Agriculture bio de conservation, retours d'essais Sud-France
Dans ce webinaire organisé par le Centre national d’agroécologie, Clémence Rivoir, animatrice chez Agribio 04 et membre du groupe ABC Sud, présente des résultats contemporains et innovants relatifs à l’agriculture biologique de conservation des sols dans la région Sud PACA. Elle décrit le collectif ABC Sud, qui rassemble une vingtaine d’agriculteurs engagés dans des pratiques de culture durable, mettant particulièrement l’accent sur l’allongement des rotations, la diversification des cultures, et la réduction du travail du sol.
Clémence aborde les défis uniques que présente la région méditerranéenne, tels que les variations climatiques extrêmes, qui incluent des périodes de pluies intenses suivies de sécheresses, ainsi que des sols superficiels et caillouteux avec des niveaux de matière organique relativement faibles. Le collectif ABC Sud cherche à partager les réussites et les échecs d’expérimentations agricoles pour affiner les pratiques. Parmi les diverses initiatives, elle cite particulièrement des travaux sur le semis précoce de céréales à paille et l’utilisation de plantes compagnes.
Le semis précoce est décrit comme une méthode capable d’optimiser le développement racinaire, d’augmenter les rendements durant la phase de remplissage des grains, tout en réduisant la densité de semis. Les résultats préliminaires montrent que cette méthode aide non seulement à gérer l’azote, mais également à freiner la prolifération des adventices. Clémence met en lumière les expériences menées sur les associations de cultures, spécifiquement entre le blé et des légumineuses comme la févrole de printemps, lesquels ont montré des améliorations en matière de nutrition azotée et des rendements potentiels plus élevés malgré un climat incertain.
Clément s’intéresse également à l’économie de ces pratiques, indiquant que des méthodes améliorées peuvent augmenter le chiffre d’affaires par hectare, en tenant compte des prix du marché pour le blé et les légumineuses. En projetant vers l’avenir, elle souhaite élargir les expérimentations et perfectionner des techniques innovantes de conservation des sols en agriculture biologique.
Highlights
- 🌾 Collectif ABC Sud : Réunit une vingtaine d’agriculteurs engagés dans des pratiques agricoles durables.
- ☀️ Défis climatiques : La région méditerranéenne doit faire face à des conditions climatiques extrêmes, impactant l’agriculture.
- 🌱 Semis précoce : Une méthode favorisant le développement racinaire et la réduction de la densité de semis, avec des résultats encourageants.
- 🤝 Plantes compagnes : Associations de cultures, comme le blé et la févrole de printemps, sont testées pour améliorer la nutrition en azote.
- 💵 Aspect économique : Des pratiques agricoles améliorées peuvent augmenter le chiffre d’affaires par hectare.
- 🔍 Mesures d’impact : Introduction du Soil Tillage Intensity Ratio (STIR
Key Insights
🌍 Importance des Collectifs Locaux
Le collectif ABC Sud joue un rôle fondamental dans la diffusion et l’implémentation de pratiques agricoles durables. En réunissant divers agriculteurs autour de défis communs, il favorise l’échange d’expériences et l’apprentissage collaboratif. Cela souligne l’importance d’une communauté engagée pour l’innovation agricole.
🌦️ Adaptation aux Conditions Climatiques
Les variations climatiques, telles que les sécheresses et les inondations, mettent en avant la nécessité d’une approche d’agriculture résiliente. En expérimentant des méthodes telles que le semis précoce, les agriculteurs peuvent rester proactifs face à ces défis, réduisant ainsi les risques liés aux aléas climatiques.
🌱 Efficacité des Plantes Compagnes
Les essais sur les associations de cultures montrent que le blé, lorsqu’il est cultivé avec des légumineuses comme la févrole, améliore non seulement la nutrition en azote, mais également le rendement final. Cela illustre une approche holistique de la culture qui peut mener à des pratiques plus durables.
💧 Gestion de l’Azote
Les résultats encourageants concernant la gestion de l’azote avec des pratiques telles que le semis précoce montrent qu’il est possible d’optimiser les ressources. Cela a des implications directes sur les coûts d’exploitation, conduisant à une agriculture plus durable économiquement et environnementalement.
📈 Rentabilité des Pratiques Innovantes
En améliorant les pratiques agricoles, il y a un potentiel significatif d’augmentation du chiffre d’affaires. Les méthodes éprouvées, telles que l’utilisation distincte de cultures et la réduction du travail du sol, favorisent un modèle économique viable pour les agriculteurs.
📊 Indicateur STIR
L’introduction du Soil Tillage Intensity Ratio fournit un outil utile pour évaluer l’impact environnemental des pratiques culturales, permettant de prendre des décisions informées et d’ajuster les techniques de travail du sol pour une durabilité accrue.
🤝 Engagement des Agriculteurs
La volonté des agriculteurs du collectif de continuer la recherche et d’expérimenter de nouvelles cultures comme le sarrasin et le Milo indique un engagement clair envers l’innovation et la durabilité. Ce dynamisme permet de mieux répondre aux besoins spécifiques du secteur agricole face à des évolutions constantes.
Dans l’ensemble, ce webinaire illustre comment des pratiques novatrices et adaptées au contexte local peuvent transformer l’agriculture dans la région Sud PACA. L’engagement envers une approche collaborative et l’expérimentation continue se révèlent essentiels non seulement pour la cohésion entre agriculteurs, mais aussi pour le futur des systèmes agricoles face aux défis environnementaux croissants.
