Avec l’agroécologie, la bio devient logique

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (30 juill. 2020) - François Coutant - Durée : 50 minutes

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Ver de Terre Production s'invite à Paysages in Marciac 2020 ! 😍🍃


Et pour cette nouvelle édition mixée présentiel/visio, on vous propose aujourd’hui pour cette conférence avec François Coutant.


Avec la collaboration d'Arbre & Paysage 32.


Retrouvez tout le programme par ici 👋 https://paysages-in-marciac.fr/programmation/

Annexes

Transcriptions

bienvenue désolé

ces petits problèmes techniques qui sont
maintenant résolus
merci à
d'être dans la salle bienvenue en ce
jeudi de paysages in marciac pardonne
quatrième jeu bienvenue à vous qui est
sur youtube qui nous attendait
patiemment
merci en tout cas pour votre patience

Afficher la suite

mais je pense que ça valait le coup ça

valait vraiment le coup d'attendre
on n'a pas beaucoup de temps puisque la
chaîne et les créneaux sont réservés les
fuseaux horaires selon calais on n'a pas
beaucoup de temps et du coup va être
d'une efficacité redoutable
ça tombe bien on a pris le meilleur des
meilleurs françois coûtant pour la
circonstance avec françois le japon et
et ça marche toujours
c'est vrai comme sur des roulettes et à
insérer dans la salle de questions vous
savez sur le chat youtube des questions
aussi
on va livrer quelque chose d'assez
révolutionnaire ça un petit peu circulé
mais pas tant que ça pas tant que ça
c'est l'agriculture bio tir est logique
françois qui va se présenter mais que
l'on connaît bien
on a beau avoir le plaisir de manger les
animaux les anions ici à la cantine de
paysages in marciac parce qu'ici c'est
un peu le club med
on a la chance de manger des agneaux
agro écologique parce que l'agro
écologie celle écoutant ça dure depuis
tout le temps ça toujours été quasiment
à l'agroécologie il ya une labour des
coteaux ça marchait plus ça pouvait pas
marcher
et du coup il ya eu cette prise en
compte cette mise en place des couverts
végétaux françois emploi et puis une
fois que les défis ont été réalisés des
techniques au point françois était venu
avec moi au ministère des finances parce
que personnes croyaient qu'on pouvait
faire aussi bien qu on pouvait produire
autant de biomasse et et comme c'était
incroyable tu t'en souviens françois on
était allé le dire ensemble jeudi mais
je vais vous emmener un paysan puisque
vous ne croyez pas nos techniciens et du
coup le nouveau défi de la dream team
coûtant au sens large c'est
l'agriculture bio tir est logique
françois merci d'être là toi le micro il
rajoute un peu mais aucunement et vous
le verrez sur les images commencent pas
bonjour à tous
bon ben je vais me présenter un petit
peu quand même pour ceux qui ne me
connaissent pas je suis à quatre
kilomètres ici harricourt 5 kilomètres
peut-être même à peine dans une
exploitation de coteau vous m'entendez
bien on l'a toujours dit on fait dans le
bio et le local nous une exploitation de
coteau que j'ai repris en partie de mes
parents en 86 d'exploitation qui est en
grande difficulté qui fait des coûts du
mouton et j'ai repris les dettes et les
terres de mes parents et là on a démarré
que de l'irrigation neuf c'était la
grande époque des lacs collinaires dans
le gers
donc on a démarré en conventionnel à
l'époque labour maïs semence tourner
seule semence mais tout ça dans les
coteaux il y avait un précédent prairie
donc ça pas trop mal marché pendant
quatre cinq ans jusque dans les années
90
cinq six ans et là ça commençait
beaucoup d'érosion beaucoup de casse et
les têtes de charrue enfin elana j'ai
adhéré à gros doc le ceta à bouloc où on
a 28 d'ingénieurs de en 93 on avait
monté une cuma 89 parce que je le dis
pas c'est très important quand même pas
pour la suite et au départ on a démarré
j'ai arrêté le labour et le travail
normal en 94 c'était parce qu'au bol
c'était pas aussi trop d'érosion les
rendements qui chutaient énormément et
l'année passée au semis direct en
conventionnel
à l'époque en conventionnel où on a
démarré au classiquement en france et
que les groupes horsch elle essaime
exact adore chasse étaient les réunions
noguchi après on a fait toute la
panoplie des couverts et des ce mot noir
semi direct bon on a patiné longtemps et
que les couverts jusque dans les années
2002 2001 2002 qu'on ait trouvé les
féveroles et là c'était une grande plus
c'est un couteau avant désherber les
couverts après on pouvait plus mais
c'était parce que 38% d'argile que des
coteaux avec 30 du bon son argile
au printemps c'est quand même compliqué
et voilà et alors après la féverole bon
c'est un grand coup de pouce sont alors
on faisait en a mis au point ces semis
direct sous couvert vivent ça ça
marchait plutôt bien même très bien
parce que j'étais tombé à la fin en
compte avant de passer en bio à ce qui
m'a poussé à passer en bio d'ailleurs
j'étais tombé à 92 unités d'azoté pour
faire du maïs et quelquefois sans
glyphosate quand on avait des très beaux
couvert on faisait 7 8 tonnes de matière
sèche donc sa porte est quand même c'est
pas rien qu'on va 350 unités d'azoté 30%
disponibles les trois premiers mois
pour le maïs c'était un sacré booster ça
a été vraiment un peu révolutionnaire
pour semer du maïs eux partout où on est
c'est à partir de là qu'on a eu des
champs dans les coteaux régulier
touchant la même couleur savent en avant
on connaissait pas ça voilà et alors on
s'est dit bon après ça devenait monotone
semis direct sous couverture lahlimi au
point ce marché bien dans la salle
acquis qu'ils étaient avec nous la fait
qu'ils nous connaissent et ont travaillé
ensemble dans le même groupe de settat
