Introduction : Sols vivants, par Sébastien Roumegous
Le 23 septembre : Les concepts autour des sols vivants, le lien entre carbone et fertilité long terme des sols, impact des pratiques sur le fonctionnement des sols, quel modèle agricole pour demain ?
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Transcriptions
Transcriptions
merci à tous d'être ici
alors voilà on est on lance cette
deuxième édition de cap agro écho dans
un contexte particulier voilà donc moi
je me présente je sui sébastien aux
mégots ce cofondateur du centre de
développement de l'agro écologie qui
vous propose cet événement voilà donc on
a fait une édition l'année dernière
on va démarrer donc j'aurai l'honneur de
Afficher la suite
démarrer là les festivités on je vais
parler vraiment de l'ensemble des
concepts autour des sols vivants et puis
finalement comment est ce qu'on fait
pour gérer ça en tant qu'agriculteur sur
le volet carbone est ce que je mets
assez de carbone ou pas dans mon sol à
quoi aussi il va être destiné ce carbone
comment ça circule dans une chaîne
alimentaire pour permettre d'avoir on va
dire les bonnes nuancer les bons
concepts autour tout ça après on
enchaînera avec franck butler et
frédéric thomas qui nous parleront
d'agriculture de conservation mais aussi
de combinaisons grandes cultures élevage
je veux être éleveur mais j'ai pas
forcément de terre
comment je fais je peux me m'associer
avec un céréalier qui lui n'a pas
forcément vocation envie d'avoir des
animaux
et puis on essaie de combiner ces
demandes là et ça permettra aussi donner
des perspectives
on dit souvent que dès qu'on a un animal
qui rentre dans la balance c'est
intéressant pour plein de propos eh bien
on va pouvoir explorer ça aujourd'hui et
avoir aussi des données techniques
économiques et humaines
puisqu'on sait très bien que toute
association ce qui est important c'est
de savoir comment s'organise entre
humains et c'est ça qui fait que ça va
marcher ou pas marché souvent dernière
intervention
on aura donc une personne qui nous vient
de suisse
voilà donc monsieur charles qui nous
parlera des couverts végétaux et qui va
nous parler des couverts végétaux sous
un angle utilité pour le système de
production mais aussi qu'est ce qu'on
fait avec les couverts végétaux
aujourd'hui avec ces sécheresses à
répétition
voilà on voit bien qu'on a du déficit
hydrique en était maintenant qui est
extrêmement important qu'est ce que ça
veut dire en termes de production de
biomasse qu'est ce que ça veut dire en
matière de choix de couverts donc on va
commencer à aborder ça sur cette fin de
matinée
on parlera microbiologie des sols
biologie des sols on ira de la macro
phone jusqu'à la microbiologie et on
reparlera couverts végétaux également
élevage voilà l'intitulé de mon
intervention sol vivant approches
techniques opérationnelles l'idée c'est
qu'on va rentrer un peu dans ce concept
mais aussi comment on alimente ce
concert là des choses un peu pratico
pratique je vous parlais d'un outil
finalement j'ai appelé ça le bilan
humique simplifiée comment sur un bout
de table je peux savoir si mon système
de culture restituer à ses de carbone ou
pas pour avoir une activité biologique
suffisante ou pas ça permettra aussi
d'avoir un outil pratique en scène de
d'intervention je fais un peu de pub
pour démarrer je parle du cda donc le
cdh est assez simple développement de
l'agro écologie on organise cet
événement travail autour de la
transition agro écologiques pour les
agriculteurs les collectivités les
entreprises que ce soit des pme ou des
grands groupes
l'idée c'est aussi de transformer
l'innovation au chant en filière et donc
voilà c'est bien de faire l'agronomie
mais comment aussi on transforme ça en
valeur ajoutée pour l'agriculteur et
donc on travaille sur tout ces éléments
là on est structuré en trois services
consulting et formation animation
agricole et recherche et développement
donc testé au chant en condition
agriculteurs travailler en collaboration
avec les agriculteurs pour élaborer les
nouvelles et nouveaux itinéraires
techniques donc on est on est pas sur
une technicien cusset qui c'est un
agriculteur qui reçoivent dans une
collaboration active et ce sont les
agriculteurs qui souvent permettent de
stabiliser d y tient à technique sur le
terrain parce qu'ils y sont tous les
jours donc ça c'est ça nous est très
cher et puis finalement ses compétences
qu'on développe en recherche et
développement un animations agricole eh
bien on les transfère
à des entreprises le secteur privé qui
auraient besoin de ses compétences là où
des associations ou des collectivités
dans la branche consulting et formation
et donc on propose finalement quand on
travaille que les agriculteurs des
diagnostics de ferme de sol de paysages
de l'accompagnement technique de la
formation ont fait beaucoup de
formations forme autour de 600 personnes
par an 6 700 personnes
et puis de l'expérimentation voilà aussi
500 personnes physiques heures parce que
c'est vrai que faire l'interprète va
rigoler puisqu'il y avait cinq minutes à
chaque fois qu'ils aient une formation
c'est sur du virtuel et c'est ça qui est
intéressant
et d'ailleurs si vous regardez
aujourd'hui on a quasiment triplé
le participant grâce à internet donc ça
commence à vraiment intéressant
numérique au niveau agricole on a les
choses qui sont pas rationnels voilà
alors les sols vivants approches
techniques et opérationnelles pour les
agri alors première chose dans ce se
dérouler je veux aussi vous parlez moi
de demont mécanisme qui m'a permis de
comprendre que finalement l'activité
biologique s'étaient pas forcément
quelque chose d'anodin
parce que bon bah quand on est moi je
suis issu de familles d'agriculteurs
conventionnel j'ai fait on va dire
l'école agricole plutôt classique
j'ai appris plein de choses mais on m'a
pas forcément focaliser sur la biologie
des sols ni sur son importance dans le
cadre de la pousse d'une plante est donc
ici je vous présente finalement on en a
deux milieux on a un milieu qui est ici
la parcelle est un milieu qui est la
bordure de parcelle on va faire une
analyse de sol pour voir un peu ce qui
se passe alors est ce que c'est vrai
tout le temps on aura des contre
exemples
ce qui est intéressant c'est que dans
septembre d'exemple la qui est mesuré on
s'aperçoit que globalement et bien on a
un taux de matière organique quasiment
au double sur la bordure de parcelle que
dans la parcelle cultivée
on va avoir une porosité moi je dis
souvent sur l'agricole qui marche bien
c'est un sol qui à 50% de vie de
finalement quand on marche sur une
parcelle on a 50 % de porosité
on y est quasiment sur la bordure de
parcelle on y aime peu moins dans la
parcelle cultivée
on retient mieux l'eau c'est directement
lié au taux de matière organique
on a une réserve utile qui est quasiment
de 20 mm de plus alors bon il ya deux
ans je disais 20 mm c'est super ça nous
permet de gagner
x jours de pouce le problème c'est que
quand il fait 40° en fait on
évapotranspiration que 20 mm c'est
peut-être pas tant que ça comme ça ça
tabasse donc ça fait gagner de la
réserve utile ça fait gagner du temps de
pouce mais aujourd'hui c'est vrai que 20
mm quand on voit les températures qu'on
a quand on est en été voire même défaut
au printemps c'est complexe et puis la
capacité de rétention des éléments
nutritifs et bien on a quand même
quelque chose qui est supérieur
quasiment 20 30% sur la bordure
parcelles alors déjà j'aimerais vous