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Cultures et productions
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Transcriptions
Ce soir agriculture de conservation bio sur ce webinaire du Centre national d'agroécologie on accueille Clémence Rivoire, animatrice chez Agribio 04 et dans le cadre du groupe ABC Sud qui va nous présenter les les résultats de leurs travaux euh euh travaux assez étonnant j'en avais vu quelques petites parties je me suis dit ouh là là c'est c'est c'est c'est c'est je comprends pas bien ce qu'ils font ça m'a l'air très intéressant faut absolument que je les fasse intervenir on a
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de la chance ils sont là ce soir euh bah Clément c'est à toi je te laisse te présenter présenter ta structure euh et quand tu auras fini ben on prendra un petit temps de de questions réponse si ça te va super merci Martin euh du coup bonjour à tous euh je m'appelle Climence rivoir donc je suis conseillère animatrice pour le GAB des Alpes de Haute-Provence donc c'est le groupement des producteurs bio des Alpes de Haute-Provence c'est une structure qui existe depuis maintenant une vingtaine d'années et euh on travaille sur les filières végétales départementales régionales et donc moi en l'occurrence sur les grandes cultures biologiques et notamment sur l'agriculture bio de conservation des sols donc j'anime un collectif maintenant depuis 3 ans qui s'appelle ABC sud et qui vise à développer déployer les pratiques euh bio de conservation des seuls en région sud PACA donc je vais d'abord commencer par vous présenter le collectif nos actions revenir ensuite sur des résultats d'essais et les pratiques innovantes qui peuvent être mises en place sur les fermes et puis finir sur la question du travail du sol puisque en fait au sein du collectif on s'est intéressé à caractériser l'intensité des itinéraires techniques de travail du sol et on a des premières sorties à à vous présenter donc ici vous avez la carte de la région avec la répartition des agriculteurs ABC Sud c'est 20 agriculteurs réparti quasiment dans tous les départements sauf les Alpes marittimes la région sud-paca n'est pas non plus une grande région céréalière ce qui fait que je travaille surtout avec des agriculteurs qui ont plusieurs ateliers de production notamment qui sont des éleveurs qui sont en sec ou irrigué euh et donc qui se rassemble pour mettre en pratique les principes de l'agriculture bio de conservation des sols qui sont je le rappelle l'allongement des rotations et la diversification la réduction du travail du sol en bio puisque pour l'instant je connais seulement un agriculteur qui se passe du travail du sol en région PACA et puis le développement de la la couverture du sol donc en région PACA on va dire qu'on est un peu le territoire de tous les extrême c'est-à-dire que à l'automne on peut se retrouver avec des pluies cévénoles très intenses donc ici vous avez une photo à fort calquier dans les donc c'est là où où où nous sommes au 1er décembre 2019 on avait eu un cumul de 500 mm de pluie à l'époque depuis le le 10 octobre donc avec des champs totalement inondés et puis à droite donc ça c'est une photo qui date de 2022 où justement bah c'est vous la connaissez c'était l'année la plus chaude et la plus sèche avec des stress hydriques très précoces ce qui veut dire que le non accès à l'irrigation et le climat vient directement limiter la capacité de l'agriculteur à diversifier ses rotations mais aussi à couvrir les sols et à implanter des couverts végétaux par exemple en interculture donc sans accès à l'irrigation chez nous l'interculture entre deux céréales euh on oublie donc voilà pour ce qui est du du climat euh pour revenir donc sur l'ABC en condition méditerranéenne il y a plusieurs difficultés qu'on rencontre donc je je vous ai déjà parlé des des difficultés lié au contexte pédoclimatique donc sur la diversification l'implantation des couverts aussi on a des sols donc en majorité qui sont quand même superficieles caillouteux avec une faible réserve utile euh des taux de matière organique plutôt bas des températures très élevées euh et ensuite concernant la bio avec des problématiques de salissement de gestion des adventistes qui directement devient centrale quand on s'intéresse à la réduction du travail du sol puisque l'objectif c'est de c'est de sortir déjà pour la plupart du labour et ensuite de réduire les intervention et la profondeur du travail du sol et là on on s'intéresse du coup à des pratiques qui nous permettraient de s'abstraindre du travail du sol tout en contrôlant le salissement et après là il y a la question de donc de la fertilisation azotée plutôt de la nutrition azotée puisqueautomatiquement en bio on est généralement sur des systèmes qui sont carencés en azote donc nos actions au sein du collectif c'est surtout un collectif où on se rencontre on échange on partage nos réussites nos échecs euh beaucoup de journées techniques beaucoup de diagnostic plein champ suivi d'essaiis et expérimentation donc avec des thématiques qui sont mises à l'agenda par les agriculteur et puis voter lorsqu'on planifie la la campagne culturale et donc on s'assure ensuite du suivi nous Agribio 04 on propose également de la formation et puis des des voyages d'études donc ici une photo en camarg parce qu'on va jusqu'en camarg mais on peut aussi aller jusqu'à Gap dans les Hautes Alpes donc les contextes de production des agriculteurs du collectif sont quand même très contrastés euh là je vais commencer sur les sur les pratiques donc ici je vous ai mis sur la gauche un peu les les sujets qui nous ont animé depuis maintenant 3 ans le premier c'est le semiprécoce des céréales à paille on va on va en parler un peu plus en détail après euh les couverts végétaux les associations de culture de printemps le semi-souscouvert donc un ensemble de pratiques pour les agriculteurs qui vise à maximiser la couverture des sols euh qui vise aussi à déployer les plantes de service dans les rotations euh beaucoup axé sur la problématique de gestion des adventistes et de salissement donc donc soit des des plantes de service très couvrantes ou