grenade l'est dans le même sens
et alors du coup on a dit pourquoi ne
pas le faire en bio surtout quand je
voyais le bio comme on le faisait dans
le gers comme on le fait encore
aujourd'hui dans le gers
pour moi c'est une une catastrophe
écologique travail à outrance et
l'érosion à outrance c'est bien ça
marche mais ça durera pas longtemps
c'est pas durable quoi ça traverse
rapahël et les siècles essence je veux
bien que ça marche pendant 20 ans mais
est encore jeune et il ya vingt ans que
m'ont entendu dire que le gers n'avait
pas pour 40 ans dans 40 ans il ce
requiem tu vois on va même pas y arriver
au bout de 40 ans n'ont ni sera pas et
les rendements sont chute libre
aujourd'hui c'est qu il fallait qu on m
quand on implante minimum 40 à 50 ans
entraînée dans le gers
si on voulait maintenir les tenir nos
structures et pas d'autres façons
aujourd'hui il ya plus en plus d'animaux
et on continue on est donc enfin et sur
une zone où on perd li chn
on va encore cultivé plus les coteaux
c'est quelque part c'est faux pas à dire
c'est la faute des agriculteurs c'est la
faute
quelque part d orientation agricole on a
depuis le début la pac on a donné 90 à
100 euros à un éleveur pour 1 ha d'herbe
on a donné 300 euros 1 s'est ralliée
c'est pas pour opposer les systèmes et
c'est pour donner les orientations on
aurait fait le rôle inverse dans le gers
aujourd'hui aurait des voitures et des
moutons et on n'aurait pas d'érosion et
on aurait gardé notre matière organique
parce qu'on est quand même passé de 3 à
1
en vingt ans et voilà donc et moi
aujourd'hui en cas en 2002 il faut
avancer on va au bhoutan en 2015 on
n'est pas 100 bio en avant groupe après
même pour le semis direct on a une cuma
est sonné cinq ou six à faire un peu la
même chose
et alors c'était plus facile parce que
le matériel on l'achetait en cuma donc
c'était possible parce qu'à l'époque au
départ - on avait des petites structures
on avait tous 40 à 50 hectares en 90 mhz
aujourd'hui on a une centaine d'hectares
chacun mais est on avait tous un peu de
hors sol devenus des ateliers hors sol
du poulet des cailles du canard 9 avoir
en complémentarité de nos coteaux
quelque part l'image et débute une
particularité c'est que j'ai des brebis
j'ai 300 brebis boj ça va ça monte ça
décembre suivant les périodes suivant
les opportunités
j'ai un frère qui a toujours eu des
brebis et parce que bon il ya des zones
inaccessibles pour les cultures et
aujourd'hui oui eh bien il ya 128 ha
quatre bâtiments de poulets bio 300
brebis avec un potentiel on vient de
l'étudier là et encore que sur mon
exploitation il faudrait 700 brebis pour
manger les ce que les coûts vers l'est
c'est ce que je pourrais avoir le bon
après faut s'en occuper quand même il
faut ça fait beaucoup de choses mais
l'optimum il serait là quoi il faut
arriver à ce que je suis en train
d'étudier la avoir 700 brebis et avec
les gens qui vont derrière quelque part
et c'est pas moi qui vais le faire mais
si je veux que mon exploitation dure
dans le temps parce qu'il ya beaucoup
d'exploitations l'avons pas durer dans
le temps toutes les exploitations dans
le coup de couteau là c'est ma
génération là on est 80 % sur leur grand
potentiel de mon âge
moi j'ai de 59 ans et ça donne une idée
de toutes les exploitations de coteau ça
y est on est en été longtemps à 150
euros comme beaucoup ils sont à 450 500
voire 600 hectares mois sont comprises
est alors oui le bio c'est ce qu'on est
en train de ces mon dernier challenge
après je prends la tête
mettre au point ou voir ouest qui va
être l' équilibre du semis direct en bio
avec de l'élevage ou pas enfin voilà
ouais jusqu'où on peut aller qu'est ce
qu'on peut mettre en place et et voilà
c'est ce que vous voyez là bas c'est ce
qu'on en place depuis depuis cinq ans
parce qu'on à retravailler le sol au
début du bio sur 5 cm pour justement
pour le problème de l'herbe et parce que
moi je vis de l'agriculture mon ex
épouse allaient sur l'exploitation si on
n'a pas de revenus extérieurs à
l'agriculture parce que des fois j'ai
entendu oui mais lui vit pas
l'agriculture c'est pas les conférences
que je fais avec alain la rémunération
kocik fait vivre et non mais c'est pour
dire et je vis bien
aujourd'hui je travaille il faut pas non
plus dire que je travaille pas je
travaille je gagne bien ma vie mais je
travaille beaucoup les cultures ce soir
je suis passionné donc c'est moins dur
quand on est passionné mes mains mais il
y avait encore beaucoup de possibilités
pour augmenter leurs revenus sur une
exposition comme la les brebis frais f
bon après j'ai pas un appareil soit
qu'ils aient contexte de la vie qui ont
fait que j'ai perdu mon fils qui était
juste installé et du coup pas son
objectif lui c'était 300 brebis et 5
hectares de cultures et en direct parce
que la vente directe on a mangé mon beau
mon gendre qui a repris un peu mais bon
lui non plus fourni pas parce qu'il ya
une autre structure de transformation
est alors bon ça c'est des choses qu'il
faut faire il faut faire l'élevage mais
il faut aussi faire l'aventuré qui est
de la demande la demande de la demande
et on n'y répond pas c'est un peu
dommage il y avait plein de choses comme
ça
en tout cas on entend bien que tu gagnes
ta vie laurent on dit bien que l'on
entend bien que tu gagnes ta vie non
c'est important de le dire parce que
hier ça a donné lieu à un débat capa ica
failli partir en vrille parce que c'est
toujours la faute de l'autre
et toi tu as mis de l'ordre chez toi
pour gagner ta vie correctement
et puis viennent dire que par ces
pratiques par ces techniques et notre ne
serait-ce que celle de la mutualisation
du matériel
vous aviez diminuer les coûts par trois
