Rencontres Nationales 2022 - 2éme journée - Xavier Dubreucq - Maraichage & eau

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Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (20 juill. 2023) - Xavier Dubreucq - Durée : 22 minutes

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Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. Xavier Dubreucq, nous parle des cycles de l'eau puis comment agir sur la réserve utile du sol et comment évaluer les besoins en eau des cultures.


Prochaines rencontres Nationales le 4 et 5 Novembre 2023 !

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Transcriptions

continuons sur le thème de l'eau

j'invite Xavier dubroc à me rejoindre et
Xavier Dubreucq mais ça fait très
longtemps que on croise sa route et nos
chemins se croisent nous avons beaucoup
réfléchi partagé échanger pour
déployer des pratiques sol vivant dans
les fermes
Xavier producteur et pardon et
conseiller indépendant sur les filières

Afficher la suite

melon et salades dans le dans le sud de

la France et si vous mangez des bons
melons en France c'est à cause de lui
parce qu'il goûte
énormément de melons une vingtaine une
trentaine par jour et il est passionné
évidemment de de cette sélection
génétique et recommande au semanciers
d'éliminer tout un tas de variétés qui
sont juste mauvaises et donc c'est un
travail énorme un travail de fourmi un
travail bénévole que tu fais sur le
melon mais on va voir aussi maintenant
plus un travail sur la gestion de l'eau
sur le pilotage de l'irrigation et donc
je vais te laisser la parole alors il
faut que j'avance les diapos voilà pour
ce pour cette présentation donc merci
beaucoup Xavier
merci Vincent
donc on va venir à quelque chose de plus
terre à terre en termes d'eau c'est à
dire vraiment l'eau autour de la culture
et je vais vous rappeler quelques bases
de l'eau du sol avant de s'intéresser à
l'eau qu'on apporte
à la culture rappeler des choses assez
simples sur le cycle basique je dis bien
basique de l'eau avec de l'eau qui
arrive par les précipitations les
arrosages et cette eau elle part elle
part par transpiration par évaporation
par ruissellement ou bien elle rentre
dans la réserve utile pour être
profitable pour les cultures où elle
s'infiltre dans le sous-sol
éventuellement dans la nappe donc ça
c'est une base à avoir en tête pour la
suite
la partie de l'eau qu'on perd entre
guillemets
alors elle est pas perdue pour tout le
monde parce que l'eau fait le climat
mais ici pour une culture on va dire
qu'il y a de l'eau qui est perdue par
évaporation c'est à dire de l'eau qui va
quitter le sol sous forme de vapeur
d'eau et qui va pas profiter directement
à la culture hormis l'hygrométrie donc
pour limiter
l'évaporation on a une notion de
couverture de sol avec du paillage
organique ou plastique on a des
ombrages qui seront des ombrages
végétaux ou synthétique et on a aussi la
maîtrise du vent
considérant que on va parler de TP donc
des vapo transpiration potentielles donc
là je suis en train de parler
d'évaporation et donc cette évaporation
elle dépend du vent elle dépend de
l'hygrométrie elle dépend de la
température et elle dépend de
j'en oublie un
hygrométrite température le vent et la
luminosité et la luminosité d'où
l'intérêt d'envisager l'ombrage lorsque
c'est possible
la maîtrise du vent
l'ombrage alors sur la maîtrise du vent
c'est là où on se dit tiens dans les
serres selon vous est-ce que
il y a plus de pouvoir évaporant quand
plein champ
intuitivement pour dire que oui et
pourtant c'est pas le cas des plantes
sous serre transpirent moins dans la
période estivale et un peu plus en
période hivernale pour quelle raison
parce qu'il y a pas de vent sous serre
ou en tout cas très très peu et ce qui
permet de limiter l'évaporation ou la
transpiration
pour agir sur la réserve utile du sol
bah là on est au cœur du sujet de du
maraîchage de sol vivant de
