Nicolas Hallegouet : Pommes de terres et couverts permanents

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L'association Maraîchage Sol Vivant Normandie vous propose une nouvelle vidéo avec Nicolas Hallegouet de la EARL La Robe des Champs !

Avec son frère, ils travaillent à développer la culture de blé sous couvert permanent de trèfle, le tout dans une rotation avec de la pomme de terre.

Site internet de La Robe des Champs : http://larobedeschamps.fr/


Pour contacter l'association MSV Normandie  :

msv.normandie.idf@gmail.com

Transcriptions

Transcriptions

j
m
et laure
nicolas lego est donc j'ai 49 ans vous
êtes ici sur la commune de guipavas donc
dans le finistère au bout du monde il ya
quelques années j'avais tourné une vidéo
avec vers de terre production donc moi
je vous convie à aller la voir si vous
avoir un peu plus de données sur

Afficher la suite


l'historique de la ferme juste pour
résumer ici vous êtes sur une ferme de
32 hectares je suis installé depuis
vingt ans et mon frère est venu me
rejoint il ya cinq ans sur l'entreprise
bon je parle jamais d'exploitations
agricoles je parle toujours
d'entreprises agricoles puisque j'ai un
exploiter la terre pour moi n'est pas un
n'a pas de sens une terre elle se
régénère le on est dans du recyclage on
est dans une dynamique positive alors
par rapport à ce que j'avais dit il ya
cinq ans maintenant
il ya eu de grands changements puisque
je travaille sur un système de
monoculture en association multi espèces
depuis deux ans en fait ça fait suite à
une formation que j'avais fait avec vers
de terre production etc sybille sur les
bilan humique bon j'avais des bilans et
mais qui n'était pas si mauvais que ça
en fait pour améliorer les bilans hume
et que la seule solution c'était de
travailler en couvert permanent
donc on m'a proposé de la luzerne et là
où la du trèfle ont la luzerne moi
j'avais fait un essai ya six sept ans et
il s'avère que j'avais arrêté pour
plusieurs raisons mais notamment bon ici
on a des sols plutôt acide
donc c'est vrai que la luzerne qui
comporte beaucoup mieux en sol basique
et par ailleurs ce qui m'avait un peu
déçu dans la luzerne n'a pas un pouvoir
recouvrant qu'on peut avoir le trèfle a
donc comme ici le lot n'est pas feint un
facteur d plus limitant finalement je
suis parti sur une réflexion sur le
trafic
donc ça fait deux ans que le système est
en route
alors je vais vous c'est bon je parle je
vais vous présenter un première un
premier essai donc l'enjeu quand on part
sur de la monoculture c'est de gérer les
problèmes parasitaire les problèmes de
faire de la rupture sanitaire donc juste
pour vous résumer aujourd'hui ses
passions pas encore appeler ça une
rotation mais je travaille sur un
système pommes de terre blé alors soit
c'est pomme de terre primeur blé donc
tous les deux ans donc système très
entre guillemets très intensive sinon
j'ai des systèmes où je suis un pomme de
terre et de blé et la troisième rotation
gc pommes de terre étroit blé à suivre
pourquoi le blé parce que c'est un très
bon précédent pour la pomme de terre
ça laisse des pailles système très
carbonées dans des systèmes ans avec 2
du légume c'est toujours intéressant et
par ailleurs le blé se comportent aussi
très bien après une pomme de terre parce
que la pomme de terre est une très bonne
rupture parasitaire pour le blé donc là
on la notion de rotation pour moi a
complètement explosé quoi ça n'a plus de
sens vouloir faire 36 culture un moment
donné pour être efficace il faut on peut
pas être compétent partout on peut pas
être compétent dandy culture et après
c'est le marché qui dessine aujourd'hui
manger un acheteur de blé là qui est
producteur de deux ports et c'est vrai
que lui il recherche du blé dans son
alimentation des cochons ne recherche
pas de l'orge ils recherchent pas de
l'avoine ils recherchent pas des
protéines
donc par rapport à ça un moment donné le
choix d'une rotation se fait beaucoup
plus par rapport à un marché et aux
débouchés qui ont découle que par
rapport à des convictions des ce que
derrière après voilà on construit à un
système pour que cela soit quand même
durable et qu' on n'est pas de problème
de sanitaires dans le temps quand donc
la preuve
juste pour vous
dire quand même que je suis en
j'arrêtais labour en 2002 ça fait 18 ans
je suis passé en semis sous couvert en
2009 et donc depuis deux ans je
m'intéresse aux associations
multi-espèces pour des pour le blé alors
pour travailler bon moi j'ai encore un
positionnement la chimie pour moi
c'était une démarche de progrès et jeux
l'utilisant cinquième roue du carrosse
mais ce l'utilisent pour un objectif
bien précis
donc je fais plus de fongicides sûr mais
bléjean pommes de terre je suis en effe
t de -80 % par rapport à la moyenne mais
je l'utilisé quand vraiment il ya un
risque parce que derrière c'est toujours
le volet économique qui que je
privilégie alors par exemple ici vous
êtes sûr l'idée c'est bien comprendre un
peu comment construire une rupture
parasitaires et la première chose à
faire c'est vraiment de ne pas avoir la
repousse de la culture précédente
sans ça c'est quelque chose qu'on a
qu'on apprend beaucoup en pommes de
terre à partie moment où j'ai repensé
pas bien géré les repousse dans les
cultures qui suivent on est assuré
d'avoir des problèmes parasitaires et de
sanitaires derrière donc on travaille
sur la prophylaxie on sait qu'une plante
a souvent soit des parasites donc des
des insectes soit après des hauts
niveaux des champignons il ya des
pathogènes à gérer et l'idée pour gérer
des pathogènes bon là premier levier
c'est ne pas voir les repousses de sel
la culture puisque autrement on
entretient ces pathogènes et ces
parasites et deuxième idée c'est lui
provoquer une rupture parasitaire c'est
à dire vraiment mettre des plantes qui
sont à l'opposé de ces pathogènes pour
éviter que ces pathogènes puisse puisse
prospérer et derrière alors la rupture
parasitaire elle est courte puisque
quand on est sûr de la monoculture
il faut qu'en deux trois mois c'est à
dire de la récolte qui a été fin juillet
jusqu'à la sauce me de fin octobre
on a ou de septembre octobre on a trois
mois pour faire cette rupture sanitaires
donc c'est très très court et donc il
faut vraiment actionner tous les leviers
en même temps pour pouvoir le faire
puisque le pietà par exemple c'est un
champignon qui se développe au pied du
blé on le sait que le principal vecteur
pour le piétin c'est d'avoir la plante
en place c'est pour ça que je gère
chimiquement les repousses de blé pour
être sûr que qu'il n'y ait pas des
repousses de blé voilà à prospérer et on
verra de tout à l'heure à la fin on
verra dans un système plus aboutis où
j'ai même plus besoin de la chimie pour
le faire et c'est ça qui est intéressant
donc après voilà ce qui est important
blessé une graminée en travaillant
qu'avec des dix cote maxis et des
mauvaises herbes
ça reste de la dicod donc si c'est un
moyen comme un autre pour s'assurer pour
s'assurer cette rupture donc jamais je
vais mélanger une graminée avec dans un
couvert quand je vais pas mettre de
l'avoine je vais pas m donc là tu les
graminées sont sortent du circuit et
peut-être qu'à terre moi je pense
beaucoup plus à une approche où on aura
découvert découvert spécialisés soit de
la dicod soit de la graminée et de gérer
les repousses soit par des antilles
dicod soit par des antigraminées pas
aussi dans des systèmes de color on
aurait que des couverts de graminées
pour faire cette rupture est de faire de
la monoculture de colza tous les ans
comme donc pour ça c'est le meilleur
moyen c'est déjà ne pas avoir la repose
du précédent donc dans un système là on
a gémi un couvert après la récolte de
blé fin fin juillet début août bon il a
mis un peu de temps à lever parce que
c'était très sec et derrière j'ai fait
un antigraminées danse et un couvert de
dicotylédones ya que deux plantain
moutarde et et trèves d'alexandrie ont
bien sûr il ya du chénopode iliad est
tous des dix codes qui viennent mais ça
me dérange pas
tout en fait et donc l'idée c'est j'ai
fait cette antigraminées pour gérer les
repousses de blé parce que derrière je
vais remettre un deuxième blé et ce
champ d'essai c'est d'essayer de voir un
peu jusqu'à où les comportements du
deuxième les comprend en amour pour
mieux comprendre un peu comme enlever
les problèmes de on pourrait avoir de
piétin ou de voyages de fin des
problèmes de toutes sortes quand on est
sûr de la monoculture et donc les fait
d'avoir déjà que de l'adie cote en pur
bon le blesser une graminée donc déjà on
fait une première rupture est derrière
ce que je vais faire je vais laisser le
trèfle d'alexandrie je vais le laisser
dans le blé le blé sera semée vers le 25
octobre
non il faut s'imaginer là on est le 18
septembre
d'ici cinq semaines dont le couvert il