par exemple qui qui sont reconnues pour leur effet allélopathique et aussi des des praties qui permettent de valoriser au mieux les cycles de l'eau et de l'azote donc la thématique qui nous anime depuis maintenant 3 ans dans le collectif c'est les semi précoces de cérial à paille donc c'est expérimenté par un agriculteur du collectif depuis maintenant plusieurs années au bout de 2 3 ans de suivi ça a été mis à la jeun donc on est maintenant sur des essais en bande euh ça fait maintenant 3 ans donc qu'on travaille spécifiquement sur sur le sujet le principe c'est de donc d'avancer la date de semi on peut aller de 1 mois 2 mois voire 3 mois chez nous pour des périodes de semi qui sont sur la fin octobre début novembre on expérimente alors ça dépend du département euh on peut aller sur jusqu'à des semis sur mi-août mi-septembre et donc ce qu'on recherche c'est de favoriser le développement de la céréale lui permettre de développer son système racinaire pour être dans un meilleur confort hydrique nutritionnel et surtout lui permettre euh pendant la période de remplissage du grain euh de de remplir son grain dans des meilleures conditions euh c'est aussi une occasion de développer le couvert permanent parce que comment ça a été développé à l'époque ça a été fait sur couvert couverture permanente de trèfle blanc et puis le principe aussi c'est de réduire les densités de semi puisqu'on s'attend à ce que le blé tâle beaucoup plus en bio nous on a vu que c'était une opportunité pour valoriser aussi le deuxième pic de minéralisation à l'automne donc éventuellement de recycler de l'azote et puis de la redistribuer plus tard en fonction de comment est conduit le semiprécoce donc on on va voir ça par la suite par contre il y a plusieurs problématique en tout cas facteur de risque lié à la pratique déjà je vous ai parlé des créneaux d'implantation pour l'instant chez nous on est sur une pratique opportuniste puisqueen fait il faut qu'on attende quand même le retour des pluies pour pouvoir semer il y a la question des adventistes donc jusqu'à maintenant en bio on retardait les dates de semi pour éviter les levé de réras et autres autres mauvaises herbes d'autonne donc là on vient carrément se se se mettre dedans euh il y a également tout ce ce qui est gno donc transmission de viros par les pucerons où effectivement on met la culture en situation de risque puisqu'on est en plein dans les dans les sur la période des des vols de pueron eu et puis il y a d'autres sujets quel plan de compagne je je viens associer à mon semiprécoce si si j'ai envie d'associer une plante compagne comment je peux venir gérer mon couvert c'est-à-dire que il y a la possibilité d'utiliser le semi-précoce à la fois euh comme comme un fourrage comme un couvert qu'on viendrait qu'on viendrait semer puis détruire à l'automne pour ensuite espérer avoir une reprise en sortie d'hiver au printemps ça a été expérimenté chez nous en en 2023 ça a fonctionné et puis il y a le risque aussi du gel d'épis donc les agriculteurs ils se sont intéressés à trois stratégies je viens semer mon blé précocément dans un couvert donc ici c'était dans une prairie temporaire de trèfle violet je viens semer mon semi-précoce euh en pur ou alors je viens le semer en association avec une plante compagne donc là en l'occurrence on est dans le secteur 0,5 Nord région euh on est sur un blé qui a été semé avec de la voine et du trèfle violet h courant août euh et là on est sur une date de broyage euh qui est à peu près à mi à mi-novembre euh donc l'agriculteur est venu broyer euh le blé associé à l'avine et au trèfle violet qui qui avait qui avait déjà un peu levé euh pour ensuite le le voir repartir l'année d'après donc c'est quand même une double voire triple valorisation en fonction de la stratégie de l'agriculteur et de comment il souhaite valoriser sa culture ou son couvert donc on a voulu travailler nous sur les leviers qui nous permettaient de limiter les risques donc il y a la question du choix variétal je vais partir sur une variété hiver très hiver pour éviter la montée la montée de l'épis et les premiers épisodes de gel donc des variétés avec des besoins en froid élevé et une fertilité desped importante parce que c'est là-dessus aussi que va se construire le rendement euh je vais aussi choisir ma plante compagne en fonction du service que je recherche nous en l'occurrence on est parti sur la le la fébrole de printemps et le sarrasin donc deux plantes qu'on estime g livre qu' on une cinétique de développement rapide avant l'automne avant l'hiver et qu'on espère voir disparaître par le gel donc dans l'objectif pour la févrole d'injecter de l'azote dans le système et pour le sarrasin de bénéficier de son effet allélopathique et puis après il y a comment je viens gérer mon couvert de blé à l'automne donc quelle densité de semi quelle plan de compagne quelle est la hauteur de coupe si je souhaite venir bryer à l'automne et cetera est-ce que je peux venir le faire paturer ou pas donc en 2024 on a conduit un essai avec six modalités notre blé témoins sans plan de compagne qui a été semé au 25 novembre notre blé témoin semi-précoce qui a été semé au 25 septembre donc donc on avait de mois de décalage et puis quatre plantes de compagne qui ont été testé la févrole de printemps laavine de printemps le sarrasin la moutarde blanche donc c'était quatre plant de compagne de familles différentes on a choisi les densités de semi on a divisé par deux la densité de semi la dose pleine parce qu'on a on a réfléchi l'association comme un couvert pour le blé précoce on a semé à 90 kect donc c'est un essai qui était mal barré euh du coup vous avez une photo devant vous qui date du 25 novembre 2023 on a eu une mauvaise levée de la moutarde on a eu des attaques de zres sur le semiprécoce non associé donc on savait déjà que ça fonctionnait pas trop de de de ne pas associer mais pour les pour l'essai il fallait qu'on ait qu'on ait une modalité témoin en tout cas quand on est venu visiter l'essai avec les agriculteurs on on doutait quand même de de des résultats qu'on qu'on allait obtenir donc c'était vraiment mal barré finalement on a réussi à conduire