poser une première question c'est
qu'est-ce qui vous qu'est ce qui
s'explique rsa finalement parce que
parmi vous vous auriez des hypothèses ok
donc sans doute une activité biologique
qui va être supérieur le fait qu'ils
aient moins de trafic donc moins de
compaction mécanique et puis le travail
de sol finalement si je travaille le sol
et que je passe une roue dessus je vois
plus tendance à le compact et que si je
n'ai pas travaillé au préalable c'est
d'ailleurs comme ça qu'on compact les
sols on et gratter on les compact
derrière
est ce que c'est le facteur prépondérant
ont sans doute pas mais ce qui est
intéressant c'est que ça joue beaucoup
et derrière on a effectivement
voilà on a en a c'est phénomène là et
activité biologique sans doute supérieur
escure autre chose ok donc là on a le
volet restitution matières organiques
c'est à dire qu'en fait je n'exporte pas
sur le bord de parcelles et puis dans la
parcelle j'exporte et en plus comme je
suis proche de là et que j'aidais des
arbres j'ai finalement les feuilles qui
tombent mais qui venait peut-être
renouveler un peu mieux le stock de m
donc effectivement on a une notion je ne
vais pas exporter donc voila merci pour
vos interventions ont donc je pense
qu'on commence à s'approcher sur un
appareil d'activité biologique supérieur
on a parlé de moindres compaction on a
parlé de matières organiques
j'aimerais qu'on chemine petit à petit
la dedans à l'idée évidemment c'est pas
de dire qu'il faut planter des tous les
trois mètres
c'est pas le propos un mais l'idée c'est
de se dire qu'est ce qui fait que dans
sept parcs dans cette partie du sol où
finalement je ne fais rien j'ai des
qualités agronomiques qui sont
supérieures dans la parcelle ou jeu mais
finalement tout mon amour tout mon
travail et tout mon temps et donc à
cette notion effectivement donc ce que
tu as dit bruno il ya de la matière
organique supérieure oui mais pourquoi
parce qu'effectivement il ya pas
d'export en fait c'est la question est
est-ce que je compense finalement les
exportations est-ce que j'ai une
capacité dans ma parcelle à maintenir un
taux de matière organique plutôt élevé
ou est ce que j'ai un système où je vais
me calibrée en matière de restitution de
matière sèche de matières organiques
fraîche où je vais aboutir à plutôt 1,7
1,5 1,3 pour cent de matières organiques
moi je travaille de plus en plus en
espagne depuis trois ans on est sur des
sols des fois à 0,3 pour cent de
matières organiques et quand on arrive
sur ce type de sites là et qu'on me dit
voilà je veux des sols vivants le la
transition et l'effort et la stratégie
qu'il faut mettre en oeuvre commence à
être assez complexe voilà parce qu'on
est sur des milles on est sur un milieu
quand même extrêmement dégradée et on va
explorer finalement la fonction de cette
matière organique et après tout ce qui
peut en découler
c'est à dire qu'est ce que la matière
organique va m'apporter en matière de
résistance à la compaction implication
du travail du sol sur la gradation la
dégradation de matières organiques et on
va petit à petit cheminée mais c'est
vraiment important et pour moi c'est
quelque chose qui est finalement est
préoccupant c'est à dire que ce type de
système ici va me dégradé mon agronomie
alors que j'en ai besoin pour produire
sur le long terme et finalement la
question qu'il faut qu'on se pose tous c
est ce que je peux produire pendant
mille ans sur ma parcelle ou alors
est-ce qu'au bout de s'entendre déjà
j'écrivais mon potentiel et je pense que
dans la dynamique dans laquelle on est
on parle d'agriculture et génératrice
d'agroécologie on s'en fout des termes
la question fondamentale c'est est-ce
qu'en fait quand je produis je protège
l'environnement ou jeu j'alimente des
cycles naturels qui me permettent de
renouveler finalement cette fertilité
c'est ça un peu le propos qu'il faut
garder en tête je pense alors comme
j'aime bien aussi faire des choses
visuelles parce que les analyses c'est
sympa mais ce qui est important c'est ce
que visuellement je vois des différences
là on est voilà c'est pendant le coc
vide je faisais marando toujours au même
endroit puis je voyais toujours
finalement une bordure de parcelle une
prairie et un champ cultivé à côté je me
suis tienne je vais faire le test et je
vais faire des tests mais je vais voir
si je vois les différences marquées à
l'oeil donc en fait quand on vient
prendre les blocs on voit que le bord de
champ à gauche à un aspect vraiment
différent de ce que produit en termes
d'aspect le système de culture à droite
alors ne me faites pas dire ce que j'ai
pas dis je suis pas en train de vous
dire qui a des clés de décision ici à
mettre en place partout par contre c'est
intéressant un l'observation travail
scientifique
c'est d'abord de l'observation la
science à commencer par l'observation et
c'est ce qui permet à près de
rationaliser la ce qu'on observe c'est
que le bord de champ et les plus noires
on va voir s'il a une structure un peu
différente
et puis la prairie temporaire ou la
parcelle sans couverture mais finalement
tout ça est en rotation donc la parcelle
finalement ou qui attendait une culture
c'est une parcelle qui est en rotation
avec des prairies et des cultures donc
finalement on a la résultante de
systèmes de culture à droite quand on
regarde la structure de sol en tant que
tel on s'aperçoit alors j'ai pas fais le
test bench normes et j'ai juste éclater
la structure pour voir un peu ce qui se
fait et bien on s'aperçoit qu'on a des
angles droits sur la prairie temporaire
et la parcelle sans couverture en plus
d'avoir finalement une couleur qui moins
foncé alors qu'à gauche on a quelque
chose qui est beaucoup plus grumeleux 1
alors que finalement pour la prairie
temporaire on a de la racine
on pourrait dire sur le saut n'y a pas
de racines donc c'est normal que c'est
un peu moins structurée mais sur la
prairie temporaire il ya de la racine et
pourtant on a quand même ses structures
un peu angulaire donc ça c'est
intéressant parce que ça veut dire qu'il
ya une résultante physique est
observable sans forcément faire
d'analysé passer par un labo d'un
système de production et donc quand on
rentre vraiment dans cet aspect là et ça
c'est des choses importantes et je pense
qu'en tant qu'agriculteur c'est
important de pouvoir faire le diagnostic
au chant
c'est important de faire des analyses de
sol de passer par des outils
diagnostiques des logiciels mais c'est
éminemment importante pour faire un
diagnostic in situ visuel est donc là il
suffit qu on casse les mottes et qu'on
regarde vraiment ce qui se passe au
niveau de la motte et on voit bien que à
droite on a des notes plus tôt angulaire
donc c'est ce qu'on appelle un peu des
deltas 0 dans le jargon et à gauche on
est plutôt sur une mode gama s'est
ouverte avec de l'oxygénation et bien
structuré et bien poreuses
donc qu'est ce qui a permis de faire ça
à gauche alors qu'on n'a rien fait ni
travail de sol ni rien c'est l'activité
biologique
la question fondamentale c'est est-ce
que je laisse s'exprimer l'activité
biologique pour qu'elle me donne des
services ou pas et dans quelle mesure je
peux la laisser s'exprimer parce qu'à un
moment donné j'ai un potentiel de
rendement à terre d'une qualité bien sûr
mais on a cette notion de dire
finalement la nature pour pouvoir en
bénéficier
plutôt que d'intervenir il faut laisser
agir la question c'est quand est-ce que
je dois laisser agir quand est-ce que je
dois intervenir
