Couverts végétaux, par Raphaël Charles

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Le 23 septembre 2020 : Couverts végétaux : utilité et mise en pratique des couverts végétaux pour retrouver de la fertilité chimique, physique et biologique dans les sols ! 💦🌱

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Annexes

Transcriptions

Transcriptions

mais si l'invitation merci pour cette
possibilité de de présenter quelques
activités que j'ai développée ces
dernières années que ce soit agroscope
et au final donc je m'appelle raphaël
charles je viens la recherche
j'ai une casquette chercheurs
aujourd'hui même si aujourd'hui je
travaillais aussi passablement dans la
vulgarisation mais j'ai décidé de garder

Afficher la suite


ce volet recherche dans ma présentation
donc vous aurez pas mal de graphiques
j'espère que ce ne sera pas trop lourd
dans ma présentation la question c'était
de savoir où les gens sont est-ce qu'il
commence avec les couverts végétaux est
ce qu'ils ont déjà travaillé sur des
systèmes plus complexes
je vais passer en revue l'ensemble de
ces différents mécanismes en partant
d'éléments assez simple par rapport à la
notion de couvert végétal pour arriver à
des éléments plus compliquée par rapport
aux présentations qui ont été faites
c'est clair que pour un chercheur c'est
difficile d'arriver à ce niveau là parce
que les paysans sont innovants
complexifie la chose avec le chercheur
doit simplifier doit s'attacher
davantage aux facteurs donc ça c'est
toute la difficulté c'est de décortiquer
tout ça pour retrouver des mécanismes
simples et repartir ensuite dans le
système complexe
par rapport au changement climatique je
rejoins ce qui a été dit tout passe par
le sol tout passe par le système
donc c'est pas avec les couverts
végétaux que je vais résoudre les choses
dans l'immédiat il ya une urgence
climatique mais ses couverts
s'inscrivent dans le long terme dans la
capacité d'améliorer tout le système
donc ça c'est aussi un élément important
je pense par rapport à cette urgence par
rapport à cette nécessité de trouver des
bons couvert de vraiment s'inscrire dans
londres et dans mon problème de flotte
c'est lié à mon sol à sa capacité
d'absorber l'eau de conserver cette eau
pour nourrir ensuite mes plantes
donc je viens d'agroscope j'ai fait 22
ans dans la recherche agroscope depuis
cinq ans je suis au fibo l'institut de
recherche de l'agriculture bio on a une
petite antenne en suisse romande
d'où je viens où je fais toujours la
recherche dans un monde idéal ça c'est
la ferme assez typique vous connaissez
un peu la suisse peut-être
l'exploitation polyculture élevage
c'est un monde idéal parce qu'il
n'existe plus vraiment c'est aussi un
monde idéal parce que il a ce côté assez
sectorielle ise et comme on l'a vu dans
les présents les présentations
précédentes
finalement les choses se passent sont
pas autant sectorielle is et qu'on
voudrait bien qu'on voudrait bien le
croire
on voit que les couverts végétaux
peuvent agir comme des prairies clés ou
couverts végétaux en de multiples
fonctions que le compost arrive en plus
dans des systèmes où finalement on a
simplifié les choses on a dans un
contexte actuel si on regarde un bilan
humique je reprends quelque chose qui
était présenté avant dans un contexte de
bilan humique on a un rôle des couverts
végétaux qui sont ici appelé cultures
intermédiaires à 10 ans dans les
cultures intermédiaires avec d un
potentiel au niveau du bilan humique est
relativement réduit ça c'est une
exploitation assez typique de la suisse
romande avec des apports essentiellement
fait sous forme de fumure organique pour
un bilan ici assez positive par rapport
à la minéralisation donc un bilan joué
essentiellement sur la fumure organique
par contre le potentiel des cultures
intermédiaires tels que je les observe
aujourd'hui dans nos exploitations il
est relativement réduit je constate
aussi que les résidus facultatives comme
la paille etc sont relativement exporté
donc je peux sur ce sur ce gain
en humus impossible donc sur cet
ensemble il ya moyen de progresser il ya
moyen de faire avancer nos systèmes tels
que ça a été présentée jusqu'à présent
doc si je regarde dans la pratique on a
des gens qui ont cette capacité d'aller
chercher des ressources en carbone de
façon très diversifié on a des
agriculteurs qui même dans ce contexte
là sont des bons agriculteurs ont plutôt
de la peine à les chercher d'autres
ressources organique que la fumure
organique traditionnels ou sous forme de
de compost par exemple en passant ce
bilan humique c'est un outil qu'est
proposé aux agriculteurs qui sera
probablement même imposé pour recevoir
les paiements directs à l'avenir c'est
juste pour donner à lécher
l'exploitation une vue de ski où se
situe l'exploitation en termes de
gestion de ces de son bilan humique si
je regarde un autre élément important
par rapport aux couverts végétaux c'est
clair c'est la couverture du sol si je
prends le blé d'automne tout à gauche la
couverture du sol d'un blé elle est
relativement faible si on regarde
pendant l'hiver on a une couverture
relativement faibles donc un sol
finalement exposé à des risques
d'érosion
si je prends un maïs ensilage de l'autre
côté on a une multitude de contexte
couverture du sol moyens on l'a dit
situation on a le maïs après un sol nu
ou bien les situations où on a un maïs
précédé d'un couvert végétal donc c'est
typiquement ce genre de cultures
particulièrement intéressant que le
couvert végétal pour compléter une
couverture du sol qui varie selon les
espèces alors si je comprends si je
recontextualise tout ça on a une
rationalisation de l'agriculture qui
compte qu'ils aient conduit notamment
suite à l'abandon du bétail dans les
zones de grandes cultures qui conduit à
une spécialisation et puis une perte de