d'agriculture de conservation des sols
la matière organique joue un rôle très
important c'est pas le seul mais elle
joue un rôle important le pourcentage de
matière organique influe très fortement
sur la réserve utile du sol
on a donc tout intérêt à gérer son
stockage de carbone dans le sol
la matière organique en théorie jusqu'à
6 litres 5 do qui peut être stocké par
kilo de matière organique présent dans
le sol par ordre de comparaison
l'argile c'est 30 fois moins alors il y
a beaucoup d'argile donc les chiffres
c'est des chiffres moyens et les sables
c'est 60 fois moins que la matière
organique et donc comme on peut
grosso modo pas trop agir sur la texture
de son sol la matière organique est un
moyen d'améliorer ses sols d'un point de
vue hydrique
le bilan unique bon c'est des choses qui
reviennent souvent dans l'agronomie de
manière générale pour avoir un bilan
unique équilibré il faut au moins
compenser de ce qui a été perdu par la
minéralisation en apportant des végétaux
sur le sol qui soit couverts qui soit
qui soit qui soit vivant qui soit mort
mais d'une manière générale il faut
réapporter le produit de la
photosynthèse insitue ou qui vient
d'ailleurs au sol pour entretenir ce
pourcentage de matière organique et la
notion de réduction des pertes de
matière organique alors quand on dit
perdu c'est pas complètement perdu la
matière organique l'humus du sol est
très riche en azote autour de 5% et
aussi les autres éléments phosphore
potasses etc
lorsque vous perdez de l'humus vous
gagnez pour la faire simple vous gagnez
de l'engrais donc c'est juste un cycle
c'est on est en train de parler de cycle
donc de recyclage une matière organique
perdue n'est pas complètement perdue
elle est juste dans un autre État et il
faut simplement la compenser pour
maintenir un taux de matière organique
suffisant dans ces sols
donc tout ça ce sont des bases donc le
bilan unique a rappelé que l'arbre joue
un rôle très important il est pas
indispensable mais il est éminemment
utile dans un écosystème agricole car
les les exus de racinaires et le
renouvellement racinaire chaque année
des arbres entre tient fortement
participe pour beaucoup à l'entretien
d'un pourcentage de matière organique
des sols donc c'est là où
l'agroforesterie entre autres apporte
des
solutions
écosystémiques tout à fait intéressantes
là j'ai envie de parler de l'épaisseur
du sol donc moi je travaille
essentiellement avec des gens qui
labourent encore donc le travail un peu
sur les deux tableaux des gens qui sont
en conventionnels des gens en bio des
gens en bio qui travaillent les sols et
des conventionnelles qui travaillent
plus donc j'ai un petit peu tous les cas
de figure et je fais beaucoup de profils
de sol en diagnostic d'exploitation ou
en formation et qu'est-ce qu'on remarque
c'est que la réduction progressive ou
immédiate du travail de sol permet de
changer fortement la structure verticale
des sols c'est à dire que on retrouve
très rapidement un système racinaire qui
est plus profond lorsqu'on a décidé
d'arrêter de travailler le sol ou en
tout cas sur des profondeurs extrêmement
faibles c'est à dire en gros moins de 10
cm de profondeur en faisant ça d'année
en année on observe un enracinement qui
est de plus en plus profond et donc une
porosité du sol qui est de plus en plus
profonde et donc une capacité du sol
à laisser descendre la les racines plus
profondément de laisser descendre la
matière organique plus profondément et
finalement d'améliorer la réserve en eau
du sol et donc on a vite fait de
d'augmenter de 10 20 30 50 voir 100% de
réserve utile dès lors que on augmente
l'épaisseur de terre visitée par les
racines au-delà de ça en pratiquant la
conservation des sols au sens large en
améliore les remontées capillaires du
sous-sol vers le sol ce qui permet de
fournir une certaine quantité d'eau aux
plantes qui est très très variable en
fonction de des lieux de la géologie de