et ça c'est des clés décision d'un
discutera dans les profils cet après
midi mais déjà prendre en compte que
l'activité biologique fabrique de la
structure de soin les fabrique tout un
tas d'autres choses on va en parler de
suite ça c'est notre résultat je l'avais
montré à capa gros échos l'année
dernière sont deux parcelles qui sont
séparés par finalement juste un chemin
donc voilà sont pas des photos de mon
chef
c'est les photos comment vous voyez j'ai
trouvé très intéressante et donc on voit
à droite une parcelle en semis direct
depuis dix ans et à gauche une parcelle
avec la bourre combiné smi est alors
singulièrement à gauche mais finalement
j'ai mis de l'argent du fioul et du
temps à l'hectare et j'ai une
infiltration de l'eau qui est moins
bonne alors qu'à droite finalement je
n'ai rien fait j'ai semé
et puis j'ai une très bonne infiltration
qu'est ce qui permet de faire ça mais au
final c'est l'activité biologique à
droite j'ai du lombric g l'activité
microbienne qui est sans doute supérieur
on va pas commencer à faire trop
d'hypothèses parce qu'à pas forcément
des analyses qui ont été faits là on
regarde pas non plus le couvert végétal
parce que peut-être que le blé a été
semé avec du retard à gauche mais ce qui
est certain c'est que en a à droite une
activité biologique qui a fait assez de
porosité pour avoir une meilleure
infiltration de l'eau pour avoir tout un
tas de processus qui me facilite la vie
et qui travaillent pour moi 24 heures
sur 24 à gauche finalement j'ai des
charges opérationnelles qui vont être
supérieur sans doute autour de 120 130
euros à l'hectare avec le fiu le passage
la rémunération
du temps de travail l'usure des outils
et puis le fait qu'avec un labour par
exemple je fais 0,5 hectare à l'heure
alors si je fais un coup de semis direct
je vais 4,5 fois plus vite donc c'est ça
qui est intéressant
donc on économise du temps on économise
un peu de charges
mais grâce à quoi grâce activité
biologique il faut savoir pouvoir
l'appréhender
voilà on est sur un sol d'ailleurs qui
est proche d'ici sur l'exploitation
on est sur un sol qui a jamais vu un
outil depuis une bonne dizaine d'années
et on a une structure qui est grumeleuse
qui ressemble un peu à ce qu'on a vu
dans le fossé au final on a du lombric
on n'a pas besoin de le chercher
moi je dis souvent quand on cherche des
lombrics ou qu'on cherche de la
biodiversité c'est qu'elle n'a pas assez
souvent quand y en a du même coup de
bêche je trouve toujours quelque chose
donc c'est aussi des fois une référence
sais que si je veux des services liés à
cette activité biologique elle doit être
présente si elle est vraiment présente
j'ai pas besoin de la chercher si je
dois la chercher c'est que déjà j'arrive
à je suis peut-être en dessous du seuil
je vais pouvoir en bénéficier
et je suis plutôt donc dans une
transition intermédiaire où je dois
faire attention peut être à ma structure
etc
et c'est là où il faut faire gaffe alors
qu'est ce qui finalement nous permet de
pouvoir fabriquer cette fertilité
je vous laisse regarder finalement cet
astre qui brille dans celle qui produit
10 puissance 15 watts constamment on est
sur une source d'énergie quasi infinies
et j'aimerais quand même qu'on revienne
à ça parce que l'on va pas et
d'activités biologiques comment on va
créer l'activité biologique
je pense que c'est important de revenir
au fondement de comment fonctionne la
vie sur terre
aujourd'hui sur terre on mange des
plantes on mange tout un tas de choses
mais d'où provient l'énergie qui nous
permet de nous mouvoir d'où provient
d'énergies qui nous permet de faire des
choses d'où provient l'énergie qui
permet d'alimenter une chaîne trophique
dans un sol il n'y a pas mille sources
d'énergie on a une boule de feu on
essaie de reproduire à cadarache on
verra si on y arrive dans tous les cas
une boule de feu qui produit de
l'énergie des photons continuellement
qu'est ce qui permet de pouvoir et ça
permet aussi de transférer d'énergie
donc vous voyez quand on parle d'énergie
du soleil
et quand on parle d'énergie au niveau de
l'alimentation et en parle toujours
d'énergie par deux kcal on parle de
kilojoules donc quand on mange du pain
quand on produit des biocarburants quand
on va manger des fruits ou des légumes
fait l'agriculteur c'est un producteur
d'énergie c'est un convertisseur
d'énergie
ok c'est plus un convertisseur d'énergie
qu'un producteur
si je regarde la vie du sol c'est pareil
il ya des besoins qui loge où il ya des
besoins kcal donc en fait on brûle
finalement cette énergie continuellement
ses l'entropie mais comment on fait pour
lutter l'entropie bas il faut
constamment être ré alimentés en énergie
qu'est ce qui permet de passer du soleil
au ver de terre du soleil à la bactérie
du soleil à la pomme de terre open ou
même aux biocarburants
parce que c'est vrai pour nos bagnoles
notre acteur en fait il ya qu un seul
organisme qui permet de faire ça
c'est la plante donc la plante c'est
finalement dans les écosystèmes
terrestres qui permet de convertir
l'énergie du soleil en énergie chimique
utilisable par tout être vivant
donc ça des scotchs peut-être un peu de
la vision agronomique ou de la chimie
organique mais c'est important c'est à
dire que la capacité que vous avez sur
vos parcelles ou en tant que technicien
d'accompagner vos agriculteurs à capter
l'énergie solaire par la photosynthèse
et d'augmenter finalement cette quantité
qui va être convertie dans la parcelle
c'est ça qui vous fait votre plancher
votre plafond finalement d'activité
biologique et finalement la question
fondamentale c'est pas de se dire je les
bienfaits une année c'est d'avoir
finalement constamment dans mon système
de culture force qu'on appelle un
système un système c'est un ensemble de
choses donc il faut que l'ensemble des
choses répondre c'est à dire que il faut
pas que je sois bon qu'une année il faut
que je sois bon finalement dans
l'ensemble de mon système de culture
pour transférer de l'énergie du soleil
qu'on ne peut pas manger en énergie
chimique utilisable par la chaîne
trophique du sol
les plantes bien sûr qu'ils sont cet
intermédiaire donc la chaîne trophique
du sol c'est souvent des décomposeurs on
va le voir mais aussi des tout un tas
d'organismes qui mange ses décomposeurs
qui mangent les résidus végétaux qui
sont en symbiose avec le végétal et qui
nous permet de produire de la bouffe et
du carburant pour nous donc on ne parle
que de ça en fait c'est à dire que si
vous éliminez les plans de l'écosystème
terrestre vous n'avez pas d'énergie vous
avez peu de biodiversité
donc la question de la biodiversité
certes ça peut être est ce que j'utilise
ou pas des pesticides
est ce que j'utilise ou pas des engrais
chimiques éventuellement mais est ce que
c'est ça le fin mot de l'histoire non le
vrai la vraie question qu'il faut se
poser c'est avec quelle efficacité je
transfère l'énergie du soleil par ma
plante dans mon système de culture c'est
à dire dans ma chaîne trophique dans mon
sort et c'est donc la priorité numéro un
c'est comment je gère tout ça donc si on
synthétise finalement la plante
convertit l'énergie du soleil le
transforme en énergie chimique
utilisable sous forme de carbone divers
et variés je vais pas rester là dessus
et derrière finalement la plante va
recharger le sol en énergie via une
usine de biotransformation qui au
travers de cette dégradation de cette
consommation de résidus végétaux wass
alimenter en énergie et ça aboutira vers
