités
entre le savoir empirique la pratique et
la recherche scientifique
voilà tout ce que ça m'inspire donc
maintenant je vais m'arrêter un des
leurs mais je te vide qu'on n'est pas
tananarive une vingtaine de milles nous
avait une vingtaine de minutes alors une
vingtaine de minutes pour pas mal de
diapos c'est vrai qu'en dit d'habitude
une minute par diapos eric à ce moment
là j'aurais besoin d'à peu près une
heure mais j'irai vite sur certaines
diapos je vais vous parler de grandes
cultures
non je ne t'inquiète pas je veux pas
mettre une je vais vous parler de grande
culture pourquoi parce que c'est dans le
domaine des grandes cultures que l'on
s'est intéressé que la recherche pas
tellement en france d'ailleurs mais ça
commence mais également france aussi
mais surtout outre-atlantique s'est
intéressé aux performances au processus
écologiques qui sont générées par le non
travail du sol et l'apport de matière
organique bien alors j'ai pas trop où me
mettre pour pas gêné parce que je sens
que je suis devant l'écran la remontée
voilà voilà
et bien c'est encore le mieux donc voilà
comment j'ai intitulé ma présentation et
transition agroécologiques devenue
inéluctable l'agroécologie alors
pourquoi comment et dans cette partie
comment alors pourquoi vous allez voir
c'est pas très marrant c'est le constat
des des effets négatifs de l'agriculture
intensive
je pense que nous sommes très très
nombreux si ce n'est à l'unanimité ici
convaincus des effets des limites
générer ou que montre l'agriculture
intensive aujourd'hui donc j'irai
relativement vite mais il ya néanmoins
des choses dont ils vont prendre
conscience et comment ça sera
l'illustration par l'agriculture de
conservation des sols donc
essentiellement en grandes cultures
mais il faut bien comprendre que le
processus reste le même les les
processus écologiques qui écologique qui
se déroule dans le sol grâce au fait de
cesser le travail de ce sol est à portée
de la matière organique
mais quel que soit le végétal que l'on
fait pousser sur ce sol ils restent les
mêmes bien il faut savoir que
l'existence même de l'humanité
indissociable de celle de l'agriculture
voilà que celles au fond qui disait que
il ya déjà pas mal de siècle
l'agriculture est la mère de tous les
arts lorsqu'elle est bien conduite tous
les autres arts prospère mais
lorsqu'elle est négligée tous les autres
arts décline sur terre comme sur mer
pendant un certain temps mais
l'agriculture elle a prospéré
puis on voit justement que cette
agriculture intensive industriels
le montre des limites et si jamais on ne
redresse pas la barre pour remettre en
place d'autres systèmes qui nous permet
d'avoir une agriculture prospère et bien
tout le reste de la société risquent
d'en pâtir
alors autre importance façon d'illustrer
l'importance de l'agriculture
chaque jour pour chacun d'entre nous
c'est cinq à dix mille pas soixante
soixante mille pensées le cerveau c'est
2% dans notre poids corporel mais c'est
20 % de l'énergie consommée
donc c'est vraiment une machine qui
consomment de l'énergie le cerveau 80000
et 100000 battements de coeur pour
transporter vous voyez cette 1000 à
10000 litres de sang donc on est une
machine on est une machine qui a besoin
d'énergie 2100 kilocalories par jour 20
% voilà par le cerveau et que 2 % du
poids
et bien cette énergie c'est l'équivalent
d'un bol de gasoil bon heureusement on à
inventer autre chose nous en inventé
l'agriculture c'est plus agréable et
donc bien on se nourrit de ça et pas de
gasoil c'est l'alimentation c'est le
plaisir des sens c'est notre santé de
plus en plus on se rend compte que
l'alimentation comme le disait
hippocrate
en fait on ne fait que re découvrir ce
qu'ils disaient que l'aliment soit ton
ton médicament je crois c'est comme ça
qu'il le disait et puis celle de
l'environnement au travers de l'air de
l'eau du sol à la biodiversité bien il
faut également prendre conscience ça
aussi vous êtes parfaitement inconscient
justement que nous vivons dans un monde
fini ça c'est un indéniable
on vit dans un monde fini où les
surfaces agricoles mondiales ne
progressent presque plus depuis le début
des années 2000 alors là vous avez
plusieurs pays et vous recherchez ceux
dont les couleurs se rétrécissent sur
les dernières années c'est le cas des
états unis en a d'autres ça veut dire
que leurs surfaces agricoles diminuent
et au niveau mondial ça y est on stagne
en stagnant n'y a quasiment plus de
terres de nouvelles terres agricoles à
conquérir surtout que chaque année nous
en perdons pas mal on le verra tout à
l'heure et chaque jour nous sommes de
plus en plus nombreux voiliers 220000 à
240000 chaque jour en croissance
n'atteint les naissances moins les décès