la texture des sols en profondeur dans
mon activité de technicien conseiller au
quotidien sur la période estivale par
exemple je suis en capacité d'évaluer la
remontée d'eau qui a dans une culture
donc en l'occurrence par exemple le
melon l'ensemble de ma clientèle et au
final équipée d'environ 500 tensiomètres
au total tous mes clients utilisent des
tensiomètres pour gérer au mieux
l'irrigation des melons l'eau pour le
melon c'est un facteur clé de rendement
et de qualité
ce que je remarque d'un producteur à
l'autre selon à quel endroit il est et
quelles sont ses pratiques de travail de
sol on s'aperçoit que lorsqu'on est dans
les situations décrites les plus
favorables telles qu'on les décrits ici
et bien les besoins en eau sont
inférieurs
et sans trop hésiter je suis en capacité
de vous dire que c'est aux environs de
30% 30% d'eau apportée en moins dans un
sol qui a été cultivé entre guillemets
correctement c'est à dire là où
l'enracinement aura pu descendre très
profondément et où les remontées
capillaires auront pu être optimisés et
donc j'ai une année comme celle-ci très
très sèche pendant une très longue
période avec une forte canicule et des
besoins pour les plantes qui ont été
énormes avec des ETP qui sont montés à
12 ce qui est absolument considérable là
où en moyenne dans le sud-est on était à
7 ou 8 et bien j'ai calculé des
remontées des remontées capillaires aux
environs de 3 mm par jour
3 mm par jour c'est 30 cubes jours de
remonter capillaire de dos qui vient
quelque part de nulle part aux yeux de
l'agriculteur il dit mais je regarde mes
tensiomètres il remonte pas j'arrose pas
qu'est-ce qui se passe je dis regarde
tout autour il y a des roseaux dans les
fossés tu es en zone plutôt basse ta
pratique agricole d'un point de vue
travail de sol et les favorable tu fais
des engrais verts et donc tu profites
d'eau qui qui vient d'ailleurs que tu ne
maîtrises pas mais qui suffit de pouvoir
évaluer pour en profiter voilà et pour
éviter d'arroser en excès
j'ai un autre exemple en Corse ou après
quelques années de pratique de
conservation des sols il y a un
producteur et amis que je suis là-bas du
côté de Bastia qui m'appelle pour me
dire tes tensiomètres il marche pas
d'habitude ça marche cette année ça va
pas les tensiomètre indique un sol
extrêmement sec donc au delà de 80
centimes barres de tension ce qui est
considéré comme très faible quand on
touche cette terre c'est de la poudre et
on sent pas du tout d'humidité et il me
dit et pourtant mais me l'ont pousse
beaucoup on est presque en emballement
végétatif ça pousse fort je lui ai dit
tu as un tractopelle va faire un trou
suffisamment profond pour voir qu'est-ce
qui se passe au fond entre deux lignes
de melon et il m'a rappelé avec une
photo envoyée juste avant pour dire à un
mètre 20 entre 1 m et un mètre 10 de
profondeur il y avait de l'eau liquide
au fond sur les lagunes de de
littoral de Bastia et en fait jusqu'à
présent l'eau ne remontez pas
correctement d'un point de vue
capillaire en vertical parce que il y
avait des semelles de labour etc le fait
de ne plus labourer de passer par des
fissures et une forte intensification
des engrais verts tous les ans et bien
ces melon se débrouiller à 100% à 100%
avec les remontées capillaires et donc
là où j'estimais à la période où il
m'avait contacté à avoir des ETP qui
était entre 5 et 7 c'est dire à quel
point l'humidité qui en profondeur si on
est en capacité de la faire remonter
c'est très bien alors j'ai entendu
parler d'hydrologie régénérative alors
je vous cache pas que il y a encore
quelques semaines j'avais même jamais
entendu ce terme mais on comprend bien
dans tout ce que je présente ici c'est
que si on a favorisé l'infiltration de
l'eau et ben il y a une bonne partie de
cette eau qui va pouvoir être exploité
plus tard par la culture
donc il faut pour avoir un seul épais
injecté des racines en profondeur donc