l'essai jusqu'au bout donc ici vous avez des prélèvements de pieds de blé qui datent du 20 mars 2024 l'objectif pour nous c'était de compter le nombre de Tales d'observer le système racinaire pour chaque modalité et également donc à la même période un mois plus tôt on a effectué des des reli azoté puisqu'on souhaitait suivre la dynamique de minéralisation évaluer si avancer la date de semi permettait de valoriser mieux l'azote et donc de faire plus de rendement ou d'améliorer la la protéine du blé euh du coup ce qu'on observe déjà c'est que sur tous les semiprécoces euh on a un talage qui est maximisé donc surtout sur les blés associés à la féol de printemps au Sarasin alors ce qu'il faut savoir c'est que le Sarasin c'est la donc il a disparu très très rapidement hein dès les premières gelées ce qui n'a pas été le cas pour laavine de printemps ni pour la févrle de printemps ni pour la moutarde blanche donc finalement on s'est retrouvé avec des cultures associées à conduire jusqu'au bout euh on a tenté un broyage de la moutarde parce que vous voyez bien la couleur du blé que et à la taille que on était vraiment sur de l'agressivité c'était très très agressif sur l'azote euh et ce qui est intéressant pour nous donc c'est que les relolicas sorti d'hiver donc était était quand même de 60 unités quasi en dessous du semi à date normale donc so unité éventuellement absorbé par la culture et on s'est demandé voilà si si on allait observer un effet sur sur le rendement ou la protéine et tout à droite trois talles le le blé se met à date normale 2 mois plus tard donc ici vous avez un graphique qui représente la biomasse produite à florison donc à florison on est venu prélever la la la céréale associée avec sa plante compagne pour connaître son potentiel de biomasse mais aussi surtout la quantité d'azote qui a été absorbée par cette biomasse donc on voit bien que la moutarde blanche a été totalement enfin le le blé associé à la moutarde blanche a été totalement pénalisé le broyage nous a nous a pas permis vraiment de de récolter quoi que ce soit en terme de biomasse euh mais qu'en règle générale si on regarde les modalités en en comptant leur PL de compagne on a une production de biomasse qui est plus élevée sur les autres modalité associé par rapport à notre blé témoins qui est semé à date normale on na pas observé de pression adventiste en sachant qu'à la base l'idée de travailler sur les plans de compagne c'était d'évaluer quelle plan de compagne était la plus optimale pour gérer cette problématique de salissement bon finalement on s'est pas du tout retrouvé dans les conditions auquelles on s'attendait puisque l'idée aussi c'était de développer la pratique dans un contexte de stress hydrique euh l'année 2024 a été une année très trs pluvieuse donc on n pas réussi à valider toutes nos hypothèses donc comme je vous disais l'intérêt c'était de mesurer la quantité d'azote absorbé par la céréale donc ici vous vous rendez compte que plus on produit de la biomasse plus il y a de l'azote qui est absorbé par la céréale donc en rouge c'est notre modalité témoin et en en vert c'est la modalité sarrasin qu'on considère quand même comme une modalité pas vra pas vraiment associée le Sarasin pas été compétitif et on doute de l'effet du sarrasin à ce stade euh mais du coup avec 2 tonnes de matière sèche en plus euh on on augmente légèrement la quantité d'azote absorbé et puis ce qui nous intéressait aussi c'était les 40 unités absorbées par la céréale en présence de la févrole en plus pour un même niveau de biomasse produite à florison par rapport à l'avoine de printemps donc ici vous avez la quantité d'azote absorbée à l'hectare à florison c'est-à-dire que on est venu aussi mesurer la l'azote absorbé par les plants de compagne donc tout à gauche vous avez la la le blé associé à la à la férole de printemps euh vous voyez que l'association permet d'injecter de l'azote dans le système puisqu'on avait 180 unités d'azote absorbé versus sans unités pour le blé témoin SEM met à date normale on reste sur des niveau similaires pour les autres modalités et par contre le blé associé à la moutarde blanche a été pénalisé jusqu'au bout euh et on est venu mesurer ce qu'on appelle l'Inn donc c'est l'indice de nutrition azotée qui permet d'estimer si un blé est dans un confort optimal en terme de nutrition azotée plus on est proche de 1 mieux c'est euh en conventionnel on peut facilement s'approcher de 1 en bio on est plus autour des 0,4 0,5 donc ce que ça démontre déjà c'est que le blé associé à la févrole présente une meilleure nutrition azotée que le blé témin semé à date norm un autre fait marquant donc ce qu'il faut savoir c'est qu'on était sur euh alors une variété non homologué euh puisqu'on s'adapte au système des agriculteurs qui reçoivent les essais en l'occurrence on était chez un paysan boulanger donc on a travaillé avec une variété qui s'appelle la C de Provence qui est un blé ancien à paille haute avec une haute fertilité d'épill à droite vous avez les blés semés précocément donc 2 mois plus tôt à gauche vous avez les blés semés à date normale et donc ça c'est une photo qui date du 10 juin où les blés ont versé pour les blés SEM met à date normale alors que les blés précoces étaient en moyenne jusqu'à 40 cm de hauteur plus haut donc c'était quelque chose d'assez impressionnant euh on n pas réussi à l'expliquer euh parce que en terme de en terme de fertilité d'épis on est sur des niveaux qui sont beaucoup plus élevés pour les semi-précoces euh il semble y avoir plus d'épis donc on on l'a calculé hein sur les semis sur le semi à date normale euh mais l'hypothèse la plus probable c'est que les tiges c'est que les tiges des blés étaient beaucoup plus épaisses donc plus vigoureuses et que ça permit d'éviter l'averse en sachant que la nutrition azotée était était la même hein pour pour les pour les deux blés euh et ensuite là vous avez les performances agronomiques de toutes les modalités euh donc le rendement par rapport au taux de protéines tout à droite en rouge vous avez la modalité témoin qui a permis de dégager 25 qu avec 11,7 % de protéines et la modalité semée précoce légèrement