donc la croise la surface agricole
disponible par tête d'habitant au niveau
mondial
évidemment elle diminue elle était de 1
hectare et demi à peu près dans les
années 50 aujourd'hui on est à moins de
0,5 à moins d' aux alentours de 2000
hectares avec des rendements qui diminue
je crois que j'ai pas mis là la diapo
avec des rendements qui commence à
stagner parfois qui diminue au niveau
mondial eh bien il faut trouver une
autre solution puisque l'agriculture
industrielle basée sur la chimie
jusqu'à maintenant a fonctionné
aujourd'hui ça ne fonctionne plus
tellement
donc il va falloir continuer à
intensifier on va être nombreux voyants
l'an 2050
je remet cela et au flore augmenté de 70
à 100 % la quantité de nourriture
disponible d'ici 2050 vous voyez ce qui
vient de se passer là c'est pour
illustrer le fait qu'en 50 ans de 2000 à
2005 hante des homo sapiens sera produit
et consommé en 50 ans autant de
nourriture que ce que homo sp ça veut
dire diverses espèces considérées à
récolter plus consommée depuis son
apparition c'est à dire les premiers
hominidés à peu près 5 millions d'années
jusqu'à l'ordre de 1000 ça c'est assez
vertigineux elle le défi qui nous est
ah non c'est bien donc voilà ce que nous
avons connu pendant 60 ans c'est rien
par rapport à l'histoire de l'homme sur
terre des hominidés surtout elle a été
très productive
ça c'est indéniable et ce qui est
indéniable aussi c'est que cette très
forte productivité globale a envoyé deux
fois et demi la production mondiale fin
elle était multipliée par deux fois et
demi ces sources ces 60 dernières années
la production de lait par deux viandes
bovines porcines par trois blé volailles
par 5 maïs par 9 points d'accord il faut
aussi réaliser que nous dépendons à 97 %
aujourd'hui de cette production agricole
puisque seulement 3 % dans notre
alimentation provient dans les pays
développés des espèces sauvages à
environ une personne sur deux est
aujourd'hui au niveau mondial
n'existerait pas s'il n'y avait pas eu
cette révolution verte cette forte
industrialisation de l'agriculture est
également il faut réaliser ceci si on
avait gardé les niveaux de rendement des
années 60
et bien aujourd'hui pour produire la
même quantité de nourriture il faut en
tout cas de céréales il faudrait
multiplier par 2,5
la surface cultivée actuellement dédiés
aux céréales donc ce sont des milieux
naturels qui sont préservés aussi grâce
à cette intensification de la production
agricole
sauf qu'il faut trouver une autre façon
de faire
alors les limites l'agriculture à aux
intrants industriels bon je pourrais
résumer toutes les diapos qui viennent
après je pense que je vais le faire sauf
peut-être la juste la suivante par
celle-ci par cette diapos globalement à
cause de l'agriculture à cause des
activités humaines
eh bien vous voyez les limites de
sécurité de trois grands processus
planétaire ont été franchis à cause de
l'agriculture changement climatique
cycle de l'azoté qui est d'ailleurs
occasionne beaucoup sont lents par le
passé occasionne beaucoup de dépôts
atmosphériques d'azoté en moyenne dans
les pays d'europe de l'ouest c'est entre
on estime que c'est aux alentours de 30
40 unités d'azoté qui se dépose par
hectare et par an mais dans les espaces
agricoles c'est sans grande conséquence
sauf que ça permet de faire des
économies aux agriculteurs s'ils s'en
tiennent compte
mais dans les milieux naturels c'est un
un appauvrissement de la flore parce que
bien des espèces végétales ne supporte
pas cette ne sont pas mis trop file donc
ne supporte pas cette arrivée d'un vote
par des poissons aux séries et puis
troisième conséquence voyez c'est
l'érosion de la biodiversité aujourd'hui
un rythme qui est des centaines de fois
ci ce n'est mille fois supérieur au
rythme d'extinction naturelle des
espèces durant les périodes d'extinction
lanville en sixième mais si on calcule
la vitesse moyenne sur les cinq
précédentes on est des centaines de fois
voire 1000 fois plus rapide aujourd'hui
le phénomène est centaines de fois mille
fois plus rapide bien voilà la tête
relatifs repos que je vais prendre le
temps de vous exposer puis les autres
j'irai beaucoup plus vite
l'état des lieux de la dégradation des
sols au niveau mondial plus de la moitié
des sols des surfaces terrestres et des
surfaces et des zones habitées sont
dégradées à très dégradée c'est
essentiellement à cause de l'agriculture
érosion éolienne érosion hydrique
d'envoyer ses l'embouchure de l'adour
derrière ça c'est essentiellement
l'agriculture qui est en cause avec
parfois été par le climat même dans les
deux cas étaient par le climat d'accord
la tempête donc du vent là des périodes
de pluies intenses mais si le sol avait