oui mais ça c'est extrêmement important
puisqu'il hier le débat et partait c'est
toujours la faute de l'autre qu'ils
soient gros petit nom
le résultat il doit être fait sur la
ferme la valeur ajoutée c'est là qu'elle
se trouve c'est pas pour ça qu'il faut
pas dire le dialogué avec les autres
mais les indicateurs de résultats
ils servent aussi et surtout à ça vas-y
rentrer rentrer dans le détail
maintenant dans la demi heure qui nous
reste à peu près des pratiques quelles
sont ces pratiques elles qu'elles sont
là qu'elle est la singularité de cette
pratique dont on doit parler aujourd'hui
tente la bio et tu l'as dit vous l'avez
bien entendu mais je le dis aussi pour
nos amis nos amis youtuber tu l'as bien
de cette agriculture bio là elle est
absolument pas durable
c'est la fuite en avant celle des sols
nus celle du travail du sol c'est des
vies celle des coteaux ces drones
malheureusement vous êtes peu à le dire
on nous sommes peu à le dire et c'est ça
va être une crise phénoménal c'est à
dire la pyramide des âges plus les sols
user qu'eux car plus personne ne voudra
parce que de toute façon il n'y pousse
plus rien sur les eaux des coteaux il
suffit de regarder les têtes de
tournesol elles sont grosses comme des
comme des châtaignes en quelque sorte et
c'est pas ce que je veux dire c'est que
c'est pas une mauvaise année parce qu'on
pourrait dire c'est une mauvaise année
il a fait chaud il a fait non toutes les
années sont mauvaises quand il n'ya plus
de sol toutes les années sont mauvaises
et de plus en plus et je crois que tu es
bien placé pour le savoir et vous êtes
rares à le mettre en perspective c'est
important c'est pas dire celui-là pas
bien fait c'est juste une alerte
extrêmement importante
sans ces tags re écologie puisque ça
s'appelle comme ça cette couverture des
sols on ne s'en sortira pas qu'ils
puisaient dans les coteaux oui mais
c'est plus compliqué enfin par rapport à
ce problème de l'herbe mais il ya des
possibilités après il faut aussi qu'il
ya des volontés quelque part politique
et même
de deux chercheurs qui s'orientent parce
que quand vous voyez les photos volant
on a fait des essais cette année enfin
on commence à faire des essais ya quand
même 25 ha tu commences à faire des
bonds de siècle et l'impressionner
dernière je l'avais fait sur des petites
surfaces et on voit des choses cette
année même par rapport à l'année
dernière qu'on ne comprend pas qu'on ne
sait pas analysé mes enfants guen ça
c'est une grande chose
et sinon oui alors donc sur des
parcelles on a fait ça au strip till
c'était un travail 25 cm sur 80 pour
arriver à désherber
quelque part c'est 25 centimètres et que
la culture démarre plus vite parce que
quelque part c'est toujours une
concurrence entre la culture et l'herbe
en bio et donc il faut qu'il ya quand
même con il faut pas perdre de vue qu'il
nous faut un démarrage rapide et
jusqu'où on pourra les jeux c'est
d'ailleurs parce que même certains j'ai
fait plusieurs essais j'ai fait des
essais dans du découverte de ré grand
pas ce que c'était et couverts spontanée
enfin n'y a pas que lui rires il y avait
triticale pois féveroles ray gras et
voilà et parce que l'heure est grave et
pousse naturellement mais c'est pas
forcément une mauvaise chose parce que
tant qu'il ya leur grand et lui fait son
cycle jusqu'au mois de mai juin après la
finition cycle après reste toujours tout
petit là il veut sortir lépi mais c'est
pas lui qui nous gêne mais ils empêchent
les autres plantes de lever tant qu'elle
aurait graïa rien d'autre et ça c'est un
plus et ça nous permet après il ya il
faut pas quand même perdre de vue que ça
c'est une solution parce que j'arrose
moi je veut pas encore dire celui qui
n'a pas d'irrigation garder un couvert
de mais après il ya d'autres plantes
parce qu'après j'ai un autre champ où on
a fait on avait un couvert de seigle
baisse et là c'est beaucoup plus simple
c'est beaucoup plus simple si c'est
quand même plus simple parce que je
pense ça pompe beaucoup moins d'eau
parce que quand il est arrivé à maturité
lors la couche et on l'a écrasée
et pas beaucoup d'autres choses qui
poussent et puis ça couvre quand même
relativement bien le sol n'y ait pas ces
deux ou trois fois avec ce fameux relais
ne sommes là que vous voyez défiler par
moments il ya toujours le paillage même
dessus ça nous arrive à nous détruire
les plantes en gardant le paillage
mais ça c'est bien
c'est même très bien c'est des
évolutions que mais pour l'instant sur
la ligne fait en changer un champ où
j'ai passé juste le strip till sans
retravaille du tout sur la ligne alors
la surface allait rester un maudit
c'est un disque oblique qui nous soulève
un peu de terre justement les ventes
même pas les 25 mai le script il lui
fait que soulever ils à redessan et on a
un disque derrière de chaque côté qui
nous qui nous fini de décoller la terre
quoi mais sans même leur tournée de
réchauffer la terre sur le sillon et
quand même d'arriver à faire crever ces
termes là qu'est au pied du sa découpe
un peu en biais de sous et après il ya
les deux autres disques derrière qui
nous le le kit souvent le pass deux fois
même pour bien des manières la cette
bande là pour que la culture démarre
vite et qu'on n'ait pas de concurrence
d'herbe au départ même après on peut
passer là où on peut passer sur le rang
mais ça plus ou moins ce qu'on va faire
françois si tu veux bien c'est que les
images on les a vus passer et repasser
que ce soit en ligne avec nous sur
youtube ou dans la salle il n'y a pas
que des agriculteurs il n'y a pas que
des gens qui maîtrise à même si on n'a
que est fondamentalement en ligne et
dans la salle que des gens qui veulent