les éléments nutritifs etc qui nourrira
la plante qui va fabriquer la biomasse à
partir de rien et on a un cycle qui se
met en route qui est intéressant alors
si le carbone finalement c'est d'énergie
du soleil cristallisé sous forme
chimique
quelles formes de carbone quelle forme
d'énergie je vais avoir qui circulent
dans un sol je vais avoir à gauche du
carbone à l'immense et la biomasse
végétale mais effluents d'élevage qui
contiennent de la plante un lisier ne va
pas faire augmenter votre taux de
matière organique
jusque-là vache a pris tout le carbone
pour sa propre biomasse par contre si
vous avez de la merde de vaches et de la
paille ou du bois broyé
vous commencez à voir la restitution
carbone là vous avez du carbone parce
qu'il ya de la plante
donc on va bien que la plante c'est
l'alpha et l'oméga de ce qui permet
d'introduire du carbone d'un système de
production en si vous avez le carbone
vivant et ça on n'en parle pas assez
c'est à dire j mobilise du carbone dans
ma chaîne trophique donc plus seules
augmentent si je passe de 300 kg de vers
de terre à une tonne et demie ou à 2
tonnes et bien j'ai dû carbone qui est
mobilisé beaucoup d'eau mais un peu de
carbone ce carbone vivant il a des
fonctions
c'est lui qui m'apporte des services et
si j'alimente pas finalement ce moteur à
me rendre des services bas ça ne marche
pas et ce moteur à me rendre des
services il fait quelque chose alors on
comprend pas bien comment c'est fait
aujourd'hui un gm bouquin sur la matière
organique était comme ça à la fin j'ai
toujours pas compris comment on fabrique
de la matière organique
on sait que les micro organismes sont en
jeu on sait que c'est un processus de
polymérisation du vivant on sait que
c'est des résidus de carbone dur de la
lignine mais le vrai la vraie
fabrication de la matière organique et
avec toutes ses composantes
les assidus milk l'humus et c'est en
fait on se sait pas bien comment ça
marche mais ce qui est sûr c'est que
c'est
le processus du vivant qui fabrique
l'humus et sans ses membres le ver de
terre par exemple va fabriquer le fameux
complexe à gillot unique parce qu'il va
faire une mixture intime entre le sol la
matière organique
maintenant sans doute que les prochaines
années vont nous permettre de découvrir
plein de choses à ce niveau là et puis
on a une source de carbone qu'on oublie
systématiquement de cité et qui fait
quasiment 50% des entrées carbone c'est
les exsudats racinaire la plante va
allouer une partie de ce qu'elle a fixé
par la photosynthèse pour alimenter des
communautés microbiennes
pourquoi il fait ça pas pour s'amuser
parce qu'en fait le sol c'est l'intestin
de la plante
laplante digère du sol par sa microflore
qu'elle développe en lui donnant des
sucres donc en fait la plant and testing
externe
c'est compliqué pour nous de comprendre
puisque l'on est des mammifères ont
attesté à l'intérieur donc si vous
retournez un intestin
vous avez tout les visualiser les
villosités de l'intestin qui sont à
l'extérieur et sa forme la racine et
tous les poils racinaire et donc nous ce
qu'on fait en fait nous on ce qu'est ce
qu'on mange on mange du caca de micro
organismes en moins de notre pomme de
terre notre pain etc s'est dégradée les
micro-organismes finalement font leur
travail et maints aux au passage et
ensuite on utilise ces briques pour pour
notre propre biomasse en partie est donc
là c'est pareil c'est à dire que la
plante va faire en partie ce processus
là se mettre en symbiose avec des micro
organismes divers et variés on pourra en
parler et c'est un processus extrêmement
important donc voilà toutes les entrées
carbone dans votre système mêlant
comment elles interagissent et comment
finalement je vais pouvoir avoir des
services pour ma plainte parce que des
fois et ça c'est malheureusement le cas
des fois dans la transition ou quand on
se lance un peu fort on va mettre
beaucoup beaucoup de carbone etc
puis on va se retrouver dès fois avec
des moteurs sol qui sont pas prêts on me
on peut avoir des ratés
la question c'est comment je fais pour
systra et m'ont volé car bonne qu'à la
fin cette boucle de rétrocession revient
jusqu'à ma plante et que je commence à
alimenter finalement ainsi que d'auto
fertilité intéressant et petit à petit
réduire les engrais et compagnie donc si
on compare des systèmes de production
par rapport à ce qu'on vient de dire ici
vous avez quelque chose qui est assez
disséminées ici vous avez un semis de
tournesol 1 donc la question c'est est
ce que dans ce système là on va avoir
une circulation de carbone suffisante
qu'est ce que vous en pensez à chaud
qu'est ce que ça vous parle en matière
de justement de d'entrée carbone en
termes de visuels ce type de système de
production
est-ce que c'est satisfaisant pas
satisfaisant est ce qu'il ya des nuances
à apporter
qu'est ce que vous en pensez ouais alors
ça c'est une question c'est très
intéressant donc bruno dit ça peut être
on va dire ça peut poser des questions
mais finalement il ya toujours un moment
où sa poussée comme ça où ça doit être
comme ça derrière aussi il ya peut-être
aussi il ya eu un apport de fumier qu'on
voit pas parce qu'il a été enfoui donc
on a quand même la matière organique qui
rentrent dans le système
ok maintenant moi ça me pose quand même
une question je dis pas qu'il ya pas des
freins et les verrous techniques
par contre un tournesol ça couvre quand
le sol quand est-ce que ça couvre le sol
un tournesol comme seule la parcelle a
été par exemple labourer et rc avant
l'implantation jamais un tournesol ne
cours jamais le sol c'est à dire que en
fait vous n'avez aucune protection
premier facteur de dégradation
enfin enfin les uv ce sont un facteur de
désinfection des sols donc désinfecte à
lui vais d'ailleurs alors ça va pas
désinfecté sur 30 cm mais c'est un
facteur de stérilisation de cette
litière qui d'ailleurs n'est pas
existantes et en plus là on est
sensibles à l'érosion énormément et
d'ailleurs c'est ce qu'on voit sur la
photo à côté c'est exactement la même
zone
on a les crêtes qui sont érodées et puis
on a de la terre qui s'accumulent dans
le bas fond et qui veut partir à la
rivière alors attention faut pas être
non plus ultra alarmiste quoique tous
les hivers sur céréales je vois de
l'érosion dans les zones pentues c'est
systématique et d'ailleurs dans certains
territoires qu'on accompagne dans les
parcelles où on passe en tcs je parle
même pas de celui direct je parle de tcs
léger parce qu'on est en bio et on veut
en fait sans herbicides l'érosion est
stoppé net dès la première année et en
fait les fossés ne se remplissent plus
est à côté les fossés se remplissent et
il n'y a pas forcément même de crevasses
des fois on n'a pas la crevasse mon à
l'érosion 2 diffuse qui remplit petit à
petit les fossés ça pose des questions
parce qu'on a une parcelle qui est gérée
d'une manière 0 érosion alors qu'il n'y
a pas forcément de transition c'était la
première année
parce que voilà
donc ça pose des questions de gestion ça
pose des questions de dégradation du
milieu
on n'est pas là pour jeter l'opprobre
sur tel ou tel type de système ce qui
est certain c'est que si on veut être
dans une logique du vivant si on veut
avoir une efficacité du transfert
l'énergie du soleil dans le système on a
les choses plutôt inefficace ici quoi
qu'on en dise là on est sur un autre
type de système avec voilà un gros
couvert de ces règles en haut à gauche
qui est cassé au rouleau faca après