une bonne cohésion
eh bien ça ne donnerait pas ces nuages
ou ces nuages dans l'air ou ces nuages
dans l'eau on va dire dans les océans
cela ça a été quantifié en tout cas
l'érosion hydrique a été quantifié voyez
fait au niveau mondial c'est plus de 10
millions d'hectares de terres arables
qui sont perdus ou fortement dégradée
par an plus de 10 millions alors
peut-être que ça vous représente pas
grand-chose réalisé que la s à hull
surface agricole utile en france ses
environs enfin ça dépend comment on
compte entre 28 et 30 millions
d'hectares donc le tiers le tiers de la
surface agricole française qui est au
niveau mondiale fortement dégradée ou
perdus si on pèse cette quantité de
terre qui se déversent dans les océans
du monde entier chaque année ces 26
milliards de tonnes de particules fines
de sol c'est les particules qui donne la
fertilité au sol qui sont perdus s'ils
ont récupéré je sais pas si je l'aimé
oui vous aimez la cie ont récupéré cette
quantité de terre fine et que l' on
l'étalé
rv 25 30 cm d'épaisseur puisque c'est la
couche par convention c'est la couche de
la l'épaisseur de la couche arable si on
l'étalé quelque part à condition de
savoir où il est allé évidemment on
pourrait créer 7 millions d'hectares
chaque année repenser les salles
françaises on pourrait créer
virtuellement je suis d'accord mais on
pourrait créer le quart de l'asn
française récupérant cette terre finir
les talents quelque part donc cela il ne
s'agit pas de surface qui disparaissent
mais agit de sol qu'ils perdent en
épaisseur qui pète de le perdre de leur
fertilité
bon le sol se détruit donc se dégradent
beaucoup plus vite qu'il ne se crée
grosso modo 40 fois on estime qu'il faut
40 ans pour créer un centimètre de sol
et bien 40 ans où il ya 40 yens 2 mm par
an on estime que l'érosion moyenne des
terres cultivées au niveau mondial c'est
un millimètre par an en moyenne
j'ai oublié de vous le dire parce que
peut-être que ces données je vois que
naquit tour de l'année
toutes les données que je que j'expose
là aujourd'hui en tout vont exposer et
je fais mes cours la même façon sont
issus de publications scientifiques
voilà la série koski c'est un des plus
grands plus de l'ogre monde américain
d'accord donc un 40e 2 mm vitesse
formation du sol c'est en moyenne s'est
reconnue et pareil pour le mm d'érosion
des terres cultivées bien je vais passer
là dessus diminution de l'efficacité des
engrais azotés
il faut apporter de plus en plus
d'engrais azotés depuis les années 60
pour récolter la même quantité par unité
de céréales récoltées il faut plus
d'unité d'engrais aujourd'hui et ça
c'est essentiellement du causée par la
baisse de la fertilité des sols mais
notamment la baisse de la teneur en
matière organique des sols
retenez bien que lorsqu'un sol perd un
point de matières organiques
un point c'est à dire cet honneur baisse
d'un pour cent d'accord on passe de 3 %
à 2 % 2 % 1 % lorsqu'on perd un point
par minéralisation en la matière
organique disparaît parmi les radiations
ce sont aux alentours de ça ça se
calcule évidemment je peux prendre le
temps de le calculer avec vous c'est aux
alentours de 2000 kg d'azoté qui sont
libérés par minéralisation 2000 d'accord
dans les années 60 quand on cultivait
derrière des prairies permanentes du
maïs est bien à force de travailler le
sol qui était juste après la prairie
permanente à 5% 4%
ça provoque et la minéralisation de la
matière organique ça provoque donc de la
libération de nitrates azote et donc
c'est le sol données de la zot
l'agriculteur n'était pas obligé de
donner c'était autant d'économisé pour
l'agriculteur et puis aujourd'hui les
sols n'ayant presque plus de matières
gagnant en tout cas des tonnerres très
faible en grandes cultures sainte rose
autour de 1% et demie grosso modo et
bien aujourd'hui le solde - en mots de
moins en moins d'azoté bien il faut
apporter de plus en plus d'engrais ça
coûte plus en plus cher en plus on a vu
qu'il ya perte de particules fines
donc quand vous avez de moins en moins
de matières organiques le même graphique
vous l'avez avec ici en abscisse non pas
la teneur en matière organique mais
l'épaisseur d'un sol d'accord pour
l'épaisseur d'un sol qui diminue c'est
exactement le même processus
vous avez le rendement moyen qui
diminuent sans intrants mais même si
vous mettez des intrants ça diminue
aussi d'envoyer plus on va vers la
gauche dans les deux cas plus ça coûte
cher en intrants c'est et ça c'est la
halle
c'est un autre grand pédologue mon de
réputation mondiale qui le publie c'est
un modèle conceptuel c'est pas eu une
seule manif c'est le résumé de tout ce
que l'on sait du fonctionnement des sols
de la fertilité des sols bien les soldes