plus de rendement moins de protéines mais en tout cas on arrive au même niveau que les blés semés à date normale euh l'association légumineuse elle a été impactée forcément par la présence de la févrole puisqu'on l'a conduite jusqu'au bout et on l'a récolté mais ça nous a permis quand même d'augmenter à plus de un point plus de 0,5 % de protéines en association ça c'est quelque chose qui est qui est connu et puis produit quand même 15 quinau de févrol de printemps en plus finalement si on ramène la la le rendement le rendement de la céréale par rapport aux doses qui ont été semées on se rend compte que les blés précoces sont finalement jusqu'à deux fois plus productif puisque pour la modalité sarrasin on a deux fois plus de rendement finalement par rapport à la densité de semi et donc là vous avez les composantes de qui sont affichés par rapport à en rouge la modalité témoin et on se rend compte que effectivement on avait observé plus de talage sur les semis précoces mais finalement avec une plus faible densité de peuplement et probablement de la régression de tâ on n pas forcément un nombre d'épis plus élevé par rapport au semiormal donc au contraire on a moins d'épis mais on a une meilleure fertilité d'épis donc c'est ce qu'on appelle le nombre de grains par épis et puis après on peut le rapporter au nombre de grains par mètre carré euh ce qui nous permet dans certaines modalités d'obtenir le les mêmes niveaux de rendement et puis on a des grains qui sont aussi plus gros de 9 % en moyenne attention c'est des résultats qu'on a obtenu dans un contexte non limitant en terme de précipitation ensuite puisque l'objectif était de valoriser l'azote on a regardé combien d'unités euh combien d'unités absorbé par la céréale permettait de produire un quintal de blé ou alors combien d'unités permettaiit de produire 1 % de protéin bon finalement on se rend compte que c'est le témoin donc c'est le blé se met à date normale qui permet d'optimiser les ressources même si par les reliquas azoté on a observé qu'il y avait moins d'absorption moins d'azote injecté on a pas forcément une meilleure utilisation de l'azote pour faire du rendement ou de la protéine on s'est bien évidemment aussi intéressé à la plus-value économique donc là on est sur du chiffre d'affaires on est reparti des prix avant la crise donc 400 € tonnes pour le blé tendre BIO 400 € tonnes pour la féle bio on a pris en compte le coût des semences avec les les références que vous voyez juste au-dessus on a soustrait ensuite les opérations culturelles supplémentaires qui concernent certaines modalités et on a obtenu le chiffre d'affaires par hectare euh en cumulant bien sûr le chiffre d'affaires lié aux cultures associé pour les pour les pour les cultures les plans de compagne en tout cas qui ont été valorisés c'est uniement le cas pour la févroolle de printemps et puis on a pris en compte aussi tout ce qui est bonification lié au taux de protéines et donc finalement on obtient un chiffre d'affaires et ce qui nous intéressait c'était le différentiel par rapport au blé au blé témoin se met à date normale et donc le blé avancé de de 2 mois euh en en terme de de 2 mois en date de semi ça permettait une meilleure rentabilité euh par rapport au blé semé à date normale tout simplement parce qu'on vient diviser la dose de semi par deux et donc on vient faire des économies en un Tran euh en semence et ensuite le blé semé avec la févrole de printemps parce que bah parce qu'on a pu valoriser la févrole malgré son coût euh en semence ça n'inclut pas le tri de la févrole derrière donc pour résumer on s'est rendu compte en 2024 que le semiprécoce dans des conditions plusuvieuses ne créait pas de perte de rendement il pouvait être plus rentable qu'on avait pas de problématique de ver ce que ça semblait être intéressant de de l'associer avec une légumineuse bon par contre il y a pas beaucoup de nos objectifs qui ont été remplis à la base puisqu'on n' pas observé de meilleure valorisation de l'azote on n pas pu avoir une double production parce qu'à la base on souhaitait soit faire geler les plants de compagne par le le gel soit venir broyer les modalités pour les valoriser comme couverts donc apporter de la biomasse à l'automne donc c'est très limité dans le sud de la région on n pas eu les créneaux climatiques ou les précipitations et les températures pour produire suffisamment de biomasse avant les les baisses de température et puis on on on évitera d'associer les les les blés avec des plants de compagne qui sont finalement très agrive et Don on pourrait ne pas se pouvoir se débarrasser par la suite donc ça a été tout ce qui est cru faire et et graminer là je vous ai mis une photo de l'essai qui se poursuit donc après avoir présenter ses résultats aux agriculteurs du collectif ils ont décidé de de continuer les essais en se concentrant sur la févrole de printemps et le sarrasin euh donc ici c'est une photo qui date du 1er janvier 2025 on est un peu plus au nord de la région donc on espérait avoir des gelées suffisantes pour pour faire geler la férool de printemps on commence à douter de son carctè g Liv parce que malgré les - 100 les - 12 à répétition on n pas réussi à s'en débarrasser et devant vous vous pouvez voir la le blé précoce semé avec du Sarasin donc lui qui a qui a gelé très rapidement et donc on pourra vous présenter les résultats prochainement donc on on est bon sur les semiprécoces je vous propose un petit tour d'horizon des pratiques innovantes donc mise à l'essai euh cols bio associé association met sarrasin on travaille aussi sur la Soula euh donc on s'intéresse à des plantes qui ne viennent pas de chez nous dans un objectif d'adaptation au changement climatique le Milo tout ce qui est semi d'avoine sous couvert de l'userne le semi de maïs sous couvert de sègle rouler ou broyer association pochich sarasinemporaire céréal associé corridor solaire on va pas tout balayer j'ai fait une petite sélection en sachant que le reste des résultats vous pouvez y accéder sur notre page internet euh donc là je vais vous parler du Milo qu'on retrouve beaucoup chez nous en mauvaise herbes he clairement en adventiste