faire des engrais verts la présence
d'arbres si possible mais de manière
générale il faut injecter de la racine
en profondeur encore et encore et encore
il faut injecter le produit de la
photosynthèse dans le sol pour
entretenir une porosité et des
capillaires qui permettront la
circulation des fluides dans le sol
voilà donc qualité structure de sol la
question de la porosité donc c'est ce
dont je viens de parler de rappeler
quelque chose qui est beaucoup dit c'est
genre si hier aujourd'hui sur la notion
de l'eau c'est que l'eau est très très
intimement lié en termes de flux au
carbone et donc quand il y a de la
photosynthèse il y a de l'eau et puis
quand il y a plus de photosynthèse et
ben il y a plus d'eau voilà voilà d'un
point de vue conduite de l'irrigation
maintenant pour aller sur des choses qui
sont un peu plus concrètes et que je
détaillerai plus dans l'atelier de cet
après-midi il s'agit de
la prise de décision d'arroser qu'est-ce
qui me fait décider d'arroser est-ce que
c'est l'allure des plantes une plante un
certain nombre de plantes parlent
beaucoup étant capacité de nous dire si
à la soif ou pas il y a d'autres plantes
aussi un peu plus pénibles je citerai
l'asperge que je cette plante j'arrive
pas à la lire elle boit beaucoup plus
que ce qu'on croit elle dépasse le TP de
le dépasse le maïs en termes de
consommation et pourtant quand on la
regarde on peut pas le deviner voilà
ensuite beaucoup de plantes comme les
cucurbitacées les solanés quand elles
sont en train de pousser on voit le les
bourgeons terminaux qui sont plus
claires au petit matin etc un maraîcher
il a une vision de
simplement au regard de savoir si ces
plantes elles sont en confort hydriques
donc ça c'est une première chose et pour
moi c'est la première chose qui vient en
50 pour la prise de décision d'un
arrosage ensuite il y a de regarder
l'humidité du sol tout simplement de
manière physique avec une pelle une
tarière et une bêche un peu importe et
ensuite sur du matériel un petit peu
plus
sophistiquée sans qu'il le soit
forcément énormément il y a
l'utilisation de différents types de
tensiomètres ou de son de capacité un
ensemble des choses qui font que une
fois installé dans une culture et bien
vous avez un
indicateur un chiffre qui vient
conforter ou pas votre idée du confort
hydrique de votre culture et qui vous
permet de prendre une décision d'appuyer
une décision
d'arroser ou de ne pas arroser et selon
l'indication du tensiomètre du stade de
la culture on le verra cet après-midi
mais aussi de prendre une décision sur
la dose d'arrosage
alors qui dit dos d'arrosage et bien moi
je résume ça sous la forme d'une formule
j'ai parlé tout à l'heure de TP c'est
l'évapo transpiration potentielle qui
est donné par les services météo sous la
forme d'un chiffre ce chiffre c'est des
millimètres par jour et c'est des
millimètres de quoi c'est de mm d'une
pelouse tondue à 10 cm en bon confort
hydrique et ça c'est sa consommation
journalière donc ça c'est une donnée qui
est clairement établie et qui a été
modélisé pour pas avoir besoin de
surveiller une pelouse pour savoir à
quel TP on est donc on peut
considérer que le TP est une donnée
théorique à peu près valable et ensuite
on parle de coefficient culturel
c'est-à-dire que nos légumes ou nos
arbres ou notre vigne ou quoi c'est
c'est pas de la pelouse qu'on est en
train de cultiver mais une autre plante
qui a des besoins en eau qui sont
différents
et ce besoin en eau est différent il est
variable selon le stade de la culture et
donc on appelle ça le coefficient
culturel
dans donc là je sais je vous montre pas
ça pour vous le disiez simplement pour
vous montrer que dans la biblio vous
avez pour les cultures un ensemble de
données sur le coefficient culturel de
différentes cultures voilà donc là j'ai
mis par exemple le melon culture avec
laquelle je suis très à l'aise pour
montrer des coefficients cultureaux de