sont de plus en plus fatigués à partir
de maintenant je vais assez vite des
marées vertes ça c'est pas nouveau pour
vous nitrates paix phosphate entre
parenthèses tant que non on ne
s'occupera pas du niveau d'oxydation des
sols générés par le travail du sol forte
fort travail du sol génère une forte
excitation dans le sol d'autant plus que
la matière organique disparaît de ce sol
et donc le sol de plus en plus oxydé du
coup oblige la zot à se retrouver sous
la forme de nitrate ça c'est connu
depuis des années 1945 exactement 1 pour
b qui était chimiste ayant travaillé en
sidérurgie et non pas dans le domaine
agronomique qui a mis ça en évidence
pour tous les éléments de la
classification mendeleïev la forme des
éléments dépend du couple ph redox quand
vous avez dans un sol une très forte
oxydation quel que soit le ph je vais
dire la forme privilégiée enfin presque
quel que soit le ph
la forme privilégiée de la zone c'est un
autre - vous avez moins dans un sol
dans le coloris d'électrons négatifs
c'est moins négatifs aussi vous n'avez
pas de ta tâche électromagnétiques entre
le nitrate et l'autre - et le solde
oncle un autre au moins n'est pas
retenue donc il faut - oxydé les soldes
c'est à dire - les travailler m de la
matière organique pour qu'une partie de
cet azote se retrouve sous une autre
forme nh4 plus et là quand vous avez
moins et plus vous avez rétention des
molécules voilà donc ça je les dis a pas
trop bien justement au chaos salon là
mais il ya trois jours lors d'une petite
conférence comme ça devant des
représentants du ministère de
l'agriculture il était très intéressé
oui il faut bien réaliser que tant qu'on
n'aura pas pigé ça on arrivera pas à
régler complètement le problème des
nitrates et mais en plus le choix si
vous le savez les québécois pour régler
ce problème marées vertes c'est pas ça
qu'ils s'attaquent c'est à sa fausse
patte
le phosphore qui te les parcelles avec
les particules qu'on a vu en photo tout
à l'heure le phosphore il est quasiment
pas les lixiviats
il est essentiellement lessivé ça veut
dire qu'il part avec les particules de
sol étant dûment que vous avez du
phosphate des phosphates dans un sol
bien le nitrate avec les séries
bactéries arrive là zot arrive donc les
les algues vertes
arrive donc la clé c'est déjà limité
l'érosion pour limiter la présence de
phosphore dans les sols et ensuite c'est
faire en sorte que la zot sur sous forme
nages 4 + plutôt dans le sol et non pas
une autre moins ça passe par une moindre
oxydation allez maintenant je vous
promets je vais moins plus vite voilà
les rendements liés au mondial je
l'évoquais tout à l'heure commence à
stagner ça c'est au niveau mondial ça
c'est au niveau français pour le blé la
biodiversité
ces 60 dernières années voilà eu voilà
quelle a été la simplification des
paysages en france chaque année c'était
33 mille km² et qui disparaissait
pendant 50 ans ça a été ça à ce rythme
la chatte années s'avoue représente
peut-être pas grand-chose je vais tout
s'ils prennent des photos ça vous
présente peut-être pas grand-chose 1 3
33 mille kilomètres sachez que c'est les
trois quarts de la circonférence de la
planète au niveau de l'équateur puisque
la terre est un peu aplatie
circonférence fait 40
4000 on épile aux trois quarts chaque
année c'est ça qui disparaissait ans et
en france
donc évidemment que les habitats et la
biodiversité rajoutez les pesticides à
ça vous savez j'ai vu un paysage qui
ressemble à ça en angleterre
je pense maintenant qu'il ressemble à ça
c'était magnifique bocages et des fleurs
partout mais très très peu diversifiée
et puis on était là pour voir des
parcelles expérimentales
vous avez mis des bandes fleuries à base
de core douillet pas de cornouaille et
de savons rien des petites légumineuses
la jaune
lautié lautier cornic eu les voilà donc
mes collègues étaient en train de
s'extasier devant 3 bourdon et moi
depuis un quart d'heure je me disais
même ces morts ici le long des haies
même par terre je regardais les fleurs
sur 300 mètres j'ai vu une mouche c'est
pas sans blague et j'ai vu une mouche en
300 m bon là il y avait trois bourdon
heureusement sur le lotier kornit culé
et il était en extase moi ce moment là
j'avais fait un saut donc en angleterre
pour ce colloque là mais je chassais
pour un projet européen chasse et mes
abeilles sauvages et les syrphes dans
les parcelles et j'avais passé le mot
facteurs limitants c'était le temps de
mettre les insectes dans les flacons
pour aller relativement vite cinq
minutes faut que j'accélère beaucoup et
du coup j'ai posé la question pourquoi
y'a plus rien alors les habitations la
veille m'ont dit mais c'est parce qu'on
a trop utiliser de pesticides ces