floraison établi on vient semer en
direct de dans un soja
oui des fois il ya des ratés mais
globalement c'est quand une technique
qui fonctionne très bien aux etats-unis
ils font ça sur des dizaines de milliers
d'hectares même en bio donc on est sur
des techniques qui sont ancrées qui sont
pas hyper compliqué non plus quand on a
cet d'outils et qu'on sait faire
là on a une biomasse énorme le seigle il
va faire huit tonnes de matière sèche au
dessus 8 tonnes de racines
on commence à avoir deux entre carbone
qui sont considérables en haut on a de
l'arboriculture
on va se retrouver avec plutôt un gros
coup vers un terrain plutôt qu'une
petite pelouse
alors après il ya des climats et des
adaptations voilà il faut faut être
pertinents mais ce qui est sûr c'est que
là on a une restitution de biomasse une
entrée carbone une entrée d'énergie du
soleil qui est extrêmement plus
importante que dans les systèmes plutôt
classique donc ça ça doit nous
questionner quelle est la place du
végétal
ici j'ai peur du végétal je fais tout ce
que je peux pour qu'on n'ait pas ici
j'essaie de le gérer et c'est de voir
comment le végétal peut devenir un peu
ami de mon système
par contre il faut le gérer il faut pas
le laisser partir à foison parce qu'il
peut me grey mais mon rendement mais
comment je le gère voilà et finalement
ça nous fait rebondir sur parle beaucoup
de captation de carbone le cycle du
carbone etc
ah ok il ya des systèmes qui déstocke on
le sait et des systèmes qui stocke les
systèmes qui stocke il n'y a pas de
débat
les systèmes qui stocke ses de la
restitution de matière sèche de végétaux
sous une forme ou une autre qui
augmentait découvert de l'agroforesterie
avec des arbres qui reste en place qui
stocke du carbone des couverts végétaux
systématique qui ramène de la matière
sèche et qui se transforme en humus des
effluents d'élevage
alors après la question voilà si je suis
éleveur que je prends de la paille d'une
plaine céréalière et que le méchés moi
j'ai meilleur bilan carbone qu'est ce
qui se passe chez les céréaliers qui a
pris sa paille c'est des questions qui
peuvent se poser mais en tous les cas on
a besoin pour stocker du carbone
d'amener du carbone enfin je veux dire
il n'y a pas de débat là dessus
si je veux alimenter ma chaîne trophique
je dois amener de l'énergie donc du
carbone donc qu'est-ce qui vit dans un
sol rapidement ben voilà on a tous ces
types d'animaux la des ingénieurs
chimiques les micro-organismes et cetera
des organismes intermédiaires qui soient
des gras de la matière organique soit
vont manger les bactéries les
champignons etc
et puis après on va monter vers le ver
de terre et puis également des ravageurs
aussi et donc on a cette chaîne
trophique ici elle organise et
finalement au niveau de la taille
vous avez ici la taille d'un cheveu
humain et donc la majorité de squividan
un sol on le voit pas on le voit pas
c'est d'ailleurs plus de 50 % de la
biomasse bactéries champignons ces 60 %
de la biomasse vivante dans un sol on ne
la voit pas pourtant extrêmement
agissante
donc la question qu'on peut se poser
c'est ok c'est sympa tout ça mais
comment je fais pour passer du sol
vivant entre guillemets au sol fertile
si je peux avoir une somme très vivant
derrière comment je transforme ça en
éléments nutritifs on implante donc le
sol c'est on va dire une chaîne
trophique c'est une interaction c'est un
écosystème vivent donc on a ici des
décomposeurs primaires qui vont ensuite
donner accès à tout un tas de
micro-organismes à cette matière
organique qui a commencé à être digérée
prédigéré des décomposeurs secondaire
qui eux vont travailler la matière
organique qui va être plus fine plus
petit ou qui valent à re digérer une
fois qu'elle a été dirigée par d'autres
organismes
et finalement il ya une chaîne de
minéralisation qui finalement prend part
dans les décomposeurs secondaires et les
micro organismes
mais on va voir quelle est la chaîne de
libération et ça c'est important de
venir un peu le maîtriser dans cette
chaîne là que je vous ai présenté tout à
l'heure avec cette chaîne de d'êtres
vivants qui va se soi se manger les uns
les autres soit mangé les faits 16 des
uns ou des autres ou les reliquats de
matières organiques frêche qui sont
laissés par des organismes plus gros en
fait la minéralisation elle opère dans
l'infiniment petit ou en tout cas dans
le quasiment non visible c'est la
bactérie champignons mais aussi on en
parle trop peu les protozoaires les
nématodes comment fonctionne cette
chaîne de minéralisation si je commence
à rentrer dedans on va avoir quelque
chose d'intéressant c'est le ratio
bactéries champignons donc ici vous avez
les champignons et les bactéries et donc
les champignons et les bactéries
ce sont des finalement les vrais
finalement il transmute quasiment la
matière ils vont transformer ça ils vont
passer d'éléments complexes en éléments
simple et donc souvent dans les systèmes
agricoles où on va beaucoup travailler
beaucoup m d'engrais et très peu de
matière organique on a beaucoup de
bactéries comment je fais pour avoir un
peu plus de champignons ça c'est une
question importante
c'est des questions sur lesquelles on
peut travailler en a plusieurs manières
de faire on peut faire des apports
directs de micro-organismes on peut
faire des tas de compost chez soi on va
avoir un bon ratio bactéries champignons
ce qui permettra de changer de biotope
assez rapidement et on peut faire des
amendements organiques
par exemple si on regarde l'amendement
un amendement organique simple ici on
avait fait donc un essai avec et sans
bois broyé donc en 1040 tonnes de brf en
surface et on l'avait déchaumé à 5 cm à
l'implantation d'un maïs en direct et
donc ce qui est intéressant c'est que
sur la modalité brf on a plein
champignons saprophytes qui sont nés
c'est pas systématique mais en fait on
était sur un bois où il y avait de la
charge en champignons et donc on a eu
tous ces champignons qui ont qui ont
émergé et qui nous permettent de dire
finalement voilages et ensemencer j'ai
amené du champignon dans mon sol et on
voit bien la relation si je veux du
mangeur de bouaffo j'apporte du bois
quoi ouais ça c'était que du feuillu et
s'était fait par l'agriculteur danser
finalement c'est le meilleur sourcing
voilà après comment on peut réfléchir au
delà du champignon qu'est ce qui se
passe par exemple par une bactérie et
d'autres organismes vivants une bactérie
on est sûr et c'est sur aisne de 12
si on regarde les organismes qui vont se
nourrir de bactéries donc par exemple
des nématodes qui mangent des qui sont
bactéries bord ou des protozoaires ils
ont laissé sur aisne qui est souvent
plus élevé ça veut dire quoi ça veut
dire qu'ils ont plus de carbone dans
leur biomasse qu'une bactérie
donc ils ont besoin de moins d'azoté ça
veut dire qu'en fait quand il mange une
bactérie sont de l'azoté un excès qui
vont re largué tout comme nous on va
relarguer de la zot dans nos urines ou
dans nos faits cesse donc si j'ai que de
la bactérie dans mon sol je peux
immobilisé si j'ai de la bactérie et
tout le cortège d'organismes qui vont
les manger je vais libérer et
minéralisées donc là on commence à
rentrer dans une mécanique importante si
j'ai trop peu de diversité ici si j'ai
peu d'organismes qui consomment les
bactéries pour me me faire de la
minéralisation et de la zot en excès ça
va être compliqué et donc la complexité
dans là on va dire dans cette transition
d'un sol
5 % de matière organique qui qui voilà