fera une frappe deux fois plus sain et
donc le trèfle je vais le laisser à
accompagner le blé jusqu'à fin février
début mars pour justement gérer ce
problème de piétât ce que le trèfle il
va couvrir donc il est vite après les
éclaboussures au sol quand la pluie va
arriver donc il a une action physique
après il ya une nation aussi chimiques
puisque un trèfle à ph au niveau des
racines de 5,20 aux alentours de 5,5 et
demi alors que le blé on est à 7,8 dont
il ya une complémentarité entre les deux
plantes
donc voilà ça c'est une parcelle d'essai
ou qui me permet de travailler voilà
approfondir pourquoi un moment donné les
problèmes sanitaires quel levier on peut
trouver pour enlever ces problèmes
sanitaires pour partir en monoculture ça
c'est une motarde
alors pourquoi j'aime beaucoup la
moutarde parce que elle recycle souffre
et derrière on sait que le soufre
trouve une synergie avec la zot pour
mieux valoriser en fait de la zone
période puisque je suis dans un système
moi j'ai pas de colza dans la rotation
puisqu'elle est très simple pomme de
terre et blé est donc sage et aucun
souci d'utiliser une moutarde de temps
en temps pour recycler le soufre je pars
du principe c'est vrai que chaque plan
on a des qualités pour recycler un
élément donc plus on attend dans un sol
et plus on a de chance recycler un
maximum d'éléments et plus on a aussi
une chance de développer une diversité
microbiologique puisque chaque plante à
sa propre micro biologiques bactéries
champignons
donc c'est pour ça que au delà dont j'ai
mis deux espèces mais j'ai également un
peu de chénopode j'ai un peu de renouer
des oiseaux g et tous à un moment donné
ça me fait des bonds le chénopode et le
la moutarde sommes fédé ça me fait la
toiture fin là la charpente en fait du
sol et derrière le xiii vient de faire
la couverture est là le trêve c'est vrai
qu'il va prendre de l'ampleur la au fur
et à mesure dès qu'on va semer le blé
il va voilà il va il va bien recouvrir
le sol et c'est vrai qu'on a la rigueur
je pourrais être amené une photo d'ici
un mois et demi ça te permettra de voir
un peu l'évolution du système
je vais ce mets mon blé dedans et je
vais faire à l'idée de glyphosate
or l' avantage que je trouve au
glyphosate c'est qu'il est sélectif des
légumineuses
donc c'est à dire qui à alit je tue pas
montré flins donc cesser ce trêve qui va
permettre jeux l'utilisant fait comme un
produit de désherbant classique sélectif
donc l'idée c'est de bon la moutarde de
toute manière elle arrive en fleurs dont
une plante qui arrive en floraison
elle va mourir naturellement là il n'y a
pas besoin de chimie du tout là
l'histoire un peu du du glee faut si
c'est juste pour gérer quelques pas
turin où quelques voix la graminée
qu'ils peuvent
mom été par la suite mais c'est
l'objectif ne sait uniquement pour ça
voilà les faits de lait petit plantules
de graminées qui pourraient subsister
parce que derrière moi je suis sur des
désherbages très light est en fait dans
toute ma réflexion je pense qu'à terme
je ne traiterai plus la culture de vente
je traiterai le couvert alors
aujourd'hui au niveau réglementaire
c'est pas possible
mais bon là je suis dans des parcelles
d'essai ces histoires de comprendre un
peu les choses que donc on sort un peu
du cadre
mais après le aujourd'hui la difficulté
au niveau de la réglementation c'est
dans lé couvert permanent
on sait pas où les positionner par
rapport aux déclarations pac par rapport
c'est pas une des robes et c'est pas un
couvert végétal c'est quoi et c'est
toute la difficulté après savoir
jusqu'où on peut aller
mais vraiment voilà la cible à du
glyphosate c'est pas du tout de détruire
le couvert de toute manière même le
chénopode oui il arrive des genres en
grain en fleurs et en grain donc toutes
ces plantes vont ont naturellement parce
que le chénopode c'est pareil le
chénopode bon c'est une plante destival
donc en hiver elle pose aucun problème
dans un blé et puis donc ça c'est
vraiment cette parcelle d'essai cic
d'évaluer un peu les voilà les
contraintes qu'on peut avoir dans des
monocultures de blé et puis on cela
permettra d'avancer dans la réflexion et
c'est intéressant même de les laisser
parce qu'à un moment donné la moutarde
elle va faire de la graine
hélas en hiver on nourrit les oiseaux de
façon intéressante et les oiseaux après
qu'est-ce qui nous apporte 20 du
phosphore il nous apporte plein de
choses donc c'est toujours intéressant
quoi de partir là dessus si j'ai pas
grand chose d'autre à dire
donc les pailles sont tout est broyé
rien exporté en ce qui est intéressant
moi j'apporte plus de fois fort et de
potassium depuis 15 ans
et j'aime eto'o qui n'arrêtent pas
d'augmenter alors que je fais de la
pomme de terre ici des systèmes des fois
tous les deux ans il ya plus de potasse
depuis des années comme quoi les
standards traditionnels explose en
éclats dès qu'on parle dans des systèmes
comme ça puisque finalement quand on
calcule vraiment les exportations de de
potassium et de phosphore même point de
pommes de terre s'est passé pacifique
c'est donc ici vous êtes sur une
parcelle de pommes de terre récoltées
fin juillet donc derrière ces parcelles
de pommes de terre j'ai semé
j'ai semé du trèfle blanc pur à 10 kg 10
12 kg ha donc c'est des doses très
élevées
or bien sûr avec le trèfle le chénopode
s'est également bien développée il ya un
peu de renouer en ce que je trouve
toujours intéressant les chénopode il va
faire un pivot et ça permet au sol de
reconstruire le sol parce qu'après
impasse après la récolte de pommes de
terre ont détruit la structure donc
l'idée c'est de la reconstruire la plus
vite possible et le chénopode je trouve
c'est une plante d'été qui a un pouvoir
de perforation intéressant après si une
plante très carbonées avec de la ligne
dure et ça ça va permettre de donner
rapidement à manger et de développer la
microbiologie qui en dessous non non on
sent bien déjà glas le chénopode il
assuré son pivot et serrant ses racines
secondaire il ça permet déjà de le sol
commence déjà à se tenir autour est
derrière ce que j'ai fait alors c'est
c'est un essai j'ai broyé à lundi
dernier donc il ya cinq jours en l'idée
pourquoi j'ai broyé c'est pour permettre
au trèfle blanc de mieux s'installer là
pareil je vais semer du blé au 25
octobre nous là pendant cinq semaines il
va avoir la lumière
d'ici cinq semaines j'espère avoir un
beau tapis de trèfle en dessous donc
j'aurais déjà montaut pour l'hiver pour
protéger la structure en surface avec
les pluies hivernales et la structure en
profondeur elle est protégée avec avec
le keno ponot donc là j'ai en me disais
que c'était pas possible d'installer un
trèfle blanc en été ça prend ça met trop
de temps à s'installer
donc par rapport au schéma classique ou
mais un jusqu'à présent le trèfle chez
nous on le mettait dans du colza en
semis fin août début septembre
et finalement il s'exprimait que quinze
ans après après la récolte du colza est
là en fait on se rend compte que même en
deux mots on peut être capable
d'installer un trèfle
alors il n'a peut-être pas encore fait
c'est ce taux longs mais il sera déjà
relativement bien développée au semis du
blé après je pense que c'est
probablement werlen que je vais aller
après tout les récoltes de pommes de
terre
ça permet de davantage du trèfle blanc
par rapport aux 13 d'alexandrie c'est
que déjà il est bas et l'épée il va
rester de trois ans donc quand on ramène
le coût à l'hectare en fait on est sur
des bases de entre 45 et 60 euros de
l'hectare
mais si on divise sur une rotation de
trois ans a fait 20 euros donc c'est
insignifiant par rapport à ce que cela
peut apporter derrière or je parle
jamais trop d'azoté avec la légumineuse
parce que c'est vrai qu'elles ont elles
en elle en ramène un peu au sol mais moi
l'idée derrière de tout ça c'est plus
travailler la mycorhize à sion et
d'avoir des légumineuses en permanence
dans un sol
c'est là on va pouvoir construire des
voies là des déchets moi très
intéressant sur la mycorhize à sion est
derrière la disponibilité des éléments
notamment au phosphore tous à un moment
donné ça va on va on va en tirer les
bénéfices
rien d'autre bon moi j'ai un semoir de
semis sous couvert après donc on sème là
dedans sans aucun problème n'a pas grand
chose à dire
broyé pour moi c'est déjà c'est trop
lourd comme comme action je me rends
compte je suis pas habitué à le faire je
les fais pour faire un essai voir si
vraiment il ya il ya une différence
ce que j'ai laissé une partie non broyés
dans un essai ça toujours important
d'avoir un témoin pour pouvoir comparer
quand est derrière mais c'est j'ai passé
une heure pour un hectare
j'ai mangé du carburant du temps est bon
c'est encore trop voilà comme quoi par
rapport aux idées reçues cette histoire
de très forts me disais que c'était
peine perdue et que on se rend compte