fertilité du sol l'agriculture de
conservation constitue une des voix
connues pour réduire ces atteintes au
sol et notamment en terme de fertilité
du sol mais aussi pour réduire les coûts
de production
excusez moi j'ai un bras qui il faut
être un peu
donc l'objectif pour nous c'est de
valoriser les couverts végétaux pour
contribuer au développement
l'agriculture de conservation
la question c'est à quoi est-ce qu'ils
servent qui sont ces couverts végétaux
et comment les intégrer dans mon système
alors si je regarde de façon assez
traditionnel les couverts végétaux on
parle généralement de cultures
intermédiaires de cultures
intermédiaires pièges à nitrates de
sipan sas et d'engrais verts ça c'est la
définition assez classique où on a une
récolte d'un précédent ensuite on a des
pailles éventuellement laissés sur le
sol et on a le développement d'un
couvert végétal pendant l'interculture
avant le semis de la culture suivante
ce qu'on constate aujourd'hui par
rapport au développement généraux c'est
qu'on a une complexification du système
on se contente plus simplement de
récolter une culture de semer sont
couverts et devenir avec la culture
suivante mais on a aussi des coûts
intercultures plus ou moins court plus
ou moins long on a des cultures
intermédiaires qui sont semées dans la
culture précédente et et qui sont rendus
au sol longtemps avant la culture
principale jeu voire juste après la
culture l'ensemencement de la culture
suivante on a en fait finalement un
objectif global de couverture permanente
du sol et l'ensemble ces systèmes en
fait demande aujourd'hui de bien
comprendre comment les végétaux
fonctionne
quels sont les mécanismes sous jacents
comment associer les espèces d'abord
quelles sont elles
pour essayer de tendre pas ça je pense
est l'objectif à une couverture
permanente du sol et si je regarde les
pratiques aujourd'hui on a vraiment des
extrêmes donc comme je disais entre des
cultures intermédiaires très classique
un peu administrative je dirais et le
couvert vivant permanent tel qu'il a été
démontré précédemment
les premiers travaux qui ont été faits
je dirais dans les couverts végétaux
il ya une quinzaine d'années consistait
simplement observer les cultures chez
les paysans quelques était en place
par une multitude d'acteurs qui ont
essayé de caractériser ces différentes
espèces généralement conduite en pur
l'objectif était bien sûr de comprendre
ces cultures et ça c'est important
l'autre élément important c'est à quoi
servent ces couverts et ça je pense
assez un facteur clé c'est à quoi
servent les couverts est trop souvent on
s'aime découvert certains scènes
découvertes pour mettre des couverts
comme les voisins ont fait on est parti
de la phacélie et de la moutarde la
moutarde c'est intéressant parce que ça
produit pas trop de biomasse sa gêne pas
trop là me la mécanisation etc
mais finalement manqué derrière les
objectifs et si je regarde les objectifs
à quoi servent nos couverts végétaux on
a une multitude d'objectifs envisageable
et ses objectifs bien sûr dépendent
totalement de mon système d'exploitation
de mes objectifs de mes problèmes de
parcelles de mes problèmes de gestion de
l'ensemble de l'exploitation
donc on peut envisager différents
objectifs que ce soit au niveau des
propriétés chimiques physiques
biologiques mais aussi à l'échelle du
système de culture donc le point central
c'est finalement avant tout ça de
décider mais quel est mon objectif
pourquoi est-ce que je mets des couverts
et en fonction de ses objectifs s'est
ensuite de choisir son couvert et sa
technique pour atteindre l'objectif visé
donc ça c'est un point central si je
regarde y'a en 2007 2010 les objectifs
en matière de couverts végétaux dans nos
conditions protection du sol contre
l'érosion ce n'était pas un objectif
prioritaire lessivage des nitrates pas
très intéressant par contre fixation
biologique de l'azoté c'était on sentait
quelque chose ça vient notamment des
exploitations avec peu de bétail qui
voyait une perte de fertilité général de
leur seule maîtrise des adventices aussi
passé accompagné de l'introduction du
semis direct notamment des travaux
réduit du sol et on voyait là aussi un
objectif très clair
par contre réduction des herbicides toto
il n'y avait pas vraiment d'objectif
quelques-uns quand même c'était le début
des histoires du glyphosate
pour le reste c'était totalement
négligeable en termes d'objectifs on est
dix ans plus tard
le contexte assurément changer vous
voyez la matière organique
entretien la matière organique 0 alors
qu'aujourd'hui je pense que si on pose
la même question aux différents
expérimentateurs chez nous la matière
organique vient au premier plan
augmentation de la vie l'activité
biologique du sol 0 on est dix ans plus
tard on voit la différence est la
question qui se pose pour nous cherchons
aussi mais aussi pour tous ceux qui
innovent dans l'agriculture
c'est qu'est ce qui se passe en 2030
alors on a eu des indices tout à l'heure
deux possibilités d'utilisation de la
couverture végétale au sens général et
je pense qu'on doit réfléchir d'un
censeur aujourd'hui on a beaucoup de
documents qui permettent de couvrir
décrire les couverts végétaux
je vais pas les passer en revue mon but
ce n'est pas de vous donner des
solutions techniques ces documents il
existe partout dans chaque région au
sein des différents organismes de
vulgarisation simplement on a une
documentation relativement l'âge pour
décrire les différents couverts végétaux
de même on a un certain nombre de
documents alors ici agridea c'est une
c'est une centrale de vulgarisation qui
ma disposition des vulgarisateurs de la
documentation
on a des fiches techniques sur les
services rendus sur la gestion la zot
sur la description des espèces en pur
ceux des descriptions de mélange