qui est un peu faible en activité
biologique qui a peu de lombrics et
c'est vers un sol qui doit tendre vers
ce qu'on appelle un seul vraiment vivant
avec une bonne diversité biologique et
avec une quantité d'organismes vivants
suffisant des fois on va se retrouver
dans des périodes un peu de transition
où on va avoir de l'immobilisation parce
qu'on va des fois mettre beaucoup de
carbone et finalement on n'a pas le napa
le volant à zot on n'adapte pas sa
fertilisation on va se retrouver un peu
un peu coupé et donc toute l'alchimie va
consister à comprendre ce processus là
pour petit à petit faire prendre le
relais à cette chaîne d'être vivant
parce que c'est celle ci quand elle est
établie qui nous permet de faire un peu
d'économie d'engrais qui peut être assez
important dans certains systèmes mais
voilà selon le potentiel de rendement
qu'on veut atteindre
on ne s'en passera pas mais si on veut
réduire de l'engrais on a besoin de
travailler avec cette chaîne de
décomposition là et avec un autre
organisme vivant qui va être
le ver de terre alors le ver de terre
est intéressant parce que lille va
catalyser toute cette chaîne alimentaire
pourquoi parce qu'en fait dans le
tractus digestif du ver de terre
vous avez énormément de micro-organismes
donc quand le ver de terre ingère du sol
quand il fait les tueries kull quand ils
passent dans ces galeries il va activer
l'activité biologique et notamment
microbienne et donc il va activer tout
un tas de processus qui dit plus de
bactéries dit +23 pour la chaîne
alimentaire dont on vient de parler dit
également aussi plus de services
finalement de minéralisation de travail
autour des matières organiques que
j'aurais pu amener et donc voilà il ya
un peu un goulot d'étranglement ou les
populations de lombrics
finalement elles vont mettre peut-être
deux ans trois ans à s'établir
convenablement dans un sol qui a une
très faible charge et donc on peut se
retrouver en rupture c'est là où il faut
faire attention mais globalement la
fonction du ver de terre c'est de
pouvoir manger de la matière organique à
des stades extrêmement dur ou à des
stades très avancés
ce qui n'est pas forcément le cas de
tous les organismes vivants c'est à dire
qu'en fait les collemboles etc
ils vont commencer à manger la matière
organique mais pas toutes les matières
organiques
ils vont pas être aussi efficaces
finalement que ce que fait un ver de
terre le ver de terre est assez
multifonctionnel et donc qu'il va nous
permettre de passer de matières
organiques très dur à des tueries kull
ou quasiment des éléments nutritifs et
minéraux assez rapidement vers de terre
ils vont manger une paille quarante huit
heures après vous fait des tueries kull
et dans le tueur est qu il ya plus de
paille donc il ya de la minéralisation
active
donc ça vient activé ce site de loto
fertilité lombrics est un élément
essentiel là dedans voilà donc ça c'est
par exemple ce qu'on trouve dans une
galerie de lombrics on a plus de carbone
azote on a des micro-organismes vraiment
de façon significativement supérieur et
donc ça prouve quand même bien que le
ver de terre active toute toute cette
vie microbienne
ça c'est aussi une question de seuils
donc c'est une étude qui a été faite
sous les montrer aussi l'année dernière
bon on a des systèmes on va dire très
classique à gauche qui vont produire 1,4
kg de tueries kull par mètre carré et
par an en les systèmes en semis direct
établi qu'ils sont onze kilos quand on
passe de 1 kg à 11 kg et quand on
comprend que le curriculum finalement il
va être chargé en éléments nutritifs et
bien ça nous permet de pouvoir
finalement comprendre cette chaîne de
minéralisation est donc l'importance
d'avoir du lombric dans sa parcelle et
d'avoir un seuil de lombrics minimum
voilà c'est à dire si je passe de 300 kg
à 400 kg de lombrics c'est trop faible
il va falloir passer à un seuil
supérieur
comment je fais pour avoir du lombric
c'est simple il se nourrit comme nous
d'énergie du soleil par le végétal
donc il va faire travailler les matières
organiques donc on commence à comprendre
finalement que ce n'est pas l'alpha et
l'oméga mais c'est un élément
extrêmement important
comment votre carbone circulent dans
notre sol quelle quantité finalement il
y en a voilà et c'est pareil pour nous
si vous coupez par exemple
l'alimentation des supermarchés du qatar
avec les bateaux et les avions en un an
vous avez divisé la population par 90%
parce que y'a pas grand chose à manger
autour donc on voit bien que pour les
populations humaines c'est pareil il
faut de l'énergie disponible et
l'énergie de votre vie du sol c'est le
carbone à un moment donné il n'y a pas
d'autre source sous le sceau végétaux
alors qui peut être plus ou moins dure
voilà est donc dans cette chaîne aussi
l'alimentation de la plante passe par
cette activité biologique
on a ici un solde est infecté un seul
nom d infecter la biomasse entre le
solde est infecté non infectées et 5 6
fois supérieure sans avoir rien changé
c'est la même plante c'est la même
densité de semis c'est le même milieu
donc ça veut dire quoi ça veut dire que
finalement cette vie cette activité
biologique des sols
elle travaille pour nous à 24 elle est
importante et en fait j'en reviens à
cette notion de rhizosphère la plante
digère grâce à sa réseau se faire et le
sol celles intestines la plante donc le
biotope du sol en relation avec le
biotope de la rhizosphère on est sur des
choses qui sont assez intime comme
relations et on le voit par exemple dans
les essais qui peuvent être faits avec
du thé de compost oxygénée ou ou des
produits divers et variés quand on amène
un micro organismes dans le milieu ça
peut changer la façon dont tout cela
plante ont peu changé même les flore
spontanée qui pousse c'est pas
systématique encore une fois on a vu des
choses assez intéressantes
donc ça veut quand même dire que la
microbiologie du sol influence la pousse
du végétal sa diversité et la façon dont
il va se comporter
donc vous voyez il ya cette complexité à
prendre en compte gimont carbone qui va
alimenter l'intégralité de ce biotope et
dans ce biotope j'ai un moteur
la donc le lombric participer à ce
moteur est également la microbiologie
participent à ce moteur mais il faut
aussi ceux qui consomment ces micro
organismes pour me larguer un moment
donné entre tiff donc comment prioriser
ces pratiques
je vais aller brièvement là dessus les
pratiques agricoles qui impacte le plus
l'activité biologique
je les ai cités il ya le travail de sol
parce que ça vient brasse et sam et de
l'oxygène s'activent la minéralisation
ça peut déstabiliser la microstructure
ça déstabilise d'ailleurs la plupart du
temps les outils animé souvent ça peut
bouleverser les couches d'horizon on dit
souvent voilà déjà des jo bouleverse
plus les couches d'horizon des choses
qui peuvent changer la gestion des
matières organiques la fertilisation
extrêmement important on l'a vu là
seulement la rotation qui est aussi une
manière de gérer les matières organiques
par les exsudats racinaire la
restitution découvert des risques d'une
culture et les applications
phytosanitaires qui peuvent être aussi
létale ou provoquer des problèmes dans
l'expression de certaines catégories un
fongicide bas ça tue les champignons
qu'est ce qui se passe bien j'ai peu
avant - de champignons si je les mets en
surface sur mes pas et c'est donc ça
joue aussi les effets indirects
les effets directs bon ils peuvent être