qu'il faut qu'un m'essayer et finalement
par rapport à des sites d même si j'ai
pas désherber avant montrait fils a
quand même réussi à s'implanter à
s'installer après le tracing plantes qui
aime bien ses congénères c'est pour ça
qu'il faut mettre des deux hectares
élevé on se rencontre dans un an souvent
dans des pâtures le trêve naturellement
il ayant tout fait et le tracé ça il
aime bien être avec avec ses copains
quand il n'aime pas 6 il ya juste un
pied trèfle perdues dont il va pas
résister aux autres plans par contre
s'ils sont très très très dense
automatiquement ici il peut s'exprimer
d'avantagé derrière il se développe
alors ils étaient semés au semoir donc
j'avais après la pomme de terre jeu je
remet tout à plat avec un canadien un
cultivateur en fait
et derrière j'ai semé au semoir en ligne
sur la terre alors il a germé a eu du
mal à gérer mais aussi parce que
ben il faisait sec donc s'agir mais pas
tant que ça donc le chénopode et il a il
avait pris un peu d'avancé mais
finalement comme le chénopode n'était
pas trop denses il a quand même réussi à
trouver assez de lumière pour pour
s'exprimer alors autre chose aujourd'hui
tout mais toutes les graines que ge a
plongé en robe d'un complexe d'oligo
éléments
donc moi je fais je ne fais plus de
fongicides sûr mais ce traitement de
semences depuis longtemps mais même les
couverts aujourd'hui j'ai commencé à les
enrobés également d'un petit complexe et
oligo-éléments justement pour booster
l'implantation pour moi ça c'est
vraiment un investissement parce que
c'est un investissement qui qui coûtent
pas cher donc ça vaut le coup bien
soigné l'implantation c'est pour ça que
je le fais au semoir et derrière voilà
l'enrobage non c'est pas pour le prix
que ça coûte mais bon ça ça permet de
sécuriser la levée derrière voilà son
implantation pas grand chose d'autre qui
est intéressant avec ce genre de
couverts bon on gère très bien en fait
les vivaces avec des couverts spontanée
avec la renouée le chénopode les
graminées estivale et ses terres et tout
ça c'est ce sont des plantes très
tellement couvrante qui gère très bien
les vivaces comme le les troncs le
chardon bleu ou le oud rumex ce que dans
des systèmes de ce couvert permanent ce
qui est important c'est bien bien bien
appréhender les vivaces pour bien les
gérer et derrière comme ça il ya besoin
de très peu de désherbage vie pousse pas
parce qu'aujourd'hui le chénopode a fait
son boulot de restructuration verticale
donc quelque part là le rumex qui sent
c'est aussi travailler là dessus ne ne
s'exprime pas en fait on se rend compte
qu'un seul c'est comme un être vivant
avant je passais mon temps à choisir
découvert à imposer découvert comme je
fais dans l'autre parcelle et finalement
non quand on a bousculé un seul canton
lamy
avec la pomme de terre il faut savoir
l'écouter le sol et finalement il va
faire germer les plantes dont il a
besoin pour se reconstruire
donc il faut plus s'embêter à lui
imposer découvert spécifiques
la seule chose que je lui impose c'est
le 13 mai après pour le reste pour sa
restructuration verticale il se
débrouille et on voit bien dans des le
goût de la parcelle la terre est plus
légère le sol est moins compact et
eybens et la renouée des oiseaux qui
s'expriment beaucoup plus ici on est
déçu de la terre plus lourde
on est ici on n'est qu'à trois points
importants de matières organiques et là
c'est le chénopode qui s'exprime parce
que le chénopode est une plante beaucoup
plus plus puissante l'autre côté je suis
plus à cannes iccat ennemis de matières
organiques
hélas et voilà c'est la renouée et ça
c'est intéressant aussi avec les
couverts spontané c'est quand on laisse
faire les choses
finalement on a une analyse des sols
surtout de la parcelle sans avoir besoin
d'aller en laboratoire et le sol et
voilà quelques pas quand on lui laisse
un peu la liberté il va automatiquement
mettre ce qu'il a besoin pour se
relancer
oui voilà j'ai un semoir as des 3000 de
semis direct avec un élément ouvreur et
appuyer un élément se meurt
impressions sur 1 voilà je peux avoir
500 600 millions de m d'eau cet hiver
voilà je serai pas inquiété du tout et
ça c'est quand même intéressant parce
que dans un univers précédent qu'on a
eue quand on voit les dégâts que ça
occasionne
c'est là qu'on voit toute la carte sinon
d'avoir du trèfle karman ans dans le
système même un trèfle ont l'impression
non c'est sûr qu il assèche le profil en
surface mais son maillage en profondeur
fait que c'est une façon aussi de cela
pouvoir stocker d'eau de l'eau pour pour
le pour les printemps qui sont plus en
plus c'est qu'aujourd'hui
finalement on se rend compte qu'on va on
a de plus en plus de printemps sec et
les couverts permanents vont nous aider
a justement à mieux gérer la réserve
hydrique des seuls mois sur certains
sujets que 20 cm de terre donc c'est pas
non plus mais on apprend à construire du
stockage d'eau par la matière organique
et par la structuration du sol un canton
parce qu'ils ont découvert permanent
pour moi il faut infodis y aura disque
parce qu'à un moment donné il faut
trancher le le trèfle faut pour pouvoir
parce qu'un saut morhad ans quand il ya
trop de végétation basse a du mal à
passer à ce mourad ans est bon dans la
paille ou dans des dents des chaumes
après une récolte mais là quand on
rentre d'après dans découvert permanent
moi je crois beaucoup plus au semoir à
10 mhz donc ici un couvert spontanée
après pomme de terre primeur récolté fin
juin donc j'ai juste d'égaliser la terre
et j'ai mis un peu de trêve alexandrie à
la volée la caisse qui s'est surtout
exprimée c'est toujours va renouer
chénopode et des graminées estivale or
l'idée c'est que on arrive là au 18
septembre la le couvert arrivants ces
naissances et mais non c'est le trèfle
d'alexandrie qui prend le relais donc ça
permet comme ça d'avoir toujours
une activité permanente des plans tant
le fait d'avoir des plantes toujours en
activité au niveau microbiologie ça
permet de garder les niveaux de
microbiologiques dans le sol toujours
élevé quoi parce que dès qu'une plante
d'arrivants sénescent si on n'a pas une
note à côté à prendre le relais
automatiquement on perd on perdre la
dynamique microbiologiques alors pas
grand chose à dire bon match c'est pas
si mal pour un couvert qui n'a que deux
mois et demi il a en termes de biomasse
on est quand même sur sur quelque chose
d'intéressant
ça m'a rien coûté s'ils sont la mise en
place et c'est ce qu'ils avaient besoin
on voit bien dans les fourrières il met
pas les mêmes choses que quand je dis
les fourrières seller bout de deux
champs où il n'y a pas eu de il n'y a
pas une pomme de terre on voit bien
qu'il n'ait pas les mêmes plantes en
place un après ce qui est intéressant
avec ses grameen c'est toutes ces
plantes estivales
ça ne me pose aucun problème dans ma
rotation puisque j'ai que des cultures
d'hiver
la pomme de terre elle est plantée en
février récolté au mois de mai juin le
blé pareil plants divers donc avoir d'un
stock semencier 2° ne me pose aucun
problème au contraire là déjà ça veut
dire que je vais en ce moment c'est mon
système dans pour l'année sur la fin
dans deux ans quoi et après j'ai un tel
stock semencier aujourd'hui que en
fonction des années j'ai plus ou moins
d'un voile à 2 de graminées ou de
dicotylédones ça dépend on va peut-être
aller voir leurs parcelles qui à un mois
de plus de commandos de couverts et on
va voir la différence de potentiel entre
un couvert qui démarrent début juin et
début juillet c'est là qu'on voit la
notion de somme de température c'est
fondamental d'avoir
ouais de pouvoir semer après une récolte
plus tôt possible après c'est une micro
biologiques ihs global mais
microbiologie elle se nourrit
principalement de sucres issus de la
photosynthèse
donc on est une graminée steve à loudun
où à qeynos pots de vin après ce peu
importe ce qui est important c'est
d'avoir une plante vivante pour faire
tourner le système qu est tout à l'heure
je parlais de rupture parasitaires et de
bon dans un système comme cela un déjà
je gère les repousses de pommes de terre
parce que vu la densité auront du mal à
s'exprimer
et derrière voilà le fait d'avoir cette
diversité de plantes je gère aussi les
nématodes et les parce que dans des
systèmes intensifs en rotation tous les
deux ans mais de la pomme de terre
je vois sur noirmoutier ils ont des
soucis aujourd'hui de nématodes et de ça
c'est un moyen de gérer en fait toute
cette microbiologie pathogènes quoi
parce qu'avec cette diversité de plantes
tout se remet en ordre et finalement on
purifie le système
voilà ça c'est de la renouée en fait de
la renouée c'est la famille des du
sarrasin
c'est une polygonacées et ont donc on
sait que sarrazin rossi très bien le
phosphore donc je pense que la renouée