d'espèces le choix des espèces en
fonction des services et des quads des
objectifs et des services on a des modes
d'emploi pour jeu réalisé son mélange
optimiser les techniques de semis mode
de semis après récolte l'optimiser la
destruction découvert donc on a beaucoup
de documentation
cette documentation bien sûr il faut
l'utiliser je vais pas la lire avec vous
mon objectif c'est de revenir sur un
certain nombre de procédés de processus
pardon qui ont lieu au niveau du couvert
végétal dans les systèmes d'interaction
sol plantes mais aussi plantes plantes
donc je vais rester très très concentré
sur le végétal dans un premier temps
d'après on va explorer un peu les
systèmes
donc reprendre quelques éléments type de
semis on a différents contextes travail
du sol intensif travail simplifié
superficielle semis direct 3 contexte
totalement différent par rapport au
choix découvert par rapport à leur
fonctionnement
on a des éléments qui sont propres à la
parcelle quelle est la capacité de
minéralisation de ma parcelle qu'elle
est la flore adventice quelle est la
rotation quelle est la culture qui vient
derrière
quels sont les semoirs disponibles et
aujourd'hui on a des systèmes de semis
très différents ou comme je disais on a
le semoir assez classique
après récolte pour une destruction avant
l'installation de la culture suivante
mais si on regarde tout en haut on a des
souces mis dans une culture existantes
ça c'est une réponse assez directe de
pas mal de producteurs par rapport au
contexte de réchauffement c'est profiter
l'humidité résiduelle durant le
printemps dans ma céréales pour amener
la petite graine qui va s'installer et
ensuite de sade et la moisson
j'aurai quelque chose dans place
notamment des trèfles qui vont très très
bien
encore faut-il avoir choisi la bonne
céréales wav auparavant etc ou bien on a
des semis sous la batteuse c'est aussi
une manière de répondre à ce genre de
contexte
je dirais par rapport à la question
assez sèche de savoir comment résoudre
mes problèmes de sécheresse
à partir du moment où mon sol n'a pas
cette capacité de conserver l'eau c'est
vrai que les semis précoces chez nous
fonctionne le mieux
ceux qui commencent les couverts
végétaux qui s'aiment après deux mois
sont après avoir des shows mais
généralement ils sont dans le sexe ça
marche pas un des moyens de commencer à
progresser ce effectivement des semis
avant moisson qui ont un problème c'est
qu'au niveau technique ça marche pas
toujours
ça dépend énormément des conditions de
l'année mais ça peut être aussi gagnant
gagnant
après le choix des espèces bien sûr en
fonction des systèmes qu'on a on a
découvert cours on a découvert long et
là je vous ramène aux objectifs donc ya
pas de recette mais simplement on a une
capacité aujourd'hui au niveau technique
niveau choix des espèces de travailler
sur différentes durées de végétation et
c'est alors si je résume en fait ce
système complexe avec dès les premiers
essais qui ont été faits de façon très
simple où je sème de façon directe mon
couvert végétal je suis dans un contexte
de semis direct relativement récent à
quelqu'un qui s'est lancé dans semis
direct depuis deux trois cinq ans un sol
qui fonctionne pas forcément encore par
rapport à un travail minimum du sol
qu'est ce que je vois là on a semé
trois couverts végétaux comparer un seul
nu ce que je vois c'est que dans mon
semis direct la moutarde sarepta c'est
la moutarde brune ça fonctionne pas la
phacélie ça fonctionne pas avec des
adventices en bleu relativement bien
présente
le pois fourragers tiens ça ça marche ça
marche jeunes dans un système où je
constate qu'effectivement la une
difficulté d'implantation des
légumineuses qui fonctionne à quoi ça
correspond et bien derrière on a tous
ses processus liés à l'azoté dans le sol
par rapport au sol nu alors
effectivement les couverts végétaux
permettre de réduire l'effet des
adventices si je compare un travail
minimum du sol mais au moins on a gratté
un peu de soles on voit que l'ensemble
des couverts végétaux s'implante
relativement facilement on a plutôt de
l'eau chez nous mais ce travail minimum
1 d'une minéralisation qui va permettre
au couvert végétal de s'installer jeu
dans un système relativement classique
c'est un peu de la queue souvent des
agriculteurs partent avec une
installation facilitée travail minimum
pas forcément besoin de labourer et puis
une production de biomasse suffisante
pour exercer une pression sur les
adventices mme on voit aussi que le
travail du sol mine de rien a aussi son
effet au niveau de l'installation des
adventices durant lé l'interculture
alors là ça réveille un certain nombre
de processus qu'on peut décrire
on peut identifier des notamment des
facteurs significatifs ou non on sait
que la texture du sol c'est un élément
très important
l'argile la matière organique qui se
trouve derrière par rapport à un sol
sableux des potentiels totalement
différent en termes de nutrition direct
des plantes que j'installe la date de
semis en fonction de l'eau disponible je
rappelle il ya de l'humidité aux sorties
d'une culture de céréales pendant
pendant tout le mois de juin
la céréale est elle pratiquement pas
d'eau si j'ai un seul qui conserve si
j'ai pas de ruissellement si j'ai assez
de matière organique
c'est une accumulation qui peut être
bénéfique pour la culture qui vient
juste derrière la culture intermédiaire
on a des éléments bien sûr de techniques
de semis tout le travail du sol qui est
fait avant le couvert végétal plus je
travaille peluches des chaumes moins
j'aurai d'eau disponible je perds
beaucoup d'eau donc moins de chance que
mon cou vert s'installe c'est un peu
tout le problème l'agriculture
biologique d'ailleurs puisqu'on doit
lutter souvent pendant la terre culture
compte les vivaces mais il ya d'autres
moyens d'y arriver