ce qu'ils sont je tue directement un ver
de terre quand il prend il se prend par
exemple un coup de la rotative
par contre les effets indirects sont
vachement plus intéressant à étudier
on va avoir des effets sur le ph redox
la porosité la structure donc la façon
dont l'oxygène circulent dans le sol la
température l'humidité du sol le type de
racines et les espèces que je vais
pouvoir mettre dans mon système
on a l'aspect aussi nutrition
disponibilité des matières organiques
qualité les exsudats racinaire la
disponibilité de l'azoté du phosphore
donc ça ce sont des éléments essentiels
c'est s'ils ont tous les cas ce qui est
ce qui est montré par la part les études
c'est que ce sont les éléments
prépondérants qui vont jouer dans la
diversité et l'abondance de vos
organismes du sol et votre compte est
pédoclimatiques bien sûr qui est
essentiel dans la balance donc c'est là
où en fait on va revenir je veux faire
découvert mais quand je me tape d été
comme on a eu à répétition
qu'est-ce que je dois changer dans les
modes de gestion pour quand même faire
un maximum de biomasse mais dans la
limite de mon pays au climat est donc
finalement moi j'aimerais qu'on se
focalise sur deux choses alors le ph le
red box c'est essentiel on va pas le
traiter aujourd'hui ce serait trop long
mais déjà fait attention votre statut
acido basique c'est une base je viens à
un moment donné ça c'est des choses
qu'on apprend
pas forcément besoin d'ergoter là dessus
votre statut acido-basique conditionne
la façon dont va s'exprimer au micro bio
et votre activité biologique donc toutes
les pratiques d'amendements calciques
etc sont intéressantes
en tous les cas faut même remonter au
dessus de ph 5 5 minimum selon ce qu'ont
fait 5-5 6 ça va et si on fait des
cultures de vente
il faut y aller un peu si c'est un
minimum voilà après ce qui est
intéressant la nutrition c'est
disponibilité des matières organiques et
la qualité ça pour moi c'est une
priorité comment je la gère au niveau de
mon système de culture
alors c'est un peu cette méthode là que
j'aimerais vous partagez le bilan
humique simplifiée simplifiée pourquoi
parce qu'en fait pendant longtemps j'ai
appris le bilan humique à des
techniciens des agriculteurs mais
personne n'utilise jamais fait mais
qu'est ce qui fait que personne utilise
cet outil
en fait il est trop complexe à mettre en
oeuvre soit je dois prendre un logiciel
soit je suis obligé de d'avoir des des
calculs très long et fastidieux comment
je fais pour simplifier dans la
simplification
malheureusement je perds des
informations mais si c'est assez simple
pour j'utilise ça devient un outil un
peu fonctionnels et de un outil d'aidé à
la décision
la question fondamentale c'est est ce
qu'on apporte à cette carbone dans le
système de culture
alors pour commencer un petit rappel
simple c'est ce que ce dont on a parlé
depuis le début la biomasse végétale
frêche
elle est composée de différentes formes
de carbone on a de la lignine à gauche
sont décomposées complexe c'est ça qui
fabrique l'humus ce carbone dur donc
dans un couvert végétal détruit la
floraison j'ai peu line in j'en ai dans
les racines mais j'en ai peu dans la
biomasse végétale dans un couvert
végétal
par exemple je sais pas - sorgho où je
suis allé assez loin dans le cycle il va
solidifier et donc je vais avoir plus de
restitution carbone donc voilà ça c'est
une question stade de destruction mais
c'est ça qui fait de l'humus c'est la
ligne et après le reste ça va alimenter
en court terme l'activité biologique
notamment les organismes de type voilà
bactéries champignons etc et c'est ça
qui va permettre de pouvoir nourrir ma
plante après donc la question centrale
c'est comment j'arrive à calculer
rapidement la quantité de lénine que
j'amène auchan en fait c'est hyper
simple on va être sur la matière sèche
finalement qu'est ce qui reste quand
vous avez plus d'eau dans votre plante
c'est ce qui fait du poids c'est la
matière sèche la matière sèche c'est
finalement grosso modo un peu de
cellulose mais beaucoup ligne
donc en fait si vous voulez savoir ce
qu'ils fabriquent de l'humus dans votre
champ mais il faut regarder la quantité
de matière sèche et après commencé à
avoir un peu des références la matière
sèche qui va être restituée par une
couvert et bien vous avez certes la
partie aérienne
on la voit mais il ya beaucoup la partie
racinaire et il faut prendre ces deux
choses là on compte c'est à dire que si
j'explose une plante entière l'a quand
même fait de la racine à la quand même
amené du carbone un système donc vous
devez être en mesure d'estimer la
biomasse aérienne facilement et moi je
prend finalement un ratio qui est pas
tout à fait vrai qui est pas tout à fait
faux mais il faut simplifier les choses
pour les utiliser c'est qu'en fait
j'applique une règle des 50 50 si je
produis trois tonnes de matière sèche
dessus je fais trois tonnes de racines
dessous alors c'est plus ou moins vrai
voilà pour humble et des fois ses moyens
on va plutôt être à 30 % etc
mais on va simplifier pour pouvoir
utiliser cet outil comme un outil de la
décision fonctionnel donc ici vous avez
une à bach qui a été fait par de terre
d'ailleurs qui est intéressante parce
qu'elle vous permet en fonction de la
densité du couvert et du type de
couverts à ce qu'on est plutôt ceux des
plantes vertes étant des légumineuses
etc ou des plantes ligneuses et rigide
humble et à terme que je vienne de
récolter j'ai la paille au sol un sorgho
à mener loin dans son cycle un maïs
grain et c'est en fonction du type de
plantes et de la densité
je vais pouvoir estimer la quantité de
matière sèche que je produis grosso modo
et si ceux ci estiment la matière sèche
aérienne je vais pouvoir estimer la
matière sèche racinaire et donc je vais
pouvoir commencer à qualifier ma
rotation mais apporte couverts végétaux
et voir si j'ai suffisamment de matière
sèche dans mon système alors grosso modo
la pratique est très simple je vais
prendre l'ensemble des amendements que
j'apporte sur mon chant et la biomasse
aérienne et racinaire qui sont apportées
et je vais ramener ça au taux de matière
sèche à la tonne de matière sèche
parlons donc l'apport par exemple
d'amendement organique en eau j'en ai
pris 3 1
un bois pendant du brf c'est 50 % de
matière sèche grosso modo 50 60 % un
fumier classique pas lieu mais pas trop
ça va être autour de 30 % de la matière
brute qui est de la matière sèche
donc si je mets 10 tonnes de fumier j'ai
trois tonnes de matière sèche sur un
fumier classique
si je mets 40 tonnes de brf dans mon
champ je vais avoir 20 tonnes de matière
sèche
si je mets du lisier on va tourner
autour de 5 % de matière sèche 7 % de
matière sèche pour moi c'est epsilon je
les compte même pas dans l'équation
souvent et après je vais regarder
l'apport du matériel végétal les
couverts les cultures donc à
portefeuille apport racinaire
la loi fait la règle des 50 50
s'applique matière sèche aérienne égale
matière sèche racinaire et ça me permet
simplement à main levée avec une
calculatrice de savoir si j'ai assez de
carbone qui rentre dans le système alors
l'idéal
attention c'est un idéal c'est d'avoir
20 à 25 tonnes de matière sèche au total
par hectare et par an est ce que c'est
possible partout est ce qu'on peut y
arriver sans mettre trop d'argent dans
la parcelle sas et d'autres questions
qui se posent en tous les cas si je veux
renouveler grosso modo 4 à 5 % de
matières organiques je dois voir ça qui