n'est pas si mal pour ça donc toujours
le même principe bricole de pommes de
terre ici c'était femme est donc couvert
spontanée qui a démarré début juin donc
faut voir la biomasse xaf elle en trois
mots et voilà il donc j'ai mis un trèfle
toujours à 13 d'alexandrie qui est en
vol et qui je pense va prendre le relais
mais non et pour s'exprimer parce que le
couvert arrive vraiment en sénescence là
en terme de biomasse je ne sais pas il
faut être traitée évaluer ce qu'on a au
dessus et en dessous mais c'est quand
même intéressant que c'est intéressant
et un constat aussi quelque part quand
on voit le chénopode quand on le laisse
s'exprimer
finalement c'est du brf qu'on fait
directement sur place quand c'est que
quand il se lie n'y fit quand il durcit
ça devient du bois et c'est un brf qui
est gratuit qui est sur place et qui est
probablement très efficace après pour
relancer la toujours dans l'optique de
relancer la machine donc j'ai
reconstruit la maison avec toutes les
racines et derrière j'ai le garde-manger
qui est l'homme qui qui va servir pour
l'hiver nous l'avons fait mais aussi
humble et encore le 25 mai ça montre
bien un peu la potentialité la nature
quand on la laisse faire finalement
aujourd'hui j'ai pu une approche je
considère qu en fait les mauvaises
herbes comme des adventices mais je les
considère plus comme des herbes folles
dont qui ont aussi leurs facultés leur
capacité à régénérer des sols à faire
des ruptures sanitaire parasitaire à
faire le boulot de couverts classique
l'avantagent c'est gratuit et on est sûr
que cela pousse on ce qui n'est pas
toujours vrai avec découvert qu'on a un
plan de soi même on a parfois des échecs
en fait je me suis rendu compte comme il
ya trois ans on a eu beau mettre
découvert le chénopode la renouée prenez
toujours de l'avant ce donc finalement
mais il y a qu'à les laisser faire et
depuis qu'on fait ça on a gagné
voilà on a gagné beaucoup je pense en
tonnage matière sèche donc derrière
après tout ce monde tout se met en place
parce que là quand on s'aime à blé là
dedans c'est sûr que on peut avoir 600
mm de plus on est tranquille n'y aura
pas de ruissellement n'y aura pas
d'érosion le blé il va se sentir
il sera il sera bien maintenant là j'ai
fini cette parcelle fin mais il ya des
pommes de terre là bas c'était fin
juillet n'ont fin juin et donc et la
parcelle qu'on avait vu avec le trèfle
blanc c'était fin juillet donc en trois
mois on se rend compte les différences
de biomasse et là c'est vrai qu'on a un
potentiel extraordinaire quand on voit
la longueur des jours au mois de juin
c'est évident que très vite on peut
atteindre ses potentialités leur arrivée
dans l'autre parcelle on est au mois de
juillet bon père déjà 3 3 4 tonnes de
matière sèche alors aujourd'hui je ne
cherche pas faire je pourrais très bien
faire de la deuxième culture sert par
exemple à nice ou et je me rends compte
que finalement j'ai des marges correctes
sur la culture de pommes de terre et
pour pouvoir résilier
je pense que j'ai intérêt à laisser
plutôt travailler mais herbes folles
plutôt que vouloir gratter encore
quelques euros sur un maïs grain ou
derrière je ne ferai pas la même rupture
parasitaire que je peux faire avec cette
mixité de plantes pour gérer justement
les nématodes et tous les les agents
pathogènes donc parfois il faut savoir
aussi et je suis pas le seul à le penser
moi je crois plus beaucoup à la double
culture vaut mieux faire une belle
culture de rente est derrière tout
consacré tout le reste au sol quitte à
faire deux couverts à suivre vous peu
importe mais ce que la sole comme dit
konrad
il faut lui laisser 60 % de matière en
fait
enfin sur un tonnage 15 de 15 tonnes
récoltées il ya 30 au noma qui doivent
rester au sol quoi donc les 30 tonnes il
faut bien les trouver quelque part
donc ça ça y contribue là c'est une
inconnue
c'est la première fois que jusqu'à
présent j'avais je laissais pas de le
laisser comme ça les plantes s'exprimer
mais arrivé en sénescence trouver qui
manquent de la verdure
parce qu'en ce midi règne à rien de tel
que semer dans du verre donc des plantes
vivantes et c'est pour ça que j'ai
essayé le trèfle d'alexandrie cette
année mais je pense que l'année
prochaine je partirai sur le trèfle le
trèfle blanc parce que il a une
meilleure capacité à rester même dans la
pénombre à la base en fait à la base
comme il peut le faire dans du colza et
comme il a pu le faire dans le kent open
dans la parcelle qu'on a vu précédemment
mais bon on essaie et où on évolue en
main avec un semoir de semis direct on
passe partout et plus il ya de biomasse
plus il ya de la matière et mieux c'est
pour un semoir avoir du 3 4 mètres de
haut s'il toujours mieux qu'avoir un
couvert de 50 centièmes
belle idée c'est plus il ya de biomasse
dans un système et plus le système ad
résilient plus le garde-manger sera
important et derrière même plus la
couverture sera importante quand on va
tout aplatir il y aura un vrai madelin
donc on va protéger le sol et la
microbiologie les êtres vivants du sol
parce madela de de paille et donc
quelque part et le soir c'est lui pose
aucun problème d'aller là dedans et
c'est pour ça que je préconise davantage
les semoirs de à disque ici c'est une
partielle qui est coupée en deux et là
j'ai fait un broyage là bas parce que
voilà j'ai de la pomme de terre à m à
partir de fin novembre
donc là je suis obligé de d'anticiper un
peu et de broyer parce qu'il ya il y
aura un léger travail de sol pas autant
que ce que ce que j'ai fait là bas mais
il y aura quand même un petit travail de
se mêler grameen estivale
quand on voit là les racines que ça peut
faire derrière
c'est dommage l'on voit pas trop mais
c'est vrai que c'est et puis ça fait là
ça fait quand même deux labels du du bon
carbone aussi de la belle payen or pas
autant que le le chénopode le chénopode
c'est vraiment du il est plein quoi
c'est pas c'est pas creux un donc ça
c'est de la paille enfin c'est la
lignine comme il faut pour pour mettre
dans le garde-manger
donc c'est pour ça que moi c'est
presqu'à pour moi c'est du brf ça coûte
rien par rapport à autant en maraîchage
seules vivant on peut se permettre
d'amener 20 tonnes comme ça de de
copeaux de bois ou autres
mais s'ils ont des surfaces comme moi
j'ai aujourd'hui je peux pas quoi donc
est ce que la voix se seraient pas faire
des plantes qui ont des capacités à
faire de la ligne est fait mais ce genre
de plantes comme le chénopode donc alors
ici vous êtes sur une parcelle encore
couverts spontanée après une récolte de
pommes de terre du 15 juin
alors par rapport aux autres parcelles
ce qui est intéressant ici les couverts
sont spontanés se sont moins exprimer
que ce soit le chénopode ou la renouée
pour apprécier comme ça mais ce qui est
intéressant c'est le fait d'avoir qu'un
me stresse d'alexandrie au final ça m'a
permis de voilà de boucher des trous et
quelque part le trêve alexandrie est là
à jouer pleinement son rôle de couvercle
comme quoi même en couvert spontanées
parfois les couverts s'exprime pas
forcément complètement donc ça permet de
garantir d'avoir un beau couverts qu'à
un bon résultat final et là on voit bien
que comme la densité de chénopode était
plus faible
c'est vrai que le trèfle il a eu
beaucoup plus de lumière et pour
s'exprimer
je ne sais pas ce que je peux rajouter
d'autres mais on est quand même toujours
sur des bons des bons systèmes avec la
charpente fait avec le avec le chénopode
alors on voit bien que le chénopode
éboué moins avancés qu'en bord il est
pas encore ligny fier comme celui qui on
avait en bord mais tranquillement là il
va se il va se durcir et puis donc on
aura la bonne ration pour le sol des
sucres rapides et de la lignine plus dur
pour pour lui muscles voilà je pas grand
chose d'autre à dire
mais comme quoi même en couvert spontané
c'est quand même un pour moi je pense
important de deux mètres quand même à
trèves pour sécuriser le couvert parce
que si j'ai pas mis de deux très bons
j'aurais peut-être pu avoir
dupas turin afin d'aider la des herbes
folles qui m'intéresse pas quoi parce
que font pas de biomasse et structures
port elle alors que là ça m'a permis
quand même de d'avoir un résultat
probant
le fait que le trait fait pu s'exprimer
comme quoi d'une parcelle à l'autre
en quinze jours d'intervalle on peut
avoir des expressions très différente en
fait d'un seul
on peut-être que ce sont là et besoin
d'être moi restructurer dont il a mois
exprim ait nécessité de mettre du keno
poney mais c'est pas la même terre c'est
une terre plus légère et peut-être que
mais comme quoi bon il faut toujours
avoir cette optique de faire de la
biomasse donc même quand on laisse faire
la nature
on voit bien que le trait d'alexandrie
en bon on le voit pas encore beaucoup on
verra peut-être un peu mieux mais c'est
pas grave il faut quand même en maître