quarante dernières années
voilà donc les habitats tout seul ça
suffit pas il faut évidemment aussi vous
avez eu le temps de lire donc j'avance
il faut aussi limiter l'usagé des
produits phytosanitaires par tous liés à
l'agriculture intensive ya beaucoup de
pesticides leurs métabolites regarder
les je vous laisse lire les deux
dernières lignes je trouve que ce sont
les plus frappantes qui montre les faits
tout ça c'est publié je le répète à tous
les référents scientifiques sont là qui
montre les effets très inquiétant des
produits phytosanitaires
érosion de la biodiversité rythme c'est
du jamais vu je l'aï dit tout à l'heure
voilà c'est la dernière diapos en plus
l'agriculture est responsable de 24 %
des émissions mondiales de gaz à effet
de serre surtout du n2o mais aussi du ch
4 du co2 voilà les caractéristiques du
n2o c'est un gaz brûlants qui a un
pouvoir réchauffant très très fort 1 300
fois celui du co2 protoxyde d'azoté et
on peut passer à d'autres solutions du
coup il faut trouver une autre solution
c'est l'intensification toujours mais
agroécologiques maintenant or évidemment
d'abord on peut changer de régime
alimentaire remplacer le plus possible
les protéines animales par ces les
protéines végétales
on peut se mettre pour garder les
protéines animales et bien
l'entomophagie bon je pense pas qu'on
soit très nombreux à écouter
j'écoutais les pays du sud est les
insectes
ça nourrit mais c'est pas fameux femmes
1 parfois c'est même c'est pas bon du
tout bon autre solution lutter contre le
gaspillage parce que 1/3 d'alimentation
mondiale est perdu ou jetés et justement
un autre tiers je n'ai pas écrit mais
utilisé pour l'élevage donc on peut
limiter votre consommation de protéines
animales
voilà il faut continuer d'intensifier la
production agricole intensifie autrement
grâce à l'agroécologie je le répète on a
vu de bon exemple
alors qu'est ce que c'est bon grosso
modo c'est la déclinaison du
développement durable et les trois
fameux pig et que tout le monde connaît
maintenant déclinaison à au monde
agricole
voilà l'agroécologie vivable équitable
viable plus précisément c'est
l'application de la science écologique à
l'étude la conception la gestion dago
écosystème durable
alors ça c'est vraiment une définition
que j'ai un petit peu élaborée de toutes
pièces mais qui est je l'appelle est
appelée définition collective fait
qu'ils mangent tout le monde a sa
définition de l'agroécologie pour moi
j'ai encore plus simple pour
l'agriculteur l'agroécologie c'est quoi
c'est l'utilisation de la nature pour
lui faire faire des économies
voilà alors après il faut appliquer ça
de façon adaptée à tous les contextes
pédoclimatiques présent au niveau de la
planète
évidemment faut pas oublier la dimension
sociale parce que c'est parfois pas
simple de mettre tout ça en place bien
il faut donc amplifier les services
écosystémiques mais là ça devient un peu
scientifique elle et je passe tout ça
c'est la transition agroécologiques
illustré mais là je crois qu'il vous
reste plus que deux minutes alors
l'agriculture de conservation des sols
comme candidate à l'intensification
écologique puisqu'il faut que je parle
quand même d'assez s voilà je vais
parler d' acs pour aller plus vite
agriculture de conservation des sols
voilà ce que disait détracteurs la cs
fait exploser la consommation
d'herbicides c'est le passage du labour
mécanique au labour chimiques
la cs ne stocke pas plus de carbone que
le labour avait couverts végétaux
l'important pour stocker du carbone ce
sont les couverts végétaux et pas le
travail le non travail du sol
il n'y a pas de stockage de carbone en
profondeur
tout ça c'est des choses que l'on lit
dans la littérature ou que l'on n'entend
pas pardon sur le terrain la cs produit
plus de n2o que les systèmes avec
l'amour ça par contre ça a été publié
aussi mais j'aurais pas le temps de je
pense bien tout expliquer voilà en
grandes cultures à quoi ça ressemble la
cs consiste à semer sans perturber
mécaniquement le sol excepté le moins
possible sur la ligne de semis la
culture précédente récolter ces résidus
sont laissés sur place sans aucun
travail du sol la culture suivante sms
ou les résidus de culture ou de la
culture du couvert bien voilà les trois
définitions de la fao en premier travail
mécanique du sol minimum juste limité à
ce que nécessite la mise en place de la
graine couverture organique permanente
du sol diversification des espèces
cultivées temps le temps c'est la
rotation et dans l'espace c'est les
cultures associées bien moi je mets en
dernier le non travail du sol
pourquoi parce que c'est plus simple
pour un agriculteur qui a l'habitude de
travailler le sol de commencé à
diversifier sa rotation d'essayer