et qui ne mangeront plus que des
produits de cette agroécologie
fondamentalement c'est bien ça le sujet
par contre nous serions curieux que tu
nous décrivent avec précision cette
image s'est initié cet itinéraire du
quand est ce que quand est-ce que ce
soja et se met dans quelles conditions
et qu'est-ce qui se passe
à ce stade là parce que je pense
peut-être je dis une bêtise mais je
pense qu'elle résume à peu près à peu
près bien l'ensemble des pratiques sur
une culture à un moment donné qu'est ce
qui se passe quand est ce qu'on sème
dans quelles conditions et où est-ce
qu'on en est à ce moment là si tu veux
bien oui mais là c'est une parcelle on
avait su on a passé deux fois le strip
till la deuxième fois assez rapidement
donc ça nous explose est bien là alors
dans le sentiment désolé mais avant même
de passer déjà de repréciser le style
même sur un petit peu vu avant même de
dire je passe deux fois le strip till
dans quelles conditions sur quel type de
sol et avec quelles plantes installées
s'il te plaît pour que on voit bien
l'origine l'origine du smi oui parce que
la machine là qu'on voit qui bint el
gobba enfin si bing mais je l'avais
passé je l'oublié avance sur mon cou
vers pages à vancouver qui étaient là où
il y avait tout ce mélange l'a donc
laissé par deux fois aller retour la
machine en premier on est d'accord que
avant de semer du soja il ya un couvert
d'automne qui fait c'est vraiment ça
dont on veut parler on t'écoute
à chaque fois il y avait un couvert
d'automne soit soit seigle baisse par
endroits mais beaucoup c'était triticale
pois féveroles et des attentistes
naturel des rumex dures et graves de la
vie et voilà alors j'ai passé deux fois
le l'orbis de relance m là pour toucher
mon pour détruire un peu mon couvert il
faut faire aller retour on a essayé en
long et en travers ce n'est pas aussi
efficace et le plus efficace aller
retour dans le même sens
enfin dans le même sillon aller-retour
ok là on arrive à détruire couvert après
j'ai passé deux fois le strip till et
après on a semé
et après à l'aveuglé entre le semis et
la levée je repassais le toujours en
plein le leurs beats là je serai utile
mais là en plein à la place de passer
soit la houssoye là ça marche très bien
parce que ça nous les herbes qui sont en
train de lever sur laurent il nous les
pets aussi ça nous les
mais il faut le faire entre le semis de
ça c'est un passage obligatoire en bio
mais tous ceux qui le font en labourd et
le fond si l'option sciences résume au
lieu de labourer en a mis une plante et
au lieu de biner on a mis un outil qui
va écraser mais on met un outil qui qui
touche les plantes même pas que très peu
le sol l'idée étant de sortir du binage
du binage avec le sol nu et la taxe sur
le sol des trois premiers centimètres ce
qui est toujours dommage pour un seul
parce que même si c'est en surface cela
pose évidemment un certain nombre de
problèmes donc beaucoup beaucoup moins
d'énergie fossile pas d'intervention sur
le sol et une gestion fine du couvert
végétal au bénéfice du la plante et on
voit bien que ici on arrive dans un dans
une production qui est payé finalement
c'est comme au jardin on a une
production
c'est le but c'est le but c'est d'avoir
même encore plus de paillage qu'ici avec
le seigle c'est possible après ils se
poussent pas partout alors bon ben je
pense qu'on est là où il faut continuer
à travailler quoi il faut trouver les
bons coups vers un monde qui me dit il
faut semer salah soit là non des
intrants chimiques dans l'agriculture
biologique un du coup d'année là c'est
tout en bio mais bon après si vous
pouviez voir juste pas s'il ya des fois
j'en à la en as mis du du soufre du
soufre élémentaire parce que le soja est
très sensible à ça à prier des choses
comme ça à rechercher pourront peut-être
booster surtout pour le démarrage
moi je crois et oui comme là il y avait
une zone où on va au devant des
difficultés aux siens où il y avait une
carence en août induite en potasse parce
que c'est beaucoup donc ouvert et pas
dans le sol et avant que le couvert le
trot mètres dans le sol
il ya un laps de temps là où hélas du
coup quand mais après il existe des
produits des engrais biologique au
parent mais l'idéal c'est des fumiers
les fumiers de bovins de moutons ça
vraiment c'est c'est ça la panacée du
coup pour être pour être très concret on
évite combien de passage d'outils de
travail du sol puisque comme pardon non
on n'évite pas on en a autant voire plus
mais mais coûteux moi ça m'arrive
là là on consomme 2 à 3 litres à
l'hectare j'ai bien dit combien de
combien évitons nous de passage d'outils
qui travaillent le sol
j'ai pas j'ai pas parlé de nombre de
passages mais tu as raison de deux parce
qu'il faut être très précis en termes de
nombre de passages de consommation etc
moi je parle bien d'outils qui
interviennent ce qu'on appelle un
perturbateur sur le sol terre une
machine qui rentre dans le sol qui
s'appelle une d'anglais les animés ou
pas qui s'appelle une lame qui s'appelle
un disque qui s'appelle et que voilà
mais le strip till deux fois oui là où
une fois là ça touche
et attention ça touche 25% du sol
oui oui c'est pour ça que vous avez bien
compris la surveiller du sol en plus
alors donc on passe même pas un passage
c'est important elle a aussi mal à aller
plus loin
quelques voix si on fait quatre passages
sur le un quart de la surface
c'est un travail un passage vous
comprenez pourquoi il est optimiste il a
du matériel en commun qui lui coûte
trois fois moins cher et il fait trois
fois moins de passage et il touche
quasiment pas le sol
non mais le but c'est de ne pas toucher
le sol le moins possible enfin c'est pas