du pour sécuriser voilà l'expression que
peut faire le sol derrière parce que
pour moi ce couvert il est quand même
réussi que même s'il a pas il est
possible super ans qu'est ce qu'on a vu
en bord il ya quand même une belle
biomasse et là je pense qu'une bonne
dynamique microbiologiques derrien le
seul bémol là je vois que le les troncs
il n'a pas été aussi bien contrôlé on
voit quelques quelques plans de l'e tron
qui subsiste le les troncs en pommes de
terre il faut ça c'est de gens de plans
qu'il faut essayer des vidéos et
notamment la concurrence sur l'eau et
voilà c'est si on peut éviter les d'être
envahis avec toutes ces plantes vivaces
1 le chardon le les troncs après ça veut
dire aussi que ça exprime certaines
choses dans le sol ont dû cfa beaucoup
travaillé là dessus je pense que faudra
peut-être s'y replonger
donc ici on part du point zéro donc je
viendrai colleter mes pommes de terre
fin août
donc c'est vraiment une course contre la
montre l'idée c'est de réessayer de
récolter le maximum de pommes de terre
pour pouvoir implanter à un couvert
avant le blé donc là c'est un couvert de
moutarde en gelée me à 15 kg parce que
je sais qu'en un mois et demi il n'aura
pas le temps de s'exprimer mais l'idée
c'est d'avoir déjà une première petite
couverture est toujours dans l'idée
d'avoir de la scène mouterde qui va
recycler un peu le souffre donc là c'est
pour mes tables et de dents au 25 au 25
octobre
juste un petit point sur la gestion des
des talus sur les talus jamais des
pareuses jamais le lamier je laisse
toujours les fougères les les plans de
s'exprimer là il ya des nids d'oiseaux
il ya on construit de la biodiversité
autour de la parcelle pour moi qui va
qui va me servir dans l'acte de
production
donc on broie jamais après les arbres
moi je passe jamais un lamier jeu je
garde des fûts c'est à dire avoir un
arbre avec un flux est débranché n'ont
pas fermé
on a du chêne on a de la du châtaignier
on a donc un moment donné ce sont des
arbres qui ont besoin de s'exprimer en
flux et non pas on est comme je vois
aujourd'hui dans beaucoup de fermes les
fermes sont tellement grandes que tout
est mécanisé mais pour moi c'est pas une
bonne gestion au fait du bocage un an ça
prend plus de temps de travail et à la
tronçonneuse pour couper les branches
juste autres autres on au niveau du trou
mais derrière ça ça donne un bocage qui
est beaucoup plus aéré et qui contribue
beaucoup je pense bien davantage aussi à
au système agricole qui a coté que parce
que je me rends compte qu'avec le le
lamier aujourd'hui à plein de
châtaigniers qui tombent malades parce
que c'est comme si on leur coupait
des membres en plein milieu un moment
donné les mangues ce couple au niveau
des articulations et pour les arbres
c'est ce qui se passe que avec ses
passages de de la nier et qui est des
natures je peux à mon sens le bocage 1
voilà mais tout ça contribue à un moment
donné da à rentrer dans des schémas de
biodiversité et c'est un levier de
production derrière
comment un brise vent et il se passe
plein de choses
moi j'ai quasiment pas de pucerons
quasiment pas d'insectes qui nous après
il ya le climat qui fait aussi puisqu'il
n'ya pas des températures excessives
donc mais tout ça c'est dans une vision
globale est on arrive à beaucoup mieux
gérer tous ces parasites au fur et à
mesure là en fait qu'on rentre dans des
schémas comme ça on a on a moins de
taupins après depuis deux ans j'ai j'ai
commencé à travailler qu'une société
gaillagos qui propose des huiles
essentielles et qui font fuir les
taupins et c'est assez efficace
j'en suis assez content alors le souci
bon une huile essentielle a aussi des
effets secondaires sur la microbiologie
on le sait pertinemment
mais après entre la peste et le choléra
bon il faut savoir ce qu'on veut malgré
tout on rentre dans des schémas plus
vertueux donc c'est ça qui est important
c'est cette notion de démarches de
progrès le mildiou pareil cette année
j'ai juste utiliser des fongicides de
synthèse à des périodes très critique où
la météo était très défavorable et
autrement j'utilise un produit qui
favorise la synthèse des protéines des
plantes et derrière l'immunité des
plantes ce qui fait que je suis a
quasiment 80 % par rapport aux alliés ft
régional en dessous corps
donc traitement de plans pareil là
toujours sous forme d'oligo éléments
pour les pommes de terre
donc pas de fongicides et puis peu à peu
le rhizoctone qui est vraiment la bête
noire pour nous en pommes de terre c'est
un champignon
on arrive à commencer à le bien le
maîtriser mais en fait dans une approche
globale ce qui est important c'est
premièrement on remet les équilibres des
minéraux en place magnésium calcium
c'est fondamental je me suis trop peau
trop appliqué sur la biologie en fait le
premier pilier ce sont les minéraux et
après la biologie elle se développe à
partir du moment où on a un bon
équilibre des minéraux et souvent on a
tendance à vouloir mettre de la biologie
travailler sur la biologie mais la
biologie elle est en dormance
elle ne va s'exprimer que si les
équilibres en minéraux sont bons donc un
seul pour moi n'est jamais mort c'est
que juste la microbiologie aller en
dormance dès qu'on remet tout en route
ça se régénère très rapidement donc là
c'est juste pour vous montrer que la
culture d'une pomme de terre et qu'un
très destructrice or l'idée là c'était
de préparer la terre pour des pommes de
terre qui seront plantés en février 2021
et donc j'ai préparé la terre en
septembre 2020 l'idée c'est d'avoir une
terre beaucoup plus fine et et pour
pouvoir mécaniser la récolte même pour
une plantation précoce février alors
pour ça donc j'ai j'ai tamisée matt
herges et bio neigé tamisée et la gemmi
200 kg d'avoine en surface et donc d'ici
un mois et demi dont je pourrais encore
envoyer une photo mais il y aura un
tapis comme une pelouse en fait donc ça
va me protéger le sol pendant les quatre
mois de pluie et ça va et ça me
permettra de planter 15 dans de bonnes
conditions au mois de février parce que
les pommes de terre primeur c'est
toujours une fenêtre météo qu'on trouve
deux trois quatre jours
il faut avoir une terre voilà on
adéquation pour pouvoir pour pouvoir se
met enfin planté
derrière les pommes de terre parce
qu'aujourd'hui plus savoir plus j'aimais
plus je mécanise et donc c'est important
d'avoir une terre fine pouvoir faire la
séparation mode de terre et terre fine
de la faire avant la plantation
c'est pour ça qu'on tamise la terre
parce que j'ai aussi pas mal de cailloux
et donc ça permet de donc c'est un essai
que je fais de faire une préparation
d'automne comme certains ont commencé à
le faire dans des sols argileux c'est
beaucoup plus pertinent parce que
l'arjel en hiver va travailler ici on
est sur des sols très fragile n'ya pas
d'argile dont classe la seule solution
pour protéger la savate avoir un gros
coup vers d'avoine très dense pour
pouvoir voilà gérer les pluies
hivernales un grand chose d'autre à dire
bon c'est un essai si c'est pertinent je
referai encore la même chose l'année
prochaine
en fait je dont une fois que j'ai
travaillé mon terrain j'ai juste je suis
passé avec un épandeur centrifuge et
l'avoine germe très très bien en surface
mais alors là quand on veut on va voir
de près il ya même plein de petits
chénopode ya plein de petites d'amis
enfin des graminées desdits cote
estivale qui donc qui font le premier
tapis puis derrière la voix ne prendra
le relais que là je suis à 200 kg ha
donc l'idée c'est d'avoir une vraie une
vraie pelouse comme on nombre quand je
sais que ça a un coût c'est un coup
agronomique pour mon sol
je suis bien consciente sens puisque
c'est une destruction c'est très violent
mais en même temps économiquement c'est
tellement efficace que je ne reviendrai
pas par rapport à cette technique lent
je préfère après travailler beaucoup en
amont et en aval de la culture pour
reconstruire le système est en fait la
nature va très très vite
est-ce que je me rends compte déjà c'est
intéressant de faire ça en fait en
septembre n'y a pas trop de vers de
terre encore dans le profil qui a été
travaillé parce que comme il faisait sec
les vers de terre sont encore
au fond du profil donc ils ont ils sont
n'ont pas été tués par là mais pas par
la tamiseuse la jeu d'ici un mois là je
verrai plein de véhicules de vers de
terre ils seront là et c'est ça aussi
qui est intéressant travailler en fin
d'été c'est que les comme les vers de
terre sont pas dans le profil on fait
moins de dégâts sur ya bien 55 du fait
des comptages vers de terre en moyenne
avant une culture de pommes de terre
soit 2 tonnes 5 de vers de terre
hectares après la culture je suis qu'à
une tonne 5 je perds une tonne de vers
de terre l'année où jamais la pomme de
terre
donc ça en dit long sur la destruction
donc ça veut dire une tonne de vers de