donc les agriculteurs cherchent plus à s'en débarrasser qu'autre chose euh nous on s'y est intéressé à la fois comme couvert mais aussi comme comme PL de compagne donc c'est une légumineuse biannuelle qu'on vient semer au mois d'avril et puis qu'on peut venir récolter l'année d'après euh ou broyer ou détruire qui se sème dans les références qu'on a à 30 kectar donc c'est une plante qui peut être valorisée comme fourrage qui est apparemment reconnue comme récupulsif contre les compagnoles qui produit de la biomasse et donc on peut l'insérer de plein de manières différentes les agriculteurs certains du collectif l'ont trouvé intéressante parce que chez nous on a de plus en plus de difficultés à implter les légumineuses fourragères donc tout ce qui est luiserne c foin donc c'est les têtes de rotation et c'est indispensable dans les rotations bio pour pour la nutrition azotée pour la gestion du du salissement pour la la structure du sol et donc des agriculteurs qui peinent à imp planter leur tête de rotation ils vont plutôt s'intéresser à des légumineuses qui qui qui seraient conserver moins longtemps dans les rotations mais où il y aurait peut-être plus de réussite dans l'implantation et donc là en l'occurrence deux exemples donc à gauche un couvert de de méilo qui l'année dernière on avait jamais vu mais avec les pluies qu'on a eu nous avait permis donc à floraison de produire plus de 10 tonnes en biomasse aérienne par hectare donc c'était 260 unités d'azote restitué pour la dans la parcelle et puis à droite donc ça c'est du mélilo semé en même temps que du kartam donc c'est une culture de printemps qui n'a pas besoin d'irrigation ou du moins d'accès à l'eau qui nous vient tout droit du Maghreb donc beaucoup d'agriculteurs s'intéressent à ces nouvelles cultures comme je vous disais et donc c'est une culture qui qui permet de produire de l'huile à destination de l'alimentation ou de la sabonnerie et donc là on est sur un semi associé euh en avril récolte du kartame pas de compétition observé entre les les deux espèces et puis ensuite on vient conduire le méilo jusqu'à l'année d'après et donc on a un sol couvert pendant pendant un an euh en sachant que le méilo euh euh euh perce perce ses feuilles en fin d'automne hiver et donc certains agriculteurs se questionnaient de d'effectuer du sursemi dedans pour avoir un seul couvert et en activité avec une biomasse en activité pendant l'hiver donc ça c'est une autre piste de travail qui nous intéresse le semi d'avoine souscouvert de luuserne donc ça c'est une parcelle qui a été suivie l'année dernière euh donc je travaille aussi beaucoup avec des éleveurs là l'intérêt était multiple à la fois de sécuriser la ressource fourragère euh bon il y a les problématiques d'un plantation mais nous ce qu'on rencontre de plus en plus par chez nous c'est les problématiques de ravageurs sur l'userne le phyonome notamment qui vient ravager la première coupe euh et donc qui d'année en année vient salir participe au salissement de la parcelle et donc c'est des lusernes qui derrière sont totalement abandonné n'ont plus de potentiel productif euh et c'est aussi une grosse problématique chez nous qui apparemment commence à s'étendre sur d'autres territoires et donc l'agriculteur en question il vient sursemer une avoine dans sa Luserne à l'automne dès le mois de septembre à la fois pour stimuler l'activité biologique couvrir le sol gérer le salissement et PU et puis surtout du coup sécuriser la ressource foragère pour ces brebis donc c'est une pratique qui est très opportuniste et en fonction de la météo de de l'état de la Luserne ou pas la voine peut être conduite jus juste jusqu'en grain ou alors tre paturé sur place place ou exporter un autre essai qui a été donc ça fait 2 ans qu'on travaille dessus donc ça c'est dans les Hautes Alpes c'est l'association temporaire poisich Sarasin on a travaillé pendant un an pour monter cet essai il a été mis en place l'année dernière et il a été un échec pour des raisons que vous voyez devant vos yeux des grosses problématiques de salissement et surtout de vivace l'objectif c'est c'est de bénéficier de l'effet allélopathique du sarrasin pour venir contrôler le salissement en culture de poischiche euh et donc de faire l'association de faire de cette association une association temporaire puisque l'objectif était de venir biner le sarrasin en cours de culture le détruire pour éviter ensuite la compétition et bénéficier de son effet allélopathique donc c'est-à-dire limiter la germination et la levée de de mauvais air malheureusement le précédent n'était pas optimal et on n' pas réussi à partir dans les bonnes conditions la pluie a fait que on a eu des grosses difficultés pour venir biner intervenir dans la parcelle donc très rapidement l'essai a été abandonné il a été suivi effectué aussi sur haricot euh on espère le retenter l'année prochaine on a fini sur sur les pratiques mises en place voilà au sein du col maintenant j'aimerais vous partager un peu une réflexion qu'on a donc au sein du collectif au rencontre de laabc de l'année dernière on a découvert un indicateur qui s'appelle le stir donc soil Teage intensity ratio qui permet de mesurer l'intensité du travail du sol à l'échelle d'une culture puis de la rotation pour nous c'était l'occasion quand même d'objectiver plusieurs visions qu'on les agriculteurs au sein du collectif donc on va avoir des agriculteurs qui ne veulent pas passer le la bourrée ne veulent pas avoir recours à la charou ou alors n'ont pas du tout de charrue sur la ferme mais ils ont quand même cet objectif de zéro adventiste au semi et donc ils vont venir multiplier les passages de scalperur et d'autres agriculteurs qui vont venir s'autoriser le labour par exemple pour sortir d'une tête de rotation comme la Luserne puisque derrière on a généralement des problématiques de reprise et de de repousse euh donc on on avait trouvé cet indicateur intéressant pour en faire un sujet de discussion mais aussi comparer des itinéraires techniques de travail du sol euh et donc c'est un c'est un indicateur qui prend en compte le type d'outil utilisé la profondeur de travail la vitesse d'avancement