la limite ou être cas va être mais là là
quand même je suis assez confiant dans
le pire sexy où ça marche le mieux
sanitaires les plus fragiles dans les
boules ben oui c'est là où sa hanche
mais là ça marche c'est une tonnerre là
ya pas de 46 à rien tout va bien le lot
du chien etc la boulbène et en bas
c'était de l'argile est avant tout la
partie boulbènes
il est même plus propre que j'en ai on
fait toujours des essec le rsa côté
qu'ils aient travaillé en surface et
hélas il n'y a pas de qeynos padilla pas
de d'amarante n'y a pas de morale alors
qu'à côté on a des fois tu dis c'est
pareil quand il ya des choses il ya
beaucoup de choses à purger quand après
on est pas on n'a pas encore le recul
suffisant pour dire à tout le monde faut
faire comme ça comme ça il semblerait il
semblerait qu'à relais parce que l'année
dernière la pesée qu'on a fait on
faisait 20 % de rendement - mais c'était
on l'a eu beaucoup trop tard
les rebelles étaient grandes il aurait
fallu arroser plus tôt et voilà cette
année on l'a eu au début et du coup ça
c'est de l'agriculture on avait discuté
de ça il ya quelques quelques mois ça
c'est de l'agriculture d'une très grande
précision puisqu'on parle beaucoup de la
culture de précision est ce que vous
allez régler vos problèmes de géométrie
de rtk et non c'est pas fini pas souvent
parce qu'il faut être créés sur les
questions de budget oui oui parce
qu'après c'est pourquoi les adapter à
des nouvelles machines mais c'est vrai
que ça existe et je vais enfin je lui
disais avis santini le concepteur l'un
d'eux si on avait dû système ravenne de
guidage rtk mais qui aimait l'art depuis
qu'on a mis des disques derrière même
sans guidage franchement de ça va bien
sans rien du tout ok très bien on peut
on peut passer il nous reste qu' un
petit peu de temps on peut passer à la
phase question si vous en avez au
premier rang une dame qui vient de
catalogne exprès pour te voir tu vois
françois et oui c'est ça un paysage in
marciac ces regards croisés
yat-il monsieur nous vous écoutons par
l'effort il ya un micro dans la salle on
vous enregistre on vous écoute
l'option de tonte vous avez essayé la
tente
lité cfa lens l1 comme nom assez rare
valises ils le font là il est laid c'est
là qu'ils ont mené là depuis quatre ans
là c'est sur le blé c'est ma vie c'est
formidable mais sur les cultures de
printemps mais je n'y crois pas par
rapport à l'eau parce que là la culture
plus on la coupe plus europe ou de suite
le couvert si on le nom le lasserre sur
place pour que ça le fatigue ça le
fatigue et il est quelque part il est en
repos végétatif quoi il est alors que
s'ils ont le plus on le coupe où on
produit le plus de biomasse
c'est en faisant des passages d'animaux
le plus rare le plus souvent possible
mais en laissant toujours un arrêt là on
fait donc là c'est pareil mais ça fait
aussi beaucoup biomasse je suis d'accord
mais il faut beaucoup 12 ça va bien pour
les cultures d'hiver
moi je dis et pour les cultures de
printemps
ouais même nom mais voilà enfin
j'ai essayé parce que même la demande
mon but c'est de laisser de la luzerne
entre orléans comme ils font eux mêmes
pas mais pas de la foule pas de la coupe
est justement mais de là à freiner de la
la série parce que là c'est ce que je
vais en place cette année pour faire le
colza gsm et de la luzerne au printemps
en plein match et ce même si je vais
détruire mais vendra de 30 cm qui
resteront pour le semis de colza pour le
semi de soja pour le semis de maïs même
pour le semis de blé parce que le semis
de blé je le fais remblais et si j'ai
pas trop de concurrence de la luzerne
je ne toucherai pas voilà huit l'intérêt
c'est sûr d'autres commentaires
remarques monsieur ne vous écoute on on
arrive même à le détruire en temps
faisant aller retour
c'est toujours une question de repartir
ça le serait tellement il y avait marché
sur place qu'il met beaucoup de dents il
faut qu'il repart de lumiére par plus
clair et tout et c'est nous c'est
l'intérêt de parfaire crevé mais de le
mettre pour pas qu'ils continuent à
monter parce que c'est des époques là ça
commence à pompe et terriblement cours
il y aurait en a plus l'odeur 80 80 cm
monsieur
entre les anges touche pas le sol
je touche colère parce que la machine
vous voyez là histoire on enlève les
éléments sur l'europe sont allés mais
tous pour abîmer l'herbe ce n'est pas
partout la faim dans les éléments solent
les annonceurs 2009 parce qu'on n'a pas
touché une somme qu'on arrive en plus à
l'est ça les calme quand même les
mauvaises herbes les rumex on arrive à
les faire crever non si on le met à je
dirais il reste toujours sa zone sûre
laurent où il se développe mais s'il
avantage quand même c'est qu'on a une
rangée de disques dans l'instance fait
ses petits plateaux dans un sens et
d'autres donc et on peut passer très tôt
on s'en est aperçu la maintenance sur
les semis on découvre encore plein de
choses sur des semis qu'on a fédéré
décollera de soja et de colza et on
avait des colzas qu'ils aient au pied du
soja et on peut y passer très petit et
on chausse la culture là qui en place
très tôt parce que c'est des dix qui
sont comme ça donc dans un sens ils sont
pas agressifs du tout ce dont convient
puis en touche pas le salon coupe pas
les racines sans qu'on peut s'approcher
très près et commencer à la chaussée
donc on recouvre et donc l'emploi l'an
prochain mais mon sens on s'en servira
plus comme ça juste pour éviter les
petites adventices au départ sur la
ligne
pour consommer les couverts les
derrières les choses et j'ai l'objectif
serait sage de diminuer un petit peu les
cultures d'une vingtaine d'hectares pour
aussi avoir une passe et les prairies
parti passer les prairies pendant trois