terre perdu ses quatre tonnes de
biomasse perdu si on prend un facteur 4
donc je partais au départ de 10 tonnes
de biomasse avec mes deux tonnes 5 de
vers de terre et j'arrive
j'arrive plus qu'à six tonnes un nom un
nom après donc c'est pour ça que c'est
très important de reconstruire le plus
vite possible pour remettre le sol en
route mais en fait de la nature et
résilients et la nature a des capacités
de régénération phénoménale on part du
moment mais tous les atouts de son côté
il ya qu'elle a laissé faire donc voilà
une parcelle implanté en trèfle blanc
dont c'est un système je vais promouvoir
que je vais généralisé à toute la hat ou
de la ferme d'ici un an et demi je
n'aurai que du trèfle blanc partout donc
là en précédant l'année dernière on
avait une pomme de terre
donc j'ai semé à bhl et angers se met à
bhl est assez clair 1 100 110 kg ha et
en fin janvier début février j'ai fait
un sur semi de trèfle blanc dedans que
j'ai fait à 8 kg ha
donc le trèfle blanc il s'est installé
tranquillement et on a vu à la
sénescence du blé à partir du 15 juin
le trèfle a commencé à s'exprimer de
plus en plus au fur et à mesure que la
lumière
arrivé dans la parcelle qu'est ce que je
peux dire d'aude là dessus je pense que
ce qui est intéressant c'est une plante
qui est étouffante
donc à part quelques rumex et quelques
les troncs rien n'est passé ne passe au
travers donc ce qui est intéressant
c'est au niveau de cette fameuse rupture
parasitaire on n'a pas de repousse du
bull de blé on a une bonne dégradation
des pailles ce que les pailles là ce
sont sont dans le sens de l'humidité
donc l'idée là c'est de faire deux
autres blé à suivre et de garder ce
couvert permanent de trèfle est en fait
la révélation j'ai eu c'est par rapport
à une notion de photosynthèse
on se raconte que quand on est sur des
schémas classiques
on récolte ce qu'on sème le lendemain
pour moi on perd quasiment trois mois de
photosynthèse
parce que les un mois et demi où la
plante et en sénescence donc du 15 juin
au 1er août
là le trait fila a pu déjà capté
énormément d'énergie et après du 1er
août au 15 septembre
le tanka couvert classique s'installe le
trèfle est déjà là il est déjà arrivé à
ce potentiel de biomasse mais là mais
non il va il va laisser énormément d'un
d'exoudun racinaire de de carbone
liquide au sol et ça ça voilà c'est ça
nous permet d'avoir de capter 100% de la
photosynthèse puisque là aujourd'hui
en gardant ce couvert même à
l'implantation du blé en novembre ils
garderont il va encore capter un peu de
photosynthèse le temps que le blé
prennent le relais et toute cette
énergie qui est emmagasiné un moment
donné c'est de l'énergie fossile qu'on
aura besoin en moins pour produire donc
moins de machines moins de carburant
moins d'engrais moins de phyto - de tous
donc avec moi on produit plus que là je
sais qu'avec un couvert comme ça je vais
gagner 20 quintaux de blé par rapport
aux blés numéro un donc et ça c'est des
choses qui sont impossibles en rotation
classique quand on fait un blé sur blé
on perd 10 20 quintaux et là je sais
qu'avec ce système là je vais gagner
puisque j'aurai une meilleure structure
que l'année dernière quand je démarrais
après pomme de terre
j'aurai une meilleure organisation des
éléments une meilleure disponibilité de
de la zot enfin et puis surtout une
meilleure protection du sol en hiver là
je peux avoir 1000 millimètres d'eau cet
hiver je suis tranquille je suis très
choqué donc c'est vrai que ces six là on
se rend compte que la plante est capable
de tout faire que de gérer les repousses
de gérer le pâturage
enfin je sais pas si la caméra pour
voilà en dessous il ya absolument rien
quoi donc ça veut dire qu'en désherbage
pour le blé mais ça va être hyper light
quoi il y aura quasiment rien besoin de
m
alors à l'heure actuelle ce que je vais
faire je vais mettre un litre de
glyphosate
l'idée c'est de pareilles c'est endormir
on endort le trêve pendant 2 3 mois le
temps que le blé puis s'installer et
avec le glyphosate ça me permet de gérer
quelques graminées quelques vivaces qui
resteront après j'ai prévu un désherbage
avec un peu de dfs est une molécule
classique mais bon à 0 de l'it hectares
la norme choix c'est 0,5 0,6
peut-être que j'aurais pas besoin de
faire j'en sais rien et il ya juste une
chose c'est que je vais probablement
gérer avec du gras t-il après au mois
d'avril les le rumex pour mon idée à
terme ce sera probablement de cette
prairie de trèfle je vais probablement
il celle associée avec du plantain pour
remplacer justement là là voilà voilà on
va peut-être que j'aurais même pas
besoin d'eux en fait de deux mètres des
graines le plantain va venir tout seul
et va remplacer émir humex ce que
l'avantagé d'une plante un ils résistent
aussi au glyphosate un don qu'il est
sélectif et ça va permettre de comme ça
de garder les plantes qu'on a donc le
trait fait le plantain et de liquider
les plans d'un désir
le plantain à la même fonction que le
rumex là ça veut dire qu'on est sur des
zones encore compacte et il ya besoin
d'avoir ses charpentes métalliques pour
ferrailler le sol verticalement et je
suis sûr que d'ici deux d'ici deux ans
j'aurais peut-être 3,4 plantain au mètre
carré
mais ce sera ce sera vraiment nickel que
j'aurai ma charpente et j'aurai le toit
avec le trèfle donc là là ma maison est
parfaitement et le garde-manger qui en
dessous après n'en parlons pas là les
pailles ont été broyés ce que je trouve
intéressant avec ce trêve cette variété
tref c'est que voilà la barre de coupe à
l'est pas c'est juste pour récolter les
pies et puis donc ça n'a posé aucun
problème j'ai pas eu besoin de chi minh
man de gérer le couvert ça c'est un
problème je trouve avec la luzerne ou
parfois on est obligé de contrôler
chimiquement la luzerne ou alors après
il faut partir sur déchets mode de
coupons non des néons c'est pas enfin
c'est alors que là c'est une variété
trêve qui montrent pas plus haut on se
rend compte que le plantain appareils
ils montrent pas aux dons qu'il va pas
gêner s'il y en a dans le dans le blé
et c'est là que je me dis qu'à terme
j'aurais peut-être plus besoin de
traiter mon blé en fait je ferai
peut-être injuste un traitement sur le
couvert permanent de temps en temps est
terminé pour garder cam le contrôle du
salissement et mesah à terme je pense
qu'on va pouvoir arriver sur des des
blés à 100 quintaux avec 100 unités
d'azoté ça j'en suis persuadé parce que
toute cette construction du trèfle à
haut niveau mycorhizes à sion et j'ai
hâte dans deux ans de remettre des
pommes de terre et voir ce que ça ce que
ça va donner derrière donc l'idée pour
le trêve c'est dans ma rotation c'est
dans mon troisième blé je dégagerai
montre f
au mois de septembre sachant qu'avant
d'implanter ma pomme de terre l'année
suivante et je mettrai en avoine parce
que j'aime bien lavoine s'est nettoyons
j'aime bien les avoines en précédant
pommes de terre pour le couvert parce
que c'est une graminée hivernale qui dit
g inédit fait peu de biomasse en surface
par contre elle travaille énormément le
sol en profondeur
donc ça nous permet comme ça d'avoir peu
de matière à gérer pour la plantation de
pommes de terre peu de biomasse a géré
en surface par contre le fait d'avoir un
super enracinement en profondeur elle
fait elle fait le boulot on voit bien
partout le plantain est en train
d'arriver donc finalement voilà je vais
j'aurais peut-être même pas besoin de ça
veut dire que naturellement le sol est
le seul à toutes les graines en fait à
disposition mais quand on voit sur une
surface comme ça c'est une parcelle de
cinq hectares on bat ccam encourageant
quoi d'aller je pense vers des schémas
comme ça parce que là on solution au
problème de denis trad nos problèmes de
phyto nos problèmes d'érosion nos
problèmes de stockage en eau
c'est pour ça qu'il faut avoir cette
vision globale pour envoyer tous les
pour son solutionnera tous les problèmes
en même temps au solutionnera rien du
tout si ce son si ce n'est les choses
comme on a fait jusqu'à présent nitrates
directive nitrates fit aux directives si
tu sais ça ne marche pas ça fait 25 ans
qu'on essaye et cela ne fonctionne pas
il faut fermer le système et solutionner
tout en même temps là la ja plan nabeul
et ses 5 litres de gasoil et basta quand
ça va être plus de fongicides
parce que ce qui est intéressant avec
une avec ce toit végétal c'est que
toutes les gouttes d'eau qui tombent sur
cette surface vont pas rare en
contaminer mes feuilles de blé en
fusariés aux autres puisque si un peu de
fusariose elle est en dessous elle va
pas et comme c'est par un rebond que la
fusariose remonte dans les feuilles lie
à ma feuille 0 sera pas ma feuille
numéro 1 ne sera pas contaminé donc
celle de la 10e encore moins que donc il
ya un effet physique
il ya un effet chimiques il ya un effet