et puis la surface perturbée donc on vient mesurer cet indicateur pour une culture de la destruction du précédent à la moisson de la culture en question et ensuite on obtient un score donc c'est ce que vous voyez là sur la la photo c'est le stir de référence qui est de 41 par exemple pour le chiz à la Pte Doig sur blé vitesse 10 kmh profondeur 9 cm et donc on l'a calculé pour tous les itinéraires techniques de blé ou de ou autres céréales c'est la culture un peu de de référence dans toutes les rotations et ce qui nous a permis de positionner finalement les agriculteurs les uns par rapport aux autres mais aussi par rapport à des itinéraires techniques type euh qu'on a construit selon les pratiques de de référence donc un score de 134 pour un itinéraire technique de de de de préparation de travail du sol et donc de labour à 25 30 cm un score de 99 pour un labour de 15 à 20 cm un score de 67 euh pour du déchôummage un scalpage de scalpage à 8 cm de profondeur ça score 47 1 cm à un un scalpage à 8 cm c'est 27 et puis le scalpage à 2 cm qui score 8 et donc euh l'objectif pour nous bah c'est de voir où est-ce que se positionnent les agriculteurs par rapport à ce référentiel là et d'en faire une base de discussion euh on a également je vous ai mis le stirpaca référence qui est entre 56 87 c'est-à-dire que on a des ferm types on travaille étroitement avec harvalis euh et donc il y a des simulations qui sont faites sur des fermes modélisées et donc dans les itinéraires techniques qui existent on a essayé de calculer également le stir euh qui est aussi entre 56 et 87 en fonction du contexte pédoclimatique mais aussi du précédent c'est pas non plus très élevé par rapport à ce que la Suisse pouvait nous dire puisque c'est un indicateur qui a été développé aux États-Unis à ma connaissance et qui est déployé en Suisse par le fibel mais pour l'instant qui n'existe pas vraiment en France parce que dans l'outil on ne prend pas en compte tous les outils combinés à animé et ça ça a été un challenge d'essayer de les intégrer pour nous donc on s'est rapproché du fibel pour travailler avec eux et donc du coup là c'est le cas d'un agriculteur on a réussi à donner des notes pour tous les itinéraires techniques de travail du sol de ses cultures on est une région à Lavand donc les lavandes lavendin ça rentre dans les rotations des agriculteurs et on obtient des notes pour le tournesol pour le méteil pour la Luserne pour tout ce qui est préie temporaire à l'implantation et puis ensuite ça vient on vient le lisser à l'échelle d'une culture ce qui nous permet d'obtenir un syr moyen par culture de la seulement et quand on vient le le proratiser par rapport à l'assolement de l'année on peut obtenir un score moyen par hectar de manière un peu à extrapoler et à et à se dire bon on a peut-être un on a peut-être une culture où là on est très intensif en terme de travail du sol mais finalement à l'échelle de de la rotation qu'est-ce que ça donne et donc là en l'occurrence on obtient un score de 60 5 euh par hectare donc moitié moins qu'un labour enfin que la modalité labour je vous ai présenté il y a la question du tassement qui n'est pas pris en compte mais qui est en train d'être développé en Suisse et puis il y a également aussi la question qui est posée par les producteurs sur le l'économique finalement quel est le coût du gasoil du fiel en fonction de quel chevaux je je mets du coup c'est aussi des sujets voilà peut-être qui seront traiter pour la suite pour retrouver tous nos résultats vous pouvez aller sur notre site internet en tapant agrebio 04 ABC sud vous tombez directement sur la page du collectif euh vous y trouverez des témoignages tous les derniers résultat d'éessès et en sachant que en fonction de ce que vous êtes si des agriculteurs de PACA sont là les agriculteurs du collectif sont disponibles pour pour pour vous rencontrer pour être appelé et pour part partager leurs pratiqu et on organise entre trois et quatre fois par an des journées techniques donc ferme ouverte pour parler de de l'ABC dans la région merci super bah merci beaucoup à toi clémence pour cette présentation euh j'ai quelques questions pour toi ouais euh alors la première question c'est un certain Stéphane qui te la pose ou et il te demande quelles sont les exigences du Milo en terme de lit de semence est-ce que ça nécessite pas un sol très très affiné pour avoir une levée de qualité alors je suis pas très bien renseigné là-dessus je sais que c'est une toute petite graine effectivement donc je fais l'hypothèse que le lit de semence quand même il y a une attention qui doit être donnée à ça à la préparation d'un lit fin ok euh une question sur tes essais avec du S asin ouais est-ce que ton sarrasin quand il est se Méo il y a pas un risque qui graine et qu'après ça te pose souci dans la suite de la rotation alors du coup c'est sur l'essai on parle de quel essai on parle de l'essai semiprécoce je pense précoce et poischiche les deux à la fois peut-être hein ouais bah alors du coup l'objectif sur poischiche c'est de venir détruire le Sarasin donc avant qu'il rentre probabl puisque le CYC est très court c'est encore des choses qu'on essaie d'évaluer à quel stade on doit intervenir et on doit le détruire déjà il faut qu'on ait le créneau climatique pour intervenir dans la parcelle mais effectivement il y a un risque ça c'est certain euh donc là j'ai pas de retour à faire sur cette association là et pour l'instant sur l'autre essai semiprécoce on a toujours été dans des conditions où le gel venait vraiment faire claquer le sarrasin on a on n pas rencontré cette problématique là après sur l'association m et sarrasin donc a été suivie l'année dernière il faudrait que j'aille voir la parcelle d'ailleurs le sarrasin bon avec les pluies et cetera ça été ça a été difficile de stopper son développement de le faire sécher puisque c'est une culture voilà indéterminé là il y a eu beaucoup de pertes au champ et du coup on a à l'automne on avait un super couvert de sarrasin dans le blé donc on faudrait que je passe pour voir ce que ça donne OK et donc toujours sur ce sarrasin est-ce que vous avez pu caractériser l'effet