on voit aussi comme facteur important
c'est l'accumulation d'eau avant semis
ça c'est bien évident et puis un élément
en terme de durée mais qui à bientôt
plus de signification de notre contexte
même en suisse c'est la somme de
température au premier gel c'est à dire
l'intérêt d'un semis précoces de
couverts végétaux c'est d'accumuler un
minimum un maximum pardon de temps
disponible pour une production maximale
de biomasse donc ses semis de couverts
végétaux au mois de septembre dans notre
contexte
moi je suis à 2h10 si si on doit pas
être très différent on a quand même des
fois des premiers frimas relativement
précoce en automne donc des semis au
mois de septembre finalement j'ai
vraiment pas assez de temps en termes de
capacité de somme de température pour
produire et biomasse il ya des facteurs
non significatif fertilisation azotée on
peut en reparler matière organique du
sol pas forcément et c'est finalement
par rapport à ces enjeux climatiques
j'ai un problème d'eau j'ai un problème
d'azoté un peu les deux facteurs qui
permettent notamment l'installation de
mots couverts et ça ça résulte d'un
certain nombre de facteurs la texture
potentiel minéralisation les dates de
semis le travail du sol ou pas la
technique de semis et le bilan hydrique
j'insiste sur ce que tu es azote quel
est l'état quel est le statut de la zot
dans mon contexte interculturel là on a
deux cas de figure on a le cas de figure
qui correspond à la cip en traditionnel
avec en rouge la zot dans le sol une
forte minéralisation après les récoltes
de céréales en fonction de l'eau qui a
dans le sol et ensuite une risque un
risque de lessivage pardon à dès
l'entrée de l'hiver avec un seul qui se
remplit en eau et des pertes et envers
un couvert végétal que j'installe pour
absorber cet azote ça c'est le truc
classique
donc qu'est ce que j'ai comme couvert
végétal typiquement ce sont les cipan
sondés croissance rapide du couvert une
biomasse très importante bien sûr non
légumineuses sont donc des crucifères
facilier avoine tournesol niger voir
sarrazin en cycle très court avant une
céréale par exemple l'autre cas de
figure qui pose plus de problèmes c'est
cet azote limitant ça peut être dû à un
manque d'eau parce que je vous rappelle
ce couplage au azote plus travail du sol
donc oxygénation aération du sol qui va
induire cette minéralisation
ça peut être une matière organique
largement insuffisante exploitation sans
bétail depuis 20 ans gros problème de
finalement de fertilité du sol
sachant que la matière organique c'est
qu'un indicateur parmi un ensemble de
caractéristiques du sol
ça peut être un travail réduit du sol en
semis direct dans un contexte ont
finalement de transition parce qu'on
voit que sur le long terme des systèmes
en semis direct avec une très bonne
structure du sol fonctionne très très
bien répondre assez à bordeaux sans
avoir besoin de travail du sol pour
déclencher la minéralisation et
qu'est-ce que j'ai finalement j'ai un
ennemi dans le sol relativement réduit
un couvert végétal qui va répondre avec
une faible biomasse par rapport à une
amélioration de la matière organique
dans le sol c'est finalement j'ai peu de
progrès et l'intérêt c'est
éventuellement d'avoir comme en bleu une
légumineuse qui elle dans des contextes
sert pour certaines espèces ces chars
vont relativement bien et surtout qu'ils
n'ont pas besoin de ce côté
minéralisation du sol là j'ai une photo
typique c'est la moutarde semer après
une céréale pratiquement pas de biomasse
mundo une culture qui a besoin qui
pompent pas mal de ressources c'est une
très bonne sipan met en contexte
limitant sa donne pratiquement rien donc
ce sont des choix de légumineuses
découvert peu exigeant la zot en eau etc
certains mènent une fumure azotée ça
fonctionne s'il ya de l'eau ci a pas
d'eau ça fonctionne assurément pas et
dans tous les cas la l'utilisation
l'efficacité de cet azote et réduit
entre 20 et 80 % alors sur les
légumineuses bien sûr il ya tout ce
travail sur la fixation symbiotique des
légumineuses qu'on a travaillé un aperçu
on a testé un peu plus d'une vingtaine
de légumineuses dans notre contexte
comme couvert végétal en pur pour
comprendre comment elles quelles étaient
les capacités d'accumuler la zot
il ya une très nette relations entre la
production de biomasse aérienne dans à 6
tonnes et la quantité d'azoté fixé par a
accumulé pardon par là par la
légumineuse 2-0 à 180 tonnes kg ha
pardon on sait qu'une partie de cet
azote vient du sol donc les légumineuses
pompe la zot de la solution du sol une
autre partie vient de l'air c'est la
fixation symbiotique on cherche et on a
une quantité totale qui a acquis l
addition des deux alors l'intérêt des
légumineuses effectivement aussi de
jouer un petit peu ce rôle d'utiliser la
zone du sol résiduelles s'il n'ya pas
d'association
là on est en culture pure et puis
l'autre élément c'est de voir quels sont
les légumineuses les plus efficaces
alors dans notre contexte on a l'âge est
ce la lentille qui sont pas mal on a le
pois fourragers le trip de rex andry par
exemple la féverole la veste commune
la veste d'hiver ou veut lui aussi qui
est pas mal et via clairement l'intérêt
pour des légumineuses qui puisqu'il ya
une relation avec la quantité de
biomasse pour des légumineuses à forte
biomasse ya pas vraiment de légumineuses
qui sont plus spécifiquement efficace en
termes de fixation symbiotique
rappelons qu'il ya quelques légumineuses
donc pour lesquels on n'a pas de
rhizobium dans le sol et il convient les
inoculé au bout du compte on a quand
même 150 kg d'azoté dans des très bonnes
légumineuses se pose toute la gestion de
cet azote accumulés dans la biomasse qui
sera mis à disposition du sol et avec
pour objectif bien sûr les
micro-organismes mais aussi la plante
qui vient derrière on a pas mal de