biologique les on en voit tous en même
temps et je pense qu'avec ça on va
pouvoir déplafonner les rendements avec
encore moins d'intrants ce que jusqu'à
présent je pense que voilà on a on a
essayé plein de choses depuis d'enfants
en 20 ans mais là avec ce je pensais ne
sont permaculture de couverture
permanente d'avoir des plantes vivantes
en permanence et des plantes vivaces
qu'il faut qu'on sait pour faire le
planton m'intéresse maleux tref
peut-être qu'une troisième plante très
intéressante pour avoir le couvert
multi-espèces fonctionnel que le plus
fonctionnel possible
et derrière voilà j'ai plus besoin
d'implanter deux couverts là on était
voilà j'ai pu de couverts implanter ce
qui est intéressant en un plan de les
couverts en février à une période où on
charge de travail on est aussi plus
tranquille ce qui fait qu'on peut partir
en vacances tranquillement
y'a pas tout ce travail à faire puisque
le trèfle
déjà il a germé il est en place donc il
a plus qu'à s'exprimer quoi on n'a plus
cette notion de est-ce qu'on va avoir un
peu de pluie pour faire germer le
couvert qu'on met en place dans tout ça
c'est de l'histoire ancienne et toute
cette photo synthèse du 15 juin au 15
septembre mais c'est énorme on se rend
pas compte mais et même dans une plante
qui en sénescence
ben voila cela permet déjà le plan de
prendre le relais c'est ça qui est
intéressant c'est avoir des plantes
qu'ils soient complémentaires
le très chic comme une plante d'été elle
aime bien la chaleur elle aime bien le
la graminée là le blesser une plante
divers donc finalement on est en phase
donc on n'est pas en concurrence et ça
permet comme ça au blé de s'implanter
sans avoir à gérer brin trop le trèfle
compte parce que malgré tout quand qui
commence à faire très froid le trèfle 20
- même si si il fait moins froid
qu'ailleurs dont il continue toujours un
peu a poussé mais pas autant qu une
graminée donc ça laisse le temps aux
blés de s'implanter alors ce qui est
important je pense là je vais prendre ni
variétés de blé qui est assez couvrante
pour contrôler physiquement un peu le
trait fond mais bon ouais c'est cette
notion de complémentarité dans les
plantes c'est fondamental quand on part
sur des notions de couvert permanent
quoi d'avoir la culture de rente qui
soit vraiment complémentaire du choix
des espèces qu'on m'ait et c'est pour ça
que je pense que pour l'école pour des
plus tôt des plantes pour des plantes
d'été il faudra plutôt des plans de
campagne d'hiver voilà pour trouver la
complémentarité
voilà il sera il aura pas autant de
lumière donc il va rester un peu là
temps et dès que
blé arriveront en sénescence aucun
jouent-ils repas et déjà la récolte
j'avais déjà voilà bon il n'y avait pas
cette densité mais il y avait déjà pas
mal de choses quoi et comme ça et ainsi
de suite et on se retrouve avec un
système super performant puisque on est
sur trois blé à suivre on a fait nos
ruptures parasitaire
ça nous coûte quasiment rien et puis et
derrière c'est vrai que dans deux ans
j'aurais un terme est très très meuble
pour la pomme de terre cours parce que
les plantes d'été comme la pomme de
terre ce sont des plantes trêve vraiment
exigeante au niveau haut niveau de
disponibilité des éléments au niveau pas
forcément en azote et en phosphore en
potassium et quant à une réorganisation
comme ça pendant trois ans je pense que
le sol derrière même si un travail du
sol y sera
il sera très peur très performant
aujourd'hui avec 98 unités d'azoté je
sors 40 tonnes de pommes de terre à
l'hectare alors après en fertilisant je
n'utilise que de l'urée ça fait quinze
ans que j'utilise eu d'ammonitrate parce
que l'ammonitrate sain pour moi c'est un
poison comme la bouillie bordelaise pour
ça c'est pas fait pour ça c'est un
explosif c'est pas un fertilisant l'urée
1 h 2
bon c'est beaucoup plus naturelle il
faut que ça passe par un processus
biologique pourrait être mise à
disposition des plantes et donc c'est
beaucoup plus je pense compatible avec
avec ce qu'on recherche un seul camp
il n'ya pas l'effet booster mais à près
de lure et c'est un produit il en faut
juste anticipé un peu les apports est
derrière moi j'achète aussi 150 tonnes
de fumier et quand on met à fumier dans
un couvert comme ça ce que moi à fumer
je le mets toujours à l'automne un
jamais au printemps un fumier
c'est pour faire l'enjeu c'est de
développer les champignons les anciens
le mettais toujours à l'automne
aujourd'hui on n'est pas le fumier au
printemps ça n'a pas de sens pour moi et
derrière mais quand on met un fumier qui
tombe j'aurais bien au fond là il à
l'humidité il a le et donc il peut
s'exprimer beaucoup mieux qu en mots le
fumier jeu j'oriente les formats tation
jeu le travail en amont c'est à dire que
je donc je lancement ce bactéries de
champignons pour gérer l'ammoniaque je
le transforme en ions ammonium donc pas
d'odeur donc comme ça je gêne personne
comme je le disais tout à l'heure je
suis non sur une commune de 14 mille
habitants moi j'ai aucun problème avec
mes épandage parce que voilà mon fumier
inodore il pose pas de problème donc
j'ai pas besoin de l'enfouir et j'amène
quelque chose d'aérobie dans un milieu
aérobie alors que beaucoup de gens
amènent des des beaucoup de fumée qui
est en pleine fermentation anaérobie aux
et pour moi ça on peut pas exprimer
après tout le potentiel du chum et s'il
n'est pas travaillé auparavant avec et
ça coûte rien quoi et tous et cette
odeur c'est de la zone qui est perdue
puisque c'est là monia qui va dans l'air
alors que quand on le sait qu est sous
forme de 1 h 4 plus il est assimilable
directement par la plomberie
donc ça c'est des sociétés un kid qui
vend des voix la détention d
ensemencement de bactéries de
champignons qui tue mais ça au bout de
moi ton fumée il est prêt à l'épandage
et au moins et là il a gardé son âge
haute et donc la notion de compostage
dont on prône toutes les vertus pour moi
c'est de la connerie de mètres de là zot
dans l'air signe
une vue de l'esprit alors que ouais un
fumi vaut mieux garder tous les la zot
on n'en a jamais assez ne n'a jamais
trop où on en sait système lent
tellement il ya biomasse a dégradé
tellement il ya besoin de faire
fonctionner la le les processus de
dégradation que la zot on peut charger
de toutes manières il ya pas de fuite et
avec des couvertures comme ça il n'y a
pas de fuite phosphore il n'y a pas de
lait il n'ya pas d'érosion n'y a pas de
fuite non plus donc voilà où j'en suis
aujourd'hui je pense qu'avec des schémas
comme ça on va pouvoir aller très très
loin ah c'est sûr que la halle avec des
schémas comme ça économiquement on va on
va encore améliorer de façon
substantielle les marges et donc oui
c'est évident c'est une évidence parce
que encore moins de tracteurs moins
besoin d'azoté bon moi besoin de
fongicides moins besoin de tout donc
less is more web aujourd'hui nous on est
sur des dsb a eu à plus de sur la ferme
sur 32 hectares on est à plus de 110 115
millions de bep
donc ça nous permet d'investir et ça
nous permet justement de cette optique
de de prendre des congés d'avoir deux
jours de repos hebdomadaire tout ça ça a
un coût et abandonnés et nous faut des
systèmes très efficient mais derrière
c'est important de reposer l'esprit
parce que ça permet justement d'avancé
d'aller toujours d'aller toujours plus
loin quand moi je veux vraiment me
rapprocher des autres catégories
socioprofessionnelles quoi ya pas de
raison que l'agriculture reste en marge
de la société
et aujourd'hui elle est en marge en
grande partie parce qu'elles travaillent
trop je pensais et même en agriculture
bio quand on propose pas des systèmes
pour moi assez vertueux sur ces notions
de temps de travail
mais bon on verra le on verra le
résultat quand mais je pense
qu'aujourd'hui le maître mot c'est la
sobriété
cette sobriété elle est aussi
intellectuelle c'est à dire la nature
il faut avoir beaucoup d'humilité par
rapport à la nature on n'est pas grand
chose et même en termes de connaissance
on connaît vraiment très très peu de
choses et j'ai souvent tendance à dire
la compétence et l'addition du savoir et
du savoir faire et aujourd'hui la
compétence malheureusement elle est
surtout chez les agriculteurs puisque on
affaire à beaucoup d'experts qui ont de
la con qui ont dû savoir qu'ils ont la
connaissance mais qui n'ont pas du
savoir faire sur le terrain et à un
moment donné il faut avoir les deux en
fait pour être complètement et c'est
pour ça qu'elle est difficile à trouver
dans ces schémas lent de trouver des
voies là de la compétence parce qu'il ya
très peu de gens qui savent qu'ils
pratiquent et qui ont la connaissance
derrière pour valoriser justement cette
connaissance mais je pense que
l'agriculture du 21e siècle quoi il faut
qu'on la construisent autour de ces
schémas