comme vous le voyez là le début de
floraison avec un coefficient à 0,6 nous
elles ont grossissement des fruits
autour de 1 et grossissement des fruits
autour de 0,6 du grossissement de fruits
jusqu'à la récolte et donc on arrive
avec ces chiffres à faire des calculs
qui sont théoriques et qui nous donnent
une indication donc c'est de la théorie
ça veut dire que c'est faux c'est qu'il
y a des petites erreurs possibles mais
qui donne une tendance générale en
termes d'or de ordre de grandeur si on
prend l'exemple que je mets sur cette
slide avec une TP qui serait annoncée
par les services météo à 6 ça veut dire
que notre pelouse elle consomme ré si
elle est en confort hydrique notre
pelouse tondu à 10 cm ça voudrait dire
qu'elle consomme 6 litres c'est à dire 6
mm par jour et que si on veut la
maintenir en confort hydrique il faut
lui donner 6 mm par jour ou en tout cas
se débrouiller pour qu'elle les ait si
dans la culture comme par exemple début
floraison nouaison avec un coefficient
culturel à 0,6 comme j'ai indiqué ici et
bien il y a le simple calcul à faire ETP
multiplié par 06 = 3,6 mm et donc on
estime que un melon alors quand je dis
melon vous mettez courge à la place et
puis le truc il est pareil et la tomate
d'industrie c'est pareil et bien vous on
a une consommation théorique de 3,6 mm
par jour de consommation théorique alors
la consommation théorique ça veut pas
dire qu'il faut l'apporter ça veut dire
qu'on estime que c'est ce que la plante
va boire et donc lorsque vous avez une
des plantes qui poussent très bien et
que vous avez un calcul théorique comme
celui-là et que vous trouvez que ça
pousse bien mais ça veut dire que la
plante sdrouille avec ce qu'elle trouve
et que cette consommation elle est
largement disponible dans le sol elle se
débrouille avec ça
ok c'est parfait donc au bout d'un
certain temps le sol s'assèche alors
plus ou moins vite selon son
environnement le sous-sol les remontées
capillaires etc mais le sol ça sèche et
à un moment donné on observe sur la
culture de la soif voilà et donc s'il y
a de la soif on peut se dire j'ai vidé
mon seul façon de parler j'ai évidemment
seule et donc considérant la
consommation théorique et bien il me
faut arroser et donc c'est là où c'est
intéressant d'avoir ces calculs
théoriques c'est de si on se dit tiens
ma culture à la soif et que je lui fais
un apport de 2 mm en disant ah ben j'ai
arrosé ben oui tu as arrosé mais t'as
pas mis assez parce que la plante elle
consomme plus que ça dans la journée
voilà alors la consommation je vais
m'arrêter là après la consommation
théorique journalière veut pas dire
qu'il y a besoin d'arroser tous les
jours selon le type de sol que vous avez
un sol profond etc le jour où vous dites
là franchement ma culture a soif vous
pouvez arroser pour un jour un petit
Arros où vous pouvez arroser pour deux
jours trois jours etc vous pouvez
arroser pour une semaine dans la culture
du melon quand je m'occupe sur des sols
qui sont favorables je conseille en
routine des irrigations de 20 mm et donc
quand on fait une irrigation de 20 mm et
que on a une consommation théorique
comme celle-là on peut se dire quand en
théorie on doit tenir 6 jours à peu près
et donc avec les tensiomètres c'est tout
à fait intéressant à suivre parce que
quand on fait cette ce calcul qu'on fait
cette irrigation moi je suis je suis en
capacité chez les producteurs que je
connais bien dans les terres que je
connais bien à leur dire dans combien de
temps le tensiomètre va commencer à
remonter et qui va donner une indication
de nécessité de réarroser
c'est dire à quel point l'outil est
simple connu ancien et puissant voilà
pour plus de détails on pourra avancer
un petit peu plus profondément là-dessus
avec des cas concrets sur des légumes
ratatouille c'est de ça qu'on a prévu de
parler cet après-midi merci
[Applaudissements]

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