d'occuper les intercultures par des
couverts végétaux pour avoir un seul
couvert le plus longtemps possible voire
même utiliser certains outils travail du
sol bhl comme le compile pour travailler
la surface du sol mais gardez le belge
en surface les résidus à la surface du
sol et ça ça améliore le sol
déjà il va commencer à refaire un petit
peu son stock d'humus ma tension
repenser que les deux
mille unités kg d'azoté qu'on a perdu
tout à l'heure un dont je parle et quand
on perd un point et bien là en refaisant
la matière organique dans le sol
c'est exactement la même chose en sens
inverse il faut aux alentours 1,2702
1400 donc 2000 en moyenne kg d'azoté
pour faire un point de matières
organiques
donc c'est énorme et lorsque le sol
commence à aller mieux
il faut surveiller le ratio matières
organiques sur argile d'accord donc
grosso modo le seuil c'est un huitième
entre lorsqu'on est en dessous d'un
huitième dixième c'est ya pas assez de
matière organique par rapport à l'argile
et lorsqu'on est aux alentours de
huitième surtout un sixième l'idéal
c'est un quart de matières organiques
par rapport à l'argile
on peut effectivement limités voire
arrêter le travail du sol bien un
agriculteur conventionnel
il ya bien trop de travail du sol les
anglais les phyto les sols nus en train
d'une perte la macro de la maiso
biodiversité du sol
vous voyez à anvers et la csg pas mis
non j'oubliais pardon envers ses lacets
est ce là c'est le conventionnel là
c'est le bio donc travail du sol ici et
bien un as et en travail du sol envois
non à ses pions pendre acs bio et
travail du sol
il y à perte de tous et lombrics mais
également des nématodes tout ça c'est
les nématodes
donc il ya baisse de la bio porosité la
bio porosité c'est la porosité qu'à une
forte continuité porale évidemment quand
on travaille le sol il ya beaucoup de
trous dans le sol juste après le labour
le passage de la charrue c'est trop ils
sont connectés les uns aux autres
revenez quelques jours quelques semaines
après le sol a commencé à se tasser les
trous sont devenus déconnectés les uns
des autres
doglo a du mal à aller d'un trou à
l'autre donc l'eau circule très
difficilement dans le sol
alors que lorsqu'on travaille plus le
solanacées s tous ces gros trop en fait
c'est les galeries les galeries donc
vous avez ce qu'on appelle une très
forte continuité pour aller vous allez
voir les effets les conséquences de sa
voilà en acs ou le pays c'est la belle
vie
regardez on part d'un seul contact et
c'est pour vous compact et ses pouvoirs
l'effet des vers de terre et bien en
quelques semaines
quelques mois même l'as et 24 mois ça
c'est une radio cd images réelles c'est
une photographie c'est la tomographie
vous avez création de porosité tout ce
qui est colorée en jaune ou en bleu
c'est pour montrer la 3d de jon devant
bleus derrière grille au milieu vous
avez création de porosité et on l'a vu
tout à l'heure avec le pané d'edouard et
bien là vous avez les racines qui
utilisent la macro porosité voilà alors
que autre inconvénient en agriculture
conventionnelle toujours pareil travail
du sol en grès fit au sol nu il ya moins
de micro biodiversité des sols et cette
micro biodiversité c'est très important
elle participé à la forte cohésion entre
les agrégats d'accord donc en
agriculture conventionnelle bien voilà
le sol se défait lorsqu'on le met dans
de l'eau là vous avez un grillage c'est
le seul test on met une motte de terre
qui se défait en acs
donc voilà les trois couleurs kcs bio
conventionnel je pense aller m eh bien
il ya du carbone restituer au sol n'y a
pas de travail du sol donc on a beaucoup
de micro biodiversité on le voit le
match plus qui nourrit les champignons
qui sont en dessous il ya une donc une
forte biomasse fongique qui fabrique des
colles biologique alors qu'on sait
fabriquer par des mycorhizes ça
s'appelle des global in quand c'est
fabriqué par des bactéries parce qu'il
n'ya pas que les mycorhizes qui fabrique
des colles biologique là on parle de
global in mais les bactéries en fabrique
un parle de colle biologique et bien
cette colle un bib les particules fines
de sol donc ça fait des agrégats
beaucoup plus stable et lorsqu'on met
une mode dans de l'eau bâle a voté bouge
pas donc vous mettez tout ça ensemble
maintenant vous avez un acs du match une
forte brume ans microbienne beaucoup de
bien au port des bio port donc forte
continuité porale et bien vous avez une
cassette alors c'est la conductivité
hydraulique à saturation c'est quoi on
force l'eau à utiliser uniquement la
macro porosité prenez un morceau de
sucre
mettez une goutte vous faites couler
l'eau juste au bord du sucre dans l'eau
la moitié de la goutte mais ton juste au