documents qui sont à disposition des
praticiens sur les effets attendus en
terme de fertilité différents couverts
on a un document qui s'appelle les
principes de base pour la fertilisation
qui est régulièrement actualisé ou
dorénavant enfin on a un volet consacré
aux couverts végétaux qui donne qui
documente un certain nombre d'éléments
notamment par rapport à quatre grandes
classes de couverts végétaux les
graminées pompe à nitrates les
crucifères pompe à nitrates l'intérêt
des légumineuses et les mélanges
légumineuses dans légumineuses avec des
diminutions de lixiviation je rappelle
certains objectifs sipan même si on
oublie généralement parce qu'on est plus
dans un objectif assez vertueux
d'agriculture de conservation on a des
régions où il ya des problèmes de
nitrates bien de perte d'eau simplement
pas s'il ya pas que le nitrate il ya
aussi d'autres substances qui vont avec
kirtas le nil au hasard et on a cette
diminution lixiviation mais on a aussi
aussi cet effet à court terme des
couverts végétaux avec bien sûr des
gains particulièrement intéressant dès
qu'on a des légumineuses un gros progrès
qui a été fait par rapport à la gestion
des couverts végétaux sur la prise en
considération du rapport carbone azote 1
par le passé il ya pas mal
d'agriculteurs qui ont produit des
supers biomasse ils ont incorporé tout
ça avant le magal maïs maïs crever de
faim effectivement il a fallu adapter la
fertilisation azotée à partir du moment
où on a commencé à considérer dans le
conseil la cette notion de carbone de
ratio carbone sur azote
on a vu nettement des progrès dans la
gestion des couverts
la droite un typiquement après l'hiver
région gélives g que la paille
j'incorpore ça dans mon sol j'ai un
problème je laisse en surface ça c'est
une autre question ça fonctionne à
gauche quelque chose de beaucoup plus
a&p temps je reprend l'idée du bétail
là ça marche le seul est capable de
digérer on la sait seuil en dessous de
15 avec une déco position facile une
production d'azoté disponibles pour la
culture suivante ou l inverse au dessus
de 25 les remet en une fin d'azoté une
compétition entre la plante et les
microorganismes du sol par rapport à ce
pool d'azov disponibles les
micro-organismes est en général plus
efficace que les plantes cultivées
alors on peut on peut considérer
ensuite ces éléments en termes
d'efficacité de quantités d'azoté libéré
par mon couvert quand il s'agit des
légumineuses selon les biomasses 20 à 50
kg d'azoté libérer ce qui est conséquent
al'inverse une légumineuse une graminée
j'ai une préemption la zot
j'ai une faim d'azoté qui est qui et pas
voulu à part si le but c'est de bloquer
l'âge du sol mais c'est rarement le cas
par rapport à nos cultures et puis on a
des entrées aussi les rapports carbone
azote à l'entrée divers qui sont assez
intéressants à considérer entre des pois
féveroles weis favorable en termes de
nutrition des plantes qui viennent
ensuite par contre face il y avoir
beaucoup plus problématique d'où l'idée
bien sûr de mélanger oh là là zot on a
aussi d'autres éléments ce sont
l'ensemble des nutriments
alors c'est clair que ça a été dit un à
part la fixation symbiotique
à part le carbone de la photosynthèse
gpad apport net d'éléments nutritifs
parme est couvert par contre j'ai une
possibilité de rendre disponible
certains poule 2 éléments nutritifs dans
le sol soit devait aller chercher en
profondeur pour les amener en surface en
passant par la plante soit en modifiant
milieu avec une mise à disposition
notamment par acidification de certains
éléments qui seront disponibles ensuite
on a une méthode chez nous qui est
relativement proche de la méthode merci
en gros les inutilement nutriments
absorbés c'est une couverture du sol
qu'on peut estimer très très bien avec
une observation visuelle
l'oeil est tout aussi bon qu'un
smartphone pour mesurer pour évaluer la
surface du sol qui est couverte par un
couvert fois la hauteur fois un indice
de culture qu'on a publié fois une
concentration standards liés à chaque
espèce ça nous donne le prélèvement par
le couvert végétal et là on a quelques
exemples d'accumulation de différents
éléments dans le sol selon les
différentes espèces ou généralement la
biomasse est plus importante que la
concentration spécifiques dans les
plantes carbone azote ça veut dire
destruction mode de destruction qui
convient dix minutes note de destruction
d'accord ok mode destruction différents
systèmes de destruction qui sont bien
documentés choisir son mode destruction
en fonction de ses objectifs
ça reste évident les effets attendus sur
les adventices
on a aussi un certain nombre d'éléments
qui sont importants à considérer
on a un cap l'objectif c'est bien sûr
supprimer la multiplication générative
voir végétative de certaines espèces
l'objectif c'est de travailler sur la
compétition des ressources et la
modification du milieu ces éléments de
concurrence qu'on regarde donc notamment
pour les légumineuses plus pardon pour
les pour le choix de l'espèce on a
regardé sur légumineuses comme ça on n'a
pas d'effet allé lô patick plus j'ai la
biomasse plus j'ai en effet de
concurrence bien évident mais aussi plus
ma mon couvert végétal se développe
rapidement plus j'ai aussi un effet sur
les adventices c'est assez logique où ça
se complique et les modifications du
milieu par des phénomènes alé lô
pratique typiquement les crucifères qui
l'accès des substances chimiques soit
par les racines soit par la biomasse qui
est enfoui et qui induit une réduction
de développement des adventices même à
des faibles niveaux de pois secs pro
10 à l'hectare les mélanges plutôt que
les clés que les cultures pure on a
beaucoup de documentation on a travaillé
énormément sur ses élaborations de
mélange il ya toujours quand même des
publications qui sortent qui prétendent