ans et après 2,3 en culture est tournée
pour faut arriver à un système durable
quelqu'un qui durent dans le temps
qu'ils soient pas 20 ans 30 ans a
commencé là en fait je voulais pas dit
mais enfin si si j'insiste aussi c'est
parce que quand même un feuillet des
fois je me dis je suis pas si mauvais
que ça quoi parce qu'on est je suis
passé de 1 8 2 de matière organique à
4,1
comment oui j'ai consommé les couverts
et après tu arrives dirait commun que le
cepd même pas besoin de passer le rôle
en simple à pour j'en ai fait cette
année dans un champ et j'ai mis les
bruits mais je n'ai pas si j'en ai trois
cents mais on devrait libérer il me
faudrait miller c'est quand même un peu
paradoxal il faudrait plus de bruit et
quand on se promène dans les coteaux on
voit pas un brin d'herbe puisqu'elle et
je sais pas tu veux en parler c'est
quand même un paradoxe élémentaire j'ai
mis un lot de 90 brebis dont tu fais 5
hectares et 2020 rôle important de
triticale poids je pense qu'ils vont y
rester pendant deux mois et avait foule
ces 2 repousse des mains 6-2 un peu du
tout mais franchement ça ça nourrit
c'est l'herbe d'été l'art c'est chaud
passait schalit weert bel n 20 6 et là
des compactes on nous tape il ya eu
beaucoup d'humilité donc et vous dès
maintenant
mais à la fin ça nourrit moutons et ses
portes aux mines
de grosses différences avec le système
au départ cinq organique
quelles sont les évolutions non moi je
n'ai pas constaté j'ai constaté qu'une
augmentation normand parce que quelque
part on mettait pas assez doux avant et
maintenant on en arrive on en met
toujours autant on fait plutôt c'est
tout c'est importance pour le soja la
mort est souvent disent ce qu'ils ont
entendu mais c'est le soja besoin de
beaucoup d'eau en fin de période
et quand on a n'est pas en semis direct
et tout ça dans les coteaux et qu'on a
les terres qui sont refermées au mois de
septembre
quand vous êtes rendus à 5,6 irrigation
ou le soja et lanoraie énormément besoin
le sol ne la retient pas long et alors
que la bce dans ses larmes se mettre
toujours ma joie c'est bien des fois
j'avais des positions que je déroulé
vers véro où et quand on arrivait à la 3
4e irrigation navello il ya au bout de
deux heures qui arrivent et des jambes à
partir du jour la première année qu'on
arrêtait de labourer j'ai jamais vu
l'eau arrive moi alors je vais pas
changer mon tout le matériel
rien que le fait d'arrêter de bruit
c'est quand même et n'ai pas dit ça
à terme je pense je sais je sais pas y
répondre je sais pas pour l'instant l'a
jamais fait on l'a pas fait encore n'a
pas à l'euro q pour l'instant je faisais
nom faisait pas vraiment droit mais où
je vous savard est même endroit dans ma
lutté en vain parce que ma lui dire je
vais la laisser quatre ans certains
parleraient de culture permanente voire
de permaculture vers la découverte
savoir c'est aussi pour rappeler que tu
viens de le dire il faut stocker du
carbone c'est ce que tu as fait en
faisant monter les taux de matière
organique et à voir quelle que soit la
surface
parce que c'est ça le sujet sur laquelle
on travaille puisqu'on dit plus
exploités dans ses cales en exploitent
plus puisque lieux dégradés on a gratté
ses plus de l'exploitation c'est de
l'agriculture n'est ce pas les mots les
mots les mots sont importants et c'est
bien on a remis cette image là c'est
bien la politique du mètre carré
on le répétera jamais assez on a
beaucoup parlé de carbone de climat et
d'alimentation houillères et ces
pratiques là sont une assurance climat
incroyable je le répète j'ai à dire les
coteaux mais j'ai traversé encore la
france la semaine dernière
il ya toutes les prairies sont cramés
user un sol et donc c'est pas la peine
de parler de vie du sol dans ses prix
parce que façon de vues d'elle dès le
début mais il y en a plus au premier
choc climatique parce qu'il n'ya pas ce
matelas n'y a pas ce carbone n'y a pas
cette matière qui est posé au sol qui
d'autre il nous reste encore quelques
minutes monsieur ne vous écoute on
matin midi et soir le couvert il le même
matin midi et soir françois et ça fait
un moment que ça dure lui rigole pas
avec ça
espèce parc ouvert oui non mais ça plus
aux normes ce sont sa sais pas mais
après parce qu'on avait nous on a fait
comme ça se faisait à l'époque au départ
en avait si les avoir essayé le seigle
mais ça c'est quand ça marche est passé
au début du il ya 20 30 ans maintenant
mais ça on n'y arrive jamais et après
quand on trouvait la féverole qu'on a
commencé à mettre des légumineuses la
manche et mais parce qu'il fallait
apporter beaucoup d'azoté et conrad il y
est pour quelque chose dans tout ça non
les protéger des pannes et hambourg à
l'époque il était vannes et il avait des
cheveux
c'est l'époque où et épingles moi je les
connais ils n'étaient pas une conrad un
personne ne sait si oui
déjà en bio ils ont un hectare soit 100
par bâtiment c'est la norme
le cahier des charges que m et il va
tuer pas tout ils vont pas partout non
c'est pas le même il n'y a pas de fumée
les produits dans les parcours des
poulets c'est pas le même les mêmes on
n'a pas les même pas et il n'y a pas
trop diversifié pas beaucoup d'autres et
triticale le blé colza
non c'est bon
depuis 30 ans la soul man puis on a
varié un petit peu mais pas beaucoup et
même c'était maïs soja blé auprès la
simplicité aussi mais en mieux je pense
qu'on va diversifier plus un peu plus
m'a pris à la rentabilité
c'est la notion et moi je vis de
l'agriculture et aujourd'hui il faut que
ya des cultures ça serait bien de les
faire vous conseillez honte à vous
j'aime mieux m aujourd'hui je crois plus
mais ça c'est pour moi c'est pas mal