alléopathie parce que vous l'avez implanté tôt donc il a le temps de se développer est-ce que le le Sarasin a réussi à écraser le salissement sur les rangs où il était implanté ou ou ça n'a pas été satisfaisant quoi parce qu'il était pas présent sur toute la parcelle en très grande quantité ouais euh du coup sur lesess semi précoce on a on n pas une forte pression adventiste donc clairement on na pas observé d'effet c'était très anecdotique euh sur les premiers prélèvements que j'ai fait parce que à l'automne je suis passée prélever les blés là de l'esset semi-précoce euh il semblait y avoir une différence de de matière sèche produite à l'hectare mais pareil à cette périodelà c'est très anecdotique et je pense qu'on en observera l'effet que sur les prélèvements prochains là qu'on fera bah ép 1 cmtre et puis à floraison ok euh to la question suivante j'en avais noté d'autres euh sur vos sm ultra précoce que vous avez eu de la jno à parleré de J c pueron tout à l'heure ouais ouais euh ouais du coup la première année sur le réseau de parcell on avait SEP parcelles dans toute la région PACA la Gén on l'a observé sur les blés non associé sur les blés associés on n pas observé de génau il est dit dans les articles TCS voilà ce qu'on peut retrouver dans la bibliographie dans la littérature c'est qu'il y a un effet des plantes de compagne de camouflage mais ça c'est à condition que la plante compagne soit suffisamment développé qu'il a de la biomasse et que les blés soient cachés je sais que ça a été travaillé par harvalis et apparemment l'effet serait vraiment minime c'est c'est négligeable donc c'est encore des hypothèses on essaie de réfléchir correctement avec bon sens et les plans de compagne au-delà de de la gno ont aussi d'autres services à apporter pour l'instant on verra ce que ça donne cette année mais l'année dernière par exemple sur l'essai pas de géno ok h tu as montré un essai de Davoine je crois sur couverture vivante permanente je sais plus c du lotier ou de la Luserne ou de la Luserne euh comment vous avez contrôlé la Luserne dans laavine enfin ça a donné quoi le développement justement justement en fait elle est pas ça alors ça dépend comment elle conduit la parcelle si l'agriculteur a décidé de de valoriser la voine en grain de la récolter pour ces bêtes il y a pas de contrôle et en fait entre la le semi et puis la récolte de laavine en tant que fourrage donc soit paturer sur pied soit exporté il y a pas non plus de contrôle ok h j'avais une autre question est-ce que tu peux n dire un ou deux mots sur la suelà qui est une légumeuse tropique plutôt Méditerranée on va dire c Méditerrané ouais du coup c'est une c'est une plante fouragère biannuelle biannuelle donc qui se comporterait un peu comme le méilo apparemment qui est très travaillé au Maghreb et en Tunisie puisqueen fait c'est en rencontrant un agriculteur tunisien on rencontre de laabc qu'on en a entendu parler et par la suite on a déployé un réseau de parcelle on a fait intervenir agriculteur pour qu'il puisse nous présenter son système donc on n pas de de connaissance on a des craintes sur le gel de la culture est-ce qu'il faut la semer au printemps est-ce qu'il faut la semer à l'automne quelle sensibilité au gel apparemment c'est une plante qui est très bien adaptée aux situations sèches et arid et avec des des potentiels de production de biomasse très intéressants et donc nous on y a vu l'opportunité de se dire bah tiens ça pourrait être une alternative au légumineux fouragère pluriannuel comme les safins luuserne qu'on a de plus en plus de mal à implanter ok ok ok parce que le théoriquement le phyono n'attaquerait pas la la la suelà aussi on n' sait rien j'imagine alors le phyonome le la plante préférentielle c'est la Luserne mais on peut aussi en retrouver sur le méilo on peut aussi en retrouvver sur les visses euh sur le trèfle blanc donc pour l'instant c'est la Luserne parce que je pense qu' aussi c'est la plante qu'on retrouve le plus dans les rotations euh mais on fait l'hypothèse qu'en diversifiant devrait aussi avoir moins d'impact les observations qui sont faites c'est que sur les blés sur les luusernes associé donc avec des céréal euh ça c'est retour d'expérience d'agriculteur on observe moins d'attaque ok voilà euh une dernière question euh tu as parlé de suivi de l'Inn je pense que ça intéressera tout le monde ou quelle méthodologie tu as utilisé euh du coup sur l'Inn c'est donc c'est c'est des prélèvement de biomasse à floraison puisqu'on part du principe que à floraison la céréale a absorbé le maximum d'azote qu'elle va ensuite remobiliser une grande partie de l'azote en tout cas qu'elle va remobiliser euh pour faire de la protéine et donc on vient prélever on vient prélever sur sur du sur une longueur d'un m de par et d'autres on fait des prélèvements en fait en mtre linéire six prélèvements par modalité et ensuite on vient trier séparer le les mauvaises herbes du blé les peser faire des sous-échantillons les faire sécher à les Tuves donc euh initialement harvalis maintenant c'est équipé d'une étu donc on peut le faire on peut le faire au labo euh et ensuite on vient envoyer ces échantillons en laboratoire donc un agriculteur par exemple alors voilà les Tuves ça permet quand même de d'avoir une matière sèche après le laboratoire nous c'est le laboratoire tesstier euh peut sécher repasser à l'étuve la biomasse OK et ensuite c'est un petit calcul à faire euh c'est un petit calcul à faire pour avoir la note d'Inn très très clair euh alors je [Musique] regarde non ben je n'ai pas de question supplémentair OK attends je regarde mes petites notes le chat il y a rien moi j'avais pris des notes hop là euh non mais non c'est c'est tout pour moi j'ai je n'ai plus de questions très bien benah il me reste plus qu'à te qu'à te remercier pour ta présentation merci euh à remercier les gens qui nous ont qui nous ont suivi ce soir et puis bah à à souhaiter une un bon appétit à tout le monde et bien sûr n'oubliez pas de regarder les rest du groupe ABC sud sur Internet et on peut les retrouver très facilement en a célébre et gratuit merci bonne soirée à tout le monde super j'ai coupé on est bon