rend dans le système et j'en ai fait
énormément de ces bilan simplifié pour
vérifier et globalement ça justifie
c'est à dire quand je suis à dix tonnes
de matière sèche souvent l'analyse de
sol me montre un taux de matière
organique à 1,3 à 1,85
quand je suis à 20 tonnes de matière
sèche je suis plutôt autour de trois et
demi 4% 5% ça dépend du climat
parce qu'en fait la minéralisation joue
beaucoup mais globalement on va être sur
ce type de relation là oui on a une
marge d'erreur dans la méthode que je
donne on a 20 % de marge d'erreur mais
ça permet au moins de voir si vous êtes
déjà dans la bonne direction dans la
mauvaise donc par exemple si je prends
une rotation blé soja blé maïs maïs par
exemple le premier blé j'exporte la
paille parce que j'ai jeune éleveur qui
est dans une zone à côté qui la veut
après j'ai mon soja mon blé et je fais
de maïs voilà
donc et j'ai un couvert de moutarde
entremont blémont soja et gm couvert de
fer rôles entre mes deux miss
donc là je fais mon comptage le blé ça
fait à peu près quatre tonnes de paille
ou 4 5 tonnes de paille donc je mets 4
tonnes au dessus je l'exportent elle est
plus là j'ai quatre tonnes de racines
le soja ça fait très peu de matière de
matières sèches finalement donc je vais
avoir 2 5 tonnes de matière sèche au
dessus de 5 tonnes de racines ça me fait
5 tonnes au total
mamou tarder détruites l'année où je
mets mon soja donc je la comptabilise
dans cette année là donc en fait je me
retrouve grosso modo avec 5 + 6 tonnes
de matière sèche puisque mon monteur de
la fée trois tonnes de matière sèche je
les laissais aller assez tard le soja
c'est une culture j'aime planta je peux
aller un peu loin et donc j'ai fait
trois tonnes de matière sèche ça me fait
trois tonnes de 6,3 tonnes dessous je me
retrouve avec cinq pour la culture 6
pour le couvert ensuite je vais avoir
mon blé deuxième année donc là bas je
fais 4 tonnes dessus 4 tonnes de
soulagement de pamatai elle est restitué
8 tonnes de matière sèche
après j'ai mes deux années de maïs donc
le maïs produit beaucoup de jeu un seul
maïs grain ça peut être décrié tout ce
qu'on veut mais ça apporte beaucoup de
carbone huit tonnes de suite en dessous
là par exemple le coefficient racinaire
est peut-être un peu inférieur pour le
maïs
bon c'est pas très grave si on commence
à recompter xi fier et bien l'adoption
de la technique réduit donc je préfère
regarder quelque chose de simple ça sera
compensée par d'autres appareils
racinaire qui sont plus fournies dans la
rotation donc de maïs grain 8' nuitonne
racines plus biomasse a fait 16 tonnes
pour la culture les deux années
sauf que j'ai mon couverte féveroles qui
va être détruit l'année du deuxième maïs
avec six tonnes de matière sèche
produite ça me fait 16 +66 je me dis que
je veux faire 20 tonnes de matière sèche
minimum eh bien je suis en déficit 4 ans
sur 5 g + 2 tonnes de matière sèche
l'année où je fais mon maïs et non
couvert et là on commence à se rendre
compte du gap qui nous éloigne en fait
entre un système de culture qui est
humide une hygiène en fait qui fabrique
de l'humus et assez qui va se stabiliser
à 3 5 4 % de matières organiques au bout
de x e année 1
ça va prendre 87 ans dix ans selon d'où
vous partez et là on a une déficit de
carbone cumulées pour stabiliser cette
quantité de matière organique qui va
être de 39 tonnes de matière sèche sur
cinq ans comment je fais pour remettre
ses 39 tonnes de matière sèche ça c'est
une question qu'il faut se poser on en
parlera donc cet après
et c'est là j'arrive à la fin de la
présentation mais au final les outils
c'est quoi les couverts végétaux
en fait les seuls outils que vous avez
c'est du végétal sous une forme ou une
autre que vous faites venir dans la
parcelle que vous produisez sur site
vous faut peut-être changé l'assolement
faut peut-être mettre des prairies
temporaires que sais-je
la question centrale c'est les couverts
végétaux le végétal au sens large les
cultures à forte restitution de paille
voilà les cultures comme le soja qui
restitue quasiment rien par exemple si
on faisait un soja avec un segment on
aurait fait 16 tonnes de matière sèche
de plus dans la rotation
on avait 39 à rattraper ben finalement
on inclut dans le système ses 16 tonnes
de matière sèche on a quasiment fait la
moitié du chemin avec ce type de
pratique par exemple les amendements
organiques assez suresnes élevé puisque
en fait quand j'apporte du bois j'ai
quasiment deux fois plus d'efficacité à
portée du carbone que quand je mets du
fumier par contre attention si je mets
du bois je le laisse en surface je vais
pas commencer à le labour et sinon
grosse faim d'azoté et c'est donc c'est
le positionnement qui est important et
puis la réduction du travail du sol qui
va limiter les pertes on n'a pas tant
parlé de ça mais dès que je travaille le
sol je vais quasiment booster de 30% la
minéralisation
donc dès que j'arrête de travailler le
sol j'ai moins de minéralisation
j'ai moins deux autres disponibles aussi
puisque je finalise - donc derrière
cette nonne d'autres niveaux de gestion
et donc j'ai mis quand même un truc
important et je pense que vous en
parlerez peut-être dans la prochaine
intervention on en parle à cet après
midi c'est tout ce qu'il y aura porté
sur aisne
quand vous voulez fabriquer de l'humus
vous consommez de la haute attention à
ce fameux rapport c'est sur aisne dans
les transitions en agriculture de
conservation
l'adaptation du plan de fertilisation et
c'est assez absolument important et il
faut aussi parfois de très stratégique
là dessus la gestion de l'azoté
reste un point extrêmement fondamental
ce fameux rapport c'est sûr elle régit
beaucoup la consommation des matières
organiques son unification et c'est
important d'avoir des flux d'azoté qui
circule bien pour le conventionnel on a
des engrais qui sont plutôt voilà
efficace en agriculture biologique
attention un des gros facteur limitant
de la bio c'est qu'on a peu naze autres
disponibles à pas cher et donc derrière
attention aussi dans les cycles qu'on
met en route et dans la quantité de
carbone qu'on apporte pour qu'elle
puisse être dit gérer convenablement
ceci dit on remarque que dès qu'on a
commencé à amorcer la pompe à carbone
avec les champignons qui se met en place
toute cette chaîne de biodiversité la
capacité à venir dit
hiré du carbone andy faire - avec
indifféremment de l'azoté plus
intéressant pourquoi parce que le
champignon n'est pas comme la bactérie
la bactérie a lancé sur m² 12
champignons et c'est sur aisne de 30
donc il a une capacité à manger du
carbone avec moins d'azoté de façon
beaucoup plus performante qu'une
bactérie
donc c'est pour ça que sera ce ratio
bactéries champignons et éminemment
important on a des régimes sans doute
trop bactérien aujourd'hui dans les
systèmes conventionnels classique
comment je fais pour remettre du
champignon un bien je dois travailler
différemment je dois porter du carbone
peut être un peu plus dur je dois gérer
différemment matières organiques et je
dois faire attention aussi à mes régime
de travail de sol puisque des je
travaille beaucoup le saut et jacky la
minéralisation champignon a moins
tendance à s'implanter notamment les
mycorhizes hier mais même les
champignons libre et donc il ya une
vraie c'est très important de venir
travailler autour de ce ratio pour avoir
un site d'auto fertilité optimisé voilà
je vous remercie pour votre attention et
puis je suis disponible pour pour vos
questions voilà