que les cultures pur sont plus efficaces
que les mélanges
donc on doit continuer ce travail de
compréhension des processus dans
certains systèmes effectivement les
monocultures sont plus efficaces
encore faut-il savoir quelle culture en
monoculture sera le plus efficace par
après ça c'est la difficulté donc on
travaille on a beaucoup travaillé sur la
complémentarité entre les architectures
aérienne souterraine racine sur les
systèmes d'interaction pour obtenir
différents services recherchés nutrition
des plantes gestion l'aemo porosité du
sol favorable par rapport aux eaux à la
croissance des plantes ou gestion du
désherbage
on a trouvé dans un essai longue durée-
à agroscope
on a bénéficié de développement
technique assez considérable au niveau
machinisme ce qu'on l'a testée c'est
dans un essai longue durée 40 ans on a
mis différents couverts végétaux pour
voir comment il se développer et de
regarder selon la productivité de
l'année du contexte où situer mais
espèces donc en abscisse gélas moyen de
l'environnement donc certaines années on
avait une tonne d'autres année 6 7
tonnes et la biomasse du 10 couverts on
voit lavoine le niger couvert par dans
l'avoine le niger et la moutarde qui
sont des très bons couvert généralement
supérieurs aux facilités radis et on
voit que le poids stagne généralement
bon en situation extensive mais qui
n'atteint dans nos conditions
jamais des biomasses extraordinaire ce
qu'on voit là même contexte c'est si je
mélange toutes ces espèces
si j'en rajoute encore une ou deux
j'obtiens effectivement une performance
systématiquement supérieur d'où
l'intérêt des mélanges encore faut-il le
montrer sur le plan scientifique donc on
la travaille sur des modèles moutarde
poids avoine phacélie ce qu'on voit
c'est que quand l'azoté limitant
typiquement dans un système à base
intrants ou bien dans un contexte lié au
travail du sol ou à la sécheresse qui
conduit à cette situation
j'ai les points blancs peu de biens
masse en culture pur j'ai les points
rouges oranges des espèces non
légumineuses et j'ai moins aimé point
bleu vert qui sont des légumineuses donc
nettement l'intérêt de ces mélanges
associés ça on le connaît on a zot peut
lui mi temps plutôt limitant on a par
contre un message totalement brouillé
par rapport à ça donc il ya de nouveau
cette nécessité de considérer le statut
de la zot dans mon sol et qu'est ce
qu'on a comme processus on a en fait si
je mélange du une moutarde un poids en
fonction de 0 à 1 en proportion de 0 à
100% si j'ai pas l'interaction entre les
plantes en fête le rendement est
proportionnelle à haut rendement en pur
de chacune des espèces est non seulement
très linéaire dans un système où les
plantes sont l'interaction entre elles
j'ai une augmentation du mélange une
augmentation du rendement qu'ils soient
est supérieure à cette ligne cette
régression standard qui même peut
atteindre des rendements supérieurs à la
meilleure des deux espèces et c'est ce
que je cherche en fait c'est d'associer
les bonnes espèces pour que mon mélange
et un rendement supérieur à la meilleure
des deux espèces et c'est ce qu'on appel
transversal transgressive over lille
digne d un surcroît de rendement qui va
au delà du standard alors ça peut
s'expliquer il ya des processus en fait
entre les plantes on a une
complémentarité assez mécanistiques
entre la hauteur le port le système
racinaire non à ces éléments de
facilitation notamment la fixation
symbiotique la subtilisation nutriments
des effets d'ombré mais probablement un
gros travail au niveau des
micro-organismes et où vient l inverse
des phénomènes de compétition qui
réduisent ses effets de d'interactions
alors on a testé ces éléments ça nous
permet de proposer quelques règles en
situation bien pourvue en azote par un
peu de légumineuses moutarde si très
bonnes conditions sinon avoine car elle
est un peu moins compétitives
et ça ça vaut la peine de là où il nous
manque en fait des informations sur
cette agressivité je dirais de certaines
espèces au milieu assez riche
il vaut la peine de renforcer les
légumineuses en milieu pauvre bien sur
une prétendue je dirais une des
légumineuses en priorité au moins quatre
à six espèces pour être sûr qu'on a ce
qu'il faut aller à l'intuition on
connaît les espèces qui vont bien sûr
nos parcelles sur nos domaines on
mélange celles qui vont bien en
respectant ces règles est parfois si on
a des problèmes spécifiques liés à la
rotation des exigences de rotation etc
on peut cibler quelques espèces alors
c'est clair que le conseil notamment
chez nous
agri genève agri vulg propose maintenant
des mélanges très élaborée pour les pour
les paysans pour qu'il puisse faire
eux-mêmes leurs mélanges en fonction
d'un certain nombre de règles
on a testé différentes stratégies alors
là on est on n'entre plus dans le
système ça se complexifie l'effet des
couverts végétaux sur les maïs et des
effets attendus au niveau des adventices
on peut jouer sur les semis de couverts
différentes espèces sur l'application
nom de glyphosate et sur les différents
types de travaux du sol
ce qu'on voit généralement c'est que le
glyphosate on peut s'en passer
très régulièrement à partir du moment où
on a fait un très bon choix de couverts
sachant qu'ensuite on a des herbicides
qui nous permettrait éventuellement de
faire du rattrapage
là on a différentes performances de
couverts végétaux
je vais quand même avancé
ce qui m'intéresse maintenant c'est là
que je voulais prendre un peu plus de
temps c'est c'est finalement de dépasser
ces simples mécanismes liés aux couverts
végétaux pour entrer face à certains
enjeux majeurs que nous avons identifiés
dans notre contexte par rapport à la
protection du sol
on a quatre enjeux considérables
c'est le tassement et c'est pas le
bétail qui nous pose du problème c'est