or moi j'ai de la pomme de terre en
malheureusement
c'est un moment donné je dois tout
détruire et repartir à zéro mais malgré
tout ça ça permet quand même de
construire des choses pendant les trois
ans et de d'être beaucoup moins
dépensiers d'où la culture industrielle
derrière de pommes bien parce que je
j'ai besoin de beaucoup moins d'énergie
pour pour préparer mon lit de semence
pour implanter ma pomme de terre et donc
je suis plus aujourd'hui je suis
quelqu'un de très pragmatique donc le la
culture sous couvert pommes de terre je
dis pourquoi pas mais il nous faudra de
la génétique appropriée c'est-à-dire
avoir dit peut-être des plantes
arbustives qu'ils sont capables de faire
un gros couvert et de protéger les
tubercules contrôler la lumière c'est
c'est le seul problème qu'on a avec la
pomme de terre c'est pouvoir pouvoir
faire de là comment dirais-je protéger
en fait les tubercules contre les uv
donc ce qu'on fait aujourd'hui on la met
dans la terre pour s'assurer de
préserver contre la lumière mais
peut-être dans des biomasses 21 hectares
de biomasse on arriverait à faire des
choses mais il nous faut une génétique
aussi approprié parce qu'on se rend
compte que la dent un couvert comme ça
m'allait repose de pommes de terre on
n'en trouve pas beaucoup
donc ça c'est aussi très très vertueux
pour pour moi si j'ai même plus besoin
de chimie ou de mécanique du sol pour
gérer les repousse
là je pense qu'après ils ont du mal à
s'exprimer puis la faune du sol se
chargent des repousses qui reste la
seule interrogation que j'ai aujourd'hui
c'est le mulot les rongeurs dans un
milieu comme ça j'espère qu'ils sont pas
sera pas trop propice parce que ça peut
être un vrai problème en pommes de terre
derrière les pommes de terre rouge et
les mulots adore
donc voilà là s'il n'a connu que j'ai
aujourd'hui
et à part ça
or l'appareil pommes de terre
aujourd'hui moi je commençais je fais un
anti germe en fait sur le feuillage en
quinze jours avant la récolte en l'idée
c'est de simples préserve la germination
des pommes de terre ici on gère une
partie 80% des repousses aussi pourquoi
je le fais c'est parce que ça me permet
de garder des pommes de terre jusqu'au
mois de mai sans dépenser un
kilowattheure ont froid ou en jeu mais
pommes de terre sont dans des cellules
dans un bâtiment isolé mais non non
réfrigérée et ça permet comme ça de
garder toutes les vertus aussi delà du
tubercule parce qu'une pomme de terre 3
4 degrés elle transforme l'amidon sucres
rapides et au bout de six mois quand on
mange une pomme de terre
on pense mangé un sucre lent et en fait
on mangeait sucres rapides et ça c'est
un vrai problème aujourd'hui puisque en
qualité nutritionnelle
on est censé voilà on perd tout de la
qualité nutritionnelle autre chose on
perd aussi gustativement les qualités
gustatives puisque cela donne un goût
sucré à la pomme de terre et dont on a
pu le goût intrinsèque de des pins et
c'est pour ça que ça me permet de
beaucoup de gens me disent on a
l'impression d'avoir des pommes de terre
comme à l'ancienne parce que j'ai une
façon de travailler comme faisaient les
anciens c'est à dire pas conserver les
pommes de terre dans le froid les
conserver au frais à 8,9 degrés mais
derrière c'est vrai qu'en termes de
bilan carbone c'est hyper efficace qu'un
pas un kilowatt heure c'est c'est pour
ça que la chimie de synthèse moi j'ai
encore pour moi ces cct une démarche de
progrès bon il ya eu beaucoup d il ya eu
beaucoup d'excès mais je pense que quand
on lui donne un sens ça encore tout ça
tout ça vertu notamment par rapport au
bilan carbone parce que les gaz à effet
de serre aujourd'hui à vouloir supprimer
cette chimie de synthèse on va alourdir
de façon conséquente les
les besoins d'énergie les besoins de
automatiquement si on n'a pas de chimie
aujourd'hui à parler couvert permanent
pour gérer les mauvaises herbes
c'est gratter le sol c'est donc c'est du
désherbage mécanique ça c'est pas très
vertueux dans une notion de réduire le
temps de travail de réduire les
investissements de réduire ce que
derrière bon moi j'ai passé un an et
demi en république dominicaine
j'étais très marquée par la fin la faim
dans le monde
il ya des gens ils n'ont pas à manger
tous les jours et dont ça a toujours été
pour moi très important d'avoir de
vendre un produit à un prix
sociétalement acceptable c'est à dire
que pour moi manger sain biens de
première nécessité et même des gens qui
gagnent que 1000 euros par mois ils
doivent pouvoir manger décemment et
quand on voit aujourd'hui ce qu'on
promeut scénarii de cultures très
élitiste ou peut vendre des produits à
des prix non abordable pour la majorité
des du commun des mortels et un moment
donné non il faut être dans des optiques
de maîtriser les coûts de production
pour pouvoir vendre à un prix
sociétalement acceptant je pense c'est
fondamental parce que moi je l'idée ce
n'est pas de nourrir les 10-15 % de la
population privilégiée
l'idée c'est de proposer des voilà une
bonne alimentation à la majorité des
gens ça c'est un vrai challenge
aujourd'hui parce que les médianes
véhicule que de l'agriculture élitiste
pour des gens d'un certain d'un certain
niveau social et d'un certain pouvoir
d'achat
parce que ça aussi dans la démarche que
j'ai moi je ne nourris pas les gens je
suis agriculteur mon mot job c'est du
management je gère un seul et c'est le
sol qui est là le fondamental pour pour
produire derrière là on n'a pas attendu
les hommes pour de la nature nourrissent
les gens là ne tuera elle est capable de
nourrir les gens donc un moment donné en
tant qu'agriculteur aussi il faut
arrêter ce discours où on nourrit les
gens non notre job c'est on manage un
sol pour qu'il soit le plus performant
tout son possible et derrière les
plantes s'exprimer et donc si notre voie
là c'est vraiment une autre approche
qu'on a des riens et derrière quand on a
ce schéma vertueux d'avoir un sol en bon
état de santé
ça veut dire qu'on a des qualités
nutritionnelles des qualités gustatives
et derrière on construira aussi une
vraie santé pour les animaux pour les
pour les hommes on est sur un schéma
très vertueux vraiment le triptyque sol
mon animal monde végétal et la chaîne
alimentaire elle tourne dans les deux
sens et un moment donné quand on arrive
à mettre tout le monde dans ce dans ce
cycle ce que quand on est cultivateur on
est aussi on est aussi bien un éleveur
et ça on oublie souvent mais quand on a
dix tonnes de biomasse animal en dessous
de ses pieds il faut être conscient que
quelque part un agriculteur c'est aussi
un cultivateur c'est aussi un éleveur
est avant tout un éleveur
donc voici un couvert installé fin août
d'un couvert de moutarde eux très falek
sandri donc après une récolte d'orge oms
a mis beaucoup de temps à germer et on
se rend compte que dans des systèmes un
peu tcs classique avec un dé chômage
j'ai voulu faire du déchaumage parce que
j'avais des problèmes de brommes pour
donc je c'est pour ça que j'ai semé mots
couverts qu'à la fin août pour laisser
lever le broc mais j'ai réalisé qu'elle
deux fausses mais bon ça a fait partir
une partie des graines n'est pas tout et
on se rend compte qu'avec des systèmes
comme ça on gère pas du tout les
repousses d'orge
on gère pas du tout le pâturin on gère
pas complètement lebron donc si des
systèmes qui sont pas vertueux parce que
mon derrière je vais mettre une orge de
printemps et mais j'ai pas solutionné
voilà le problème que la couverture est
loin d'être d'être totale et je vais
faire de la biomasse mais j'aurais pas
ah là là bas j'aurais pas la couverture
que je souhaite pour gérer les plantes
indésirables avec des plantes
là on est obligé de passer pour
rencontre avec des systèmes comme ça à
part la chimie je vois pas comment on
peut solutionner ces problèmes de
plantes indésirables ou alors on après
on repart dans du travail mécanique qui
aussi un souci parce qu on perturbe les
champignons perturbe le sol hongrie du
carbone où ça prend beaucoup de temps
donc c'est pas non plus vertueux donc là
je suis vraiment dense cette parcelle
comme c'est la dernière à passer en semi
de couvert permanent bon ça m'a permis
de voir un peu les limites du système en
tcs où on a plein de le couvert qu'après
l'arrêt comme moi j'ai eu la chance de
rencontrer francis buquen et donc de la
société gaillagos qui nous a apporté
beaucoup dans l'appréhension des
justement de l'est qui lie des minéraux
et je pense qu'aujourd'hui c'est cela
qui nous permet aux vraiment aux
commandes aux plantes de s'exprimer dé
s'exprimer à 100% de leurs capacités
tant qu'on n'a pas ces équilibres de
minéraux c'est beaucoup plus compliqué
de faire exprimer potentiel des plantes
et après tout se met en place une fois
que les plantes sont là la biologie la
biologiste met en place




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