bord du bord du sucre du morceau de
sucre l'eau la moitié de la goutte ne va
pas tomber directement sur la table tout
la goutte va être aspiré par le morceau
de sucre
ça prouve que l'eau dans un sol elle
circule d'abord en utilisant la petite
porosité et lorsqu'elle est pleine elle
utilisa grosse d'accord donc d'abord la
maison pour résister puisque la micro
elle est tout le temps utilisé même les
plantes n'arrive pas à récupérer l'eau
de la micro un don qu'elle utilise
d'abord la maison porosité ensuite la
macro là on force l'eau à utiliser la
macro dont on conteste l'efficacité de
la macro porosité d'origine biologique à
laisser l'eau circule et à permettre à
l'autre de circuler et bien en à csl et
jusqu'à 123 fois plus forte qu'en
conventionnel à cause de ce que je vous
racontais tout à l'heure donc une
vitesse d'infiltration depuis beaucoup
plus forte et un ruissellement nettement
diminué beaucoup moins d'érosion ça
rejoint ce qu'on disait attention c'est
pas automatique
même en acs on peut avoir la surface du
sol qui se ferme ça peut devenir lisse
comme le parc est là et la croûte de
battance c'est là vous avez érosion
alors qu'on est en travail du sol
il faut surveiller l'évolution de du
statut calciques du sol surveiller le ph
est très souvent au début en tout cas il
faut chaud les pour maintenir la bonne
cohésion le complexe archéologique et
apporter à bâtir organique pour
maintenir la porosité de surfaces
ouvertes puisque si elle est trop en
dessous mais que c'est fermé au dessus
ça marche pas bien regardez là c'est un
agriculteur qui est dans les deux sèvres
il m'a envoyé ces photos il n'y a pas
très longtemps et voilà son veau son
voisin qui travaillent le sol
la surface du sol est complètement fermé
lui avec les pluies actuellement là bas
il perd du sol et lui non et regardez je
vous laisse lire les performances
agronomiques les performances
agronomiques ça quelques jours ça la
semaine dernière j'ai reçu ça ça parle
c'est très parlant que le voisin il
pourra pas continuer à pardon oui oui
alors c'est du blé tendre d'hiver dans
les deux cas c'est du blé tendre d'hiver
à gauche le rendement moyen 45 50
quintaux à droite 75 80 quintaux
les charges opérationnelles hors
semences à gauche deux cent soixante dix
a350 kento par hectare dont 100 unités
d'azoté
oui je pense que j'ai dit 270 à 350
euros par hectare j'ai dit que tout
peut-être pendant charges
opérationnelles hors semences à droite
120 150 euros par hectare dont 80 unités
d'azoté
voilà la même chose chez frédéric thomas
que tout le monde connaît et son voisin
d'autres avantages
mais je vais maintenant j'arrête fait je
vais aller très vite la maison pour la
microfaune c'est les nématodes et les
protozoaires qui crée de la maison
porosité d'accord donc la microfaune
créer de la maiso porosité ses 7 mai au
porosité qui stocke l'eau utile pour les
plantes et vous voyez en six ans il ya
eu doublement de la rd réserves utiles
grâce à la cs dans les sols donc
effectivement la rue ne dépend pas que
alors c'est de la physique du sol
attention la rétention de l'eau dans un
sol s'est expliquée par la physique du
sol tout à fait mais ça n'est pas
uniquement déterminée par la texture et
c'est ça c'est là où il ya le problème
et ça j'en ai longuement discuté avec
des collègues à l'inra il ya quelques
années il me soutenait que les rues d'un
sol était immuable et moi je soutenais
le contraire parce qu'on le voyait sur
le terrain d'à cs donc c'est un physique
du sol mais c'est de la physique du sol
créé par la microfaune et donc la
microfaune créer des interstices capable
de stocker l'eau du sol donc ça n'est
pas que la texture un sol qui chauffe
perd moins d'eau voyez ici à la surface
sol travail est nu et par rapport à un
sol non travaillés avec du match à 5 cm
profondeur 6 degrés et demi de
différence mais regardez au bout de
quelques simplement une semaine c'est
beaucoup moins deux millimètres d'eau
perdus pour il veut dire oui bon et
alors on perd 25 30 mm et bien
il faut bien savoir que lorsqu'on perd
25 ou 30 millimètres d'eau dans un sol
au début de l'été on perd le potentiel
de création d'élaboration d'une tonne de
matière sèche de couverts en moyenne
toutes espèces confondues ses 25 ans 30
millimètres d'eau pour faire une tonne
eh bien on les a perdus parce que le sol
à chauffer parce qu'ils n'étaient pas
couverts on peut diminuer alors est-ce
que les solanacées s peuvent stocker du
carbone oui sur la profondeur 0,30 cole
en profondeur en dessous de 30 cm en acs
maintenant c'est démontrer on peut
stocker du carbone et on peut stocker ça
a été évoqué tout à l'heure grosso modo
une tonne une tonne par hectare et par
an est ce que l'on sait aujourd'hui