plutôt les récolteuses quand il s'agit
de fourrage les multiples passages quand
il s'agit de fourrage c'est pas
tellement les vaches qui viennent
derrière éventuellement
c'est la perte de biodiversité qui est
un enjeu majeur
c'est cette perte de matière organique
qui est un élément crucial en lien avec
l'ensemble de ces problèmes et c'est
l'érosion dont on parle tout le temps on
connaît les problèmes ça fait des
décennies qu'on sait comment résoudre
ces problèmes mais on ne veut pas s'y
attaquer pour de bon même si à tout
l'appareil législatif pour pour y
arriver
et là on a un certain nombre de
d'explication de facteurs limitants par
rapport à ces enjeux majeurs les
couverts végétaux peuvent jouer
assurément un rôle à partir du moment où
ils sont combinés avec d'autres facteurs
notamment le travail du sol notamment la
rotation en terme d'aménagement de cette
rotation
on sait qu'il ya un lien très fort entre
le type de travail du sol est le couvert
végétal
s'il ya beaucoup de travaux qu'ils ont
montré ça a été une des motivations pour
incorporer les couverts végétaux dans
notre système
certains patients semis direct ça
fonctionnait pas bien oui il manquait lé
couvert végétal ça c'est des éléments
qu'on a bien documentés dans un essai
longue durée a changé là on à
l'évolution de la teneur en matière
organique du sol depuis l'installation
du dispositif en 1969 plc labour en gras
et puis de façon plus ou moins disons
superficielle disons qu'ils retournent
pas mais qui sont superficielles ou bien
plus ou moins profondes chisel ou bien
travail superficiel on voit dans tous
les cas une paire de matières organiques
se son sol argileux ou limoneux minimum
télé déjà un travail minimum du sol
étant le système qui a permis de mieux
protéger la matière organique
et puis ce qu'on a fait en 2000 quand le
titulaire est parti en 2007 j'ai
récupéré l'essai puis là on a dit on va
introduire le semis direct nous aussi on
va introduire des couverts végétaux dans
ce système qui était un simple maïs blé
colza blé maïs blé colza et on a
commencé à introduire des couverts
végétaux ce qui était assez remarquable
c'est qu'en quelques années le teneur en
matière organique augmenter de façon
très nette
ça veut dire qu'on a une possibilité de
faire évoluer nos systèmes en étant
cohérent dans différents types de sols
argileux un peu plus difficile qu'en
limoneux mais en quelques années il est
possible à partir du moment où on est
vraiment arrivé très très bas de de
régénérer son sol et ça c'est un message
important
ça prend du temps parce qu'il va falloir
stabilisé mais les couverts végétaux
sont un très bon moyen pour améliorer
ses systèmes dans ce système on est
aussi passé au semis direct pour
augmenter encore les faits on a
transformé un des dispositifs celui
entre étiez en semis direct
ça nous paraissait évident que dans un
essai à longue durée un des procédés
devait être qu'on conduit en semis
direct puisque on l'a fait c'est de la
simulation jusqu'en 2060 7
si je continue avec du du labour à
gauche situation en 2012 si je fais
trois couverts dans ma rotation
j'arrive toujours pas à une situation
analogue à mon seul au début du système
en 1969 par contre en minimes
intelligent continuant ce système qui a
été adoptée dès le début à partir de 1
couvert de couverts trois couverts j'ai
une augmentation de mon stock carbone
sur le long terme
et puis en faisant une transition de
semis direct en 2012 dans un système
j'arrive finalement aussi assez
rapidement à rejoindre mon minimum tlj
qui est qui s'inscrit dans le temps pour
atteindre des stocks comparables donc
voilà ça c'est cette dualité ces deux
facteurs ils sont vraiment cruciaux dans
le système système racinaire on n'en
parle pas assez
là il faut vraiment qu'on travaille
davantage on a caractérisé les
différents systèmes racinaires des
couverts végétaux qu'on a testé on sait
qu'il ya découvert qui ont différentes
stratégies d'acquisition nutriments on à
qui on a des espèces qui sont qui ont
appelé le groupe biomasse c'est des
systèmes racinaires qui ont une capacité
de produire la biomasse très importante
qui ont des concentrations par contre en
azote et en phosphore relativement
réduite mais qui sont liées aussi par
contrainte biomasse aérienne
intéressante
son typiquement les tournesols féveroles
moutarde on a des groupes d'arriver très
très longues racines face à li niger
navette ça aussi sont des espèces
intéressantes selon le contexte avec des
concentrations par exemple en phosphore
qui sont élevés et puis on a des groupes
intermédiaires avec des gros diamètre
généralement peu productifs au niveau du
système racinaire des concentrations
c'est donc là il ya moyen d'aller
chercher davantage au niveau des
couverts végétaux d'autres services liés
aux racines un autre élément c'est la
compaction les couverts végétaux ne vont
pas nous résoudre nos problèmes de
compaction par contre par rapport à des
seuls qui ont tendance à se tasser
naturellement par rapport à des sols
limoneux on a quand même des des plantes
qui ont des comportements très
différents on a vu dans des études sur
le triticale health aux ja comme quoi
les racines sont plus ou moins capables
d'affronter des systèmes poreux
compactés ou non compact est tel qu'on
le voit en haut
donc là il ya aussi tout un travail pour
mieux documenter ses couverts végétaux à
l'avenir ça c'est encore de nouveau un
travail de la recherche avec notamment
des modifications au niveau des tissus
des racines qui vont leur permettre de
mieux gérer le l'oxygène nécessaire à la
croissance puisque c'est un ensemble de
mécanismes nécessaires
et puis en passant des tests au frontal
le test belge c'est sympa le testo
frontale ça permet d'aller voir des fois
un peu plus profond et puis c'est
beaucoup plus accessible que le test à