mais ce qu'il faut intégrer c'est plus
de pouvoir rentrer trois ans de prairies
de d'envoi dans la rotation
pour moi la mois dans les coteaux je
crois que c'est l'âge et des sojas
derrière de la luzerne qui avait quatre
ans mais on savait la cij a rigolé de
coin tu l'as cannes juste je les fais
aux autres et je veux en faire comme
falla mais pas de raison ça marchera
bien mais tu sais mais tu récoltes
attend pas d armes tonnent soja qui se
pose comme un fou
bannister enfin je parle on n'est pas
logique
mais bon pourquoi je voulais 10 300 300
euros pour l'électoral 100 euros pour un
hectare de pins justaret compter sur
sept hectares
c'est depuis 92
monsieur dernières questions ou
remarques alors non ce cas toute la zone
je suis pas la moitié de la surface à
leur compte c'est la fin des périodes
plus que d'autres medal comme le lola
qui viennent partir par ailleurs une
longue bande souviennent ils ont tous
mangé à les toutes dernières courte
non mais après j'ai plus de couverts de
féverole pur a vendu son genre j'en
étais très juste très peu de ferrol je
faisais découverte de féverole pur avant
ma is ok merci on va être obligé de
prouver on va donner la parole à conrad
schreiber qui nous fait le plaisir
d'être là et ça vient d'où olsen orbis
et ça sert à quoi en deux mots en 2000
conrad par contre parce qu on vous
connaît c'est une vieille histoire on a
démarré sa sueur enfin dans une ferme
devant un petit tableau des colliers il
y en a fait un petit schéma à la craie
en pensant que et bien il fallait
préparer la suite c'est à dire avoir des
outils ou des aides pour gérer des
adventices donc à l'époque on faisait un
constat très simple en agriculture
biologique condamné on était condamné à
travailler le sol est commencée que le
travail du sol c'est l'outil de
destruction numéro 1 de tout le système
eco systèmes de diversité il fallait en
sortir sauf que il ya aucun pont qui est
proposé est donc soit vous faites du
semis direct exactement comme françois
coûtant vous l'a expliqué il ya
plusieurs vies dans la vie d'un
agriculteur et c'est heureux parce que
on a des sensibilités qui bouge on n'est
pas bloqué ou condamnés à faire un truc
et un moment donné on y maintient mais
en agriculture biologique pour qu'on
ferait pas ça et le problème s'est posé
très très vite
à l'intérieur du programme agro qu'on
avait avec l' agence de l'eau adour
garonne on se dit qu'on va on va essayer
à une réflexion prototype on va
permettre aux agriculteurs bio mais les
autres aussi fatalement de ne plus
travailler le sol et d'enlever les phyto
donc il faut désherber et alors on a
essayé plein de trucs c'est ça a démarré
la première idée c'était pas la bonne
donc on a fait un prototype donc
deuxième année donc c'est directement on
va dire
un fabricant un gars qui est doué dans
la ferraille mais très doux et
d'ailleurs et qui avait cette
spécificité de savoir faire des
prototypes il travaille à la carte
il fait des faits des outils à la carte
des outils qui n'existe pas mais dans
plein de domaines
donc il est doué en électricité en
hydraulique et en s'approchant premier
métier c'est le comment dire la paix en
eau etc insisté sur ordinateur donc il
nous a fait un modèle il marche pas donc
le modèle on l'a corrigée y marche pas
donc de proto 2 ans de proto troisième
année il ya une bonne idée qui viennent
de la bande d'agriculteurs avec qui il
travaille
puisque ça s'est fait ici dans le bain
dans le tarn et puis dans le gers en
gros voilà c'est cette réflexion est
restée ouverte les agriculteurs un petit
peu bougé dans le groupe mais c'est
normal parce que c'est pas toujours
facile de gérer des prototypes et un
moment donné tu arrives et le modèle que
vous avez là mais il était encore très
lourd très
et très compliqué c'est à dire on
n'avait pas des éléments indépendants et
on avait des rouleaux reaper monobloc
donc je vous dis pas pour changer en
rouleaux et enroulement il vous faut un
manitou tellement c'est lourd et donc
vous pouvez pas intervenir en fait donc
et c'est pas industrialisable donc ce
qui s'est passé c'est une réflexion sur
la reproductibilité d'un outil
industriel adapté à ce nouveau principe
qui est un rouleau reaper voilà est donc
de constater vous mâché une feuille que
vous l'abîmé elle repousse moins vite
que si elle est coupée voilà premier
premier constat et ça c'est arrivé tout
de suite donc 10 c'est bon on garde le
principe et ensuite on fait évoluer la
machine pour n'avoir que des éléments on
va dire indépendant qui sont finalement
peu lourd interchangeables et le gros
travail donc ça c'est on va dire allez
le prototype c'est sa troisième version
parce que maintenant il a fallu les
prouver et donc ça a tout de suite
marché
ça c'est la bonne idée la bonne nouvelle
donc lente et encourager sauf que tous
les roulements sauter on a commencé
parce qu'un roulement du coup il est
toujours en pression en crabe
mais je vous garantis que là il a fallu
trouver des roulements qui résiste donc
premier travail maintenant on a un
deuxième travail qui arrive le sable
rentre encore dans les paliers
donc ça ne marche pas dans du sable on a
fait sauter tous les roulements leur on
a trouvé les bons mais on les abymes
avec le sable donc il va falloir
étanchéifier le palier pour les sols
sableux tous les autres ça fonctionne
donc et le troisième truc qui arrive
c'est la souplesse et un petit
caoutchouc sur la bride qui fait la
souplesse pour suivre le terrain donc
apparemment le caoutchouc ça fait partie
de la dernière mise au point nécessaire
et donc cette année
on va produire une vingtaine de
prototypes dans différents coins de
france et on va s'attaquer à toutes les
cultures et donc la bio pas bio allez