c'est parfaitement démontré la clé de
voûte du stockage ça n'est pas que le
non travail du sol seul
si on arrête le travail du sol sans
apporter matières organiques mais c'est
logique façon l'humus il se crée pas
comme ça par la vertu du saint-esprit il
faut qu'il y ait de la matière organique
donc le semis direct tout seul sans être
découvert ça marche pas il faut les deux
pour refaire stocker du carbone
pendant longtemps on a cru que la cs ne
pouvait pas stocker de n2o c'est vrai op
à vous tous qui pendant longtemps on
pensait que la cs et mettait plus de n2o
que le conventionnel
c'est vrai pour les système acs norma
tueur est regardée aux états unis ils
ont travaillé je sais pas où ces voix là
après 30 ans 30 ans d'assez s est bien
on se rend compte que on aimait beaucoup
moins de n2o en acs et ça s'explique
tout ça mais j'ai pas le temps de les
expliquer qu'en conventionnel la même
chose pour le ch4 la même chose pour le
ch 4 tout simplement parce qu'il y à des
bactéries méthane au prof elle mange le
méthane les bactéries mettant notre
offre qui s'installe dans un seul et
même au début lorsqu'on a plus d
émissions de n2o en nas et est-ce qu'en
conventionnel
étant donné qu'on a très rapidement - de
ch4 et moins de n2o l'effet
réchauffement global du système
voyez les faits réchauffement global du
système
les très rapidement en faveur de la cs
par rapport au conventionnel d'accord
même au début lorsqu'il ya plus de n2o
c'est ce que montre et des anglais bon
ok je vois qu'il faut que j'arrête
on continue à bien mais on a d'autres
présentations moins de maladies donc
moins de fongicides eu moins de
ravageurs - d'insecticides premier
j'arrête dans deux minutes il est
démontré qu'il y a moins d'herbicides
également il est possible d'utiliser
moins d'herbicides ses démons très
regardée aux états unis dans les plaines
à bisons les anciennes plein à bisons
dans le centre ouest des états unis
lorsque les agriculteurs s'y sont mis à
la cs ils ont observé ça a été publié
samedi les références ici une baisse de
50 % d'utilisation des herbicides donc
oui la cs est a été mise sur pied grâce
au glyphosate les agriculteurs en acs ne
peuvent pas faire sans herbicides ça là
c est 100 bio strictement le strict dont
travail du sol en bio aujourd'hui ça
n'existe pas il ya une part celle ci est
une parcelle au monde elle est au
cambodge
j'ai vu au brésil une parcelle en acs
zéro phyto mais parce qu'il y avait
beaucoup d'azoté donc c'était pas bio
mais avait beaucoup d'oiseaux ce qui
fait que les espèces se met culture et
couverts poussé très vite
effectivement les adventices était prise
de court et ça marchait très bien en
monoculture de maïs depuis une dizaine
d'années mais le strict assez à 100 bio
hormis de l'as parcelle au cambodge
n'existe pas par contre semis direct
seul c'est une catastrophe semis direct
seuls 100 couverts l'utilisent beaucoup
plus d'herbicide voit la meilleure
dégradation des résidus de pesticides
mais plus de biodiversité c'est publié
aujourd'hui ces oiseaux là qu'ils se
cassent la pipe dans les agro
écosystèmes et bien à celles ci sont
favorisées conventionnelle et semis
direct sans couverts c'est la
catastrophe c'est ce qu'il ya de pire qu
en est-il la productivité en parcelles
expérimentales ça produit un petit peu
moins mais les farmeur nord américains
ont démontré que c'est parce que en
parcelles expérimentales le système est
mal conduit et il démontre sur leur site
que eux sur leur ferme ils produisent
plus que les voisins en conventionnel
et en ces périodes de stress hydrique
c'est flagrant en condition de stress
hydrique ont produit jusqu'à 120% de
plus en nas et est-ce qu'en
conventionnel rentabilité économique
loyer forte diminution des coûts de main
d'oeuvre des frais de carburant des
frais d'entretien de machines matériel
bon est-ce que la cs n'aurait que des
avantages mais presque moi maintenant
pour acs je dis que c'est l'agriculture
qui collectionne les services elle
collectionne les services écosystémiques
d'accord et les herbicides on est
d'accord mais justement l'enjeu
aujourd'hui c'est de faire la cs bio et
on y travaille et personnellement
d'ailleurs je travaille et donc oui
grosso modo elle a quasiment que des
avantages on a fait une étude une thèse
là bas je vous laisse lire tout ça la
csl présente le meilleur potentiel pour
lutter contre le célèbre antagonismes le
célèbre antagonisme entre productivité
performance environnementale
la cs permet d'allier les deux et si un
jour on arrive à faire
acs en bio voilà ce sera le graal quoi
voilà donc on retrouve ce concept one
else
je vous remercie pour votre attention
l'important c'est de regarder dans le
sol merci beaucoup
[Applaudissements]