labège ça c'est des éléments qu'on
encourage de faire aussi ces tests à
labège pour aller voir un peu plus en
profondeur nos systèmes on a vu ce bilan
humique composants du bilan à les
cultures intermédiaires insuffisante en
l'état on doit passer je pense les
couverts végétaux un peu gnangnan tels
qu'on les a pratiqué jusqu'à présent il
demeure important à ce qu'ils ne font
pas ça reste important ces éléments
cruciaux mais il faut passer à l'étape
suivante
on le voit dans la pratique la recherche
accompagne les mécanismes qu'on a décrit
pour des couverts végétaux fonctionne
aussi très bien pour des cultures que ce
soit découvert associés à des cultures
là on a un colza avec des résidus de
féverole au printemps ça c'est la
dernière neige qu'on a vu ça fait
quelques années déjà au printemps ça
revient ils causent haïr par et on est
tous contents ou bien sûr sur simplement
des associations céréales légumineuses
ici un lupin avec un triticale donc s'en
est même mécanisme en fait de
fonctionnement des cultures entre l otan
les favoriser en termes de couverture
végétale mais aussi bien sûr de
production finalement travail est le
même et on a une diversité là on a un
problème c'est que non couverts végétaux
ils sont ils sont tous ils sont tous ils
se ressemblent tous on a sélectionné des
couverts végétaux par rapport à leur
capacité à pompe et de la zot c'était le
premier objectif ce qui fait qu'on a des
espèces très très compétitive 36 ont si
on met ça sur une échelle 30 à 100 %
super compétitive qui s'accaparent les
ressources par contre leur capacité de
résister à certains stress hydrique
thermiques sont plutôt limitées et ça
c'est propre aux types de plantes qu'on
a choisi
et puis la résistance perturbations ça
c'est la capacité des plantes à
s'installer ce côté fédéral à
s'installer pendant un temps court comme
comme les couverts de deux cycles très
court donc ses capacités de se
multiplier sur un temps réduit
là on a une relativement grande
diversité si on veut développer des
systèmes pérenne avec des couverts
végétaux on est obligé d'aller chercher
d'autres plantes aujourd'hui il me
semble et de ce côté là c'est
intéressant de voir ce qui se fait en
viticulture la viticulture c'est dans
l'autre système ils ont pas les mêmes
plantes ils ont des plantes qui sont
tolérantes au stress peut aux
perturbations parce qu'on les dérange
généralement pas ceux des cultures qui
sont sur la durée il peut compter peu
compétitive pour pas concurrencer la
vigne et finalement en victime et on est
en train d'introduire des couverts
végétaux de type grandes cultures tout
en gardant la couverture végétale
classique tel qu'on l'installé je pense
ça serait aussi intéressant de réfléchir
dans cette perspective
deux couverts végétaux permanent grandes
cultures en bande ou je sais pas à
imaginer y en a qui le font déjà pour
avoir en fait ce système qui s'inscrit
aussi dans le long terme pour actionner
aussi des leviers riom le long terme en
termes de protection du sol
donc là il ya un progrès à faire et le
progrès suivant c'est bien sur
l'agroforesterie c'est aussi une forme
de couvert végétal
on a actuellement de gros développement
de systèmes agroforestiers dans les
grandes cultures en suisse et finalement
ce mail est ce que tu es pérenne et
annuel couverts végétaux autre
perspective comme support à la lutte
biologique on lâche des organismes si on
n'a pas les couverts végétaux
généralement ces organismes se perdent
dans le grand monde du sol et il ne
s'installe pas accompagner certains
organismes de lutte biologique avec le
bon couvert permet de les maintenir par
exemple au delà de l'hiver on a un
problème
c'est au delà des évidences et ça c'est
un sujet vraiment où là je sais pas où
aller chercher c'est mon dernier slide
avant dernier on a comparé chez les
meilleurs agriculteurs chez nous
conventionnelle nautile et organique
les champignons du sol et ce qu'on
constate c'est que l'organique sort
nettement devant les autres systèmes
alors qu en organique on travaille le
sol alors qu en organique ont à de
multiples sarclage par rapport à des
champignons et des champignons
mycorhiziens aussi on a dans les
systèmes organiques quelque chose
c'est un constat c'est pas une
qualification saint-constant quelque
chose de beaucoup plus complexe de
beaucoup plus diversifiée et là à nous
de réfléchir qu'est ce qu'il ya qu'est
ce qui se cache là derrière passé qu'une
observation on a vu des effets comme
facteur explicatif la teneur en
phosphore la densité apparente le php la
colonisation mycorhizienne des céréales
qui étaient installés donc là ya un gros
travail se pose la question tout le rôle
des pesticides bien entendu de la fumure
du phosphore en particulier du ph mais
là on doit explorer et comme je disais
oh là des évidences c'est pas évident
quand on sait que
en semis direct ça c'est des bons on
perturbe pas le sol on espère qu'il y
ait un retour et on voit que ça marche
c'est pas aussi simple que ça c'est pas
le but de mettre en avant l'organique
c'est vraiment de se dire mais comment
progresser en regardant les dans les
différents systèmes
comment ça fonctionne et ça c'est le
choix du futur
on peut choisir nos plantes on peut
choisir la manière de gérer le sol tout
à gauche le futur de la recherche du
développement
c'est toute cette interaction entre le
microbiome et les plantes on peut
intégrer le microbiome déjà dans la
sélection végétale
on peut inoculé des organismes dans le
sol on peut faire la promotion des
organismes qui se trouve déjà dans le
sol dans un sol sain et là il ya tout un
travail d'ingénierie de compréhension du
système qui devrait nous permettre
d'aller de l'avant
voilà j'en aurai terminé puis je vous
remercie
[Applaudissements]

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