lâchez vous essayez c'est ça le mot
d'ordre on fait quelques petits tests on
sait qu'en rend ça marche de mieux en
mieux
c'est quasiment au point pour toutes les
cultures en rang et on va s'attaquer aux
blés et à d'autres choses c'est à dire
des choses qui ne sont pas forcément en
rang comme du maïs du soja ou du
tournesol
donc ça c'est au point donc maintenant
il arrive la première solution sans
travail du sol et sans désherbants et
donc elle est accessible alors elle est
pas accessible parce qu'on a un gros
problème là qui arrive c'est de passer
du prototype à la production
industrielle attention ça c'est
compliqué et donc ce prototype pour
latestère maraîchage sur les planches ce
et c'est sur des cultures spécialisées
sur delahaye janeil un prototype qui
tourne donc on l'être dans le test
partout pour avoir le retour des
agriculteurs sur le savoir faire et les
agriculteurs ils nous disent que non ça
marche pas dans le dévers donc on a
rajouté quoi les petits rouleaux derrien
fin les rouges et les disques de
stabilisation du de verre donc voilà
donc toutes les complexités agricole il
faut les intégrer dans le système est là
aujourd'hui pour la première fois cette
machine il ya de la paille
elle passe dessus pas de problème elle
ne bouge pas vous voyez donc vous pouvez
tout faire de la paille jusqu'à abîmé
une plante qui pousse donc maintenant on
pense que c'est à peu près fini le
concept il est bon en plus ce sera
facile d'accès facile d'entretien et on
regarde la l'usure des rouleaux
réellement la maintenance et le dernier
travail qu'il faut faire un don
qu'est-ce qu'il faut mettre une bande de
roulement donk stentz et ça ça va faire
partie de la réflexion qui vient et au
final on se dit bastien lâcher les
fauves c'est ça et mais tellement
partout et on finit les itinéraires
techniques donc en fait il va y vas voir
il va y avoir un drame
je ne vais plus cultiver du soja comme
je suis habitué à le faire je vais
culture
et cultiver du soja adapté à la machine
c'est à dire que c'est pas la machine
qui s'adapte au système de culture
c'est exactement l'inversé qui va se
produire on va adapter le système de
culture la machine et là il va y avoir
un tremblement de terre avec nos
collègues qui vendent des intrants et
c'est parce qu'en fait il faudra faire
différemment c'est sûr donc bon lâchez
vous réinventer la façon de cultiver du
soja du maïs du blé de l'orge c'est pas
très grave
bon on va se lâcher on va se lâcher n'y
a pas doute merci conrad françois il ya
on va finir enfin déjà qu'on a une belle
note d'espoir on va continuer ça ouvre
ça ouvre de belles perspectives tout ça
c'est beaucoup d'acharnement
je me souviens tu m'as dit quand vous
êtes passer en bio tu m'as dit 61 défi
on va le réussir et vous y êtes vous en
être pas loin
en tout état de cause oui bon il faut un
groupe de temps pour valides pour tous
validés c'est vrai quand de nouveaux
obstacles et même qu'on rencontre depuis
le séminaire était quelque part par
rapport à des carences induite par
rapport à des choses comme ça et en bio
c'est vrai que c'est plus compliqué de
trouver des produits mais après c'est
pas pour rien que je vous parle toujours
aussi de l'élevage
parce qu'on ne très bien que si moi
j'avais la moitié de ma surfaces en
prairies et un plus apporterait un peu
de fumier balle là la boue là on va
produire mais on va pas en bas léon va
pas se moquer des bio moi qui produisent
pas moi je vous le dis parce que où
est-ce qu'on n'est pas bons aujourd'hui
en bio hambli fait tony brown
on n'est pas bons sur la gestion de
l'azoté réellement le gros facteur
limitant c'est la gestion de l'azoté et
nos systèmes de culture ne fonctionne
pas bien avec le rythme organo
biologique du sol
les demandes d'anna zones où les besoins
sont décalés soit le maïs il a besoin
d'azoté on va dire mais mais pas trop
c'est juin juillet mais il fait trop sec
donc il peut pas le récupérer soit le
blé il a besoin d'azoté dans les mars
avril mai la nature le donne que mes
joueurs donc c'est trop tôt les besoins
en azote ou
retard la fourniture du système et donc
on n'est jamais en adéquation les
cultures elles ont ce débat là et le
soja
c'est la zone oui mais le soja c'est la
plante qui te le dise c'est à dire
qu'elle est autonome c'est une
légumineuse elle produit sa propre azote
donc qu'elle n'a jamais en 40 daz autres
elle pousse bien mais parce qu'on a
beaucoup moins de problèmes avec le maïs
qu'avec le blé le maïs on arrive à faire
du moment j'arrive à faire preuve
d'autant qu'en conventionnel
oui mais tu as me tue la rose un peu
mais oui mais là c'est le songe à s'y
joindre
quelque part ça c'est les cultures d'été
mais bon on prêt voilà moi je dis leur
objectif de nourrir beaucoup nous ont
dit il faut pas arrêter de dire qu'on
est qu'il faut faire du but on aurait
grappa tout le monde aime et c'est super
ça c'est une conque succès royal vous
pouvez l'applaudir puisque du bio une
fois ils font du yoyo ils font du bio
avec du revenu une font du bio avec du
rendement ils font du bio qui stocke du
carbone qui protège les masses d'eau qui
protège la biodiversité qui crée des
paysages variés du cou vous savez comme
on est toujours couvrir ça s'arrose
1 ça s'arrange pour l'applaudir merci
françois legault new world tu peux la
prendre
elle est pour toi on vous remercie on
vous donne rendez-vous dans très peu de
temps en vous donne rendez-vous à 11h45
avec mister c'est l'os et misters yorker
pour continuer cette grande traversée de
paysages in marciac dans la biodiversité
le climat le pays les paysages les
micro-organismes a tout de suite merci à
vous

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